Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

Occitanie (IV) (du 01/01/2019 au 29/06/2019)

OCCITANIE



Voir les articles précédents sur "Occitanie" (I)(II) et (III)
Voir les articles suivants sur "Occitanie" (V)



29/06/19 : Aude : Montagne noire : les éoliennes font du vent à Paris
Dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire sur l'énergie éolienne et les implantations de ces machines monumentales, le président audois de l'association Vent Mauvais a témoigné.
Le 20 juin dernier dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire présidée par le député LR du Vaucluse Julien Aubert, l'Audois Patrice Lucchini à la tête de l'association Vent Mauvais, était invité à témoigner sur l'implantation d'une centrale d'éoliennes sur le plateau de Sambres, dans la Montagne Noire.

La politique d'accélération du déploiement des énergies renouvelables sur notre sol depuis plus de dix ans appelle aujourd'hui la représentation nationale à dresser le bilan de l'efficacité économique, énergétique et environnementale.  
Depuis le mois de mars dernier, cette commission paritaire où toutes les opinions et sensibilités sont confrontées (élus, économistes de l'énergie, promoteurs, techniciens, financiers, autorités de la concurrence…), planche pour la première fois sur le sujet à travers de nombreuses réunions dont les conclusions seront rendues le 15 juillet prochain.
Tous les thèmes sont abordés et lors de la séance de cette fin juin, celui de l'acceptabilité sociale de l'éolien terrestre était évoqué avec l'exemple audois. Dans la Montagne Noire (lire La Dépêche du 10 juin), 86 éoliennes tournent, huit sont en construction et 53 en projet. Sur le plateau de Sambres, 26 éoliennes de 35 m de hauteur en bout de pale ont été construites en 2015-2016 après dix ans de procédure. Comme le précisait le président de Vent Mauvais regroupant la cinquantaine de riverains et plus de 200 sympathisants, cette acceptabilité sociale devait reposer sur la confiance mais les réalités étaient bien souvent différentes avec des enquêtes publiques désertées, où tout semblait joué d'avance par des présentations idylliques du promoteur, même si le commissaire-enquêteur avait donné un avis défavorable.
Nuisances sonores
Sur ce plateau, selon ce porte-parole audois, les éoliennes ont défiguré le site et ce grand paysage dominé par le Pic de Nore est impacté «même la nuit, lorsque les guirlandes rouges clignotent». Patrice Lucchini s'est fait le porte-parole des habitants dénonçant les nuisances sonores à l'origine de la création de l'association. Un nouveau contrôle acoustique a été ordonné par le préfet l'an dernier afin de se prononcer sur la justesse de ceux établis par les bureaux d'études rétribués par le promoteur exploitant, d'après le résident de Cubserviès. Le bât blesse également au sujet de l'environnement, de l'eau. «L'artificialisation des sols (10 ha pour la centrale du Sambres), la perturbation des sources qui alimentent les captages des hameaux et des fermes, le béton enfoui dans les sols, au total plus de 10 000 m3 coulés dans la zone humide et forestière sur une profondeur de trois à cinq mètres avec plus de 1 000 tonnes d'acier, sont autant de conséquences néfastes». Il ne saurait être complet sans avoir précisé que de nombreuses études considéraient que les éoliennes perturberaient le sommeil dans un rayon de 1,5 km et que les infrasons émis mettraient en évidence les effets négatifs sur la santé humaine et animale.
Fort de ces arguments, Patrice Lucchini mettait en cause l'intérêt des énergies éoliennes en zone de montagne, en insistant sur la cohésion sociale et la solidarité villageoise : «Il y a ceux qui profitent et ceux qui subissent. Cela se double d'une fracture numérique : les hameaux et fermes sont en zone blanche alors qu'à côté la centrale est pilotée par le très haut débit depuis son centre opérationnel. Et que dire de la dépréciation des biens immobiliers dans des zones où la tranquillité et la nature ont disparu». Pour cet ardent contradicteur à la cause éolienne, cette situation est aussi porteuse d'un conflit de loyauté et d'injonctions contradictoires pour les fonctionnaires des DDTM (Direction départementale de territoires et de la mer) et des DREAL (Direction régionale environnement aménagement logement), chargés de faire appliquer des textes protecteurs de l'environnement dans le contexte d'une volonté politique favorisant l'implantation d'éoliennes.
Développement
Le dernier volet était pour la communauté de communes de la Montagne Noire avec sa charte de développement. «Cette charte met l'accent sur la densification et le repowering arrive trop tard. Densifier alors que l'on compte pratiquement une éolienne par km2. Quant au repowering, c'est plus de nuisances avec des machines plus hautes et plus puissantes», a terminé le président de Vent Mauvais lors de son audition.
À travers son exemple et d'autres témoignages, il appartiendra aux pouvoirs publics et au ministère de la transition écologique de trancher. Faut-il savoir toutefois que comme le faisait remarquer des représentants de TNE Œ (Toutes nos énergies Occitanie Environnement), la Région a pour projet de quintupler la production électrique éolienne à l'horizon 2 050 et le président Macron veut la tripler à la même échéance.
https://www.ladepeche.fr/2019/06/29/montagne-noire-les-eoliennes-font-du-vent-a-paris,8285565.php

29/06/19 : Tarn : Murat-sur-Vèbre : 
Éolien : 9 mâts de 125 m en redéploiement
Qu'es aquò le «repowering» ? C'est ce que proposaient d'expliquer trois délégués de la société Erg, en salle Panel. Après l'explosion de mâts des années 2000, c'est une nouvelle donne qui se présente, avec l'arrivée en fin de vie de ces parcs vers 2025. Et Nino Tritto de préciser : «Or, dans l'intervalle, de nombreuses innovations technologiques permettent aujourd'hui de bonifier le rendement. À savoir aussi qu'une machine vieillissante devient plus coûteuse en entretien et maintenance.»
Sur cette base, les quatre éoliennes du sommet de Lauze et les cinq de Cap Estève, rachetées par Erg (sous le nom global de CEPE, Centrale éolienne de production d'électricité) en 2014 après sept ans de production, pourraient satisfaire environ 35 000 habitants (au lieu de 15 000) si leur remplacement est acté. Et économiser ainsi 19 000 tonnes de CO². Exploitant 360 MW dans le nord de la France et le Centre-Ouest, Erg est nouveau dans le Sud. L'occasion pour ses trois représentants en mission d'évoquer cette entreprise italienne, octogénaire, présente depuis l'origine dans le domaine de l'énergie : pétrole d'abord. Puis, transition oblige, renouvelable, en France limitée pour l'heure à l'éolien. Particularité : la volonté affichée de gérer toute la durée de vie, du choix du site au démantèlement des machines. Ce redéploiement sur du communal et du terrain du groupement forestier des Senausses se traduira dès la mi-juillet par un mât de mesure de 102 mètres installé à mi-chemin pour au moins un cycle complet de saisons. À l'issue, c'est le parcours ordinaire pour l'implantation de machines nouvelles qui commence. Ces neuf nouvelles unités de 125 m pourraient, dans le but d'une plus grande efficacité, être décalées des positions existantes. Avec prudence, Nino Tritto avance un fonctionnement possible en 2023.
Après la présentation en conseil communautaire et une lettre d'information dans les boîtes aux lettres de la commune, cette permanence du 19 juin n'a intéressé qu'une demi-douzaine de locaux. À la sortie, réflexion d'un observateur : «Du moment qu'ils ne laisseront pas du béton dans notre terre…»
https://www.ladepeche.fr/2019/06/29/eolien-9-mats-de-125-m-en-redeploiement,8285742.php
27/06/19 : P. O. : Un parc éolien industriel en 2022 entre Banyuls dels Aspres et Brouilla 😡
Une initiative commerciale pour l’autonomie énergétique
Un projet éolien industriel verra le jour vers 2022 entre Banyuls-dels-Aspres et Brouilla, dans le secteur des Aspres du Pays Catalan. ce site de production est porté par la coopérative CatEnR.
Mercredi 26 juin, la société ENGIE Green et la coopérative CatEnR (Catalogne énergies renouvelables) ont signé un accord pour développer un projet éolien à Banyuls-dels-Aspres et Brouilla. Dans ces deux communes de la zone des Aspres, en Roussillon verra le jour un site de production d’énergies renouvelables industriel. Un parc de 6 éoliennes sera construit dans ce secteur abondamment dévolu à la vigne, pour 12 millions d’euros. La coopérative prévoit la mise en service de ces tours à électricité, de 130 mètres de hauteur, autour de 2022.
Une autonomie énergétique à peine voilée
CatEnr, fruit du financement participatif avec retour sur investissement, dépasse l’éolien romantique, au bénéfice d’une grande opération. Cette société coopérative composée de 200 membres souhaite gagner de l’argent de façon philosophique. Elle défend une certaine idéologie liée à l’autonomie énergétique, comme l’insinue son communiqué du 26 juin : « chaque jour, et en dépit de ses ressources exceptionnelles en vent et en soleil, près de 2 millions d’euros quittent le département des Pyrénées-Orientales pour importer l’énergie que nous consommons, donc que nous ne produisons pas ».
https://www.la-clau.net/info/12655/un-parc-eolien-industriel-en-2022-entre-banyuls-dels-aspres-et-brouilla

27/06/19P.-O. : le projet de parc éolien entre Banyuls-dels-Aspres et Brouilla prend un tour inédit 😠
Depuis ce mercredi 26 juin, la coopérative locale CatEnR, qui soutient le développement des énergies renouvelables grâce au financement participatif, est officiellement associée à la gouvernance du projet de parc éolien entre Banyuls-dels-Aspres et Brouilla porté par Engie Green.
C'est une première en pays catalan. Mais aussi pour CatEnR. Jusqu'ici, la société coopérative, qui recense 200 sociétaires, appliquait son concept de financement participatif (avec retour sur investissement) à des projets beaucoup plus modestes. Elle a par exemple récemment installé cinq toitures photovoltaïques à Latour-de-Carol pour 90 000 euros.
Mais ce mercredi, la coopérative a franchi un cap. En signant un partenariat avec Engie Green pour s'associer à la gouvernance et au financement du projet de parc éolien que l'entreprise se propose de mettre en place entre Banyuls-dels-Aspres et Brouilla. L'opération, dont le coût est estimé à 12 millions d'euros au bas mot, prévoit l'implantation de six aérogénérateurs de 130 mètres de haut à l'horizon 2022.
"Jusqu'à présent, nous avons plutôt réalisé de petites opérations afin de tester l'innovation sociale, explique le directeur de CatEnR, Bertrand Rodriguez. Forts de ces quatre années d'expérience et de bons résultats, nous initions désormais une phase de développement sur des projets de toutes les puissances."

https://www.lindependant.fr/2019/06/27/p-o-le-projet-de-parc-eolien-entre-banyuls-dels-aspres-et-brouilla-prend-un-tour-inedit,8281353.php


27/06/19 : P. O. : une coopérative aux manettes du projet de parc éolien entre Banyuls-dels-Aspres et Brouilla
Ce mercredi 26 juin, la société coopérative locale CatEnR a signé un partenariat avec Engie Green, qui travaille à l'implantation d'un parc éolien d'envergure le long de la route menant de Brouilla à Saint-Jean-Lasseille. Objectif : mettre en place une gouvernance partagée pour mener à bien l'opération et exploiter le parc.
Le projet éolien à cheval entre Banyuls-dels-Aspres et Brouilla avance à grands pas. Ce mercredi, en mairie de Banyuls-dels-Aspres, les représentants de l'entreprise Engie Green, qui se propose de créer le parc en question, ont signé une convention de partenariat avec ceux de la société coopérative CatEnR, spécialisée dans les projets d'énergie renouvelable participatifs. 

"Cet accord prévoit la constitution d'un comité de décision avec une voix pour chaque entité, détaille le directeur de CatEnR, Bertrand Rodriguez. Ce comité conduira aussi bien l'aspect administratif que les phases de développement et d'exploitation."
Ouvrir le capital du parc éolien aux habitants
Fidèle à son ADN, CatEnR compte ouvrir le capital du parc éolien, dont l'implantation devrait coûter entre 12 et 15 millions d'euros, au financement participatif. "Pour permettre aux habitants et aux acteurs locaux d'investir dans ce projet et de profiter des retombées financières." L'ouverture du capital ne s'effectuera qu'une fois que les services de l'Etat auront donné leur feu vert au projet, après la phase de concertation. En clair : pas avant deux ans minimum.
Concrètement, le projet de ferme éolienne baptisée Les Calçades prévoit l'implantation de six aérogénérateurs de 130 mètres de haut et d'une puissance comprise entre 2 et 3 mégawatts en bordure de la RD2 qui relie Brouilla à Saint-Jean-Lasseille. Trois engins seraient situés sur le territoire de Banyuls et les trois autres sur celui de Brouilla.
Gouvernance partagée
Le projet initié en 2014 semble déjà bien avancé. Les études d'impacts sur la faune et la flore sont terminées. Tout comme celles destinées à évaluer le gisement de vent.
"Pour l'heure, rien n'est figé, assure le maire de Banyuls-dels-Aspres, Laurent Bernardy, qui soutient le projet au même titre que son homologue de Brouilla. On peut encore discuter sur le nombre d'éoliennes mais il n'y en aura pas plus de six." À noter : dans le cadre de la convention, CatEnR, et par ricochet ses sociétaires, auront leur mot à dire aussi bien en ce qui concerne l'emplacement que la hauteur des éoliennes.
Pour mémoire, en juillet 2017, le maire de Banyuls avait consulté la population sur les projets de production d'énergie renouvelables à l'étude sur la commune via la lettre municipale. 86 % des 284 réponses retournées en mairie étaient défavorables à l'éolien.
Trois autres projets d'énergies renouvelables à Banyuls
Parc photovoltaïque du Mas d'en Ramis. Aux dernières nouvelles, ce projet pourrait concerner une dizaine d'hectares de "friches autoroutières" au sud de l'aire du village catalan. Selon le maire, il a obtenu le feu vert de la préfecture, mais fait l'objet d'un recours.
Parc photovoltaïque Els Trillots. Il prévoit l'implantation d'entre treize et quinze hectares de panneaux sur des friches agricoles jouxtant le site à l'étude pour le projet éolien des Calçades.
Projet éolien des Alzines. En plus des six éoliennes qu'elle envisage d'implanter entre Banyuls et Brouilla, Engie Green travaille également sur l'installation de quatre aérogénérateurs en bordure de la RD900. 

25/06/19ACTUALITÉS : OCCITANIE - LE COLLECTIF RÉGIONAL TOUTES NOS ENERGIES - OCCITANIE ENVIRONNEMENT AUDITIONNÉ PAR LA COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L’ACCEPTABILITÉ DES ENR
Le 20 juin à l’Assemblée Nationale, la commission d’enquête parlementaire présidée par le député LR du Vaucluse Julien Aubert a souhaité auditionner trois co-secrétaires du collectif régional Toutes Nos Energies - Occitanie Environnement : l’élu tarnais du Rialet Jacques Biau, Bruno Ladsous de l’Aveyron et l’Audois Patrice Lucchini, invité pour parler plus particulièrement des problèmes constatés par son association Vent mauvais.
Les interventions des deux premiers portaient sur le volet citoyen de l’acceptabilité et TNE-OE a donc expliqué la démarche originale du collectif en Occitanie : proposer à la Région de discuter projet contre projet à savoir Repos – un copié/collé du lobby Negawatt - et Reposta - une démarche alternative, en renonçant au cinq fois plus de production électrique éolienne d’ici 2050, dans une région déjà saturée.
Or, et ce fut une démonstration pour la commission parlementaire que les citoyens, malgré leurs efforts, ne sont pas entendus, cette démarche complète et chiffrée de TNE-OE n’a pas été retenue ni discutée ; par contre, la Région a lancé très discrètement et uniquement sur Internet, la concertation publique concernant son Sraddet (schéma régional aménagement - développement durable - égalité des territoires) qui s’achève à la fin du mois, sans apporter de changement à son scénario énergétique et à son évaluation environnementale inconsistante.
Comment trouver alors une issue écologique acceptable par les populations ?
Autre grave constat, avec l’exemple développé par Patrice Luccini pour Vent mauvais, en prenant comme référence la centrale éolienne du Sambres (au nord de l’Aude).
Il a prouvé que les études d’impact qui ont été réalisées ne sont ni fiables ni sincères en ce qui concerne l’acoustique, le paysage et la protection du captage d’eau potable : le dossier acoustique de la centrale est aujourd’hui devant la DGPR (direction générale de la prévention et des risques) car les contrôles de l’exploitant sont biaisés ; les nuisances sonores continuent ; le paysage est effectivement massacré au-dessus du hameau pourtant inscrit au patrimoine et trois éoliennes sont implantées sur le périmètre de protection rapprochée du captage qui alimente les hameaux.
Le développement de l’éolien programmé par la communauté de communes de la Montagne Noire (densification et repowering) ne pourra qu’aggraver la situation tandis que les élus locaux se trouvent piégés par la baisse des dotations de l’Etat et voient dans l’éolien le « sauveur suprême ».
Le signalement à la DREAL et la DDTM de l’Aude/P-O, permet à l’association de s’appuyer sur les administrations avant de faire un recours en justice, mais les plus grandes difficultés sont à venir avec la volonté du président de la République de tripler la production électrique éolienne tandis que la Région souhaite la quintupler !
Malgré les 9mn impartis à chacun, l’échange qui a suivi et les questions posées par Julien Aubert ont permis de développer des points essentiels et informer plus précisément la commission de ce qu’il se passe sur le terrain, de la pression des promoteurs et d’un manque réel d’une vraie concertation citoyenne. Semble-t-il intéressé, le député a demandé à plusieurs reprises des documents précisant la véracité de nos propos, ce qui fut fait.
Merci de prendre un peu de temps pour plus d’infos et voir la vidéo :
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7849326_5d0b7574e977c.impact-des-energies-renouvelables--auditions-diverses-20-juin-2019

https://www.occitanie-tribune.com/articles/13447/occitanie-le-collectif-regional-toutes-nos-energies-occitanie-environnement-auditionne-par-la-commission-detrsquo%3Benquete-parlementaire-sur-letrsquo%3Bacceptabilite-des-enr/

20/06/19 : Gard : 
Saint-Gervais : échanges tendus entre les anti-éoliens et le maire
De vifs échanges ont eu lieu entre le maire et les opposants lors de la présentation de l'avant-projet de l'implantation des sept éoliennes sur la commune de Saint-Gervais.
Le projet d'implantation de sept éoliennes à Saint-Gervais ne laisse pas indifférent. Après la manifestation organisée vendredi, les opposants se sont à nouveau mobilisés, mercredi soir, pour la présentation de l'avant-projet par la société RES.
Plusieurs d'entre eux ont voulu avoir des explications de la part du maire, Didier Delpi, dans des discussions bruyantes qui ont duré une bonne partie de la soirée.
Les membres de l'association Le Vent tourne reprochent principalement à l'élu de ne pas avoir consulté les habitants sur ce projet. "On voudrait qu'il organise une consultation de la population. Si le pour ressort, on sera d'accord", précise Gaël Cluchier, un des opposants.
Pour le maire, tout est organisé pour consulter la population. La société a mis en place des questionnaires distribués aux habitants pour connaître leurs préoccupations. "J'attends des éléments pour prendre une décision et continuer le projet", explique l'édile.
https://www.midilibre.fr/2019/06/20/saint-gervais-echanges-tendus-entre-les-anti-eoliens-et-le-maire,8267706.php

18/06/19 : Aude : l'Etat confirme la création d'un parc éolien au large de Port-la-Nouvelle pour 2025
L’Occitanie aura bien son parc éolien flottant en mer. Comme prévu, il sera construit au large de Port-la-Nouvelle au plus tôt en 2025. Il y aura une vingtaine de machines installées à 15km de la côte. Elles pourront produire 250 MW, soit la consommation électrique d'environ 500.000 habitants.
L’État revoit ses ambitions à la hausse dans le domaine de l’éolien en mer.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a annoncé vendredi 14 juin que des appels d’offres seront lancés en Méditerranée pour deux parcs de 250 MW, et non un seul, comme prévu initialement.
Cela signifie qu’il y aura un projet lancé en région PACA et un autre en Occitanie, au large de Port-la-Nouvelle. C’est évidemment une bonne chose pour la région, qui veut être en pointe dans ce secteur.
L'Aude, tête de pont de l'éolien en mer
L’ambition des acteurs locaux est de créer une industrie. Il s’agit de ne pas reproduire les erreurs du passé et de fabriquer et assembler les éoliennes sur place, et non de gérer uniquement leur maintenance, comme c’est le cas dans le domaine de l’éolien terrestre.
Pour cela, un quai flottant doit être construit à Port-la-Nouvelle. La PME locale Quadran est déjà sur les rangs. Il pourrait y avoir de nombreux emplois à la clé, même si on n’a pas encore d’estimations précises.
Autre problème, l’impact qu’un tel projet aura sur l’environnement, la faune marine, les oiseaux. Des espèces pourraient se développer sur les structures des éoliennes et cet «effet récif» pourrait attirer les poissons dans le périmètre du parc.
Il y a une chose que l’on sait déjà, en revanche : ces fermes en mer auront un impact sur le travail des pêcheurs. Des compensations sont déjà prévues, mais cela suffira-t-il ?
Quant à la pollution visuelle, elle devrait être moins importante que sur terre, puisque le parc sera situé loin des côtes, entre 15 et 17 kilomètres au large.
Une mise en service au plus tôt en 2025
Dans un premier temps, le parc sera d’une capacité de 250 MW, ce qui correspond à environ 20 éoliennes. Elles permettront de couvrir les besoins en électricité de 500.000 habitants.
Il faudra tout de même un peu de patience avant de voir le projet en service.
À la fin du mois de juin, une enquête publique pour la pose de quatre prototypes sera lancée. Elle va durer un mois. Une autorisation est attendue à la fin de l’été. Puis, il y aura le processus d’appel d’offres, qui prendra plusieurs mois.
Le premier parc éolien flottant ne devrait pas voir le jour avant 2025.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aude/aude-etat-confirme-creation-parc-eolien-au-large-port-nouvelle-2025-1687142.html

16/06/19
P.-O. - Vandalisée, une antenne de 120 mètres de haut s'écroule à Felluns
Dans la nuit du 11 au 12 juin, l’antenne de mesure et d’études en vue d’une implantation d’éoliennes sur la commune de Felluns, dans les Pyrénées-Orientales, a été mise au sol.
En effet, plusieurs haubans ont été sectionnés volontairement ce qui a provoqué la chute de cette antenne de 120 mètres de hauteur. Cette chute a entraîné la destruction de tous les appareils de mesures. De ce fait, la société Abo Wind qui gère ce projet a subi un préjudice financier d’environ 85 000 à 100 000 euros.
Le maire, Claude Fillol a prévenu la gendarmerie d’Ille-sur-Têt qui s’est déplacée pour procéder aux premières constatations. Cette action n’est pas la première après l’arrachage des panneaux de renseignements et d’informations sur les lieux de l’implantation de l’antenne. Aucun blessé n’est a déploré. Une plainte a été déposée au nom de la société Abo Wind par Claire Pedeau responsable de la société à Toulouse auprès de la gendarmerie d’Ille-sur-Têt.
L’expert mandaté par l’assurance, afin d’estimer le préjudice auquel s’ajouteront le démontage et le montage de la nouvelle antenne qui fera 42 mètres. La gendarmerie de Perpignan service analyste et renseignement s’est rendue dans la commune afin de compléter les investigations. Le mât sera remonté avec des caméras de surveillance.
https://www.lindependant.fr/2019/06/16/p-o-vandalisee-une-antenne-de-120-metres-de-haut-secroule-a-felluns,8259569.php

15/06/19 : Aveyron : 
Saint-Victor-et-Melvieu : Des occupants de l'Amassada jugés en juillet à Rodez
Le projet soulève des oppositions dans le village et au-delà.
Le projet d'implantation d'un méga transformateur électrique par RTE sur les terres de Saint-Victor-et-Melvieu rencontre une vive opposition dans le village. Alors que cinq personnes sont convoquées par le tribunal de Rodez en juillet, les opposants, réunis au sein de l'Amassada invitent tous ceux qui le souhaitent à comparaître à leur côté.
Le 3juillet prochain, au tribunal de Rodez, se tiendra le procès des cinq personnes interpellées en février dernier à l'Amassada.
Dans un communiqué, l'Amassada invite ses soutiens à se manifester lors de ce procès : «Au-delà des cinq individus qui seront jugés, accusés de vouloir s'installer sur les terres expropriées par RTE, c'est le procès des luttes contre l'aménagement forcé des espaces. Nous sommes tous.t.es des individus en lutte pour la vie, les libertés, les territoires. Nous avons tous.t.es participé à défendre la plaine et nous sommes tous.t.es solidaires des personnes accusées. À ce titre, soyons nombreu.x.ses à proclamer que nous aussi nous étions là-haut, à un moment ou un autre, et que nous voulons être jugé.es aux côtés de nos compagnon.nes. Soutenons-les, à l'intérieur du tribunal en se portant comparant volontaire, et à l'extérieur en préparant le banquet !»
Rendez-vous est donc donné le 3 juillet 2019 à partir de 8 h 30 au TGI de Rodez. L'Amassada rappelle que «la démarche de comparant volontaire, à l'instar de ce qui est pratiqué par les faucheur.euses volontaires, consiste à demander à la cour à être jugé.es pour les mêmes faits que ceux reprochés aux autres personnes. Le juge peut accepter ou refuser.»
Les personnes désireuses de passer en jugement au côté des cinq interpellés peuvent se faire connaître à l'adresse suivante : indivisionamassada@gmail.
Par ailleurs, une réunion est programmée ce dimanche à 14 h 30 à l'Amassada, à Saint-Victor-et-Melvieu, pour préparer cette journée du 3 juillet.
Pour mémoire, l'Amassada s'élève contre le projet d'installation d'un important transformateur électrique, voulu par RTE et dont le but est de mieux répartir l'électricité produite par les nombreuses sources d'énergie renouvelable de la région – principalement des éoliennes – lequel a été déclaré d'utilité publique en juin 2018.
https://www.ladepeche.fr/2019/06/15/des-occupants-de-lamassada-juges-en-juillet-a-rodez,8258271.php


15/06/19 : Hérault : Camplong : Les 10 ans du parc éolien 😭
C’est dans les années 1990 que l’idée a germé dans la tête de l’adjoint au maire. Mais c’est en 2001 que ce projet a pris réellement son envol suite à une demande de terrains propices à l’installation d’éoliennes de la part de la société Jean Solvain (basée en Auvergne).
Le plateau de Cap Nègre, ancien site minier a donc été retenu.
Après le calcul de la vitesse des vents, maintes études environnementales, consultations et avis de nombreuses administrations, le permis de construire a été déposé et accordé, non sans mal, en 2005, avec l’appui du sous-préfet de Béziers, M. Koegler en poste à ce moment-là, du maire et de la municipalité. La population du village ayant totalement adhéré au projet. S’en sont suivis d’importants travaux de terrassement pour permettre l’acheminement et le montage des machines. Après quelques mois d’essais, le parc baptisé “George-Bartolleti” a été mis en service en juin 2009 pour une puissance de 2,7 Mégawatts.
Depuis, aucun accroc. Les machines n’ont cessé de tourner et ont, à ce jour, à leur actif une production de 73 518 289 KW/h pour 27 000 h de fonctionnement, ce qui représente une production moyenne de 7 300 000 kW par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 2 900 foyers.

https://www.midilibre.fr/2019/06/15/les-10-ans-du-parc-eolien,8257622.php

14/06/19 : Gard : Saint-Gervais : les anti-éoliens mobilisés
L'association Le Vent tourne de Saint-Gervais, contre l'implantation d'éoliennes dans la commune, manifeste ce vendredi, depuis 16 heures Les anti-éoliens distribuent des tracts aux automobilistes sur le rond-point de la commune et font signer une pétition.
Près de 3 km d'embouteillages sont signalés sur la D980 qui passe par Saint-Gervais. Les anti-éoliens sont mobilisés pour distribuer des tracts sur le rond-point de la commune et faire signer une pétition.
Les membres de l'association Le Vent tourne sont opposés au projet d'implantation de 7 éoliennes à Saint-Gervais. Près de 1 000 tracts ont été distribués aux automobilistes et 300 signatures récoltées contre le projet.
Les membres de l'association se questionnent surtout sur la méthode du maire à qui il reproche le manque de concertation sur ce dossier. Une seule réunion publique a été organisée au mois de mars. Ils craignent que le bail soit signé sans autre consultation de la population.
https://www.midilibre.fr/2019/06/14/saint-gervais-les-anti-eoliens-mobilises,8257088.php?fbclid=IwAR3ZoNKOuUQAc8MShn759LlSLN8yZFl5G3WBdeOpkUXizK7-B7oljvH65lc


10/06/19 : Aude : 
Montagne Noire : les projets éoliens explosent
Entre les partisans du développement de parcs éoliens et ceux qui tiennent à la protection des paysages, le torchon brûle. En 2018, ce ne sont pas moins de 50 projets éoliens qui ont été déposés dans l'Aude.
«Des projets se révèlent au fil des semaines. Le dernier en date, celui de sept éoliennes qui menacent le monument de la résistance et du maquis de Font Bruno, à la frontière de l'Aude et du Tarn». À l'heure ou les leviers de boucliers se dressent face à la prolifération des éoliennes, Patrice Lucchini président de l'association audoise «Vent mauvais» et co-secrétaire de «Toutes Nos Énergies» un collectif regroupant 160 associations dénonçant le développement sauvage de ces parcs éoliens en Occitanie, se veut être un ardent défenseur du cadre de vie particulièrement dans cette Montagne Noire qui l'a accueillie voici une dizaine d'années.
Plus de 50 projets déposés
Sur un total de 266 éoliennes dans l'Aude, soit 28,5% de la puissance installée dans la grande région , près d'une centaine sont en fonctionnement dans une surface d'environ 200 km2. Chiffre auquel il faut ajouter huit en construction et plus d'une cinquantaine de projets déposés.

Avant que les choses ne deviennent irréversibles comme le souhaite le président Macron en multipliant la part de cette énergie renouvelable par cinq à l'horizon 2050 et par trois comme le souhaite Carole Delga ( voir le tableau ci-dessous ), certains à l'image du résident de Cubserviès , font entendre leurs voix pour ne pas construire des centrales éoliennes industrielles.
Audition à l'assemblée nationale
Dans ce cadre, parmi cinq associations de l'hexagone, Patrice Lucchini sera auditionné le 20 juin prochain à l'assemblée nationale par la commission d'enquête sur l'impact économique, industriel et environnement des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique présidée par le député Julien Aubert et à laquelle participe la députée audoise Danièle Hérin .
Le président de Vent Mauvais ne manquera pas de rappeler qu'en France , le facteur de charge de l'énergie éolienne n'est que de 21% contre 75% pour le nucléaire et 28% pour l'hydroélectricité alors que la production d'électricité à base de l'éolien est aujourd'hui à 5,1%.
Nuisances visuelles et acoustiques
D'autres arguments à faire valoir pour ces opposants au nom de la préservation de cette nature face à ces nuisances visuelles , acoustiques.
En 2020, les services de l'État élaboreront un nouveau plan de protection des paysages visant à intégrer l'éolien. Afin de pallier à la densification , le repowering tend à remplacer des éoliennes par des machines plus performantes : «Moins d'éoliennes de 110 m de haut par certaines de près du double , cela donnera des monstres écrasant le panorama», critique Patrice Lucchini qui poursuit : «Devant la baisse des dotations de l'État, nombreux sont les maires qui ouvrent leur territoire aux promoteurs. Nous sommes dans une logique financière et non environnementale désormais».
De quoi alimenter la discussion que le président de Vent Mauvais aura ce vendredi 14 juin avec la DDTM ( Direction Départementale du Territoire et de la Mer ). Le débat est loin d'être clos et l'énergie verte fera encore couler beaucoup d'encre.
Le scénario de la région Repos face à celui de tne reposta
À l'horizon 2050 l'Occitanie a lancé l'an dernier un programme de production d'énergie renouvelable REPOS (Région à Energie Positive ) : 5 fois plus d'éolien terrestre, de l'éolien flottant dans le golfe du Lion, 12 fois plus de photovoltaïque, un développement de bois-énergie à + 36%.
À ce même horizon, «Toutes Nos Energies» , le collectif opposé à l'énergie éolienne propose avec REPOSTA ( Région à Énergie Positive Territorialement Adaptée ) : un moratoire sur l'éolien terrestre, un accord sur l'éolien flottant sous conditions environnementales, 8 fois plus de photovoltaïque, un développement de bois-énergie à +10% , du returbinage, de la micro-hydraulique et de la géothermie à développer.
https://www.ladepeche.fr/2019/06/10/montagne-noire-les-projets-eoliens-explosent,8248204.php


28/05/19 : Aude : Le canal du Midi et ses paysages ont eu raison du projet éolien
Le projet, initié en 2016, portait sur cinq machines susceptibles d'atteindre 125 m.
Le préfet de l'Aude vient de rejeter un projet de parc éolien composé de cinq machines d'une hauteur de 125 m. La co-visibilité avec le site classé des paysages du canal du Midi avancée par le représentant de l'État.
Trois ans déjà que la SAS Éolienne Les Pigeonniers, basée à Toulouse, avait lancé son projet de parc éolien sur la commune de Tourouzelle. Entre Argens-Minervois et La Redorte, à quelques kilomètres à peine du département de l'Hérault, la société haut-garonnaise ambitionnait d'installer cinq aérogénérateurs, avec des mâts de 80 mètres de haut, mais des machines qui, en bout de pâles, auraient pu atteindre jusqu'à 125 mètres.

