Les camions de transport d’éléments éoliens ont commencé à acheminer le matériel en direction de Saint Sernin et du futur parc. Déjà, des accrochages entre promoteur et riverains, mais aussi entre camions et barrières, sont à dénombrer. (voir la vidéo en ligne)
Un nouvel arrêté de circulation a été pris par le Département, stipulant qu’à partir du 29 août et jusqu’au 10 novembre, la circulation est interdite à tous véhicules sauf aux véhicules de transport d’éléments pour le site éolien, les forces de l’ordre, les services publics et les véhicules de secours. Et ce sur 4 tranches horaires du lundi au vendredi : de 5 heures à 7 h 30, de 9 heures à 11 h 30, de 14 heures à 16 h 30 et de 19 h 30 à 20 h 30. Le reste de la journée, tous les véhicules sont autorisés à la circulation, notamment en raison du début des vendanges.
Premiers camions et premiers accrochages
C’est donc tout naturellement que les 1er camions éoliens sont arrivés hier matin. La veille, les opposants avaient de leur côté lancé un appel pour remotiver leurs troupes et demander de l’aide. Ils étaient près d’une trentaine hier matin sur le pont. Deux premiers camions sont passés sans accroc, l’affaire s’est trouvée plus mal engagée pour le 3e (photo ci dessus). De part et d’autre du pont, le camion s’est trouvé bloqué par les barrières de protection mises en place par le Département, pour sécuriser le passage des automobilistes, motos, vélos, randonneurs etc.
« Ça fait des mois et des années que l’on répète que ça ne passe pas, et encore ces camions ne sont pas les plus gros », peste un riverain. Après plusieurs minutes de balbutiement sur le pont, le camion a finalement pu terminer sa traversée, grâce à l’intervention des agents du Département qui ont autorisé la levée des sécurités, malgré les protestations. Sous le regard attentif des gendarmes, venus également constater le litige. « Le problème, c’est que les barrières n’ont pas été remises après le passage du camion. À partir de 11 h 30, la route est à nouveau ouverte pour tout le monde. Un accident pourrait facilement arriver » s’indigne-t-on du côté des riverains. Situation que ces derniers n’ont pas manqué de signaler par téléphone aux agents du Département et aux gendarmes venus plus tôt dans la matinée. « On nous a répondu que ce n’était pas normal, et que les barrières devaient être remises en place. On attend de voir, en espérant que rien de grave n’arrive », ajoutent-ils encore.
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