Ailleurs dans le Monde
https://quixoteslaststand.com/worldwide-anti-wind-groups/
Voir la suite sur "Ailleurs dans le Monde" (II) et (III)
11/12/17 : Maroc : Eolien : La 1ère pale “Made in Morocco” sortie d’usine
Suite à l’inauguration de son usine de pales éoliennes en octobre 2017 à Tanger, Siemens Gamesa a annoncé le transport de sa 1ère pale éolienne ‘‘Made in Morocco’’.
Cette pièce monumentale, qui mesure 63 mètres de longueur et pèse 17 tonnes, partira de la zone franche Tanger Automotive City vers le port Tanger Med, avant d’être expédiée vers sa destination finale.
Cette opération d’envergure est une 1ère au Maroc, qui réussit la localisation et le transport de pièces parmi les plus volumineuses et plus avancées au monde.
Elle a nécessité le maniement de composants très lourds et une logistique de taille. Le défi de l’acheminement de la pale a ainsi requis des partenariats solides et flexibles avec TMSA, les autorités locales et la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), avec laquelle Siemens Gamesa a récemment signé une convention pour l’utilisation de son infrastructure autoroutière entre Tanger Automotive City et le port Tanger Med.
Dans ce cadre, ADM a déjà garanti la faisabilité d’acheminement d’équipements industriels colossaux et a permis le transport des moules pour la production locale des pales, ce qui a nécessité des aménagements additionnels pour des passages exceptionnels à l’entrée de l’autoroute Tanger Est et à la sortie Tanger Med.
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11/12/17 : Maroc : Eolien : La 1ère pale “Made in Morocco” sortie d’usine
Suite à l’inauguration de son usine de pales éoliennes en octobre 2017 à Tanger, Siemens Gamesa a annoncé le transport de sa 1ère pale éolienne ‘‘Made in Morocco’’.
Cette pièce monumentale, qui mesure 63 mètres de longueur et pèse 17 tonnes, partira de la zone franche Tanger Automotive City vers le port Tanger Med, avant d’être expédiée vers sa destination finale.
Cette opération d’envergure est une 1ère au Maroc, qui réussit la localisation et le transport de pièces parmi les plus volumineuses et plus avancées au monde.
Elle a nécessité le maniement de composants très lourds et une logistique de taille. Le défi de l’acheminement de la pale a ainsi requis des partenariats solides et flexibles avec TMSA, les autorités locales et la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), avec laquelle Siemens Gamesa a récemment signé une convention pour l’utilisation de son infrastructure autoroutière entre Tanger Automotive City et le port Tanger Med.
Dans ce cadre, ADM a déjà garanti la faisabilité d’acheminement d’équipements industriels colossaux et a permis le transport des moules pour la production locale des pales, ce qui a nécessité des aménagements additionnels pour des passages exceptionnels à l’entrée de l’autoroute Tanger Est et à la sortie Tanger Med.
http://www.infomediaire.net/eolien-la-1ere-pale-made-in-morocco-sortie-dusine/
11/12/17 : Energie éolienne : l’Espagne retrouve le goût des moulins
Le royaume demeure le cinquième pays au monde en puissance éolienne installée, derrière la Chine, les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Inde, et le quatrième exportateur au monde d’aérogénérateurs.
Après trois ans de paralysie totale, le secteur éolien espagnol ressuscite sur ses terres. Depuis 2016, le gouvernement a organisé trois appels d’offres pour l’installation d’infrastructures d’énergies renouvelables permettant la production de 9 600 MW, dont 4 600 MW ont été remportés par des technologies éoliennes.11/12/17 : Energie éolienne : l’Espagne retrouve le goût des moulins
Le royaume demeure le cinquième pays au monde en puissance éolienne installée, derrière la Chine, les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Inde, et le quatrième exportateur au monde d’aérogénérateurs.
Les sites doivent encore être désignés mais la mise en fonctionnement a une date butoir : 2020, pour permettre à l’Espagne de respecter l’objectif européen de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation primaire. De quoi redonner des couleurs à un secteur dont la puissance installée n’a pas augmenté depuis 2013, pour cause de crise économique et de politiques d’austérité. Et où l’emploi est passé de 40 000 personnes en 2008 à 22 000 actuellement.
« Nous avons repris espoir, se félicite le directeur général de l’Association d’entreprises éoliennes (AEE), Juan Virgilio. Ces dernières années, nous avons dû exporter 100 % de notre technologie. Il est important à présent qu’il existe de nouveau un marché local en Espagne. » L’Espagne a connu un boom important des énergies renouvelables au début des années 2000 grâce aux aides au secteur accordées par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero. Fort potentiel de développement
La puissance d’énergie éolienne installée est ainsi passée de 10 000 MW en 2005 à près de 23 000 MW en 2013. Le royaume demeure le cinquième pays au monde en puissance éolienne installée, derrière la Chine, les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Inde, et le quatrième exportateur au monde d’aérogénérateurs, avec 1 080 parcs éoliens et 210 centres de fabrication répartis sur tout le territoire. De plus, il dispose encore d’un fort potentiel de développement, grâce à d’importantes zones vierges bien exposées aux vents, en Aragon, Castille ou Galice.
Néanmoins, José Maria Gonzalez Moya, directeur général de l’Association des entreprises d’énergies renouvelables...
11/12/17 : L’éolien chinois confronté à la surproduction et au gaspillage
La Chine est de loin le pays qui investit le plus au monde dans l’éolien. Mais, faute d’un réseau électrique adapté, 13 % des capacités d’énergie éolienne sont gaspillées.
Après une course à l’installation de champs d’éoliennes qui fait d’elle le pays le plus équipé au monde avec 149 GW de capacités fin 2016, la Chine se trouve face à un défi : utiliser cette énergie. Faute d’un réseau électrique adapté, et face à la concurrence du charbon, la Chine impose régulièrement aux entreprises du secteur de mettre leurs éoliennes à l’arrêt.
Au premier trimestre 2017, elle a ainsi gaspillé 13,6 % de son énergie éolienne en raison de quotas insuffisants. En 2016, les pertes s’étaient élevées à 17 % des capacités installées. Résultat : malgré des capacités plus de deux fois supérieures à celles des Etats-Unis, la Chine produit seulement 7 % d’énergie en plus avec ses éoliennes.Le 13 novembre, l’Administration nationale de l’énergie s’est donné l’objectif de mettre fin aux restrictions imposées aux producteurs d’énergie éolienne d’ici à 2020. Il y a urgence : d’après l’Association chinoise de l’énergie éolienne, les producteurs du secteur ont perdu 18 milliards de yuans (2,4 milliards d’euros) de revenus en 2015 à cause des limites imposées par les autorités locales.
Le problème est particulièrement aigu dans les provinces du nord de la Chine, venteuses et peu vallonnées, où se concentre l’essentiel des capacités éoliennes : au Gansu et au Xinjiang, respectivement 33 % et 29,3 % des capacités de production d’énergies renouvelables ont été négligées au troisième trimestre 2017.
Autre point commun des provinces du Nord : elles sont riches en charbon. En 2015, l’année où la Chine signait l’accord de Paris sur le climat, promettant de faire passer la part des énergies renouvelables à 20 % de sa production d’énergie pour atteindre le pic de ses émissions en 2030 au plus tard, le pays approuvait aussi la construction de 155 centrales à charbon.
Le ministère de l’environnement est revenu sur certaines autorisations, mais la Chine se retrouve aujourd’hui avec des capacités de...
http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/11/l-eolien-chinois-confronte-a-la-surproduction-et-au-gaspillage_5227944_3234.html
07/12/17 : Grande-Bretagne : Fin du "massacre" des éoliennes dans la campagne de Lake District
Une douzaine d'éoliennes de 140 pieds sur le bord du Lake District devraient être démantelées l'été prochain après une décision qui pourrait entraîner l'enlèvement de beaucoup d'autres pour restaurer les points de vue.
Le parc éolien de Kirkby Moor sur la péninsule de Furness à Cumbria serait le premier grand à être démonté depuis son apparition en Grande-Bretagne en 1991.
Le conseil de district de South Lakeland a refusé une demande de l'exploitant de parc éolien pour maintenir les turbines en activité pendant dix autres années jusqu'en 2027.
En vertu du permis d'urbanisme d'origine, accordé en 1992, les éoliennes doivent être enlevées avant le 26 août prochain.
La décision du conseil fait suite à une campagne du Friends of the Lake District (FLD) et de la Open Spaces Society (OSS), qui a soutenu que les éoliennes ont brouillé les vues à l'intérieur du parc national du Lake District.
Kate Ashbrook, secrétaire générale de l'OSS, a déclaré : "Nous nous sommes opposés parce que les turbines sont une intrusion sévère dans un paysage sauvage, très visible depuis de nombreuses directions et en particulier depuis le parc national du Lake District."
"En outre, les turbines occupent une zone importante de terres communales enregistrées, où le public a le droit de marcher et les roturiers ont le droit de faire des pâturages. La lande est également sillonnée de droits de passage publics."
"Maintenant, nous devons nous assurer que toute trace des éoliennes est supprimée lorsque le consentement actuel expire l'année prochaine, afin que ce magnifique lieu commun soit restauré à son ancienne gloire."
Renewable UK, l'organisme de commerce de l'industrie éolienne, a déclaré Innogy, l'entreprise qui traite la demande de prolongation de vie du parc éolien, pourrait décider de faire appel de la décision du conseil à l'Inspection de la planification.
Le gouvernement a retiré les subventions des nouveaux parcs éoliens onshore l'an dernier et s'est concentré sur la construction de parcs offshore, qui sont plus chers mais fournissent de l'électricité de manière plus cohérente.
De nouvelles éoliennes plus puissantes ont été installées dans plusieurs des plus anciens parcs éoliens du Royaume-Uni, dont la première à Delabole en Cornouailles, où les dix turbines d'origine érigées en 1991 ont été remplacées par quatre qui sont presque deux fois plus hautes.
https://www.thetimes.co.uk/article/end-of-wind-turbine-blight-after-lake-district-campaign-kirkby-moor-on-the-furness-peninsula-friends-of-the-lake-district-open-spaces-society-ff8l673p5
04/12/17 : Tesla active sa puissante batterie d’énergie renouvelable en Australie-Méridionale
Pari réussi pour Elon Musk, PDG de Tesla, qui a livré ce vendredi 1er décembre la plus grande batterie du monde en Australie-Méridionale pour remédier aux carences de son réseau électrique avec de l’énergie propre.
60 jours après son annonce, le milliardaire Elon Musk a installé la plus grande batterie en lithium-ion avec une puissance de 100 mégawatts à Jamestown, à environ 200 km au nord d’Adélaïde, dans l’État de l’Australie-Méridionale. Grâce à l’activation par Tesla, quelque 30 000 foyers du sud de l’Australie vont pouvoir souffler après les fréquentes coupures d’électricité.
Finies les pannes de courant en Australie-Méridionale grâce à Tesla
03/12/17 : L’Australie publie le rapport d’enquête sur les tours d’éoliennes en provenance du Vietnam
La Commission anti-dumping de l’Australie (ADC) a publié le rapport de l’enquête anti-dumping réalisée auprès des exportateurs vietnamiens de tours d’éoliennes, a fait savoir le ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce.
>>L'Australie met fin partiellement à l'enquête antidumping sur l'acier galvanisé du Vietnam
>>L’exportation des tours d’éoliennes vers l’Australie ne tourne pas rond
22/11/17 : Statoil: démarrage d'un parc éolien en Angleterre.
(CercleFinance.com) - Statoil et ses partenaires annoncent l'ouverture du parc éolien Dudgeon, situé à 40 kilomètres au large des côtes du Norfolk en Angleterre, un parc pouvant approvisionner en énergie renouvelable environ 410.000 foyers.
L'ensemble des 67 turbines de ce parc, représentant en tout une capacité de 402 mégawatts, fournit désormais de l'électricité au réseau britannique.
Statoil prévoit de renforcer significativement sa présence dans les énergies renouvelables, en investissant environ 100 milliards de couronnes norvégiennes (soit autour de 10 milliards d'euros) à horizon 2030.
http://www.boursorama.com/actualites/statoil-demarrage-d-un-parc-eolien-en-angleterre-3055a23ca487275e45f6b690240733a6
21/11/17 : Coup d’envoi d’une centrale électrique éolienne de 100 mégawatts en Mauritanie
Le coup d’envoi des travaux d’une centrale électrique éolienne de 100 mégawatts de puissance, la première du genre en Mauritanie, a été donné mardi à Boulenouar, environ 54 kilomètres au nord de Nouadhibou, a-t-on appris de source sure dans cette ville.Le coût de cette centrale s’élève à 50 milliards d’ouguiyas (138 millions de dollars US) supporté par un financement conjoint de l’Etat mauritanien et du Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES).
Le lancement de ces travaux qui a eu lieu sous la supervision du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives du 57e anniversaire de l’indépendance nationale correspondant au 28 novembre courant.
Outre les installations civiles, les travaux portent sur 39 unités éoliennes d’une capacité de 2,625 mégawatts chacune, un système de contrôle, des équipements électriques et un poste de transformation d’une capacité de 225/33 KV.
http://www.perspectivesmed.ma/un-parc-eolien-flottant-en-ecosse-cinq-eoliennes-de-6-megawatts-chacune/
27/10/17 : Ecosse : Hywind : Démarrage du premier parc éolien flottant au monde
La première ferme d'éoliennes flottantes a démarré son activité. Développé par le groupe norvégien Statoil, le parc Hywind a été installé au large du port écossais de Peterhead. Statoil a conçu son propre modèle d'éolienne avec une turbine montée sur un mât Spar, des ballasts et trois lignes d’ancrage permettant d’installer la machine dans des fonds jusqu’à 700 mètres.
Après 6 ans de tests sur un prototype de 2.3 MW, positionné au large de la Norvège, Statoil a débloqué 2 milliards de couronnes norvégiennes (214 millions d'euros) pour installer une première ferme pilote de 30 MW. Celle-ci, située à 30 km de la ville écossaise de Peterhead, est constituée de 5 machines Siemens de 6 MW et produira de quoi fournir près de 20.000 foyers. Le groupe espagnol Navantia a réalisé les structures métalliques servant de flotteurs aux éoliennes, des éléments de 90 mètres de long pour un diamètre de 14.5 mètres et un poids de quelques 3500 tonnes.
Dans ces Pays-Bas qui misent énormément sur le potentiel des énergies en mer, on n’a pas hésité à réorienter au plus vite l’activité portuaire. « Nous avons pris la décision en début d’année, le contrat a été signé en juillet et le dragage a démarré 10 jours plus tard », détaille Joost Eenhuizen, du port de Rotterdam.
Les financements de ce fonds, créé à l’initiative de STEG Energies Renouvelables, seront destinés aux petits projets et aux projets de taille moyenne dans le domaine des ER, a ajouté le responsable, indiquant que la STEG ER souhaite voir les banques, les assurances et même les particuliers, figurer parmi les souscripteurs de ce fonds.
“Il faut penser aux énergies renouvelables non pas comme une ressource complémentaire, mais comme un modèle de développement, notamment, des régions intérieures, dont certaines au Centre et au Sud, disposent d’un potentiel énorme d’ensoleillement pour la promotion de l’énergie solaire”, a déclaré le DG de STEG-ER.
Il a rappelé que le 15 novembre 2017 est la date limite de remise des offres relatives aux appels à projets, actuellement en cours, qui concerne la réalisation de presque 200 mégawatts d’énergies renouvelables dans le cadre des projets qui contribueront à la transition énergétique du pays et à assurer un certain degrés d’indépendance énergétique par rapport à l’état actuel.
Il s’agit de projets moyens d’une capacité de 10 Mégawatts pour le photovoltaïque et de 30 Mégawatts pour l’éolien, ainsi que des projets de taille moins importante ouverts pour les PME tunisiennes, de 1 Mégawatt pour le photovoltaïque et de 5 mégawatts pour l’éolien.
https://africanmanager.com/un-fonds-dinvestissement-dans-les-energies-renouvelables-des-2018/
17/10/17 : Boralex et Infinergy annoncent une coentreprise d'énergie éolienne terrestre de 325 MW au Royaume-Uni
MONTRÉAL, October 17, 2017 /PRNewswire/ -- Les producteurs d'énergie renouvelable Boralex inc. (TSX: BLX) et Infinergy, respectivement situés au Canada et au Royaume-Uni, sont heureux d'annoncer la signature d'un accord de coentreprise en parts égales, qui a pour objectif la création d'un portefeuille de projets éoliens terrestres d'une puissance totale estimée à 325 MW. La coentreprise, qui regroupe un portefeuille de dix projets éoliens variant de 6 à 80 MW et principalement situés en Écosse, permettra à Boralex de procéder à l'acquisition ou à la revente des projets au cours des prochaines années. Les projets se trouvent à différentes étapes de développement, certains sont à la phase de prospection alors que d'autres sont sur le point d'obtenir leur autorisation complète. « Outre le contexte politique écossais grandement favorable à toutes les sources d'énergie renouvelable, nous nous réjouissons à la perspective de travailler avec notre nouveau partenaire, Infinergy », a déclaré Patrick Lemaire, président et chef de la direction de Boralex. « Nous sommes convaincus que Boralex sera en mesure de mettre à profit sa grande expérience en tant que promoteur de projets éoliens afin d'appuyer Infinergy. Nous avons les mêmes objectifs qui sont de développer, de construire et d'exploiter le plus grand nombre de projets possible au cours des cinq à sept prochaines années. » « Travailler de concert avec Boralex permettra à Infinergy de poursuivre sa lancée en matière de développement de projets éoliens terrestres », a affirmé Esbjörn Wilmar, chef de la direction d'Infinergy. « Nous sommes très heureux de nous associer à un nouveau partenaire qui partage notre vision de l'énergie renouvelable en général, et des possibilités qu'offre l'Écosse au niveau de l'énergie éolienne terrestre, en particulier. » Infinergy a réalisé des projets éoliens terrestres totalisant plus de 350 MW au Royaume-Uni, enregistrant jusqu'à présent un taux de succès de 80 %. Pour réaliser l'étape de développement des projets, Boralex et Infinergy se sont engagées à investir un total de 6,6 M£ (10,9 M$ CA) jusqu'à la fin de 2019 (soit 5,5 M£ de la part de Boralex ou 9,1 M$ CA). Avec près de 70 MW provenant d'autres projets éoliens en cours de développement par Boralex en Écosse, cette coentreprise permet à la société non seulement d'augmenter de façon considérable sa présence, mais également de tirer profit de l'importante ressource éolienne de l'Écosse. Infinergy agira à titre de principal promoteur des projets de la coentreprise. Cette coentreprise témoigne de la conviction dont fait preuve Boralex à l'égard de la viabilité à long terme du développement des énergies éolienne et renouvelable en Europe. Étant donné la baisse des subventions publiques pour ce type de projets partout en Europe, la décision de concentrer les activités en Écosse, sachant que ce pays possède les conditions de vent les plus favorables en Europe, était très logique d'un point de vue stratégique et tactique. Le cabinet K&L Gates LLP (Londres & New York) a agi à titre de conseiller juridique pour Boralex. Le cabinet Pinsent Masons LLP a agi à titre de conseiller juridique et JLL Limited à titre de conseiller financier pour Infinergy. À propos de Boralex Boralex développe, construit et exploite des sites de production d'énergie renouvelable au Canada, en France et aux États-Unis. Un des leaders du marché canadien et premier acteur indépendant de l'éolien terrestre en France, la Société se distingue par sa solide expérience d'optimisation de sa base d'actifs dans quatre types de production d'énergie - éolienne, hydroélectrique, thermique et solaire. Boralex s'assure d'une croissance soutenue grâce à son expertise et sa diversification acquises depuis 25 ans. Les actions et les débentures convertibles de Boralex se négocient à la Bourse de Toronto sous les symboles BLX, et BLX.DB.A respectivement. Pour de plus amples renseignements, visitez http://www.boralex.com ou http://www.sedar.com. Suivez-nous sur Facebook, LinkedIn et Twitter. À propos d'Infinergy Infinergy est une société indépendante à capital fermé qui exerce ses activités dans le secteur de l'énergie renouvelable. Elle possède une feuille de route impressionnante en matière de développement, de financement, de construction et d'exploitation de projets dans ce secteur. La société est active au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Australie dans le cadre de projets d'énergie éolienne terrestre et d'énergie solaire. Infinergy se distingue dans ce secteur depuis plus de 10 ans et compte des projets de développement notamment dans des zones vierges (p. ex. des terres arables et agricoles et des forêts) et dans des zones désaffectées (p. ex. des sites industriels et des ports). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site http://www.infinergy.co.uk. Suivez-nous sur Facebook, LinkedIn et Twitter. .........
http://www.lelezard.com/communique-14985702.html
16/10/17 : Royaume-Uni : Londres confirme son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre
Avec deux ans de retard, malgré le Brexit, le Royaume-Uni publie sa feuille de route pour réduire ses émissions, mais reste flou sur ses détails.
Le Royaume-Uni n’a finalement pas changé de cap. Malgré le Brexit et ses tentations de dérégulation, malgré les hésitations au sein du Parti conservateur, le gouvernement britannique a publié jeudi 12 octobre sa feuille de route pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 57 % d’ici à 2032 – par rapport au niveau de 1990. Sous le gouvernement de l’ancien premier ministre David Cameron, Londres avait paru hésité et avait repoussé à plusieurs reprises sa publication.
Finalement, avec deux ans de retard sur le calendrier initial, sa successeure, Theresa May, a dévoilé sa stratégie pour mettre la croissance verte au cœur de sa vision économique. Et pour écarter les éventuels doutes, le document précise d’emblée : « Quitter l’Union européenne n’affecte pas nos engagements [de réduction d’émissions de gaz à effet de serre], qui sont de toute façon plus ambitieux que ceux de la législation européenne. »
La loi britannique de 2008 sur le changement climatique prévoit la réduction des émissions de 80 % d’ici à 2050, en imposant des seuils intermédiaires tous les cinq ans. L’objectif pour 2032 a été voté en 2016, mais il manquait jusqu’à présent la feuille de route pour y parvenir.
Premier sur l’éolien en mer
Pour l’instant, le Royaume-Uni fait plutôt figure de bon élève. Il a réduit ses émissions de 42 % depuis 1990, dépassant ses objectifs initiaux. Mais de l’aveu même du gouvernement, le plus facile a été fait, en fermant la plupart des centrales électriques à charbon, très polluantes. « Nous devons maintenant reproduire ce succès dans toute l’économie, particulièrement dans le secteur du transport (24% des émissions), ainsi que celui des entreprises et de l’industrie (25% des émissions) », note la feuille de route.
Pourtant, derrière ces ambitions, le Royaume-Uni se montre flou dans la façon dont il compte s’y prendre. Il évoque seulement une enveloppe de 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) pour la période 2015-2021, une somme qui était pour l’essentiel déjà annoncée.
Le quart de l’argent doit être consacré à la baisse des émissions dans la production d’électricité. Le Royaume-Uni est déjà le premier pays au monde pour l’éolien en mer, et entend continuer sur cette voie. Le document confirme aussi sa volonté de développer de nouvelles centrales nucléaires, y compris celle de Hinkley Point C, en cours de construction par EDF malgré de vives controverses sur son coût.
Stockage de carbone
Par ailleurs, un tiers des subventions doit aller à l’aide aux véhicules électriques, avec l’ambition – comme celle annoncée par la France – de mettre fin aux ventes de voitures à essence ou diesel d’ici à 2040. Le soutien au développement d’un réseau de bornes de recharge de batterie doit être poursuivi, ainsi que des subventions pour rendre plus verts les bus et les taxis.
Des aides à la recherche sur les technologies propres sont aussi annoncées, en particulier pour la capture et le stockage de carbone. Ce procédé vise à séquestrer les émissions de CO2 directement au niveau des centrales électriques et à les enfouir sous terre. Mais s’il suscite de grands espoirs, sa mise au point s’avère nettement plus difficile que prévu. En 2015, face aux difficultés des projets pilotes, le gouvernement de M. Cameron avait décidé de supprimer une subvention d’un milliard de livres. L’actuelle feuille de route vise à relancer l’effort dans ce domaine.
Dans l’ensemble, le document a été reçu avec un soulagement prudent par les associations environnementales comme par le patronat, mais le manque de détails inquiète. « Il est maintenant essentiel que les entreprises et le gouvernement travaillent ensemble pour s’assurer que cette stratégie se traduise dans les faits », estime Neil Carberry, du CBI, le principal groupement patronal britannique.
15/10/17 : Angleterre : Eolien en mer: à Newcastle, EDF teste de nouvelles technologies
L’électricien vient d’achever la construction d’une ferme expérimentale de cinq éoliennes en mer, les plus puissantes à ce jour.
A quelques kilomètres au nord de Newcastle (nord-est de l'Angleterre), la lumière et les bâtiments en briques construits près du port de Blyth donnent à la côte un petit air nordique. A six kilomètres du rivage, les cinq éoliennes de la ferme expérimentale d'EDF Energy Renewables (EDF ER) ont été installées en l'espace de dix jours le mois dernier. Les turbines MHI-Vestas seront, avec 8,3 mégawatts (MW) chacune, les plus puissantes du marché aujourd'hui -40 autres de 8,25 MW sont en cours d'installation et 32 de 8 MW fonctionnent, toutes au Royaume-Uni.
Fondations gravitaires
Pour EDF, l'intérêt de ce parc (son troisième en exploitation après les 62 MW de Teeside et sa participation dans un parc en Belgique) est aussi de tester de nouvelles fondations gravitaires, posées sur le sol marin plutôt que des pieux enfoncés dans le sol ou des structures métalliques en treillis (jacket). De la rivière Tyne tout proche, une structure conique en acier et béton a été remorquée en mer, avant d'être lestée avec 15.000 tonnes de sable transporté par bateau.
« Ces fondations ne nécessitent pas de mobiliser des bateaux énormes pour forer les pieux », explique Matthieu Hue, PDG de EDF ER. EDF a déjà testé une version de cette technologie pour un mât de mesure au large de Fécamp (Seine-Maritime), où il prévoit de dupliquer la technique utilisée à Blyth.
Réduire les pertes d'électrons
La filiale d'EDF teste aussi un câble de connexion développé par Nexans de 66.000 volts, au lieu des 33.000 volts couramment utilisés. De quoi réduire les pertes d'électrons de quelques points de pourcentage, et éviter la construction d'un transformateur.
L'objectif est toujours le même: «on cherche à optimiser les capex (investissements) pour faire baisser le coût de l'électricité », résume Antoine Cahuzac, PDG d'EDF Energies Nouvelles, la filiale d'EDF en charge des énergies renouvelables. Pour ce projet expérimental, développé en partenariat, EDF ER a obtenu un prix d'achat de l'électricité d'environ 140 livres. La dernière enchère inversée réalisée en Grande-Bretagne a vu des développeurs proposer moins de 60 livres pour des mises en service à l'horizon 2021.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/030689372696-eolien-en-mer-a-newcastle-edf-teste-de-nouvelles-technologies-2122243.php
10/10/17 : Eolien en mer : EDF s'implante au Royaume-Uni en attendant la France
05/10/17 : Finlande : les énergies renouvelables assureront une grande partie des apports dès 2018
La nature du parc énergétique finlandais est sur le point de prendre un sacré virage. En effet, ce pays scandinave va bientôt inaugurer deux nouvelles centrales électriques fonctionnant aux énergies renouvelables. Elles deviendront la première source d’énergie du pays.
14/09/17 : L’énergie éolienne en Tunisie
La Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie) a été de nouveau mandatée par le ministère fédéral allemand de l’Economie et de l’Energie (BMWi) pour la mise en œuvre du programme de promotion de l’énergie en Tunisie.
Ce programme a pour objectif de favoriser l’échange dans le secteur des énergies renouvelables entre la Tunisie et l’Allemagne. Dans ce cadre, une délégation de représentants d’entreprises allemandes du secteur des énergies éoliennes se rendra en Tunisie du 18 au 21 septembre 2017.
Une conférence d’expert se tiendra le 19 septembre lors de laquelle les représentants allemands présenteront leurs entreprises aux entreprises tunisiennes ainsi que des rencontres B2B dans le but de potentielles coopérations.
Au programme de la conférence une première séance sur le cadre général des énergies renouvelables en Tunisie et en Allemagne. Les experts évoqueront lors de cette première séance le développement et le cadre légal des projets éoliens en Allemagne et la stratégie de développement des énergies renouvelables en Tunisie à l’horizon 2030 et l’état des lieux et les perspectives du développement de l’éolien en Tunisie.
Une deuxième séance est consacrée à la présentation des entreprises allemandes et le développement des technologies des éoliennes.
S’agissant de la troisième séance, après les présentations des entreprises allemandes, Abdeljelil Ibrahim, Chef du Département des Energies renouvelables à la STEG présentera le programme d’investissement de la STEG dans l’énergie éolienne. Lors d’une quatrième et dernière séance sur le financement et incitation à l’investissement, Abdessalem El Khazen, Directeur, Direction des Energies Renouvelables présentera aux participants la loi sur l’investissement et le Fond de la transition énergétique.
07/09/17 : Maroc : Le projet du parc éolien de Midelt adopté par la commission régionale
d’investissement
Le parc éolien de Midelt, qui constitue une pièce importante dans le puzzle des projets d’énergies renouvelables dans le Royaume, vient d’être validé par la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet.
Ce projet structurant pour la région a été adopté, la veille, lors d’une réunion présidée par le Wali de la région de Drâa-Tafilalet, gouverneur de la province d’Errachidia, Mohamed Benribag.
La vision Royale avait fixé l’objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon 2030.
Après la centrale solaire de Ouarzazate, dotée d’une capacité de production d’environ 580 mégawatts (MW), le parc éolien de Midelt qui devrait être opérationnel début 2019, va injecter 180 MW, ce qui explique l’importance du projet qui sera réalisé dans les communes de Mibladen et Amerssid (province de Midelt), avec un investissement de 2,5 milliards de dirhams, porté par le géant marocain dans le secteur énergétique “NAREVA” et le groupe italien “Enel green power”.
La technologie sera portée par la société allemande “Siemens” qui va fabriquer une partie importante des installations éoliennes à Tanger.
Le Maroc connaîtra donc un transfert de technologie et de savoir-faire qui profitera surtout à la jeunesse.
En plus de ces deux projets, la région Drâa-Tafilalet abritera la centrale solaire de Midelt, le projet Noor Tafilalet à Erfoud et Zagora et le projet Noor Atlas à Boudnib, en plus d’autres projets hydroélectriques.
L’ensemble de ces projets d’énergie verte permettront de générer près de 1.400 MW, ce qui est estimé à environ 30% de l’objectif national.
Depuis le début de l’année 2017, la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet a traité près de 104 projets d’investissement dans différents secteurs, un chiffre record qui reflète le potentiel de développement économique de ce territoire.
07/09/17 : Le Brésil rétropédale sur les énergies renouvelables
Il ne reste plus rien des onze éoliennes installées en 1991 au large des côtes danoises. Dong energy a annoncé, le 6 septembre, avoir achevé la déconstruction de Vindeby, le premier parc éolien offshore dans le monde.