Auraient, car le préfet de l'Aude, dans un arrêté rendu en avril 2019, a décidé de refuser la demande d'autorisation unique (DAU) déposée par la SAS. Un refus qui vaut donc pour l'autorisation d'exploiter et le permis de construire. Reste donc pour l'entreprise la seule voie juridique pour relancer son projet. Alors que les services de l'État viennent tout juste de lancer un marché pour actualiser le plan de gestion des paysages audois vis-à-vis des projets éoliens terrestres, la décision rendue par le préfet donnera sans doute le sourire aux associations qui, en d'innombrables communes du département, s'élèvent contre les projets éoliens. Car c'est bien sur la foi de potentielles atteintes au patrimoine paysager que le représentant de l'État a retoqué le dossier, déjà estimé irrégulier dans une première version en août 2016, et objet de compléments déposés par l'entreprise en juillet 2017 puis octobre 2018.
Les évolutions n'y ont rien fait. Dans les multiples considérants qui justifient le refus de la DAU, le canal du Midi est en très bonne place. Le représentant de l'État rappelle ainsi que le projet «se situe à deux kilomètres du canal, en bordure de la zone d'influence et à moins de deux kilomètres du site classé des paysages du canal du Midi». Et d'évoquer l'inévitable «co-visibilité» des éoliennes, «du fait de leur dimension», «malgré une implantation au-delà des périmètres de grande sensibilité (sites classés, zone tampon, zone d'influence)» Une argumentation appuyée par un arrêt de la cour administrative d'appel de Marseille de novembre 2018 qui établissait qu'un projet éolien pouvait porter atteinte «au caractère ou à l'intérêt» de sites distants de plus de 5 km. Une démonstration complétée quelques lignes plus tard, en considérant «qu'en entrant en concurrence avec la perception du canal, le projet tend à une banalisation des paysages, provoquant une dégradation de leur caractère pittoresque, motif du classement» Et de faire de l'effet de rupture par rapport aux collines, aux «structures végétales identitaires», ou encore à la montagne d'Alaric et la montagne Noire un autre motif de rejet. Un dernier coup porté à un projet désormais condamné à miser sur la justice administrative.
https://www.ladepeche.fr/2019/05/28/le-canal-du-midi-et-ses-paysages-ont-eu-raison-du-projet-eolien,8225690.php

26/05/19 : Aude : Tourouzelle : le canal du Midi et ses paysages ont eu raison du projet éolien
Le préfet de l’Aude vient de rejeter un projet de parc éolien composé de cinq machines d’une hauteur de 125 m. La co-visibilité avec le site classé des paysages du canal du Midi avancée par le représentant de l’État.

Trois ans déjà que la SAS Éolienne Les Pigeonniers, basée à Toulouse, avait lancé son projet de parc éolien sur la commune de Tourouzelle. Entre Argens-Minervois et La Redorte, à quelques kilomètres à peine du département de l’Hérault, la société haut-garonnaise ambitionnait d’installer cinq aérogénérateurs, avec des mâts de 80 mètres de haut, mais des machines qui, en bout de pâles, auraient pu atteindre jusqu’à 125 mètres.
Auraient, car le préfet de l’Aude, dans un arrêté rendu en avril 2019, a décidé de refuser la demande d’autorisation unique (DAU) déposée par la SAS. Un refus qui vaut donc pour l’autorisation d’exploiter et le permis de construire. Reste donc pour l’entreprise la seule voie juridique pour relancer son projet. Alors que les services de l’État viennent tout juste de lancer un marché pour actualiser le plan de gestion des paysages audois vis-à-vis des projets éoliens terrestres, la décision rendue par le préfet donnera sans doute le sourire aux associations qui, en d’innombrables communes du département, s’élèvent contre les projets éoliens.
"Dégradation du caractère pittoresque des paysages"
Car c’est bien sur la foi de potentielles atteintes au patrimoine paysager que le représentant de l’État a retoqué le dossier, déjà estimé irrégulier dans une première version en août 2016, et objet de compléments déposés par l’entreprise en juillet 2017 puis octobre 2018. Les évolutions n’y ont rien fait. Dans les multiples considérants qui justifient le refus de la DAU, le canal du Midi est en très bonne place.
Le représentant de l’État rappelle ainsi que le projet « se situe à deux kilomètres du canal, en bordure de la zone d’influence et à moins de deux kilomètres du site classé des paysages du canal du Midi ». Et d’évoquer l’inévitable « co-visibilité » des éoliennes, « du fait de leur dimension », « malgré une implantation au-delà des périmètres de grande sensibilité (sites classés, zone tampon, zone d’influence) ». Une argumentation appuyée par un arrêt de la cour administrative d’appel de Marseille de novembre 2018 qui établissait qu’un projet éolien pouvait porter atteinte « au caractère ou à l’intérêt » de sites distants de plus de 5 km. Une démonstration complétée quelques lignes plus tard, en considérant « qu’en entrant en concurrence avec la perception du canal, le projet tend à une banalisation des paysages, provoquant une dégradation de leur caractère pittoresque, motif du classement ».
Et de faire de l’effet de rupture par rapport aux collines, aux « structures végétales identitaires », ou encore à la montagne d’Alaric et la Montagne Noire un autre motif de rejet. Un dernier coup porté à un projet désormais condamné à miser sur la justice administrative.
Étude d’impact « insuffisante » sur les rapaces et chiroptères Si l’impact sur les paysages du canal du Midi n’avait pas suffi, le préfet de l’Aude a également relevé un autre argument pour retoquer la demande d’autorisation unique de la SAS toulousaine. Dans son arrêté, le représentant de l’État évoque aussi un autre sujet sensible dans le dossier des éoliennes : celui de leur potentiel impact sur les rapaces et chiroptères. Trois ans après le dépôt d’un premier dossier jugé insuffisant, le préfet a renouvelé son jugement au sujet du « contenu en matière d’étude et de prospections relatives à l’avifaune, et les grands rapaces en particulier ». Un défaut doublé d’autres insuffisances, cette fois sur « les mesures d’évitement, réduction et compensation proposées pour limiter les impacts du projet sur l’avifaune et les enjeux liés aux chiroptères ».

https://www.lindependant.fr/2019/05/24/tourouzelle-le-canal-du-midi-et-ses-paysages-ont-eu-raison-du-projet-eolien,8219089.php

26/05/19 : Gard : Moulézan : Les anti-éoliens fourbissent leurs arguments en réunion publique
Jeudi 16 mai à 18 h 30 dans la salle du conseil de Moulézan, les-anti éoliens du village, aidés par le collectif d’associations pour la défense du bois des Lens, ont organisé, un débat public où chacun pouvait s’exprimer. Les arguments contre l’implantation d’éoliennes dans le massif des Lens, sur des terrains appartenant à la commune de Moulézan, ont été expliqués à l’assistance. "Ce secteur, où le risque d’incendie est élevé, sera inaccessible aux Canadairs à cause du danger que représentent les éoliennes." Une telle situation mettrait aussi en péril les habitations au ras du bois. Le désastre de 1990 est encore présent dans les mémoires.
En cas d’incident, les quelque 400 litres d’huile d’un moteur et les détergents utilisés périodiquement pour nettoyer les pales font craindre un risque de pollution de la nappe phréatique "du fait de la nature géologique particulière du massif". La biodiversité faunistique et floristique est fortement impactée par les importants débroussaillements de l’ordre de plus de 100 ha de bois, sans compter l’élargissement des pistes DFCI…
Les espèces protégées comme l’aigle de Bonelli, le busard cendré, le circaète, le hibou Grand-Duc et les chauves-souris qui nichent et vivent aux abords des éoliennes seront dérangées et, pour certaines, vouées à la mort à cause de ces aérogénérateurs d’une hauteur de 150 mètres. Dès avant l’éventualité de leur installation, il faut envisager le problème de leur démantèlement en fin de vie dans vingt ans. "Qui payera la note ? La commune ? D’autant qu’il est difficile de recycler 100 kg de métaux rares très toxiques, 1 000 tonnes d’acier et 3 000 tonnes de béton par éolienne.
En clair, un massif sera détruit – même pour les générations futures – pour qu’une entreprise d’éoliennes fasse d’énormes bénéfices dont elle ne reversera que des miettes aux collectivités."

https://www.midilibre.fr/2019/05/26/les-anti-eoliens-fourbissent-leurs-arguments-en-reunion-publique,8221643.php


13/05/19 : Pyrénées-Orientales : "Défendre notre Fenouillèdes" à Caramany
Environnement. Le projet d’implantation d’éoliennes suscite des questions.
Dernièrement, le collectif citoyen Camp del Roure a accueilli une centaine de personnes dans la salle des fêtes, pour une réunion d’information sur l’implantation d’éoliennes industrielles dans le Fenouillèdes.

En octobre dernier, Abo Wind a installé un mât de mesure du vent à Trilla, en limite du territoire de Caramany. Thierry Daudigny, Suzy Davidson, Philippe Destrem et Julia Mclaren-Thomson se sont inquiétés de la future présence d’un parc éolien au-dessus du lac, de son impact visuel sur l’environnement et depuis Caramany. "Nous avons réalisé des photos de simulation à l’échelle, ainsi qu’un tract explicatif, pour inciter les habitants du Fenouillèdes à adhérer à notre collectif et à signer notre pétition. Puis, nous nous sommes associés aux militants de Feilluns afin d’agir ensemble".
Droit de regard
Philippe Destrem a introduit la séance en précisant : "Camp del Roure ne s’oppose pas aux éoliennes. En revanche, nous affirmons un droit de regard sur le lieu de ces appareils par rapport à une vie de village, un patrimoine public qui, par essence, appartient à tout le monde et que des entreprises privées s’arrogent la permission de nous voler".
Thierry Daudigny, sous forme de projection, a présenté le collectif citoyen et l’association Préservons le Fenouillèdes, ainsi que leurs actions, puis la société Abo Wind, qui commercialise et revend les parcs éoliens. De manière générale, il a évoqué les implantations effectives et à venir dans les P.-O., de 2017 à 2021, "qui auront défiguré nos paysages. Bélesta et Cassagnes viennent de se positionner pour un parc éolien : ce sera insupportable ". Le projet de Trilla a été largement illustré, pointant entre autres "ses aberrations au regard du respect du vivant et de l’aigle de Bonelli, et l’urgence d’actions concertées ".
La projection a détaillé le gigantisme de telles implantations industrielles et souligné l’impact sur les villages du Fenouillèdes, ainsi que les risques écologiques et l’aspect financier.
De nombreux participants de tous horizons sont intervenus. Fabienne Wetterwald a clôturé le débat de manière constructive et positive : "Nous allons multiplier ce genre de réunions d’information, pour défendre ensemble notre Fenouillèdes".

https://www.lindependant.fr/2019/05/12/defendre-notre-fenouilledes-a-caramany,8195947.php

06/05/19ACTUALITÉS : OCCITANIE - EOLIEN : MOTION AU PRÉFET PYRÉNÉES-ORIENTALES ET AU PRÉFET DE RÉGION OCCITANIE

MOTION

remise ce 6 mai 2019 aux bons soins de Monsieur le Préfet des Pyrénées-Orientales

à l’attention de Monsieur le Préfet de la Région Occitanie
Les 160 associations de protection de l’environnement et du cadre de vie composant le Collectif associatif régional Toutes Nos Energies - Occitanie Environnement (TNE-OE),réunies ce 4 mai 2019 à Perpignan à l’initiative du Collectif le vent tourne :
- alertent à nouveau solennellement les pouvoirs publics sur l’état d’exaspération desriverains d’installations énergétiques industrielles, en particulier des éoliennes terrestres, et protestent en tant que défenseurs de l’environnement et du patrimoine culturel et paysager des territoires ruraux ;
- demandent en conséquence aux autorités régionales l’arrêt immédiat des projets éoliens industriels dans nos territoires ruraux ; un moratoire régional permettrait de corriger le cap de la transition énergétique en Occitanie afin qu’elle puisse répondre à l’intérêt général en priorisant le respect de l’environnement et du cadre de vie des populations rurales ; cette demande de moratoire rejoint celle du conseil départemental des Pyrénées-Orientales votée à l’unanimité le 18 décembre 2017 ;
- leur demandent de veiller au respect absolu de la loi Montagne et des classements existants au titre du patrimoine paysager, du patrimoine bâti et immatériel, de la préservation de la biodiversité, demettre en application les prescriptions règlementaires générales ou spécifiques attachés aux autorisations accordées, en matière de contrôle et de suivi notamment, enfin, de prendre en considérationles habitants du monde rural, leur cadre de vie,le petit patrimoine et les paysages avec lesquels ils ont des attaches vitales : massacrer un paysage si humble soit-il, c'est comme mutiler une cathédrale et blesser un peuple ;
- leur demandent d’établir la démocratie environnementale définie par la convention d’Aarhus relative à la participation du public à la décision en matière environnementale, en permettant aux citoyens de participer effectivement à l’élaboration et à l’évaluation des projets et des politiques publiques en matière d’énergie.
Nos territoires ruraux et de montagne sont saturés d’éolien et menacés par des projets énergétiques nocifs. Nos territoires sont sacrifiés sans raison. Des alternatives pour une transition énergétique acceptable sont possibles, c’est ce qu’offre, par sa proposition de la démarche REPÒSTA, n TNE-OE.
A Perpignan le 6 mai 2019
COMPTE RENDU DE LA MANIFESTATION DU SAMEDI 4 MAI 2019 A PERPIGNAN – co-organisée par le collectif régional Toutes Nos Energies – Occitanie Environnement et l’association catalane Le vent tourne.
200 personnes à la réunion publique salle des Libertés, pour un échange d’informations très dense entre les délégations départementales venues témoigner des massacres subis du fait des parcs industriels :
- sur la santé des habitants et la baisse des valeurs immobilières de leurs biens, comme dans l’Aude ;
- sur la biodiversité avec un exemple dans l’Hérault de mort d’aigle royal ou en Tarn et Garonne où un projet perturbera le passage des palombes, d’où la colère solidaire de la fédération de chasse et de la LPO ;
- sur le patrimoine et les paysages dits « protégés », car ils ne le sont plus, du Canigou au Pont du Gard en passant par le Larzac ;
- avec le bétonnage de km de terres agricoles, ce qui, dans l’Aveyron, en plein PNR des Grands Causses, a mobilisé, entre autres, la Confédération paysanne contre tout l’arsenal industriel autour de l’éolien, avec méga transformateur, lignes THT… l’Amassada qui rassemble les opposants était présente pour en parler.
Tous ces dommages, résultant d’une course aux profits par les promoteurs et à la recherche de ressources financières pour les communes, comme l’ont souligné les Tarnais.
Les territoires ruraux et péri-urbains sont victimes de cette folie à produire toujours plus d’électricité, non pas pour l’intérêt général, ni pour une quelconque transition écologique, mais pour permettre à quelques multinationales de spéculer sur l’énergie.
D’autant que cette industrie est une mauvaise réponse à une vraie question environnementale qui est, depuis la Cop 21, de baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Enfin contrairement à ce que proclame la Région Occitanie, tout cela se fait sans planification ni régulation, les éoliennes s’implantant en fonction des moyens de persuasion des promoteurs auprès des petites communes et de la plus ou moins grande résistance des populations locales.
La manifestation qui a suivie le débat, a rassemblé quelques 300 personnes, dont une délégation des Gilets jaunes venue en soutien, pour se rendre en préfecture pensant y rencontrer le représentant de l’Etat et y remettre une motion exigeant un moratoire régional, comme le Conseil départemental l’a fait, pour les PO et à l’unanimité en décembre.

Or, l’accueil fut assuré par un cordon, certes calme, de gendarmes interdisant l'accès et confirmant que le préfet ne recevrait personne et donnait un RDV pour ce lundi 6 mai à 15h. C'est une délégation du Collectif Le vent tourne qui s’y rendra.
Notons, quand même, qu'en ces temps de pénurie du service public, la préfecture, c'est-à-dire l'Etat, ne dispose pas d'un seul fonctionnaire pour recevoir et écouter les citoyens ... si ce n'est quelques agents casqués : une forme, malheureusement de plus en plus habituelle de démocratie..."directe" !!
04 67 97 51 27 / 06 46 03 19 15 - plus d’infos : toutesnosenergies.fr
https://www.occitanie-tribune.com/articles/12535/occitanie-eolien-motion-au-prefet-pyrenees-orientales-et-au-prefet-de-region-occitanie/

04/05/19Pyrénées-Orientales : A Perpignan, 150 personnes dans la rue pour dire non à l’éolien
Ce samedi près de 150 personnes venues de toutes l’Occitanie se sont rassemblées pour une réunion publique suivi d’une manifestation devant la préfecture de Perpignan pour rejeter plusieurs projet éolien.
Perpignan, capitale de l’anti-éolien
Ce samedi, la ville de Perpignan a été surnommée « capitale de l’anti éolien ». Des centaines de personnes ont répondu à l’appel d’associations regroupées sous le collectif « Toutes nos énergies », pour dénoncer des projets d’éoliennes dans toute la région. En même temps, ils réclament un moratoire sur l’éolien industriel en Occitanie.
En Occitanie, le projet est de multiplier par 5 l’éolien
Dans le cortège, Patrice, il vit à Cubservies dans l’Aude, il a 26 éoliennes au-dessus de son hameau :
"Quand le vent souffle, et quand il porte vers nous, nous avons des nuisances sonores importantes effectivement, et des nuisances visuelles puisque vous avez des flashes rouges qui clignotent toutes les deux secondes, le soir à partir de 19h."
Aujourd’hui, en France, l’objectif du gouvernement est de multiplier par trois l’éolien. Au niveau de l’Occitanie, l’objectif est de le multiplier par cinq les puissances :
"Avec toutes les éoliennes que nous avons dans les montages de nos régions, c’est un désastre écologique, clame une manifestante."
Un contre-projet de la part des antis-éoliens
Mais juste avant de manifester, les antis-éoliens ont organisé une réunion parce que leur objectif est aussi de proposer des solutions. A partir de petites installations solaires hydrauliques et éolien individuel, ils présentent un « contre-projet à celui de la région Occitanie » :
"Nous avons chiffrés tout ceci, nous arrivons à quelque chose de parfaitement équilibré. Et notre proposition coûte moitié moins cher que celle proposée par le gouvernement, nous dit Bruno Ladsous de l'association Protéger nos espaces pour l'Avenir."
Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales est le premier de la région à avoir voté en faveur d'un moratoire au programme éolien.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/perpignan/perpignan-150-personnes-rue-dire-non-eolien-1664665.html

04/05/19 : Pyrénées-Orientales : Mouvement anti-éolien industriel à Perpignan : "Une fausse réponse à une vraie question environnementale"
Ce samedi 4 mai dans l'après-midi à Perpignan, des militants du collectif régional Toutes Nos Energies Occitanie Environnement (TNE/OE) ont défendu l'idée qu'ils se font de l'énergie renouvelable en conciliant climat, biodiversité, énergie et avis des citoyens. 
"Pas une éolienne de plus en Occitanie." Ils sont vent debout contre l'éolien industriel en région. Et n'ont été pas moins de 200 à le faire savoir ce samedi 4 mai après-midi dans les rues de Perpignan. De la salle des Libertés, où des échanges se sont tenus pendant deux heures entre militants de la cause venus du Tarn-et-Garonne, de Lozère, de l'Aveyron, de l'Aude, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales bien entendu, motivés par Toutes Nos Energies Occitanie Environnement (TNE/OE), jusqu'aux portes de la Préfecture où une motion a été déposée.
Michèle Solans et Jean Pougnet, co-secrétaires du collectif régional précité, et Marie-Noëlle Moly, présidente de l'association Collectif le vent tourne des Pyrénées-Orientales, martèlent d'entrée : "Tout découle de la COP21 et les réductions d'émission de gaz à effet de serre. Nous sommes d'accord avec la Région pour que 50% d'économie d'énergie se fasse. Mais au prix de 5 fois plus de puissance installée en éolien industriel terrestre et sans études d'impact au préalable ! Comment diffuser l'image d'un territoire d'énergies positives ? L'éolien est une fausse réponse à une vraie question environnementale."
Le vent de la REPÒSTA
Au scénario REPOS (Région à Energie POSitive formulé en Occitanie, lire par ailleurs), le collectif TNE-OE, qui regroupe 160 associations dans 10 départements, trouve une réponse, nommée REPÒSTA (REgion à Energie POSitive Territorialement Adaptée). Ses piliers ? La participation aux décisions et projets qui impactent la qualité de vie, "étant donné le manque de culture, d'informations et de concertation", la préservation des biens communs, "en refusant les projets destructeurs des promoteurs, car bien des villages sont prospectés", la réduction de 1% par an des consommations d'énergie, et le choix des énergies respectueuses des territoires "en associant par exemple eaux chaudes et bois des forêts pour alimenter une commune en eau chaude."
Le clou a été enfoncé plus tard en journée. Tandis que tour à tour les manifestants prenaient la parole pour partager leur expérience ou exprimer leur colère, une motion a été déposée en Préfecture. Il a été clairement demandé au préfet Philippe Chopin : la mise en place d'un moratoire régional, la correction du cap de la transition énergétique régionale, le respect de la loi Montagne visant "à concilier le développement et la protection de territoires aux enjeux contrastés" et l'établissement d'une démocratie environnementale.
Agnès Langevine, conseillère régionale catalane : "Multiplier par 5 la puissance, sans multiplier par 5 les mâts"
La 3e vice-présidente en charge de la Transition écologique et énergétique, de la biodiversité, de l’économie circulaire et des déchets à la Région, a réagi à la manifestation menée : "La Région s'est fixée le cap d'être la première de France à énergies positives. Pour l'atteindre nous devons réduire de 40% notre consommation d'énergie et multiplier par 3 la production d'énergies renouvelables (EnR). Avec, pour la seule question de l'éolien, multiplier par 5 la puissance, ce qui ne veut pas dire multiplier par 5 le nombre de mâts ! L'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique. Il faut, par exemple, transformer les deux sites pilotes expérimentaux de Gruissan et du Barcarès, de 2 fois 4 éoliennes en mer, pour qu'elles alimentent l'équivalent d'une métropole. Quant à l'éolien terrestre, les projets doivent être exemplaires en terme de biodiversité, d'acceptation sociale, de modèle de gouvernance et d'économie. Et on outille les élus pour qu'ils les définissent, sans la pression des multinationales. Nous donnons une impulsion politique, puis chaque projet est instruit par l'Etat. Nous sommes vertueux. Nous protégeons notre Région et notre population."

https://www.lindependant.fr/2019/05/04/mouvement-anti-eolien-industriel-a-perpignan-une-fausse-reponse-a-une-vraie-question-environnementale,8181117.php

04/05/19 : Pyrénées-Orientales : Perpignan : 200 opposants à l'éolien industriel déposent une motion en préfecture
Après deux heures d'échanges à la salle des Libertés, à Perpignan, dans l'après-midi de ce samedi 4 mai, ces défenseurs de la protection de l'environnement ont fait entendre leur voix sous les fenêtres du représentant de l'Etat.
En ordre de marche, ils ont notamment scandé "Touche pas à mon Canigou." Pas moins de 200 membres de fédérations départementales, collectifs et associations pour la protection de l'environnement et la préservation de la qualité de vie des habitants, réunis sous la bannière du collectif régional Toutes Nos Energies - Occitanie Environnement, ont déposé sur la façade de la Préfecture des Pyrénées-Orientales, lors d'une manifestation ce samedi après-midi à Perpignan, une motion pour alerter les pouvoirs publics de l'Etat de leur exaspération face à l'installation massive d'éoliennes terrestres. 
Plusieurs volontés ont été formulées : la mise en place d'un moratoire régional, la correction du cap de la transition énergétique régionale, le respect de la loi Montagne visant "à concilier le développement et la protection de territoires aux enjeux contrastés"et l'établissement d'une démocratie environnementale. 
https://www.lindependant.fr/2019/05/04/perpignan-200-militants-anti-eolien-industriel-deposent-une-motion-en-prefecture,8181096.php

04/05/19 : Aude : Eolien : un plan pour un délicat équilibre
15 ans après l'adoption du premier document, l'Etat veut livrer en 2020 un nouveau plan pour la gestion de l'éolien terrestre. Et parvenir à concilier la multiplication des parcs et la protection du patrimoine et paysages audois.
Mieux intégrer l'éolien dans les paysages, afin d'apaiser les relations des projets éoliens avec leur territoire.» Voilà l'une des dix propositions nées en janvier 2018 des réflexions du groupe de travail national éolien réuni à l'initiative de la ministre de la Transition écologique et solidaire.
Un principe qui devra trouver sa traduction dans l'Aude. C'est en tout cas le sens de la programmation par la préfecture et la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) d'une «actualisation du plan de gestion des paysages audois vis-à-vis des projets éoliens terrestres», pour réviser le plan élaboré en 2005. C'est à l'horizon d'avril 2020 que le cabinet d'étude, qui devra cumuler des compétences juridiques, de paysagiste, de géomaticien (modélisation des territoires), rendra sa copie, après avoir analysé la donne sur les huit ensembles paysagers définis par l'Atlas des territoires (littoral, plaine de l'Aude, Corbières, Pyrénées audoises, vallée de l'Aude, Piège et Razès, sillon audois-Lauragais, Montagne Noire).
15 ans après l'adoption du premier plan de gestion, cette actualisation affiche deux objectifs majeurs : «Préciser les lieux de protection, car non adaptés par leur composition paysagère, leur échelle ou leur valeur patrimoniale à l'accueil de projet éolien», mais aussi définir «les lieux de densification, propices au repowering, de structuration ou de créations de bassins éoliens» Deux visées qui disent tout de la quadrature du cercle. Car la DDTM dit bien que l'Aude, «propice à l'accueil des projets d'énergies renouvelables (…) subit une forte pression des développeurs» Constat illustré en chiffres, avec les 268 éoliennes déjà raccordées dans le département, sans oublier les 58 autorisées. Mais sur ce même territoire se trouvent aussi plus de 600 monuments, sites ou paysages inscrits ou classés. Un «patrimoine paysager remarquable qu'il convient de préserver», dit la DDTM. Tout en rappelant «l'émergence de dossiers pour l'implantation de nouveaux parcs sur des territoires dépourvus d'éoliennes, la densification de zones autour de parcs existants et le repowering des parcs existants vieillissants»
Le yin et le yang de ce dossier, alors que la «saturation visuelle» est déjà évoquée pour les secteurs de la Montagne Noire, du Lézignanais, des Corbières Maritimes et du littoral. Autant de zones où la légitimité de nouvelles implantations est à prouver. Interrogation déclinée autour de parcs dits «isolés» (Cabrespine, Fitou, Cuxac-d'Aude, Roquetaillade, Pouzols, Bouriège, et sur les CdC du Limouxin et des Pyrénées Audoises), mais aussi dans les zones aujourd'hui encore «vierges»
Dernière question, enfin, et de taille, autour du repowering, ce remplacement des machines déjà implantées par d'autres éoliennes, moins nombreuses car plus puissantes… Mais aussi plus grandes. Posant à nouveau la question hautement sensible de l'acceptabilité paysagère de l'éolien.
Un patrimoine audois classé qui a considérablement évolué depuis 2005
Si la révision du plan de gestion des paysages audois vis-à-vis de l'éolien terrestre est lancée, c'est aussi pour s'adapter, 15 ans après le premier plan, à un territoire audois. Avec pour caractéristique une haute richesse patrimoniale et paysagère d'un département qui compte 486 monuments historiques, 23 périmètres de délimitation des abords, neuf sites patrimoniaux remarquables, 23 sites classés ou encore 160 sites inscrits. La seule année 2017 est symbolique des évolutions à prendre en compte depuis 2005 : en février, le Pech de Bugarach et la crête nord du synclinal des Fenouillèdes, avec les territoires de dix communes concernés, étaient ainsi classés au titre des sites et monuments naturels ; deux mois plus tard, la Cité de Carcassonne et ses châteaux sentinelles de montagne faisaient leur entrée dans la liste indicative française au titre du patrimoine mondial ; le 25 septembre, c'était au tour des paysages du canal du Midi d'être classés. Et les années à venir ne changeront pas la donne, au contraire : en février 2019, une instruction du gouvernement relative à la liste indicative des sites majeurs restant à classer était publiée. Avec, pour l'Aude, une multitude de territoires concernés : les basses plaines de l'Aude, les bordures de l'étang de Bages, le massif de l'Alaric, l'extension des paysages de rigoles du canal du Midi, et l'extension du massif de Fontfroide. De quoi donner matière à réflexion pour le cabinet qui sera chargé d'élaborer le nouveau plan de gestion. Avec un objectif de « préservation patrimoniale » porté noir sur blanc par la DDTM dans les missions confiées : « Le prestataire proposera des solutions pour préserver l'intégrité de la valeur patrimoniale des monuments et sites remarquables, notamment le canal du Midi et ses paysages, la Cité de Carcassonne et les châteaux sentinelles de montagne, leurs écrins, les itinéraires de découverte et les voies d'accès, ainsi que les paysages remarquables ne bénéficiant pas de protection réglementaire. » Une liste à la Prévert qui prouve l'ampleur de la tâche de concilier développement éolien et préservation des paysages. d'autant plus que la DDTM n'oublie pas de préciser la nécessité de prendre en compte « les projets de développement des départements frontaliers (Haute-Garonne, Tarn, P.-O., Ariège et Hérault) ».
Réaction
«Les choses pourraient devenir irréversibles»
Patrice Lucchini, à la tête d'une association d'opposants au parc de Sambres, en Montagne Noire, pointe l'urgence de mettre un terme à la densification et les risques que font peser le repowering.

Avec l'association Vent mauvais, Patrice Lucchini est depuis près d'une dizaine d'années un acteur d'un dossier symbolique du développement de l'éolien dans l'Aude : le parc du Sambrès, et ses 26 machines implantées sur les communes de Roquefère, Mas-Carbardès, et Labastide-Esparbairenque. Egalement cosecrétaire de Toutes nos énergies, qui à l'échelle de l'Occitanie regroupe 165 associations dénonçant «l'impasse de l'éolien industriel», Patrice Lucchini voit dans l'évolution de la Montagne Noire la preuve que de nouvelles limites doivent être posées. «Sous couvert de densification des parcs existants, on avalise des projets interstitiels. Le problème, c'est qu'on sait où ça commence, pas où ça s'arrête. De Saissac à Pradelles, sur un territoire de près de 200 km2, on est à près d'une centaine d'éoliennes, qui tournent ou sont en cours de construction.»
Une démesure que l'habitant de Cubserviès lie à la primauté d'une logique «financière. On n'est plus du tout dans une perspective environnementale et paysagère» Question d'argent, donc, dont les collectivités ne peuvent se défaire, estime le responsable associatif : «Pour des communes qui font face à des baisses de dotation, c'est un moyen de bénéficier de ressources, par le biais de la fiscalité. Mais ça peut aller plus loin encore, avec des idées de création ou de participation à des sociétés de projets, en vue de revendre à un développeur l'autorisation d'exploiter et le foncier qui va avec. Les promoteurs savent bien que cette question financière est primordiale, et ils ne cessent donc de démarcher les communes, les propriétaires privés ou les groupements forestiers. Le territoire est ouvert à tout : c'est le Far west.»
D'autant plus que l'heure du «repowering» est venue, pour ‘‘rebooster'' des parcs dont les machines arrivent à obsolescence ou en fin de période d'achat garanti de l'électricité produite. Avec, craint Patrice Lucchini, le choix systématiquement privilégié de nouvelles machines, plus puissantes, mais aussi plus grandes. Comme à Pradelles, où les 16 éoliennes de 110 m de haut pourraient faire place à ‘‘seulement'' huit machines… «de 210 m de haut en bout de pâle», précise l'habitant de Cubserviès : «On pourrait parler de fin de la prolifération, certes, mais pour se retrouver avec des monstruosités qui écraseraient encore plus les paysages.»
Une fuite en avant face à laquelle la question paysagère, patrimoniale ou environnementale devrait peser de tout son poids. Mais les évolutions législatives n'incitent guère à l'optimisme : autorisation environnementale unique (dispensant le projet de l'étape du permis de construire), suppression d'un degré de juridiction avec des recours désormais directement examinés par les cours d'appel, délais d'études raccourcis,…
Patrice Lucchini veut pourtant croire que l'existence de sites classés ou protégés est une réalité prise en compte : «Il faut reconnaître que le préfet actuel ne mésestime pas ces points, avec deux refus l'an passé pour des projets qui portaient atteinte au patrimoine ou au paysage. Tout comme j'ai le sentiment qu'à la DDTM comme à la Dréal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, qui exerce le rôle d'autorité environnementale pour les projets éoliens, Ndlr), les gens sont parfaitement conscients des enjeux.»
Mais alors qu'Emmanuel Macron annonçait fin 2018 le triplement de l'éolien terrestre d'ici 2030 et que la Région Occitanie a affiché l'ambition quelques mois plus tôt de multiplier par cinq la puissance installée d'ici 2050, le responsable associatif pointe la quadrature du cercle : «S'il y a une injonction politique forte, il sera difficile de concilier cela avec les impératifs environnementaux ou humains. Les services concernés seront pris entre deux loyautés.»
Pour Patrice Lucchini, les années à venir pourraient donc être celles d'un «basculement. Les choses pourraient devenir irréversibles. Et il n'y aurait alors plus de paysages à protéger…»

https://www.ladepeche.fr/2019/05/04/eolien-un-plan-pour-un-delicat-equilibre,8180346.php

03/05/19 : Eolien dans l'Aude : Unesco, canal du Midi, sites classés, une dimension paysagère et patrimoniale conséquente
L'actualisation du plan de gestion de l'éolien dans l'Aude doit aussi permettre de prendre en compte une réalité patrimoniale et paysagère qui a largement évolué depuis 2005.
https://www.lindependant.fr/2019/05/03/eolien-dans-laude-unesco-canal-du-midi-sites-classes-une-dimension-paysagere-et-patrimoniale-consequente,8178961.php

03/05/19Aude : le plan de gestion de l'éolien de 2005 révisé à l'horizon 2020
15 ans après l’adoption du premier document, l’Etat veut livrer en 2020 un nouveau plan pour parvenir à concilier la multiplication de la production d’énergie renouvelable et la protection du patrimoine, des paysages et de l’environnement audois.
"Mieux intégrer l’éolien dans les paysages, afin d’apaiser les relations des projets éoliens avec leur territoire". Voilà l’une des dix propositions nées en janvier 2018 des réflexions du groupe de travail national éolien réuni à l’initiative de la ministre de la Transition écologique et solidaire.
Un principe qui devra trouver sa traduction dans l’Aude. C’est en tout cas le sens de la programmation par la préfecture et la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) d’une "actualisation du plan de gestion des paysages audois vis-à-vis des projets éoliens terrestres", pour réviser le plan élaboré en 2005. C’est à l’horizon d’avril 2020 que le cabinet d’étude, qui devra cumuler des compétences juridiques, de paysagiste, de géomaticien (modélisation des territoires), rendra sa copie
.
Saturation visuelle
15 ans après l’adoption du premier plan de gestion, cette actualisation affiche deux objectifs majeurs : "Préciser les lieux de protection, car non adaptés par leur composition paysagère, leur échelle ou leur valeur patrimoniale à l’accueil de projet éolien", mais aussi définir "les lieux de densification, propices au repowering, de structuration ou de créations de bassins éoliens". Deux visées qui disent tout de la quadrature du cercle.
Car la DDTM dit bien que l’Aude, "propice à l’accueil des projets d’énergies renouvelables […] subit une forte pression des développeurs". Constat illustré en chiffres, avec les 268 éoliennes déjà raccordées dans le département, sans oublier les 58 autorisées.
Mais sur ce même territoire se trouvent aussi plus de 600 monuments, sites ou paysages inscrits ou classés. Un "patrimoine paysager remarquable qu’il convient de préserver", dit la DDTM. Tout en rappelant "l’émergence de dossiers pour l’implantation de nouveaux parcs sur des territoires dépourvus d’éoliennes, la densification de zones autour de parcs existants et le repowering des parcs existants vieillissants".
Acceptabilité paysagère
Le yin et le yang de ce dossier, alors que la "saturation visuelle" est déjà évoquée pour les secteurs de la Montagne Noire, du Lézignanais, des Corbières maritimes et du littoral. Autant de zones où la légitimité de nouvelles implantations est à prouver. Interrogation déclinée autour de parcs dits "isolés" (Cabrespine, Fitou, Cuxac-d’Aude, Roquetaillade, Pouzols, Bouriège, et sur les territoires des communautés de communes du Limouxin et des Pyrénées audoises), mais aussi dans les zones aujourd’hui encore "vierges".
Dernière question, enfin, et de taille, autour du repowering, ce remplacement des machines déjà implantées par d’autres éoliennes, moins nombreuses car plus puissantes… Mais aussi plus grandes. Posant à nouveau la question hautement sensible de l’acceptabilité paysagère de l’éolien.

https://www.lindependant.fr/2019/05/03/aude-le-plan-de-gestion-de-leolien-de-2005-revise-a-lhorizon-2020,8178945.php

03/05/19 : Aude : "Si la densification de l'éolien devient irréversible, il n'y aura plus de paysages à protéger"
Patrice Lucchini, à la tête d’une association d’opposants au parc de Sambres, en Montagne Noire, pointe l’urgence de mettre un terme à la densification et les risques que font peser le repowering.
Avec l’association Vent mauvais, Patrice Lucchini est depuis près d’une dizaine d’années un acteur d’un dossier symbolique du développement de l’éolien dans l’Aude : le parc du Sambrès, et ses 26 machines implantées sur les communes de Roquefère, Mas-Carbardès, et Labastide-Esparbairenque. 
 Egalement cosecrétaire de Toutes nos énergies, qui à l’échelle de l’Occitanie regroupe 165 associations dénonçant « l’impasse de l’éolien industriel », Patrice Lucchini voit dans l’évolution de la Montagne Noire la preuve que de nouvelles limites doivent être posées. « Sous couvert de densification des parcs existants, on avalise des projets interstitiels. Le problème, c’est qu’on sait où ça commence, pas où ça s’arrête. De Saissac à Pradelles, sur un territoire de près de 200 km2, on est à près d’une centaine d’éoliennes, qui tournent ou sont en cours de construction. »
Le territoire est ouvert à tout : c’est le Far west
Une démesure que l’habitant de Cubserviès lie à la primauté d’une logique « financière. On n’est plus du tout dans une perspective environnementale et paysagère ». Question d’argent, donc, dont les collectivités ne peuvent se défaire, estime le responsable associatif : « Pour des communes qui font face à des baisses de dotation, c’est un moyen de bénéficier de ressources, par le biais de la fiscalité. Mais ça peut aller plus loin encore, avec des idées de création ou de participation à des sociétés de projets, en vue de revendre à un développeur l’autorisation d’exploiter et le foncier qui va avec. Les promoteurs savent bien que cette question financière est primordiale, et ils ne cessent donc de démarcher les communes, les propriétaires privés ou les groupements forestiers. Le territoire est ouvert à tout : c’est le Far west. »
D’autant plus que l’heure du « repowering » est venue, pour ‘‘rebooster’’ des parcs dont les machines arrivent à obsolescence ou en fin de période d’achat garanti de l’électricité produite. Avec, craint Patrice Lucchini, le choix systématiquement privilégié de nouvelles machines, plus puissantes, mais aussi plus grandes. Comme à Pradelles, où les 16 éoliennes de 110 m de haut pourraient faire place à ‘‘seulement’’ huit machines… « de 210 m de haut en bout de pâle », précise l’habitant de Cubserviès : « On pourrait parler de fin de la prolifération, certes, mais pour se retrouver avec des monstruosités qui écraseraient encore plus les paysages. »
Une fuite en avant face à laquelle la question paysagère, patrimoniale ou environnementale devrait peser de tout son poids. Mais les évolutions législatives n’incitent guère à l’optimisme : autorisation environnementale unique (dispensant le projet de l’étape du permis de construire), suppression d’un degré de juridiction avec des recours désormais directement examinés par les cours d’appel, délais d’études raccourcis,…
Les services de l’Etat seront pris entre deux loyautés
Patrice Lucchini veut pourtant croire que l’existence de sites classés ou protégés est une réalité prise en compte : « Il faut reconnaître que le préfet actuel ne mésestime pas ces points, avec deux refus l’an passé pour des projets qui portaient atteinte au patrimoine ou au paysage. Tout comme j’ai le sentiment qu’à la DDTM comme à la Dréal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, qui exerce le rôle d’autorité environnementale pour les projets éoliens, Ndlr), les gens sont parfaitement conscients des enjeux. »
Mais alors qu’Emmanuel Macron annonçait fin 2018 le triplement de l’éolien terrestre d’ici 2030 et que la Région Occitanie a affiché l’ambition quelques mois plus tôt de multiplier par cinq la puissance installée d’ici 2050, le responsable associatif pointe la quadrature du cercle : « S’il y a une injonction politique forte, il sera difficile de concilier cela avec les impératifs environnementaux ou humains. Les services concernés seront pris entre deux loyautés. » Pour Patrice Lucchini, les années à venir pourraient donc être celles d’un « basculement. Les choses pourraient devenir irréversibles. Et il n’y aurait alors plus de paysages à protéger… »

https://www.lindependant.fr/2019/05/03/aude-si-la-densification-de-leolien-devient-irreversible-il-ny-aura-plus-de-paysages-a-proteger,8178966.php


03/05/19 : Aude : 15 ans après, un nouveau plan pour concilier éolien et préservation des paysages et du patrimoine

La préfecture et la direction départementale des territoires et de la mer de l'Aude vont confier à un cabinet une actualisation du plan de gestion des paysages audois vis-à-vis des projets éoliens terrestres. Un document daté de 2005.
C'est en avril 2020 que le document est attendu. Le cabinet désigné dans les semaines à venir par la préfecture de l'Aude et la DDTM aura alors achevé sa tâche : et rendu un cahier de recommandations mais aussi une carte de sensibilité paysagère pour faire un nouveau point sur les possibilités de développement de l'éolien terrestre dans le département.
Un marché qui vise à actualiser le premier plan de gestion des paysages audois vis-à-vis des projets éoliens terrestres, déjà daté de 2005. Avec cette actualisation, l'Etat entend faire le bilan des recommandations émises en 2005, mais aussi poser les principes de l'évolution de la filière, sur un territoire où l'éolien a largement pris ses aises depuis, et où le nombre de sites classés ou inscrits n'a cessé de croître. Avec pour objectif de parvenir à un délicat équilibre : celui de la préservation des paysages et de la prise en compte des ambitions de développement des énergies renouvelables.
Des sites classés ou inscrits par centaine dans le département
C'est aussi l'ambition de l'actualisation du plan de gestion : prendre en compte la considérable évolution en matière de classement et d'inscription des sites patrimoniaux ou paysagers audois depuis 2005. Du canal du Midi aux châteaux sentinelles désignés pour porter une nouvelle candidature au classement à l'Unesco, le développement de la filière éolienne devra passer par le respect de la préservation de ces richesses.
Pour les opposants, une situation déjà critique
Avec l'association Vent mauvais, Patrice Lucchini est à l'oeuvre contre le parc éolien de Sambres depuis près de 10 ans. Un acteur de l'incessant débat entre riverains et promoteurs éoliens, qui rappelle la nécessité de poser enfin des règles claires et respectées en matière de densification du parc éolien déjà existant, et en affichant ses craintes sur les potentielles conséquences du repowering, qui consiste à remplacer les éoliennes en fin de vie par des machines plus puissantes, mais aussi plus hautes. 
https://www.lindependant.fr/2019/05/03/aude-15-ans-apres-un-nouveau-plan-pour-concilier-eolien-et-preservation-des-paysages-et-du-patrimoine,8178935.php

03/05/19 : P.O. : 
Extrait : 
Mobilisation pour un moratoire sur l’éolien
Le président de l’association murvielloise Protection et sauvegarde de l’environnement Pechs et Garrigue, Jean Pougnet, invite tous les membres et sympathisants à venir manifester le samedi 4 mai, à 16 h 30, devant la préfecture de Perpignan, à l’appel du collectif régional Toutes nos énergies-Occitanie environnement.
Un rassemblement pour dénoncer "la colonisation des territoires ruraux par les promoteurs de l’éolien industriel, et demander un moratoire régional". Pour en discuter, un débat public aura lieu de 14 h à 16 h, salle des Libertés, toujours à Perpignan.
Pour plus d’informations, notamment sur le déplacement, téléphoner au 06 46 03 19 15 ou au 04 67 97 51 27.

https://www.midilibre.fr/2019/05/03/le-ccas-noublie-pas-les-anciens,8177756.php

29/04/19 : P.O. : 
Les anti-éoliennes se mobilisent à Perpignan le 4 mai
Ces opposants dénoncent un « business vert » en Pays Catalan
Les fermes éoliennes, qui illustrent une approche efficace de l’énergie verte, dérangent le collectif « Toutes Nos Energies », qui espère mobiliser à Perpignan, samedi 4 mai.
Ce samedi 4 mai sera à Perpignan la première journée d’opposition publique à l’installation de parc éoliens industriels. Les collectifs « Toutes Nos Energies » (TNE) et « Le vent tourne » espèrent mobiliser face à la préfecture des Pyrénées-Orientales. Ces organisations dénoncent la multiplication des éoliennes en Pays Catalan et exigent un « moratoire régional ». Elles dénoncent la présence croissante de systèmes « de plus en plus gigantesques » et déplorent que la « transition écologique » soit un « business vert ». Ces organisations regrettent que le terres d’implantation des éoliennes reçoivent des socles de béton, des transformateurs et des «kilomètres de lignes électriques».
Pour des éoliennes de gauche
Les organisateurs de la mobilisation souhaitent remettre une motion au préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe Vignes, dans l’espoir que leur texte remonte à l’Etat, via le préfet de région. Ils redoutent que la région Occitanie encourage la multiplication par 5 de la puissance éolienne sur son territoire. Ces militants au profil marxiste espèrent « sauver le climat » en dépensant moins d’énergie « au lieu de subventionner des entreprises privées qui vivent des taxes payées sur nos factures d’électricité ».
https://www.la-clau.net/info/12461/les-anti-eoliennes-se-mobilisent-a-perpignan-le-4-mai

25/04/19Le collectif TNE Occitanie-Environnement se mobilise
Michèle Solans et Jean Pougnet, co-secrétaire du Collectif TNE Occitanie-Environnement nous communiquent sous le titre « Mobilisation régionale à Perpignan le 4 mai, pas une éolienne de plus en Occitanie ! », avec prière d’insérer :
« Le samedi 4 mai le Collectif TNE Occitanie-Environnement – en co-organisation avec nos amis catalans du collectif Le vent tourne – mobilise les opposants au massacre de nos territoires ruraux pour un moratoire sur l’éolien industriel en Occitanie, place de la préfecture à Perpignan, à 16h30. Une motion sera remise dans ce sens au préfet, puis au préfet de Région et envoyé aux différentes autorités.
Depuis 20 ans notre région est envahie par des éoliennes de plus en plus gigantesques au nom d’une pseudo transition écologique alors qu’il ne s’agit que d’un business « vert » particulièrement lucratif pour ses promoteurs.

Non l’énergie éolienne n’est pas une énergie propre : elle utilise des terres rares pour ses générateurs, laisse dans le sol des tonnes de béton, nécessite l’installation de dizaines de transformateurs et des kilomètres de lignes électriques ainsi que le relais de centrales à gaz en cas de manque de vent.
Non le choix n’est pas plutôt l’éolien que le nucléaire : des milliers d’aérogénérateurs déjà installés en France, aucune centrale nucléaire fermée et plusieurs EPR en projet.
Il est temps de faire le bilan des conséquences sur la biodiversité et la vie des populations de l’implantation de ces milliers de machines avant d’en construire d’autres (multiplier par 5 la puissance installée : c’est ce que souhaite la Région avec son scénario Repos !)
D’autres politiques sont-elles possibles pour sauver le climat ?
Oui, car avant de produire toujours plus d’énergie n’est-il pas plus d’intelligent d’en dépenser moins et donc d’y consacrer des moyens au lieu de subventionner des entreprises privées qui vivent des taxes payées sur nos factures d’électricité ?
Oui car d’autres modes de production et de consommation sont possibles ; les citoyens sont prêts à en débattre : il faut leur laisser la parole !
On s’arrête et on réfléchit mais entre temps pas une éolienne de plus en Occitanie !
Et pour en discuter, le collectif TNE-OE organise, avant la manifestation, un débat public de 14h à 16h salle des Libertés, rue cité Bartissol à 10 mn de la préfecture.
Un premier temps consacré aux revendications et analyses avec un zoom sur « fric et énergies » ; le second aux propositions du collectif régional (Reposta) car une transition écologique et énergétique sans une éolienne de plus en Occitanie est possible.
Plus d’infos sur toutesnosenergies.fr
TOUTES NOS ÉNERGIES / OCCITANIE ENVIRONNEMENT = 160 associations
pour la protection de l’environnement, du patrimoine et de la qualité de vie des habitants, pour une politique énergétique respectueuse de la vie des territoires ruraux d’Occitanie contre l’invasion de l’industrie éolienne dans les milieux naturels et les espaces à protéger. »
https://www.le-journal-catalan.com/le-collectif-tne-occitanie-environnement-se-mobilise/68617/
25/04/19Gard : la mairie de Saint-Gervais prévoit d'ériger sept éoliennes
JT 13H - Dans une dizaine d'années, le nombre des éoliennes va doubler dans le pays. À Saint-Gervais, dans le Gard, la mairie souhaite en ériger sept.
Dans le Gard, la mairie de Saint-Gervais prévoit de mettre en place un projet de parc éolien. Sept éoliennes de 150 mètres de haut vont être érigées. Le projet pourrait rapporter 180 000 euros par an à la commune. Si pour certains, cela équivaut à un progrès et à une chance de dynamiser le village, d'autres soutiennent que c'est un projet désastreux.
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13h du 25/04/2019 présenté par Jacques Legros sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13h du 25 avril 2019 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.

https://www.lci.fr/population/gard-la-mairie-de-saint-gervais-prevoit-d-eriger-sept-eoliennes-2119420.html
25/04/19
Tarn-et-Garonne : Projet d'éoliennes à Cordes-Tolosannes : le maire répond aux manifestants
Suite à l'article paru dans La Dépêche du Midi le 14 avril 2019, le maire de Cordes-Tolosannes, Patrick Dellac a souhaité apporter quelques précisions :
«Il est tout à fait légitime que les riverains du parc éolien manifestent leurs inquiétudes, cependant je voudrais leur rappeler ainsi qu'à M. Burchardt que la concertation de la population sur le projet a démarré dès 2015, et à M. Cabanne, président de la FDC82, qui critique les élus locaux que nous sommes, que la première délibération concernant le parc éolien de Cordes date aussi de 2015. Ce qui ramène cette décision en début de mandat.
La société Nordex profite de cette réponse pour rappeler toutes les démarches entreprises depuis le début du projet :
- Notre démarche consiste à présenter le projet aux communes concernées et à ne pas travailler sur leur territoire sans un accord de principe préalable de la part du conseil municipal. Ainsi, les délibérations favorables des conseils de Cordes-Tolosannes et Labourgade remontent respectivement aux décembres 2015 et 2016, en amont de tout lancement d'études et d'accords fonciers. Ces projets bénéficient aux communes en effet par des retombées fiscales générées par le parc éolien, mais s'inscrivent dans une démarche de transition énergétique. La volonté nationale d'œuvrer en ce sens se manifeste par les forts objectifs fixés aux échelles nationale et régionale.
Enfin, une concertation transparente et co-constructive fut mise en place dès le début des projets. Trois lettres d'information ont été distribuées (par projet), deux visites de parc éolien furent organisées, des rendez-vous avec les acteurs du territoire furent menés (chasse, tourisme,…) Des ateliers de concertation ont été organisés afin d'aborder un ensemble de sujets liés à l'éolien (études réalisées, développement d'un projet, choix d'implantation,…) et afin de co-construire le projet avec le territoire, notamment en établissant la liste des mesures compensatoires liées aux projets, bénéficiant à l'ensemble des riverains.
L'objectif est ainsi de développer un projet impliquant un maximum d'acteurs et d'être en accord avec les volontés locales.»
https://www.ladepeche.fr/2019/04/25/projet-deoliennes-a-cordes-tolosannes-le-maire-repond-aux-manifestants,8165303.php

25/04/19 : P. O. : PERPIGNAN (66) OCCITANIE - MOBILISATION GÉNÉRALE POUR UN MORATOIRE SUR L’ÉOLIEN INDUSTRIEL LE 4 MAI
Mobilisation générale pour un moratoire sur l’éolien industriel en Occitanie
Le Collectif Toutes Nos Energies-Occitanie Environnement – qui regroupe 160 associations occitanes - invite les habitants de la région Occitanie Pays Catalan à venir manifester le samedi 4 mai à 16h30, devant la préfecture de Perpignan, pour dénoncer la colonisation de nos territoires ruraux par les promoteurs de l’éolien industriel, et demander un moratoire régional.
Depuis 20 ans notre région est envahie par des éoliennes de plus en plus gigantesques au nom d’une pseudo transition écologique alors qu’il ne s’agit que d’un business « vert » particulièrement lucratif pour ses promoteurs.
Non l’énergie éolienne n’est pas une énergie propre : elle utilise des terres rares pour ses générateurs, laisse dans le sol des tonnes de béton, nécessite l’installation de dizaines de transformateurs et des kilomètres de lignes électriques ainsi que le relais de centrales à gaz en cas de manque de vent.
Non le choix n’est pas plutôt l’éolien que le nucléaire : des milliers d’aérogénérateurs déjà installés en France, aucune centrale nucléaire fermée et plusieurs EPR en projet.
Il est temps de faire le bilan des conséquences sur la biodiversité et la vie des populations de l’implantation de ces milliers de machines avant d’en construire d’autres (multiplier par 5 la puissance installée : c’est ce que souhaite la Région avec son scénario Repos !)
D’autres politiques sont-elles possibles pour sauver le climat ?
Oui, car avant de produire toujours plus d’énergie n’est-il pas plus d’intelligent d’en dépenser moins et donc d’y consacrer des moyens au lieu de subventionner des entreprises privées qui vivent des taxes payées sur nos factures d’électricité ?
Oui car d’autres modes de production et de consommation sont possibles ; les citoyens sont prêts à en débattre : il faut leur laisser la parole !
On s’arrête et on réfléchit mais entre temps pas une éolienne de plus en Occitanie !
Et pour en discuter, le collectif TNE-OE organise, avant la manifestation, un débat public de 14h à 16h salle des Libertés, rue cité Bartissol à 10 mn de la préfecture.
Un premier temps consacré aux revendications et analyses avec un zoom sur « fric et énergies » ; le second aux propositions du collectif régional (Reposta) car une transition écologique et énergétique sans une éolienne de plus en Occitanie est possible.
Plus d'infos sur toutesnosenergies.fr
TOUTES NOS ENERGIES / OCCITANIE ENVIRONNEMENT = 160 associations
pour la protection de l’environnement, du patrimoine et de la qualité de vie des habitants, pour une politique énergétique respectueuse de la vie des territoires ruraux d’Occitanie contre l’invasion de l’industrie éolienne dans les milieux naturels et les espaces à protéger

https://www.occitanie-tribune.com/articles/12388/perpignan-66-occitanie-mobilisation-generale-pour-un-moratoire-sur-letrsquo%3Beolien-industriel-le-4-mai/

25/04/19 : TNE réclame un moratoire sur l'éolien industriel
Dans un communiqué de presse, les associations tarnaises du collectif TNE (Toutes nos énergies) appellent à la mobilisation samedi 4 mai pour un moratoire sur l'éolien industriel en Occitanie. «Les associations tarnaises qui défendent notre environnement contre l'envahissement de nos territoires ruraux par les promoteurs de l'éolien industriel invitent tous leurs membres et sympathisants à venir manifester le samedi 4 mai, à 16 h 30, devant la préfecture de Perpignan.
Un business «vert et lucratif» pour les promoteurs
Ce rassemblement régional, à l'appel du collectif Toutes Nos Energies-Occitanie Environnement doit nous permettre de démontrer notre détermination et la force de notre colère».
Le collectif constate que depuis vingt ans la région est envahie par des éoliennes gigantesques au nom d'une pseudo-transition écologique alors qu'il ne s'agit que d'un business «vert» pour lui, particulièrement lucratif pour ses promoteurs. «Il est temps de faire le bilan des conséquences de l'implantation de ces milliers de machines sur la vie des populations, sur l'attractivité des territoires et sur la préservation de la biodiversité avant d'en installer d'autres (cinq fois plus, selon la volonté de l'État et la Région). C'est pour cette raison que nous demandons un moratoire régional, comme l'a déjà fait le conseil départemental des Pyrénées-Orientales».
Le collectif considère que d'autres politiques sont possibles pour sauver le climat. «Avant de produire toujours plus d'énergie n'est-il pas plus intelligent d'en dépenser moins et donc d'y consacrer des moyens au lieu de subventionner des entreprises privées qui vivent des taxes payées sur nos factures d'électricité ?» Un débat public précédera la manifestation de 14 h à 16 h 30 à la salle des libertés, rue Cité-Bartissol à Perpignan.
https://www.ladepeche.fr/2019/04/25/tne-reclame-un-moratoire-sur-leolien-industriel,8165445.php

24/04/19 : Hérault : L’inquiétude grandit au sujet du nouveau projet éolien
Les études de faisabilité se terminent, le collectif d’opposants reste mobilisé.
La soirée d’information et de débat initiée par le Collectif d’associations pour la défense du bois des Lens a réuni, jeudi 18 avril, une soixantaine d’habitants et élus de plusieurs communes à Montagnac. En première partie, les organisateurs ont présenté le projet de la municipalité de Moulézan qui souhaite installer cinq aérogénérateurs de 150 m de haut en plein cœur du massif des Lens ainsi que les raisons pour lesquelles l’implantation d’un parc éolien industriel dans ce bois emblématique est insensée, notamment des points de vue environnementaux, risque d’incendie et pollution de la nappe phréatique.
La parole a ensuite été donnée à la salle et les nombreuses interventions ont grandement enrichi le débat. Le maire de Moulézan, M. Lucchini, également présent, a défendu son projet en espérant le finaliser avec une opposition minimum. Or les critiques ont fusé, notamment pour avoir omis d’informer ses administrés ou concernant la problématique de l’eau (avec pas moins de 8 000 foyers alimentés), etc.
Absence de concertation
Il en ressort que l’acceptabilité des projets éoliens dans le massif des Lens par la population locale reste faible. En effet, les nombreuses craintes, inquiétudes et reproches formulés n’ont pas seulement porté sur les thèmes qui préoccupent le collectif et les associations qui le composent mais aussi sur l’absence de concertation, l’aspect financier, l’intermittence de la production, l’opacité autour des infrastructures requises pour réaliser un tel projet et le risque de le voir se multiplier très vite.
Si le collectif a déjà réussi à mobiliser de multiples manières, il sait aussi que beaucoup reste encore à faire : les études de faisabilité se terminent dans moins d’un mois et la municipalité de Moulézan déposera alors sa demande de permis. C’est donc pendant l’enquête publique que le collectif compte sur une mobilisation maximum des opposants au projet éolien dans le bois des Lens, comme cela avait été le cas en 2009.

https://www.midilibre.fr/2019/04/24/linquietude-grandit-au-sujet-du-nouveau-projet-eolien,8162658.php

19/04/19Pyrénées-Orientales : Toutes Nos Énergies – Occitanie Environnement répond à Agnès Langevine
Le Collectif contre la prolifération de l’industrie éolienne dans nos territoires ruraux nous communique sous le titre : « Les jolies histoire de tante Agnès (Langevine) ou, qui veut noyer sons chien l’accuse de la rage… » avec prière d’insérer :
« Lors d’une interview sur France Bleu Toulouse, Agnès Langevine, vice présidente à la Région Occitanie, a laissé entendre que les associations de protection de l’environnement et du patrimoine qui se battent contre l’invasion dans notre région, de parcs d’éoliennes industrielles, seraient infiltrées et/ou soutenues par le Rassemblement national.
Longtemps Agnès Langevine nous conta la fable, répétée à l’envi, qui voulait que les adversaires du développement anarchique de l’éolien industriel soient des pro-nucléaires.
Les éoliennes se multipliant sans qu’aucune centrale ne ferme, l’argument commençait à s’user.
Il fallait donc trouver une autre raison qui empêcherait tout dialogue avec ces adversaires du « progrès vert » : ce sont des militants d’extrême droite. Là aussi la ficelle est grosse mais au café du Commerce l’important n’est pas d’énoncer des vérités.
La pratique consistant à nier ses opposants, en les assignant à des places qui évitent un débat argument contre argument, est vieille comme tous les pouvoirs. Agnès Langevine en est familière qui avait qualifié d’irresponsables les élus de son département (les PO) qui avaient eu l’outrecuidance de voter à l’unanimité pour un moratoire sur l’éolien industriel.
Il n’en reste pas moins qu’Agnès Langevine a sur sa table un contre projet au scénario Repos de la Région, pour une transition écologique acceptée par les populations intitulé Reposta. Depuis des mois elle ne daigne même pas en discuter avec le collectif TNE-OE, auteur de Reposta, et qui contrairement à ses insinuations n’a aucun lien avec l’extrême droite, est a-partisan et œuvre pour l’intérêt général.
Elle n’a pas réussi à noyer le chien mais pour le moment elle noie le poisson avec une nouvelle fable à laquelle personne ne peut croire. »

https://www.le-journal-catalan.com/toutes-nos-energies-occitanie-environnement-repond-a-agnes-langevine/68485/

16/04/19 : Aveyron : Il n'y aura pas d'éoliennes sur la commune
Extrait : Lors des réunions du conseil municipal en février et mars, de nombreuses délibérations ont été prises.
Notamment, l'opposition unanime à l'implantation d'éoliennes sur la commune, ainsi qu'au transfert automatique à la communauté de communes Lévezou-Pareloup pour la compétence en eau potable et assainissement collectif des eaux usées.

16/04/19 : Gard : Le projet éolien de Moulézan fait encore débat
Les défenseurs du bois des Lens invitent à une réunion jeudi 18 avril à 18 h 30.
Le Collectif d’associations pour la défense du bois des Lens a pour but de préserver ledit massif en tant qu’espace naturel. Dans cet objectif, des défenseurs de la nature et des chasseurs se sont battus ensemble pendant près de dix ans contre deux projets de parcs éoliens dans le bois, et ce jusqu’au plus haut niveau de la justice administrative.

Le résultat de leurs démarches juridiques a été à la hauteur de leur espoir puisque la CAA (cour administrative d’appel) de Marseille avait écarté, en 2016, de manière définitive, l’éolien industriel dans le bois des Lens. Définitive ? Mais alors pourquoi, quelques mois plus tard, la commune de Moulézan s’est-elle lancée dans l’étude d’un nouveau projet de développement éolien similaire à celui qui venait d’être retoqué ?
Les opposants de la première heure sont interloqués. Ils se sont donc remis au travail pour mener les premières actions d’information accompagnée d’une pétition en ligne. De nombreux maires des communes ayant pied sur le massif, et qui sont donc concernés par ce projet, se mobilisent eux aussi.
Aujourd’hui, le mot d’ordre est de sortir du quasi-silence qui entoure le projet. Et quel village est mieux placé pour accueillir ce premier débat que Montagnac, commune voisine de Moulézan, qui a déjà été acteur dans la lutte contre les projets éoliens précédents ?
Cinq éoliennes
Le collectif invite à une soirée d’information et de débat à la salle polyvalente de Montagnac jeudi 18 avril à 18 h 30. Dans un premier temps, il présentera le projet dans ses grandes lignes, à savoir cinq éoliennes de 150 m de haut implantées au cœur du massif. Ensuite seront abordés les dangers déjà reconnus : impact sur la faune et la flore, perte de la biodiversité, aggravation du risque d’incendie et de pollution, notamment des nappes phréatiques alimentant en eau potable plusieurs communes. Un débat clôturera la soirée pour donner libre cours aux questions et inquiétudes des riverains et usagers du bois des Lens face à des projets industriels dans cet espace naturel boisé.Réunion d’information et débat sur le nouveau projet éolien de Moulézan : jeudi 18 avril à 18 h 30, à la salle polyvalente de Montagnac. Collectif d’associations pour la défense du bois des Lens : collectifdeslens@orange.fr.
https://www.midilibre.fr/2019/04/16/le-projet-eolien-de-moulezan-fait-encore-debat,8133195.php

15/04/19 : Une mobilisation réussie dans le 82
L’association Vents à Contre Courant a réussi une première mobilisation à Belleperche dans le Tarn et Garonne le samedi 13 avril.
Il s’agit de demander l’arrêt immédiat des projets d’implantation de 8 à 10 éoliennes géantes (180 mètres en bout des pales) sur les communes de Cordes-Tolosannes et Labourgade.
Le bureau de l’association tient tout d’abord à adresser ses vifs remerciements à tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la réussite de cette action.
Il faut remarquer la présence conjointe de la Fédération des Chasseurs du 82 et de la Ligue de Protection des Oiseaux, ensembles avec nous pour un même combat !
Un grand merci donc à Mr CABANES FDC82 et Mr GUIARD LPO82 et derrière eux les chasseurs et les adhérents de la LPO.
Un très grand merci à la délégation de la fédération Toutes Nos Energies (TNE Occitanie)pour sa présence et son aide notamment pour le contact avec la télévision.
C’est dans le calme et la convivialité que nos messages ont pu être passés et relayés par la presse locale : la Dépêche et le Petit journal.
France 3 Occitanie s’est également déplacée. ATTENTION lien valable seulement pendant 7 jours (allez à 8mn30 du début).

http://toutesnosenergies.fr/index.php/2019/04/15/une-mobilisation-reussie-dans-le-82/?fbclid=IwAR2hg63FY-lzB0pv3GmqxNA-Fu7jcdB5k0bQnovT1TMrogLmQd9UtqQEhJQ

14/04/19 : Eoliennes : la fronde des territoires ruraux en Occitanie
Le territoire de Midi-Pyrénées compte actuellement 300 éoliennes environ. Selon la recommandation de la région Occitanie, il faudrait 1500 machines à horizon 2050. Mais sur le terrain, presque tous les projets qui émergent, voient des oppositions très fortes venus des habitants des zones rurales.
Dans de nombreux territoires ruraux, la fronde est de plus en plus forte contre les éoliennes. Il y avait notamment ce week-end une manifestation à dans le Tarn et Garonne contre un projet de parc éolien. L’association Vents à contre-courant s’oppose aux projets d’implantation de 8 à 10 éoliennes géantes (180 mètres en bout des pales) sur les communes de Cordes-Tolosannes et Labourgade près de l’abbaye cistercienne de Belleperche. Dans 15 jours, le 4 mai, une grande manifestation régionale aura aussi lieu à Perpignan. Des territoires qui s’estiment lésés par le projet régional REPOS (région à énergie positive). Un plan qui vise à faire de l’Occitanie la première région à énergies positives d’ici à 2050. Pour cela, il faudra notamment augmenter le nombre d’éoliennes dans les départements. Le plan propose de multiplier par cinq le parc d’éolien terrestre et évidemment ça ne passe pas auprès des opposants.
168 éoliennes en Aveyron, 400 demain ?
Pour les associations qui maillent le territoire et qui sont réunies dans le collectif "Toutes nos énergies" les territoires ruraux sont sacrifiés au profit des grands de villes et des métropoles qui ne font aucun effort en matière d’économies d’énergies. Selon les chiffres des associations, le territoire le plus impacté c’est l’Aveyron. Dans le département, il y a déjà 168 éoliennes ( principalement dans le sud). Et si tous les projets qui sont dans les cartons aboutissaient, on pourrait arriver à plus de 400 éoliennes. Le sud du Tarn (la montagne noire ) est impactée de la même manière. Une partie de la Haute-Garonne commence aussi à l’être.
En Midi-Pyrénées, il y a actuellement 300 éoliennes, pour être dans les clous de la région, il en faudrait 1500 d’ici à 2050. Impensable pour ces associations qui estiment que ces grandes machines ont un impact nocif sur la flore, sur la faune, sur la santé des habitants. Mais surtout, ils estiment que ces éoliennes c’est une histoire d’affichage. Du green business. Elles produisent très peu d’électricité par rapport à leur coût. Et ils mettent en avant le facteur de charge des éoliennes d’Occitanie. C’est le rapport moyen entre l’énergie effectivement produite par les machines et leur capacité maximale. Un facteur de charge qui est de 25% dans notre région.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/trop-d-eoliennes-en-occitanie-1555232514

14/04/19 : Tarn-et-Garonne : Rassemblement de tous bords contre le projet d'éoliennes

Ils étaient plus de 200 à s'être rassemblés devant l'abbaye de Belleperche.
Vents debout face aux éoliennes. Ils étaient plus de 200, hier matin, à s'être rassemblés à Cordes-Tolosannes, au niveau de l'abbaye de Belleperche. Un lieu hautement symbolique, qualifié de «joyaux départemental» par les manifestants. Et pour cause, l'édifice du XIIe siècle se trouve à quelques encablures des terrains choisis pour accueillir huit éoliennes sur les communes de Cordes Tolosannes et Labourgade.
Porté par la société Nordex, le projet vise à implanter deux fois quatre éoliennes hautes de 180 mètres (105 mètres pour le mat et 75 mètres pour les pales), d'une puissance de 4 à 4,5 MW.
Et les habitants du territoire n'ont pas l'intention de se laisser faire. «Trop près, trop haut, trop de fric», voilà le message qu'on voulut faire passer ces opposants. «Ce projet n'est pas raisonnable, d'un point de vue économique et écologique, met en garde Konrad Burchardt, le président de l'association «Vents à contre-courant» organisateur du rassemblement. Les zones choisies pour l'implantation des éoliennes sont des zones «à vent faible», si l'Etat ne versait pas de subventions, aucun projet ne verrait le jour sur des lieux comme celui-ci.» Une aberration donc, aux yeux des manifestants qui reprochent aussi l'impact visuel et acoustique négatif que vont apporter ces centrales… «Sans parler de la perte de valeur immobilière des habitations que les habitants risquent de subir», tient à ajouter une riveraine dont l'habitation se trouvera à moins de 600 mètres d'une des éoliennes.
«On va tuer les palombières»
Ce rassemblement contre ce projet a par ailleurs le mérite d'avoir uni des groupes qui ont plutôt l'habitude de «s'affronter». En l'occurrence, la Fédération départementale des chasseurs et la Ligue de protection des oiseaux. Et pour cause, la hauteur des constructions pourrait, selon les deux associations, impacter de manière significative les flux migratoires des oiseaux qui sont très importants sur le territoire.
«Ce projet va tuer un pan de la chasse traditionnel, les flux migratoires vont être terriblement touchés, avance Thierry Cabanes, le président de la Fédération des chasseurs. La chasse à la palombe est de fait menacer… On va tuer les palombières». Remonté, Thierry Cabanes l'est aussi contre les élus
qu'il accuse de valider un tel projet en fin de mandat : «un acte de courage», conclut-il ironiquement provoquant les rires jaunes de l'assemblée.
Konrad Burchardt concède avoir pu discuter avec le maire de la commune de Cordes- Tolosannes, Patrick Dellac. «Ce dernier s'est montré compréhensif vis-à-vis des préoccupations des manifestants, raconte le président du collectif «Vents à contre-courants». Il a ensuite expliqué que la commune avait cependant besoin d'argent». Contacté, Patrick Dellac était indisponible et n'a pas donné suite à nos sollicitations.
Si le projet est conduit à son terme, la mise en service des éoliennes pourrait intervenir à l'horizon 2023 ou 2024.
https://www.ladepeche.fr/2019/04/14/rassemblement-de-tous-bords-contre-le-projet-deoliennes,8129974.php


13/04/19
Ils disent "non" aux éoliennes, plus de 200 personnes rassemblées dans le Tarn-et-Garonne
Plus de 200 personnes ont écouté les différentes prises de parole pendant la matinée.
Une manifestation contre le projet d'installation d'éoliennes à Cordes-Tolosannes et Labourgade a réuni plus de 200 personnes samedi matin.
Vents debout face aux éoliennes. Ils étaient plus de 200, samedi matin, à s’être rassemblés à Cordes-Tolosannes, au niveau de l’abbaye de Belleperche.
Un lieu hautement symbolique, qualifié de « joyaux départemental » par les manifestants. Et pour cause, l’édifice du XIIe siècle se trouve à quelques encablures des terrains choisis pour accueillir huit éoliennes sur les communes de Cordes Tolosannes et Labourgade.
"Trop près, trop haut, trop de fric"
Porté par la société Nordex, le projet vise à implanter deux fois quatre éolienneshautes de 180 mètres (105 mètres pour le mat et 75 mètres pour les pales), d’une puissance de 4 à 4,5 MW.
Et les habitants du territoire n’ont pas l’intention de se laisser faire. « Trop près, trop haut, trop de fric », voilà le message qu’on voulut faire passer ces opposants.
« Ce projet n’est pas raisonnable, d’un point de vue économique et écologique, met en garde Konrad Burchardt, le président de l’association « Vents à contre-courant » organisateur du rassemblement. Les zones choisies pour l’implantation des éoliennes sont des zones « à vent faible », si l’Etat ne versait pas de subventions, aucun projet ne verrait le jour sur des lieux comme celui-ci. »
Une aberration donc, aux yeux des manifestants qui reprochent aussi l’impact visuel et acoustique négatif que vont apporter ces centrales… « Sans parler de la perte de valeur immobilière des habitations que les habitants risquent de subir », tient à ajouter une riveraine dont l’habitation se trouvera à moins de 600 mètres d’une des éoliennes.
Les chasseurs et la Ligue de protection des oiseaux, main dans la main
Ce rassemblement contre ce projet a par ailleurs le mérite d’avoir uni des groupes qui ont plutôt l’habitude de « s’affronter ». En l’occurrence, la Fédération départementale des chasseurs et la Ligue de protection des oiseaux.
Et pour cause, la hauteur des constructions pourrait, selon les deux associations, impacter de manière significative les flux migratoires des oiseaux qui sont très importants sur le territoire.
« Ce projet va tuer un pan de la chasse traditionnel, les flux migratoires vont être terriblement touchés, avance Thierry Cabanes, le président de la Fédération des chasseurs. La chasse à la palombe est de fait menacer… On va tuer les palombières ».
Remonté, Thierry Cabanes l’est aussi contre les élus qu’il accuse de valider un tel projet en fin de mandat : « un acte de courage », conclut-il ironiquement provoquant les rires jaunes de l’assemblée.
Konrad Burchardt assure avoir pu discuter avec le maire de la commune de Cordes- Tolosannes, Patrick Dellac. Il raconte : « Ce dernier s’est montré compréhensif vis-à-vis des préoccupations des manifestants. Il a ensuite expliqué que la commune avait cependant besoin d’argent ».
Contacté, Patrick Dellac était indisponible et n'a pas donné suite à nos sollicitations.
Si le projet est conduit à son terme, la mise en service des éoliennes pourrait intervenir à l’horizon 2023 ou 2024.