Débuté en mars, le chantier, qui a compté jusqu’à 20 ouvriers, s’est étalé sur six mois. Une à une, les éoliennes ont été démantelées et ramenées à terre. Leurs composants doivent notamment servir de pièces de rechanges pour d’autres turbines. Une des éoliennes a été conservée pour être exposée au musée danois de l’énergie, à Bjerringbro.
D’un poids de 490 tonnes chacune, les fondations en béton ont, elles, été broyées sur place. Vindeby ayant été implanté dans des profondeurs entre 2 et 5 mètres, il a été possible de récupérer le matériau avec des pelles mécaniques pour le ramener ensuite au port de Nyborg. Plus de 4 kilomètres de câbles ont eux aussi été retirés.
Construit pour prouver la faisabilité d’un parc éolien en mer, Vindeby a produit 43 GWh d’électricité en plus de 25 ans de service. Une production équivalente devrait être atteinte en seulement 17 jours à Hornsea One. Lors de sa mise en service dans les eaux britanniques, en 2020, ce parc, porté par Dong energy, sera le plus important au monde avec 1 200 MW de puissance cumulée. Vindeby atteignait seulement 4,95 MW.
23/08/17 : ENGIE VA CONSTRUIRE ET EXPLOITER UN PARC ÉOLIEN DE 55 MW EN MONGOLIE
Engie va construire et exploiter le parc éolien de Sainshand en Mongolie, son premier projet renouvelable dans le pays, situé dans le désert de Gobi. Ce parc, qui contribuera à l'atteinte des objectifs de développement durable du gouvernement, est le troisième financé par des investisseurs privés en Mongolie : un accord de financement vient d'être conclu par un groupement d'investisseurs internationaux et d'institutions financières pour un montant de 120 millions de dollars.
Le parc éolien de Sainshand aura une capacité totale installée de 55 MW et il produira l'équivalent de la consommation électrique de 130 000 foyers en Mongolie. Les travaux de construction – qui seront supervisés par Tractebel, filiale d'ingénierie d'Engie, seront lancés durant l'été, pour une mise en service prévue au 2e semestre 2018.
Sept projets éoliens québécois totalisant plus de 1900 MW figurent dans les différentes propositions que l’État du Massachusetts a reçues en réponse à son appel d’offres pour de l’électricité propre, a constaté l’industrie en colligeant les données.
Les propositions, récemment rendues publiques, présentent généralement le Québec comme un terreau fertile pour le développement éolien au moment où les États cherchent de plus en plus des sources d’énergie renouvelables.
Certains de ces projets étaient ni plus ni moins qu’en dormance devant la réticence du gouvernement québécois à lancer de nouveaux appels d’offres pour de l’énergie éolienne, mais l’intérêt grandissant des Américains pour des sources propres a changé la donne.
« Les promoteurs ont des mâts de mesure de vent plantés depuis quelques années et ont établi des contacts avec les communautés. Ils gardent leurs projets vivants », a dit le directeur régional de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA) au Québec, Jean-Frédérick Legendre. « Mais, sans qu’il y ait d’appels d’offres québécois à court terme, c’est certain que l’appel d’offres au Massachusetts a permis de réactiver ces projets-là. »
Le portrait complet des projets éoliens proposés a été fait par CANWEA et le TechnoCentre éolien, situé à Gaspé.
Boralex et Gaz Métro ont dévoilé le mois dernier un projet visant à ajouter 300 MW au parc éolien de la Seigneurie de Beaupré, à l’est de Québec. C’est loin d’être le seul.
Projets dans les cartons
Dans ses propositions, un autre promoteur, EDF EN Canada, évoque deux projets intitulés BEL(pour Bellefeuille) et PAI (Painchaud). La localisation n’est pas révélée, mais EDF indique que les parcs seraient respectivement de 211 MW et de 593 MW. L’entreprise a aussi deux autres projets de 149 MW chacun (Haute-Chaudière et Saint-Théophile).
« L’industrie éolienne québécoise s’est très rapidement retournée vers un nouveau marché, qui est très différent du marché dans lequel on est habitués de fonctionner », a indiqué Viviane Maraghi, directrice du développement chez RES Canada, qui participe à l’appel d’offres. Ses deux projets éoliens sont situés à la Baie-James et dans le Bas-Saint-Laurent.
« Plusieurs ont finalement décidé de ne pas faire de soumission, mais je peux vous assurer que l’industrie a travaillé très fort, dans la dernière année et demie, pour comprendre ces nouveaux marchés-là », a ajouté Mme Maraghi.
L’État du Massachusetts cherche à obtenir 9,45 TWh d’énergie propre additionnelle d’ici 2022. L’appel d’offres a aussi attiré des propositions de la part de nombreuses entreprises américaines.
En raison des progrès technologiques qui ont permis aux éoliennes individuelles de produire plus d’énergie qu’autrefois, un parc de 600 MW, par exemple, pourrait compter environ 200 éoliennes. Les manufacturiers québécois de tours et de pales surveilleront de près les appels d’offres américains et l’implication des promoteurs d’ici.
M. Legendre a dit que la participation de promoteurs québécois à l’appel d’offres du Massachusetts montre le « potentiel » éolien du Québec. « Aux États-Unis, les projets jouissent d’un crédit d’impôt, ce qui les place en meilleure position que les projets canadiens au chapitre du prix. En même temps, la qualité de la ressource ici et la possibilité de construire de grands parcs peuvent entraîner des économies. »
Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a écrit dans un rapport l’an dernier que le coût de l’énergie éolienne a diminué considérablement et qu’il est désormais compétitif par rapport aux projets hydroélectriques. Il a mentionné que, dans le cadre du quatrième appel d’offres d’Hydro-Québec, en 2014, la société a signé certains contrats à un prix inférieur à 6 ¢/kWh.
Des groupes énergétiques étrangers ont investi récemment dans une région du sud du Mexique, réputée être l'une des zones les plus ventées au monde, pour y construire des parcs éoliens, mais ces projets rencontrent la résistance de populations locales indigènes.07/12/17 : Grande-Bretagne : Fin du "massacre" des éoliennes dans la campagne de Lake District
Une douzaine d'éoliennes de 140 pieds sur le bord du Lake District devraient être démantelées l'été prochain après une décision qui pourrait entraîner l'enlèvement de beaucoup d'autres pour restaurer les points de vue.
Le parc éolien de Kirkby Moor sur la péninsule de Furness à Cumbria serait le premier grand à être démonté depuis son apparition en Grande-Bretagne en 1991.
Le conseil de district de South Lakeland a refusé une demande de l'exploitant de parc éolien pour maintenir les turbines en activité pendant dix autres années jusqu'en 2027.
En vertu du permis d'urbanisme d'origine, accordé en 1992, les éoliennes doivent être enlevées avant le 26 août prochain.
La décision du conseil fait suite à une campagne du Friends of the Lake District (FLD) et de la Open Spaces Society (OSS), qui a soutenu que les éoliennes ont brouillé les vues à l'intérieur du parc national du Lake District.
La distance à la limite du parc de la turbine la plus proche est de 800 mètres. Laura Fiske, agent de planification du FLD, a déclaré que cette décision établissait un précédent qui permettrait de résister plus facilement aux demandes d'autres exploitants de parcs éoliens visant à prolonger la durée de vie de turbines visuellement intrusives pour lesquelles l'autorisation d'urbanisme expirera bientôt.
Elle a déclaré: "Cette décision est une victoire pour les communautés locales qui vivent dans l'ombre de ce développement imposé par le gouvernement au début des années 1990. Cette décision reflète les efforts inlassables qu'ils ont déployés pour faire entendre leur voix. "Kate Ashbrook, secrétaire générale de l'OSS, a déclaré : "Nous nous sommes opposés parce que les turbines sont une intrusion sévère dans un paysage sauvage, très visible depuis de nombreuses directions et en particulier depuis le parc national du Lake District."
"En outre, les turbines occupent une zone importante de terres communales enregistrées, où le public a le droit de marcher et les roturiers ont le droit de faire des pâturages. La lande est également sillonnée de droits de passage publics."
"Maintenant, nous devons nous assurer que toute trace des éoliennes est supprimée lorsque le consentement actuel expire l'année prochaine, afin que ce magnifique lieu commun soit restauré à son ancienne gloire."
Renewable UK, l'organisme de commerce de l'industrie éolienne, a déclaré Innogy, l'entreprise qui traite la demande de prolongation de vie du parc éolien, pourrait décider de faire appel de la décision du conseil à l'Inspection de la planification.
Le gouvernement a retiré les subventions des nouveaux parcs éoliens onshore l'an dernier et s'est concentré sur la construction de parcs offshore, qui sont plus chers mais fournissent de l'électricité de manière plus cohérente.
De nouvelles éoliennes plus puissantes ont été installées dans plusieurs des plus anciens parcs éoliens du Royaume-Uni, dont la première à Delabole en Cornouailles, où les dix turbines d'origine érigées en 1991 ont été remplacées par quatre qui sont presque deux fois plus hautes.
https://www.thetimes.co.uk/article/end-of-wind-turbine-blight-after-lake-district-campaign-kirkby-moor-on-the-furness-peninsula-friends-of-the-lake-district-open-spaces-society-ff8l673p5
07/12/17 : Énergie éolienne : Un atlas mondial pour des données fiables
La Banque mondiale et l’Université technique du Danemark viennent de lancer un nouvel atlas mondial sur l’énergie éolienne consultable en ligne, dénommé « Global Wind Atlas». Il permet d’identifier dans le monde, les endroits propices à la production d’énergie électrique de source éolienne.
La Banque mondiale et l’Université technique du Danemark viennent de lancer un nouvel atlas mondial sur l’énergie éolienne consultable en ligne, dénommé « Global Wind Atlas». Il permet d’identifier dans le monde, les endroits propices à la production d’énergie électrique de source éolienne.
Dans le but de permettre aux pouvoirs publics de réaliser des millions de dollars d’économie sur l’établissement de cartes nationales d’énergie éolienne, un atlas numérique en consultation gratuite en ligne (www.globalwindatlas.info) vient d’être lancé par la Banque mondiale et l’Université technique du Danemark.
Dénommé « Global Wind Atlas», cet outil repose sur les technologies de modélisation les plus récentes, combinant des données climatiques sur l’éolien et des informations de terrain à haute résolution, notamment des facteurs tels que les collines et les vallées qui peuvent influencer le vent.
Dénommé « Global Wind Atlas», cet outil repose sur les technologies de modélisation les plus récentes, combinant des données climatiques sur l’éolien et des informations de terrain à haute résolution, notamment des facteurs tels que les collines et les vallées qui peuvent influencer le vent.
«Ces informations climatiques sont fournies à une échelle de 1/100 000 qui permet d’obtenir des données plus fiables sur le potentiel éolien. L’outil donne également accès à des cartes mondiales et régionales à haute résolution, ainsi qu’à des données de systèmes d’information géographique (SIG) permettant aux utilisateurs d’imprimer des cartes-affiches et de tirer parti d’autres applications. Mais également de comparer le potentiel éolien et solaire entre différentes localités d’une région ou entre différents pays», précise un communiqué de la Banque mondiale.
Selon le directeur principal et chef du Pôle mondial d’expertise en Énergie et industries extractives de la Banque mondiale, Riccardo Puliti, de nombreux pays recèlent d’énormes possibilités de tirer parti de l’électricité propre et peu coûteuse qu’offre l’éolien, mais le manque de données de qualité entrave leur exploitation. «En fournissant gratuitement des données de qualité à un niveau de détail aussi élevé, nous espérons contribuer à la mobilisation de l’investissement privé pour accélérer la généralisation de technologies telles que l’éolien, afin de répondre à l’urgence des besoins énergétiques», souhaite-t-il.
Selon la Banque mondiale, toutes les informations prélevées sont publiées sur la plateforme de partage de données https://energydata.info/ du Groupe de la Banque mondiale.
http://gabonreview.com/blog/energie-eolienne-atlas-mondial-donnees-fiables/Selon le directeur principal et chef du Pôle mondial d’expertise en Énergie et industries extractives de la Banque mondiale, Riccardo Puliti, de nombreux pays recèlent d’énormes possibilités de tirer parti de l’électricité propre et peu coûteuse qu’offre l’éolien, mais le manque de données de qualité entrave leur exploitation. «En fournissant gratuitement des données de qualité à un niveau de détail aussi élevé, nous espérons contribuer à la mobilisation de l’investissement privé pour accélérer la généralisation de technologies telles que l’éolien, afin de répondre à l’urgence des besoins énergétiques», souhaite-t-il.
Selon la Banque mondiale, toutes les informations prélevées sont publiées sur la plateforme de partage de données https://energydata.info/ du Groupe de la Banque mondiale.
05/12/17 : Les éoliennes en mer du Nord n’ont pas qu’un impact positif
Il y a actuellement 232 éoliennes en fonctionnement en mer du Nord. L’Institut royal des sciences naturelles de Belgique vient de publier un nouveau rapport. Il dresse les apports positifs mais aussi négatifs des éoliennes.
Les 232 éoliennes opérationnelles en mer du Nord produisent actuellement quelque 870 MW, soit la consommation électrique de 860 000 foyers. Elles n’émettent aucun gaz nocif et sont donc un moyen efficace de lutter contre le réchauffement climatique. Mais cela ne signifie pas qu’elles n’ont aucun impact sur l’environnement. Sans parler des ressources nécessaires à leur construction, elles ont inévitablement des conséquences sur le milieu dans lequel elles sont installées. Depuis 2008, l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB) coordonne la surveillance de ces effets. Son dernier rapport, publié ce mardi, évoque des aspects tant négatifs que positifs.
Cinq à six ans après la construction des premiers parcs d’éoliennes, «l’écosystème des substrats mous entre les éoliennes n’a pas changé de façon spectaculaire», relève d’abord l’IRSNB. Le nombre d’invertébrés et poissons qui vivent sur ou en association avec le fond marin est surtout lié à des fluctuations à grande échelle (température de l’eau, prolifération de plancton, etc.).
Une espèce de poisson, la plie commune, semble toutefois influencée positivement par les éoliennes en mer. «Cela peut être lié à une disponibilité locale accrue de ressources alimentaires et/ou à l’exclusion de la pêche dans les parcs éoliens», avance l’IRSNB.
La biodiversité sur les fondations des éoliennes et autres substrats artificiels de protection contre l’érosion est, elle, moindre que sur les substrats durs naturels, comme des lits de gravier, montre aussi le rapport.
Il y a actuellement 232 éoliennes en fonctionnement en mer du Nord. L’Institut royal des sciences naturelles de Belgique vient de publier un nouveau rapport. Il dresse les apports positifs mais aussi négatifs des éoliennes.
Les 232 éoliennes opérationnelles en mer du Nord produisent actuellement quelque 870 MW, soit la consommation électrique de 860 000 foyers. Elles n’émettent aucun gaz nocif et sont donc un moyen efficace de lutter contre le réchauffement climatique. Mais cela ne signifie pas qu’elles n’ont aucun impact sur l’environnement. Sans parler des ressources nécessaires à leur construction, elles ont inévitablement des conséquences sur le milieu dans lequel elles sont installées. Depuis 2008, l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB) coordonne la surveillance de ces effets. Son dernier rapport, publié ce mardi, évoque des aspects tant négatifs que positifs.
Cinq à six ans après la construction des premiers parcs d’éoliennes, «l’écosystème des substrats mous entre les éoliennes n’a pas changé de façon spectaculaire», relève d’abord l’IRSNB. Le nombre d’invertébrés et poissons qui vivent sur ou en association avec le fond marin est surtout lié à des fluctuations à grande échelle (température de l’eau, prolifération de plancton, etc.).
Une espèce de poisson, la plie commune, semble toutefois influencée positivement par les éoliennes en mer. «Cela peut être lié à une disponibilité locale accrue de ressources alimentaires et/ou à l’exclusion de la pêche dans les parcs éoliens», avance l’IRSNB.
La biodiversité sur les fondations des éoliennes et autres substrats artificiels de protection contre l’érosion est, elle, moindre que sur les substrats durs naturels, comme des lits de gravier, montre aussi le rapport.
D’autres effets négatifs des éoliennes proviennent du bruit généré lors de l’enfouissement des pieux. Au moment de ces opérations, la présence de marsouins diminue de 75%. Une expérience effectuée sur des cabillauds en cage a en outre permis de détecter une forte augmentation des lésions à la vessie natatoire, de nombreux saignements internes et un comportement anormal à la nage lié à ces nuisances sonores.
Les éoliennes en mer ont enfin des effets négatifs sur les oiseaux. «Les scientifiques ont pu mettre en évidence que quatre espèces évitent le parc éolien du Thorntonbank (le Fou de Bassan, la mouette pygmée, la mouette tridactyle et le guillemot de troïl) tandis que trois autres (le goéland marin, le goéland argenté et la sterne caugek) sont attirées», résume l’IRSNB. Parmi les individus attirés, un grand nombre sont victimes de collision mais, comme leur corps tombe à l’eau, on ne peut les compter. Un radar aviaire pour détecter les oiseaux est indispensable, souligne l’institut.
La Belgique a pour objectif d’atteindre 13% d’énergie produite à partir de ressources renouvelables d’ici 2020. Pour y parvenir, le pays mise notamment sur les éoliennes en mer du Nord, qui devront produire d’ici là quelque 2.200 MW, soit 10% des besoins en électricité.
Les éoliennes en mer ont enfin des effets négatifs sur les oiseaux. «Les scientifiques ont pu mettre en évidence que quatre espèces évitent le parc éolien du Thorntonbank (le Fou de Bassan, la mouette pygmée, la mouette tridactyle et le guillemot de troïl) tandis que trois autres (le goéland marin, le goéland argenté et la sterne caugek) sont attirées», résume l’IRSNB. Parmi les individus attirés, un grand nombre sont victimes de collision mais, comme leur corps tombe à l’eau, on ne peut les compter. Un radar aviaire pour détecter les oiseaux est indispensable, souligne l’institut.
La Belgique a pour objectif d’atteindre 13% d’énergie produite à partir de ressources renouvelables d’ici 2020. Pour y parvenir, le pays mise notamment sur les éoliennes en mer du Nord, qui devront produire d’ici là quelque 2.200 MW, soit 10% des besoins en électricité.
04/12/17 : Tesla active sa puissante batterie d’énergie renouvelable en Australie-Méridionale
Pari réussi pour Elon Musk, PDG de Tesla, qui a livré ce vendredi 1er décembre la plus grande batterie du monde en Australie-Méridionale pour remédier aux carences de son réseau électrique avec de l’énergie propre.
60 jours après son annonce, le milliardaire Elon Musk a installé la plus grande batterie en lithium-ion avec une puissance de 100 mégawatts à Jamestown, à environ 200 km au nord d’Adélaïde, dans l’État de l’Australie-Méridionale. Grâce à l’activation par Tesla, quelque 30 000 foyers du sud de l’Australie vont pouvoir souffler après les fréquentes coupures d’électricité.
Finies les pannes de courant en Australie-Méridionale grâce à Tesla
Elon Musk avait garanti l’installation de la batterie dans un délai de 100 jours.Promesse tenue, le PDG de Tesla livre au réseau électrique en Australie-Méridionale, une énorme batterie liée à un parc éolien de Neoen à Horndale qui permet au système de fournir de l’électricité 24 heures sur 24 soit 63 jours après la signature du contrat dans le cadre d’un accord entre Tesla, la société française d’énergie renouvelable Neoen et le gouvernement sud-australien. Installée au cours du weekend dernier, la batterie de 100 mégawatts/129 MWh a subi des tests afin de s’assurer qu’elle peut à la fois générer de l’électricité et stocker des charges. Grâce à cette alimentation de courant, la batterie de Tesla peut fournir environ 30 000 foyers. Toutefois, les responsables espèrent que cela peut aider à stabiliser le système et à alléger la charge de puissance pendant les heures de pointe. Cette opération devait être financée par les contribuables australiens du sud d’une valeur de 50 millions de dollars au cours des 10 prochaines années. Branchée au parc éolien de Neoen à Hornsdale, la batterie de Tesla est capable de stocker l’énergie. Ainsi, ce système devrait permettre de remédier face aux pénuries d’électricité et aussi faire face à la forte demande durant les chaleurs de l’été austral.
Tesla n’en a pas à son premier essai
Tesla n’en a pas à son premier essai
Tesla a déjà installé des batteries similaires, mais avec moins de puissance en Californie, à Hawaii, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et sur plusieurs îles du Pacifique. De plus, la firme américaine a également évoqué l’idée d’en installer d’autres à Porto Rico, dont le réseau électrique a été sévèrement endommagé par le passage de l’ouragan Maria en septembre 2017. Avec cette avancée, Tesla espère servir de modèle avec ce projet pour répondre aux offres du monde entier. Elon Musk affirme que la rapidité de réalisation montre qu’une solution énergétique durable est possible.
Suite aux pannes survenues en Australie-Méridionale, ce vaste pays-continent est l’un des plus grands producteurs de charbon et de gaz du monde qui avait remis la question de la sécurité énergétique sur la scène internationale.
Suite aux pannes survenues en Australie-Méridionale, ce vaste pays-continent est l’un des plus grands producteurs de charbon et de gaz du monde qui avait remis la question de la sécurité énergétique sur la scène internationale.
03/12/17 : L’Australie publie le rapport d’enquête sur les tours d’éoliennes en provenance du Vietnam
La Commission anti-dumping de l’Australie (ADC) a publié le rapport de l’enquête anti-dumping réalisée auprès des exportateurs vietnamiens de tours d’éoliennes, a fait savoir le ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce.
>>L'Australie met fin partiellement à l'enquête antidumping sur l'acier galvanisé du Vietnam
>>L’exportation des tours d’éoliennes vers l’Australie ne tourne pas rond
Dans le rapport précité, l’ADC a estimé les marges de dumping à 2,6%. Elle publiera une déclaration de faits essentiels au début de ce mois-ci et les parties concernées auront 20 jours pour fournir leurs commentaires.
Les produits visés par l’enquête lancée le 8 juin dernier portent les codes HS : 7308.20.00, 7308.90.00, 8502.31.10, et sont actuellement taxés à un taux de 5% lorsqu’ils sont importés en Australie.
La procédure a été engagée à la suite d’une requête déposée par les compagnies australiennes Keppel Prince Engineering et Ottoway Fabrication.
La période d’enquête anti-dumping va du premier janvier 2015 au 31 décembre 2016, et celle d’évaluation des préjudices, du premier janvier 2013 jusqu’à aujourd’hui. Les marges de dumping initialement estimées par l’ADC se chiffrent à 15,7%
Les produits visés par l’enquête lancée le 8 juin dernier portent les codes HS : 7308.20.00, 7308.90.00, 8502.31.10, et sont actuellement taxés à un taux de 5% lorsqu’ils sont importés en Australie.
La procédure a été engagée à la suite d’une requête déposée par les compagnies australiennes Keppel Prince Engineering et Ottoway Fabrication.
La période d’enquête anti-dumping va du premier janvier 2015 au 31 décembre 2016, et celle d’évaluation des préjudices, du premier janvier 2013 jusqu’à aujourd’hui. Les marges de dumping initialement estimées par l’ADC se chiffrent à 15,7%
https://lecourrier.vn/laustralie-publie-le-rapport-denquete-sur-les-tours-deoliennes-en-provenance-du-vietnam/450847.html
30/11/17 : Mexique. Entre Atlantique et Pacifique, les éoliennes de la discorde
30/11/17 : Mexique. Entre Atlantique et Pacifique, les éoliennes de la discorde
Des centaines d’éoliennes ont poussé, ces dernières années, sur ces terres mexicaines.
Dans l’État d’Oaxaca, les mégaprojets énergétiques, avec la multiplication de fermes éoliennes exploitées par des multinationales, alimentent la colère des communautés amérindiennes.
Sur la route de la Ventosa, au cœur de la plaine côtière qui s’étire vers l’océan, une haute et dense forêt d’acier surplombe les champs de maïs. Des centaines d’éoliennes ont poussé, ces dernières années, sur ces terres balayées par des vents puissants. L’isthme de Tehuantepec, ce corridor de 200 kilomètres entre Atlantique et Pacifique, est devenu l’eldorado des énergies renouvelables, dont le gouvernement mexicain veut porter la part (13% en 2013) à 60 % d’ici 2050 dans son mix énergétique.
Plus d’une cinquantaine de centrales solaires ou éoliennes devraient être inaugurées dans tout le pays entre 2018 et 2019. Au total, une trentaine d’entreprises investissent dans ce secteur. Parmi elles, les françaises, Engie et EDF. La première, déjà présente dans le pays comme distributeur de gaz, est engagée dans des projets de centrales photovoltaïques en Basse Californie et dans l’état d’Aguas Calientes. La seconde exploite déjà, via sa filiale EDF EN Mexico, trois parcs éoliens dans l’Etat d’Oaxaca : La Mata Ventosa (27 turbines), Bii Stinu (82 turbines), Santo Domingo (80 turbines). L’électricité produite par ces centrales est achetée par des groupes internationaux et mexicains (arcelor Mittal Steel Lazaro Cardenas, Walmart Mexico, Grupo Modelo, Grupo Herdez et Continental Automotive Guadalajara). Au printemps dernier, le PDG d’EDF EN Mexico, Gerardo Pérez Guerra, annonçait la mise en chantier d’une quatrième ferme d’une centaine d’éoliennes, un investissement de 500 millions de dollars. Au même moment, un blocus paralysait la centrale de Santo Domingo, mettant à l’arrêt 53 des 80 turbines.
Violations des droits sociaux des amérindiens
Il faut dire que, dans la région, les moulins à vent allument d’innombrables conflits : les communautés amérindiennes dénoncent des investissements entachés de violations de leurs droits sociaux, économiques et culturels. Régulièrement, des manifestations donnent lieu à des heurts violents avec la police. Les protestataires dénoncent des contrats conclus dans l’opacité et font valoir, entre autres, que la vente ou la location de terres communautaires est illégale, au regard de la loi mexicaine, si les indigènes concernés ne sont pas réunis en assemblée et consultés dans leur langue maternelle. Autres motifs de colère, la faiblesse des rétributions concédées par les investisseurs, ou encore le non-respect de clauses prévoyant la fourniture d’électricité aux communautés locales. Faux, rétorque Gerardo Pérez Guerra, qui dénonce « la manipulation politique par des tiers sans liens avec les projets », assurant qu’EDF respecte le principe de concertation. Depuis le mois de juin, pourtant, la mobilisation ne connaît pas de trêve dans la commune d’Union Hidalgo, où les habitants ont déposé un recours pour faire annuler le permis octroyé à EDF pour l’ouverture de son quatrième parc éolien.
Les projets affectent les ressources naturelles
« Notre refus, notre rejet du projet éolien d’EDF à Union Hidalgo tient à toute une série de violations de nos droits en tant que peuple autochtone, déjà éprouvées par d’autres communautés et aussi par nous-mêmes, avec les éoliennes exploitées par Desarrollos Eolicos Mexicanos (Demex). Les projets éoliens affectent les ressources naturelles, la santé, l’économie, la sécurité et l’organisation sociale de la communauté. Ils causent des dommages à l’environnement », soutient Guadalupe Ramirez Castellanos, une représentante de la communauté zapotèque. Les mégaprojets énergétiques sèment la division, fragilisent les équilibres villageois, mettent en péril certaines activités agricoles. Mais surtout, ils traduisent une conversion économique radicale de la région, théâtre d’un profond mouvement de contestation sociale et culturelle. « Les entreprises étrangères, en particulier françaises et espagnoles, sont implantées depuis très longtemps dans ce corridor interocéanique stratégique, récemment déclaré zone économique spéciale pour satisfaire les exigences des multinationales. En fait, ces grands projets dans le domaine de l’énergie sont sans rapport avec la transition écologique à laquelle nous aspirons, ils ne profitent pas aux populations. Ils sont l’une des manifestations de notre intégration forcée à la globalisation néolibérale. Nous résistons à ce modèle économique imposé, qui sacrifie nos droits, nos terres, nos façons de vivre », résume Carlos Beas Torres, coordinateur de l’Union des communautés indigènes de la zone nord de l’isthme de Tehuantepec (Ucizoni).
Dans l’isthme, la première éolienne a été implantée en 1994, au moment même où les États-Unis, le Mexique et le Canada ratifiaient l’accord de libre échange nord-américain (Alena), avec l’objectif de « créer les conditions favorables pour la circulation des marchandises, du pétrole, des minéraux et de l’énergie ». Pour Patricia Mora, professeure en sciences de l’écologie côtière au Centre de recherche interdisciplinaire pour le développement régional intégré d’Oaxaca (Ciidir), la création d’un « couloir du vent » s’inscrit dans cet agenda. « Par conséquent, cette cartographie du vent est un prétexte pour cartographier tout le potentiel de l’ensemble de cette zone géostratégique. » Au Mexique, la « révolution énergétique » n’a pas fini de semer la discorde.
Dans l’État d’Oaxaca, les mégaprojets énergétiques, avec la multiplication de fermes éoliennes exploitées par des multinationales, alimentent la colère des communautés amérindiennes.
Sur la route de la Ventosa, au cœur de la plaine côtière qui s’étire vers l’océan, une haute et dense forêt d’acier surplombe les champs de maïs. Des centaines d’éoliennes ont poussé, ces dernières années, sur ces terres balayées par des vents puissants. L’isthme de Tehuantepec, ce corridor de 200 kilomètres entre Atlantique et Pacifique, est devenu l’eldorado des énergies renouvelables, dont le gouvernement mexicain veut porter la part (13% en 2013) à 60 % d’ici 2050 dans son mix énergétique.
Plus d’une cinquantaine de centrales solaires ou éoliennes devraient être inaugurées dans tout le pays entre 2018 et 2019. Au total, une trentaine d’entreprises investissent dans ce secteur. Parmi elles, les françaises, Engie et EDF. La première, déjà présente dans le pays comme distributeur de gaz, est engagée dans des projets de centrales photovoltaïques en Basse Californie et dans l’état d’Aguas Calientes. La seconde exploite déjà, via sa filiale EDF EN Mexico, trois parcs éoliens dans l’Etat d’Oaxaca : La Mata Ventosa (27 turbines), Bii Stinu (82 turbines), Santo Domingo (80 turbines). L’électricité produite par ces centrales est achetée par des groupes internationaux et mexicains (arcelor Mittal Steel Lazaro Cardenas, Walmart Mexico, Grupo Modelo, Grupo Herdez et Continental Automotive Guadalajara). Au printemps dernier, le PDG d’EDF EN Mexico, Gerardo Pérez Guerra, annonçait la mise en chantier d’une quatrième ferme d’une centaine d’éoliennes, un investissement de 500 millions de dollars. Au même moment, un blocus paralysait la centrale de Santo Domingo, mettant à l’arrêt 53 des 80 turbines.
Violations des droits sociaux des amérindiens
Il faut dire que, dans la région, les moulins à vent allument d’innombrables conflits : les communautés amérindiennes dénoncent des investissements entachés de violations de leurs droits sociaux, économiques et culturels. Régulièrement, des manifestations donnent lieu à des heurts violents avec la police. Les protestataires dénoncent des contrats conclus dans l’opacité et font valoir, entre autres, que la vente ou la location de terres communautaires est illégale, au regard de la loi mexicaine, si les indigènes concernés ne sont pas réunis en assemblée et consultés dans leur langue maternelle. Autres motifs de colère, la faiblesse des rétributions concédées par les investisseurs, ou encore le non-respect de clauses prévoyant la fourniture d’électricité aux communautés locales. Faux, rétorque Gerardo Pérez Guerra, qui dénonce « la manipulation politique par des tiers sans liens avec les projets », assurant qu’EDF respecte le principe de concertation. Depuis le mois de juin, pourtant, la mobilisation ne connaît pas de trêve dans la commune d’Union Hidalgo, où les habitants ont déposé un recours pour faire annuler le permis octroyé à EDF pour l’ouverture de son quatrième parc éolien.