13/04/19Tarn-et-Garonne : les habitants de Cordes-Tolosannes opposés à un projet de parc éolien
200 personnes se sont rassemblées ce samedi à Cordes-Tolosannes et Labourgade dans le Tarn-et-Garonne pour demander l'arrêt immédiat des projets d'implantation d'une douzaine d'éoliennes.
Des membres d'associations environnementales, soutenues par la fédération départementale des chasseurs se sont mobilisés ce samedi matin pour protester contre un projet d'éoliennes sur les territoires de Cordes-Tolosannes et Labourgade.
200 personnes qui ont montré leur opposition à ce projet qui n'est pourtant pas encore validé. Selon l'association Vents à contre-courant, plusieurs centaines de personnes seraient impactées par ces nuisances visuelles. Puisque les éoliennes seraient visibles à 6 km à la ronde.
Toujours selon les opposants, l'implantation d'une douzaine d'éoliennes hautes de 180 mètres de haut ne serait pas compatible avec la présence de plusieurs monuments classés comme le château de Terrides et l'abbaye de Belleperche.
Une manifestation régionale contre d'autres projets du même type sera organisée le 4 mai prochain à Perpignan.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn-et-garonne/montauban/tarn-garonne-habitants-cordes-tolosannes-opposes-projet-parc-eolien-1654948.html

13/04/19 : Tarn-et-Garonne : Huit éoliennes espèrent, un jour, prendre le vent

Après le projet Valorem prévoyant six éoliennes sur les communes de Montech, Finhan et Montbartier (les travaux doivent débuter au 2e trimestre 2019 pour une mise en service au 3e trimestre 2020), deux nouveaux projets éoliens sont envisagés sur les communes de Cordes-Tolosannes et Labourgade, ceux-là portés par la société Nordex (1). Cordes-Tolosannes, Labourgade… Deux dossiers distincts, identifiés par Nordex dès 2015. Ces projets portent sur l'implantation de deux fois quatre éoliennes hautes de 180 mètres (105 m pour le mât, 75 m pour la pale), d'une puissance respective de 4 à 4,5 MW. Ces projets sont aujourd'hui bien avancés.
«Sur Cordes-Tolosannes, les études sont terminées, expliquent Simon Vandenbunder, responsable Concertation, et Pablo Mena, Chef de projets développement éolien chez Nordex. Le dossier d'autorisation environnementale devrait être déposé en préfecture mi-mai. Pour Labourgade, ces études sont presque finies et le dossier sera remis en préfecture fin juin ou début juillet». Ce ne sera pas pour autant l'aboutissement de ces projets. Il aura fallu 8 ans à Valorem pour concrétiser le sien à Montech, surmonter tous les obstacles administratifs et satisfaire aux exigences procédurales (études d'impact, études techniques, enquête publique, recours…). Il en ira de même pour Nordex. «Si tout va bien, l'enquête publique pourrait avoir lieu en 2020, le dossier être déclaré réalisable en 2021… La mise en service pourrait intervenir à l'horizon 2023 ou 2024», précise encore Pablo Mena.
L'opérateur souligne s'être engagé dans une large concertation avec la population et les acteurs économiques et touristiques du territoire. «Les chasseurs ont été associés à cette concertation en amont» fait également observer Pablo Mena. Des chasseurs qui aujourd'hui, seront néanmoins aux côtés des opposants aux projets. Quant aux études de vent réalisées en 2017, elles ont ici conduit au choix d'une machine jugée «très intéressante» en terme acoustique et capable de fonctionner avec un vent assez bas. Nordex espère donc des vents porteurs pour augmenter le parc éolien en Tarn-et-Garonne où, une dizaine de zones offriraient un potentiel éolien.
(1) Nordex est constructeur d'éolien et développeur de projet et revendique un parc de 950 éoliennes en France
Ce matin, les opposants sur le terrain
L'association Vents à contre-courant appelle à une manifestation ce matin, invitant les opposants à se rassembler à 10 h 30, sur le parking de l'abbaye cistercienne de Belleperche. Une manifestation, précise l'invitation de Vents à contre-courant, «pour demander l'arrêt immédiat des projets d'implantation de 8 à 10 éoliennes géantes sur les communes de Cordes-Tolosannes et Labourgade… À l'heure où l'on constate une chute de la biodiversité et la raréfaction de nombreuses espèces en particulier d'oiseaux et de chauves-souris, est-il raisonnable d'installer de telles machines particulièrement mortelles pour celles-ci ?», s'interroge l'association qui a le soutien des chasseurs tarn-et-garonnais, de la SPPEF (Société pour la protection et l'esthétique de France), du collectif «Toutes Nos Energies-Occitanie Environnement»
https://www.ladepeche.fr/2019/04/13/huit-eoliennes-esperent-un-jour-prendre-le-vent,8128689.php

09/04/19 : Aude : Les éoliennes de Roquetaillade tourneront pour …
Le samedi 27 avril, les éoliennes de Roquetaillade-Conilhac tourneront pour le Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) de la Corneilla. Les dons permettront de financer l’achat de matériel informatique pour les écoles.
La manifestation est organisée depuis 17 ans par le club de course à pied Pacoulix (passion course Limoux) et la municipalité de Roquetaillade-Conilhac. Les marcheurs, coureurs et vététistes sont invités à parcourir les chemins du pic de Brau, du foyer de Roquetaillade au site des éoliennes. Le parcours sportif ouvert à tous est à allure libre, un ravitaillement est prévu à mi-parcours et à l’arrivée. Participation 5 €. Le départ se fera du foyer de Roquetaillade pour les marcheurs à 16 h 30 et pour les coureurs et vététistes à 17 h 15.
https://www.lindependant.fr/2019/04/09/les-eoliennes-de-roquetaillade-tourneront-pour,8121131.php

01/04/19
Pyrénées-Orientales : Le parc éolien en questions à Felluns
Une réunion d’information sur le futur parc éolien s’est tenue dernièrement à la salle des fêtes avec la participation de la société Abo wind. Les intervenants Claire Pedeau, Aurélien Soulieres et Céline Hubault étaient là pour expliquer à l’assemblée le déroulement d’un projet comme celui-ci "qui pourrait prendre environ 5 ans". Une fois la présentation terminée, la parole a été donnée à l’assemblée. Il y avait d’ailleurs beaucoup de monde à cette réunion et notamment des personnes venues de différents endroits. Le temps de parole a tourné court, le dialogue n’a pas pu s’établir entre opposants et sympathisants au projet.
https://www.lindependant.fr/2019/04/01/le-parc-eolien-en-questions-a-felluns,8104367.php

29/03/19Dans l’Aveyron du sud, le projet d’un « super transformateur » électrique ne passe pas
La présence de dizaines de pylônes et des lignes s’entrecroisant dans le ciel aveyronnais et sur ces terres du Parc naturel régional des Grands Causses n’empêche pas le projet.
Du haut de la tour du village de Saint-Victor-et-Melvieu, à quelques kilomètres de Millau, dans l’Aveyron, en balayant du regard les paysages de plateaux et de collines où s’entremêlent prairies et bois, « on peut apercevoir, proches ou lointaines, près d’une centaine d’éoliennes ». C’est ce qu’affirme Jean Capel, le maire de cette commune d’à peine 400 habitants.
Depuis qu’il a été élu en 2014, il s’oppose à la construction d’un « super transformateur » destiné à permettre le raccordement des nombreux projets d’énergie renouvelable, en plein développement en Occitanie, qui s’est fixé l’objectif d’être la première région à énergie positive d’Europe à l’horizon 2050. « Nous avons déjà un transformateur, sur deux hectares, qui permet l’interconnexion entre les lignes à haute tension [63 000 volts] et celle à très haute tension de 225 000 volts, et la puissance de ce transfo a déjà été multipliée par trois ou quatre en 2017 », s’insurge Jean Capel, qui s’inquiète des risques pour la santé de ses concitoyens.
Mais la présence de dizaines de pylônes et des lignes s’entrecroisant dans le ciel aveyronnais et sur ces terres du Parc naturel régional des Grands Causses n’empêche pas le projet d’un nouveau supertransformateur, qui doit être construit à quelques kilomètres du petit village. « Nous voulons accompagner la transition énergétique, à l’œuvre dans les départements de l’Aveyron, du Tarn et de l’Hérault, et permettre à ces départements d’être mieux fournis en électricité », assure Thibaud Chatry, chargé de ce dossier chez l’opérateur du réseau de transport d’électricité (RTE). Selon lui, le réseau actuel est saturé et l’arrivée de nouveaux producteurs d’électricité nécessite la construction d’un échangeur permettant de se connecter à la ligne THT de 400 000 volts qui passe par là.
« Green business »
Les opposants, dont certains ont érigé plusieurs cabanes sur le plateau, lieu surnommé « la libre commune de l’Amassada ».....
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/03/29/dans-l-aveyron-du-sud-le-projet-de-futur-transformateur-ne-passe-pas_5443095_3244.html

28/03/19 : Gard : Un projet d'éoliennes qui divise à Saint Gervais dans le Gard rhodanien
7 éoliennes pourraient être construites à Saint Gervais près de Bagnols-sur-Cèze. Le conseil municipal en a voté le principe en décembre 2018. Les études de faisabilité viennent de démarrer. De leurs résultats dépendra leur construction. Certains habitants s'y opposent déjà.
Saint Gervais (700 habitants) près de Bagnols-sur-Cèze. Son église, son lavoir, ses vignes en appellation "Côtes du Rhône villages" et d'ici quelques années peut-être ...ses éoliennes. C'est la société RES (Renewable Energy Systems) basée depuis 20 ans à Avignon qui porte ce projet. S'il aboutit, ce sont 7 éoliennes de 150 mètres de haut qui seront construites dans des bois, sur une crête,au nord ouest de la commune. 

"L'atout principal, c'est qu'on est en bordure du couloir rhodanien. Forcément, un site extrêmement venté. Dans le cadre de ce projet, on peut espérer une production électrique qui correspond à l'équivalent de la consommation d'environ 30 000 personnes, soit 40% de la population de l'agglomération du Gard rhodanien."
De l'électricité pour 30 000 personnes
Si les études de faisabilité sont probantes, le chantier pourra démarrer. Il devrait durer un an. Le maire, Didier Delpi n'y voit que des avantages. Ecologiques et financiers. Avec ce projet, la commune de Saint-Gervais pourrait s'inscrire dans le Contrat de transition écologique signé par l'Agglo du Gard rhodanien. Il ne le cache pas, les éoliennes apporteraient une manne financière non négligeable à sa commune. Grâce aux recettes fiscales et aux loyers que la société RES signerait pendant 20 ans pour la location du terrain où seraient implantées les éoliennes. Environ 180 000 euros par an.
Des retombées économiques pour la commune
A Saint-Gervais, tout le monde n'est pas de cet avis. Raymond Chapuy, un habitant a lancé une pétition qui a rassemblé 300 signatures contre le projet. Une association "Le vent tourne" est en cours de création pour s'opposer à ce projet. " On va massacrer la forêt, on va détruire nos paysages, on est à l'entrée de la vallée de la Cèze, on est aussi dans un vignoble des "Côtes du Rhône villages". Tout ça va être balayé par les éoliennes. Les énergies vertes, c'est bien, mais pourquoi pas des panneaux photovoltaïques ? Tous les habitants doivent être consultés."
Une pétition de 300 signatures contre le projet
Le maire de Saint Gervais temporise. " On étudie l'impact avec la société RES. Pour la partie viticole, j'ai interpellé le syndicat des Côtes du Rhône qui gère la Charte paysagère, à ce jour, au premier abord, il ne se prononce pas contre."
Les études de faisabilité ont démarré en mars. Elles vont durer plusieurs mois. Les habitants de Saint Gervais pourront en suivre les différentes étapes grâce à des réunions publiques qui seront organisées sur place. Un site internet présentant le projet est également en cours de création.
Le Gard, jusqu'à présent ne possède qu'un seul parc éolien : à Beaucaire.
Ecouter les interviews en ligne


25/03/19 : Éolien flottant : les Pyrénées-Orientales rejoignent le pacte de Narbonne
Le conseil départemental rejoint l'entreprise de lobbyng visant à convaincre le gouvernement de la pertinence des investissements pour le développement de cette filière énergétique.
"Il s'agit de ne pas répéter les erreurs du passé notamment celles commises avec le solaire". C'est en évoquant brièvement l'histoire de la centrale solaire Themis* que la présidente socialiste du conseil départemental Hermeline Malherbe a critiqué la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie 2019-2028 (PPE) pour ce qui concerne les projets d'éoliennes en mer.
Cette feuille de route énergétique dévoilée le 25 janvier dernier par le gouvernement n'est pas "assez ambitieuse" pour les élus du Département qui ont voté à l'unanimité ce lundi 25 mars une motion dénonçant cette situation. D'autant plus qu'un projet pilote au large de Leucate et du Barcarès doit voir le jour en 2021 avec quatre éoliennes produisant 24,6 MW.
"Si ce PPE, actuellement en cours de concertation, devait être maintenu, la France se trouverait une nouvelle fois exclue de la dynamique internationale de développement de l'éolien en mer" détaille la motion votée en session publique. "Si les annonces du ministre de l'environnement se confirment, la filière industrielle disparaîtra" semble croire Michel Moly, vice-président du Département et président du parc naturel du golfe du Lion. "Les projets pilotes devraient entrer en exploitation d'ici 2021. Des parcs commerciaux pouvant voir le jour par la suite, à hauteur de 3 GW en service à l'horizon 2030. Le problème est que l'on ne va pas permettre aux opérateurs de réduire les coûts car les volumes sont insuffisants".
Si le gouvernement entend développer l'éolien en mer en doublant la production entre 2023 et 2028, il semble vouloir jouer la prudence et reporter à l'après 2025 les investissements les plus lourds. En pariant notamment sur une baisse des matières premières et en ayant un regard plus fin sur les gisements possibles.
Face à cette situation, la Région avait initié il y a quatre mois le pacte de Narbonne pour inciter le gouvernement à inscrire dans le PPE des volumes importants de production d'électricité en mer.
Aucune opposition citoyenne
Un attentisme qui dénote avec l'enthousiasme des élus du Département et plus globalement de la Région qui voit dans ces projets en mer un moyen de développer une industrie nouvelle. "Pour les Pyrénées-Orientales, l'éolien en mer constitue l'un des leviers importants du futur mix énergétique de la Région et correspond à une opportunité de développer une filière industrielle et des emplois : 1 700 pouvant ainsi être créés au cours des quatre année de travaux de la première phase" affirme Hermeline Malherbe, tout en soulignant que contrairement à l'éolien terrestre, "il n'existe aucune oposition citoyenne à ces projets". 
*Le site en Cerdagne de conversion de l'énergie solaire en électricité sera ouvert en 1983 avant un arrêt du financement de la centrale en 1986. 
https://www.lindependant.fr/2019/03/25/eolien-flottant-les-pyrenees-orientales-rejoignent-le-pacte-de-narbonne,8089638.php

25/03/19 : Aude : Un projet d'implantation de nouvelles éoliennes inquiète sur la Montagne Noire

Des pâles géantes dominent ce paysage bucolique.
La guerre entre pro et anti-éoliens connaît un nouvel épisode dans la Montagne Noire avec le projet d'implantation de six nouvelles éoliennes à l'ouest du plateau du Sambrès sur la commune des Martys.
La guerre entre pros et anti-éoliens, encore et encore. Un nouvel épisode vient d'éclater dans la Montagne Noire avec le projet d'implantation de six nouvelles éoliennes à l'ouest du plateau du Sambrès sur la commune des Martys. Il faut savoir que le département de l'Aude est à la pointe dans cette énergie renouvelable avec 30 % d'implantations éoliennes de la région Occitanie, essentiellement concentrées sur le littoral et dans la Montagne Noire. De Saissac au Mas-Cabardès, on en dénombre déjà plus d'une soixantaine d'une puissance totale de 130 MW avec des projets ici et là qui devraient augmenter ce chiffre dans les années à venir.
Devant cette prolifération, Nicolas Lassalle et Camille son fils, éleveurs de vaches gasconnes sur le domaine des Moussels sont inquiets, en prise directe avec 26 éoliennes qui bornent leur exploitation depuis trois ans déjà. Grâce à Patrice Lucchini, le président de l'association «Vent mauvais» comptant une quarantaine de riverains, ils veulent faire entendre leur voix.

La présidente de la région Carole Delga, la députée Danièle Hérin, les maires de la communauté de communes de la Montagne Noire alertés, Camille vient de poster un message sur les réseaux sociaux vu par plus de 70 000 followers. Leur premier souci réside dans les nuisances acoustiques, le bruit des turbines dépassant les normes autorisées. Après deux ans de fonctionnement, un contrôle a fait l'objet d'un arrêté du préfet en août dernier et a alerté sur la non-conformité des résultats par rapport à la législation. Ce 5 février, le procès-verbal a été envoyé à Paris afin que la Dreal dépêche un expert sur le terrain.
Nicolas Lassalle est amer…
De par la possible implantation de six nouvelles éoliennes de 135 m de hauteur de l'autre côté de la campagne, les éleveurs seraient ainsi complètement encerclés par ces pâles géantes et avec elles le risque de désordre sonore accru. L'OMS a d'ailleurs fixé de nouvelles lignes directrices sur le bruit des éoliennes visant à mettre en œuvre des mesures appropriées pour réduire l'exposition des populations au bruit des éoliennes.
Un autre danger guette la famille Lassalle : l'approvisionnement en eau. Une source à moins de 500 m des projets permet l'alimentation en eau potable. Avec la construction des éoliennes profondément ancrées dans le sol, la source pourrait être tarie et polluée. Nicolas est amer, lui, encensé voici quelques jours par les élus lors du Salon de l'Agriculture grâce au 1er prix de son taureau gascon Hocco, voit dans le même temps une épée de Damoclès se dresser au-dessus de sa tête. «On veut qu'on reste ou on nous chasse. Si cette prolifération s'accentue, cela signifie qu'on ne veut plus de nous.» Le fils noircit un peu plus le trait en rapportant les propos d'un des promoteurs des projets qui lui aurait signifié : «L'avenir n'est pas à l'agriculture, c'est l'éolien !».
À leur côté, Patrice Lucchini prévient : «Si rien n'est fait, nous allons vers un mitage du territoire. On parle de 90 éoliennes sur une surface de 20 km2. Il existe un autre projet de seize aérogénérateurs aux confins du Tarn et de l'Aude, quelques km plus à l'ouest». Le président de «Vent Mauvais» est d'autant plus remonté qu'il a appris qu'un des projets dit participatif aurait bénéficié au titre de lauréat de l'appel à ....

https://www.ladepeche.fr/2019/03/25/eoliennes-un-vent-mauvais-souffle-sur-la-montagne-noire,8089032.php

25/03/19 : Aude : communauté de communes de la Montagne Noire :
Une «interco» favorable à l'éolien sous certaines conditions

Cyril Delpech, militant des énergies renouvelables mais pas à n'importe quel prix.
L'éolien cristallise et déchaîne les passions. Parole à Cyril Delpech à la tête de la communauté de communes de la Montagne Noire. Même s'il reste un défenseur de l'éolien, le président est conscient qu'il est important de ne pas faire n'importe quoi. Grâce à la charte de développement des parcs éoliens et photovoltaïques au sol, la communauté de communes affirme sa volonté d'une maîtrise du développement. Cyril Delpech l'affirme : «Il n'y aura pas d'avis favorable pour la création de nouveaux parcs tant que les soucis de bruit ne seront pas résolus concernant les 26 éoliennes situées sur le plateau du Sambrès». Par ailleurs le président croit beaucoup au financement participatif afin d'être dans une logique de concertation. Dans ce cadre, il faut selon lui être très attentif au repowering (changement de machines) en réduisant le nombre d'éoliennes au profit d'autres plus performantes avec toujours en vue les problèmes de nuisance éventuelle.
On aime ou on n'aime pas ces moulins à vent géants dans ce paysage de montagne, il ne faut pas cacher la manne qu'elle rapporte (50 % pour une communauté de communes, 30 % pour le département, 20 % pour les communes concernées). Pour cette «interco», l'enjeu financier est important : «Si nous n'avions pas ces éoliennes, il y a bien longtemps que nous aurions perdu notre autonomie et serions rattachés à Carcassonne Agglo. 40 % de la fiscalité des contribuables du territoire est assurée par l'éolien. Cela nous sert à faire fonctionner nos services publics : crèche, écoles, piscine, CIAS…». Des arguments de poids que le président ne voulait pas passer sous silence.
https://www.ladepeche.fr/2019/03/25/une-interco-favorable-a-leolien-sous-certaines-conditions,8089046.php

24/03/19Corrèze : Une victoire riche d’enseignements
L’association de Corrèze AAPLX (Agir Autrement Pour La Xaintrie) nous informe que la commission d’enquête publique du parc éolien dit « du Deyroux », sur les communes de Camps-Merœur-Sexcles a émis un AVIS DÉFAVORABLE au projet de 10 éoliennes industrielles d’EOLFI. Voici le texte complet de l’avis.
« On ne peut imposer ce type de projet contre l’avis majoritairement défavorable d’une population »
C’est une bataille gagnée grâce à la mobilisation active des opposants, comme le reconnaît explicitement l’avis rendu : « Dans un grand nombre de contributions, on peut constater qu’une partie du public a étudié sérieusement le dossier, déposé un nombre non négligeable de remarques et a apporté des éléments d’analyse tangibles, qui méritent d’être pris en considération.
Les habitants qui se sont déclarés favorables au projet lors de l’enquête publique n’ont pas pu ou pas su mobiliser ni fédérer une partie de la population qui ne lui était pas opposée.
On peut considérer que leur soutien a été plus passif qu’actif, contrairement aux opposants beaucoup plus réactifs et organisés.»
Mais il faut lire en détail ce texte qui met en évidence tous les points importants qu’une commission d’enquête étudie.
Dans le cadre de ce projet plusieurs points ont été mis en défaut :
- La non communication des mesures de vent disponibles, données par le mât de mesure ce qui a une influence directe sur la rentabilité du projet.
- Le montant relativement faible de 50 000€, prévu pour le démantèlement, qui bien que règlementaire, parait très insuffisant, avec le risque de rester à la charge du propriétaire foncier ou de la collectivité́, si la société́ exploitante et le propriétaire ne sont plus solvables
- Du fait de l’accroissement de la hauteur des aérogénérateurs, qui est passée de 150 m à 200 m, la Commission d’enquête s’interroge quant à la distance de sécurité́ recommandée par RTE par rapport à la ligne électrique T.H.T.
- [Si] le dispositif d’effarouchement proposé par EOLFI devrait assurer correctement la protection des oiseaux par rapport à leur axe de migration sans trop aggraver la mortalité́ due à la proximité́ de la ligne [il] est susceptible d’aggraver les nuisances sonores ponctuellement.
- En l’absence de saisine et de réponse formelle de l’ABF Corrèze (Architecte des Bâtiments de France), la Commission d’enquête considère que ce projet aurait un impact non négligeable sur les paysages (particulièrement sur le bourg et l’église classée de St Mathurin-Léobazel) et induirait une transformation profonde de l’environnement visuel du plateau de Xaintrie.
- Majoritairement, les opposants considèrent que ce parc éolien va générer une dépréciation notoire de leur bien immobilier qu’ils ont acquis plus ou moins récemment.
- L’apport financier attribué aux communes est faible par rapport au risque de désaffection touristique de la région.
- Aucune mesure (de l’impact acoustique) n’a été́ réalisée en hiver à une époque où le feuillage absent réduit les bruits résiduels
- Le projet de parc rencontre aussi des difficultés importantesà être accepté dans les autres communes corréziennes du périmètre d’affichage.
Et beaucoup d’autres éléments contenus dans le document des commissaires enquêteurs qui émettent un AVIS DÉFAVORABLE, à la demande d’autorisation ICPE ; à la demande de permis de construire ; à la demande d’autorisation de défrichement ; la demande d’approbation au titre de l’article L. 323-11 du code de l’énergie.


23/03/19 : Haute-Garonne : Cintegabelle : Le conseil municipal favorable au projet éolien
La plaine ariégeoise de Cintegabelle à Saverdun en ZEOL 12et ZEOL 24 est prisée.
Lors du conseil municipal de ce mercredi 20 mars, le projet éolien a obtenu un avis favorable moins trois voix de l'opposition. Lancé en 2008 par une cartographie des zones favorables à l'éolien émise par l'Etat (DREAL) et très vite prospectée par les opérateurs et particuliers, le maire rappelle la 1re délibération de novembre 2015 pour la création d'un comité local éolien. Celui-ci se réunira neuf fois à partir de mai 2016. En même temps est fondée l'association Les Energies Aganaguès qui œuvre pour un financement participatif d'une éolienne. Fin 2018, après finalisation des implantations et analyse de ses impacts, cinq éoliennes (4 Engie et 1 Aganaguès) sont proposées dans le montage du dossier d'autorisation environnementale. L'Etat prend le relais pour juger sa recevabilité à partir d'une étude d'impact et d'enquêtes publiques. Ainsi, la loi sur la transition énergétique du 17 août 2015 oblige aux communes de moins de 3500 habitants de délibérer sur une installation ICPE mentionnée à l'article L.511-1 du code de l'environnement ce qui est le cas pour les parcs éoliens.
L'opposition réagit
Au nom de l'opposition Bernard Lagarde regrette de n'avoir pas de retour du projet Engie et les horaires tardifs des réunions du comité éolien. Il considère que la participation de 8 % est satisfaisante et insiste sur les nuisances visuelles en arguant le cône de vue lié au Calvaire site classé en 1914 (loi 1906). Enfin, le leader de l'opposition propose une consultation citoyenne sur la commune.

Pour la majorité municipale, Aurélien Vitrac «tous les paysages sont à protéger, ce vote est un choix de société». Sébastien Vincini renchérit «Les arguments techniques s'entendent mais la loi est ce qu'elle est.
Au vu du rapport alarmant du GIEC, il s'agit d'un choix philosophique pour l'avenir de nos enfants». Enfin, Jean-Louis Rémy révèle «l'intérêt de communes voisines, dans la même plaine ariégeoise intéressée par un parc éolien de cette dimension». Autrement dit, si ce parc ne s'installe pas sur ce site, d'autres saisiront cette opportunité.
En effet, les retombées économiques pour les collectivités ne sont pas négligeables : pour 5 éoliennes et une puissance totale de 13 MW et un investissement de 16 900 K€, la commune percevrait 24 K€ (5 K€ TF et 19 K€ IFER), l'EPCI CCBA 68 K€ (48 K€ IFER + 12 K€ CFE + 8 K€ CVAE), le département 31, 4 K€ et la Région 7 K€ (estimations).
https://www.ladepeche.fr/2019/03/23/le-conseil-municipal-favorable-au-projet-eolien,8085788.php

22/03/19 : Aveyron : Camarès : Le conseil municipal a débattu
Extrait :
Le projet concernant six éoliennes a été présenté en séance.
La dernière séance du conseil s’est ouverte avec le projet éolien, au lieu-dit les Vacants. Damien Cousin, ingénieur projets du bureau d’études RES, et Mme Durand, ont présenté le projet en précisant qu’à ce jour, toutes les études environnementales, notamment liées à la préservation de la faune, ont été effectuées.
Le projet envisagé porterait sur six machines. Celui-ci ne pourra se poursuivre qu’avec l’accord de la commune, de la communauté de communes et du Parc naturel régional des Grands Causses.

https://www.midilibre.fr/2019/03/22/le-conseil-municipal-a-debattu,8083056.php

19/03/19 : Lozère : 
Eolien terrestre : il faut rester vigilant
« Présenté commune la source d’énergie parfaite, renouvelable et sans impact sur l’environnement, l’éolien est en fait bien moins vertueux qu’il n’y parait. Un générateur de 8MW, c’est par exemple 430kg de terres rares et 2 500 litres d’huile de lubrification, plus des centaines de kilos de béton enfouis dans le sol… avec un coût de démantèlement semble-t-il sous-budgété par les opérateurs des parcs éoliens. J’ai donc rejoint le groupe de travail sur le sujet à l’Assemblée, ce qui me permettra d’avoir une vision objective sur cette énergie dite verte. » déclare Pierre Morel à l’Huissier, député de la Lozère.
https://pierre-morel.fr/2019/03/19/eolien-terrestre-il-faut-rester-vigilant/?fbclid=IwAR2BEi4LNRurQb6hZ7CxCTlgI8ORWP0Vt92ezy_-5Uda8ORIeAUZi4slTjI

11/03/19 : Hérault : Lieuran-Cabrières : Don Quichotte à domicile
Extrait : 
Comme les célèbres mousquetaires, ils sont quatre ! Quatre jeunes comédiens tous issus du cours Florent de Montpellier, une annexe de la célèbre institution parisienne, qui a formé tant de bons acteurs comme Dominique Blanc, Isabelle Carré ou Guillaume Canet. Ils étaient en représentation, samedi 23 février à Belle Fontaine, hameau de Lieuran-Cabrières, au domicile de la famille Deya. Les comédiens, Marceau Droux (Don Quichotte) et Théophile Chevaux (Sancho Panza) sur la musique de Yann Synaeghel et la mise en scène, sobre mais efficace, de Pascal Frery, se sont emparés du texte de Charles-Eric Petit, "Looking for Quichotte" pour l’offrir aux quarante invités de la soirée. Le chevalier à la triste figure et son fidèle Sancho sont revenus hanter le XXIe siècle pour en dénoncer avec la même ardeur les hypocrisies politiques, sociales et économiques. Les deux jeunes acteurs, plein de fougue et de talent, sont accompagnés par un "maître de cérémonie " qui leur donne les intitulés des aventures qu’ils rencontrent et traversent. Les sujets ne manquent pas. Ce ne sont plus les moulins à vent que combat Don Quichotte mais les éoliennes, de même que la restauration rapide, l’enfer numérique ou la vie médiatique....
"C’est de la folie de voir la vie telle qu’elle est ! S’écrie Don Quichotte… Il faut faire fonctionner la planche à neurones !" ...
https://www.midilibre.fr/2019/03/11/don-quichotte-a-domicile,8060323.php

08/03/19 : Aveyron : Mélagues : Les projets éoliens sur la commune
Rencontre avec le maire Jean Milési sur le dossier.
À l’occasion d’une rencontre avec le maire Jean Milési, les projets éoliens de la commune ont été évoqués. L’édile a précisé qu’un premier projet de 14 machines, plus cinq sur la commune d’Arnac, était totalement purgé des recours des opposants et pouvait être réalisé dès à présent.

Un deuxième projet, de 14 machines également, est encore en recours, mais le tribunal administratif a mis un terme aux demandes d’information, ce qui laisse prévoir une décision dans les prochains mois.
Interrogé sur le gain financier prévisible pour la commune, le maire, s’appuyant sur les dispositions de la loi de finances 2019, précise, qu’en moyenne, l’ensemble des quatre taxes foncières sur lesquelles est assise la rémunération fiscale rapporte, aux collectivités locales, 11 000 € par mégawatt installé et par an. La répartition est la suivante : 66 % pour le bloc communal, 25 % pour le Département, 19 % pour la Région. Sur ces bases, peut être effectuée, pour Mélagues, la simulation suivante, pour 28 éoliennes de 2 MW chacune, par an : Ifer (la première des quatre taxes) : un montant fixe 84 000 € (1 500 € x 2 x 28) ; pour les trois autres taxes : 266 000 € (11 000-1 500 x 28), dont 20 % par MW pour la commune, soit 106 400 € (53 200 € x 2).
Le total, pour la commune, serait donc de 190 400 € (Ifer de 84 000 € +106 400 € pour les trois autres taxes). À cela, par convention avec l’EPCI (établissement public de coopération intercommunale), pour abonder la part des communes où siègent les parcs éoliens, il faut ajouter un fond de concours. Il est évalué a minima à 10 % par éolienne (et non par MW), sur le produit des trois taxes, soit 53 200 €. Ce montant est à négocier. Dès lors, le total perçu par la commune, pour 28 éoliennes de 2 MW, serait de 243 600 € par an.
Reste cependant à construire le poste de collecte de la production des parcs locaux (Mélagues, Arnac, Brusque) dont Enedis prospecte l’emplacement au carrefour de la RD 12 avec la VC de Saint-Pierre-des-Cats. La liaison se fera par câble souterrain avec le transformateur injecteur de Couffrau, près de Moulin-Mage (Tarn), branché sur la THT de 300 000 volts. Même si les projets avancent, il reste encore du chemin à parcourir.
https://www.midilibre.fr/2019/03/08/les-projets-eoliens-sur-la-commune,8055842.php

07/03/19 : Gard : Saint-Gervais : Sept éoliennes de 150 mètres de haut
Le projet prévoit l’installation, sur une crête, de sept éoliennes en forêt domaniale et communale. "Quatre seraient disposées à l’ouest de la ligne haute tension et trois à l’est", précise Jean-Paul Pin, ingénieur nouveaux projets de l’entreprise RES.
Le projet tel que prévu pourrait alimenter 30 000 personnes par an en électricité, soit l’équivalent de la moitié de la population de l’Agglo.
Le projet d’investissement est de 39 M€, dont 25 % des travaux qui seront réalisés par des entreprises locales. Les recettes locatives et fiscales annuelles représenteraient plus de 400 000 € (100 000 € pour le Département, 140 000 € pour l’Agglo et 180 000 € pour la commune). La construction est prévue dans les années 2022-2023.
https://www.midilibre.fr/2019/03/07/sept-eoliennes-de-150-metres-de-haut,8053740.php


07/03/19 : Gard : Vent de colère à Saint-Gervais
Énergie. Le projet d’implantation d’éoliennes, présenté mardi soir en réunion devant 150 personnes, ne fait pas l’unanimité.
"Non aux éoliennes à Saint-Gervais", affiché sur un grand panneau, accueille le public dans la salle de la Coquillonne. Le décor est planté pour la première réunion publique, ce mardi soir, concernant un projet d’implantation de sept éoliennes sur la commune.

Les 150 personnes présentes font savoir leur désaccord face à cette installation, huant même le maire à qui ils reprochent de ne pas en avoir parlé avec la population. "On est en phase d’étude de faisabilité, avec la réalisation d’études techniques et la concertation, tente de rassurer l’élu. Rien n’est encore acté."
" Dans un petit village de 700 habitants, il y avait certainement la possibilité de rencontrer les citoyens et de leur demander leurs avis, surtout pour un projet avec de telles conséquences…", s’énerve une dame, applaudie par l’assistance.
"On est en appellation côtes-du-rhône avec une charte paysagère", précise Jean Larnac, viticulteur et conseiller municipal démissionnaire à cause de ce projet. D’autres se posent la question du tourisme, en plein développement dans cette vallée de la Cèze. "Elles vont se voir de loin. Combien ça va faire perdre au tourisme ?", interroge un homme.
Un avant-projet en juin

L’emplacement choisi, en pleine forêt communale et domaniale, en préoccupe certains. Pour placer une éolienne, il faut déboiser sur 5 000 m2. "Vous allez raser les trois quarts des forêts et dans vingt ans, quand ça sera reparti, il faudra changer les machines et tout raser à nouveau."
D’autres participants s’inquiètent de détails techniques comme la hauteur des éoliennes, leur longévité… " Est-ce qu’il y a des risques pour les sources d’eau ?" ; "Par quel chemin les pales vont être acheminées ?".
En face, Jean-Paul Pin, ingénieur nouveaux projets et Christophe Soulier, responsable nouveaux projets au sein de RES, l’entreprise porteuse du projet, apportent peu de précisions. "Des études vont être réalisées ces prochains mois, on devrait présenter un avant-projet au mois de juin", expliquent-ils.
Jean-Paul Pin assure que plusieurs enjeux seront pris en compte, dont l’humain, "les éoliennes doivent être situées à plus de 500 mètres des habitations. On prend aussi en compte les activités pratiquées sur place."
Le mouvement anti-éolien, né après la première annonce du projet en fin d’année, n’a pas été convaincu. Sébastien Rabier et Raymond Chapuy, de l’association Le Vent tourne, promettent de poursuivre la mobilisation.
https://www.midilibre.fr/2019/03/07/vent-de-colere-a-saint-gervais,8053738.php

06/03/19 : Gard : Saint-Gervais : les habitants vent debout contre les éoliennes
Mardi soir, une première réunion publique a été organisée concernant l'implantation d'éoliennes à Saint-Gervais. Ce projet, qui n'est encore que dans sa phase d'étude de faisabilité, ne fait pas l'unanimité.
"Avec leur taille, j'ai l'impression que les éoliennes vont se voir de loin. On est dans une région où le tourisme se développe. Combien ça va faire perdre au tourisme ?", demande un habitant de Saint-Gervais. Il n'était pas le seul à avoir des questions à poser, mardi soir, lors de la réunion publique sur le projet d'implantation d'éoliennes.

Jean-Paul Pin, ingénieur nouveaux projets et Christophe Soulier, responsable nouveaux projets au sein de RES, ont tenté de donner des précisions. "Des études vont être réalisées ces prochains mois, on devrait présenter un avant-projet au mois de juin", précisent-ils.
L'entreprise voudrait installer sept éoliennes d'une hauteur de 150 m, sur une crête du village. "Pour la commune, on aura des retombées fiscales et économiques", précise le maire Didier Delpi. Alors que les opposants s'inquiètent des conséquences sur le paysage, l'écologie et des nuisances de ces éoliennes.
Un avant-projet devrait être présenté d'ici juin. D'autres réunions publiques seront organisées dans les mois qui viennent.
https://www.midilibre.fr/2019/03/06/saint-gervais-les-habitants-vent-debout-contre-les-eoliennes,8053328.php

05/03/19 : Gard : Bagnols-sur-Cèze, Saint-Gervais : réunion publique sur le projet éolien de Valbonne ce mardi soir
Depuis son annonce en fin d'année dernière, le projet éolien de Saint-Gervais a déjà été contesté. Ce mardi 5 mars, à 18h30, la salle de Coquillonne à Saint-Gervais accueille une réunion publique sur ce sujet. Une permanence publique est aussi organisée mercredi 6 mars, de 8h30 à 15h à la mairie.
"Nous, les élus, nous engagerons des concertations auprès de la population par le biais de réunions publiques et de permanences publiques", c'est ce que précisait le maire, Didier Delpi, en fin d'année dernière, lors de l'annonce du projet d'implantation de sept éoliennes sur la commune. La première réunion publique est prévue ce mardi 5 mars, à 18h30, salle de Coquillonne, suivie d'une permanence publique, ce mercredi 6 mars, de 8h30 à 15h, à la mairie.
A peine annoncé, le projet a rapidement été contesté. Une association, Le Vent tourne, a été créée début février pour s'opposer à l'implantation de ces éoliennes sur la crête nord de la commune.

https://www.midilibre.fr/2019/03/05/saint-gervais-reunion-publique-sur-le-projet-eolien-de-valbonne-ce-mardi-soir,8051005.php

05/03/19Gard rhodanien : ce qui vous attend ce mardi 5 mars
Extrait : 
Projet éolien - Une réunion publique sur le projet éolien de Valbonne est organisée par le groupe RES, ce mardi 5 mars à 18 h 30, à la salle de la Coquillonne à Saint-Gervais. Une réunion qui devrait être suivie au regard des voix qui s'élèvent contre le projet. A noter que le lendemain, mercredi 6 mars, de 8 h 30 à 15 h, une permanence publique sera également tenue en mairie de Saint-Gervais sur ce dossier.
https://www.midilibre.fr/2019/03/04/gard-rhodanien-ce-qui-vous-attend-ce-mardi-5-mars,8049527.php

05/03/19Aveyron : des militants empêchent un état des lieux pour l'installation d'un méga transformateur à St-Victor-et-Melvieu
Un expert mandaté par RTE( Réseau Transport Electricité) n'a pas pu faire l'état des lieux sur le terrain qui doit accueillir un méga transformateur électrique à Saint-Victor-et-Melvieu dans l'Aveyron. Des militants opposés au projet l'ont invité à quitter les lieux.
Des militants opposés à l'implantation d'un méga transformateur électrique sur la commune de Saint-Victor-et-Melvieu (12) ont empêché un état des lieux du terrain avant le début des travaux.
Un expert avait été mandaté par RTE (Réseau Transport Electricité) pour faire cet état des lieux mais il a été "invité" par les militants à quitter le site.
Des habitants mis devant le fait accompli
Une trentaine de personnes étaient présentes sur place. Des militants, des habitants, des agriculteurs et la propriétaire de l'un des terrains réquisitionnés par l'état. Un arrêté préfectoral avait été signé en décembre 2018 pour ces réquisitions de parcelles mais certains viennent de le découvrir.
L'une des propriétaires concernées a donc expliqué gentiment à l'expert mandaté par RTE qu'il n'était pas question de faire un état des lieux.
Un fermier qui travaille les terres réquisitionnées explique lui aussi qu'il vient d'être mis devant le fait accompli. Ce sont des terres ensemencées et il ne sait même pas s'il va être indemnisé. Il s'inquiète aussi de tout ce travail réalisé avec son père depuis 7 ans pour améliorer et enrichir le sol pour limiter l'érosion.
Depuis plusieurs années, des habitants s'opposent à la construction d'un transformateur de 400 000 volts qui permettrait l'implantation de nouvelles éoliennes. Le terrain est devenu une ZAD (Zone à Défendre). Le 15 janvier dernier, les occupants se sont vus signifier une ordonnance d'expulsion par le Tribunal de Grande Instance de Rodez.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/aveyron-militants-empechent-etat-lieux-installation-mega-transformateur-st-victor-melvieu-1633262.html?fbclid=IwAR0xdIgBd1DHRxcjal87pVfIGEogT0td40X_5CdGaRMax4e7FV8kaU0OPxc

02/03/19 : Aveyron : Millau : un grand débat sur la transition écologique prévu samedi 9 mars
Comment conjuguer transition énergétique et raison écologique ? Le premier grand débat de Millau est organisé par la Fédération des grands causses et CO-27-XII environnement, le 9 mars à partir de 9h30, dans la chapelle du Créa.
Les associations de protection de l’environnement invitent tous les citoyens à venir débattre sur le thème de la transition écologique, samedi 9 mars, au Créa. En toile de fond, la singularité du département de l’Aveyron, qui affiche un bilan énergétique positif.

Les organisateurs, secondés par un garant de la CNDP, Commission nationale du débat public, comptent aborder trois sujets.
En ouverture, la protection de l’environnement, et la question délicate de la biodiversité face à l’attractivité.
Puis, les problématiques liées à la précarité énergétique, ou comment faire pour réduire notre consommation d’énergies sans pour autant impacter le porte-monnaie des personnes en situation de précarité.
Et, finalement, comment utiliser les ressources locales pour préserver l’environnement, en respectant les riverains et en maîtrisant le coût de l’énergie.
Un vaste programme qui sera mis en lumière par les problématiques locales liés à l’éolien, au projet de méga-transformateur de Saint-Victor-et-Melvieu et à l’installation de sites photovoltaïques au sud du Larzac Les militants écologistes de l’Amassada seront présents pour diffuser leurs savoirs en matière de transition écologique.
Ouvert à tous.
https://www.midilibre.fr/2019/03/02/millau-un-grand-debat-sur-la-transition-ecologique-prevu-samedi-9-mars,8046533.php

26/02/19Eoliennes dans les P.-O. : l'association "Le Vent tourne" à Fourques réclame une consultation citoyenne à la municipalité
Le projet d’implantation d’un ensemble d’éoliennes sur la commune de Fourques continue à faire parler de lui.
L’association "Le Vent tourne" vient de saisir le maire de la commune de Fourques pour lui demander d’organiser une "consultation citoyenne" sur le sujet.

"Nous avons rencontré les Fourcatins, explique un membre de l’association, à qui nous avons demandé de signer une demande de consultation. Nous avons 211 personnes inscrites sur les listes électorales de la commune qui ont signé, soit 20%. C’est assez pour que l’on puisse organiser cette consultation, dans le cadre de la loi du 13 août 2004".
Cette demande, envoyée en mairie avec copie à la préfecture le 19 février dernier n’a pas encore reçu de réponse.
"L’idéal, confie encore Le Vent tourne, serait bien entendu un référendum local décisionnaire, qui obligerait alors la municipalité à suivre le résultat du vote".

https://www.lindependant.fr/2019/02/26/le-vent-tourne-lassociation-demande-une-consultation-citoyenne-a-la-municipalite-de-fourques,8038540.php

26/02/19 : Pyrénées-Orientales : Concertation sur le projet des éoliennes flottantes au Barcarès
Les équipes du projet des Éoliennes flottantes du golfe du Lion (EFGL) seront présentes sur le marché du Barcarès, au village, le mercredi 27 février en matinée. Le but est de poursuivre la concertation locale initiée depuis plus de deux ans.
Les équipes d’EFLG disposeront d’un stand pour l’accueil du public afin de faire la présentation du projet et répondre aux questions de chacun. Le projet EFGL, porté par Engie, EDP Renewables et la Banque des territoires, a été retenu par l’État en 2016. Il prévoit l’installation en 2021 d’une ferme pilote de quatre éoliennes flottantes de 25 MW.

https://www.lindependant.fr/2019/02/25/concertation-sur-le-projet-des-eoliennes-flottantes-au-barcares,8036881.php


24/02/19 : Pyrénées-Orientales : Éoliennes et tourisme, compatibles ?
Caramany et Trilla.
 L’un est plutôt contre, l’autre pour. Les deux maires des communes concernées s’expliquent.
Depuis octobre dernier, un mât de mesure du vent et un lidar* ont été installés à l’ouest de Caramany, en préalable du projet éolien de Trilla. Dès 2022, un parc éolien devrait être implanté à quelques mètres de la limite de Caramany sur le territoire de Trilla.
À Caramany, c’est non
La municipalité de Caramany avait été contactée par l’entreprise Abo wind qui souhaitait unir Trilla et Caramany dans ce programme. Le conseil municipal s’est prononcé de manière négative.
Pour le maire, Bernard Caillens, et le conseil municipal, la décision a résulté des prises en considération et constatations suivantes : "Deux zones d’éoliennes existent déjà dans le Fenouillèdes. Non visibles du village, elles le deviennent sur les hauteurs, notamment la nuit où l’on voit les clignotants rouges. Une nouvelle ligne de clignotants à l’ouest nuirait à l’authenticité du site. L’implantation d’éoliennes, dans un milieu aussi sauvage et isolé, va nécessiter la réalisation de larges pistes et détruira des écosystèmes. En cas de gros incendies, la commune est située pleine tramontane. Or, les canadairs ne pourraient intervenir en amont, à l’ouest puisqu’ils ne peuvent s’approcher des éoliennes. Le parc éolien nous semble en contradiction avec le développement touristique maîtrisé qui apporterait un supplément d’économie à la vallée, après la viticulture. L’avant-projet de charte du Parc naturel régional (PNR) vient d’être voté à l’unanimité. Il place ce secteur en zone de sensibilité forte. Les programmes ne pourront porter atteinte à des intérêts paysagers, patrimoniaux biodiversité... Nos atouts, dans la rédaction de la charte, résident dans les sites naturels et préservés, un tourisme convivial et mesuré, basé sur des activités de plein air, randonnées...
Administrativement, le conseil municipal ne peut que refuser cette installation, en raison du PLU (Plan local d’urbanisme) où figure l’interdiction d’implantation d’éoliennes en zone nature. Ces éoliennes viendraient se placer entre deux crêtes protégées, proche d’un monument historique (le clocher) et du lac qui constitue la plus grande retenue d’eau du futur PNR. Le PLU intercommunal, en cours d’élaboration, indique que le développement éolien doit être concerté et répondre à des projets collectifs de la communauté. Ces textes restent préparatoires comme pour le PNR ".
À Trilla, c’est oui
Pour le maire de Trilla, Didier Fourcade, et le conseil municipal, le choix résulte des éléments suivants. "Nous avions déjà tenté l’expérience, il y a 10 ans, retoquée par le préfet, précise le maire. L’entreprise Abo wind nous a contactés. Le conseil municipal était d’accord, excepté une personne. Toutes les parties concernées par l’implantation ont été informées et ont signé pour cette étude. Je ne prendrai pas part au vote car des propriétaires sont de ma famille. Laurence Billon, conseillère municipale gère ce dossier. Quatre ou cinq éoliennes maximum doivent être installées sur trois hectares de parcelles communales et privées. Nous refusons des éoliennes en crête principale, sur la carte du PNR. Le site choisi se situe sur les terrains abordables et nous resterons en conformité avec les services de l’État. En début de mandat, le maire de Caramany ne nous a pas dit qu’il s’opposait à cette étude. Il n’est jamais venu s’entretenir avec nous, alors que nous avons organisé plusieurs réunions d’information. Trilla est enclavé. Notre unique route mène du village à Caramany. Nous payons le goudronnage pour disposer d’un accès sur la vallée d’Ille et nous avons réglé 17 000 euros sur la partie de Caramany. Nous sommes riverains du barrage avec 4 hectares d’eau. J’approuve la création de la base nautique. J’ai signé la pétition pour qu’elle se réalise. Un tiers de notre budget provient du tourisme, avec gîtes communaux, chambres et tables d’hôtes. Nous devons nous débrouiller par nous-mêmes. Alors, si nous pouvions obtenir une amélioration de la route de Trévillach avec le projet, ce serait un plus. Pourquoi autant de virulence contre les éoliennes ? À qui profite le crime ? Une seule produit autant que 4 hectares de panneaux photovoltaïques. Avec ceux de notre bergerie et un parc éolien, nous pouvons en financer une et devenir autonomes en énergie. Si Caramany et la communauté de communes viennent discuter, la porte et le dialogue sont ouverts. Ce n’est pas la peine de mettre le feu au lac pour le moment. Attendons la fin des études. De toute manière, c’est l’État qui décide. 25 avis sont soumis, dont le directeur des monuments historiques et sept ou huit ne peuvent être contestés. Ils restent souverains pour trancher. C’est avant tout politique. On veut sortir du nucléaire, mais nous ne nous en donnons pas les moyens. Être écologiste suppose aussi de faire des efforts ".
Lidar : matériel de mesure qui permet de déterminer la vitesse du vent à différentes altitudes.
Éoliennes et tourisme sont-ils compatibles ?
Depuis octobre dernier, un mât de mesure du vent et un lidar* ont été installés à l’ouest de Caramany, en préalable du projet éolien de Trilla. Dès 2022, un parc éolien devrait être implanté à quelques mètres de la limite de Caramany, sur le territoire de Trilla. La municipalité de Caramany avait été contactée par l’entreprise privée Abo Wind qui souhaitait unir Trilla et Caramany dans ce programme. Le conseil municipal s’est prononcé de manière négative.
Pour le maire, Bernard Caillens, et le conseil municipal, leur décision a résulté des prises en considération et constations suivantes :
"Deux zones d’éoliennes existent déjà dans le Fenouillèdes. Non visibles du village, elles le deviennent sur les hauteurs, d’où la nuit l’on voit les clignotants rouges. Une nouvelle ligne de clignotants à l’ouest nuirait à l’authenticité du site.
L’implantation d’éoliennes, dans un milieu aussi sauvage et isolé, va nécessiter la réalisation de larges pistes et détruira des écosystèmes. En cas de gros incendie, la commune est située pleine tramontane. Or, les canadairs ne pourraient intervenir en amont, à l’ouest puisqu’ils ne peuvent s’approcher des éoliennes.
Le parc éolien nous semble en contradiction avec le développement touristique maîtrisé qui apporterait un supplément d’économie à la vallée, après la viticulture. L’avant-projet de charte du Parc Naturel Régional (PNR) vient d’être voté à l’unanimité. Il place ce secteur en zone de sensibilité forte. Les programmes ne pourront porter atteinte à des intérêts paysagers, patrimoniaux, biodiversité, etc. Nos atouts, dans la rédaction de la charte, résident dans les sites naturels et préservés, un tourisme convivial et mesuré, basé sur des activités de plein air, randonnées, etc.
Administrativement, le conseil municipal ne peut que refuser cette installation, en raison du PLU (plan local d’urbanisme) où figure l’interdiction d’implantation d’éoliennes en zone nature, depuis nos prédécesseurs.
Ces éoliennes viendraient se placer entre deux crêtes protégées, proche d’un monument historique (clocher) et du lac qui constitue la plus grande retenue d’eau du futur PNR.
Le PLU intercommunal, en cours d'élaboration, indique que le développement éolien doit être concerté et répondre à des projets collectifs de la communauté. Ces textes restent préparatoires comme pour le PNR."

24/02/19 : Aude : Parc Naturel Régional Corbières-Fenouillèdes : Pas de grandes éoliennes sur un territoire préservé
Corbières Fenouillèdes sera-t-il territoire pilote en matière de tourisme durable ? Oui, si l’on en juge les ambitions mises en avant en matière de lutte contre le changement climatique.
L’autonomie énergétique du territoire en 2050, passe par un taux de couverture des besoins énergétiques de 80 % dès 2030. Ce qui implique de réduire de 20 % la consommation énergétique du territoire «à confort égal».
Comment ? Par le déploiement des mobilités sobres et coordonnées afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. «A l’image de ce que nous avons fait à Villerouge Termenes, explique Philippe Brulé, le maire, où nous avons créée une voiture électrique partagée, et des ombrières photovoltaïques sur une parking communal. C’est un succès que nous pourrions étendre à d’autres lieux».
Avec 30 278 habitants, une densité moyenne de 17,3 habitants/km², et la moitié des communes comptant moins de 113 habitants, on lit sur la carte que l’emprise foncière de la tâche urbaine ne représente que 1,4 % du territoire. Ce territoire non pollué encourage une agriculture respectueuse d’un environnement préservé, des mobilités douces, et s’oriente vers l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. Il prévoit de mettre en œuvre des actions spécifiques en direction des familles en difficulté, en valorisant les savoir-faire des artisans locaux dans l’éco-rénovation et l’écoconstruction. «Nous développons des projets à l’échelle de petits territoires, comme du photovoltaïque sur chaque commune, afin d’arriver à produire une énergie consommée sur place». Parmi les autres ressources concernées, la bio masse.
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir que le futur PNR se paie le luxe de bannir le grand éolien de son territoire. Un refus collectif de l’industrialisation, qui témoigne à la fois d’une forte concertation, et d’un état d’esprit avant-gardiste. «C’est une révolution dans la manière d’envisager l’énergie, comme un acteur et non plus seulement un consommateur, c’est de l’autoconsommation collective» assure Philippe Brulé.

https://www.lindependant.fr/2019/02/24/parc-naturel-regional-corbieres-fenouilledes-pas-de-grandes-eoliennes-sur-un-territoire-preserve,8034518.php

24/02/19 : Gard : Courry : Conseil municipal

Une réunion du conseil municipal se déroulera, vendredi 1er mars, à 18 heures, dans la salle Gabriel-Mourier à la mairie.
À l’ordre du jour : comptes administratifs 2018 ; comptes de gestion 2018 ; contrat d’assurance contre les risques statutaires (renouvellement) ; subvention pour la collecte des eaux usées aux Thomazes et Rivière ; questions diverses (arrêté relatif à un péril d’une maison située aux Thomazes, information concernant le lancement d’une étude pour la création d’un parc éolien sur la commune de Saint-Paul-le-Jeune, situation actuelle du Syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable, prestations de l’agence technique départementale).

https://www.midilibre.fr/2019/02/24/conseil-municipal,8034044.php

22/02/19 : Lozère : 
Eolien : une source d’électricité aussi vertueuse qu’on le prétend, vraiment ?...
Aux termes de la programmation pluriannuelle de l’énergie, 14 500 éoliennes seront installées sur le territoire français. De nombreux élus locaux et associations s’inquiètent du coût de démantèlement, estimé à 400 000 euros par générateur, hors enlèvement du socle en béton ! Pour ces derniers, l’on estime que 36 millions de tonnes de béton resteront enfouis. Et lorsque l’on sait qu’une éolienne de 8MW représente 430kg de terres rares et 2 500 litres d’huile de lubrification, l’on est en droit de se demander si les éoliennes, finalement, sont une source d’électricité aussi vertueuse que le prétendent certains écologistes.
Alors, pourquoi ces générateurs fleurissent aussi facilement dans nos campagnes ? Disons les choses : tout simplement car un certain lobby écologiste a réussi à imposer l’image d’une source d’énergie verte, tout en se faisant octroyer de très larges subventions par l’Etat. Décidément, rien n’est vraiment propre dans l’éolien…

https://pierre-morel.fr/2019/02/22/eolien-une-source-delectricite-aussi-vertueuse-quon-le-pretend-vraiment/

22/02/19 : Gard : Sélection de projets à surveiller dans votre région
Extrait :
A Moulezan (30), la commune envisage la construction d'une nouvelle école et d'une cantine, l'ouverture d'un centre médical et l'implantation de cinq éoliennes.

https://www.lemoniteur.fr/article/selection-de-projets-a-surveiller-dans-votre-region-mediterranee.2022455


21/02/19 : Aveyron : à Lapanouse-de-Cernon, les éoliennes tournent au ralenti
Le parc éolien, en activité depuis janvier 2018, ne fonctionne qu’en période nocturne. Explications.
Le sujet intrigue depuis plus d’un an. Il est source d’imagination, de suppositions, parfois de fantasmes. Pourquoi donc les éoliennes du parc dit de “La Baume”, à Lapanouse-de-Cernon, ne tournent-elles pas en journée ? Les six mâts de 2 MW chacun, érigés à la fin de l’été 2017 après de longues années de procédures juridiques, sont censés être en activité depuis janvier 2018. Sauf qu’ils ne tournent que la nuit. Plus précisément d’une heure après le coucher du soleil, jusqu’à une heure avant son lever, le lendemain. Ni plus, ni moins.
Historique
Il aura fallu près de dix ans au développeur Eole-Res pour obtenir, fin 2012, le permis de construire du parc de La Baume. La demande avait été déposée en 2003… Dans l’intervalle, en 2005, un premier permis avait été refusé par la préfète de l’époque, sur fond de candidature des Causses et des Cévennes au classement Unesco.
Le promoteur avait alors saisi le TA de Toulouse qui, en 2008, avait finalement annulé l’arrêté préfectoral. Sur ce, le ministère de l’Écologie avait déposé un recours devant la cour administrative d’appel. Celle-ci l’avait rejeté fin 2009, arguant que le projet ne portait pas atteinte au paysage.
En février 2013, l’association Patrimoines du Guilhaumard avait formulé un recours gracieux auprès de la préfète, en faisant valoir le Plan Paysage Larzac, datant des années 2000. Sans succès, tout comme d’autres procédures qui, là encore, n’empêcheront pas l’édification du parc à l’été 2017…
Impact sur l’avifaune
L’explication réside dans un arrêté préfectoral en date du 30 janvier 2018. Dans celui-ci, l’autorité préfectorale considère que l’exploitation du parc éolien de La Baume présente "des dangers ou des inconvénients, notamment le risque d’impact et de mortalité par collision" avec l’avifaune environnante. Elle mentionne également "le caractère obsolète et superficiel" de l’étude d’impact initiale du projet, notamment sur ses aspects relatifs aux grands rapaces.
Concrètement, les problématiques liées à l’avifaune patrimoniale et d’intérêt communautaire sont devenues, au fil des années, "des enjeux majeurs", dixit le préfet de l’époque, au regard des plans nationaux d’action et des programmes de réintroduction et de conservation des espèces.
La réglementation en matière environnementale a, en effet, particulièrement évolué depuis l’ébauche du projet il y a près de 20 ans, puis la validation du permis de construire, en décembre 2012. Si bien que ce parc éolien de La Baume, critiqué dès le départ par les naturalistes, a finalement vu le jour pour se retrouver, aujourd’hui, strictement encadré au regard de l’existence d’espèces protégées (vautours fauve, moine et percnoptère, gypaètes barbus) circulant à proximité du site. Tout ça, pour ça…
Entretien avec le sous-préfet Patrick Bernié
La Baume est-elle une bonne illustration du “conflit” qui existe aujourd’hui en France entre l’éolien et la préservation des espèces ?
En effet, on a cette dualité, au quotidien, entre l’exigence de protection de l’environnement et le souhait de développement économique et d’alternatives écologiques. On est là au cœur du débat. Il faut intégrer, aujourd’hui, la protection des espèces. Les élus y sont d’ailleurs sensibles. Mais nous touchons un point où convergent des approches contradictoires et antinomiques.
Quel est le rôle de l’état dans le domaine ?
L’état fait appliquer la règlementation. Il a un rôle de surveillance, de dialogue et doit permettre des échanges qui parfois ne sont pas faciles. Nous sommes sur des processus très longs, sur des terrains où la sérénité a du mal à s’installer.
Les conflits sont-ils courants en Sud-Aveyron ?
Ils existent. Mais nous avons l’avantage, ici, de pouvoir nous appuyer sur le droit des sols, à savoir le SCoT, lequel détermine si oui ou non on peut ériger des éoliennes à tel ou tel endroit. C’est un document très précieux, validé par les élus, et qui fait foi en matière d’installations éoliennes.
Un fonctionnement soumis à conditions
L’exploitant, à savoir la Centrale éolienne de production (CEPE) de La Baume, se voit ainsi interdire, depuis plus d’un an et par respect pour l’avifaune, la rotation des pales de chacune de ses éoliennes en période diurne. Pour l’exploitation nocturne, le gestionnaire est également soumis à un certain nombre de prescriptions. Il lui a ainsi été demandé de réaliser un diagnostic sur l’avifaune locale nocturne, dont les populations présentent une sensibilité particulière au fonctionnement des éoliennes.
Il a dû mettre en place un suivi d’activité automatisé en continu des chiroptères, tout en recherchant des gîtes de nidification en ayant recours, notamment, à des détecteurs à ultrasons passifs. Des suivis d’ailleurs couplés à une surveillance de la mortalité des chauves-souris au sol. La CEPE de la Baume a, en outre, mis en place un système de bridage chiroptères sur toutes ses éoliennes, avec mise à l’arrêt du fonctionnement en fonction des conditions météorologiques suivantes : température supérieure à 10 °C et vitesse des vents inférieure à 6 m/s…
Un ensemble de restrictions lourdes, placées sous la surveillance de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Occitanie. Sachant que si les résultats obtenus étaient jugés insuffisants ou présentant un impact élevé sur les espèces et leurs habitats, "l’autorité administrative pourra, par arrêté d’urgence, soit renforcer les contraintes, soit faire stopper l’installation", précise l’arrêté du 30 janvier 2018. Un cas de figure qui ne s’est pas produit, semble-t-il, depuis un an.
La maire favorable à une activité à 100 %
Stéphanie Andrieu, la maire de Lapanouse-de-Cernon, se dit "favorable" à un fonctionnement du parc éolien en journée, à condition que soient respectées les mesures environnementales. Elle indique, en revanche, qu’aucune extension ou création d’un nouveau parc n’est d’actualité. Quant aux retombées financières pour le bloc communal, le fonctionnement uniquement nocturne n’a "aucune incidence" sur les sommes entrant dans les caisses de la collectivité. En moyenne (*), l’implantation d’un parc de 5 éoliennes de 2 MW génère 100 000 € de ressources fiscales par an. La location des terrains, perçue par la commune, est de l’ordre de 2 000 € par MW et par an.
(*) Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), nov. 2016. À titre indicatif.
L’activité diurne potentiellement possible
La porte qui permettrait un fonctionnement en plein jour n’est cependant pas fermée. Outre un certain nombre d’études exhaustives relatives aux enjeux liés à la présence de l’avifaune diurne du secteur (circaète-Jean-le-Blanc, busards, pies-grièches, chiroptères…), la CEPE devra réaliser un suivi télémétrique (en cours, lire ci-dessous) du couple d’aigle royal proche et d’individus de vautours fauve si elle veut voir ses éoliennes tourner en journée.
Surtout, il lui est demandé, depuis le début de l’année 2018, d’équiper le parc éolien de La Baume de systèmes automatisés de détection/effarouchement/arrêt de type “Safewind”. Un système de détection de la faune volante basé sur une surveillance par caméra, couplée à un système d’effarouchement, voire d’arrêt complet de la machine. Peut-être une solution pour qu’à Lapanouse, oiseaux et éoliennes puissent cohabiter…Malgré nos tentatives, nous n’avons pas réussi à joindre la société Eole-Res, développeur du parc de La Baume.
21/02/19 : Aveyron : À Lapanouse-de-Cernon, les éoliennes tournent au ralenti
Le parc éolien, en activité depuis janvier 2018, ne fonctionne qu’en période nocturne. Explications
Le sujet intrigue depuis plus d’un an. Il est source d’imagination, de suppositions, parfois de fantasmes. Pourquoi donc les éoliennes du parc dit de La Baume, à Lapanouse-de-Cernon, ne tournent-elles pas en journée ? Les six mâts de 2 MW chacun, érigés à la fin de l’été 2017 après de longues années de procédures juridiques (lire ci-contre), sont censés être en activité depuis janvier 2018. Sauf qu’ils ne tournent que la nuit. Plus précisément d’une heure après...
https://www.centrepresseaveyron.fr/2019/02/20/a-lapanouse-de-cernon-les-eoliennes-tournent-au-ralenti,8027491.php