Les projets affectent les ressources naturelles
« Notre refus, notre rejet du projet éolien d’EDF à Union Hidalgo tient à toute une série de violations de nos droits en tant que peuple autochtone, déjà éprouvées par d’autres communautés et aussi par nous-mêmes, avec les éoliennes exploitées par Desarrollos Eolicos Mexicanos (Demex). Les projets éoliens affectent les ressources naturelles, la santé, l’économie, la sécurité et l’organisation sociale de la communauté. Ils causent des dommages à l’environnement », soutient Guadalupe Ramirez Castellanos, une représentante de la communauté zapotèque. Les mégaprojets énergétiques sèment la division, fragilisent les équilibres villageois, mettent en péril certaines activités agricoles. Mais surtout, ils traduisent une conversion économique radicale de la région, théâtre d’un profond mouvement de contestation sociale et culturelle. « Les entreprises étrangères, en particulier françaises et espagnoles, sont implantées depuis très longtemps dans ce corridor interocéanique stratégique, récemment déclaré zone économique spéciale pour satisfaire les exigences des multinationales. En fait, ces grands projets dans le domaine de l’énergie sont sans rapport avec la transition écologique à laquelle nous aspirons, ils ne profitent pas aux populations. Ils sont l’une des manifestations de notre intégration forcée à la globalisation néolibérale. Nous résistons à ce modèle économique imposé, qui sacrifie nos droits, nos terres, nos façons de vivre », résume Carlos Beas Torres, coordinateur de l’Union des communautés indigènes de la zone nord de l’isthme de Tehuantepec (Ucizoni).
Dans l’isthme, la première éolienne a été implantée en 1994, au moment même où les États-Unis, le Mexique et le Canada ratifiaient l’accord de libre échange nord-américain (Alena), avec l’objectif de « créer les conditions favorables pour la circulation des marchandises, du pétrole, des minéraux et de l’énergie ». Pour Patricia Mora, professeure en sciences de l’écologie côtière au Centre de recherche interdisciplinaire pour le développement régional intégré d’Oaxaca (Ciidir), la création d’un « couloir du vent » s’inscrit dans cet agenda. « Par conséquent, cette cartographie du vent est un prétexte pour cartographier tout le potentiel de l’ensemble de cette zone géostratégique. » Au Mexique, la « révolution énergétique » n’a pas fini de semer la discorde.
https://humanite.fr/mexique-entre-atlantique-et-pacifique-les-eoliennes-de-la-discorde-646472
29/11/17 : LE PLUS HAUTE ÉOLIENNE DU MONDE VA MESURER 500 M
Actuellement, des chercheurs de l’université de Virginia aux Etats-Unis travaillent sur une éolienne géante de 500 mètres de hauteur. Ce qui signifie qu’elle sera plus haut que l’Empire State Building. L’objectif de cette équipe de scientifiques est d’optimiser au maximum les capacités d’une éolienne. C’est pourquoi ils ont misé sur la taille de l’éolienne, afin d’en tirer le maximum d’énergie.
Une éolienne innovatrice et économique
Le choix d’une éolienne de 500 mètres est d’abord pour une raison économique. Elle sera dotée pales de 200 mètres de longueur pour un système de 50 mégawatts. Avec cette taille, cette éolienne géante devrait produire dix fois plus d’énergie qu’avec une standard. Autre particularité, celle-ci ne possédera que deux pales au lieu de trois. Cela permet de faire une économie sur la dépense, au niveau du prix de la structure, et diminuer le poids de l’éolienne. En outre, le fait qu’il n’y ait que 2 pales n’auront bien sûr aucun impact sur son efficacité. Son design aérodynamique viendra en compensation.
29/11/17 : LE PLUS HAUTE ÉOLIENNE DU MONDE VA MESURER 500 M
Actuellement, des chercheurs de l’université de Virginia aux Etats-Unis travaillent sur une éolienne géante de 500 mètres de hauteur. Ce qui signifie qu’elle sera plus haut que l’Empire State Building. L’objectif de cette équipe de scientifiques est d’optimiser au maximum les capacités d’une éolienne. C’est pourquoi ils ont misé sur la taille de l’éolienne, afin d’en tirer le maximum d’énergie.
Une éolienne innovatrice et économique
Le choix d’une éolienne de 500 mètres est d’abord pour une raison économique. Elle sera dotée pales de 200 mètres de longueur pour un système de 50 mégawatts. Avec cette taille, cette éolienne géante devrait produire dix fois plus d’énergie qu’avec une standard. Autre particularité, celle-ci ne possédera que deux pales au lieu de trois. Cela permet de faire une économie sur la dépense, au niveau du prix de la structure, et diminuer le poids de l’éolienne. En outre, le fait qu’il n’y ait que 2 pales n’auront bien sûr aucun impact sur son efficacité. Son design aérodynamique viendra en compensation.
Une structure résistante et fiable à 100%
Avec sa grande taille, cette structure ne sera pas disposée à proximité des côtes. Elle sera installée en mer à plus de 80 km des côtes afin d’éviter toute pollution sonore ou visuelle. Cela permet également d’avoir un avantage considérable par rapport aux vents. A une telle distance, la fiabilité du vent est optimale et la production décuplée. Toutefois, les chercheurs ont pris en compte les risques de dégâts en cas d’ouragan. Pour pallier à cela, le tronc et les pales de la structure ont été fabriqués dans un matériau souple qui pourra se plier en cas de vents puissants. Ainsi, la structure ne pourra pas se rompre. Un prototype en miniature devrait voir le jour cet été. Cependant, le projet ne sera complètement achevé que dans quelques années.
Avec sa grande taille, cette structure ne sera pas disposée à proximité des côtes. Elle sera installée en mer à plus de 80 km des côtes afin d’éviter toute pollution sonore ou visuelle. Cela permet également d’avoir un avantage considérable par rapport aux vents. A une telle distance, la fiabilité du vent est optimale et la production décuplée. Toutefois, les chercheurs ont pris en compte les risques de dégâts en cas d’ouragan. Pour pallier à cela, le tronc et les pales de la structure ont été fabriqués dans un matériau souple qui pourra se plier en cas de vents puissants. Ainsi, la structure ne pourra pas se rompre. Un prototype en miniature devrait voir le jour cet été. Cependant, le projet ne sera complètement achevé que dans quelques années.
https://www.innovant.fr/2017/11/29/plus-haute-eolienne-monde-va-mesurer-500m/
29/11/17 : Vietnam : Mise en chantier de la première centrale éolienne à Ben Tre
La compagnie par actions de l’énergie éolienne du Mékong du groupe Thanh Cong a mis en chantier, le 28 novembre, la centrale éolienne Binh Dai pour la première phase, dans le district de Binh Dai, province de Ben Tre (Sud).
Dotée d’un fonds d’investissement de 1.500 milliards de dongs, la centrale éolienne aurait une puissance de 84 millions de kWh/an. Il s’agit de la première centrale éolienne de la province de Ben Tre.
Le projet comprend deux phases dont la première, qui devrait être terminée en 2020, consistera en la mise en place de 15 turbines éoliennes d'une puissance installée de 30 MW. La deuxième phase, d'une puissance de 280 MW, devrait être réalisée après 2020.
Le Comité populaire provincial de Ben Tre a délivré la licence d’investissement à sept projets éoliens d’un investissement total de 16.371 milliards de dôngs et 18 millions de dollars. -VNA
https://fr.vietnamplus.vn/mise-en-chantier-de-la-premiere-centrale-eolienne-a-ben-tre/96755.vnp
29/11/17 : Vietnam : Mise en chantier de la première centrale éolienne à Ben Tre
La compagnie par actions de l’énergie éolienne du Mékong du groupe Thanh Cong a mis en chantier, le 28 novembre, la centrale éolienne Binh Dai pour la première phase, dans le district de Binh Dai, province de Ben Tre (Sud).
Dotée d’un fonds d’investissement de 1.500 milliards de dongs, la centrale éolienne aurait une puissance de 84 millions de kWh/an. Il s’agit de la première centrale éolienne de la province de Ben Tre.
Le projet comprend deux phases dont la première, qui devrait être terminée en 2020, consistera en la mise en place de 15 turbines éoliennes d'une puissance installée de 30 MW. La deuxième phase, d'une puissance de 280 MW, devrait être réalisée après 2020.
Le Comité populaire provincial de Ben Tre a délivré la licence d’investissement à sept projets éoliens d’un investissement total de 16.371 milliards de dôngs et 18 millions de dollars. -VNA
https://fr.vietnamplus.vn/mise-en-chantier-de-la-premiere-centrale-eolienne-a-ben-tre/96755.vnp
22/11/17 : Statoil: démarrage d'un parc éolien en Angleterre.
(CercleFinance.com) - Statoil et ses partenaires annoncent l'ouverture du parc éolien Dudgeon, situé à 40 kilomètres au large des côtes du Norfolk en Angleterre, un parc pouvant approvisionner en énergie renouvelable environ 410.000 foyers.
L'ensemble des 67 turbines de ce parc, représentant en tout une capacité de 402 mégawatts, fournit désormais de l'électricité au réseau britannique.
Statoil prévoit de renforcer significativement sa présence dans les énergies renouvelables, en investissant environ 100 milliards de couronnes norvégiennes (soit autour de 10 milliards d'euros) à horizon 2030.
http://www.boursorama.com/actualites/statoil-demarrage-d-un-parc-eolien-en-angleterre-3055a23ca487275e45f6b690240733a6
21/11/17 : Coup d’envoi d’une centrale électrique éolienne de 100 mégawatts en Mauritanie
Le coup d’envoi des travaux d’une centrale électrique éolienne de 100 mégawatts de puissance, la première du genre en Mauritanie, a été donné mardi à Boulenouar, environ 54 kilomètres au nord de Nouadhibou, a-t-on appris de source sure dans cette ville.Le coût de cette centrale s’élève à 50 milliards d’ouguiyas (138 millions de dollars US) supporté par un financement conjoint de l’Etat mauritanien et du Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES).
Le lancement de ces travaux qui a eu lieu sous la supervision du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives du 57e anniversaire de l’indépendance nationale correspondant au 28 novembre courant.
Outre les installations civiles, les travaux portent sur 39 unités éoliennes d’une capacité de 2,625 mégawatts chacune, un système de contrôle, des équipements électriques et un poste de transformation d’une capacité de 225/33 KV.
Dans une allocution pour la circonstance, le ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Mohamed Ould Abdel Vettah, a indiqué que ce « projet stratégique important » s’inscrit dans le cadre des objectifs du gouvernement en matière d’énergie tendant à généraliser l’accès des citoyens aux prestations de l’électricité, à améliorer la qualité de celle-ci et à y intégrer les énergies renouvelables.
Il a affirmé que l’énergie propre représente désormais 42% de l’ensemble de l’énergie consommée dans le pays grâce aux efforts déployés en vue d’exploiter les capacités dans ce domaine, protéger l’environnement et faciliter l’accès du citoyen aux services de l’électricité à moindre coût.
https://www.journalducameroun.com/coup-denvoi-dune-centrale-electrique-eolienne-de-100-megawatts-en-mauritanie/
Il a affirmé que l’énergie propre représente désormais 42% de l’ensemble de l’énergie consommée dans le pays grâce aux efforts déployés en vue d’exploiter les capacités dans ce domaine, protéger l’environnement et faciliter l’accès du citoyen aux services de l’électricité à moindre coût.
https://www.journalducameroun.com/coup-denvoi-dune-centrale-electrique-eolienne-de-100-megawatts-en-mauritanie/
19/11/17 : Maroc : 1,5 milliard de DH pour la réalisation du parc de Boujdour
D’une puissance installée de 100 MW, le futur parc éolien de Boujdour sera érigé sur 405 hectares pour un coût de 1,5 milliard de DH (hors taxe). Le projet, dont la mise en service est prévue pour mi-2019, comprendra une trentaine d’éoliennes de puissance unitaire 3,6 MW chacune, dont les tours et les pales seront fabriquées totalement au Maroc.
Le projet du parc éolien de Boujdour se précise. D’une puissance installée de 100 mégawatts (MW), le futur parc nécessitera 1,5 milliard de DH (hors taxe) pour sa réalisation. Sa mise en service est prévue pour mi-2019, selon le porteur du projet l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). À noter que ce parc s’inscrit dans le cadre du Projet éolien intégré 850 MW, qui comprend quatre autres projets éoliens. À ne pas confondre donc avec le parc éolien Aftissat au sud de Boujdour, un projet privé développé par la société Énergie éolienne du Maroc (EEM), une filiale de Nareva (201,6 MW pour un coût de 4 milliards de DH). Situé à environ 7 km, à vol d’oiseau, au nord-est de la ville de Boujdour, le futur parc éolien de 100 MW, dont la construction devra démarrer début 2018, «sera érigé sur 405 hectares et comprendra une trentaine d’éoliennes de puissance unitaire 3,6 MW chacune, dont les tours et les pales seront fabriquées totalement au Maroc.», indique l’ONEE à l’occasion d’une journée d’information publique dédiée à la présentation du projet du futur parc éolien de Boujdour.
D’une puissance installée de 100 MW, le projet du parc éolien de Boujdour, s’inscrit dans le cadre du Projet Éolien intégré 850 MW, qui comprend quatre autres parcs éoliens : Jbel Lahdid – Province d’Essaouira (200 MW), Tanger (70 MW), Midelt (180 MW) et Tiskrad – Province de Tarfaya (300 MW). En effet, les pales d’éoliennes devront être fournies par l'usine Siemens Gamesa fraichement inaugurée à Tanger. Sur le plan environnemental, les conclusions de l’étude d’impact environnemental et social montrent que «le projet ne présente pas d’impact négatif et respecte les normes environnementales en vigueur».
Par ailleurs, ce projet permettra d’éviter les émissions dans l’atmosphère d’environ 300.000 tonnes de CO2/an. Notons que le projet de Boujdour sera développé dans le cadre du partenariat public-privé, où l'ONEE et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social s'associeront au consortium «Nareva Holding (Maroc)/Enel Green Power (Italie)», pour créer la société de projet. Cette société sera chargée de la conception, du financement, de la construction et de l’exploitation et maintenance du parc éolien ainsi que de la vente, en exclusivité à l'ONEE, de l'électricité produite dans le cadre du contrat d’achat et de fourniture d’électricité (PPA) conclu pour une durée de 20 ans. Rappelons que le Projet éolien intégré 850 MW, un marché d'environ 12 milliards de DH, est confié au groupement Nareva/Siemens Gamesa/Enel suite à un appel d’offres international lancé par l’ONEE. Sa réalisation s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de promotion des énergies renouvelables, visant à porter la capacité éolienne installée au Maroc à 2000 MW à l’horizon 2020. https://lematin.ma/journal/2017/1-5-milliard-de-dh-pour-la-realisation-du-parc-de-boujdour/281982.html
14/11/17 : Un film sur les préjugés anti-Sami en Suède primé par le Parlement européen
Le drame suédois « Sami Blood », d’Amanda Kernell, qui relate le combat dans les années 1930 d’une adolescente samie de Suède face au racisme et aux discriminations frappant son peuple, a obtenu mardi le Prix Lux décerné par le Parlement européen.
« Recevoir ce prix, c’est comme une réparation pour les générations de Samis qui ont traversé une période où ils étaient traités comme s’ils avaient moins de valeur que les autres », ont déclaré dans l’hémicycle du Parlement à Strasbourg les deux actrices principales du film, les soeurs norvégiennes Lene Cecilia et Mia Erika Sparrok, vêtues de robes traditionnelles.
Les Samis ou Sames (on disait autrefois Lapons) sont un peuple autochtone établi depuis plus de 10.000 ans dans le nord de la Scandinavie, en Norvège, Suède et Finlande, et qui vit encore principalement de l’élevage de rennes. Le film raconte le destin d’une jeune Samie de 14 ans qui, dans les années 1930, aspire à quitter sa communauté pour mener une vie différente, mais qui se heurte à l’intolérance et aux préjugés racistes de la société suédoise.
Aujourd’hui, « nous sommes toujours là (…) Les Sami existent toujours », ont déclaré les deux jeunes actrices, dont l’une a commencé son discours dans sa langue maternelle. « Chaque jour, nous pouvons constater les effets de la manière de penser et des politiques colonialistes que vous pouvez voir » dans le film, ont-elles ajouté.
L’Europe doit agir pour préserver le mode de vie des Samis, menacé notamment par le changement climatique mais aussi par « l’accaparement des terres », ont-elles ajouté, citant un vaste projet éolien en Norvège qui selon elles menace la vie traditionnelle des Samis.
Ce film suédois a été préféré aux deux autres finalistes du Prix, dont c’était la 11e édition: « 120 battements par minute », du Français Robin Campillo – consacré au combat d’Act-Up, une organisation de lutte pour les droits des malades du sida dans les années 1980 – et « Western » de l’Allemande Valeska Grisebach, qui suit un groupe de travailleurs allemands envoyé sur un site de construction en Bulgarie.
Les trois films finalistes ont bénéficié d’un soutien financier du Parlement européen pour être sous-titrés dans les 24 langues officielles de l’Union et diffusés dans les salles de cinéma des 28 Etats membres. L’an dernier, le Prix Lux, qui vise à promouvoir les films européens, avait été décerné à la comédie allemande « Toni Erdmann », de Maren Ade, chronique de la relation entre une cadre trop sérieuse et son père fantaisiste.
Ce film avait remporté un succès inattendu dans plusieurs pays après avoir fait sensation au Festival de Cannes 2016.
D’une puissance installée de 100 MW, le futur parc éolien de Boujdour sera érigé sur 405 hectares pour un coût de 1,5 milliard de DH (hors taxe). Le projet, dont la mise en service est prévue pour mi-2019, comprendra une trentaine d’éoliennes de puissance unitaire 3,6 MW chacune, dont les tours et les pales seront fabriquées totalement au Maroc.
Le projet du parc éolien de Boujdour se précise. D’une puissance installée de 100 mégawatts (MW), le futur parc nécessitera 1,5 milliard de DH (hors taxe) pour sa réalisation. Sa mise en service est prévue pour mi-2019, selon le porteur du projet l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). À noter que ce parc s’inscrit dans le cadre du Projet éolien intégré 850 MW, qui comprend quatre autres projets éoliens. À ne pas confondre donc avec le parc éolien Aftissat au sud de Boujdour, un projet privé développé par la société Énergie éolienne du Maroc (EEM), une filiale de Nareva (201,6 MW pour un coût de 4 milliards de DH). Situé à environ 7 km, à vol d’oiseau, au nord-est de la ville de Boujdour, le futur parc éolien de 100 MW, dont la construction devra démarrer début 2018, «sera érigé sur 405 hectares et comprendra une trentaine d’éoliennes de puissance unitaire 3,6 MW chacune, dont les tours et les pales seront fabriquées totalement au Maroc.», indique l’ONEE à l’occasion d’une journée d’information publique dédiée à la présentation du projet du futur parc éolien de Boujdour.
D’une puissance installée de 100 MW, le projet du parc éolien de Boujdour, s’inscrit dans le cadre du Projet Éolien intégré 850 MW, qui comprend quatre autres parcs éoliens : Jbel Lahdid – Province d’Essaouira (200 MW), Tanger (70 MW), Midelt (180 MW) et Tiskrad – Province de Tarfaya (300 MW). En effet, les pales d’éoliennes devront être fournies par l'usine Siemens Gamesa fraichement inaugurée à Tanger. Sur le plan environnemental, les conclusions de l’étude d’impact environnemental et social montrent que «le projet ne présente pas d’impact négatif et respecte les normes environnementales en vigueur».
Par ailleurs, ce projet permettra d’éviter les émissions dans l’atmosphère d’environ 300.000 tonnes de CO2/an. Notons que le projet de Boujdour sera développé dans le cadre du partenariat public-privé, où l'ONEE et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social s'associeront au consortium «Nareva Holding (Maroc)/Enel Green Power (Italie)», pour créer la société de projet. Cette société sera chargée de la conception, du financement, de la construction et de l’exploitation et maintenance du parc éolien ainsi que de la vente, en exclusivité à l'ONEE, de l'électricité produite dans le cadre du contrat d’achat et de fourniture d’électricité (PPA) conclu pour une durée de 20 ans. Rappelons que le Projet éolien intégré 850 MW, un marché d'environ 12 milliards de DH, est confié au groupement Nareva/Siemens Gamesa/Enel suite à un appel d’offres international lancé par l’ONEE. Sa réalisation s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de promotion des énergies renouvelables, visant à porter la capacité éolienne installée au Maroc à 2000 MW à l’horizon 2020. https://lematin.ma/journal/2017/1-5-milliard-de-dh-pour-la-realisation-du-parc-de-boujdour/281982.html
14/11/17 : Un film sur les préjugés anti-Sami en Suède primé par le Parlement européen
Le drame suédois « Sami Blood », d’Amanda Kernell, qui relate le combat dans les années 1930 d’une adolescente samie de Suède face au racisme et aux discriminations frappant son peuple, a obtenu mardi le Prix Lux décerné par le Parlement européen.
« Recevoir ce prix, c’est comme une réparation pour les générations de Samis qui ont traversé une période où ils étaient traités comme s’ils avaient moins de valeur que les autres », ont déclaré dans l’hémicycle du Parlement à Strasbourg les deux actrices principales du film, les soeurs norvégiennes Lene Cecilia et Mia Erika Sparrok, vêtues de robes traditionnelles.
Les Samis ou Sames (on disait autrefois Lapons) sont un peuple autochtone établi depuis plus de 10.000 ans dans le nord de la Scandinavie, en Norvège, Suède et Finlande, et qui vit encore principalement de l’élevage de rennes. Le film raconte le destin d’une jeune Samie de 14 ans qui, dans les années 1930, aspire à quitter sa communauté pour mener une vie différente, mais qui se heurte à l’intolérance et aux préjugés racistes de la société suédoise.
Aujourd’hui, « nous sommes toujours là (…) Les Sami existent toujours », ont déclaré les deux jeunes actrices, dont l’une a commencé son discours dans sa langue maternelle. « Chaque jour, nous pouvons constater les effets de la manière de penser et des politiques colonialistes que vous pouvez voir » dans le film, ont-elles ajouté.
L’Europe doit agir pour préserver le mode de vie des Samis, menacé notamment par le changement climatique mais aussi par « l’accaparement des terres », ont-elles ajouté, citant un vaste projet éolien en Norvège qui selon elles menace la vie traditionnelle des Samis.
Ce film suédois a été préféré aux deux autres finalistes du Prix, dont c’était la 11e édition: « 120 battements par minute », du Français Robin Campillo – consacré au combat d’Act-Up, une organisation de lutte pour les droits des malades du sida dans les années 1980 – et « Western » de l’Allemande Valeska Grisebach, qui suit un groupe de travailleurs allemands envoyé sur un site de construction en Bulgarie.
Les trois films finalistes ont bénéficié d’un soutien financier du Parlement européen pour être sous-titrés dans les 24 langues officielles de l’Union et diffusés dans les salles de cinéma des 28 Etats membres. L’an dernier, le Prix Lux, qui vise à promouvoir les films européens, avait été décerné à la comédie allemande « Toni Erdmann », de Maren Ade, chronique de la relation entre une cadre trop sérieuse et son père fantaisiste.
Ce film avait remporté un succès inattendu dans plusieurs pays après avoir fait sensation au Festival de Cannes 2016.
https://www.lequotidien.lu/culture/un-film-sur-les-prejuges-anti-sami-en-suede-prime-par-le-parlement-europeen/
09/11/17 : WSRW dénonce les projets éoliens marocains au Sahara occidental occupé
L’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW) a dénoncé les projets éoliens marocains prévus dans les territoires sahraouis occupés, soutenant que des entreprises marocaines et étrangères impliquées dans ces projets "violent systématiquement" les décisions de la CJUE et de l’ONU.
Avec les nouveaux parcs éoliens prévus à Boudjdour, 40,3% de la production de l’énergie verte du Maroc d’ici à 2020, proviendraient des territoires du Sahara occidental, illégalement occupés par le Maroc, souligne un dernier communiqué de l’Observatoire, avertissant que "le programme marocain de l’énergie verte prévoit de relier deux parcs éoliens encore en phase de planification : l'usine d'Aftissat (200 MW) et la ferme de Boudjdour (400 MW). Les deux projets seraient construites au Sahara occidental occupé".
WSRW rapporte que les travaux sur l'usine d'Aftissat sont déjà en cours, et que la compagnie britannique Windhoist est impliquée dans l’installation de 56 éoliennes Siemens, qui seront opérationnelles en 2018.
"La partie du Sahara occidental où la société britannique construit les éoliennes est sous occupation illégale du Maroc", dénonce encore l’Observatoire qui relève que les deux nouvelles usines s'ajoutent aux deux autres parcs éoliens érigés illégalement dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, dans le cadre d’un programme qui comprend la construction de cinq parcs éoliens, dont deux sont situés au Sahara occidental.
Il s’agit d’un parc de 100 MW programmé pour être construit à Boudjdour et du parc éolien de 300 MW prévu à Tiskrad, une ville proche de El-Aaiun, la capitale du Sahara occidental occupé, relève WSRW.
Le programme a été accordé à un consortium d'entreprises dirigé par la société allemande Siemens, associée à l'entreprise italienne Enel Green Power et l’entreprise marocaine, Nareva.
La société Siemens, relève l’Observatoire, "est impliquée dans pratiquement tous les parcs éoliens du territoire occupé".
En novembre 2016, WSRW avait publié un rapport concernant les projets marocains d'énergie renouvelable prévus dans les territoires du Sahara occidental occupés dans lequel l'Observatoire avait estimé, que plus d'un quart de l'énergie renouvelable marocaine serait produite sur les terres sahraouis occupées, d'ici à 2020.
L’observatoire rappelle, dans son dernier communiqué, la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 21 décembre 2016 qui affirme que le Sahara occidental est un territoire "séparé et distinct" du Maroc, et stipule que les accords commerciaux avec le Maroc ne peuvent impliquer le Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui.
Il rappelle également que le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a pour sa part, souligné la nécessité du consentement du peuple sahraoui dans tout projet le concernant.
Par leur implication dans les projets qui intègrent illégalement les territoires occupés du Sahara occidental, Siemens et Windhoist "violent systématiquement" les décisions de la CJUE et de l’ONU, car les représentants du peuple du Sahara occidental n’ont pas été consultés, affirme WSRW.(SPS)
09/11/17 : WSRW dénonce les projets éoliens marocains au Sahara occidental occupé
L’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW) a dénoncé les projets éoliens marocains prévus dans les territoires sahraouis occupés, soutenant que des entreprises marocaines et étrangères impliquées dans ces projets "violent systématiquement" les décisions de la CJUE et de l’ONU.
Avec les nouveaux parcs éoliens prévus à Boudjdour, 40,3% de la production de l’énergie verte du Maroc d’ici à 2020, proviendraient des territoires du Sahara occidental, illégalement occupés par le Maroc, souligne un dernier communiqué de l’Observatoire, avertissant que "le programme marocain de l’énergie verte prévoit de relier deux parcs éoliens encore en phase de planification : l'usine d'Aftissat (200 MW) et la ferme de Boudjdour (400 MW). Les deux projets seraient construites au Sahara occidental occupé".
WSRW rapporte que les travaux sur l'usine d'Aftissat sont déjà en cours, et que la compagnie britannique Windhoist est impliquée dans l’installation de 56 éoliennes Siemens, qui seront opérationnelles en 2018.
"La partie du Sahara occidental où la société britannique construit les éoliennes est sous occupation illégale du Maroc", dénonce encore l’Observatoire qui relève que les deux nouvelles usines s'ajoutent aux deux autres parcs éoliens érigés illégalement dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, dans le cadre d’un programme qui comprend la construction de cinq parcs éoliens, dont deux sont situés au Sahara occidental.
Il s’agit d’un parc de 100 MW programmé pour être construit à Boudjdour et du parc éolien de 300 MW prévu à Tiskrad, une ville proche de El-Aaiun, la capitale du Sahara occidental occupé, relève WSRW.
Le programme a été accordé à un consortium d'entreprises dirigé par la société allemande Siemens, associée à l'entreprise italienne Enel Green Power et l’entreprise marocaine, Nareva.
La société Siemens, relève l’Observatoire, "est impliquée dans pratiquement tous les parcs éoliens du territoire occupé".
En novembre 2016, WSRW avait publié un rapport concernant les projets marocains d'énergie renouvelable prévus dans les territoires du Sahara occidental occupés dans lequel l'Observatoire avait estimé, que plus d'un quart de l'énergie renouvelable marocaine serait produite sur les terres sahraouis occupées, d'ici à 2020.
L’observatoire rappelle, dans son dernier communiqué, la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 21 décembre 2016 qui affirme que le Sahara occidental est un territoire "séparé et distinct" du Maroc, et stipule que les accords commerciaux avec le Maroc ne peuvent impliquer le Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui.
Il rappelle également que le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a pour sa part, souligné la nécessité du consentement du peuple sahraoui dans tout projet le concernant.
Par leur implication dans les projets qui intègrent illégalement les territoires occupés du Sahara occidental, Siemens et Windhoist "violent systématiquement" les décisions de la CJUE et de l’ONU, car les représentants du peuple du Sahara occidental n’ont pas été consultés, affirme WSRW.(SPS)
http://www.spsrasd.info/news/fr/articles/2017/11/09/12058.html
08/11/17 : Antarctique : une éolienne d'une base australienne perd sa nacelle
Une capture d'écran faite le 14 juillet 2017 à partir d'une vidéo distribuée par la British Antarctic Survey montre une faille dans l'Antarctique en février 2017. -BRITISH ANTARCTIC SURVEY/AFP/Archives/STRINGER
La nacelle d'une des deux éoliennes de la station antarctique australienne de Mawson s'est décrochée et est tombée à côté d'un entrepôt sans faire de victimes, a annoncé mercredi un responsable de cette base.
La nacelle, le rotor et les pales ont effectué une chute de 30 mètres mardi soir, alors que les rafales de vent étaient modérées.
Les 13 personnes occupant actuellement la station sont saines et sauves. Elles se trouvaient à l'intérieur de leurs quartiers d'habitation au moment de cet incident, a déclaré Rob Wooding, directeur général des opérations de la base.
La deuxième éolienne a été mise hors service par mesure de précaution, la base fonctionnant désormais sur ses générateurs diésel.
08/11/17 : Antarctique : une éolienne d'une base australienne perd sa nacelle
Une capture d'écran faite le 14 juillet 2017 à partir d'une vidéo distribuée par la British Antarctic Survey montre une faille dans l'Antarctique en février 2017. -BRITISH ANTARCTIC SURVEY/AFP/Archives/STRINGER
La nacelle d'une des deux éoliennes de la station antarctique australienne de Mawson s'est décrochée et est tombée à côté d'un entrepôt sans faire de victimes, a annoncé mercredi un responsable de cette base.
La nacelle, le rotor et les pales ont effectué une chute de 30 mètres mardi soir, alors que les rafales de vent étaient modérées.
Les 13 personnes occupant actuellement la station sont saines et sauves. Elles se trouvaient à l'intérieur de leurs quartiers d'habitation au moment de cet incident, a déclaré Rob Wooding, directeur général des opérations de la base.
La deuxième éolienne a été mise hors service par mesure de précaution, la base fonctionnant désormais sur ses générateurs diésel.
"Mawson est frappée par des tempêtes de neige régulières, mais les conditions ces quelques derniers jours étaient modérées, avec des rafales à 40 noeuds" (70 km/h), a-t-il dit.
Mise en opération en 2003, la turbine avait été construite par le groupe allemand Enercon.
"La cause de l'incident est inconnue et fera l'objet d'une enquête", a dit M. Wooding, en précisant que l'éolienne avait été régulièrement entretenue.
La station, qui doit son nom à l'explorateur Douglas Mawson (1882-1958), est une des trois bases australiennes sur le continent blanc, avec Davis et Casey. Mawson a été ouverte en 1954.
Mise en opération en 2003, la turbine avait été construite par le groupe allemand Enercon.
"La cause de l'incident est inconnue et fera l'objet d'une enquête", a dit M. Wooding, en précisant que l'éolienne avait été régulièrement entretenue.
La station, qui doit son nom à l'explorateur Douglas Mawson (1882-1958), est une des trois bases australiennes sur le continent blanc, avec Davis et Casey. Mawson a été ouverte en 1954.
https://www.sciencesetavenir.fr/sciences/antarctique-une-eolienne-d-une-base-australienne-perd-sa-nacelle_118106
07/11/17 : Chine : Shanghai : la centrale à éoliennes du pont de Donghai vue du ciel
Avec des éoliennes produisant de l'électricité dispersées des deux côtés du pont de Donghai, la centrale électrique possède une capacité totale installée de 204 200 kilowatts. Depuis sa mise en service, un volume total de 2,2 milliards de kWh a été injecté dans le réseau, ce qui signifie une économie de 706 000 tonnes de charbon standard et une réduction des émissions de CO2 de 1,95 million de tonnes.
07/11/17 : Chine : Shanghai : la centrale à éoliennes du pont de Donghai vue du ciel
Avec des éoliennes produisant de l'électricité dispersées des deux côtés du pont de Donghai, la centrale électrique possède une capacité totale installée de 204 200 kilowatts. Depuis sa mise en service, un volume total de 2,2 milliards de kWh a été injecté dans le réseau, ce qui signifie une économie de 706 000 tonnes de charbon standard et une réduction des émissions de CO2 de 1,95 million de tonnes.
http://french.china.org.cn/travel/txt/2017-11/07/content_50054314.htm
07/11/17 : Espagne : Ebitda en baisse de 5% sur neuf mois, l'action cède 1%
MADRID, 7 novembre (Reuters) - Iberdrola a annoncé mardi une baisse de 5,1% de son résultat brut d'exploitation pour les neuf premiers mois de l'année, à la suite d'une vague de sécheresse en Espagne qui a affecté sa capacité de production d'électricité hydraulique et d'une baisse de la demande et des marges au Royaume-Uni.
Le groupe espagnol de services aux collectivités a publié un Ebitda de 5,44 milliards d'euros de janvier à septembre.
La production hydroélectrique en Espagne a chuté de près de 58%.
07/11/17 : Espagne : Ebitda en baisse de 5% sur neuf mois, l'action cède 1%
MADRID, 7 novembre (Reuters) - Iberdrola a annoncé mardi une baisse de 5,1% de son résultat brut d'exploitation pour les neuf premiers mois de l'année, à la suite d'une vague de sécheresse en Espagne qui a affecté sa capacité de production d'électricité hydraulique et d'une baisse de la demande et des marges au Royaume-Uni.
Le groupe espagnol de services aux collectivités a publié un Ebitda de 5,44 milliards d'euros de janvier à septembre.
La production hydroélectrique en Espagne a chuté de près de 58%.
Le bénéfice net d'Iberdrola a augmenté de 18,4% à 2,42 milliards d'euros sur la période, soutenu par un dividende exceptionnel dégagé de l'ancien spécialiste espagnol de l'éolien Gamesa, qui a fusionné avec Siemens, et par la réévaluation de ses actifs brésiliens, a précisé le groupe.
Le titre recule de 1% vers 09h00 GMT. (Jose Elias Rodriguez, Juliette Rouillon pour le service français)
https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/iberdrola-ebitda-en-baisse-de-5-sur-neuf-mois-l-action-cede-1-1719040.php
05/11/17 : Etats-Unis : les énergies renouvelables en pleine croissance
Cinq mois après l'annonce du retrait américain de l'accord de Paris, les énergies renouvelables continuent de progresser aux Etats-Unis. Un mouvement inexorable selon ses partisans, « avec ou sans Trump ».
En dépit de l'engagement de Donald Trump en faveur du charbon et des énergies fossiles, les énergies renouvelables ont le vent en poupe aux Etats-Unis. Le solaire (2 %) et l'éolien (8 %) représentent désormais 10 % de l'électricité totale produite dans le pays. Dans plusieurs Etats sensibles au changement climatique, comme la Californie, la proportion est encore plus importante.
Opposés au retrait américain de l'accord de Paris pour la réduction des émissions de CO2, 1 800 entreprises et investisseurs, 250 municipalités et 9 Etats favorisent les investissements dans les énergies renouvelables et le développement des technologies propres. L'idée est de remplir les engagements américains, avec ou sans Trump.
Solaire et éolien sont par ailleurs devenus des secteurs très créateurs d'emplois, plus que dans n'importe quel autre secteur énergétique. Dans le solaire, les effectifs ont progressé de 25 % entre 2014 et 2016 pour atteindre près de 375 000 postes et ils ont bondi de 32 % dans l'éolien, pour dépasser les 100 000 emplois.
Le titre recule de 1% vers 09h00 GMT. (Jose Elias Rodriguez, Juliette Rouillon pour le service français)
https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/iberdrola-ebitda-en-baisse-de-5-sur-neuf-mois-l-action-cede-1-1719040.php
05/11/17 : Etats-Unis : les énergies renouvelables en pleine croissance
Cinq mois après l'annonce du retrait américain de l'accord de Paris, les énergies renouvelables continuent de progresser aux Etats-Unis. Un mouvement inexorable selon ses partisans, « avec ou sans Trump ».
En dépit de l'engagement de Donald Trump en faveur du charbon et des énergies fossiles, les énergies renouvelables ont le vent en poupe aux Etats-Unis. Le solaire (2 %) et l'éolien (8 %) représentent désormais 10 % de l'électricité totale produite dans le pays. Dans plusieurs Etats sensibles au changement climatique, comme la Californie, la proportion est encore plus importante.
Opposés au retrait américain de l'accord de Paris pour la réduction des émissions de CO2, 1 800 entreprises et investisseurs, 250 municipalités et 9 Etats favorisent les investissements dans les énergies renouvelables et le développement des technologies propres. L'idée est de remplir les engagements américains, avec ou sans Trump.
Solaire et éolien sont par ailleurs devenus des secteurs très créateurs d'emplois, plus que dans n'importe quel autre secteur énergétique. Dans le solaire, les effectifs ont progressé de 25 % entre 2014 et 2016 pour atteindre près de 375 000 postes et ils ont bondi de 32 % dans l'éolien, pour dépasser les 100 000 emplois.
http://www.rfi.fr/ameriques/20171104-etats-unis-energies-renouvelables-pleine-croissance
05/11/17 : L’EUROPE POSSÈDE LA PRESQUE TOTALITÉ DES PARCS ÉOLIENS EN MER
03/11/17 : Maroc : Transition énergétique
Les provinces du Sud se préparent à une grande mue
05/11/17 : L’EUROPE POSSÈDE LA PRESQUE TOTALITÉ DES PARCS ÉOLIENS EN MER
L’énergie verte gagne de plus en plus de terrain à mesure que les méfaits des énergies fossiles sont dévoilés au grand jour. Dans le cas de l’éolien en mer, l’Europe peut se targuer d’être le précurseur en la matière. Si on en croit un rapport de l’Ifremer, le vieux continent posséderait jusqu’à 3 320 machines raccordées en 2015, soit près de 90 % des parcs éoliens marins répartis dans le monde.
Le Royaume-Uni, le leader de l’éolien en mer
Parmi les pays européens les plus actifs concernant l’éolien en mer, le Royaume-Uni représente à lui seul 46 % de la production mondiale. L’Allemagne (30 %) et le Danemark (11 %) ferment le podium. Pour ce qui est de la France, le pays ne dispose pas encore de parcs éoliens marins, mais prévoit d’en construire et de générer jusqu’à 6 000 MW d’énergie d’ici 2023.
Pour les pays hors Europe, la Chine compte parmi les géants en matière d’éolien. L’Empire du Milieu se place en effet à la quatrième place, juste après le Danemark avec 8 % du total mondial à son actif. Des projets encore balbutiants font timidement surface chez d’autres pays comme en Norvège ou encore au Portugal.
Toujours d’après l’Ifremer, l’ensemble des éoliennes installées en Europe produiraient à l’unisson près de 11 000 MW. Le chiffre est colossal et pourrait encore grimper d’ici les prochaines années. Les pays du continent sont en effet nombreux à s’être engagés vers un avenir plus vert avec l’utilisation d’énergies renouvelables.
Le rapport de l’Ifremer a été dévoilé ce lundi 28 août 2017 dans la dernière édition des « Données économiques maritimes françaises ».Le Royaume-Uni, le leader de l’éolien en mer
Parmi les pays européens les plus actifs concernant l’éolien en mer, le Royaume-Uni représente à lui seul 46 % de la production mondiale. L’Allemagne (30 %) et le Danemark (11 %) ferment le podium. Pour ce qui est de la France, le pays ne dispose pas encore de parcs éoliens marins, mais prévoit d’en construire et de générer jusqu’à 6 000 MW d’énergie d’ici 2023.
Pour les pays hors Europe, la Chine compte parmi les géants en matière d’éolien. L’Empire du Milieu se place en effet à la quatrième place, juste après le Danemark avec 8 % du total mondial à son actif. Des projets encore balbutiants font timidement surface chez d’autres pays comme en Norvège ou encore au Portugal.
Un danger pour l’écosystème marin ?
À première vue, l’éolien marin se présente comme une excellente solution pour produire de l’énergie verte sans empiéter sur les zones d’habitation. Cependant, la mise en place de telles installations constituerait un sérieux danger pour l’écosystème marin, si on en croit les associations anti-éoliennes. Les parcs représenteraient également une véritable nuisance visuelle depuis les côtes. Ils pourraient aussi porter préjudice au tourisme côtier.
Rien qu’en France, plusieurs pétitions et manifestations ont été organisées pour empêcher la construction de parcs éoliens, notamment à Dieppe-Le Tréport, Noirmoutier, Dunkerque et Oléron. Il faudra encore du temps pour que l’éolienne parvienne un jour à faire l’unanimité.
À première vue, l’éolien marin se présente comme une excellente solution pour produire de l’énergie verte sans empiéter sur les zones d’habitation. Cependant, la mise en place de telles installations constituerait un sérieux danger pour l’écosystème marin, si on en croit les associations anti-éoliennes. Les parcs représenteraient également une véritable nuisance visuelle depuis les côtes. Ils pourraient aussi porter préjudice au tourisme côtier.
Rien qu’en France, plusieurs pétitions et manifestations ont été organisées pour empêcher la construction de parcs éoliens, notamment à Dieppe-Le Tréport, Noirmoutier, Dunkerque et Oléron. Il faudra encore du temps pour que l’éolienne parvienne un jour à faire l’unanimité.
03/11/17 : Maroc : Transition énergétique
Les provinces du Sud se préparent à une grande mue
L’État planche sur le développement du réseau électrique très haute tension dans les provinces du Sud. L’objectif, notamment, est de préparer Laâyoune, Boujdour et Dakhla à l’accélération de la production électrique à base d’énergies renouvelables, au profit de l'économie de la région et des populations locales.
Les provinces du Sud se préparent à la transition énergétique. L’État planche, en effet, sur le développement du réseau électrique très haute tension (THT) sur l’axe Agadir-Laâyoune-Boujdour-Dakhla. L’objectif, notamment, est de préparer ces régions à l’accélération de la production électrique à base d’énergies renouvelables, qui suppose d’augmenter la puissance transmissible du réseau au sud du Royaume, à moyen et long termes, dans les meilleures conditions, au profit de l'économie de la région et des populations locales. Le réseau électrique du sud du pays est, jusqu’ici, caractérisé par des lignes de transport THT relativement longues, avec l’absence des moyens de production conventionnels (Groupes Synchrones) qui permettent d’assurer la stabilité du réseau. Actuellement, le réseau 400 kilovolts (kV) et le réseau 225 kV arrivent jusqu’à la région de Laâyoune avec une ligne 225 kV exploitée en 60 kV qui alimente la ville de Boujdour sur une longueur de 200 km. La ville de Dakhla, située à 350 km de Boujdour, est, elle, desservie à travers un système d’énergie électrique décentralisé à partir de la centrale thermique de Dakhla et un réseau de distribution 22kv et 220/380 volts.
Dans une première phase, l’État a pour objectif d’arrêter le schéma optimal de développement à moyen terme (2020) et à long terme (2030) du réseau de transport entre Agadir, Laâyoune et Dakhla qui permet l’alimentation en énergie électrique de la région Sud et l’évacuation de tous les moyens de production existants et futurs dans les meilleures conditions. Les régions du Sud sont, donc, promises à une grande mue sur le volet énergétique. Outre les projets existants, dont le parc éolien de Tarfaya, le plus grand d’Afrique (301 mégawatts – MW), d’autres chantiers de puissances importantes sont programmés, dont le parc Tiskrad-Tarfaya (300 MW) et le parc Boujdour (100 MW) portés par l’Office national de l’électricité et de l'eau potable (ONEE) dans le cadre du projet intégré 850 MW.
S’y ajoute le projet Aftissat (à 60 km au sud de Boujdour), de 201,6 MW porté par le géant Nareva dans le cadre de la production privée. Sur ce volet, le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national est prévu moyennant la réalisation d’une ligne double terne à structure 400 kV exploité en 225 kV d’environ 300 km de longueur à partir du poste d’évacuation du futur parc éolien Aftissat.
Côté énergie solaire, la région sera dotée de deux centrales dès début 2018. En effet, Masen (Moroccan Agency for Sustainable Energy) développe actuellement le programme «Noor PV I», première phase photovoltaïque (PV) du Plan solaire Noor.
D’une capacité agrégée d’environ 170 mégawatts (MW), pour un investissement d’environ 2 milliards de DH (220 millions de dollars), Noor PV I comprend, trois centrales solaires : Noor Laâyoune (80 MW), Noor Boujdour (20 MW), en plus de Noor Ouarzazate IV (70 MW). La réalisation de tous ces grands projets s’inscrit dans la stratégie énergétique du Royaume dont l'objectif est de porter la part des sources renouvelables dans le mix électrique national de 42% en 2020 à 52% en 2030. Ce qui permettra au Maroc, pour la première fois dans son histoire, d’afficher une part d’électricité produite à partir de sources renouvelables supérieure à celle obtenue à partir de sources énergétiques fossiles et de réduire sa dépendance énergétique qui dépassait les 98% en 2009, à moins de 82% en 2030.
Les provinces du Sud se préparent à la transition énergétique. L’État planche, en effet, sur le développement du réseau électrique très haute tension (THT) sur l’axe Agadir-Laâyoune-Boujdour-Dakhla. L’objectif, notamment, est de préparer ces régions à l’accélération de la production électrique à base d’énergies renouvelables, qui suppose d’augmenter la puissance transmissible du réseau au sud du Royaume, à moyen et long termes, dans les meilleures conditions, au profit de l'économie de la région et des populations locales. Le réseau électrique du sud du pays est, jusqu’ici, caractérisé par des lignes de transport THT relativement longues, avec l’absence des moyens de production conventionnels (Groupes Synchrones) qui permettent d’assurer la stabilité du réseau. Actuellement, le réseau 400 kilovolts (kV) et le réseau 225 kV arrivent jusqu’à la région de Laâyoune avec une ligne 225 kV exploitée en 60 kV qui alimente la ville de Boujdour sur une longueur de 200 km. La ville de Dakhla, située à 350 km de Boujdour, est, elle, desservie à travers un système d’énergie électrique décentralisé à partir de la centrale thermique de Dakhla et un réseau de distribution 22kv et 220/380 volts.
Dans une première phase, l’État a pour objectif d’arrêter le schéma optimal de développement à moyen terme (2020) et à long terme (2030) du réseau de transport entre Agadir, Laâyoune et Dakhla qui permet l’alimentation en énergie électrique de la région Sud et l’évacuation de tous les moyens de production existants et futurs dans les meilleures conditions. Les régions du Sud sont, donc, promises à une grande mue sur le volet énergétique. Outre les projets existants, dont le parc éolien de Tarfaya, le plus grand d’Afrique (301 mégawatts – MW), d’autres chantiers de puissances importantes sont programmés, dont le parc Tiskrad-Tarfaya (300 MW) et le parc Boujdour (100 MW) portés par l’Office national de l’électricité et de l'eau potable (ONEE) dans le cadre du projet intégré 850 MW.
S’y ajoute le projet Aftissat (à 60 km au sud de Boujdour), de 201,6 MW porté par le géant Nareva dans le cadre de la production privée. Sur ce volet, le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national est prévu moyennant la réalisation d’une ligne double terne à structure 400 kV exploité en 225 kV d’environ 300 km de longueur à partir du poste d’évacuation du futur parc éolien Aftissat.
Côté énergie solaire, la région sera dotée de deux centrales dès début 2018. En effet, Masen (Moroccan Agency for Sustainable Energy) développe actuellement le programme «Noor PV I», première phase photovoltaïque (PV) du Plan solaire Noor.
D’une capacité agrégée d’environ 170 mégawatts (MW), pour un investissement d’environ 2 milliards de DH (220 millions de dollars), Noor PV I comprend, trois centrales solaires : Noor Laâyoune (80 MW), Noor Boujdour (20 MW), en plus de Noor Ouarzazate IV (70 MW). La réalisation de tous ces grands projets s’inscrit dans la stratégie énergétique du Royaume dont l'objectif est de porter la part des sources renouvelables dans le mix électrique national de 42% en 2020 à 52% en 2030. Ce qui permettra au Maroc, pour la première fois dans son histoire, d’afficher une part d’électricité produite à partir de sources renouvelables supérieure à celle obtenue à partir de sources énergétiques fossiles et de réduire sa dépendance énergétique qui dépassait les 98% en 2009, à moins de 82% en 2030.
https://lematin.ma/journal/2017/les-provinces-du-sud-se-preparent-a-une-grande-mue/281163.html
03/11/17 : Energie éolienne: le Maroc inonde le Sahara Occidental
D’autres fermes éoliennes sont prévues au Sahara Occidental occupé, et toutes sont dans le portefeuille de la compagnie du monarque marocain NAREVA.
La part des projets éoliens marocains au Sahara Occidental est beaucoup plus importante que ce que l’on estimait auparavant. De nouveaux calculs de Western Sahara Resource Watch estiment que d’ici à 2020, 40% de la production éolienne du Maroc proviendraient des terres occupées. La plus grande partie est contrôlée par la compagnie du roi marocain lui-même.
En décembre 2016, l’office national marocain de l’électricité a lancé un appel d’offres pour installer un réseau d’électricité à très haute tension dans le « sud du Maroc » – la terminologie marocaine pour ce qui est en fait le Sahara Occidental, un territoire largement et illégalement occupé par le Maroc depuis 1975.
Le programme prévu relierait deux parcs éoliens encore en phase de planification : l’usine d’Aftissat (200 MW) et la ferme de Boujdour (400 MW). Les deux projets appartiennent à Nareva – la branche énergétique de la holding royale SNI. Et les deux fermes seraient construites au Sahara Occidental occupé.
Les travaux sur l’usine d’Aftissat sont déjà en cours. La compagnie britannique Windhoist est en train d’ériger 56 éoliennes Siemens.
Ces deux nouvelles usines s’ajoute aux deux autres parcs éoliens que Nareva construit dans le territoire occupé dans le cadre du « projet d’énergie éolienne intégrée » : un programme qui comprend la construction de cinq parcs éoliens d’une capacité cumulée de 850 MW. Deux de ces cinq parcs sont situées au Sahara Occidental. L’un d’entre eux, un parc de 100 MW, devrait également être construit à Boujdour. L’autre parc éolien de 300 MW devrait être construit à Tiskrad, une ville proche de El Aaiún, la capitale du Sahara Occidental. Le programme de 850 MW a été accordé à un consortium d’entreprises dirigé par le géant allemand Siemens, associé à l’entreprise italienne Enel Green Power et Nareva.
L’entreprise éolienne du roi marocain n’est pas la seule à avoir innové dans des projets très controversés d’énergie éolienne au Sahara Occidental occupé. Jusqu’à présent, Siemens est impliqué dans pratiquement tous les parcs éoliens du territoire :
Siemens a fourni des pièces d’éoliennes pour le parc opérationnel Foum el Oued de 50 MW
Avec Enel Green Energy et Nareva, Siemens a remporté l’appel d’offres pour la construction du parc éolien de Tiskrad (300 MW) et de la ferme de Boujdour (100 MW).
Siemens fournit les pièces pour la construction du parc éolien d’Aftissat de 200 MW.
Jusqu’à présent, WSRW n’a pas été en mesure de relier Siemens au parc éolien de 400 MW qui est en cours de construction pour Boujdour.
Avec les nouveaux parcs éoliens prévus à Boujdour, la part de la production d’énergie verte au Sahara Occidental occupé dans la production totale d’énergie verte du Maroc dépasserait 40%.
En novembre 2016, WSRW a publié le rapport « Électrifier le pillage », documentant les projets éoliens du Maroc au Sahara Occidental. Ce rapport n’incluait pas les projet de parc éolien d’Aftissat, ni de Boujdour de 400 MW. À l’époque, on pouvait calculer que d’ici 2020, la part provenant du Sahara Occidental dans la production totale d’énergie éolienne du Maroc serait de 22,5% (450 MW sur un total de 2000 MW, comprenant des parcs éoliens opérationnels, prévus et en construction). Maintenant, en incluant les deux nouveaux parcs près de Boujdour, cette part irait jusqu’à 40,3% – car il ne semble pas y avoir de nouveaux projets au Maroc proprement dit (dernières données disponibles de juin 2017).
03/11/17 : Energie éolienne: le Maroc inonde le Sahara Occidental
D’autres fermes éoliennes sont prévues au Sahara Occidental occupé, et toutes sont dans le portefeuille de la compagnie du monarque marocain NAREVA.
La part des projets éoliens marocains au Sahara Occidental est beaucoup plus importante que ce que l’on estimait auparavant. De nouveaux calculs de Western Sahara Resource Watch estiment que d’ici à 2020, 40% de la production éolienne du Maroc proviendraient des terres occupées. La plus grande partie est contrôlée par la compagnie du roi marocain lui-même.
En décembre 2016, l’office national marocain de l’électricité a lancé un appel d’offres pour installer un réseau d’électricité à très haute tension dans le « sud du Maroc » – la terminologie marocaine pour ce qui est en fait le Sahara Occidental, un territoire largement et illégalement occupé par le Maroc depuis 1975.
Le programme prévu relierait deux parcs éoliens encore en phase de planification : l’usine d’Aftissat (200 MW) et la ferme de Boujdour (400 MW). Les deux projets appartiennent à Nareva – la branche énergétique de la holding royale SNI. Et les deux fermes seraient construites au Sahara Occidental occupé.
Les travaux sur l’usine d’Aftissat sont déjà en cours. La compagnie britannique Windhoist est en train d’ériger 56 éoliennes Siemens.
Ces deux nouvelles usines s’ajoute aux deux autres parcs éoliens que Nareva construit dans le territoire occupé dans le cadre du « projet d’énergie éolienne intégrée » : un programme qui comprend la construction de cinq parcs éoliens d’une capacité cumulée de 850 MW. Deux de ces cinq parcs sont situées au Sahara Occidental. L’un d’entre eux, un parc de 100 MW, devrait également être construit à Boujdour. L’autre parc éolien de 300 MW devrait être construit à Tiskrad, une ville proche de El Aaiún, la capitale du Sahara Occidental. Le programme de 850 MW a été accordé à un consortium d’entreprises dirigé par le géant allemand Siemens, associé à l’entreprise italienne Enel Green Power et Nareva.
L’entreprise éolienne du roi marocain n’est pas la seule à avoir innové dans des projets très controversés d’énergie éolienne au Sahara Occidental occupé. Jusqu’à présent, Siemens est impliqué dans pratiquement tous les parcs éoliens du territoire :
Siemens a fourni des pièces d’éoliennes pour le parc opérationnel Foum el Oued de 50 MW
Avec Enel Green Energy et Nareva, Siemens a remporté l’appel d’offres pour la construction du parc éolien de Tiskrad (300 MW) et de la ferme de Boujdour (100 MW).
Siemens fournit les pièces pour la construction du parc éolien d’Aftissat de 200 MW.
Jusqu’à présent, WSRW n’a pas été en mesure de relier Siemens au parc éolien de 400 MW qui est en cours de construction pour Boujdour.
Avec les nouveaux parcs éoliens prévus à Boujdour, la part de la production d’énergie verte au Sahara Occidental occupé dans la production totale d’énergie verte du Maroc dépasserait 40%.
En novembre 2016, WSRW a publié le rapport « Électrifier le pillage », documentant les projets éoliens du Maroc au Sahara Occidental. Ce rapport n’incluait pas les projet de parc éolien d’Aftissat, ni de Boujdour de 400 MW. À l’époque, on pouvait calculer que d’ici 2020, la part provenant du Sahara Occidental dans la production totale d’énergie éolienne du Maroc serait de 22,5% (450 MW sur un total de 2000 MW, comprenant des parcs éoliens opérationnels, prévus et en construction). Maintenant, en incluant les deux nouveaux parcs près de Boujdour, cette part irait jusqu’à 40,3% – car il ne semble pas y avoir de nouveaux projets au Maroc proprement dit (dernières données disponibles de juin 2017).
http://bourse-dz.com/energie-eolienne-maroc-inonde-sahara-occidental/
02/11/17 : L’éolien offshore veut confirmer son potentiel en Inde
En Inde, des mesures de vents vont être effectuées dans les mois qui viennent dans le Golfe de Khambhat (ouest du pays). Elles permettront de préciser le potentiel de l’éolien offshore dans ce pays, déjà engagé dans un grand programme de développement des énergies renouvelables.
Des mesures pour lancer la filière éolienne offshore
Le consortium FOWIND (Facilitating Offshore Wind In India) a annoncé le 2 novembre avoir mis en service un « LiDAR »(1) (pour « Light Detection and Ranging » en anglais) sur une plateforme au large du Golfe de Khambhat, dans l’État du Gujarat. Ce système incluant un laser va effectuer de nombreuses mesures durant un an, notamment sur la force et la direction des vents, afin de confirmer l’intérêt d’implanter localement des parcs éoliens offshore.
Piloté par le GWEC (association mondiale représentant l’industrie éolienne), le consortium FOWIND(2) vise à identifier des zones favorables au développement de l’éolien offshore dans les États du Gujarat et du Tamil Nadu (sud du pays). Ce programme bénéficie d’une aide de l’Union européenne de 4 millions d’euros(3) pour constituer une plateforme associant acteurs européens et indiens et finaliser une feuille de route pour la filière en 2018.
Les mesures du potentiel éolien grâce au LiDAR constituent « une première étape importante de la longue route pour établir une industrie offshore compétitive en Inde », a indiqué Steve Sawyer, secrétaire général du GWEC. Si aucune date officielle n’est pour l’heure annoncée pour développer les premiers parcs éoliens offshore en Inde, le consortium espère que les premiers projets verront le jour « autour de 2021-2022 ».
175 GW de renouvelables en 2022
Avec plus de 33 GW de capacités éoliennes terrestres installées, l’Inde dispose déjà actuellement du 4eparc éolien dans le monde (après la Chine, les États-Unis et l’Allemagne)(4). Entre avril 2016 et mars 2017, l’éolien a produit près de 46 GWh dans le pays, soit environ 3,2% de la production indienne annuelle d’électricité (avec un facteur de charge moyen de 19,6%).
L’Inde est engagée dans un grand plan de développement des énergies renouvelables, comme l’atteste son rôle moteur dans l’Alliance solaire internationale aux côtés de la France. Le 3e consommateur mondial d’énergie s’est fixé pour objectif de disposer sur son sol de 175 GW de capacités électriques renouvelables à l’horizon 2022(5), dont 100 GW de solaire photovoltaïque et 60 GW d’éolien (10 GW de biomasse et 5 GW de petite hydroélectricité). Pour rappel, ces puissances doivent être rapportées aux facteurs de charge des installations pour estimer la production associée.
Lors d’une visite à New Delhi fin octobre(6), le directeur de l’AIE Fatih Birol a souligné que l’Inde avait déjà effectué « des progrès significatifs » en vue de l’atteinte de ces objectifs. Le pays est confronté à de nombreux défis pour satisfaire les besoins actuels et futurs d’électricité de sa population. Depuis 2000, plus de 500 millions d’Indiens supplémentaires eu accès à l’électricité. La demande d’électricité pourrait encore tripler dans le pays d’ici à 2030. Avec sa façade littorale de presque 7 500 km et des profondeurs d’eau assez faibles à proximité des côtes, l’Inde pourrait en partie compter sur de futurs parcs éoliens offshore pour relever ces défis.
En octobre 2017, des appels d’offres sur l’éolien en Inde ont fait état d’un coût attendu de production record de 41 dollars par MWh. Ici le parc de Kutch dans le Gujarat (©Wind Power Works)
parue le 02 novembre 2017
Sources / Notes
Modèle Leosphere Windcube V2.
Ce consortium réunit notamment le centre de recherche indien CSTEP (Centre for Study of Science, Technology and Policy), la société de services DNV GL et l’Institut national indien de l’énergie éolienne (NIWE).
Dans le cadre du programme de coopération indo-européen sur les énergies renouvelables.
Statistiques sur l’énergie éolienne dans le monde, GWEC.
Objectif pour mars 2022.
« Executive Director meets Indian Ministers in New Delhi », AIE, 26 octobre 2017.
Site de FOWIND (Facilitating Offshore Wind In India).
02/11/17 : L’éolien offshore veut confirmer son potentiel en Inde
En Inde, des mesures de vents vont être effectuées dans les mois qui viennent dans le Golfe de Khambhat (ouest du pays). Elles permettront de préciser le potentiel de l’éolien offshore dans ce pays, déjà engagé dans un grand programme de développement des énergies renouvelables.
Des mesures pour lancer la filière éolienne offshore
Le consortium FOWIND (Facilitating Offshore Wind In India) a annoncé le 2 novembre avoir mis en service un « LiDAR »(1) (pour « Light Detection and Ranging » en anglais) sur une plateforme au large du Golfe de Khambhat, dans l’État du Gujarat. Ce système incluant un laser va effectuer de nombreuses mesures durant un an, notamment sur la force et la direction des vents, afin de confirmer l’intérêt d’implanter localement des parcs éoliens offshore.