19/02/19
Aude : une enquête ouverte après une nouvelle chute d’une pale d’éolienne
Une des trois pales d’une éolienne s’est cassée et est tombée à terre sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne dans l’Aube. Une enquête est ouverte. Pour l’instant le parc de 28 machines est à l’arrêt en attendant les conclusions de l’enquête.
Le 30 janvier dernier, une des pales d’une éolienne s’est cassée et s’est écrasée au sol 40 mètres plus bas.
Conséquence, le parc de 28 machines, installé sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne dans l’Aube, a été suspendu jusqu’à la remise d’un rapport d’enquête du constructeur.
En effet, Engie Green, constructeur et exploitant de ce parc à jusqu’à la fin du mois pour expliquer pourquoi cette mésaventure à une nouvelle fois eu lieu.
« Des incidents similaires » dans ce parc éolien
Une enquête a été ouverte et des expertises techniques sont menées pour comprendre comment l’incident s’est produit. Ensuite, une inspection sera nécessaire avant « la remise en service, totale ou partielle, des installations », indique la préfecture. Laquelle rappelle que des « incidents similaires » avaient eu lieu sur ce parc éolien en 2013 et 2015.
Une pale de la même machine numéro 5, celle qui vient d’être amputée, avait par ailleurs connu « un problème de fixation en novembre 2011 », selon un rapport d’incident publié en 2013.
http://www.lunion.fr/id42274/article/2019-02-19/aude-une-enquete-ouverte-apres-une-nouvelle-chute-dune-pale-deolienne

19/02/19 : Tarn : Le Rialet : Conférence à l'Auberge
Dominique Boury donne une nouvelle conférence sur la décroissance ce mardi 19 février à 20 h à l'auberge du Rialet. Si dans une première conférence, il a rappelé l'état alarmant de notre planète, il apporte dans cette seconde conférence les mesures à prendre : réduire la production de biens et de services. «À travers le combat contre le développement anarchique des centrales éoliennes industrielles j'ai pris conscience du paradoxe ; faut-il continuer à produire de l'électricité sans souci du bien-être des habitants, sans souci des dommages environnementaux ici et dans tous les pays qui supportent nos pollutions pour permettre notre croissance ?». Extrêmement sensible à la justice sociale et à l'engagement citoyen, Dominique Boury considère que la décroissance (ou la sobriété volontaire), si elle est une démarche collective, peut combiner les objectifs d'une transition écologique efficace et les exigences de la justice sociale». Il est possible de partager à l'auberge du Rialet à 19 h la soupe et le dessert (7 €) suivi à 20 h de la conférence-débat.
https://www.ladepeche.fr/2019/02/19/conference-a-lauberge,8023444.php

19/02/19 : Aude : encore une pale qui chute d'une éolienne à Roquetaillade, le parc de 28 machines à l'arrêt et mis en sécurité
Une pale d'une des 28 éoliennes du parc basé sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne a chuté au sol le 30 janvier. Un arrêté préfectoral a imposé l'arrêt de l'activité du parc. Une enquête et une expertise technique sont en cours.
Développeur, constructeur et exploitant des 28 machines du parc éolien de Roquetaillade, Engie Green évoque un "incident exceptionnel". Le 30 janvier, une pale d'un des aérogénérateurs a chuté au sol. Impressionnante défaiilance sur des engins d'une hauteur supérieure à 40 mètres, même si la société précise que l'incident, survenu à 13 h, "n'a fait aucun blessé". Autres précisions livées par Engie Green, "la mise en place d'un périmètre de sécurité autour de l’éolienne n°5", alors que "les 27 autres machines du parc ont toutes été mises à l’arrêt, dès le 4 février".
Si la mairie de Roquetaillade a été informée de l'épisode, c'est en préfecture que les décisions ont été prises sur les suites données. Le 11 février, Alain Thirion signait ainsi un "arrêté préfectoral de mesures d'urgence portant imposition de prescriptions de mise en sécurité et de mesures immédiates prises à titre conservatoire". Un arrêté qui acte la suspension de l'activité du parc, précisant que la "remise en service, totale ou partielle des installations, ne pourra être effectuée qu'après accord de l'inspection des installations classées".
Une expertise par une entreprise externe
Du côté des mesures conservatoires, la préfecture impose à l'exploitant de maintenir le gardiennage du site jusqu'à évacuation de la pale endommagée, de mettre en place un balisage renforcé autour de l'éolienne n° 5, de faire réaliser une expertise des éoliennes par une entreprise externe pour déterminer l'origine de l'incident, et enfin de procéder au contrôle des aérogénérateurs. Exigences auxquelles Engie Green se dit évidemment prêt à satisfaire, précisant "qu'une enquête est ouverte" et que "des expertises techniques sont en cours pour déterminer les causes précises de cet incident". Il reviendra enfin à la société de livrer, d'ici fin février, un rapport d'incident dans lequel devraient figurer les "mesures pour éviter tout risque d'incident similaire".
"Des incidents similaires sont survenus précédemment sur le parc éolien le 6 mars 2013 et le 5 avril 2015"
Une attente d'autant plus marquée du côté de la préfecture que, précise le préfet dans l'arrêté, "des incidents similaires sont survenus précédemment sur le parc éolien le 6 mars 2013 et le 5 avril 2015". La base Aria du Bureau d'analyse des risques et pollutions industrielles, rattachée au ministère de la Transition écologique et solidaire, précise d'ailleurs dans le rapport d'incident de 2013 que "l’une des pales de cette éolienne avait déjà connu un problème de fixation en novembre 2011".
Trois incidents en moins de six ans. Un enchaînement qui fait sans doute du site de Roquetaillade, objet en 2006 d'un acte de malveillance avec l'explosion de bonbonnes de gaz placées au pied de deux éoliennes, un triste recordman du genre. En rappelant le caractère exceptionnel des chutes de pales, Engie Green précisait que l'on "recense 25 cas de chute de pale en France depuis 1991, date de raccordement de la première éolienne. Ramené aux 10 000 éoliennes installées en France aujourd’hui, cela représente 0,25%". Un pourcentage dans lequel le site audois joue un rôle plus que conséquent, avec des machines dont la production, lancée en 2001, année de création du parc de Roquetaillade, a d'ailleurs été stoppée par son producteur espagnol.
https://www.lindependant.fr/2019/02/18/roquetaillade-une-pale-chute-dune-eolienne-le-parc-de-28-machines-a-larret-et-mis-en-securite,8022629.php

19/02/19 : Aude : 
La pale d’une éolienne chute, un parc de 28 machines à l’arrêt
INCIDENT - Une enquête est en cours sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne dans l’Aude, après la chute de la pale d’une éolienne
Engie Green, constructeur et exploitant de ce parc éolien audois, doit remettre un rapport d’incident d’ici la fin du mois. Une pale de l’une des 28 machines installées sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne a chuté de plus de 40 mètres, le 30 janvier.
Le 11 février, la préfecture de l’Aude a signé un arrêté pour suspendre l’activité du parc, dont les éoliennes avaient toutes été mises à l’arrêt une semaine plus tôt, selon L’Indépendant, qui a rapporté l’information lundi.
D’après Engie Green, aucune personne n’a été blessée lors de cet « incident exceptionnel ». Un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l’éolienne numéro 5, celle qui a perdu l’une de ses pales.
Déjà « des incidents similaires » dans ce parc éolien
Une enquête a été ouverte et des expertises techniques sont menées pour comprendre comment l’incident s’est produit. Ensuite, une inspection sera nécessaire avant « la remise en service, totale ou partielle, des installations », indique la préfecture. Laquelle rappelle que des « incidents similaires » avaient eu lieu sur ce parc éolien en 2013 et 2015.
Une pale de la même machine numéro 5 avait par ailleurs connu « un problème de fixation en novembre 2011 », selon un rapport d’incident publié en 2013.

https://www.20minutes.fr/societe/2454459-20190219-aude-pale-eolienne-chute-parc-28-machines-arret

19/02/19
Aude : le parc éolien mis à l'arrêt après la chute d'une pale
Le parc éolien a été lancé en 2001 par Engie Green et compte aujourd'hui 28 machines.
Une pale d'une des 28 éoliennes du parc basé sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne a chuté au sol le 30 janvier. Un arrêté préfectoral signé le 11 février a imposé l'arrêt de l'activité du parc. Une enquête et une expertise technique sont en cours.
Développeur, constructeur et exploitant des 28 machines du parc éolien de Roquetaillade, Engie Green évoque un «incident exceptionnel» Le 30 janvier, une pale d'un des aérogénérateurs a chuté au sol. Impressionnante défaillance sur des engins d'une hauteur supérieure à 40 mètres, même si la société précise que l'incident, survenu à 13 h, «n'a fait aucun blessé»...
https://www.ladepeche.fr/2019/02/19/le-parc-eolien-mis-a-larret-apres-la-chute-dune-pale,8023607.php

18/02/19
Aveyron : La transition écologique vu de chez moi
J'habite en Aveyron . Un département de la diagonale du vide, qui n'a rien de vide pour ceux qui y habitent . On a des arbres, des forêts, des oiseaux encore et même quelques humains ravis pour la plupart d'habiter dans le vide.
Nos élus et collectivité territoriale nous ont appris il y a quelques années que nous allions enfin le combler un peu. Dans le cadre de la transition énergétique et de l'écologie en général notre « pays » (Aveyron, Gard, Hérault) a été retenu pour l'installation d'environ 2000 éoliennes industrielles, de lignes THT et d'un gros transformateur (2000 MW) qui permettra de mettre toute cette énergie sur les autoroutes de l'électricité.
Ca a commencé doucement, une par ci une par là, bien plus petites que celles d'aujourd'hui . On les a regardées un peu comme on va au zoo, avec curiosité et en se demandant comment ça serait une fois lachées dans la nature. Ca n'a pas suscité de rejet au début, d'autant qu'il n'était pas censé y en avoir 2000, ni même de méga transfo.
Il n'y avait pas de grand projet connu du public, juste des promoteurs qui installaient des petits paquets d'éoliennes. Ca a commencé à poser problème pour des histoires d'argent : le loyer pour une éolienne étant de plusieurs milliers d'euros par an certains propriétaires fonciers s'en mettent plein les fouilles alors que les maisons autour deviennent invendables et sont toujours considérées comme habitables ( à plus de 500 mètres ) sans que personne ne veuille plus les habiter, ni les acheter. Ca a provoqué quelques haines durables dans les villages . C'est pas rien, sa maison.
Est arrivé le projet du transfo et de milles éoliennes sur le territoire des grands causses « élargi » . Le village de Saint Victor, où doit s'implanter le transfo, s'est divisé sur la question. Une élection et le suicide de la secrétaire de mairie plus tard, le camp du non au transfo des milles éoliennes a gagné. Le paysan exproprié ne veut pas partir et pas mal de monde, qui se sont renseignés sur la question, ne veulent pas des éoliennes. Comme c'est dans l'air du temps, une ZAD (l'amassada) a vu le jour sur le causse
Les anti éoliens ( qui ne sont pas forcément contre tout type d'éolienne ) ont forcément à se justifier sur le thème de l'écologie. Si on aborde le sujet, la plupart des gens vous disent qu'il faut bien trouver une source d'énergie, et que les éoliennes semblent une des solutions la plus écolo. C'est un long débat plein de chiffres et je ne vais pas entrer dans les détails mais en donner quelques uns : c'est un énorme mixer à oiseaux et insectes, une éolienne peut faire plus de 130 mètres de haut et ses pales tourner à 300 km/h (les dernières atteignent 200 mètres). Il faut une piscine olympique de béton pour ses fondations et des travaux de terrassage qui permettent aux convois exceptionnel de monter sur les crêtes et de les installer, de grandes quantité de terres rares et de métaux pour leur fabrication. Un éleveur laitier picard a constaté une baisse de 25 % de sa production laitière suite à l'implantation d'éoliennes, puis de 50 % suite à l'implantation d'un deuxième site qui sont pourtant à quasi 2 km de sa ferme, des problèmes de gestation, de maladies… il a gagné son premier procès et c'est en appel. Il y a de nombreux autres témoignages concordant (ici aussi). Les allemands en ont tartiné tout leur territoire et ça ne fournit que 15 % de leurs besoins avec de gros problèmes de flux. Malgré tout ça, ça ne semble pas pire qu'une centrale nucléaire ou à charbon.
Il y a aussi l'économie évidemment, pas mal de monde pense que la France n'arrive plus à vendre grand-chose et que vendre de l'énergie et créer quelques emplois c'est pas du luxe . Pour ça, on peut dire que les éoliennes illustrent parfaitement le nationaliser les pertes, privatiser les profits. Des entreprises allemandes et danoises construisent les éoliennes, d'autres entreprises sous traitent l'investissement, l'installation puis la maintenance pour les investisseurs qui sont en général de gros groupes qui ont des activités polluantes, elles le font parce que c'est rentable ( lien ici ) et que ça leur donne des crédits carbone, soit un droit à polluer. La rentabilité est assurée par un prix fixe d'achat garanti par l'état, qui paye donc la différence entre entre le prix de revente et le prix fixé qui est de 82 euros le Mwh soit environ 2 fois le prix moyen de l'énergie électrique ( ça change un peu tout le temps, par ex depuis 2017 le prix a un peu baissé, autour de 75 euro le mwh, mais la durée des contrats a augmenté). C'est largement pire pour le offshore. EDF a l'obligation d'acheter toute l'énergie, et l'état de payer la différence entre le prix de revente d'EDF et le prix fixe. Là où c'est vraiment absurde c'est que la France étant autosuffisante en énergie on revend cette électricité beaucoup moins chère (en moyenne 33 euro le mwh en 2016), on vend toujours à perte. On a donc des entreprises qui font systématiquement des pertes transformées systématiquement en bénéfices par les impôts, sans limite de volume puisqu'on exporte. Une nouvelle éolienne de 2mwh vous coûtera en moyenne dans les 200000 euro d'impôts, ou taxes écologiques, supplémentaires par an. Il y en a plus de 7000 et des tas de nouveaux projets. Ce sont surtout des ouvriers français qui bossent sur l'installation et la maintenance, mais une fois installé ça fait quelques dizaines d'emplois au mieux. Si on fait le bilan les fabricants d'éoliennes s'en mettent plein les fouilles, les gros investisseurs aussi, quelques proprio se font un bon billet et pour vous et moi ça donne quelques emplois ( au moins aussi chers qu'avec le CICE) et des sortes de campagnes industrielles. Si on rajoute la dépréciation immobilière et l'impact sur le tourisme c'est pour nous économiquement catastrophique à moyen terme . Ou alors c'est encore un truc qu'on ne m'a a pas suffisamment expliqué.
La question écologique est de toutes façons biaisée par la logique économique. Les éoliennes ne vont pas remplacer le fossile ou le nucléaire, et comme il n'y a pas d'objectif d'autosuffisance ni de limitation de la croissance il n'y a pas de limite claire à leur nombre. La logique derrière l'énergie verte n'est pas une logique de besoin, c'est celle du profit et de la croissance perpétuelle, comme pour le reste, et il n'y en a jamais assez. Ok on l'a répété mille fois, mais pour le moment ca change que dalle alors autant le répéter. Tel quel, les éoliennes c'est une machine industrielle "verte" en plus de toute l'industrie déjà existante. On a réussi à inventer l'obsolescence programmée comme problème à la solution du productivisme industrielle. Si on trouvait aujourd'hui une énergie bon marché et infinie ce serait probablement une catastrophe, quel problème trouverait-on à pareille solution ?? Il n'y a pas de remède technologique à cette maladie. Personnellement je serais prêt à accepter beaucoup plus de choses si on se mettait vraiment à changer cette logique (et pourquoi pas des éoliennes si c'est le moins pire) tout simplement parce que je commencerais peut-être à pouvoir envisager des solutions humainement viables.
C'est aussi une question de démocratie . Des élus ont certes pris des décisions, mais on a pas demandé aux gens si ils voulaient de tout ça, on ne leur a pas expliqué ce que ça leur coûterait ni ce qu'ils en tireraient, sinon ils auraient exigés, au minimum, de meilleures négociations. Le sites et les petits dépliants du parc naturel et du conseil général sont des outils publicitaires du projet, tout verts, pleins d'écologie et de développement comme un copié collé de ceux des investisseurs privés. L'enquête d'intérêt public n'a pas eu lieu vu que l'enquêteur n'a pas réussi à rentrer dans les mairies, ils l'ont donc fait à 50 km de là, mais ce genre de chose n'a de toute façon aucune influence.
La construction de tout ce système nous impactera bien plus longtemps que n'importe quel choix de député ou conseiller, et ce genre de projets devrait être soumis à un débat contradictoire et à un vote.
Moi je ne vais plus me balader dans les coins où il y des éoliennes, les chênes à leurs pieds ressemblent à des géraniums, elles font un bruit que je n'aime pas et pour le coup j'ai une impression de vide que je n'avais pas avant.
En tout cas, l'amassada va se faire expulser bientôt alors si vous avez envie de vous geler les couilles et de dormir dans un dortoir ( chauffé ) à … ben le plus possible avant de vous prendre des grenades et des coup de tonfa il suffit de se rendre sur place avec votre duvet et votre bonne humeur.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-transition-ecologique-vu-de-212360

14/02/19 : Aveyron : Villefranche-de-Panat : Arrêt des projets éoliens

Extrait : Le sujet était débattu lors du dernier conseil municipal.
Le maire Marcel Boudes a indiqué que, dans les années antérieures, les collectivités territoriales et les propriétaires fonciers ont été démarchés par des sociétés souhaitant développer les projets de parcs éoliens sur le Lévézou. Ces opérateurs souhaitaient profiter d’un contexte national dynamique et de conditions météorologiques favorables pour exploiter le gisement éolien sur le Lévézou. Ces éléments ont conduit à la présence d’un nombre important de mâts dans le périmètre de l’établissement public de coopération intercommunale (EPECI) du Lévézou. Face à cette situation la communauté de communes a mené une réflexion sur le développement de l’éolien, qui a donné lieu au vote d’une délibération à la date du 26 avril 2018, constituant une référence pour les dix communes.
Dans ce contexte, à l’unanimité, les élus ont émis un avis défavorable à toute nouvelle implantation d’éolienne sur le territoire de la commune.
https://www.midilibre.fr/2019/02/14/arret-des-projets-eoliens,8013658.php


13/02/19 : Lot : 
La députée du Lot fait le point sur « l’éolien ». Accélérer la montée en puissance de la filière !
Huguette Tiegna précise un certain nombre de mesures, viennent d'être prises pour favoriser le développement de cette énergie renouvelable.
Huguette Tiegna, députée du Lot, a participé, mercredi 30 janvier, à la réunion du Groupe de Travail « Éolien »,piloté par Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Transition écologique et solidaire. L’objectif était de dresser un état des lieux des mesures législatives, mises en place depuis le début de la mandature, concernant l’encadrement du développement de l’énergie éolienne en France.
Lancé par Sébastien Lecornu, le 20 octobre 2017, en marge de la Conférence Nationale des Territoires, ce groupe de travail ministériel, dont fait partie la députée du Lot, avait rendu, un « Plan de Libération des énergies renouvelables » visant à préciser un certain nombre de mesures pour favoriser le développement d’une énergie propre et renouvelable.
Un guide des bonnes pratiques
« Les travaux du groupe de travail « éolien » répondent à deux principaux objectifs : tout d’abord, le groupe de travail a souhaité identifier et proposer des évolutions pour le cadre réglementaire et législatif afin d’accélérer la montée en puissance de la filière éolienne. Ensuite, les propositions issues de notre travail visent à assurer la protection des paysages, maintenir la qualité de vie des riverains et travailler à une meilleure acceptabilité locale des projets. En tant qu’élue et défenseuse de la ruralité, il me semblait naturel de m’associer aux travaux du groupe, et après plusieurs mois d’auditions auprès des acteurs de la filière en 2018, des conclusions fortes ont été retenues et mises en place en faveur de la transition écologique et énergétique » souligne Huguette Tiegna.
Ainsi, 10 propositions, formulées dans le cadre du groupe de travail, ont d’ores et déjà été mises en oeuvre dans plusieurs textes législatifs : Tout d’abord, L’accélération des contentieux relatifs aux parcs éoliens terrestres et à leurs ouvrages connexes (Décret n°2018 -1054). La Simplification du contentieux, en figeant automatiquement les moyens au bout de 2 mois (Décret n°2018 -1054). Ensuite, la clarification des règles pour les projets de renouvellement des parcs en fin de vie (Instruction du Gouvernement du 11 juillet 2018 relative à l’application des projets de renouvellement). La suppression de l’approbation d’ouvrage électrique (Loi n°2018-727 du 10/08/2018). Le renforcement de la motivation des avis conformes (Décret n°2018 -1054). La réévaluation des zones propices au développement de l’éolien. Le basculement de la moitié des mâts d’un parc d’un balisage clignotant à un éclairage fixe. L’évolution de la répartition de l’IFER éolien pour « intéresser » les communes d’implantation aux projets à hauteur de 20% des recettes (Loi de finances 2019). De même, des mesures concernant l’incitation au financement participatif des projets ont été actées. Enfin, il a été décidé l’élaboration d’un « guide des bonnes pratiques » entre développeurs éolien et collectivités.
« Le groupe de travail « Eolien » aura pour missions principales au cours des mois à venir : la mise en place d’un cercle vertueux pour le recyclage des pales, l’accélération de la réduction de l’impact visuel des balisages lumineux des parcs existants et nouveaux et l’évaluation environnementale. En ce sens, les remontées issues d’un département tel que le Lot, territoire à énergie positive, dans le cadre du Grand Débat National, sur la thématique de la transition énergétique, seront importantes dans la poursuite du travail entamé, que nous souhaitons efficace et adapté » conclut la députée du Lot.
https://actu.fr/societe/la-deputee-lot-fait-point-sur-leolien-accelerer-montee-puissance-la-filiere_21473317.html

12/02/19 : Aveyron : Belmont-sur-Rance : 
L’énergie a fait débat
Une réunion publique pour présenter objectifs et actions.
Jeudi 7 février, s’est tenue, à la salle de l’aérodrome de Belmont, la soirée portant sur le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET). Elle était animée par Florent Tarrisse, directeur général des services du Parc naturel régional des grands causses, en présence d’élus locaux dont le président de la communauté de communes Claude Chibaudel, des maires et d’une trentaine de personnes. Le président de Monts Rance et Rougier a souhaité un débat serein d’écoute et de questions.
Le PCAET est une obligation pour les communautés de communes de la région Occitanie. Ce projet de développement durable a été confié aux services du Parc qui applique, comme l’a bien précisé son directeur, les orientations et actions décidées par les élus.
Ce plan d’action part d’un constat : la mauvaise qualité de l’air alors que le territoire est rural, la vulnérabilité climatique (+1° C en 30 ans), les anomalies des précipitations, l’activité agricole très dépendante, la forêt et la biodiversité en évolution.
L’éolien a fait débat
Face à ces enjeux, Florent Tarisse a développé les stratégies visant à une consommation réduite (rénovation de l’habitat, diminution et rénovation de l’éclairage public…), à une mobilité réinventée compliquée en milieu rural sans transports collectifs (de nombreuses personnes ne vivant pas sur leur lieu de travail), aux énergies renouvelables partagées (éolien, solaire, réseau bois, microcentrales hydrauliques), à un territoire agricole et forestier vertueux, soit au total 59 actions.
Quant aux énergies renouvelables, l’éolien a fait débat avec les interventions des opposants qui se sont exprimés, ce qui a entraîné un dialogue de sourds avec ceux qui y sont favorables.
Cependant, la réunion s’est poursuivie jusqu’à son terme aux environs de minuit. Les enjeux du plan climat ont été exposés, place maintenant aux actions concrètes qui, selon Florent Tarrisse, "signifient des changements de comportement inévitables".Le PCAET pourra être consulté sur le site du Parc vers le mois de mars.
https://www.midilibre.fr/2019/02/12/lenergie-a-fait-debat,8009986.php


12/02/19 : Aveyron : Contre l’éolien industriel, la Zad de l’Amassada s’organise pour durer
La Zad aveyronnaise de l’Amassada, opposée à la construction d’un super-transformateur électrique, organisait dimanche 10 février un pique-nique de soutien. Enjeu : préparer la résistance, alors que l’arrestation récente de cinq opposants préfigure une possible tentative d’expulsion par la gendarmerie.
Saint-Victor-et-Melvieu (Aveyron)
Il pleut. Une pluie aux airs de neige accompagnée de folles bourrasques qui font comprendre pourquoi l’Aveyron, l’est du Tarn et le nord de l’Hérault, en région Occitanie, sont chéris des constructeurs d’éoliennes. C’est pourtant ce dimanche 10 février qu’a lieu le pique-nique de soutien à l’Amassada (« assemblée », en occitan), en prélude à l’hebdomadaire assemblée générale. Les plats, modestes ou élaborés, sont installés en mezze sur une longue table à l’intérieur de la « halle », un bâtiment construit par les occupants ; un poêle qui mériterait un prix au concours Lépine est allumé ; le chat sans nom, mascotte du lieu, est à la fête. Les conversations vont déjà bon train entre la cinquantaine de personnes qui ont franchi à pied les barricades bloquant les trois chemins d’accès à ces près de six hectares à défendre. Outre ceux qui ont dormi là, des petits groupes sont arrivés des hameaux et villages alentour, de Saint-Victor, ou de plus loin : du nord du département, du Tarn voisin (marqué par l’épisode du barrage de Sivens), de Notre-Dame-des-Landes. Deux membres de la Confédération paysanne, qui soutient la lutte contre le projet de transformateur et contre l’industrialisation des campagnes, sont là aussi. Pas de peur, pas de découragement. Au contraire, une pointe de colère en plus, le même dégoût en fond et une détermination à tenir en étant conscient des menaces.
Mardi 12 février, le tribunal de Rodez doit décider du complément d’indemnisation des ex-propriétaires en indivision et de l’association Plateau survolté, qui représente le village, tous expropriés par RTE (Réseau de transport d’électricité). L’entreprise de transport d’électricité a acquis des terrains sur lesquels doit être construit un second super-transformateur sur cette commune, lié à l’extension de l’éolien industriel dans le sud de l’Aveyron. Une somme dérisoire est attendue. Les quelques expropriés présents en sourient, ce n’est pas ça l’important. « Quand mon grand-père a acheté ces terres, il voulait le meilleur. Ce sont d’excellentes terres agricoles, mon mari en exploite encore une partie », explique Marie, qui possédait, via sa famille, la quasi-totalité des six hectares où doivent se dérouler les travaux, l’espace dédié au transformateur lui-même étant de 12.000 m².
« Quand ma sœur m’a cédé sa part, je voulais que le fait de devenir propriétaire ait un sens. C’est pourquoi j’ai revendu quatre parcelles, dont le cœur de l’Amassada, à 134 indivisibles. » Une tactique déjà utilisée à Notre-Dame-des-Landes pour compliquer les expropriations en multipliant les procédures. « Ce qui est choquant, c’est la façon dont une entreprise peut disposer du bien des gens en claquant des doigts. Une voisine vient d’ailleurs d’être informée qu’une partie de sa propriété qui jouxte le terrain sera utilisée pendant trois ans par l’entreprise chargée des travaux [pour du passage, des lieux de vie, etc.] et il n’est même pas question d’indemnisation, sans parler d’un quelconque accord ! »
« Nous devons maintenir une présence à l’Amassada, malgré les risques »
Bien plus que la routine juridique des expropriations rendues possibles par la déclaration d’utilité publique, signée en juin 2018, juste avant sa démission, par Nicolas Hulot, ce qui inquiète les occupants de la zone à défendre de Saint-Victor-et Melvieu, c’est l’accentuation des pressions des pouvoirs publics. Elle s’est brusquement manifestée mercredi 6 février par l’arrestation sur le site des cinq personnes qui l’occupaient. Après un passage en garde à vue de plusieurs heures dans des gendarmeries différentes, des décisions administratives ont établi que deux d’entre eux sont interdits de présence sur le site de l’Amassada et les trois autres en Aveyron, en attendant leur jugement le 3 juillet.
Gladys insiste : « L’occupation illégale du bien d’autrui, c’est ce qu’ils ont trouvé de mieux pour pouvoir arrêter des participants. La peine maximale encourue est d’un an, ce qui leur permet de placer les gens arrêtés en garde à vue. En réalité, il est probable qu’il y ait non-lieu. Ces actions sont vraiment pour nous mettre la pression. » Active dans la lutte depuis trois ans, elle ne lâchera pas. Tant pis pour son côté rébarbatif, le droit est une arme dans les luttes zadistes. L’avocat de ce groupe est d’ailleurs en relation avec celui de Bure. « Parce que les luttes que nous menons ici résonnent ailleurs, dit Harold, nous devons maintenir une présence à l’Amassada, malgré les risques. C’est un lieu symbolique, mais c’est là aussi, dans cette communion, dans le fait de faire des choses ensemble que nous trouvons notre force. »
Donc, l’occupation continue. Comment ? C’est la question du jour de cette assemblée générale consacrée aux nécessaires aménagements de la présence sur le lieu des volontaires et à la façon de communiquer au mieux, c’est-à-dire au plus. En appelant déjà au « carnaval action » à Millau le 9 mars, en même temps que la tenue d’un débat sur l’industrie de l’éolien. En encourageant à soutenir la marche des lycéens pour le climat, le 15 mars. Fin janvier, RTE a obtenu le feu vert pour commencer les travaux, cette semaine, le maire de Saint-Victor (élu pour son opposition au projet de second transformateur sur sa commune) est convoqué à la préfecture de Rodez. Pour la première fois des arrestations ont été faites.
L’envie de boucler l’affaire se fait sentir du côté des autorités de façon pressante. Pourquoi une telle urgence sur un projet qui grippe depuis 2009 ? Peut-être à cause... des petits oiseaux. En effet, il est bien possible qu’avec une absurdité et une hypocrisie tout à fait dans l’air du temps, le maître d’œuvre qui s’apprête à transformer six hectares de bocage en chantier dantesque pour les trois prochaines années respecte la loi qui impose de ne procéder à aucune coupe d’arbres entre mars et juillet pour permettre à l’avifaune de se reproduire. Espoir mis à part, le calendrier s’accélère et la nécessité de tenir se fait plus impérieuse. « Pas res nos arresta ! » (Rien ne nous arrêtera !) lance Gladys en guise de conclusion.
https://reporterre.net/Contre-l-eolien-industriel-la-Zad-de-l-Amassada-s-organise-pour-durer


11/02/19
Sud-Aveyron. Le Parc dévoile son « Plan Climat »
Extrait
Attaqué par une participante sur les grands projets d’énergie, comme le transformateur de St-Victor et l’installation d’éoliennes, Florent Tarrisse s’est défendu du bilan environnemental du Parc :
« On va être, à la fin 2019, le seul territoire de France qui, à travers son schéma de cohérence territorial et ses plans locaux d’urbanisme, aura intégré des zones d’énergie renouvelables sur lesquels on autorise des projets. Nous avons défini un zonage très précis sur le territoire. En dehors de celui-là, les projets ne peuvent pas se faire. On ne peut pas nous accuser de ne pas traiter l’environnement. »

https://www.aveyrondigitalnews.fr/actualite-3021-sud-aveyron-le-parc-devoile-son-plan-climat

10/02/19 : Tarn-et-Garonne : Labourgade : cérémonie des voeux
Extrait : Projet 2019 
Et le sujet des éoliennes sera à traiter, avec tous les problèmes et les avantages que cela peut apporter(financier, etc...)https://www.ladepeche.fr/2019/02/10/voeux-le-maire-na-pas-arrete-sa-decision-pour-2020,8006099.php

09/02/19 : Gard : Saint-Gervais : 
La soirée de création de l’association “Le Vent tourne” a réuni soixante-dix personnes
Plus un siège n’était disponible ce mercredi 6 février, en fin d’après midi, au foyer communal. Près de 70 personnes y sont venues participer à la réunion de création de l’association “Le vent tourne” qui s’est donné pour "objectif de s’opposer au projet éolien de Saint-Gervais".
Cette réunion a été organisée par Raymond Chapuy et quelques amis à lui. Depuis, le conseil municipal du 13 décembre dernier où le projet éolien a été évoqué pour la toute première fois, ils sont vent debout contre ces moulins qu’ils considèrent "ni économiques, ni écologiques".
Après avoir rédigé un tract et fait circuler une pétition, ils ont décidé de monter une association pour "nous opposer légalement à ces éoliennes et nous permettre de partager avec d’autres les compétences nécessaires pour faire échec à un tel projet ". Micro en main, Raymond Chapuy a tenu un long discours au cours duquel il a détaillé l’ensemble des griefs que suscite ce programme éolien, tant du point de vue de la méthode de l’équipe municipale que du bien-fondé d’un pareil projet.