Piloté par le GWEC (association mondiale représentant l’industrie éolienne), le consortium FOWIND(2) vise à identifier des zones favorables au développement de l’éolien offshore dans les États du Gujarat et du Tamil Nadu (sud du pays). Ce programme bénéficie d’une aide de l’Union européenne de 4 millions d’euros(3) pour constituer une plateforme associant acteurs européens et indiens et finaliser une feuille de route pour la filière en 2018.
Les mesures du potentiel éolien grâce au LiDAR constituent « une première étape importante de la longue route pour établir une industrie offshore compétitive en Inde », a indiqué Steve Sawyer, secrétaire général du GWEC. Si aucune date officielle n’est pour l’heure annoncée pour développer les premiers parcs éoliens offshore en Inde, le consortium espère que les premiers projets verront le jour « autour de 2021-2022 ».
175 GW de renouvelables en 2022
Avec plus de 33 GW de capacités éoliennes terrestres installées, l’Inde dispose déjà actuellement du 4eparc éolien dans le monde (après la Chine, les États-Unis et l’Allemagne)(4). Entre avril 2016 et mars 2017, l’éolien a produit près de 46 GWh dans le pays, soit environ 3,2% de la production indienne annuelle d’électricité (avec un facteur de charge moyen de 19,6%).
L’Inde est engagée dans un grand plan de développement des énergies renouvelables, comme l’atteste son rôle moteur dans l’Alliance solaire internationale aux côtés de la France. Le 3e consommateur mondial d’énergie s’est fixé pour objectif de disposer sur son sol de 175 GW de capacités électriques renouvelables à l’horizon 2022(5), dont 100 GW de solaire photovoltaïque et 60 GW d’éolien (10 GW de biomasse et 5 GW de petite hydroélectricité). Pour rappel, ces puissances doivent être rapportées aux facteurs de charge des installations pour estimer la production associée.
Lors d’une visite à New Delhi fin octobre(6), le directeur de l’AIE Fatih Birol a souligné que l’Inde avait déjà effectué « des progrès significatifs » en vue de l’atteinte de ces objectifs. Le pays est confronté à de nombreux défis pour satisfaire les besoins actuels et futurs d’électricité de sa population. Depuis 2000, plus de 500 millions d’Indiens supplémentaires eu accès à l’électricité. La demande d’électricité pourrait encore tripler dans le pays d’ici à 2030. Avec sa façade littorale de presque 7 500 km et des profondeurs d’eau assez faibles à proximité des côtes, l’Inde pourrait en partie compter sur de futurs parcs éoliens offshore pour relever ces défis.
En octobre 2017, des appels d’offres sur l’éolien en Inde ont fait état d’un coût attendu de production record de 41 dollars par MWh. Ici le parc de Kutch dans le Gujarat (©Wind Power Works)
parue le 02 novembre 2017
Sources / Notes
Modèle Leosphere Windcube V2.
Ce consortium réunit notamment le centre de recherche indien CSTEP (Centre for Study of Science, Technology and Policy), la société de services DNV GL et l’Institut national indien de l’énergie éolienne (NIWE).
Dans le cadre du programme de coopération indo-européen sur les énergies renouvelables.
Statistiques sur l’énergie éolienne dans le monde, GWEC.
Objectif pour mars 2022.
« Executive Director meets Indian Ministers in New Delhi », AIE, 26 octobre 2017.
Site de FOWIND (Facilitating Offshore Wind In India).
https://www.connaissancedesenergies.org/leolien-offshore-veut-confirmer-son-potentiel-en-inde-171102
31/10/17 : Société Générale participe avec des banques japonaises au financement d'un projet d'énergie éolienne de 400 millions $ en Egypte
Le groupe Société Générale (France) et Sumitomo Mitsui Banking Corporation (Japon) apporteront les 400 millions $ mobilisés par la Japan Bank for International Cooperation (JBIC), pour le financement d’un projet d’énergies renouvelables en Egypte.
Le projet vise la construction, la possession et l’exploitation pendant 20 ans d’un parc d’énergie éolienne. Il sera conduit par un consortium connu sous l’appelation de Gulf of Suez, et qui est constitué à 40% du français Engie, mais aussi de l’égyptien Orascom Construction (20%) et de groupes énergétiques japonais, filiales de Toyota.
Par ailleurs, l’agence japonaise de crédit à l’exportation (NEXI) assurera la couverture risque pour les prêteurs de l’opération. Les travaux devraient débuter avant fin 2017 et seront livré 24 mois plus tard.
31/10/17 : Société Générale participe avec des banques japonaises au financement d'un projet d'énergie éolienne de 400 millions $ en Egypte
Le groupe Société Générale (France) et Sumitomo Mitsui Banking Corporation (Japon) apporteront les 400 millions $ mobilisés par la Japan Bank for International Cooperation (JBIC), pour le financement d’un projet d’énergies renouvelables en Egypte.
Le projet vise la construction, la possession et l’exploitation pendant 20 ans d’un parc d’énergie éolienne. Il sera conduit par un consortium connu sous l’appelation de Gulf of Suez, et qui est constitué à 40% du français Engie, mais aussi de l’égyptien Orascom Construction (20%) et de groupes énergétiques japonais, filiales de Toyota.
Par ailleurs, l’agence japonaise de crédit à l’exportation (NEXI) assurera la couverture risque pour les prêteurs de l’opération. Les travaux devraient débuter avant fin 2017 et seront livré 24 mois plus tard.
https://www.agenceecofin.com/eolien/3110-51675-societe-generale-participe-avec-des-banques-japonaises-au-financement-dun-projet-denergie-eolienne-de-400-millions-en-egypte
30/10/17 : Un parc éolien flottant en Ecosse : Cinq éoliennes de 6 mégawatts chacune
Le premier parc éolien flottant a commencé à produire de l’électricité au large des côtes écossaises. D’une capacité de 30 MW, il peut produire assez d’électricité pour alimenter 20.000 foyers via sa connexion au réseau électrique terrestre. Un groupe de cinq éoliennes flottantes, de 6 mégawatts chacune, plantées à 25 km de la côte, se dressent à 253 mètres de haut pour capter des vents soufflant en moyenne à 10 mètres par seconde. C’est la compagnie pétrolière norvégienne Statoil qui est à l’origine de ce concept qui a fait appel à des techniques d’ingénierie et de logistique inédites.
Chaque éolienne est installée sur un énorme flotteur semi-immergé de 90 mètres de long et 14 mètres de diamètre pesant 3.500 tonnes. Ce cylindre est lesté avec 5.000 tonnes de fer. Il ne repose pas sur le fond marin mais est relié par des câbles à trois systèmes d’ancrage mesurant chacun 5 mètres de diamètre pour 16 mètres de haut et un poids de 111 tonnes. Ces ancres sont enfoncées dans le sol par succion. La flottaison de l’éolienne est gérée par un logiciel qui met à profit l’orientation des pales pour assurer un maximum de stabilité.
Le parc s’étend sur une surface d’environ 4 km2 dans des profondeurs variant entre 95 et 129 mètres. Mais Statoil assure que ses éoliennes pourraient être installées en haute mer, jusqu’à 800 mètres de profondeur. S’il prouve sa viabilité, ce concept ouvrira des perspectives très prometteuses pour le déploiement de fermes éoliennes dans la mesure où il élargit considérablement le périmètre d’exploitation. En effet, ces turbines peuvent fonctionner dans des eaux allant jusqu’à 800 mètres de profondeur alors que l’éolien offshore existant doit se cantonner à des profondeurs dix fois moindres. Selon Statoil, près de 80 % des ressources éoloiennes offshore sont en eaux profondes. L’entreprise compte utiliser le site d’Hywind Scotland comme démonstrateur technologique et pense pouvoir amener son coût de production entre 40 et 60 euros du MWh d’ici 2030.Le premier parc éolien flottant a commencé à produire de l’électricité au large des côtes écossaises. D’une capacité de 30 MW, il peut produire assez d’électricité pour alimenter 20.000 foyers via sa connexion au réseau électrique terrestre. Un groupe de cinq éoliennes flottantes, de 6 mégawatts chacune, plantées à 25 km de la côte, se dressent à 253 mètres de haut pour capter des vents soufflant en moyenne à 10 mètres par seconde. C’est la compagnie pétrolière norvégienne Statoil qui est à l’origine de ce concept qui a fait appel à des techniques d’ingénierie et de logistique inédites.
Chaque éolienne est installée sur un énorme flotteur semi-immergé de 90 mètres de long et 14 mètres de diamètre pesant 3.500 tonnes. Ce cylindre est lesté avec 5.000 tonnes de fer. Il ne repose pas sur le fond marin mais est relié par des câbles à trois systèmes d’ancrage mesurant chacun 5 mètres de diamètre pour 16 mètres de haut et un poids de 111 tonnes. Ces ancres sont enfoncées dans le sol par succion. La flottaison de l’éolienne est gérée par un logiciel qui met à profit l’orientation des pales pour assurer un maximum de stabilité.
http://www.perspectivesmed.ma/un-parc-eolien-flottant-en-ecosse-cinq-eoliennes-de-6-megawatts-chacune/
27/10/17 : Ecosse : Hywind : Démarrage du premier parc éolien flottant au monde
La première ferme d'éoliennes flottantes a démarré son activité. Développé par le groupe norvégien Statoil, le parc Hywind a été installé au large du port écossais de Peterhead. Statoil a conçu son propre modèle d'éolienne avec une turbine montée sur un mât Spar, des ballasts et trois lignes d’ancrage permettant d’installer la machine dans des fonds jusqu’à 700 mètres.
Après 6 ans de tests sur un prototype de 2.3 MW, positionné au large de la Norvège, Statoil a débloqué 2 milliards de couronnes norvégiennes (214 millions d'euros) pour installer une première ferme pilote de 30 MW. Celle-ci, située à 30 km de la ville écossaise de Peterhead, est constituée de 5 machines Siemens de 6 MW et produira de quoi fournir près de 20.000 foyers. Le groupe espagnol Navantia a réalisé les structures métalliques servant de flotteurs aux éoliennes, des éléments de 90 mètres de long pour un diamètre de 14.5 mètres et un poids de quelques 3500 tonnes.
Les flotteurs et les machines ont été assemblés à Stord en Norvège avant d'être remorqués vers l'Ecosse durant l'été. Là, elles ont été installées et connectées au réseau. Le premier électron a circulé le 8 septembre dernier. La mise en service officielle s'est tenue le 18 octobre.
https://www.meretmarine.com/fr/content/hywind-demarrage-du-premier-parc-eolien-flottant-au-monde
26/10/17 : Reportage : au Royaume-Uni, le vent l’emporte sur les opposants
Le 5 octobre à Blyth, au nord-est de l’Angleterre, EDF Énergies nouvelles présentait son parc éolien expérimental.
L’occasion, pour le journaliste du marin Kévin Storme, de réaliser un reportage de trois pages à découvrir dans notre édition du 26 octobre. Et de mesurer le gouffre qui sépare la France du Royaume-Uni en la matière. Aperçu en images.
26/10/17 : Reportage : au Royaume-Uni, le vent l’emporte sur les opposants
Le 5 octobre à Blyth, au nord-est de l’Angleterre, EDF Énergies nouvelles présentait son parc éolien expérimental.
L’occasion, pour le journaliste du marin Kévin Storme, de réaliser un reportage de trois pages à découvrir dans notre édition du 26 octobre. Et de mesurer le gouffre qui sépare la France du Royaume-Uni en la matière. Aperçu en images.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/29754-reportage-au-royaume-uni-le-vent-lemporte-sur-les
26/10/17 : Boralex et Infinergy : un portefeuille de 325 MW dans l’éolien terrestre
Les producteurs d’énergie renouvelable Boralex et Infinergy, basés respectivement au Canada et au Royaume-Uni, ont annoncé la signature d’un accord de coentreprise**, qui a pour objectif la création d’un portefeuille de projets éoliens terrestres d’une puissance totale estimée à 325 MW.
La coentreprise, qui regroupe un portefeuille de dix projets éoliens variant de 6 à 80 MW et principalement situés en Écosse, permettra à Boralex de procéder à l’acquisition ou à la revente des projets au cours des prochaines années. Les projets se trouvent à différentes étapes de développement, certains sont à la phase de prospection alors que d’autres sont sur le point d’obtenir leur autorisation complète.
26/10/17 : Boralex et Infinergy : un portefeuille de 325 MW dans l’éolien terrestre
Les producteurs d’énergie renouvelable Boralex et Infinergy, basés respectivement au Canada et au Royaume-Uni, ont annoncé la signature d’un accord de coentreprise**, qui a pour objectif la création d’un portefeuille de projets éoliens terrestres d’une puissance totale estimée à 325 MW.
La coentreprise, qui regroupe un portefeuille de dix projets éoliens variant de 6 à 80 MW et principalement situés en Écosse, permettra à Boralex de procéder à l’acquisition ou à la revente des projets au cours des prochaines années. Les projets se trouvent à différentes étapes de développement, certains sont à la phase de prospection alors que d’autres sont sur le point d’obtenir leur autorisation complète.
« Outre le contexte politique écossais grandement favorable à toutes les sources d’énergie renouvelable, nous nous réjouissons à la perspective de travailler avec notre nouveau partenaire, Infinergy », a déclaré Patrick Lemaire, président et chef de la direction de Boralex. « Nous sommes convaincus que Boralex sera en mesure de mettre à profit sa grande expérience en tant que promoteur de projets éoliens afin d’appuyer Infinergy. Nous avons les mêmes objectifs qui sont de développer, de construire et d’exploiter le plus grand nombre de projets possible au cours des cinq à sept prochaines années. »
« Travailler de concert avec Boralex permettra à Infinergy de poursuivre sa lancée en matière de développement de projets éoliens terrestres », a affirmé Esbjörn Wilmar, chef de la direction d’Infinergy. « Nous sommes très heureux de nous associer à un nouveau partenaire qui partage notre vision de l’énergie renouvelable en général, et des possibilités qu’offre l’Écosse au niveau de l’énergie éolienne terrestre, en particulier. »
Infinergy a réalisé des projets éoliens terrestres totalisant plus de 350 MW au Royaume-Uni, enregistrant jusqu’à présent un taux de succès de 80 %. Pour réaliser l’étape de développement des projets, Boralex et Infinergy se sont engagées à investir un total de 6,6 M£ (10,9 M$ CA) jusqu’à la fin de 2019 (soit 5,5 M£ de la part de Boralex ou 9,1 M$ CA).
Avec près de 70 MW provenant d’autres projets éoliens en cours de développement par Boralex en Écosse, cette coentreprise permet à la société non seulement d’augmenter de façon considérable sa présence, mais également de tirer profit de l’importante ressource éolienne de l’Écosse. Infinergy agira à titre de principal promoteur des projets de la coentreprise.
Cette coentreprise témoigne de la conviction dont fait preuve Boralex à l’égard de la viabilité à long terme du développement des énergies éolienne et renouvelable en Europe. Étant donné la baisse des subventions publiques pour ce type de projets partout en Europe, la décision de concentrer les activités en Écosse, sachant que ce pays possède les conditions de vent les plus favorables en Europe, était très logique d’un point de vue stratégique et tactique.
** en parts égales
http://www.enerzine.com/boralex-et-infinergy-un-portefeuille-de-325-mw-dans-leolien-terrestre/23615-2017-10
25/10/17 : Akuo Energy raccorde 150 MW éoliens au Texas, à l’issue d’un parcours mouvementé
Happy end à Del Rio, non loin du Rio Grande, dans le Sud-Ouest du Texas, pour Akuo Energy. Il annonce avoir terminé la construction du parc de Rocksprings, d’une capacité de 150 MW et à l’histoire mouvementée. Composé de 53 éoliennes de 2,3 MW, ainsi que 16 éoliennes de 1,7 MW fournies par General Electric, c’est à ce jour l’actif le plus important développé, détenu et raccordé par le français.
Refinancement avec GE et John Laing
Akuo Energy annonce dans la foulée le refinancement de ce parc, avec GE Energy Financial Services pour le tax equity (mécanisme de soutien via des crédits d’impôts), cet organisme financier de GE finançant les futures aides attachées au parc. Côté fonds propres, le spécialiste britannique des infrastructures John Laing Group vient de prendre une part minoritaire du projet, à hauteur de 49% et annonce y investir ...
https://www.greenunivers.com/2017/10/akuo-energy-raccorde-150-mw-eoliens-texas-a-lissue-dun-parcours-mouvemente-170504/
25/10/17 : Sénégal : VERS LA CONSTRUCTION D’UNE CENTRALE ÉOLIENNE D’UNE CAPACITÉ DE 150 MW
Dakar, 25 oct (APS) - Un projet de construction d’une centrale éolienne d’une capacité de 150 MW "devrait" être lancé en mars 2018, a annoncé mercredi à l’APS, le directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER), Djiby Ndiaye.
"Une centrale éolienne d’une capacité de 150MW devrait démarrer au mois de mars 2018 dont la première tranche de 50MW sera réceptionnée en 2019", a-t-il notamment dit.
Invité de la rédaction de l’APS, M. Ndiaye a rappelé que le chef de l’Etat Macky Sall a déjà inauguré en 2017 trois centrales solaires d’une capacité totale de 70 MW.
Djiby Ndiaye a assuré que le Sénégal va atteindre en 2017 comme prévu l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans sa production énergétique globale, grâce notamment aux différentes centrales solaires installées dans le pays.
"Nous sommes en train de toucher tous les secteurs d’activités qui ont une grosse consommation d’énergie pour les amener à utiliser le solaire parce que c’est l’énergie la mieux partagée au Sénégal", a-t-il expliqué.
« Travailler de concert avec Boralex permettra à Infinergy de poursuivre sa lancée en matière de développement de projets éoliens terrestres », a affirmé Esbjörn Wilmar, chef de la direction d’Infinergy. « Nous sommes très heureux de nous associer à un nouveau partenaire qui partage notre vision de l’énergie renouvelable en général, et des possibilités qu’offre l’Écosse au niveau de l’énergie éolienne terrestre, en particulier. »
Infinergy a réalisé des projets éoliens terrestres totalisant plus de 350 MW au Royaume-Uni, enregistrant jusqu’à présent un taux de succès de 80 %. Pour réaliser l’étape de développement des projets, Boralex et Infinergy se sont engagées à investir un total de 6,6 M£ (10,9 M$ CA) jusqu’à la fin de 2019 (soit 5,5 M£ de la part de Boralex ou 9,1 M$ CA).
Avec près de 70 MW provenant d’autres projets éoliens en cours de développement par Boralex en Écosse, cette coentreprise permet à la société non seulement d’augmenter de façon considérable sa présence, mais également de tirer profit de l’importante ressource éolienne de l’Écosse. Infinergy agira à titre de principal promoteur des projets de la coentreprise.
Cette coentreprise témoigne de la conviction dont fait preuve Boralex à l’égard de la viabilité à long terme du développement des énergies éolienne et renouvelable en Europe. Étant donné la baisse des subventions publiques pour ce type de projets partout en Europe, la décision de concentrer les activités en Écosse, sachant que ce pays possède les conditions de vent les plus favorables en Europe, était très logique d’un point de vue stratégique et tactique.
** en parts égales
http://www.enerzine.com/boralex-et-infinergy-un-portefeuille-de-325-mw-dans-leolien-terrestre/23615-2017-10
25/10/17 : Akuo Energy raccorde 150 MW éoliens au Texas, à l’issue d’un parcours mouvementé
Happy end à Del Rio, non loin du Rio Grande, dans le Sud-Ouest du Texas, pour Akuo Energy. Il annonce avoir terminé la construction du parc de Rocksprings, d’une capacité de 150 MW et à l’histoire mouvementée. Composé de 53 éoliennes de 2,3 MW, ainsi que 16 éoliennes de 1,7 MW fournies par General Electric, c’est à ce jour l’actif le plus important développé, détenu et raccordé par le français.
Refinancement avec GE et John Laing
Akuo Energy annonce dans la foulée le refinancement de ce parc, avec GE Energy Financial Services pour le tax equity (mécanisme de soutien via des crédits d’impôts), cet organisme financier de GE finançant les futures aides attachées au parc. Côté fonds propres, le spécialiste britannique des infrastructures John Laing Group vient de prendre une part minoritaire du projet, à hauteur de 49% et annonce y investir ...
https://www.greenunivers.com/2017/10/akuo-energy-raccorde-150-mw-eoliens-texas-a-lissue-dun-parcours-mouvemente-170504/
25/10/17 : Sénégal : VERS LA CONSTRUCTION D’UNE CENTRALE ÉOLIENNE D’UNE CAPACITÉ DE 150 MW
Dakar, 25 oct (APS) - Un projet de construction d’une centrale éolienne d’une capacité de 150 MW "devrait" être lancé en mars 2018, a annoncé mercredi à l’APS, le directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER), Djiby Ndiaye.
"Une centrale éolienne d’une capacité de 150MW devrait démarrer au mois de mars 2018 dont la première tranche de 50MW sera réceptionnée en 2019", a-t-il notamment dit.
Invité de la rédaction de l’APS, M. Ndiaye a rappelé que le chef de l’Etat Macky Sall a déjà inauguré en 2017 trois centrales solaires d’une capacité totale de 70 MW.
Djiby Ndiaye a assuré que le Sénégal va atteindre en 2017 comme prévu l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans sa production énergétique globale, grâce notamment aux différentes centrales solaires installées dans le pays.
"Nous sommes en train de toucher tous les secteurs d’activités qui ont une grosse consommation d’énergie pour les amener à utiliser le solaire parce que c’est l’énergie la mieux partagée au Sénégal", a-t-il expliqué.
http://www.aps.sn/actualites/article/djiby-n-diaye-veut-relever-le-defi-de-developpement-communautaire-a-travers-la-construction-d-une-centrale-eolienne
23/10/17 : La première ferme éolienne flottante au monde entre en service
Le tout premier parc éolien flottant a commencé à produire de l'électricité au large des côtes écossaises. D'une capacité de 30 MW, il peut produire assez d'électricité pour alimenter 20.000 foyers. Une prouesse technologie qui ouvre de grandes perspectives.
À 25 kilomètres des côtes de l'Aberdeenshire (Écosse), le premier parc éolien flottant a commencé à alimenter le réseau électrique terrestre. Cinq éoliennes de 6 mégawatts chacune se dressent à 253 mètres de haut pour capter des vents soufflant en moyenne à 10 mètres par seconde. Et le plus surprenant est que ces géantes ne sont pas fixées dans le sol, elles flottent ! Le parc éolien Hywind Scotland est capable d'alimenter jusqu'à 20.000 foyers. C'est la compagnie pétrolière norvégienne Statoil qui est à l'origine de ce concept qui a fait appel à des techniques d'ingénierie et de logistique inédites.
Chaque éolienne est installée sur un énorme flotteur semi-immergé de 90 mètres de long et 14 mètres de diamètre pesant 3.500 tonnes. Ce cylindre est lesté avec 5.000 tonnes de minerai de fer. Il ne repose pas sur le fond marin mais est relié par des câbles à trois systèmes d'ancrage mesurant chacun 5 mètres de diamètre pour 16 mètres de haut et un poids de 111 tonnes. Ces ancres sont enfoncées dans le sol par succion. Un logiciel gère la flottaison de l'éolienne en jouant sur l'orientation des pales pour assurer un maximum de stabilité.
23/10/17 : La première ferme éolienne flottante au monde entre en service
Le tout premier parc éolien flottant a commencé à produire de l'électricité au large des côtes écossaises. D'une capacité de 30 MW, il peut produire assez d'électricité pour alimenter 20.000 foyers. Une prouesse technologie qui ouvre de grandes perspectives.
À 25 kilomètres des côtes de l'Aberdeenshire (Écosse), le premier parc éolien flottant a commencé à alimenter le réseau électrique terrestre. Cinq éoliennes de 6 mégawatts chacune se dressent à 253 mètres de haut pour capter des vents soufflant en moyenne à 10 mètres par seconde. Et le plus surprenant est que ces géantes ne sont pas fixées dans le sol, elles flottent ! Le parc éolien Hywind Scotland est capable d'alimenter jusqu'à 20.000 foyers. C'est la compagnie pétrolière norvégienne Statoil qui est à l'origine de ce concept qui a fait appel à des techniques d'ingénierie et de logistique inédites.
Chaque éolienne est installée sur un énorme flotteur semi-immergé de 90 mètres de long et 14 mètres de diamètre pesant 3.500 tonnes. Ce cylindre est lesté avec 5.000 tonnes de minerai de fer. Il ne repose pas sur le fond marin mais est relié par des câbles à trois systèmes d'ancrage mesurant chacun 5 mètres de diamètre pour 16 mètres de haut et un poids de 111 tonnes. Ces ancres sont enfoncées dans le sol par succion. Un logiciel gère la flottaison de l'éolienne en jouant sur l'orientation des pales pour assurer un maximum de stabilité.
80 % des ressources éoliennes offshore sont en eaux profondes
S'il prouve sa viabilité, ce concept ouvrira des perspectives très prometteuses pour le déploiement de fermes éoliennes dans la mesure où il élargit considérablement le périmètre d'exploitation. En effet, ces turbines peuvent fonctionner dans des eaux allant jusqu'à 800 mètres de profondeur alors que l'éolien offshore existant doit se cantonner à des profondeurs dix fois moindres.
S'il prouve sa viabilité, ce concept ouvrira des perspectives très prometteuses pour le déploiement de fermes éoliennes dans la mesure où il élargit considérablement le périmètre d'exploitation. En effet, ces turbines peuvent fonctionner dans des eaux allant jusqu'à 800 mètres de profondeur alors que l'éolien offshore existant doit se cantonner à des profondeurs dix fois moindres.
Plus on s'éloigne des côtes, plus on peut bénéficier d'un vent soutenu et puissant. Selon Statoil, près de 80 % des ressources éoliennes offshore sont en eaux profondes. L'entreprise compte utiliser le site d'Hywind Scotland comme démonstrateur technologique et pense pouvoir amener son coût de production entre 40 et 60 euros du MWh d'ici 2030.
http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-premiere-ferme-eolienne-flottante-monde-service-68969/
20/10/17 : Ecosse - Le premier parc éolien flottant au monde produit à présent du courant
20/10/17 : Ecosse - Le premier parc éolien flottant au monde produit à présent du courant
Hywind Scotland, le tout premier parc éolien flottant au monde, produit du courant depuis cette semaine. Les turbines flottantes sont capables de réduire radicalement les coûts de l'énergie éolienne en mer.
La première ministre écossaise Nicola Sturgeon a inauguré Hywind Scotland cette semaine. Ce parc éolien se trouve à 25 kilomètres de Peterhead, sur la côte nord-orientale de l'Ecosse. L'entreprise pétrolière norvégienne Statoil a construit en Norvège les cinq turbines, faisant chacune 175 mètres de haut, avant de les amener par bateau en juin en Ecosse. A peine quatre mois plus tard, elles fournissent déjà du courant.
Les éoliennes flottantes ne reposent pas sur le fond marin, mais y sont ancrées et maintenues en place au moyen de robustes câbles. Elles sont ainsi à même de réduire fortement les coûts de l'énergie éolienne en mer. De plus, elles peuvent être facilement acheminées dans un port proche pour d'éventuelles réparations. Elles peuvent également être amenées vers un autre parc éolien.
Eaux plus profondes
"Hywind peut être utilisé dans de l'eau jusqu'à 800 mètres de profondeur. Voilà qui offre des possibilités pour des régions qui, jusqu'à présent, ne convenaient pas pour l'énergie éolienne offshore", explique Irene Rummelhoff de Statoil.
Statoil pense ci entre autres au Japon et à la côté occidentale des Etats-Unis, où l'eau est trop profonde pour accueillir des éoliennes conventionnelles. A Peterhead, elles sont immergées jusqu'à 100 mètres de profondeur. Une éolienne conventionnelle n'accepte que la moitié de cette profondeur.
Les cinq premières turbines Hywind offrent chacune une puissance de 6 mégawatts et peuvent conjointement fournir du courant à vingt mille familles.
Statoil va à présent construire une énorme batterie, baptisée Batwind, sur la côte écossaise, qui pourra stocker l'énergie du parc éolien. Cette batterie au lithium aura une capacité d'1 mégawatt/heure et devrait être opérationnelle fin 2018.
Les éoliennes flottantes ne reposent pas sur le fond marin, mais y sont ancrées et maintenues en place au moyen de robustes câbles. Elles sont ainsi à même de réduire fortement les coûts de l'énergie éolienne en mer. De plus, elles peuvent être facilement acheminées dans un port proche pour d'éventuelles réparations. Elles peuvent également être amenées vers un autre parc éolien.
Eaux plus profondes
"Hywind peut être utilisé dans de l'eau jusqu'à 800 mètres de profondeur. Voilà qui offre des possibilités pour des régions qui, jusqu'à présent, ne convenaient pas pour l'énergie éolienne offshore", explique Irene Rummelhoff de Statoil.
Statoil pense ci entre autres au Japon et à la côté occidentale des Etats-Unis, où l'eau est trop profonde pour accueillir des éoliennes conventionnelles. A Peterhead, elles sont immergées jusqu'à 100 mètres de profondeur. Une éolienne conventionnelle n'accepte que la moitié de cette profondeur.
Les cinq premières turbines Hywind offrent chacune une puissance de 6 mégawatts et peuvent conjointement fournir du courant à vingt mille familles.
Statoil va à présent construire une énorme batterie, baptisée Batwind, sur la côte écossaise, qui pourra stocker l'énergie du parc éolien. Cette batterie au lithium aura une capacité d'1 mégawatt/heure et devrait être opérationnelle fin 2018.
http://datanews.levif.be/ict/actualite/le-premier-parc-eolien-flottant-au-monde-produit-a-present-du-courant/article-normal-742349.html
18/10/17 : Pays-Bas : Le port de Rotterdam va ouvrir un terminal dédié à l’éolien offshore
Il devait servir aux porte-conteneurs, il accueillera finalement des éoliennes offshores. Tout au bout de l’immense port de Rotterdam, là où la mer du Nord commence, une partie du terminal Maasvlakte 2 est actuellement en plein travaux. Lancés à l’été dernier, ceux-ci visent à offrir une toute nouvelle plateforme pour l’assemblage et la logistique des machines destinées aux champs voisins. Le groupe Sif, spécialisé dans la construction de monopiles, est installé depuis quelques mois juste en face et l’activité bat son plein.18/10/17 : Pays-Bas : Le port de Rotterdam va ouvrir un terminal dédié à l’éolien offshore
Dans ces Pays-Bas qui misent énormément sur le potentiel des énergies en mer, on n’a pas hésité à réorienter au plus vite l’activité portuaire. « Nous avons pris la décision en début d’année, le contrat a été signé en juillet et le dragage a démarré 10 jours plus tard », détaille Joost Eenhuizen, du port de Rotterdam.
Le dragage, actuellement réalisé par un consortium formé par Jan de Nul et Van Oord, va permettre la création d’un nouveau terre-plein de 30 hectares et d’un quai de 600 mètres de long à 10 tonnes/m2. « Celui-ci ouvrira en 2019. Une deuxième phase est ensuite prévue pour porter la surface à 70 hectares et le linéaire à 1600 mètres ».
Si le très entrepreneur cluster néerlandais vise la construction des futurs champs de la mer du Nord, il n’oublie néanmoins pas qu’un beau marché de démantèlement, que ce soit de l’éolien et de l’oil&gas, existe également. « Nous avons des postes à quai pour les navires de Allseas, dont le Pioneering Spirit qui cale à 30 mètres », rappelle Joost Eenhuizen.
Si le très entrepreneur cluster néerlandais vise la construction des futurs champs de la mer du Nord, il n’oublie néanmoins pas qu’un beau marché de démantèlement, que ce soit de l’éolien et de l’oil&gas, existe également. « Nous avons des postes à quai pour les navires de Allseas, dont le Pioneering Spirit qui cale à 30 mètres », rappelle Joost Eenhuizen.
https://www.meretmarine.com/fr/content/le-port-de-rotterdam-va-ouvrir-un-terminal-dedie-leolien-offshore
17/10/17 : Tunisie : Un Fonds d’investissement dans les énergies renouvelables dès 2018
Un Fonds d’investissement dans les énergies renouvelables de 100 Millions de Dinars (MD), qui aidera à promouvoir les projets réalisés dans le domaine des énergies renouvelables et de démarrer le programme de transition énergétique en Tunisie, sur des bases assez solides, sera opérationnel en 2018, a annoncé, mardi, le Directeur Général de STEG Energies Renouvelables (ER), Mohamed Taher Bellassoued, en marge d’une rencontre d’affaires entre la STEG et Business France (agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française), organisée à la Banlieue nord de Tunis.17/10/17 : Tunisie : Un Fonds d’investissement dans les énergies renouvelables dès 2018
Les financements de ce fonds, créé à l’initiative de STEG Energies Renouvelables, seront destinés aux petits projets et aux projets de taille moyenne dans le domaine des ER, a ajouté le responsable, indiquant que la STEG ER souhaite voir les banques, les assurances et même les particuliers, figurer parmi les souscripteurs de ce fonds.
“Il faut penser aux énergies renouvelables non pas comme une ressource complémentaire, mais comme un modèle de développement, notamment, des régions intérieures, dont certaines au Centre et au Sud, disposent d’un potentiel énorme d’ensoleillement pour la promotion de l’énergie solaire”, a déclaré le DG de STEG-ER.
Il a rappelé que le 15 novembre 2017 est la date limite de remise des offres relatives aux appels à projets, actuellement en cours, qui concerne la réalisation de presque 200 mégawatts d’énergies renouvelables dans le cadre des projets qui contribueront à la transition énergétique du pays et à assurer un certain degrés d’indépendance énergétique par rapport à l’état actuel.
Il s’agit de projets moyens d’une capacité de 10 Mégawatts pour le photovoltaïque et de 30 Mégawatts pour l’éolien, ainsi que des projets de taille moins importante ouverts pour les PME tunisiennes, de 1 Mégawatt pour le photovoltaïque et de 5 mégawatts pour l’éolien.
https://africanmanager.com/un-fonds-dinvestissement-dans-les-energies-renouvelables-des-2018/
17/10/17 : Boralex et Infinergy annoncent une coentreprise d'énergie éolienne terrestre de 325 MW au Royaume-Uni
MONTRÉAL, October 17, 2017 /PRNewswire/ -- Les producteurs d'énergie renouvelable Boralex inc. (TSX: BLX) et Infinergy, respectivement situés au Canada et au Royaume-Uni, sont heureux d'annoncer la signature d'un accord de coentreprise en parts égales, qui a pour objectif la création d'un portefeuille de projets éoliens terrestres d'une puissance totale estimée à 325 MW. La coentreprise, qui regroupe un portefeuille de dix projets éoliens variant de 6 à 80 MW et principalement situés en Écosse, permettra à Boralex de procéder à l'acquisition ou à la revente des projets au cours des prochaines années. Les projets se trouvent à différentes étapes de développement, certains sont à la phase de prospection alors que d'autres sont sur le point d'obtenir leur autorisation complète. « Outre le contexte politique écossais grandement favorable à toutes les sources d'énergie renouvelable, nous nous réjouissons à la perspective de travailler avec notre nouveau partenaire, Infinergy », a déclaré Patrick Lemaire, président et chef de la direction de Boralex. « Nous sommes convaincus que Boralex sera en mesure de mettre à profit sa grande expérience en tant que promoteur de projets éoliens afin d'appuyer Infinergy. Nous avons les mêmes objectifs qui sont de développer, de construire et d'exploiter le plus grand nombre de projets possible au cours des cinq à sept prochaines années. » « Travailler de concert avec Boralex permettra à Infinergy de poursuivre sa lancée en matière de développement de projets éoliens terrestres », a affirmé Esbjörn Wilmar, chef de la direction d'Infinergy. « Nous sommes très heureux de nous associer à un nouveau partenaire qui partage notre vision de l'énergie renouvelable en général, et des possibilités qu'offre l'Écosse au niveau de l'énergie éolienne terrestre, en particulier. » Infinergy a réalisé des projets éoliens terrestres totalisant plus de 350 MW au Royaume-Uni, enregistrant jusqu'à présent un taux de succès de 80 %. Pour réaliser l'étape de développement des projets, Boralex et Infinergy se sont engagées à investir un total de 6,6 M£ (10,9 M$ CA) jusqu'à la fin de 2019 (soit 5,5 M£ de la part de Boralex ou 9,1 M$ CA). Avec près de 70 MW provenant d'autres projets éoliens en cours de développement par Boralex en Écosse, cette coentreprise permet à la société non seulement d'augmenter de façon considérable sa présence, mais également de tirer profit de l'importante ressource éolienne de l'Écosse. Infinergy agira à titre de principal promoteur des projets de la coentreprise. Cette coentreprise témoigne de la conviction dont fait preuve Boralex à l'égard de la viabilité à long terme du développement des énergies éolienne et renouvelable en Europe. Étant donné la baisse des subventions publiques pour ce type de projets partout en Europe, la décision de concentrer les activités en Écosse, sachant que ce pays possède les conditions de vent les plus favorables en Europe, était très logique d'un point de vue stratégique et tactique. Le cabinet K&L Gates LLP (Londres & New York) a agi à titre de conseiller juridique pour Boralex. Le cabinet Pinsent Masons LLP a agi à titre de conseiller juridique et JLL Limited à titre de conseiller financier pour Infinergy. À propos de Boralex Boralex développe, construit et exploite des sites de production d'énergie renouvelable au Canada, en France et aux États-Unis. Un des leaders du marché canadien et premier acteur indépendant de l'éolien terrestre en France, la Société se distingue par sa solide expérience d'optimisation de sa base d'actifs dans quatre types de production d'énergie - éolienne, hydroélectrique, thermique et solaire. Boralex s'assure d'une croissance soutenue grâce à son expertise et sa diversification acquises depuis 25 ans. Les actions et les débentures convertibles de Boralex se négocient à la Bourse de Toronto sous les symboles BLX, et BLX.DB.A respectivement. Pour de plus amples renseignements, visitez http://www.boralex.com ou http://www.sedar.com. Suivez-nous sur Facebook, LinkedIn et Twitter. À propos d'Infinergy Infinergy est une société indépendante à capital fermé qui exerce ses activités dans le secteur de l'énergie renouvelable. Elle possède une feuille de route impressionnante en matière de développement, de financement, de construction et d'exploitation de projets dans ce secteur. La société est active au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Australie dans le cadre de projets d'énergie éolienne terrestre et d'énergie solaire. Infinergy se distingue dans ce secteur depuis plus de 10 ans et compte des projets de développement notamment dans des zones vierges (p. ex. des terres arables et agricoles et des forêts) et dans des zones désaffectées (p. ex. des sites industriels et des ports). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site http://www.infinergy.co.uk. Suivez-nous sur Facebook, LinkedIn et Twitter. .........
http://www.lelezard.com/communique-14985702.html
16/10/17 : Royaume-Uni : Londres confirme son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre
Avec deux ans de retard, malgré le Brexit, le Royaume-Uni publie sa feuille de route pour réduire ses émissions, mais reste flou sur ses détails.
Le Royaume-Uni n’a finalement pas changé de cap. Malgré le Brexit et ses tentations de dérégulation, malgré les hésitations au sein du Parti conservateur, le gouvernement britannique a publié jeudi 12 octobre sa feuille de route pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 57 % d’ici à 2032 – par rapport au niveau de 1990. Sous le gouvernement de l’ancien premier ministre David Cameron, Londres avait paru hésité et avait repoussé à plusieurs reprises sa publication.
Finalement, avec deux ans de retard sur le calendrier initial, sa successeure, Theresa May, a dévoilé sa stratégie pour mettre la croissance verte au cœur de sa vision économique. Et pour écarter les éventuels doutes, le document précise d’emblée : « Quitter l’Union européenne n’affecte pas nos engagements [de réduction d’émissions de gaz à effet de serre], qui sont de toute façon plus ambitieux que ceux de la législation européenne. »
La loi britannique de 2008 sur le changement climatique prévoit la réduction des émissions de 80 % d’ici à 2050, en imposant des seuils intermédiaires tous les cinq ans. L’objectif pour 2032 a été voté en 2016, mais il manquait jusqu’à présent la feuille de route pour y parvenir.
Premier sur l’éolien en mer
Pour l’instant, le Royaume-Uni fait plutôt figure de bon élève. Il a réduit ses émissions de 42 % depuis 1990, dépassant ses objectifs initiaux. Mais de l’aveu même du gouvernement, le plus facile a été fait, en fermant la plupart des centrales électriques à charbon, très polluantes. « Nous devons maintenant reproduire ce succès dans toute l’économie, particulièrement dans le secteur du transport (24% des émissions), ainsi que celui des entreprises et de l’industrie (25% des émissions) », note la feuille de route.
Pourtant, derrière ces ambitions, le Royaume-Uni se montre flou dans la façon dont il compte s’y prendre. Il évoque seulement une enveloppe de 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) pour la période 2015-2021, une somme qui était pour l’essentiel déjà annoncée.
Le quart de l’argent doit être consacré à la baisse des émissions dans la production d’électricité. Le Royaume-Uni est déjà le premier pays au monde pour l’éolien en mer, et entend continuer sur cette voie. Le document confirme aussi sa volonté de développer de nouvelles centrales nucléaires, y compris celle de Hinkley Point C, en cours de construction par EDF malgré de vives controverses sur son coût.
Stockage de carbone
Par ailleurs, un tiers des subventions doit aller à l’aide aux véhicules électriques, avec l’ambition – comme celle annoncée par la France – de mettre fin aux ventes de voitures à essence ou diesel d’ici à 2040. Le soutien au développement d’un réseau de bornes de recharge de batterie doit être poursuivi, ainsi que des subventions pour rendre plus verts les bus et les taxis.
Des aides à la recherche sur les technologies propres sont aussi annoncées, en particulier pour la capture et le stockage de carbone. Ce procédé vise à séquestrer les émissions de CO2 directement au niveau des centrales électriques et à les enfouir sous terre. Mais s’il suscite de grands espoirs, sa mise au point s’avère nettement plus difficile que prévu. En 2015, face aux difficultés des projets pilotes, le gouvernement de M. Cameron avait décidé de supprimer une subvention d’un milliard de livres. L’actuelle feuille de route vise à relancer l’effort dans ce domaine.
Dans l’ensemble, le document a été reçu avec un soulagement prudent par les associations environnementales comme par le patronat, mais le manque de détails inquiète. « Il est maintenant essentiel que les entreprises et le gouvernement travaillent ensemble pour s’assurer que cette stratégie se traduise dans les faits », estime Neil Carberry, du CBI, le principal groupement patronal britannique.
15/10/17 : Angleterre : Eolien en mer: à Newcastle, EDF teste de nouvelles technologies
L’électricien vient d’achever la construction d’une ferme expérimentale de cinq éoliennes en mer, les plus puissantes à ce jour.
A quelques kilomètres au nord de Newcastle (nord-est de l'Angleterre), la lumière et les bâtiments en briques construits près du port de Blyth donnent à la côte un petit air nordique. A six kilomètres du rivage, les cinq éoliennes de la ferme expérimentale d'EDF Energy Renewables (EDF ER) ont été installées en l'espace de dix jours le mois dernier. Les turbines MHI-Vestas seront, avec 8,3 mégawatts (MW) chacune, les plus puissantes du marché aujourd'hui -40 autres de 8,25 MW sont en cours d'installation et 32 de 8 MW fonctionnent, toutes au Royaume-Uni.
Fondations gravitaires
Pour EDF, l'intérêt de ce parc (son troisième en exploitation après les 62 MW de Teeside et sa participation dans un parc en Belgique) est aussi de tester de nouvelles fondations gravitaires, posées sur le sol marin plutôt que des pieux enfoncés dans le sol ou des structures métalliques en treillis (jacket). De la rivière Tyne tout proche, une structure conique en acier et béton a été remorquée en mer, avant d'être lestée avec 15.000 tonnes de sable transporté par bateau.
« Ces fondations ne nécessitent pas de mobiliser des bateaux énormes pour forer les pieux », explique Matthieu Hue, PDG de EDF ER. EDF a déjà testé une version de cette technologie pour un mât de mesure au large de Fécamp (Seine-Maritime), où il prévoit de dupliquer la technique utilisée à Blyth.
Réduire les pertes d'électrons
La filiale d'EDF teste aussi un câble de connexion développé par Nexans de 66.000 volts, au lieu des 33.000 volts couramment utilisés. De quoi réduire les pertes d'électrons de quelques points de pourcentage, et éviter la construction d'un transformateur.
L'objectif est toujours le même: «on cherche à optimiser les capex (investissements) pour faire baisser le coût de l'électricité », résume Antoine Cahuzac, PDG d'EDF Energies Nouvelles, la filiale d'EDF en charge des énergies renouvelables. Pour ce projet expérimental, développé en partenariat, EDF ER a obtenu un prix d'achat de l'électricité d'environ 140 livres. La dernière enchère inversée réalisée en Grande-Bretagne a vu des développeurs proposer moins de 60 livres pour des mises en service à l'horizon 2021.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/030689372696-eolien-en-mer-a-newcastle-edf-teste-de-nouvelles-technologies-2122243.php
10/10/17 : Eolien en mer : EDF s'implante au Royaume-Uni en attendant la France
Malgré le retard des chantiers de ses projets français, embourbés dans des recours, EDF croit toujours pouvoir se faire une place dans l'éolien en mer posé et fourbit ses armes au Royaume-Uni, où il vient d'achever la construction d'un parc expérimental.
Les cinq éoliennes se détachent du paysage marin à quelques encablures du port de Blyth, près de Newcastle, dans le nord-est de l'Angleterre. Ces monstres des mers, hauts d'environ 200 mètres avec des pales en carbone de 190 mètres de long, sont les éoliennes les plus puissantes installées à ce jour dans un parc offshore.
Construites par la coentreprise nippo-danoise MHI-Vestas, elles produiront leurs premiers mégawattheures "d'ici dix à quinze jours", explique Matthieu Hue, directeur général d'EDF Energy Renewables, coentreprise entre deux filiales du groupe français, EDF Energies nouvelles et EDF Energy. Le chantier a commencé cet été et s'est achevé il y a quelques semaines.
Si Blyth est un petit parc à seulement six kilomètres du littoral, c'est parce qu'il a été attribué à EDF EN sur un site dédié par les pouvoirs publics britanniques à l'expérimentation de nouvelles technologies éoliennes.
Outre la puissance record de 8,3 mégawatts de ses éoliennes, ce parc pilote teste d'autres innovations, sur la technique de pose des fondations des turbines et sur le raccordement du parc au réseau.Elles ont pour but d'améliorer la rentabilité des parcs en réduisant leurs coûts de construction et d'exploitation, alors que les prix de l'électricité éolienne ne cessent de baisser. L'électricité produite sur le parc de Blyth, projet lancé en 2013, sera vendue autour de 145 livres le mégawattheure (environ 160 euros), selon M. Hue. Mi-septembre, des enchères ont fait ressortir des prix inférieurs à 80 livres/MWh pour des parcs qui seront mis en service d'ici 2023. EDF espère dupliquer ces innovations ailleurs, comme par exemple sur le parc français qu'il développe au large de Fécamp (Seine-Maritime) et qui aura le même type de fondations. A condition que ce chantier, comme ceux des deux autres projets français du groupe, à Courseulles (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), puissent démarrer.
Attribués en 2012 à EDF, ils sont toujours suspendus à plusieurs recours devant la justice.
Chine, Etats-Unis en ligne de mire
Si la cour d'appel de Nantes en a rejeté plusieurs, dont un lundi dernier sur le parc de Courseulles (Calvados), le Conseil d'Etat est encore saisi. Les décisions finales d'investissement, un temps attendues pour cette année, seront finalement prises "quelque part en 2018" espère Antoine Cahuzac, P-DG d'EDF Energies nouvelles, si les recours n'aboutissent pas. Ces parcs ne seront donc probablement pas mis en service avant 2022. En attendant, le groupe qui affiche quand même des ambitions dans l'éolien en mer, guette d'autres opportunités. "Vu la vitesse à laquelle cela se développe en France, on a intérêt à regarder à l'international", affirme Antoine Cahuzac.
En Europe, Blyth est le deuxième parc éolien en mer mis en service par EDF EN, après celui de Teeside (62 MW) en 2013, également au Royaume-Uni. Le groupe français détient également une participation dans un parc de 325 MW en exploitation en Belgique. Le potentiel européen dans l'éolien en mer posé est encore important, avec environ 12 GW installés aujourd'hui. Sans parler à plus long terme de l'éolien flottant, sur lequel EDF travaille aussi. Mais déjà largement dépassé en Europe par les acteurs des pays nordiques, EDF EN regarde surtout vers les Etats-Unis, où certains Etats de la côte Est ont des velléités dans l'offshore, mais surtout en Chine, où l'éolien en mer est quasi inexistant aujourd'hui, et où le groupe cherche actuellement de potentiels partenaires locaux.
"Le marché va se développer car on peut mettre de l'éolien en mer sur les côtes sud, près des zones de consommation", explique M. Cahuzac. "Le gros problème de ce marché, c'est d'y pénétrer pour des acteurs non chinois", juge toutefois Alexis Gazzo, associé du cabinet EY spécialiste des énergies renouvelables, même si selon lui EDF EN pourrait profiter de la présence de longue date du groupe EDF dans le pays. A terme, EDF veut pouvoir mettre en service "entre 500 MW et un gigawatt tous les deux ou trois ans", indique M. Cahuzac.
http://www.lemaghrebdz.com/?page=detail_actualite&rubrique=Energie&id=85566
Les cinq éoliennes se détachent du paysage marin à quelques encablures du port de Blyth, près de Newcastle, dans le nord-est de l'Angleterre. Ces monstres des mers, hauts d'environ 200 mètres avec des pales en carbone de 190 mètres de long, sont les éoliennes les plus puissantes installées à ce jour dans un parc offshore.
Construites par la coentreprise nippo-danoise MHI-Vestas, elles produiront leurs premiers mégawattheures "d'ici dix à quinze jours", explique Matthieu Hue, directeur général d'EDF Energy Renewables, coentreprise entre deux filiales du groupe français, EDF Energies nouvelles et EDF Energy. Le chantier a commencé cet été et s'est achevé il y a quelques semaines.
Si Blyth est un petit parc à seulement six kilomètres du littoral, c'est parce qu'il a été attribué à EDF EN sur un site dédié par les pouvoirs publics britanniques à l'expérimentation de nouvelles technologies éoliennes.
Outre la puissance record de 8,3 mégawatts de ses éoliennes, ce parc pilote teste d'autres innovations, sur la technique de pose des fondations des turbines et sur le raccordement du parc au réseau.Elles ont pour but d'améliorer la rentabilité des parcs en réduisant leurs coûts de construction et d'exploitation, alors que les prix de l'électricité éolienne ne cessent de baisser. L'électricité produite sur le parc de Blyth, projet lancé en 2013, sera vendue autour de 145 livres le mégawattheure (environ 160 euros), selon M. Hue. Mi-septembre, des enchères ont fait ressortir des prix inférieurs à 80 livres/MWh pour des parcs qui seront mis en service d'ici 2023. EDF espère dupliquer ces innovations ailleurs, comme par exemple sur le parc français qu'il développe au large de Fécamp (Seine-Maritime) et qui aura le même type de fondations. A condition que ce chantier, comme ceux des deux autres projets français du groupe, à Courseulles (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), puissent démarrer.
Attribués en 2012 à EDF, ils sont toujours suspendus à plusieurs recours devant la justice.
Chine, Etats-Unis en ligne de mire
Si la cour d'appel de Nantes en a rejeté plusieurs, dont un lundi dernier sur le parc de Courseulles (Calvados), le Conseil d'Etat est encore saisi. Les décisions finales d'investissement, un temps attendues pour cette année, seront finalement prises "quelque part en 2018" espère Antoine Cahuzac, P-DG d'EDF Energies nouvelles, si les recours n'aboutissent pas. Ces parcs ne seront donc probablement pas mis en service avant 2022. En attendant, le groupe qui affiche quand même des ambitions dans l'éolien en mer, guette d'autres opportunités. "Vu la vitesse à laquelle cela se développe en France, on a intérêt à regarder à l'international", affirme Antoine Cahuzac.
En Europe, Blyth est le deuxième parc éolien en mer mis en service par EDF EN, après celui de Teeside (62 MW) en 2013, également au Royaume-Uni. Le groupe français détient également une participation dans un parc de 325 MW en exploitation en Belgique. Le potentiel européen dans l'éolien en mer posé est encore important, avec environ 12 GW installés aujourd'hui. Sans parler à plus long terme de l'éolien flottant, sur lequel EDF travaille aussi. Mais déjà largement dépassé en Europe par les acteurs des pays nordiques, EDF EN regarde surtout vers les Etats-Unis, où certains Etats de la côte Est ont des velléités dans l'offshore, mais surtout en Chine, où l'éolien en mer est quasi inexistant aujourd'hui, et où le groupe cherche actuellement de potentiels partenaires locaux.
"Le marché va se développer car on peut mettre de l'éolien en mer sur les côtes sud, près des zones de consommation", explique M. Cahuzac. "Le gros problème de ce marché, c'est d'y pénétrer pour des acteurs non chinois", juge toutefois Alexis Gazzo, associé du cabinet EY spécialiste des énergies renouvelables, même si selon lui EDF EN pourrait profiter de la présence de longue date du groupe EDF dans le pays. A terme, EDF veut pouvoir mettre en service "entre 500 MW et un gigawatt tous les deux ou trois ans", indique M. Cahuzac.
08/10/17 : Très souvent les ponts donnent du fil à retordre aux conducteurs.
Mais il semble que ce chauffeur-là en a vu d'autres... Et qu'il serait même capable de transporter en camion la tour Eiffel.
Il y a conducteur et conducteur. Ce chauffeur de camion en Écosse peut sans doute gagner sa vie en donnant des master class de conduite, comme il l'a prouvé en transportant une pale d'éolienne. Sa remorque de plusieurs dizaines de mètres — car les pales font entre 23 et 45 mètres de long et peuvent aller même jusqu'à 60 mètres — devait en effet traverser un petit pont sur une route étroite.
Avec cette pale de 57 mètres de long, le conducteur devait non seulement traverser un pont, mais encore amorcer un virage, constate CNN. Toutefois, le chauffeur ne semble nullement décontenancé par sa mission.Il y a conducteur et conducteur. Ce chauffeur de camion en Écosse peut sans doute gagner sa vie en donnant des master class de conduite, comme il l'a prouvé en transportant une pale d'éolienne. Sa remorque de plusieurs dizaines de mètres — car les pales font entre 23 et 45 mètres de long et peuvent aller même jusqu'à 60 mètres — devait en effet traverser un petit pont sur une route étroite.
Les éoliennes deviennent de plus en plus populaires en Europe, car elles fournissent une électricité non seulement bon marché, mais également écologique. Toutefois, assembler une éolienne n'est pas toujours tâche facile. Ni même en transporter une seule pale, surtout sur les chemins étroits et sinueux d'Écosse.
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07/10/17 : Croatie : Pala vjetroelektrana - pedeset metara čelika zgužvano poput papirahttp://vijesti.hrt.hr/409061/pala-vjetroelektrana-pedeset-metara-celika-zguzvano-poput-papira
05/10/17 : Finlande : les énergies renouvelables assureront une grande partie des apports dès 2018
La nature du parc énergétique finlandais est sur le point de prendre un sacré virage. En effet, ce pays scandinave va bientôt inaugurer deux nouvelles centrales électriques fonctionnant aux énergies renouvelables. Elles deviendront la première source d’énergie du pays.
La Finlande désire prendre le même chemin que l’Islande, un autre pays nordique ayant déclaré avoir atteint l’autonomie en énergie verte. Dès l’année prochaine, les Finlandais seront alimentés par une énergie provenant d’une part plus importante d’énergie renouvelable que les autres types d’énergie tels que le pétrole, le charbon, le gaz naturel ainsi que la tourbe.
Comme l’indique la radiotélévision publique nationale finlandaise Yle dans un article du 17 septembre 2017, deux nouvelles centrales électriques 100 % écologiques démarreront leur activité. Markku Alm, gestionnaire au Centre pour le développement économique, les transports et l’environnement du sud-ouest de la Finlande (Centre ELY) indique que « le virage aura lieu » à partir du moment où « tous les nouveaux investissements fonctionneront à plein rendement ».
Les deux centrales électriques nouvellement construites sont une centrale à biomasse et une centrale polycombustible. De nombreuses éoliennes sont aussi actuellement en construction dans le pays si bien que l’apport en énergie verte devrait être considérable dès l’an prochain, il s’agira de la source d’énergie la plus importante. Ces investissements entrent dans le cadre d’un projet plus global destiné à atteindre les 50 % d’énergie renouvelable d’ici à 2030.
Si la Finlande désire prendre l’Islande comme modèle, il faut savoir que cette dernière reste plutôt éloignée de ses objectifs internationaux en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, comme le soulignent certains experts, l’utilisation de la géothermie n’est pas complètement verte malgré que celle-ci soit préférable aux énergies fossiles évoquées plus haut.
Enfin, la Finlande est encore très dépendante de l’énergie nucléaire, un point qu’il faudra travailler pour arriver à ses objectifs. Dans tous les cas, l’initiative est lancée et cela reste toujours mieux que ce que nous proposons en France !
Comme l’indique la radiotélévision publique nationale finlandaise Yle dans un article du 17 septembre 2017, deux nouvelles centrales électriques 100 % écologiques démarreront leur activité. Markku Alm, gestionnaire au Centre pour le développement économique, les transports et l’environnement du sud-ouest de la Finlande (Centre ELY) indique que « le virage aura lieu » à partir du moment où « tous les nouveaux investissements fonctionneront à plein rendement ».
Les deux centrales électriques nouvellement construites sont une centrale à biomasse et une centrale polycombustible. De nombreuses éoliennes sont aussi actuellement en construction dans le pays si bien que l’apport en énergie verte devrait être considérable dès l’an prochain, il s’agira de la source d’énergie la plus importante. Ces investissements entrent dans le cadre d’un projet plus global destiné à atteindre les 50 % d’énergie renouvelable d’ici à 2030.
Si la Finlande désire prendre l’Islande comme modèle, il faut savoir que cette dernière reste plutôt éloignée de ses objectifs internationaux en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, comme le soulignent certains experts, l’utilisation de la géothermie n’est pas complètement verte malgré que celle-ci soit préférable aux énergies fossiles évoquées plus haut.
Enfin, la Finlande est encore très dépendante de l’énergie nucléaire, un point qu’il faudra travailler pour arriver à ses objectifs. Dans tous les cas, l’initiative est lancée et cela reste toujours mieux que ce que nous proposons en France !
http://sciencepost.fr/2017/10/finlande-energies-renouvelables-assureront-grande-partie-apports-2018/
02/10/17 : Chine : l'empire de l'éolien
La Chine est le pays de l‘éolien. Et visiblement elle entend bien le rester.
Elle vient en effet de mettre en service son plus grand parc éolien offshore. Ce parc a été construit au large de Nantong en mer de Chine orientale. Sa capacité ? 820 millions de kilowatt heure. De quoi éviter de générer quelque 500 000 tonnes par an.
Avec ses 300 mégawats les éoliennes de ce parc produisent le tiers d’une centrale nucléaire française classique.
02/10/17 : Chine : l'empire de l'éolien
La Chine est le pays de l‘éolien. Et visiblement elle entend bien le rester.
Elle vient en effet de mettre en service son plus grand parc éolien offshore. Ce parc a été construit au large de Nantong en mer de Chine orientale. Sa capacité ? 820 millions de kilowatt heure. De quoi éviter de générer quelque 500 000 tonnes par an.
Avec ses 300 mégawats les éoliennes de ce parc produisent le tiers d’une centrale nucléaire française classique.
Enfin, derniers chiffres : près de la moitié des capacités mondiales installées dans l’éolien en 2015 l’ont été en Chine et avec près de 241 TWh, le vent a produit l’année dernière dans ce pays près de 4% de la production électrique totale du pays.
http://fr.euronews.com/2017/10/02/chine-lempire-de-leolien
02/10/17 : Siemens Gamesa remporte un contrat pour un parc éolien de 50 MW au Pakistan
Siemens Gamesa a reçu sa première commande venue du Pakistan. La société, en partenariat avec Sumec Hardware and Tools, a obtenu une commande de la part de Zephyr Power pour l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction (EPC) d’un parc éolien de 50 MW à Gharo, dans le district de Thatta.
Des kits environnementaux spécialement conçus pour le climat pakistanais
La société installera 25 éoliennes G114-2.0 MW et des kits environnementaux spécialement conçus pour maximiser les performances dans les sites à forte poussière et avec des températures élevées.
L’installation de ces turbines dans le cadre du projet de centrale éolienne de Zephyr Power devrait commencer vers la fin de 2017, avec une mise en service prévue en août 2018.
http://les-smartgrids.fr/siemens-gamesa-remporte-contrat-parc-eolien-de-50-mw-pakistan/
30/09/17 : Siemens Gamesa remporte un contrat d’éolien terrestre de 96,6 MW en Norvège
Siemens Gamesa Renewable Energy s’est vu attribuer la construction du projet éolien onshore Sørfjord Vindpark, en Norvège, qui réunira 23 turbines éoliennes Onshore Direct Drive Optima Flex.
4,2 MW par turbine
Les turbines de type SWT-DD-130 auront chacune une capacité nominale de 4,2 MW et un rotor de 130 mètres de diamètre.
Toutes les turbines seront installées sur des tours avec des hauteurs de moyeu de 80 mètres et un contrat de maintenance et service de cinq ans est également prévu pour Siemens Gamesa.
L’installation est prévue pour l’été 2019 et l’achèvement pour l’automne 2019.
02/10/17 : Siemens Gamesa remporte un contrat pour un parc éolien de 50 MW au Pakistan
Siemens Gamesa a reçu sa première commande venue du Pakistan. La société, en partenariat avec Sumec Hardware and Tools, a obtenu une commande de la part de Zephyr Power pour l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction (EPC) d’un parc éolien de 50 MW à Gharo, dans le district de Thatta.