Quelle concertation ?
Pour lui, "ce projet a été préparé sans aucune concertation avec les citoyens, c’est un déni de démocratie. C’est la décision d’abord, la concertation que prévoit obligatoirement la loi viendra après. Depuis mi-janvier, on a beaucoup entendu de la part du maire que rien n’était fait, que ce n’était qu’une étude, que des fausses nouvelles circulaient. Mais il n’y a qu’à lire le tract de RES (la société porteuse du projet), ou écouter son représentant M. Pin, pour voir que le projet est bel et bien engagé. Le maire devrait signer, sous peu, un pré-bail avec RES".
La question de cette promesse de bail aura été un temps fort de la soirée. Intervenant à l’invitation de Raymond Chapuy, Alain Bruguier, qui fut pendant une décennie président de Vent de colère, une association qui revendique d’avoir fait capoter environ 70 % des projets éolien en France, a avancé à plusieurs reprises que "la promesse de bail vaut bail", signifiant clairement par cette affirmation que la signature d’un tel document entraînerait le village dans un projet de plusieurs décennies. Il a encouragé les gens à aller aux futurs conseils municipaux pour se tenir au courant des décisions de l’équipe municipale. "La mobilisation est la clef du succès", a-t-il répondu au public qui lui demandait conseils pour faire échouer le projet.
https://www.midilibre.fr/2019/02/09/la-soiree-de-creation-de-lassociation-le-vent-tourne-a-reuni-soixante-dix-personnes,8004258.php

07/02/19 : Aveyron : la ZAD de Saint-Victor-et-Melvieu évacuée

Trois semaines après avoir reçu une ordonnance d'expulsion, les occupants de la ZAD de Saint-Victor-et-Melvieu en Aveyron ont été délogés par les forces de l'ordre ce jeudi matin.
Les forces de l'ordre sont arrivées sur place ce jeudi matin pour évacuer la dizaine d'occupants de la ZAD de Saint-Victor-et-Melvieu. Selon les journalistes de France 3 Occitanie, la gendarmerie a procédé à plusieurs interpellations. Les membres du collectif l'Amassada ont ensuite été placées en garde à vue à la gendarmerie de Saint-Affrique.
La ZAD est désormais vidée de tous ses occupants. Un rassemblement de soutien est en cours devant la gendarmerie de Saint-Affrique.
Le 15 janvier dernier, les occupants du site s'étaient vus signifier une ordonnance d'expulsion du tribunal de grande instance (TGI) de Rodez, par un huissier accompagné de gendarmes.
Ils devaient quitter les parcelles "sous astreinte de 2000 euros par jour calendrier entamé par infraction constatée et par personne contrevenante".
Depuis 2015, à Saint-Victor-et-Melvieu, dans le sud Aveyron, des habitants s'opposent à la construction d'un transformateur qui permettrait l'implantation de nouvelles éoliennes. Réseau de Transport d'Electricité dispose déjà d'un transformateur de 225.000 volts mais RTE voudrait construire un transformateur de 400.000 volts sur ce terrain de 5Ha.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/aveyron-zad-saint-victor-melvieu-evacuee-1620423.html

07/02/19 : Aveyron : Cinq interpellations ce jeudi matin sur la «ZAD» de l'Amassada en Aveyron
Ce jeudi matin à 9 heures, les autorités ont procédé à une opération de police judiciaire sur la "zone à défendre" de l'Amassada à Saint-Victor-et-Melvieu en Aveyron. Cinq personnes ont été interpellées. Les lieux sont occupés depuis un peu plus de 4 ans en opposition au projet d'installation d'un important transformateur électrique.
Serait-ce la fin pour l’Amassada ? La "zone à défendre", située à Saint-Victor-et-Melvieu en Aveyron et dont les occupants contestent depuis décembre 2014 l’installation d’un important transformateur électrique, est plus que jamais en sursis. Ce jeudi matin, à 9 heures, les autorités se sont en effet rendues sur place dans le cadre d’une "opération de police judiciaire".
Face au côté imprévu de l’action, les occupants présents, réduits à une poignée à cause des difficiles conditions météorologiques de ces quinze derniers jours, ont tout juste eu le temps de lancer un appel à l’aide sur leurs réseaux pour tenter de maintenir la "ZAD", mais n’ont pas pu éviter l’interpellation.
Arrestations et rassemblement
Au cours de l’intervention, pour laquelle environ 20 véhicules ont été mobilisés, les autorités ont en effet arrêté et mis en garde à vue les cinq personnes qui ont vraisemblablement passé la précédente nuit à l’Amassada.
En réaction, quelques-uns des autres opposants au projet du transformateur se sont rassemblés devant la gendarmerie de Saint-Affrique, où ils pensaient que leurs camarades avaient été transférés, et dans les instants qui ont suivi l’opération des forces de l’ordre, une vingtaine d’autres habitués de l’Amassa ont repris place sur les lieux, afin de les conserver. En fin de journée, les cinq personnes interpellées étaient toujours en garde à vue.

Rappelons que depuis le 15 janvier dernier et une ordonnance d’expulsion envoyée par le TGI de Rodez, les occupants de l’Amassada sont sous le coup d’une "astreinte de 2 000 € par jour calendrier entamé par infraction constatée et par personne contrevenante".
En juin dernier, le projet d’installation de cet important transformateur électrique, voulu par RTE et dont le but est de mieux répartir l’électricité produite par les nombreuses sources d’énergie renouvelable de la région – principalement des éoliennes – a été déclaré d’utilité publique, rendant l’existence de la "ZAD" de plus en plus fragile.
"Nous ne pensons pas que nous allons nous faire expulser avant le jugement en référé que nous avons réclamé pour contester l’ordonnance d’expulsion", estimait néanmoins une occupante des lieux il y a encore quelques jours. Les autorités en ont visiblement décidé autrement.
https://www.ladepeche.fr/2019/02/07/la-zone-a-defendre-de-lamassada-dans-laveyron-en-cours-dexpulsion,8000511.php

06/02/19 : Tarn : Vialette-Brassiès : vers un projet de 8 éoliennes
Le 22 janvier dernier, l'après-midi, la mairie de Massaguel a ouvert ses portes à la tenue d'une permanence d'information sur l'énergie éolienne. Deux chargés de projet de la société VSB Energies nouvelles étaient présents pour répondre aux interrogations des riverains sur un projet actuellement à l'étude. Il s'agit d'examiner la faisabilité d'un parc éolien en forêt de La Vialette, sur la commune de Dourgne et au Brassiès, sur les hauteurs de Massaguel.
Si les participants étaient d'abord venus en curieux, les éléments tels que le choix du site, la sensibilité écologique, le confort des riverains et la possibilité d'un financement participatif ont nourri des échanges nombreux et constructifs.
Ludovic Thomas, le chargé de projet référent, explique que ce type de permanence constitue une réelle occasion pour les riverains d'accéder à une information directe.
Une production pour 3 600 foyers environ
C'est sur une base de 5 éoliennes en forêt de la Vialette et 3 au Brassiès que les visiteurs ont pu découvrir les premiers photomontages. La production totale du projet représenterait la consommation de 3 600 foyers (1).
Si l'ensemble des études initiales est aujourd'hui réalisé, il s'agit maintenant de poursuivre l'expertise pour définir les impacts et les mesures liés à ce projet. C'est cette étude d'impact qui sera analysée par les services de l'Etat une fois la demande d'autorisation environnementale déposée. Le développeur estime une date de dépôt possible au cours du printemps 2019.
(1) Le calcul se base sur une consommation annuelle de 10 400 kWh sur un foyer moyen de 4 personnes se chauffant en partie à l'électricité. Tous renseignements complémentaires à la mairie de Massaguel.

https://www.ladepeche.fr/2019/02/06/vialette-brassies-vers-un-projet-de-8-eoliennes,7997560.php

05/02/19 : Aude : Montjardin : nouvel échec pour le parc éolien
La cour administrative d'appel de Marseille a rejeté le recours de la société Raz Energie 4, qui conteste depuis 2014 un refus de délivrer un permis de construire signifié par la préfecture de l'Aude.
Près de six ans, déjà, que la société Raz Energie 4 déposait une demande de permis de construire pour réaliser sur la commune de Montjardin un parc composé de neuf éoliennes et d'un poste de livraison. Neuf engins d'une hauteur de 125 à 140 mètres qui allaient, comme c'est systématiquement le cas, déclencher les oppositions de certains riverains et d'associations, comme le Cri du vent. L'enquête publique, menée au printemps 2014, s'achevait cependant sur un avis favorable du commissaire enquêteur. Mais le 12 mai 2014, c'est bien un arrêté refusant de délivrer un permis de construire que signait le préfet de l'Aude, s'appuyant sur une méconnaissance d'un article du Code de l'Urbanisme et une sous-estimation par l'étude d'impact «des effets cumulés potentiels du projet et des autres projets éoliens connus en n'analysant pas de façon globale les effets cumulés du projet avec les parcs de Roquetaillade et de Toureilles-Bouriège»
Premier recours rejeté à Montpellier en 2016
Un arrêté contesté par la société toulousaine, qui demandait donc son annulation : une requête rejetée en première instance par le tribunal administratif de Montpellier, le 9 décembre 2016. Pas de quoi refroidir Raz Energie 4 qui engageait alors un recours, soutenant «de nombreuses erreurs de fait» dans le jugement montpelliérain, pointant «une erreur manifeste d'appréciation» du tribunal en considérant que «le projet éolien de Montjardin portait atteinte au paysage particulier naturel du Quercorb», et rappelant que «le schéma régional de 2013 classe la zone en zone favorable à l'éolien»
Autant d'arguments qui n'ont guère pesé devant la cour administrative d'appel de Marseille, qui a rejeté ce nouveau recours le 29 janvier 2018. Une nouvelle fin de non-recevoir notamment appuyée sur des considérations environnementales et urbanistiques. Dans son arrêt, la cour marseillaise rappelle les éléments patrimoniaux concernés par le projet, citant «le calvaire de Chalabre, le cimetière inscrit de Bourigeole et le château de Puivert classé monument historique et faisant partie du circuit des châteaux cathares»
Et de considérer que «l'implantation de ces éoliennes a ainsi pour conséquence la multiplication des perceptions partielles de proximité introduisant des éléments industriels dans le paysage rural du Quercorb». De quoi envisager une «atteinte significative au caractère et à l'intérêt des lieux» Et de conclure, en rappelant que l'existence d'une zone de développement éolien n'autorise pas «un constructeur à s'affranchir des règles d'urbanisme», que le préfet n'avait donc pas commis d'erreur d'appréciation en jugeant le projet contraire aux règles du Code de l'Urbanisme.

https://www.ladepeche.fr/2019/02/05/montjardin-nouvel-echec-pour-le-parc-eolien,7994964.php

04/02/19 : Gard : Saint-Gervais : Le Vent tourne, une association contre les éoliennes
À Saint-Gervais, Raymond Chapuy, après avoir été à l’origine d’une pétition, lance cette fois une association toujours contre le projet de parc éolien : Le vent tourne.
L’assemblée constitutive de cette nouvelle association dans le paysage local est programmée ce mercredi 6 février, au foyer communal, dès 18 heures.
"La création de cette association a pour objectif de se faire entendre, d’entrer dans le jeu de la concertation, du débat, ce que l’on ne peut pas faire en étant tout seul. Pour le lancement, nous sommes huit personnes. L’objectif est de rassembler une cinquantaine d’adhérents", précise Raymond Chapuy.
La pétition qu'il avait initiée à la fin du mois de décembre 2018 contre le projet des huit éoliennes prévues sur une crête de la commune avait recueilli "170 signatures".
https://www.midilibre.fr/2019/02/04/saint-gervais-le-vent-tourne-une-association-contre-les-eoliennes,7994467.php


04/02/19 : Aude : Montjardin : 
le projet de parc aux neuf éoliennes à Montjardin retoqué en appel
La cour administrative d'appel de Marseille a rejeté le recours de la société Raz Energie 4, qui conteste depuis 2014 un refus de délivrer un permis de construire signifié par la préfecture de l'Aude.
Il y a près de six ans déjà, la société Raz Energie 4 déposait une demande de permis de construire pour réaliser sur la commune de Montjardin un parc composé de neuf éoliennes et d'un poste de livraison. Neuf engins d'une hauteur de 125 à 140 mètres qui allaient, comme c'est systématiquement le cas, déclencher les oppositions de certains riverains et d'associations, comme le Cri du vent.
L'enquête publique, menée au printemps 2014, s'achevait cependant sur un avis favorable du commissaire enquêteur. Mais le 12 mai 2014, c'est bien un arrêté refusant de délivrer un permis de construire que signait le préfet de l'Aude, s'appuyant sur une méconnaissance d'un article du Code de l'Urbanisme et sur une sous-estimation par l'étude d'impact "des effets cumulés potentiels du projet et des autres projets éoliens connus en n'analysant pas de façon globale les effets cumulés du projet avec les parcs de Roquetaillade et de Toureilles-Bouriège".
Un premier recours rejeté à Montpellier en 2016
Un arrêté contesté par la société toulousaine, qui demandait donc son annulation : une requête rejetée en première instance par le tribunal administratif de Montpellier, le 9 décembre 2016.
Pas de quoi refroidir Raz Energie 4 qui engageait alors un recours, soutenant "de nombreuses erreurs de fait" dans le jugement montpelliérain, pointant "une erreur manifeste d'appréciation" du tribunal en considérant que "le projet éolien de Montjardin portait atteinte au paysage particulier naturel du Quercorb", et rappelant que "le schéma régional de 2013 classe la zone en zone favorable à l'éolien".
Autant d'arguments qui n'ont guère pesé devant la cour administrative d'appel de Marseille, qui a rejeté ce nouveau recours le 29 janvier 2018. Une nouvelle fin de non-recevoir notamment appuyée sur des considérations environnementales et urbanistiques.
Dans son arrêt, la cour marseillaise rappelle les éléments patrimoniaux concernés par le projet, citant "le calvaire de Chalabre, le cimetière inscrit de Bourigeole et le château de Puivert classé monument historique et faisant partie du circuit des châteaux cathares".
Pas autorisé à s'affranchir des règles d'urbanisme
Et de considérer que "l'implantation de ces éoliennes a ainsi pour conséquence la multiplication des perceptions partielles de proximité introduisant des éléments industriels dans le paysage rural du Quercorb". De quoi envisager une "atteinte significative au caractère et à l'intérêt des lieux".
Et de conclure, en rappelant que l'existence d'une zone de développement éolien n'autorise pas "un constructeur à s'affranchir des règles d'urbanisme", que le préfet n'avait donc pas commis d'erreur d'appréciation en jugeant le projet contraire aux règles du Code de l'Urbanisme.
https://www.lindependant.fr/2019/02/04/montjardin-le-projet-de-parc-aux-neuf-eoliennes-retoque-en-appel-a-marseille,7994009.php


04/02/19
Tarn-et-Garonne : Parisot : Vent debout contre les éoliennes
Jeudi, le collectif «Du vent» accueillait une soixantaine de participants à sa réunion d'information sur les nuisances de la centrale éolienne envisagée par des promoteurs sur les hauteurs de Causseviel.
Godefroy Maruejouls au micro présentait au public convaincu tous les inconvénients listés par le collectif à cette implantation : démarchage commercial alléchant des propriétaires de parcelles avec secret contractuel qualifié de techniques de persuasion pernicieuses, fausse énergie douce puisque suppléée en cas de manque de vent par des centrales au charbon, dénonciation de la taxe CSPE pour permettre le rachat par EDF du MW éolien au double du tarif facturé au consommateur, nuisances sonores et visuelles… rien ne saurait sauver ce projet aux yeux des orateurs.
Résolument contre !
Même l'impact annoncé comme positif sur l'économie des communes était nié dans la mesure où les hébergeurs touristiques verraient leur clientèle s'envoler… sans parler de la dévaluation du foncier.
Sur l'écran qui a servi aussi à la diffusion d'un film sur le Levezou où un parc éolien a été implanté, une vue d'artiste montrait l'implantation de trois aérogénérateurs dans le site, J.-P. Cousin précisant qu'elles n'étaient même pas à l'échelle pour rentrer dans le cadre…
Le vote du conseil municipal. Le conseil municipal réuni le mardi précédent avait voté le principe de son opposition à cette implantation à l'unanimité, d'autant qu'un des promoteurs a commis l'erreur psychologique d'appeler le maire la veille pour lui déconseiller de mettre ce sujet à l'ordre du jour. C'est mal connaître les Parisotins et leurs élus !
Le maire Alain Iches a d'ailleurs remercié les membres du collectif de leur mobilisation pour informer la population et l'a assuré de tout son appui.

https://www.ladepeche.fr/2019/02/04/vent-debout-contre-les-eoliennes,7993435.php

03/01/19 : Aude : Durban-Corbières : cérémonie des voeux
Extrait : 
Malheureusement, 2018 aura vu une baisse des dotations de 52 000 €, et c’est dans ce contexte difficile que le conseil municipal continue de porter depuis plusieurs années le projet raisonné d’un petit parc éolien avec le partenaire Énerpole. Projet avec financement participatif qui permettra aux habitants de Durban, de Saint-Jean-de-Barrou et de Fraïsse de bénéficier de tarifs préférentiels pour l’électricité.😱
https://www.lindependant.fr/2019/02/03/voeux-municipaux-des-chantiers-et-encore-des-chantiers,7992651.php

03/02/19 : Gard : Saint-Gervais : "Le vent tourne" la future association anti éoliennes.
LE VENT TOURNE
Mercredi 6 février à 18 h au foyer communal aura lieu une réunion pour la création de l’association Le Vent tourne dont l’objectif est de "protéger le potentiel touristique, résidentiel et agricole, de sauvegarder les paysages en s’opposant légalement au projet éolien de Saint-Gervais".

https://www.midilibre.fr/2019/02/03/le-vent-tourne-la-future-association-anti-eoliennes,7991626.php

02/02/19 : Aude : 
Portel-des-Corbières : Inauguration du parc éolien de Lastours
C’est en 1981 que le site de Lastours a accueilli ces premières éoliennes. Elles étaient plus petites, moins performantes et surtout plus bruyantes que celles maintenant en place.
La société Quadran, en charge de l’exploitation et de l’entretien du site, vient en effet d’inaugurer le nouveau parc sur les hauteurs de Lastours, équipé de la dernière technologie avec des machines Enercon E44. Cette opération permet d’augmenter la puissance totale de la centrale éolienne, pour une production annuelle de 8 910 MWh, équivalente à la consommation d’environ 1 750 foyers (4 000 habitants).
Agnès Langevine, vice-présidente de la région, a insisté sur la nécessité de développer encore les parcs éoliens sur l’Occitanie, qui se trouve déjà à la troisième place en termes de puissance installée, et ce afin de pouvoir, un jour, sortir de l’énergie fossile. Le maire, Roger Brunel, qui soutien ces projets, souhaite depuis longtemps pouvoir installer un parc éolien sur la commune même de Portel-des-Corbières et déplore, ainsi que toutes les personnalités présentes, la longueur des procédures de mise en place.
La société Lastours a ensuite mis à disposition des intéressés ses 4x4 pour une visite du site.

https://www.lindependant.fr/2019/02/02/inauguration-du-parc-eolien-de-lastours,7991199.php

02/02/19 : Aude : 
Saint-Polycarpe : cérémonie des voeux
Extrait : Projet d’éoliennes enfin en bonne voie, d’où un espoir d’avenir financier serein pour la commune.
https://www.lindependant.fr/2019/02/01/saint-polycarpe-meilleurs-voeux-et-espoir-dun-avenir-financier-serein,7989605.php

01/02/19 : Aveyron : Comps-la-Grande-Ville

Extrait : Il (le maire) a évoqué le projet éolien et a souligné qu'il resterait vigilant avec l'association À contre vent, concernant l'appel du jugement du tribunal par le promoteur du projet, précisant : «Nous défendrons, aux côtés de l'association, le choix de la population qui s'est exprimée par référendum».
https://www.ladepeche.fr/2019/02/01/des-voeux-entre-bilan-et-projets,7988222.php

01/02/19 : Ariège : Eolien citoyen : De l'ombre à la lumière
A l'initiative de l'association Saint-Quircoise «Les Energies d'Aganaguès» et du mouvement de la transition, un premier débat sur le projet éolien citoyen en plaine ariégeoise s'est tenu vendredi 24 janvier à la salle des fêtes. Pour le moins que l'on puisse dire, les animateurs du débat ont payé de leurs personnes. ....
https://www.ladepeche.fr/2019/02/01/eolien-citoyen-de-lombre-a-la-lumiere,7988246.php

30/01/19 : Aveyron : 
Opposée à un transformateur électrique, la Zad de l'Amassada en sursis
Implantée depuis quatre ans, l'Amassada est une "zone à défendre" aveyronnaise qui lutte contre l'installation d'un important transformateur électrique à Saint-Victor-et-Melvieu. Sous le coup de l'expulsion de ses occupants, elle vit peut-être ses derniers instants.....

28/01/19 : Gard : À peine lancé, le projet éolien de Saint-Gervais fait polémique
Il ne s’agit pour l’heure que du lancement des études et de la concertation, mais c’est peu dire que le projet fait déjà parler à Saint-Gervais, village de 700 habitants niché à l’entrée de la vallée de la Cèze, à quelques kilomètres de Bagnols.
Un projet porté à la connaissance des administrés à la faveur d’un conseil municipal le 13 décembre dernier et qui se divise en deux parties : des panneaux photovoltaïques sur un demi-hectare, sur le site de l’ancienne décharge publique, mais aussi et surtout un parc éolien sur la partie nord de la commune, dans la forêt. « Le projet pourrait comporter sept éoliennes, sachant qu’à ce jour rien n’est arrêté », explique l’ingénieur en charge du projet pour l’entreprise RES, Jean-Paul Pin.
Sept éoliennes « d’une hauteur envisagée de 150 mètres. Sachant que ce type d’éoliennes pourrait alimenter environ 30 000 personnes, soit 40 % de la population du Gard rhodanien pour environ 30 MégaWatts », poursuit Jean-Paul Pin. Et si l’ingénieur parle au conditionnel, c’est que « le projet ne fait que commencer, il y a tout un panel d’études de faisabilité à finaliser. » Dans un communiqué (*), le maire de Saint-Gervais, Didier Delpi, le rappelle lui aussi, histoire de tenter de désamorcer la polémique qui grandit dans le village : « Cette pré-étude comportera deux volets. Le premier ce seront des études purement techniques liées aux zones de restrictions et d’exclusions réglementaires par rapport aux enjeux de sites sensibles. Le deuxième volet portera sur les concertations. Des concertations avec la population locale, avec les acteurs économiques, avec les utilisateurs de la forêt, avec les associations, avec les communes avoisinantes et avec la Communauté du Gard Rhodanien. »
« Nous avons pour but d’instaurer un dialogue constructif et pédagogique », appuie Jean-Paul Pin. RES a d’ores et déjà fait parvenir une lettre d’informations aux habitants, et prévoit d’organiser des permanences locales, des rencontres, un site internet et des prospectus. « La population locale pourra s’exprimer et participer à ce projet », promet-il.
« Ils ont caché le projet aux citoyens »
Certains n’ont pas attendu le lancement de la concertation pour s’exprimer. On retrouve Raymond Chapuy dans sa maison de l’entrée du village. Ce retraité est vent debout contre le projet éolien. Il a lancé une pétition dès la fin du mois de décembre pour laquelle il revendique « plus de 150 signatures » et il s’apprête à créer une association. Ce vendredi soir, chez lui quatre amis sont venus lui prêter main forte : le viticulteur Gaël Cluchier, le fonctionnaire Grégory Chambon, l’employé industriel Didier Jouffre et le retraité Pierre Roux. Raymond Chapuy reproche à la mairie « le fond et la forme ».
Sur la forme, « le conseil municipal a préparé ce dossier pendant un an, sans le dire à qui que ce soit. Ils ont caché le projet aux citoyens », lâche-t-il, avant de confier une anecdote : « Certains d’entre nous sont chasseurs. Nous chassons avec le maire et son premier adjoint et ils ne nous en ont jamais parlé alors qu’on se voit souvent ! »
Bref, plutôt que cette concertation à venir, Raymond et ses amis auraient préféré une concertation avant le vote en conseil municipal. Et lorsqu’on lui rétorque que le projet ne fait que commencer, il n’y croit pas : « C’est se moquer des habitants. On sait bien que toute la mécanique est enclenchée avec RES. » Raymond Chapuy croit savoir que le maire s’apprête à signer « un pré-bail qui engagera la commune sur une très longue période. »

Sur le fond, la future association craint « la grande saignée qu’il va falloir faire pour construire le parc, avec un impact fort sur le foncier viticole », avance Gaël Cluchier. Autre grief, le fait que les éoliennes sur leur mât de 150 mètres « se verront de loin et vont donner une image très négative de la vallée de la Cèze, le principal site touristique du Gard rhodanien », estime Raymond Chapuy, qui rappelle au passage que le GR42 et le chemin de Compostelle passent au pied du site retenu.
Une prétendue perte de valeur des biens immobiliers de la commune et le fait que le site serait dans un couloir migratoire d’oiseaux et en bordure de zone Natura 2000 revient également dans l’argumentaire. « Mais nous ne sommes pas contre la transition énergétique. Seulement nous sommes vent debout contre les éoliennes », ajoute Gaël Cluchier.
« Un projet adapté à notre territoire »
« Comme pour tout projet, surtout éolien, il y a toujours des gens qui sont dans une opposition, explique Jean-Paul Pin. Mais aujourd’hui, c’est un projet qui va dans le sens de la transition écologique et énergétique et qui est adapté à notre territoire. » RES ne désespère d’ailleurs pas de voir le projet rajouté aux « fiches actions » du Contrat de transition écologique Aramon-Gard rhodanien.
Quant aux nuisances, « tout dépend de ce qu’on appelle nuisance », affirme-t-il. Si ça se voit de loin ? « Oui, des éléments en hauteur se voient de certains points, mais dans le cadre de l’étude d’impact et de l’étude paysagère et patrimoine, on pourra s’en rendre compte », poursuit l’ingénieur, avant de glisser que « la qualification de nuisance visuelle est assez subjective. » Versant potentielles nuisances sonores, Jean-Paul Pin rappelle que la loi interdit d’implanter des éoliennes à moins de 500 mètres des habitations, et que « le meilleur moyen de se rendre compte » si ces nuisances existent est encore « de se rendre au pied d’un parc éolien. »
Oui, mais pas dans le Gard. Ou alors sur le seul parc éolien du département, à Beaucaire, construit il y a treize ans. Notre département est très en retard sur l’éolien, et les nombreux projets initiés ces dernières années sont soit en cours d’étude, soit ont d’ores et déjà capoté devant les multiples recours judiciaires lancés par les opposants. C’est dans cette stratégie que pourrait s’inscrire la future association, qui a d’ores et déjà rencontré le cauchemar des porteurs de projets éoliens, le Gardois Alain Bruguier, qui avec son collectif Vent de colère a fait échouer nombre de projets.
Chez RES, on préfère ne pas y penser. « Nous allons lancer les études environnementales, elles durent un an minimum pour couvrir les quatre saisons, et on peut imaginer une construction autour de 2022 - 2023, explique Jean-Paul Pin. Je parle sans recours au tribunal. Nous faisons le nécessaire pour ne pas aller dans ce sens là. » Sachant que si les études ne sont pas concluantes, le projet pourrait en rester là, et que la mairie, toujours via le communiqué du maire, explique que « Suite à la pré-étude et avec les recueils de toutes les informations (dans le cadre de la concertation, ndlr), le Conseil Municipal se prononcera sur la suite à donner à ces projets. »
Reste qu’à un peu plus d’un an des prochaines élections municipales, les éoliennes seront un des sujets de la campagne. Alain Chapuy ne s’en cache d’ailleurs pas : « J’espère qu’on va le (le maire, ndlr) mettre dehors dans un an. » Avant d’ajouter : « Mais si ensuite on décide d’arrêter le projet, qui paiera l’étude ? » Une question de plus pour la concertation.


25/01/19 : Gard : le projet de parc éolien de Saint-Gervais mobilise des opposants
L'implantation d'éoliennes est souvent cause de polémique. A Saint-Gervais, petit village proche de Bagnols-sur-Céze, dans le Gard, une partie de la population conteste le projet d'un parc éolien. Entre 4 et 7 machines pourraient être installées dans une forêt communale.
Sur une crête située sur un terrain communal, au dessus de Saint-Gervais, 4 éoliennes pourraient être implantées et 3 autres dans la forêt domaniale toute proche. Le projet municipal a été voté à la majorité le 13 décembre dernier.
Objectif, engager la commune de Saint-Gervais sur le chemin de la transition énergétique, sans négliger l'aspect financier... Selon le maire, le parc éolien permettrait une stabilité financière à la commune, pour les 30 années à venir.
C'est une entreprise d'Avignon, spécialisée dans les énergies renouvelables, qui est chargée dans un premier temps des études de faisabilité.
Premiers résultats déjà détectés, ce parc éolien, s'il voit le jour pourrait alimenter 30.000 personnes en électricité de la communauté de communes du Gard rhodanien.
Mais cette future ferme éolienne gardoise ne fait pas l'unanimité sur place et dans les villages limitrophes. Des opposants s'insurgent contre le manque de concertation du maire. Une pétition lancée par ses derniers a déjà recueilli 150 signatures.
Cette implantation située à quelques mètres de 2 lignes électriques à haute tension défigurerait le paysage, selon eux.
"Et de renchérir, "les biens fonciers et immobiliers de la vallée de la Cèze seraient dépréciés et les touristes et randonneurs du GR42 vers Saint-Jacques-de-Compostelle venus pour la nature découvriraient une zone industrielle d'éoliennes"."
Autre impact négatif de ce projet pour les opposants, la viticulture et le foncier seraient victimes des aménagements d'accès au site.
Les éoliennes pourraient être implantées en 2021. Mais les opposants prévoient d'intenter un recours juridique pour contrer ce projet.

Reportage en ligne
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/gard-projet-parc-eolien-saint-gervais-mobilise-opposants-1613325.html

25/01/19En Aveyron, des éoliennes déclenchent une bataille pour l’équité territoriale
Un conflit contre un transformateur RTE et des parcs éoliens industriels en Aveyron interroge les rapports entre monde rural et pôles urbains. En lien avec les revendications des « gilets jaunes », des opposant·e·s à un poste électrique formulent de nouvelles exigences de justice environnementale.
De notre envoyée spéciale à Saint-Victor-et-Melvieu (Aveyron)- Une infirmerie-bibliothèque, une cabane-bureau, un hangar d’accueil. C’est un minuscule hameau perché sur un causse battu par les vents. Une micro ZAD à l’aplomb d’un panorama époustouflant de collines et de forêts. Tout autour, des pylônes parsèment le plateau rocheux et des lignes haute tension quadrillent le paysage.
https://www.mediapart.fr/journal/france/250119/en-aveyron-des-eoliennes-declenchent-une-bataille-pour-l-equite-territoriale?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66&fbclid=IwAR1yVX92B5Umn6klNPKxxzVVq8KyPq2YnSEqCh5VXk4Gy_3LbilJaQEIC7c


24/01/19Pyrénées-Orientales : Salses-le-Château : la commune gagne contre les éoliennes
La commune de Salses le Château a gagné en cassation contre la société d’éoliennes Electribent. Celle-ci après avoir perdu au Tribunal Administratif à Montpellier a gagné en cour d’appel du TA à Marseille : 134 714,40€ au dépend de la commune et 89 809,60€ au dépend de l’État, au titre de préjudice subi du fait de la non réalisation d’un parc éolien sur Salses le Château suite au refus du permis de construire délivré par le Préfet (sources journal local du 28 juin 2017).
L’État ne s’étant pas pourvu en cassation, il n’a pas été jugé et à garder sa condamnation. Par contre le Conseil d’État a reconnu que la commune de Salses-le-Château n’avait pas à être condamné pour un avis simple qu’elle a donnée sur ce permis préfectoral. La commune a donc été relaxée. « Cette décision de justice au stade de la Cassation est très importante, car elle va faire jurisprudence pour un certain nombre de dossiers économiques sur l’ensemble de notre territoire national », a réagi le maire, Jean-Jacques Lopez.

https://www.le-journal-catalan.com/salses-le-chateau-la-commune-gagne-contre-les-eoliennes/64813

24/01/19 : Gard : Saint-Gervais - Eoliennes : rien n’est encore fait pour l’instant
Lors de ses vœux, le maire a précisé qu’une concertation va être engagée.
Extrait :
Dans son discours, il a "démenti les fausses nouvelles qui circulent dans le village au sujet du possible projet de parc éolien. Saint-Gervais n’est aucunement engagé à long terme ", a-t-il précisé. Le maire a affirmé " qu’une concertation élargie auprès des villageois, des usagers de la forêt et des villages voisins va se dérouler dans les prochaines semaines".
Les éoliennes font actuellement l’objet d’une pétition contre elles et des panneaux indiquant l’opposition qu’elles suscitent ont été installés à l’entrée du village. Contrairement à ce que certains craignaient, le discours du maire n’a pas été perturbé par les opposants au projet. Il y a cependant fort à parier que le sujet va continuer à alimenter les discussions pendant un bon moment et qu’il sera un des thèmes majeurs des futures élections municipales.
https://www.midilibre.fr/2019/01/24/eoliennes-rien-nest-encore-fait-pour-linstant,7971400.php

23/01/19 : Gard : SAINT-GERVAIS - RES LANCE LES ÉTUDES ET LA CONCERTATION SUR LE PROJET ÉOLIEN DE VALBONNE
Le projet de parc éolien Valbonne, développé par RES, s’inscrit pleinement dans 3 dynamiques locales favorables au développement des énergies renouvelables :
• la région Occitanie ambitionne d’être la première Région à Energie Positive à l’horizon 2050 (REPOS)
• la communauté d’agglomération du Gard Rhodanien s’est engagée dans un contrat de Transition Ecologique (CTE) et son futur Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) a pour objectifs de développer les énergies renouvelables.
Dans ce contexte et après une première analyse du territoire, RES a identifié la commune de SaintGervais comme présentant des caractéristiques favorables pour étudier, avec l’accord de la mairie, la faisabilité d’un projet de parc éolien et d’un projet solaire prévus sur le foncier communal.
Les atouts du projet :
• La concrétisation des objectifs énergétiques et écologiques du territoire Gard Rhodanien
• Une source de retombées économiques et fiscales
• Une énergie locale, naturelle, renouvelable avec un impact environnemental faible et maitrisé
• Une énergie responsable sans risque dont les installations sont entièrement réversibles
Un projet de parc solaire à Saint-Gervais
Sur le site de l’ancienne décharge publique, et d’une surface d’environ ½ hectare, RES étudie, à la demande des élus de la commune, la faisabilité d’implanter des panneaux photovoltaïques pouvant produire de l’électricité pour environ 300 personnes par an. Tenant compte des enjeux de ce parc, il ne fait pas l’objet d’une concertation publique.
Concertation publique portant sur le projet éolien
RES souhaite mettre l’accent sur l’information et la concertation locale afin d’instaurer un dialogue constructif et pédagogique dans le but de concevoir ensemble un projet adapté au territoire et à ses particularités. L’information et la concertation prennent toute leur place dès le début de l’année 2019. Pour cela, RES met en place plusieurs dispositifs : rencontres avec les habitants, permanences publiques, comité de concertation, comité de pilotage avec les acteurs institutionnels, site internet de présentation du projet… dans les prochaines semaines.
Avec ce dispositif, vous pouvez contribuer et participer à l’aménagement et au développement durable de votre territoire à travers l’élaboration de cet équipement d’avenir.

https://www.occitanie-tribune.com/articles/10911/gard-saint-gervais-res-lance-les-etudes-et-la-concertation-sur-le-projet-eolien-de-valbonne/

22/01/19Pyrénées-Orientales : Le maire de Corneilla-la-Rivière souhaite "garder le cap"
Extrait : 
Le tourisme vert est croissant, le maire a évoqué l’implication communale avec Canigo grand site, qui met en place des itinéraires emblématiques des balcons nord du massif du Canigo reliant les villages de la têt avec comme fil conducteur l’approche paysagère, favorisant ainsi l’économie locale en utilisant les chemins existants Lambert Narach. Elle [Gislène Beltran-Charre] a sensibilisé l’assemblée à la problématique d’éventuel projet éolien dans la garrigue qui mettrait en péril l’environnement paysager. Elle a indiqué "vouloir garder le cap" avec une équipe resserrée et motivée : "Que chacun se rassure, je reste fermement attachée à ma parole, à mes engagements envers vous, je suis garante de l’intérêt général. Et qui sait jusqu’à quand", explique-t-elle.
https://www.lindependant.fr/2019/01/22/le-maire-de-corneilla-la-riviere-souhaite-garder-le-cap,7968699.php

20/01/19 : Pyrénées-Orientales : Perpignan : Julien Sanchez, porte-parole national du RN à Perpignan : "Les éoliennes, une lubie des lobbies socialo-écolo"
Le conseiller régional Rassemblent national s'est rendu toute la journée de samedi à Perpignan pour une visite notamment portée sur l'opposition aux éoliennes. 
Dans le cadre de sa tournée des 13 départements de la grande région Occitanie, Julien Sanchez, président du groupe Rassemblement national (RN) au conseil régional, maire de Beaucaire et porte-parole national du RN, a fait une halte ce samedi à Perpignan. Et c'est une visite thématique qu'a assuré l'élu puisqu'après sa rencontre avec la presse à 9 h 30 au café de la Bourse à Perpignan, Julien Sanchez est parti s'entretenir avec les représentants d'un collectif fortement opposé à l'installation des éoliennes dans le département. Une position totalement partagée par le parti politique. "Cela dénature le paysage. Les éoliennes sont une lubie des lobbies socialo-écolo qui souhaitent en mettre partout", confirme Julien Sanchez qui, à la question des solutions alternatives aux éoliennes mais conformes aux énergies renouvelables répond :"Nous sommes pour encourager la recherche".
Mon but est de gagner le conseil régional
Le président du groupe RN au conseil régional n'a pas manqué d'écorcher le bilan de mi-mandat de Carole Delga. En effet, Julien Sanchez l'accuse de faire "une gestion de l'endettement absolu", estimant que durant son mandat, la dette de la Région devrait "augmenter d'1,081 millions d'euros". Et Julien Sachez de pointer des "dépenses hors compétences" et notamment celles liées à la "solidarité internationale mais aussi à l'aide aux migrants." Le politique ne cache d'ailleurs pas ses ambitions puisqu'il affirme que "mon but est de gagner le conseil régional."
Dans l'après-midi, le porte-parole du Rassemblement national a visité un chantier naval de Saint-Cyprien avant de se rendre, à 19h30 à la salle des Libertés de Perpignan afin d'animer une réunion publique aux côtés notamment du député Louis Aliot et du conseiller régional Xavier Baudry.
https://www.lindependant.fr/2019/01/19/julien-sanchez-porte-parole-national-du-rn-a-perpignan-les-eoliennes-une-lubie-des-lobbies-socialo-ecolo,7962538.php

19/01/19
Pyrénées-Orientales : Villemolaque : cérémonie des voeux
Extrait :
Les actions à venir : rénovation thermique des bâtiments énergivores, l’éclairage public s’effectuera en plusieurs tranches, planifié sur 5 ou 6 ans, relance des panneaux photovoltaïques, il a toutefois insisté sur son refus de pose d’éoliennes.
https://www.lindependant.fr/2019/01/19/pour-le-maire-de-villemolaque-jean-claude-peralba-le-village-a-de-reels-atouts,7961758.php

19/01/19 : Tarn : Fontrieu : 
Les associations vent debout contre les éoliennes
L'Association de réflexion et de vigilance sur l'énergie éolienne des monts de Lacaune et l'Association pour la qualité de vie et de l'environnement en Haut-Languedoc tarnais ont écrit au maire de Fontrieu pour s'indigner suite au projet d'implantation de nouvelles éoliennes sur la commune. Leurs membres s'étonnent du peu de cas que la société 3D Energie fait des instructions adressées par les préfets du Tarn et de l'Hérault aux directeurs de sociétés éoliennes, en juillet 2017, fixant un plafond de 300 éoliennes sur l'ensemble du Parc naturel régional du Haut-Languedoc. Au 26 septembre 2018, le nombre d'éoliennes autorisées était de 147 dans l'Hérault et de 124 dans le Tarn, soit un total de 271 dans le Parc du Haut Languedoc. Le nombre actuel des dossiers déposés dans les 2 préfectures atteint déjà le nombre de 50 éoliennes supplémentaires. Le projet supposé de 3DEnergie à Fontrieu relève donc de la catégorie «dépassement du plafond des 300» et ne pourrait donc faire l'objet que d'un refus de la part de l'autorité préfectorale. Les associations rappellent au maire de Fontrieu le contexte actuel de forte protestation contre des taxes dites écologiques dont une partie non négligeable contribue à alimenter les profits des opérateurs éoliens. La Cour des comptes précise dans son rapport d'avril 2018 : «Il faudrait faire cesser toutes subventions aux énergies renouvelables intermittentes, dont le total d'engagement constaté s'élève déjà à 121 milliards d'euros sur 20 ans.»
«La rente éolienne doit cesser»
Pour ARVIEE et CALELH : «Les beaux jours du tarif préférentiel de rachat de la production électrique intermittente éolienne sont comptés : nos voisins espagnols ont déjà mis fin à cette pratique coûteuse pour les contribuables et pour les consommateurs. La rente éolienne doit cesser au profit de mesures plus efficaces et plus respectueuses des citoyens et des territoires».
Elles demandent donc à la commune de Fontrieu d'appeler la société 3D Energie au respect de la charte du parc du Haut Languedoc et de ne pas laisser cette société exposer des projets contraires aux directives préfectorales en troublant l'esprit des concitoyens avec des annonces fallacieuses.
Du côté de la mairie de Fontrieu, Didier Gavalda rappelle que c'est la société 3D Energie qui est à l'origine de ce projet et que la commune a décidé de le soutenir pour plusieurs raisons : il est développé par un acteur public (3D Energie est une filiale du Syndicat intercommunal d'énergie des Deux-Sèvres), il valorise le territoire de la commune et permet de répondre aux objectifs nationaux de transition énergétique. De plus, en vue de veiller à ce que l'intérêt des habitants soit pris en considération, il est envisagé, à l'instar du syndicat départemental, une prise de participation municipale à ce projet. Les retombées fiscales et économiques s'ajouteraient donc aux gains environnementaux et participeraient à l'amélioration du cadre de vie des administrés. À propos du plafond des 300 éoliennes fixé par les préfets, le maire Didier Gavalda et son équipe ont rencontré les représentants du Parc et les porteurs du projet qui présenteront le dossier et devront le déposer au cours du premier trimestre 2019. La limite des 300 éoliennes n'étant pas atteinte, ce sont les services instructeurs de la préfecture qui jugeront de la qualité du projet et sa bonne intégration territoriale pour ensuite décider ou non d'une autorisation.
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/19/2942865-les-associations-vent-debout-contre-les-eoliennes.html


19/01/19 : Tarn-et-Garonne : Finhan : Les vœux de la municipalité
Extrait :
Depuis juillet 2018, les autorisations concernant la construction et l'exploitation du parc éolien ont été obtenues, mais l'autorisation est actuellement sous le coup d'un recours administratif.
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/19/2942912-les-voeux-de-la-municipalite.html

18/01/19 : Tarn : Viane : cérémonie des voeux

Extrait :
En ce qui concerne 2019, l'année devrait être notamment marquée par de nouveaux travaux d'accessibilité et de sécurité de l'école, par la numérotation des rues de Pierre-Ségade (qui a été retardée) et par la poursuite du projet d'installation d'un parc éolien, lequel devrait être présenté au Parc naturel régional du Haut-Languedoc après que le mât de mesure aura fourni ses données collectées sur un an. 
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/18/2942203-les-voeux-et-projets-de-francine-blavy-pour-2019-2019.html

17/01/19Sud-Aveyron : l’impossible dialogue entre les militants de l’Amassada et Parc des grands causses
Des militants de l’Amassada, à Saint-Victor, ont perturbé une réunion du Parc, mercredi 16 janvier.
Cela peut paraître comme une lutte qui défend un tout petit territoire, mais en fait c’est une dénonciation de la transition énergétique à un niveau mondial, c’est un ravage à multiples facettes à Saint-Victor." Ce groupe de manifestants ne mâchait pas ses mots,...

https://www.midilibre.fr/2019/01/17/sud-aveyron-limpossible-dialogue-entre-les-militants-de-lamassada-et-parc-des-grands-causses,7958103.php

17/01/19 : Aveyron : Fondamente : Projet de ferme éolienne : les aigles royaux du Rougier de Camarès devant le conseil d'Etat
Les promoteurs du projet de la ferme éolienne de Plo d’Amourès ont quitté le conseil d’Etat soulagés, ce jeudi 17 janvier. Le rapporteur public a en effet conclu à l’admission de leur pourvoi en cassation et a suggéré une nouvelle lecture de leur requête par la cour administrative d’appel de Bordeaux.
C’est en 2012 que le préfet de l’Aveyron a délivré à la société un permis de construire six éoliennes sur le territoire de la commune de Fondamente, à la limite entre les parcs régionaux des Causses et dans la zone de développement de l’éolien dite du « Rougier de Camarès ». Dans son projet initial, présenté en 2009, la société Ferme éolienne de Plo d’Amourès avait déposé une demande pour 11 éoliennes de 99.5 mètres. Malgré la révision du projet à la baisse, l’association « Préservation du patrimoine culturel et naturel des Monts de Lacaune et du Rougier de Camarès » a obtenu l’annulation du permis de construire auprès du tribunal administratif de Toulouse en 2015. Une annulation qu’à confirmé la cour administrative d’appel de Bordeaux en septembre 2017, en pointant les faiblesses de l’étude d’impact, qui n’aurait pas permis une « information complète de la population ».
Problème lié à la reproduction des rapaces
Au cœur de cette insuffisance, l’omission de la mention de présence des aigles royaux. A ce titre, la direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement (DREAL) avait souligné dans un rapport que « la reproduction avérée en 2003 et 2004 des aigles et la présence d’au moins un couple d’aigle royal sur la commune de Fondamente constituait un enjeu majeur ». Un enjeu qui concernerait également le vautour fauve et le vautour moine et le busard cendré. Sans remettre en question les enjeux écologiques liés au projet, le rapporteur public a cependant affirmé hier que la cour administrative d’appel de Bordeaux avait commis une erreur de droit en affirmant que « la prescription d’un suivi avifaunistique tous les trois ans n’était pas de nature à prévenir le risque créé pour la vie et la reproduction des aigles royaux ».
Le magistrat a également jugé « excessivement sévère » la position des magistrats bordelais sur l’étude d’impact dont on nous a au contraire expliqué hier « qu’elle passait tous les tests » selon les conclusions même de l’autorité environnementale régionale. Toujours selon le conseil d’Etat, cette étude d’impact a même été jugée de « satisfaisante » par la même autorité. Raison pour laquelle il estime qu’une annulation de l’arrêt de la cour d’appel s’impose avec un renvoi de la requête de la société Ferme éolienne de Plo d’Amourès devant ladite cour, pour une lecture différente du droit. Décision dans les prochaines semaines. ALP
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/17/2941892-projet-ferme-eolienne-aigles-royaux-rougier-camares-devant-conseil-etat.html


16/01/19 : Aveyron : Millau. La tension monte entre l’Amassada et le Parc des Grands Causses
« L’Amassada, pas res nos arresta ». C’est armée de cette certitude qu’une petite délégation d’opposants au méga-transformateur de Saint-Victor-et-Melvieu s’est invitée, en début d’après-midi, dans les locaux du Parc naturel régional des Grands Causses à Millau.
La salle « Cardabelle » est vide. Seules les chaises installées en rond attestent de l’organisation imminente d’une réunion. Dans le couloir, quelques invités attendent patiemment.
« Le Parc naturel régional des Grands Causses rentre dans une large phase de concertation citoyenne pour le renouvellement de sa Charte, explique Florent Tarrisse, le directeur général des services. Ce document socle donne les axes de travail pour le développement du territoire sur 15 ans, la période couvrira 2022 à 2037. Les différents acteurs du territoire seront sollicités durant les prochains mois pour participer à cette construction. La première session organisée aujourd’hui est dédiée au milieu associatif du territoire. »

C’est alors qu’une délégation d’une quinzaine de militants de l’Amassada est venue grossir les rangs du public clairsemé… « Nous avons reçu une ordonnance pour requête qui indique que les personnes identifiées sur le site de Saint-Victor peuvent être soumises à des amendes de 2 000 € par jour, pestait Christine Thélen, une des militantes, avant d'entrer dans la salle. C'est totalement inadmissible d'autant plus que rentrent dans cette ordonnance des parcelles qui ne sont pas dans la DUP (Déclaration d'Utilité Publique). Si on ne fait rien, Saint-Victor va devenir une zone industrielle électrique… Alors on s'invite à cette réunion ».
Le « Parc Industriel des Grands Causses »
Les différents protagonistes installés, la réunion peut commencer. « Je vous propose qu'on démarre », lance Florent Tarrisse, pour mettre un terme à la tension qui règne dans la salle. « Je vous propose qu'on arrête », répond du tac au tac une des militantes.
Le DGS du Parc comprend alors que la réunion ne se déroulera pas exactement comme il l'imaginait. D'autant plus quand un autre militant lui explique que le Parc devrait désormais s'appeler : « Parc Industriel des Grands Causses ». « Vous êtes tout à fait complice de ce qu'il se passe en ce moment à Saint-Victor », précise-t-il. S'en sont suivies de longues minutes d'échanges à couteaux tirés.
Si le directeur du Parc assume l'installation du transformateur à Saint-Victor qui a été votée à l'unanimité il y a deux ans, il assume aussi l'installation « raisonnée » des parcs éoliens. « Qu'on soit clair. La Fédération nationale des Parcs valide les projets éoliens, les Fédérations des zones Natura 2000 valident les projets éoliens. Vous pouvez avoir un avis divergent, simplement il y a un travail collectif qui est mené autour de ça ».
Avant de jouer la tentative d'apaisement : « Ici, on a fait un SCOT et une charte. Vous savez qui nous a attaqués au tribunal ? C'est la Fédération des énergies éoliennes qui râle parce qu'on régule les installations d'éolienne sur le Parc des Grands Causses. » Et si le DGS a rappelé que « 70 % de l'action du Parc sur l'énergie, c'est générer des économies d'énergie », il n'a pas vraiment convaincu…
« On n'en a pas fini avec vous ! »
« Vous êtes une des pièces essentielles de tout ce discours sur la transition énergétique, de tout ce discours sur la Région à énergie positive… Vous en faites la promotion de manière continuelle, et tout cela c'est du blabla. Vous êtes une pièce essentielle de cette politique », a crié un membre de l'Amassada. Le débat est impossible, inaudible, chacun campant sur ses positions sans écouter l'autre.
Avant de quitter la salle, les militants de l'Amassada vocifèrent un avertissement :
"Ce qui se passe en ce moment, c'est qu'il y a des entreprises privées avec le concours de la force publique qui sont en train de massacrer un territoire avec ses habitants, ses activités, la faune, la flore. C'est ça qui est en train de se passer. Il y a une urgence immédiate. Quand on va se faire expulser, on va rentrer chez nous, on sera toujours ici et on ne va pas vous lâcher. Vous avez une vision capitaliste du territoire, on en a une vision humaine. Il va y avoir confrontation au bout d'un moment. Vous pouvez nous virer de l'Amassada, on ne partira pas de la région. On n'en a pas fini avec vous !"


16/01/19 : Tarn : Dourgne : Le projet éolien expliqué et débattu avec les citoyens
C'est dans la salle de la Maison des associations que s'est tenue le 7 janvier, de 14 heures à 19 h 30, une permanence sur le projet éolien sur les communes de Massaguel et Dourgne. Trois chargés de projet de la société de développement VSB Energies nouvelles étaient présents pour répondre aux interrogations des citoyens et des riverains. Ceux qui ont fait le déplacement se sont montrés concernés par le projet et satisfaits des informations qui leur ont été transmises. La zone d'étude, le nombre d'éoliennes envisagé, les premiers photomontages et la sensibilité écologique, le confort des riverains jusqu'à la possibilité d'un financement participatif ont donné lieu à des échanges nombreux et constructifs. Ludovic Thomas, le chargé de projet référent, explique que ces permanences sont de réelles occasions pour les habitants d'avoir accès à une information immédiate. Il espère que la participation sera à nouveau au rendez-vous lors des prochaines permanences. Prochaine date le mardi 22 février, à partir de 15 heures, dans la salle du conseil municipal de la mairie de Massaguel.
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/16/2940834-le-projet-eolien-explique-et-debattu-avec-les-citoyens.html

15/01/19 : Aveyron : Ordonnance d’expulsion pour la ZAD de Saint-Victor-et-Melvieu en Aveyron
Les opposants au projet de transformateur électrique de Saint-Victor-et-Melvieu en Aveyron vont sans doute devoir quitter la zone à défendre (ZAD) qu'ils ont installée depuis plusieurs mois. Un huissier accompagné de gendarmes est venu leur signifier lundi une ordonnance d’expulsion.
Ils appellent tous leurs soutiens à converger ce mardi matin sur le site de la zone à défendre (ZAD) installée à Saint-Victor-et-Melvieu, en Aveyron. Et à lutter à leurs côtés contre "cette nouvelle façon de gérer les luttes par l’amende". Les occupants du site se sont vus signifier lundi une ordonnance d'expulsion du tribunal de grande instance (TGI) de Rodez, par un huissier accompagné de gendarmes. Ils doivent quitter les parcelles qu'ils occupent "sous astreinte de 2000 euros par jour calendrier entamé par infraction constatée et par personne contrevenante".
Une lutte engagée en 2015
Réunis dans un collectif, "l'Amassada", de nombreux habitants du secteur se battent depuis 2015 contre ce projet de transformateur et les centaines d'éoliennes qui l'accompagnent. Pour en contrarier l'implantation, une centaine d'entre eux a acquis en indivision les terrains pressentis pour le projet et y ont installé des cabanes, des dortoirs et des lieux culturels.
Ils ont aussi multiplié les actions pour dire leur opposition au projet. Sans succès. En janvier 2018, les commissaires-enquêteurs chargés de mener l'enquête publique ont rendu un avis favorable à la construction de ce poste de transformation électrique d'une puissance de 400.000 volts sur 5 hectares de parcelles agricoles.
Le16 juin 2018, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire en a signé la déclaration d'utilité publique. Une ordonnance d'expulsion est tombée en juillet, avant une visite de la juge des expropriations sur le site en septembre dernier. Depuis, les habitants de la Zad se relaient en permanence sur la zone.
 
Les occupants du site se font peu d'illusion et craignent l'arrivée imminente des gendarmes pour les déloger. Ils dénoncent une "guerre psychologique" et une "nouvelle manière de neutraliser les luttes territoriales et écologistes" indiquant qu'ils refusent de s'y plier.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/ordonnance-expulsion-zad-saint-victor-melvieu-aveyron-1607083.html

15/01/19 : Gard : Gajan : Parc éolien et carrière en projet pour cette année
Extrait :
Le maire a fait allusion aux projets de la carrière et d’un parc éolien qui permettraient d’apporter une bouffée d’air frais aux finances locales et ainsi envisager des travaux comme les rues du village ou les réseaux qui en ont grandement besoin.
https://www.midilibre.fr/2019/01/15/parc-eolien-et-carriere-en-projet-pour-cette-annee,7954349.php

15/01/19 : Tarn : Le projet du parc éolien
Le chantier du parc éolien devrait débuter à l'automne 2019 pour une mise en service à l'été 2020. Le bail a été signé le 11 décembre 2018. Le financement sera assorti d'un appel à investissement participatif pour environ 500 000 euros et sera ouvert à un taux préférentiel d'abord aux habitants de la Communauté de communes Thoré Montagne Noire, puis aux Tarnais et enfin à la Grande Région.
L'exploitant fera appel aux entreprises locales autant que possible. Le chantier sera accompagné d'une mesure visant à reboiser trois fois la surface qui aura été défrichée en forêt communale, opération financée par Valorem et réalisée par l'ONF. Les discussions avec Enedis pour le raccordement sur le poste de Mazamet sont en cours et bien avancées.
La production des dix aérogénérateurs de 2,5 mégawatts représente environ la consommation de 7 400 foyers ou 29 000 personnes, eau chaude et chauffage compris.
Le loyer et les taxes revenant à la commune sont estimés à environ 250 000 euros, soit à peu près 20 % du budget de fonctionnement. «Le chantier sera traité dans un respect absolu de l'environnement ; lors du démantèlement, à notre demande, la totalité du béton sera enlevée», précise Daniel Peigné, le maire.https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/15/2940174-le-projet-du-parc-eolien.html

13/01/19 : Gard : Moulézan :  cérémonie des voeux

Extrait :
Après l’évocation des travaux et aménagements intervenus en 2018, il a présenté les projets 2019 : implantation de cinq éoliennes ...
https://www.midilibre.fr/2019/01/13/les-bons-voeux-du-maire,7943512.php


13/01/19 : Tarn : Mazamet : 
Multiplication des éoliennes : les élus tarnais interpellés
Les Associations tarnaises membres du collectif régional «Toutes nos énergies Occitanie environnement» interpellent les députés et sénateurs tarnais. Suite à l'annonce par le gouvernement, le 27 novembre dernier dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), de tripler le nombre d'éoliennes terrestres à l'horizon 2028, le collectif a réagi dans un communiqué.
«Cela équivaut à une déclaration de guerre au milieu rural. Cette annonce est d'autant plus surréaliste à un moment où, en réaction au mouvement des gilets jaunes, le pouvoir fait mine de se mettre à l'écoute des «populations périphériques» et de s'attaquer résolument, en s'appuyant sur les «élus de proximité», à la fracture entre la France des métropoles et celle des régions rurales».
Selon le collectif, la France dépense 60 % de son budget climat en subventions au secteur de la production électrique, lequel serait responsable de seulement 6 % des émissions de gaz à effet de serre. «Une bizarrerie qui devrait interpeller aussi bien nos dirigeants qui se targuent d'efficacité que leurs opposants pourfendeurs de la dépense publique», commente le collectif.
La ruralité mise à mal
L'annonce gouvernementale de tripler le nombre d'éoliennes s'accompagne d'une mesure législative, dite décret Lecornu- De Rugy. «Ce décret absolument inédit dans le droit français place le secteur dans le cadre d'une justice d'exception, décret qui va être attaqué en Conseil d'État» annonce le collectif.
à l'heure du grand débat national, les associations tarnaises s'adressent aux élus de proximité appelés à la rescousse en tant que médiateurs du dialogue social des prochains mois, en leur rappelant «qu'ils fonctionnent dans un système qui met à mal la notion même de proximité».
Les associations demandent aux représentants tarnais du parlement et du sénat une prise de position de leur part et une intervention auprès du gouvernement «afin que soient respectées la dignité et les conditions de vie des habitants des espaces ruraux qui font vivre ces territoires sans toujours bénéficier d'un niveau acceptable de services publics».
12/01/19 : Tarn : Milhars : cérémonie des voeux
Extrait : 
Le maire a refait l'historique des démarches qui ont été entreprises pour le projet éolien qui finalement est abandonné faute de vent suffisant.
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/12/2938728-les-voeux-du-maire-et-de-la-municipalite.html

11/01/19 : Tarn : Massaguel : Vœux municipaux : accent sur les économies d'énergie
Extrait : 
Pour 2019 le programme économie d'énergie et énergie renouvelable se poursuivra avec les projets de chaufferie bois et l'implantation de 3 mâts d'éoliennes (projet avec Dourgne).
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/11/2938262-voeux-municipaux-accent-sur-les-economies-d-energie.html

10/01/19 : Gard : Éoliennes et Gilets au cœur des vœux du maire de Fourques
Extrait : 
Réunion pour les éoliennes
...Le maire n’a pas oublié le dossier qui fâche, celui des éoliennes. L’élu organisera dans le courant du premier trimestre une réunion d’information qui sera ouverte à tous.
Dans l’attente il demande que chacun garde son sang-froid.
https://www.lindependant.fr/2019/01/09/eoliennes-et-gilets-au-coeur-des-voeux-du-maire-de-fourques,7706806.php

10/01/19 : P. O. : Dossier des éoliennes de Salses (P.-O.) : le Conseil d'Etat donne raison à la municipalité
Le dossier qui empoisonne la commune de Salses-le-Château depuis près de 10 ans a trouvé son terme définitif. Le Conseil d'Etat a annulé un arrêt de la cour administrative de Marseille qui condamnait la municipalité à dédommager une société.
Tout commence en 2007 quand la municipalité de l'époque procède à la création d'une ZDE (zone de développement de l'éolien) afin d'accueillir sur des terrains au nord de la commune une ferme d'éoliennes.
Un bail est signé l'année suivante avec la société Electribent pour qu'elle fasse des études, des aménagements, et implante ensuite ses constructions quand la préfecture aura signé le permis de construire. Quelques mois après la signature du bail, qui doit courir sur plus de 30 ans, la mairie change de main et c'est Jean-Jacques Lopez qui "hérite" du dossier.
"Le bail était signé, mais pas encore le permis de construire qui est délivré dans ce cas précis par la préfecture, explique le maire actuel. Je n'étais pas contre le projet, même si je pense que les loyers négociés étaient bien en dessous de ce qui se fait normalement. Mais ce qui m'inquiétait surtout c'était les nouvelles dispositions de la Loi littoral qui exigeaient que les champs d'éoliennes soient dorénavant contiguës et non isolés. C'était le cas dans le projet en cours".
Alors, dans le dossier de demande de permis de construire, le maire émet un avis défavorable. La préfecture, qui avait pourtant validé la création de la zone de développement, refuse le permis.
Et là tout se complique.
En octobre 2013 la société d'éoliennes attaque au tribunal administratif la commune pour son dépôt d'avis défavorable. Elle demande en outre le remboursement de près de 2 millions d'euros, plus 24 millions au titre des pertes d'exploitation. Des sommes astronomiques qui, à quelques mois des nouvelles Municipales, font leur effet sur la population.
Acte I : le Tribunal administratif rejette ces demandes. Electribent fait appel à la cour administrative de Marseille.
Acte II : Celle-ci contredit le tribunal administratif et condamne la commune à verser 134 000 euros à la société et, dans la foulée, condamne l'Etat à verser de son côté 90 000 euros.
Mais le maire ne se laisse pas compter. Il saisit le Conseil d'Etat.
Acte III : la décision de cette plus haute cour de justice administrative est tombée. L'arrêt de la cour administrative d'appel est annulé. La commune, qui entre-temps avait versé les sommes demandées (c'est obligatoire) va être remboursée par la société d'éolienne et le dossier est définitivement clos.
"Ce qui est important dans cette décision, confie encore Jean-Jacques Lopez c'est que cela va pouvoir faire jurisprudence. L'avis d'une commune sur un dossier de permis de construire préfectoral ne pourra plus être attaqué".

https://www.lindependant.fr/2019/01/09/dossier-des-eoliennes-de-salses-le-conseil-detat-donne-raison-a-la-municipalite,7621285.php

10/01/19 : Tarn : Fontrieu : Un nouveau projet éolien sur la commune
La société 3D Energies, exploitante du parc éolien du Puech-Cornet, situé sur la commune de Fontrieu, étudie depuis 2017 la possibilité d'implanter de nouvelles éoliennes en complément des six existantes.
Le projet contribuerait à répondre aux objectifs nationaux concernant la production d'énergies renouvelables. La définition du nouveau projet touche à sa fin. En toute transparence, un dispositif d'information et de concertation est mis en place par la société 3D Energies, cela en partenariat avec la commune de Fontrieu et avec le concours de l'agence Tact.
Pour concrétiser cet engagement, une période de concertation préalable est organisée depuis lundi jusqu'au 28 janvier. Durant cette période, le dossier du projet sera consultable en mairie. Un site Internet dédié sera également mis en ligne début janvier : www.parceolienfontrieuenergie.com.
Pour accompagner la découverte du dossier, l'équipe projet tiendra une permanence publique à la salle communale de Biot, le samedi 12 janvier, de 10 heures à 14 heures.
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/10/2937649-un-nouveau-projet-eolien-sur-la-commune.html

05/01/19 : Tarn : Dourgne : 
Extrait : 
Rappel : Le lendemain, le lundi 7 janvier après-midi, dès 14 h, en mairie, un technicien débattra avec les habitants du projet éolien de la forêt de la Vialette.
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/05/2935224-nouvelle-activite-pour-ressource-de-l-etre.html

05/01/19 : Hérault : Lodève : le collectif 34-12 colle à l’actualité et milite pour une alternative à l’éolien industriel
Le Collectif pour la protection des paysages et de la biodiversité dénonce toujours la prolifération de machines sur l'Escandorgue.
Basé à Lodève, le Collectif pour la protection des Paysages et de la biodiversité 34-12, regroupe 60 associations qui se battent contre les projets éoliens qui ont vu le jour entre le nord de l’Hérault et le sud Aveyron. "Il y a aujourd’hui 80 éoliennes industrielles qui dénaturent les paysages, rappelle pour le collectif Marjolaine Villey-Migraine. Elles créent de nombreuses nuisances pour les riverains et l’économie touristique, ainsi que pour la biodiversité, avec en premier milieu l’aigle royal. Pourquoi ? Pour le seul bénéfice des promoteurs ."

Pour une autre transition énergétique
Et de mettre les pieds dans le plat, en évoquant les taxes controversées sur les carburants et leurs hausses qui sont à l’origine du mouvement des gilets jaunes.
"Elles n’iront pas toutes à la transition écologique, et servent pour une bonne partie à subventionner ces producteurs d’électricité, ajoute la porte-parole. La filière pompe des milliards pour un résultat très contestable, avec des machines qui ne fonctionnent qu’un quart du temps. Et de surenchérir. Pour se battre contre l’augmentation de la taxe des carburants et de notre facture d’électricité, il faut s’opposer à tout nouveau projet éolien industriel, et ne pas renouveler les contrats de rente actuels qui arrivent à terme."
Mettre les aides financières de l'Etat ailleurs
Pour le Collectif 34-12, qui fait partie de l’association de protection de l’environnement Toutes Nos Énergies (TNE) Occitanie Environnement, les événements en cours dans le pays rejoignent la colère de citoyens ruraux malmenés par des décisions inacceptables et illogiques en matière de transition énergétique. "Elles sont soumises à la pression des lobbies éoliens. Plutôt que de chercher à produire de l’électricité, il faudrait que les aides aillent vers la chaleur renouvelable comme la géothermie sous toutes ses formes, l’aquathermie, ou la thalassothermie en réseaux." Qu’elles accompagnent aussi les communes et les particuliers vers la rénovation énergétique des bâtiments, servent à réduire la précarité énergétique et encouragent l’autoconsommation.
Le Collectif 34-12 a déposé un recours au tribunal contre la société ERL qui exploite le site de Bernagues, situé sur les hauteurs de Lunas et Joncels (entre les villages de Les Plans et Roqueredonde). Il demande l’arrêt et le démantèlement des sept machines continue de fonctionner, malgré l’annulation du permis il y a quelques mois.
https://www.midilibre.fr/2019/01/05/lodeve-le-collectif-34-12-colle-a-lactualite-et-milite-pour-une-alternative-a-leolien-industriel,7079377.php

04/01/19 : Gard : 
Saint-Gervais : les éoliennes provoquent un vent de colère
Un projet éolien et photovoltaïque porté par la société RES d'Avignon, un opérateur spécialisé dans les énergies renouvelables, est à l’étude. Des opposants s’insurgent contre le manque de concertation préalable de la part du maire et des élus et l'implantation d'éoliennes.
Didier Delpi, le maire saint-gervaisien souhaite engager sa commune dans la transition énergétique. Sur le site internet de la commune, il détaille sa démarche dans une lettre adressée à ses administrés. Le 13 décembre dernier, le conseil municipal à la majorité a approuvé un projet d'implantation d'éoliennes. Elles pourraient être sept au maximum à venir sur la crête septentrionale de la commune qui constitue la limite territoriale avec Carsan et Saint-Alexandre. Un projet qui provoque un vent de colère.
Si le volet de centrale solaire ne soulève pas d'opposition, il en va tout autrement pour les éoliennes. Un Saint-Gervaisien, Raymond Chapuy a lancé une pétition, soutenue par une distribution de tracts dans les boîtes aux lettres pour "s'opposer à ce projet non concerté". L'habitant de Saint-Gervais déplore le manque de concertation préalable pour ce projet.
La forêt sera défigurée
D'ailleurs pour lui, le maire Didier Delpi "entraîne la commune pour plus de quarante ans, dans un projet fumeux et risqué. " Sans oublier que "la forêt sera défigurée, le vignoble et l'entrée de la vallée de la Cèze, très touristique impactés." Chasseur, il n'oublie pas les oiseaux migrateurs qui vont devoir dévier de leurs parcours bi-annuels.
Autre opposant, Christophe Saby, qui veut tirer une liste pour les élections municipales de 2020. Il n'est pas contre une centrale photovoltaïque. En revanche, tant pour des raisons de méthode, "la concertation arrive trop tard", dit-il en substance, qu'environnementales - "les éoliennes seront visibles de loin" - il est vent debout contre ce projet.

https://www.midilibre.fr/2019/01/04/saint-gervais-les-eoliennes-provoquent-un-vent-de-colere,7078967.php

02/01/19 : Tarn : Dourgne : Une permanence pour le projet éolien
Extrait : 
Projet éolien, permanence en mairie : Ludovic Thomas, chargé de projets éoliens de VSB Energies nouvelles de Nîmes, tiendra une permanence en mairie le lundi 7 janvier, à partir de 14 h, pour échanger avec les citoyens sur le sujet de l'implantation d'éoliennes sur les hauteurs de la commune.
https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/02/2933852-une-permanence-pour-le-projet-eolien.html

01/01/19 : Occitanie : 
ce qui fera l'actualité en 2019
Extrait : 
Cette année aussi, les habitants de Montech, Finhan et Montbartier verront pousser les six premières éoliennes du Tarn-et-Garonne les plus grandes de tout le Grand Sud (200 mètres de haut). Elles devraient être opérationnelles courant 2020. 
https://www.francebleu.fr/infos/societe/occitanie-ce-qui-fera-l-actualite-en-2019-1546330346