Des kits environnementaux spécialement conçus pour le climat pakistanais
La société installera 25 éoliennes G114-2.0 MW et des kits environnementaux spécialement conçus pour maximiser les performances dans les sites à forte poussière et avec des températures élevées.
L’installation de ces turbines dans le cadre du projet de centrale éolienne de Zephyr Power devrait commencer vers la fin de 2017, avec une mise en service prévue en août 2018.
http://les-smartgrids.fr/siemens-gamesa-remporte-contrat-parc-eolien-de-50-mw-pakistan/
30/09/17 : Siemens Gamesa remporte un contrat d’éolien terrestre de 96,6 MW en Norvège
Siemens Gamesa Renewable Energy s’est vu attribuer la construction du projet éolien onshore Sørfjord Vindpark, en Norvège, qui réunira 23 turbines éoliennes Onshore Direct Drive Optima Flex.
4,2 MW par turbine
Les turbines de type SWT-DD-130 auront chacune une capacité nominale de 4,2 MW et un rotor de 130 mètres de diamètre.
Toutes les turbines seront installées sur des tours avec des hauteurs de moyeu de 80 mètres et un contrat de maintenance et service de cinq ans est également prévu pour Siemens Gamesa.
L’installation est prévue pour l’été 2019 et l’achèvement pour l’automne 2019.
http://les-smartgrids.fr/siemens-gamesa-remporte-contrat-deolien-terrestre-de-966-mw-norvege/
28/09/17 : Grèce : L’île éolienne de l’Attique
Agios Georgios, l’ile inhabitée de Saint Georges, à une vingtaine de miles marins (environ 30km) au sud du Cap Sounion, dans la mer Egée, abrite un parc éolien de 23 turbines Vestas (9 V90 de 3 MW et 14 V112 de 3,3 MW ), totalisant une puissance de 73,2 MW et une production annuelle de plus de 100 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique de 50 000 foyers !
Pour transformer cette ile isolée en ile éolienne unique en son genre il a fallut construire un port, des routes, et acheminer les turbines géantes (les mats mesurent plus de 100 mètres de haut) par bateau, avant de les ériger sur l’ile-rocher balayée par des vents d’une vitesse moyenne de 8,4 m/s. Un cable sous-marin de 36,2 km relie Agios Georgios à la péninsule, pour distribuer l’électricité produite à la sous-station de Lavrion, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres d’Athènes.
28/09/17 : Grèce : L’île éolienne de l’Attique
Agios Georgios, l’ile inhabitée de Saint Georges, à une vingtaine de miles marins (environ 30km) au sud du Cap Sounion, dans la mer Egée, abrite un parc éolien de 23 turbines Vestas (9 V90 de 3 MW et 14 V112 de 3,3 MW ), totalisant une puissance de 73,2 MW et une production annuelle de plus de 100 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique de 50 000 foyers !
Pour transformer cette ile isolée en ile éolienne unique en son genre il a fallut construire un port, des routes, et acheminer les turbines géantes (les mats mesurent plus de 100 mètres de haut) par bateau, avant de les ériger sur l’ile-rocher balayée par des vents d’une vitesse moyenne de 8,4 m/s. Un cable sous-marin de 36,2 km relie Agios Georgios à la péninsule, pour distribuer l’électricité produite à la sous-station de Lavrion, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres d’Athènes.
Située sur la route des ferries reliant le Pirée aux Cyclades, à Rhodes ou même à Istanbul, l’ile aux éoliennes semble saluer de ses larges pales passagers et navires et leur souhaitant bon vent au passage !
Et témoigne de l’intérêt des énergies renouvelables. Les turbines blanches d’Agios Georgios évitent chaque année le rejet de 200 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Et témoigne de l’intérêt des énergies renouvelables. Les turbines blanches d’Agios Georgios évitent chaque année le rejet de 200 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
http://www.faiteslepleindavenir.com/2017/09/28/ile-eolienne-attique/
26/09/17 : Danemark : 6.000 éoliennes à l’arrêt, faute de vent
Pendant plus de trois heures, le 18 septembre dernier, les turbines danoises ont produit en moyenne moins de 10 megawatts d’électricité, voire zéro énergie à plusieurs reprises au cours de cette période qui marque un record dans l’histoire des centrales éoliennes du pays.
Le Danemark se glorifie d’avoir la proportion d’énergie éolienne la plus importante au monde et met en avant un autre record : le pays possède la première éolienne avoir dépassé la marque des 100 millions de kilowatts heure, sans compter qu’il vend l’énergie éolienne moins cher que partout ailleurs.
Ça, c’est quand ça marche. L’incident du 18 septembre prouve la fragilité du système. Selon Stine Leth Rasmussen, il devrait encourager le pays à multiplier les échanges d’énergie avec les pays voisins. Parce qu’ils fabriquent encore de l’énergie non renouvelable, mais sûre ?
26/09/17 : Danemark : 6.000 éoliennes à l’arrêt, faute de vent
Pendant plus de trois heures, le 18 septembre dernier, les turbines danoises ont produit en moyenne moins de 10 megawatts d’électricité, voire zéro énergie à plusieurs reprises au cours de cette période qui marque un record dans l’histoire des centrales éoliennes du pays.
Le Danemark se glorifie d’avoir la proportion d’énergie éolienne la plus importante au monde et met en avant un autre record : le pays possède la première éolienne avoir dépassé la marque des 100 millions de kilowatts heure, sans compter qu’il vend l’énergie éolienne moins cher que partout ailleurs.
Ça, c’est quand ça marche. L’incident du 18 septembre prouve la fragilité du système. Selon Stine Leth Rasmussen, il devrait encourager le pays à multiplier les échanges d’énergie avec les pays voisins. Parce qu’ils fabriquent encore de l’énergie non renouvelable, mais sûre ?
https://reinformation.tv/danemark-6000-eoliennes-arret-faute-vent-vite-74985-2/
26/09/17 : Finlande : L’essentiel des besoins énergétiques couvert par les énergies renouvelables en 2018
La Finlande se prépare à mettre en service deux nouvelles centrales électriques fonctionnant aux énergies renouvelables, ainsi que de nombreuses éoliennes. Résultat : dès l’année prochaine, les énergies vertes devraient devenir la première source d’énergie du pays nordique, devant les énergies fossiles.
26/09/17 : Finlande : L’essentiel des besoins énergétiques couvert par les énergies renouvelables en 2018
La Finlande se prépare à mettre en service deux nouvelles centrales électriques fonctionnant aux énergies renouvelables, ainsi que de nombreuses éoliennes. Résultat : dès l’année prochaine, les énergies vertes devraient devenir la première source d’énergie du pays nordique, devant les énergies fossiles.
Le marché énergétique finlandais serait sur le point de changer une bonne fois pour toutes de physionomie. En effet, dès 2018, les énergies renouvelables devraient couvrir une part plus importante des besoins énergétiques du pays que les énergies fossiles — qui incluent notamment le pétrole, le charbon, le gaz naturel et la tourbe. La raison ? L’ouverture prochaine de deux nouvelles centrales électriques fonctionnant aux énergies renouvelables, comme l’explique Yle, la radiotélévision publique nationale de Finlande, dans un récent article.
« Quand tous les nouveaux investissements fonctionneront à plein rendement, le virage aura lieu », prédit ainsi Markku Alm, gestionnaire au Centre pour le développement économique, les transports, et l’environnement du sud-ouest de la Finlande (Centre ELY), à l’antenne de la radio publique finlandaise. Il ajoute que « des investissements majeurs, comme la centrale électrique à biomasse d’Äänekoski et la centrale électrique polycombustible de Naantali, augmenteront si significativement la part des énergies renouvelables que le virage [des énergies renouvelables] aura lieu l’an prochain ». Outre ces deux centrales, qui devraient entrer en service d’ici la fin d’année, un grand nombre de nouvelles éoliennes sont également en construction en Finlande.
Pour rappel, le gouvernement finlandais s’est fixé comme objectif 50% d’énergies renouvelables d’ici à 2030. Au cours des 13 prochaines années, le pays prévoit également de fermer la totalité de ses centrales à charbon (d’où provenaient en 2016 10% de son énergie). Cela ne semble pas infaisable, dans la mesure où en 2016 les énergies renouvelables comptaient déjà pour 34% de la consommation totale d’énergie du pays nordique, juste derrière les énergies fossiles (38%).
Ilkka Hämälä, le PDG de Metsä Fibre, l’entreprise qui exploitera la centrale d’Äänekoski explique prévoir que sa centrale permettra d’augmenter d’environ 2,5% par an la part des énergies renouvelables en Finlande. Il estime également qu’à terme la centrale sera la source d’un demi-milliard d’euros supplémentaire qui devrait venir s’ajouter aux recettes des exportations du pays.
Hämälä insiste cependant sur le fait que le facteur le plus important pour réduire le changement climatique est une réduction des émissions, ce que les énergies renouvelables ne réussissent pas automatiquement à faire efficacement. Il fait ici référence à ce que l’on pourrait appeler l’« effet Islande ».
En effet, comme le rappelait Sciences et Avenir en mai dernier, l’Islande, premier pays du monde avec 100% d’électricité renouvelable, demeure « loin de remplir les objectifs » internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En cause, l’utilisation de la géothermie, qui même si elle reste « préférable au gaz, au charbon et au pétrole », n’est « pas une énergie complètement verte ». Le PDG de Metsä Fibrede conclut : « En Finlande, l’énergie nucléaire joue et continuera de jouer un rôle important, aussi bien en matière d’approvisionnement énergétique que de lutte contre le changement climatique ».
Pour rappel, le gouvernement finlandais s’est fixé comme objectif 50% d’énergies renouvelables d’ici à 2030. Au cours des 13 prochaines années, le pays prévoit également de fermer la totalité de ses centrales à charbon (d’où provenaient en 2016 10% de son énergie). Cela ne semble pas infaisable, dans la mesure où en 2016 les énergies renouvelables comptaient déjà pour 34% de la consommation totale d’énergie du pays nordique, juste derrière les énergies fossiles (38%).
Ilkka Hämälä, le PDG de Metsä Fibre, l’entreprise qui exploitera la centrale d’Äänekoski explique prévoir que sa centrale permettra d’augmenter d’environ 2,5% par an la part des énergies renouvelables en Finlande. Il estime également qu’à terme la centrale sera la source d’un demi-milliard d’euros supplémentaire qui devrait venir s’ajouter aux recettes des exportations du pays.
Hämälä insiste cependant sur le fait que le facteur le plus important pour réduire le changement climatique est une réduction des émissions, ce que les énergies renouvelables ne réussissent pas automatiquement à faire efficacement. Il fait ici référence à ce que l’on pourrait appeler l’« effet Islande ».
En effet, comme le rappelait Sciences et Avenir en mai dernier, l’Islande, premier pays du monde avec 100% d’électricité renouvelable, demeure « loin de remplir les objectifs » internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En cause, l’utilisation de la géothermie, qui même si elle reste « préférable au gaz, au charbon et au pétrole », n’est « pas une énergie complètement verte ». Le PDG de Metsä Fibrede conclut : « En Finlande, l’énergie nucléaire joue et continuera de jouer un rôle important, aussi bien en matière d’approvisionnement énergétique que de lutte contre le changement climatique ».
https://8e-etage.fr/2017/09/26/finlande-lessentiel-des-besoins-energetiques-couvert-par-les-energies-renouvelables-en-2018/
26/09/17 : Energies vertes : où en est l’éolien dans le monde ?
Alors que le marché français de l’éolien est en crise, la filière mondiale a le vent en poupe. Le point sur un secteur d’avenir, s’il parvient à réduire ses coûts de production
L’année 2016 a battu des records en termes d’installations d’énergies renouvelables dans le monde. Telles sont les conclusions du rapport annuel sur l’évolution mondiale des filières dites "propres", publié par le réseau international REN21. La capacité totale d’énergie "verte" sur toute la planète a ainsi franchi la barre des 2 000 gigawatts (GW), un chiffre tiré à la hausse notamment par le solaire et par l’éolien.
26/09/17 : Energies vertes : où en est l’éolien dans le monde ?
Alors que le marché français de l’éolien est en crise, la filière mondiale a le vent en poupe. Le point sur un secteur d’avenir, s’il parvient à réduire ses coûts de production
L’année 2016 a battu des records en termes d’installations d’énergies renouvelables dans le monde. Telles sont les conclusions du rapport annuel sur l’évolution mondiale des filières dites "propres", publié par le réseau international REN21. La capacité totale d’énergie "verte" sur toute la planète a ainsi franchi la barre des 2 000 gigawatts (GW), un chiffre tiré à la hausse notamment par le solaire et par l’éolien.
Pour sa part, la puissance installée du parc éolien a ainsi augmenté l’année dernière de 54,6 GW dans le monde pour atteindre 486,8 GW fin 2016. Par rapport à 2015 où l’augmentation avait été de 60 GW, le développement du marché du vent mondial a toutefois légèrement marqué le pas. En cause, selon la synthèse annuelle du GWEC(Global Wind Energy Council) publiée en mai 2017, une croissance de cette énergie moins forte que prévu en Chine et dans certains pays de marchés dits "émergents", comme l’Afrique du Sud ou le Brésil.
La Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne occupent les trois premières places du podium d’un secteur en plein boum, marqué par de nombreux projets d’installations gigantesques autour du globe.
La Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne occupent les trois premières places du podium d’un secteur en plein boum, marqué par de nombreux projets d’installations gigantesques autour du globe.
La Chine et l’Asie en pointe
Tiré par l’Asie, l’essor du marché éolien mondial en 2016 est toujours largement porté par l’Empire du milieu, pour la huitième année consécutive. Le GWEC, l’organisme qui observe l’évolution mondiale de la filière, note que le géant chinois, sous l’impulsion du gouvernement du pays, renforce encore sa position de leader sur ce marché. Et ce, malgré le ralentissement de 24% par rapport à 2015 du rythme des nouvelles capacités éoliennes connectées au réseau dans le pays (+ 23,4 GW).
Avec près de 241 TWh, le vent a produit l’année dernière en Chine près de 4% de la production électrique totale du pays. Rien d’étonnant à ce que le groupe chinois Xinjjiang Golddwin Science and Technology caracole dans le groupe de tête des plus grosses entreprises mondiales au niveau du parc d’éoliennes installées. Pourtant, dans les régions productrices de houille, les autorités locales font tout pour privilégier les centrales à charbon, pourtant la source d’énergie la plus polluante. Résultat: au premier trimestre 2016, un quart des turbines du pays sont restées à l’arrêt…
Les Etats-Unis, deuxième de la classe
N’en déplaise à Donald Trump qui ne croit pas aux énergies renouvelables et raille régulièrement les "moulins à vent" qu’il qualifie de "désastre environnemental et esthétique", le pays de l’Oncle Sam constitue toujours le deuxième grand marché de l’éolien dans le monde et accumule d’immenses projets visant à capter au maximum l’énergie du vent.
Le vent, c’est 5,5% de l’électricité américaine
Selon le GWEC, la puissance installée du parc éolien américain a encore augmenté de 8,2 GW en 2016 pour atteindre 82,2 GW en fin d’année. Ce parc a généré l’an dernier près de 226 TWh, soit environ de 5,5% de la production électrique américaine annuelle, avec des performances exceptionnelles dans certains Etats, comme l’Iowa et le Dakota du Sud, où la part de l’éolien dans la production électrique a même dépassé 30%.
Avec près de 241 TWh, le vent a produit l’année dernière en Chine près de 4% de la production électrique totale du pays. Rien d’étonnant à ce que le groupe chinois Xinjjiang Golddwin Science and Technology caracole dans le groupe de tête des plus grosses entreprises mondiales au niveau du parc d’éoliennes installées. Pourtant, dans les régions productrices de houille, les autorités locales font tout pour privilégier les centrales à charbon, pourtant la source d’énergie la plus polluante. Résultat: au premier trimestre 2016, un quart des turbines du pays sont restées à l’arrêt…
Les Etats-Unis, deuxième de la classe
N’en déplaise à Donald Trump qui ne croit pas aux énergies renouvelables et raille régulièrement les "moulins à vent" qu’il qualifie de "désastre environnemental et esthétique", le pays de l’Oncle Sam constitue toujours le deuxième grand marché de l’éolien dans le monde et accumule d’immenses projets visant à capter au maximum l’énergie du vent.
Le vent, c’est 5,5% de l’électricité américaine
Selon le GWEC, la puissance installée du parc éolien américain a encore augmenté de 8,2 GW en 2016 pour atteindre 82,2 GW en fin d’année. Ce parc a généré l’an dernier près de 226 TWh, soit environ de 5,5% de la production électrique américaine annuelle, avec des performances exceptionnelles dans certains Etats, comme l’Iowa et le Dakota du Sud, où la part de l’éolien dans la production électrique a même dépassé 30%.
Les États-Unis représentent ainsi 17,2 % de la capacité mondiale d’énergie éolienne. À titre d’exemple, l’immense parc d’Alta Wind dans le désert des Mojaves en Californie, était en 2014 le plus grand parc au monde, avec une capacité de 1 548 mégawatts. Fin 2016, les Etats-Unis ont par ailleurs mis en service la première ferme commerciale offshore du pays, Block Island. Située au nord de la côte est américaine, au large de l’État du Rhode Island, cette dernière a déjà une future (grande) petite soeur en gestation : en janvier 2017, les autorités locales ont donné leur feu vert au projet de la plus grande ferme éolienne des Etats-Unis, au large de Long Island (nord-est). Baptisé South Fork Wind Farm, le site pourrait satisfaire en 2022 les besoins en énergie de 50 000 foyers.
L’Allemagne, troisième au hit parade mondial
L’Allemagne, troisième au hit parade mondial
Avec 12,5 GW de nouvelles capacités éoliennes installées en 2016, l’Union européenne, tirée par l’Allemagne, reste également une zone centrale d’implantation des éoliennes.
Cinq États membres de l’UE ont établi de nouveaux « records » nationaux d’installation d’éoliennes en 2016 : la France (1 561 MW), les Pays-Bas (887 MW), la Finlande (570 MW), l’Irlande (384 MW) et la Lituanie (178 MW). Mais le pays d’Angela Merkel, avec un record national d’installation d’éoliennes en 2016 ( + 5 443 MW), pèse pour 44% dans l’extension du parc éolien européen, note le GWEC.
Le Royaume-Uni et ses méga-projets
En Europe, l’Allemagne n’est toutefois pas la seule à investir massivement dans l’éolien. Le Royaume-Uni détient parmi les plus grands projets mondiaux de parcs éoliens marins. Avec près de 175 éoliennes qui dominent 230 km2 de l’estuaire de la Tamise, d’une puissance totale de 630 mégawatts, le "London Array" inauguré, en 2013, est le plus grand parc éolien offshore au monde. Un énorme projet de 400 turbines, au large du Yorkshire en mer du Nord, a reçu le feu vert du gouvernement britannique en 2015. Avec une puissance totale équivalant à trois réacteurs nucléaires de taille moyenne, "Dogger Bank Creyke Beck" pourrait alimenter simultanément 1,8 million de foyers.
Enfin, il y a un an de cela, la Grande-Bretagne a validé un projet privé d’installation de 300 éoliennes dans la mer du Nord. Baptisée "Hornsea Project Two", la future ferme éolienne marine, avec une capacité de 2,5 gigawatts, pourrait devenir l’une des plus grandes fermes éoliennes offshore au monde.
L’Inde, quatrième pays le plus dynamique
Cinq États membres de l’UE ont établi de nouveaux « records » nationaux d’installation d’éoliennes en 2016 : la France (1 561 MW), les Pays-Bas (887 MW), la Finlande (570 MW), l’Irlande (384 MW) et la Lituanie (178 MW). Mais le pays d’Angela Merkel, avec un record national d’installation d’éoliennes en 2016 ( + 5 443 MW), pèse pour 44% dans l’extension du parc éolien européen, note le GWEC.
Le Royaume-Uni et ses méga-projets
En Europe, l’Allemagne n’est toutefois pas la seule à investir massivement dans l’éolien. Le Royaume-Uni détient parmi les plus grands projets mondiaux de parcs éoliens marins. Avec près de 175 éoliennes qui dominent 230 km2 de l’estuaire de la Tamise, d’une puissance totale de 630 mégawatts, le "London Array" inauguré, en 2013, est le plus grand parc éolien offshore au monde. Un énorme projet de 400 turbines, au large du Yorkshire en mer du Nord, a reçu le feu vert du gouvernement britannique en 2015. Avec une puissance totale équivalant à trois réacteurs nucléaires de taille moyenne, "Dogger Bank Creyke Beck" pourrait alimenter simultanément 1,8 million de foyers.
Enfin, il y a un an de cela, la Grande-Bretagne a validé un projet privé d’installation de 300 éoliennes dans la mer du Nord. Baptisée "Hornsea Project Two", la future ferme éolienne marine, avec une capacité de 2,5 gigawatts, pourrait devenir l’une des plus grandes fermes éoliennes offshore au monde.
L’Inde, quatrième pays le plus dynamique
Enfin, après la Chine, les États-Unis et l’Allemagne, l’Inde est le quatrième pays au monde le plus dynamique en matière d’implantation d’éoliennes, avec 3,6 GW de nouvelles capacités installées en 2016. Cela porte la puissance du parc éolien indien à 28,7 GW à fin 2016, soit près de la moitié de l’objectif de développement que s’est fixé le pays à l’horizon 2022 (60 GW de capacités éoliennes et 100 GW de capacités solaires installées), détaille le GWEC.
Quel avenir pour l’éolien d’ici à 2021 ?
Quel avenir pour l’éolien d’ici à 2021 ?
L’enjeu majeur de la baisse des coûts de production
Avec le développement de solutions de stockage, la baisse des coûts de production de l’énergie éolienne est le gros défi à relever pour le développement de la filière, souligne le GWEC.
67,8% de plus en 2021
Avec la baisse continue des coûts de production de la filière, l’éolien pourrait connaître une croissance soutenue dans les prochaines années, de l’ordre de 10% à 12% de capacités supplémentaires installées chaque année dans le monde, prévoit l’organisation. Dans cinq ans, à fin 2021, la puissance éolienne mondiale installée pourrait ainsi atteindre 817 GW, soit 67,8% de plus qu’à fin 2016. Le marché éolien devrait continuer à être tiré par la Chine.
Pour l’éolien, l’avenir, c’est la mer
Le GWEC mise également sur "l’énorme potentiel" de l’éolien offshore, dont le développement a été freiné jusqu’à présent par ses coûts de production. La technologie devrait "continuer à s’améliorer et s’étendre au-delà de sa base européenne dans les 10 ou 15 années à venir", juge l’organisation.
Si tout va bien, d’ici à 2025, la puissance éolienne installée dans le monde devrait tripler pour atteindre 910 GW et le marché mondial de l’éolien devrait plus que doubler au cours de cette période, passant de 21 à 47 milliards d’euros.
LE CAS DE L’EUROPE
En 2016, l’éolien a dépassé les capacités installées de centrales à charbon en Europe. Malgré cette place de choix, avec presque 300 TWh produits l’année dernière, l’énergie du vent n’a couvert que 10,4% de la demande d’électricité au sein de l’Union européenne, selon le GWEC. Certains détracteurs de la filière soulignent que cette production n’est pas nécessairement corrélée aux heures de consommation, d’où l’importance de solutions de stockage et d’une gestion "intelligente" des réseaux électriques. Par ailleurs, ce parc énergétique reste encore derrière les centrales à gaz, en termes de capacités présentes sur le continent.
Avec le développement de solutions de stockage, la baisse des coûts de production de l’énergie éolienne est le gros défi à relever pour le développement de la filière, souligne le GWEC.
67,8% de plus en 2021
Avec la baisse continue des coûts de production de la filière, l’éolien pourrait connaître une croissance soutenue dans les prochaines années, de l’ordre de 10% à 12% de capacités supplémentaires installées chaque année dans le monde, prévoit l’organisation. Dans cinq ans, à fin 2021, la puissance éolienne mondiale installée pourrait ainsi atteindre 817 GW, soit 67,8% de plus qu’à fin 2016. Le marché éolien devrait continuer à être tiré par la Chine.
Pour l’éolien, l’avenir, c’est la mer
Le GWEC mise également sur "l’énorme potentiel" de l’éolien offshore, dont le développement a été freiné jusqu’à présent par ses coûts de production. La technologie devrait "continuer à s’améliorer et s’étendre au-delà de sa base européenne dans les 10 ou 15 années à venir", juge l’organisation.
Si tout va bien, d’ici à 2025, la puissance éolienne installée dans le monde devrait tripler pour atteindre 910 GW et le marché mondial de l’éolien devrait plus que doubler au cours de cette période, passant de 21 à 47 milliards d’euros.
LE CAS DE L’EUROPE
En 2016, l’éolien a dépassé les capacités installées de centrales à charbon en Europe. Malgré cette place de choix, avec presque 300 TWh produits l’année dernière, l’énergie du vent n’a couvert que 10,4% de la demande d’électricité au sein de l’Union européenne, selon le GWEC. Certains détracteurs de la filière soulignent que cette production n’est pas nécessairement corrélée aux heures de consommation, d’où l’importance de solutions de stockage et d’une gestion "intelligente" des réseaux électriques. Par ailleurs, ce parc énergétique reste encore derrière les centrales à gaz, en termes de capacités présentes sur le continent.
http://www.sudouest.fr/2017/09/26/energies-vertes-ou-en-est-l-eolien-dans-le-monde-3806546-706.php
21/09/17 : La filiale marocaine du groupe français Valorem met la clé sous la porte
20/09/17 : Finlande : TuuliWatti achève un vaste programme d’investissement dans l’éolien
TuuliWatti Oy, un important opérateur éolien finlandais, a complété son programme d’investissement pluriannuel de 782 millions de dollars censé aider la Finlande à réduire ses importations annuelles d’énergie.
Plus d’indépendance et des économies à la clé
Le programme devrait faire diminuer d’environ 48 millions de dollars les importations d’énergie à l’année.
Sarvankangas, qui est le dernier parc éolien à être commandé dans le cadre du programme, apporte une capacité de production de l’entreprise de 1,4 TWh.
La production annuelle totale de TuuliWatti correspond approximativement à la consommation totale d’électricité pour l’éclairage en Finlande. La société prévoit d’étendre sa construction éolienne à d’autres pays nordiques.
21/09/17 : La filiale marocaine du groupe français Valorem met la clé sous la porte
Valorem, entreprise pionnière dans le développement de l’éolien en France, a fermé son site au Maroc après quatre ans d'implantation.
Basée à Casablanca, VALOREM Général Energie est une joint-venture du groupe au Maroc, concentrée sur le développement de certains projets en énergies renouvelables. Selon une information rapportée par le site économique challenge.ma, la compagnie française aurait décidé de mettre fin à son installation au Maroc, son premier investissement sur le marché africain.
A en croire la publication, le groupe se dit victime d'un retard du retard de l'application de la loi relative aux énergies renouvelables 13-09 mise en place en 2011, portant sur la régulation de la libéralisation du secteur énergétique marocain.
En effet, plusieurs textes d’application de la norme, notamment ceux devant déterminer les aspects ouverts à la libéralisation n’ont pas encore été adoptés, ce qui a entravé la clôture de la mobilisation financière du portefeuille de projet d’une capacité de 50 MW développé par l’énergéticien, principalement dans le sous-secteur du solaire.
Et de souligner que le groupe Valorem détient un portefeuille de 150 MW dans plusieurs pays et a réalisé en 2016, un chiffre d’affaires de 53 millions € (près de 600 millions de DH).
Basée à Casablanca, VALOREM Général Energie est une joint-venture du groupe au Maroc, concentrée sur le développement de certains projets en énergies renouvelables. Selon une information rapportée par le site économique challenge.ma, la compagnie française aurait décidé de mettre fin à son installation au Maroc, son premier investissement sur le marché africain.
A en croire la publication, le groupe se dit victime d'un retard du retard de l'application de la loi relative aux énergies renouvelables 13-09 mise en place en 2011, portant sur la régulation de la libéralisation du secteur énergétique marocain.
En effet, plusieurs textes d’application de la norme, notamment ceux devant déterminer les aspects ouverts à la libéralisation n’ont pas encore été adoptés, ce qui a entravé la clôture de la mobilisation financière du portefeuille de projet d’une capacité de 50 MW développé par l’énergéticien, principalement dans le sous-secteur du solaire.
Et de souligner que le groupe Valorem détient un portefeuille de 150 MW dans plusieurs pays et a réalisé en 2016, un chiffre d’affaires de 53 millions € (près de 600 millions de DH).
20/09/17 : Finlande : TuuliWatti achève un vaste programme d’investissement dans l’éolien
TuuliWatti Oy, un important opérateur éolien finlandais, a complété son programme d’investissement pluriannuel de 782 millions de dollars censé aider la Finlande à réduire ses importations annuelles d’énergie.
Plus d’indépendance et des économies à la clé
Le programme devrait faire diminuer d’environ 48 millions de dollars les importations d’énergie à l’année.
Sarvankangas, qui est le dernier parc éolien à être commandé dans le cadre du programme, apporte une capacité de production de l’entreprise de 1,4 TWh.
La production annuelle totale de TuuliWatti correspond approximativement à la consommation totale d’électricité pour l’éclairage en Finlande. La société prévoit d’étendre sa construction éolienne à d’autres pays nordiques.
http://les-smartgrids.fr/tuuliwatti-acheve-vaste-programme-dinvestissement-leolien/
15/09/17 : Etats-Unis : Kimberly-Clark compense ses émission carbone avec l'éolien d'EDF Energies Nouvelles
https://www.boursedirect.fr/fr/actualites/categorie/divers/kimberly-clark-compense-ses-emissions-carbone-avec-l-eolien-d-edf-energies-nouvelles-boursier-bd56a4065e570ff1843f5b02d7e8ee64e03cde36
15/09/17 : Etats-Unis : Kimberly-Clark compense ses émission carbone avec l'éolien d'EDF Energies Nouvelles
https://www.boursedirect.fr/fr/actualites/categorie/divers/kimberly-clark-compense-ses-emissions-carbone-avec-l-eolien-d-edf-energies-nouvelles-boursier-bd56a4065e570ff1843f5b02d7e8ee64e03cde36
14/09/17 : L’énergie éolienne en Tunisie
La Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie) a été de nouveau mandatée par le ministère fédéral allemand de l’Economie et de l’Energie (BMWi) pour la mise en œuvre du programme de promotion de l’énergie en Tunisie.
Ce programme a pour objectif de favoriser l’échange dans le secteur des énergies renouvelables entre la Tunisie et l’Allemagne. Dans ce cadre, une délégation de représentants d’entreprises allemandes du secteur des énergies éoliennes se rendra en Tunisie du 18 au 21 septembre 2017.
Une conférence d’expert se tiendra le 19 septembre lors de laquelle les représentants allemands présenteront leurs entreprises aux entreprises tunisiennes ainsi que des rencontres B2B dans le but de potentielles coopérations.
Au programme de la conférence une première séance sur le cadre général des énergies renouvelables en Tunisie et en Allemagne. Les experts évoqueront lors de cette première séance le développement et le cadre légal des projets éoliens en Allemagne et la stratégie de développement des énergies renouvelables en Tunisie à l’horizon 2030 et l’état des lieux et les perspectives du développement de l’éolien en Tunisie.
Une deuxième séance est consacrée à la présentation des entreprises allemandes et le développement des technologies des éoliennes.
S’agissant de la troisième séance, après les présentations des entreprises allemandes, Abdeljelil Ibrahim, Chef du Département des Energies renouvelables à la STEG présentera le programme d’investissement de la STEG dans l’énergie éolienne. Lors d’une quatrième et dernière séance sur le financement et incitation à l’investissement, Abdessalem El Khazen, Directeur, Direction des Energies Renouvelables présentera aux participants la loi sur l’investissement et le Fond de la transition énergétique.
http://www.leconomistemaghrebin.com/2017/09/14/lnergie-eolienne-tunisie/
11/09/17 : Les prix dans l’éolien offshore britannique s’effondrent
En deux ans, le prix du MWh offshore britannique a été divisé par plus de deux. En 2015, lors des premières enchères sous le régime du Contract for difference (CfD) – proche du complément de rémunération à la française –, les futurs parcs de East Anglia (714 MW) et Neart na Gaoithe (450 MW) bénéficiaient d’un tarif de 119,89£ (164,60€) et 114,39£ (157,10€) le MWh, respectivement.
A comparer aux 57,50£/MWh (63,1€) retenus aujourd’hui par le ministère britannique de l’Energie et de l’industrie pour le projet Hornsea Project (1,38 GW) développé par Dong Energy et celui de Moray (950 MW) d’EDPR associé à Engie et autorisé en 2014. Leurs premières tranches doivent être prêtes pour 2022-2023.
« L’approche par la compétition continue à tirer les prix vers les bas », s’est sobrement réjoui le gouvernement britannique dans un communiqué. Le tarif proposé pour le troisième parc offshore (Triton Knoll, 860 MW, Innogy et Statkraft) est ...
11/09/17 : Les prix dans l’éolien offshore britannique s’effondrent
En deux ans, le prix du MWh offshore britannique a été divisé par plus de deux. En 2015, lors des premières enchères sous le régime du Contract for difference (CfD) – proche du complément de rémunération à la française –, les futurs parcs de East Anglia (714 MW) et Neart na Gaoithe (450 MW) bénéficiaient d’un tarif de 119,89£ (164,60€) et 114,39£ (157,10€) le MWh, respectivement.
A comparer aux 57,50£/MWh (63,1€) retenus aujourd’hui par le ministère britannique de l’Energie et de l’industrie pour le projet Hornsea Project (1,38 GW) développé par Dong Energy et celui de Moray (950 MW) d’EDPR associé à Engie et autorisé en 2014. Leurs premières tranches doivent être prêtes pour 2022-2023.
« L’approche par la compétition continue à tirer les prix vers les bas », s’est sobrement réjoui le gouvernement britannique dans un communiqué. Le tarif proposé pour le troisième parc offshore (Triton Knoll, 860 MW, Innogy et Statkraft) est ...
https://www.greenunivers.com/2017/09/prix-leolien-offshore-britannique-seffondrent-168239/
11/09/17 : Le premier projet d'éolien en mer d'Engie au Royaume-Uni se concrétise
Moray Offshore Windfarm a été retenu par le gouvernement britannique pour fournir 950 MW d'électricité éolienne durant 15 ans, sur la base d'un contrat sur la différence libellé à 57,50 livres par MWh. La coentreprise lauréate est propriété d'EDP Renováveis, mais Engie en détient 23%. L'électricité sera produite par la ferme offshore "Moray East" en cours de développement par les deux partenaires sur la côte Nord-est de l'Écosse. La fin des travaux et la mise en service commerciale sont attendues en 2022.
Il s'agira du premier projet de développement éolien offshore au Royaume-Uni pour Engie, se réjouit Wilfrid Petrie, le directeur général de la filiale britannique et irlandaise. Le projet doit contribuer à atteindre 25% d'énergies renouvelables dans le portefeuille énergétique du groupe à moyen terme.
Le projet Moray East a débuté en 2010. Le gouvernement écossais a donné son feu vert en 2014, sur la base d'une puissance allant jusqu'à 1.116 MW pour un maximum de 186 éoliennes, construites à au moins 22 km des côtes.
11/09/17 : Le premier projet d'éolien en mer d'Engie au Royaume-Uni se concrétise
Moray Offshore Windfarm a été retenu par le gouvernement britannique pour fournir 950 MW d'électricité éolienne durant 15 ans, sur la base d'un contrat sur la différence libellé à 57,50 livres par MWh. La coentreprise lauréate est propriété d'EDP Renováveis, mais Engie en détient 23%. L'électricité sera produite par la ferme offshore "Moray East" en cours de développement par les deux partenaires sur la côte Nord-est de l'Écosse. La fin des travaux et la mise en service commerciale sont attendues en 2022.
Il s'agira du premier projet de développement éolien offshore au Royaume-Uni pour Engie, se réjouit Wilfrid Petrie, le directeur général de la filiale britannique et irlandaise. Le projet doit contribuer à atteindre 25% d'énergies renouvelables dans le portefeuille énergétique du groupe à moyen terme.
Le projet Moray East a débuté en 2010. Le gouvernement écossais a donné son feu vert en 2014, sur la base d'une puissance allant jusqu'à 1.116 MW pour un maximum de 186 éoliennes, construites à au moins 22 km des côtes.
07/09/17 : Maroc : Le projet du parc éolien de Midelt adopté par la commission régionale
d’investissement
Le parc éolien de Midelt, qui constitue une pièce importante dans le puzzle des projets d’énergies renouvelables dans le Royaume, vient d’être validé par la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet.
Ce projet structurant pour la région a été adopté, la veille, lors d’une réunion présidée par le Wali de la région de Drâa-Tafilalet, gouverneur de la province d’Errachidia, Mohamed Benribag.
La vision Royale avait fixé l’objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon 2030.
Après la centrale solaire de Ouarzazate, dotée d’une capacité de production d’environ 580 mégawatts (MW), le parc éolien de Midelt qui devrait être opérationnel début 2019, va injecter 180 MW, ce qui explique l’importance du projet qui sera réalisé dans les communes de Mibladen et Amerssid (province de Midelt), avec un investissement de 2,5 milliards de dirhams, porté par le géant marocain dans le secteur énergétique “NAREVA” et le groupe italien “Enel green power”.
La technologie sera portée par la société allemande “Siemens” qui va fabriquer une partie importante des installations éoliennes à Tanger.
Le Maroc connaîtra donc un transfert de technologie et de savoir-faire qui profitera surtout à la jeunesse.
En plus de ces deux projets, la région Drâa-Tafilalet abritera la centrale solaire de Midelt, le projet Noor Tafilalet à Erfoud et Zagora et le projet Noor Atlas à Boudnib, en plus d’autres projets hydroélectriques.
L’ensemble de ces projets d’énergie verte permettront de générer près de 1.400 MW, ce qui est estimé à environ 30% de l’objectif national.
Depuis le début de l’année 2017, la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet a traité près de 104 projets d’investissement dans différents secteurs, un chiffre record qui reflète le potentiel de développement économique de ce territoire.
https://www.energies-renouvelables-afrique.com/projet-parc-eolien-midelt-adopte-commission-regionale-investissement/
07/09/17 : L’éolien, un rêve américain ?
Le Département américain de l’énergie (DoE) a publié en août trois rapports sur le développement de l’éolien aux États-Unis. Cette énergie compte pour plus de 10% de la production électrique de 14 États du pays.
5,6% de la production électrique américaine en 2016
En 2016, plus de 8 200 MW de nouvelles capacités éoliennes ont été installées aux États-Unis (13 milliards de dollars d'investissmeents), portant à près de 82,1 GW la puissance du parc éolien dans ce pays. La filière bénéficie outre-Atlantique d’un facteur de charge élevé au regard de l’intermittence de sa production (34,7% en 2016 selon l’EIA contre 21,7% pour le parc éolien français). Ce facteur de charge est significativement plus élevé dans le cas de projets récents (42,5% pour les parcs construits en 2014 et 2015 contre 32,1% pour ceux construits entre 2004 et 2011) grâce aux progrès technologiques.
Au cours des cinq dernières années, la production éolienne américaine a augmenté de 61,1% pour atteindre 226,9 TWh en 2016, soit 5,6% de la production électrique totale des États-Unis. Le développement du parc éolien américain a bénéficié de la reconduction de mesures de soutien au niveau fédéral (« Production Tax Credit(1) ») ainsi que de politiques incitatives au niveau des États mais aussi des baisses de coûts de la filière.
Le Texas, terre du pétrole… et de l’éolien
Le Texas, deuxième plus grand État américain après l’Alaska, se distingue par un parc éolien de plus de 20 GW à fin 2016, une puissance presque trois fois plus élevée que celle du 2e État en matière de développement éolien (Iowa, 6 911 MW à fin 2016). En excluant les États-Unis, seuls quatre pays dans le monde (Chine, Allemagne, Inde, Espagne) disposent d’un parc éolien aussi important.
En 2016, l’éolien a toutefois compté pour seulement 12,6% de la production électrique du Texas (contre 36,6% dans l’Iowa)(2). Neuf États américains, principalement situés au centre du pays, ont généré plus de 15% de leur production électrique en 2016 grâce à leurs éoliennes (Iowa, Dakota du Sud, Kansas, Oklahoma, Dakota du Nord, Minnesota, Colorado, Vermont et Idaho).
Notons par ailleurs que les États-Unis ont raccordé au réseau électrique leur première ferme éolienne offshore (Block Island au nord-est du pays, 30 MW) en décembre 2016. Une vingtaine d’autres projets offshore sont actuellement à l’étude.
D’après le DoE, l’éolien devrait encore connaître une croissance importante aux États-Unis dans les trois prochaines années, puis voir son développement ralentir avec la fin des mesures de soutien après 2020. La croissance modeste de la consommation électrique américaine et les prix bas du gaz pourraient également peser sur l’essor de l’éolien. Pour rappel, le gaz naturel, stimulé par la révolution du schiste américain, reste de loin la première source d’électricité du mix américain.
En mars 2017, l’éolien et le solaire ont compté pour la première fois pour plus de 10% de la production électrique mensuelle des États-Unis selon l’EIA. (©Connaissance des Énergies, d’après EIA)
Sources / Notes
Les opérateurs éoliens disposent d’un crédit d’impôt de 0,0184 $/kWh pour les 10 premières années d’exploitation pour les parcs dont la construction a débuté avant fin 2016 (80% de ce montant pour les parcs dont la construction débutera avant fin 2017, puis 60% avant fin 2018 et 40% avant fin 2019).
La production électrique du Texas repose principalement sur le gaz naturel et le charbon.
Site du Department of Energy
07/09/17 : L’éolien, un rêve américain ?
Le Département américain de l’énergie (DoE) a publié en août trois rapports sur le développement de l’éolien aux États-Unis. Cette énergie compte pour plus de 10% de la production électrique de 14 États du pays.
5,6% de la production électrique américaine en 2016
En 2016, plus de 8 200 MW de nouvelles capacités éoliennes ont été installées aux États-Unis (13 milliards de dollars d'investissmeents), portant à près de 82,1 GW la puissance du parc éolien dans ce pays. La filière bénéficie outre-Atlantique d’un facteur de charge élevé au regard de l’intermittence de sa production (34,7% en 2016 selon l’EIA contre 21,7% pour le parc éolien français). Ce facteur de charge est significativement plus élevé dans le cas de projets récents (42,5% pour les parcs construits en 2014 et 2015 contre 32,1% pour ceux construits entre 2004 et 2011) grâce aux progrès technologiques.
Au cours des cinq dernières années, la production éolienne américaine a augmenté de 61,1% pour atteindre 226,9 TWh en 2016, soit 5,6% de la production électrique totale des États-Unis. Le développement du parc éolien américain a bénéficié de la reconduction de mesures de soutien au niveau fédéral (« Production Tax Credit(1) ») ainsi que de politiques incitatives au niveau des États mais aussi des baisses de coûts de la filière.
Le Texas, terre du pétrole… et de l’éolien
Le Texas, deuxième plus grand État américain après l’Alaska, se distingue par un parc éolien de plus de 20 GW à fin 2016, une puissance presque trois fois plus élevée que celle du 2e État en matière de développement éolien (Iowa, 6 911 MW à fin 2016). En excluant les États-Unis, seuls quatre pays dans le monde (Chine, Allemagne, Inde, Espagne) disposent d’un parc éolien aussi important.
En 2016, l’éolien a toutefois compté pour seulement 12,6% de la production électrique du Texas (contre 36,6% dans l’Iowa)(2). Neuf États américains, principalement situés au centre du pays, ont généré plus de 15% de leur production électrique en 2016 grâce à leurs éoliennes (Iowa, Dakota du Sud, Kansas, Oklahoma, Dakota du Nord, Minnesota, Colorado, Vermont et Idaho).
Notons par ailleurs que les États-Unis ont raccordé au réseau électrique leur première ferme éolienne offshore (Block Island au nord-est du pays, 30 MW) en décembre 2016. Une vingtaine d’autres projets offshore sont actuellement à l’étude.
D’après le DoE, l’éolien devrait encore connaître une croissance importante aux États-Unis dans les trois prochaines années, puis voir son développement ralentir avec la fin des mesures de soutien après 2020. La croissance modeste de la consommation électrique américaine et les prix bas du gaz pourraient également peser sur l’essor de l’éolien. Pour rappel, le gaz naturel, stimulé par la révolution du schiste américain, reste de loin la première source d’électricité du mix américain.
En mars 2017, l’éolien et le solaire ont compté pour la première fois pour plus de 10% de la production électrique mensuelle des États-Unis selon l’EIA. (©Connaissance des Énergies, d’après EIA)
Sources / Notes
Les opérateurs éoliens disposent d’un crédit d’impôt de 0,0184 $/kWh pour les 10 premières années d’exploitation pour les parcs dont la construction a débuté avant fin 2016 (80% de ce montant pour les parcs dont la construction débutera avant fin 2017, puis 60% avant fin 2018 et 40% avant fin 2019).
La production électrique du Texas repose principalement sur le gaz naturel et le charbon.
Site du Department of Energy
07/09/17 : Le Brésil rétropédale sur les énergies renouvelables
Le ministère brésilien de l’énergie a annoncé fin août les résultats d’un surprenant appel d’offres. Des entreprises ont concouru pour abandonner des projets d’énergies renouvelables, qu’elles avaient auparavant gagné. Un signe inquiétant de la crise énergétique qui perdure au Brésil.
C’est une étrange dynamique qui s’est installée au Brésil. Alors qu’un peu partout dans le monde, les gouvernements organisent des appels d’offres pour installer des parcs éoliens ou photovoltaïques notamment, le ministère brésilien lance des concours pour leur abandon.
557 MW en moins
Suite à cet appel d’offres historique, quelque 16 parcs éoliens (307,7 MW) et 9 fermes solaires (249,7 MW) ont été écartés de la liste des projets auparavant sélectionnés et disposant d’un droit à rémunération. De plus, les détenteurs desdits projets ne pourront pas participer aux deux prochains appels de réserve. Ironiquement, Brazilia a récupéré au passage 106 millions de Real (27,8 M€) de la part des participants. Pas moins de 1 462 acteurs ont participé à cet appel d’offres. Que des entreprises payent pour ne pas avoir à réaliser des projets peut sembler pour le moins surprenant. Mais la crise qui sévit au Brésil depuis 2014 a remis en cause les bases de la croissance de la première économie sud-américaine. Le pays a vécu la pire récession de son histoire (-3,8% du PIB en 2015 et -3,6% en 2016).
Demande d’énergie en baisse
L’initiative brésilienne répond à une problématique globale : la baisse de la demande d’énergie. Elle est passée de 305 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) à 298 Mtep en 2016, selon de BP Statistical Review. Or, à l’instar de ses voisins, le Brésil avait organisé des appels d’offres visant à ajouter des capacités éoliennes et solaires. La conjugaison des deux phénomènes a généré une situation de surcapacité qui met en danger la rentabilité du secteur, ce qui a poussé les autorités brésiliennes à organiser ce concours historique.
Le Brésil est plongé depuis 2014 dans une crise politique, institutionnelle, économique et énergétique. Le scandale de corruption Petrobras (la compagnie pétrolière nationale) a secoué toute la classe politique brésilienne, emportant Dilma Roussef destituée en 2016. La figure politique préférée des Brésiliens, Lula, est lui aussi inquiétée par des enquêtes. Entre-temps, les investisseurs ont gelé voire abandonné leurs projets, ce qui a accéléré le décrochage du pays, entamé par une surchauffe économique et une forte inflation. La crise énergétique était alors inévitable.
Privatisations
Pour sortir de l’impasse et attirer de nouveau les investisseurs, chinois notamment, le président brésilien Michel Temer, très contesté (5% d’opinions favorables), a lancé un grand plan de privatisations qui devrait inclure Electrobras, l’électricien national qui opère de nombreuses centrales hydroélectriques. Il espère en retirer 40 milliards de réais (10,7 milliards d’euros) d’ici fin 2018, pour combler en partie le déficit public estimé à 159 milliards de réais (42,5 Mds €).
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/bresil-retropedale-energies-renouvelables-46519/
06/09/17 : Danemark : Le tout premier parc éolien en mer a été démanteléC’est une étrange dynamique qui s’est installée au Brésil. Alors qu’un peu partout dans le monde, les gouvernements organisent des appels d’offres pour installer des parcs éoliens ou photovoltaïques notamment, le ministère brésilien lance des concours pour leur abandon.
557 MW en moins
Suite à cet appel d’offres historique, quelque 16 parcs éoliens (307,7 MW) et 9 fermes solaires (249,7 MW) ont été écartés de la liste des projets auparavant sélectionnés et disposant d’un droit à rémunération. De plus, les détenteurs desdits projets ne pourront pas participer aux deux prochains appels de réserve. Ironiquement, Brazilia a récupéré au passage 106 millions de Real (27,8 M€) de la part des participants. Pas moins de 1 462 acteurs ont participé à cet appel d’offres. Que des entreprises payent pour ne pas avoir à réaliser des projets peut sembler pour le moins surprenant. Mais la crise qui sévit au Brésil depuis 2014 a remis en cause les bases de la croissance de la première économie sud-américaine. Le pays a vécu la pire récession de son histoire (-3,8% du PIB en 2015 et -3,6% en 2016).
Demande d’énergie en baisse
L’initiative brésilienne répond à une problématique globale : la baisse de la demande d’énergie. Elle est passée de 305 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) à 298 Mtep en 2016, selon de BP Statistical Review. Or, à l’instar de ses voisins, le Brésil avait organisé des appels d’offres visant à ajouter des capacités éoliennes et solaires. La conjugaison des deux phénomènes a généré une situation de surcapacité qui met en danger la rentabilité du secteur, ce qui a poussé les autorités brésiliennes à organiser ce concours historique.
Le Brésil est plongé depuis 2014 dans une crise politique, institutionnelle, économique et énergétique. Le scandale de corruption Petrobras (la compagnie pétrolière nationale) a secoué toute la classe politique brésilienne, emportant Dilma Roussef destituée en 2016. La figure politique préférée des Brésiliens, Lula, est lui aussi inquiétée par des enquêtes. Entre-temps, les investisseurs ont gelé voire abandonné leurs projets, ce qui a accéléré le décrochage du pays, entamé par une surchauffe économique et une forte inflation. La crise énergétique était alors inévitable.
Privatisations
Pour sortir de l’impasse et attirer de nouveau les investisseurs, chinois notamment, le président brésilien Michel Temer, très contesté (5% d’opinions favorables), a lancé un grand plan de privatisations qui devrait inclure Electrobras, l’électricien national qui opère de nombreuses centrales hydroélectriques. Il espère en retirer 40 milliards de réais (10,7 milliards d’euros) d’ici fin 2018, pour combler en partie le déficit public estimé à 159 milliards de réais (42,5 Mds €).
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/bresil-retropedale-energies-renouvelables-46519/
Il ne reste plus rien des onze éoliennes installées en 1991 au large des côtes danoises. Dong energy a annoncé, le 6 septembre, avoir achevé la déconstruction de Vindeby, le premier parc éolien offshore dans le monde.
Débuté en mars, le chantier, qui a compté jusqu’à 20 ouvriers, s’est étalé sur six mois. Une à une, les éoliennes ont été démantelées et ramenées à terre. Leurs composants doivent notamment servir de pièces de rechanges pour d’autres turbines. Une des éoliennes a été conservée pour être exposée au musée danois de l’énergie, à Bjerringbro.
D’un poids de 490 tonnes chacune, les fondations en béton ont, elles, été broyées sur place. Vindeby ayant été implanté dans des profondeurs entre 2 et 5 mètres, il a été possible de récupérer le matériau avec des pelles mécaniques pour le ramener ensuite au port de Nyborg. Plus de 4 kilomètres de câbles ont eux aussi été retirés.
Construit pour prouver la faisabilité d’un parc éolien en mer, Vindeby a produit 43 GWh d’électricité en plus de 25 ans de service. Une production équivalente devrait être atteinte en seulement 17 jours à Hornsea One. Lors de sa mise en service dans les eaux britanniques, en 2020, ce parc, porté par Dong energy, sera le plus important au monde avec 1 200 MW de puissance cumulée. Vindeby atteignait seulement 4,95 MW.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/29369-le-tout-premier-parc-eolien-en-mer-ete-demantele
04/09/17 : L’EDF irlandais veut se diversifier dans l’éolien en mer
04/09/17 : L’EDF irlandais veut se diversifier dans l’éolien en mer
Après l’éolien terrestre et le photovoltaïque, la compagnie publique d’électricité irlandaise ESB entend se développer dans l’éolien en mer. Elle a lancé un appel d’offres pour la fourniture de services maritimes liés à cette technologie.
Avec cet appel d’offres, ESB (Electricity Supply Board) explique viser des parcs d’une puissance de 200 à 500 MW, situés en priorité en mer d’Irlande. Des parcs dont elle pourrait développer les projets ou bien les acquérir auprès d’autres développeurs. La condition serait que ces derniers soient au stade du consentement.
Pour mettre le pied dans ce nouvel univers, ESB cherche avant tout à s’entourer d’entreprises spécialisées. Au premier rang de l’appel d’offres figure la recherche de sociétés à même de réaliser des études géophysiques en mer. ESB en appelle aussi aux spécialistes des Lidar ou encore à ceux de la détection des engins explosifs de la Seconde Guerre mondiale.
« Il est probable qu’ESB tisse des partenariats pour construire les fermes plutôt que de financer seule l’ensemble du coût. Les documents d’appel d’offres prévoient que des coentreprises peuvent être conclues », indique le site independent.ie.
L’Irlande ne compte à ce jour que le parc d’Arklow bank, d’une puissance de 25 MW, en service sur la côte est.
Avec cet appel d’offres, ESB (Electricity Supply Board) explique viser des parcs d’une puissance de 200 à 500 MW, situés en priorité en mer d’Irlande. Des parcs dont elle pourrait développer les projets ou bien les acquérir auprès d’autres développeurs. La condition serait que ces derniers soient au stade du consentement.
Pour mettre le pied dans ce nouvel univers, ESB cherche avant tout à s’entourer d’entreprises spécialisées. Au premier rang de l’appel d’offres figure la recherche de sociétés à même de réaliser des études géophysiques en mer. ESB en appelle aussi aux spécialistes des Lidar ou encore à ceux de la détection des engins explosifs de la Seconde Guerre mondiale.
« Il est probable qu’ESB tisse des partenariats pour construire les fermes plutôt que de financer seule l’ensemble du coût. Les documents d’appel d’offres prévoient que des coentreprises peuvent être conclues », indique le site independent.ie.
L’Irlande ne compte à ce jour que le parc d’Arklow bank, d’une puissance de 25 MW, en service sur la côte est.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/29352-ledf-irlandais-veut-se-diversifier-dans-leolien-en-mer
04/09/17 : Maroc : Midelt : Le projet du parc éolien adopté
Le parc éolien de Midelt, qui constitue une pièce importante dans le puzzle des projets d’énergies renouvelables dans le Royaume, vient d’être validé par la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet.
Ce projet structurant pour la région a été adopté la veille, lors d’une réunion présidée par le wali de la région de Drâa-Tafilalet, gouverneur de la province d’Errachidia, Mohamed Benribag. La vision Royale avait fixé l’objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon 2030. Après la Centrale solaire d’Ouarzazate, dotée d’une capacité de production d’environ 580 mégawatts (MW), le parc éolien de Midelt, qui devrait être opérationnel début 2019, va injecter 180 MW, ce qui explique l’importance du projet qui sera réalisé dans les communes de Mibladen et Amerssid (province de Midelt), avec un investissement de 2,5 milliards de dirhams, porté par le géant marocain dans le secteur énergétique «Nareva» et le groupe italien «Enel Green Power».
La technologie sera portée par la société allemande «Siemens» qui va fabriquer une partie importante des installations éoliennes à Tanger.
Le Maroc connaîtra donc un transfert de technologie et de savoir-faire qui profitera surtout à la jeunesse.
En plus de ces deux projets, la région de Drâa-Tafilalet abritera la centrale solaire de Midelt, le projet Noor Tafilalet à Erfoud et Zagora et le projet Noor Atlas à Boudnib, en plus d’autres projets hydroélectriques. L’ensemble de ces projets d’énergie verte permettra de générer près de 1.400 MW, ce qui est estimé à environ 30% de l’objectif national.
Depuis le début de l’année 2017, la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet a traité près de 104 projets d’investissement dans différents secteurs, un chiffre record qui reflète le potentiel de développement économique de ce territoire.
04/09/17 : Maroc : Midelt : Le projet du parc éolien adopté
Le parc éolien de Midelt, qui constitue une pièce importante dans le puzzle des projets d’énergies renouvelables dans le Royaume, vient d’être validé par la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet.
Ce projet structurant pour la région a été adopté la veille, lors d’une réunion présidée par le wali de la région de Drâa-Tafilalet, gouverneur de la province d’Errachidia, Mohamed Benribag. La vision Royale avait fixé l’objectif d’augmenter la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon 2030. Après la Centrale solaire d’Ouarzazate, dotée d’une capacité de production d’environ 580 mégawatts (MW), le parc éolien de Midelt, qui devrait être opérationnel début 2019, va injecter 180 MW, ce qui explique l’importance du projet qui sera réalisé dans les communes de Mibladen et Amerssid (province de Midelt), avec un investissement de 2,5 milliards de dirhams, porté par le géant marocain dans le secteur énergétique «Nareva» et le groupe italien «Enel Green Power».
La technologie sera portée par la société allemande «Siemens» qui va fabriquer une partie importante des installations éoliennes à Tanger.
Le Maroc connaîtra donc un transfert de technologie et de savoir-faire qui profitera surtout à la jeunesse.
En plus de ces deux projets, la région de Drâa-Tafilalet abritera la centrale solaire de Midelt, le projet Noor Tafilalet à Erfoud et Zagora et le projet Noor Atlas à Boudnib, en plus d’autres projets hydroélectriques. L’ensemble de ces projets d’énergie verte permettra de générer près de 1.400 MW, ce qui est estimé à environ 30% de l’objectif national.
Depuis le début de l’année 2017, la commission régionale d’investissement de Drâa-Tafilalet a traité près de 104 projets d’investissement dans différents secteurs, un chiffre record qui reflète le potentiel de développement économique de ce territoire.
http://aujourdhui.ma/economie/midelt-le-projet-du-parc-eolien-adopte
04/09/17 : L’Europe ajoute 6,1 GW de capacité d’énergie éolienne au premier semestre de 2017😡Selon les derniers chiffres publiés par WindEurope, une organisation faisant la promotion de l’éolien dans le monde entier et regroupant plus de 450 membres actifs dans plus de 50 pays : « 6.1 GW de capacité d’énergie éolienne supplémentaire ont été installés en Europe au premier semestre 2017. »
Un total de 4,8 GW de capacité éolienne terrestre a été installé au premier semestre 2017. Une forte concentration de cette capacité a été constatée en Allemagne (2,2 GW), au Royaume-Uni (1,2 GW) et en France (492 MW). Il y a eu également un nombre important de projets dans l’éolien en mer (offshore) : 18 projets dans quatre États membres de l’UE (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Finlande), qui ont totalisé 1,3 GW.
04/09/17 : L’Europe ajoute 6,1 GW de capacité d’énergie éolienne au premier semestre de 2017😡Selon les derniers chiffres publiés par WindEurope, une organisation faisant la promotion de l’éolien dans le monde entier et regroupant plus de 450 membres actifs dans plus de 50 pays : « 6.1 GW de capacité d’énergie éolienne supplémentaire ont été installés en Europe au premier semestre 2017. »
Un total de 4,8 GW de capacité éolienne terrestre a été installé au premier semestre 2017. Une forte concentration de cette capacité a été constatée en Allemagne (2,2 GW), au Royaume-Uni (1,2 GW) et en France (492 MW). Il y a eu également un nombre important de projets dans l’éolien en mer (offshore) : 18 projets dans quatre États membres de l’UE (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Finlande), qui ont totalisé 1,3 GW.
Concernant le volet investissement, 8,3 milliards d’euros ont financé de nouveaux actifs au premier semestre : 5,4 milliards d’euros sur terre et 2,9 milliards d’euros en mer. A noter que ce dernier est en baisse par rapport à 2016 avec un financement record de 14 milliards d’euros sur la même période. Une tendance à la concentration du marché était également vérifiée, avec 53% des investissements totaux réalisés en Allemagne contre aucun investissement offshore effectué au Royaume-Uni.
« Nous sommes sur le bon chemin pour obtenir une bonne année en ce qui concerne les installations d’éoliennes, même si la croissance reste générée par quelques acteurs du marché. Au moins dix pays de l’UE n’ont pas encore installé un seul mégawattheure cette année. La fin du régime d’obligation (Renewables Obligation) de l’éolien terrestre au Royaume-Uni devrait entraîner une concentration encore plus grande du marché en Allemagne, en Espagne et en France. En offshore, le niveau de l’activité financière demeure préoccupant. Bien que cela ne se traduise pas par des installations inférieures d’ici quelques années, l’industrie a toutefois besoin de clarté sur les volumes pour la période post 2020 afin de maintenir une réduction des coûts » a affirmé le responsable politique de WindEurope, Pierre Tardieu.
http://www.enerzine.com/leurope-ajoute-61-gw-de-capacite-denergie-eolienne-au-premier-semestre-de-2017/22903-2017-09
31/08/17 : Engie reprend le méga-projet éolien des Umburanas au Brésil
http://www.enerzine.com/leurope-ajoute-61-gw-de-capacite-denergie-eolienne-au-premier-semestre-de-2017/22903-2017-09
31/08/17 : Engie reprend le méga-projet éolien des Umburanas au Brésil
Engie continue de s’agrandir au Brésil, avec l’acquisition par sa filiale Engie Brasil Energia de 608 MW de projets éoliens dans l’état de Bahia, auprès du développeur Renova Energia. Le dealest valorisé autour de 15 millions de reals (4 M€) selon le communiqué du 23 août de Renova Energia et peut encore être réévalué. L’opération est vraiment très bon marché à première vue, même si elle porte sur des droits de développement et pas sur un parc déjà construit… Interrogé à ce sujet, ...
https://www.greenunivers.com/2017/08/engie-reprend-mega-projet-eolien-umburanas-bresil-167556/
30/08/17 : EDF EN en lice pour un projet éolien au Moyen-Orient
30/08/17 : EDF EN en lice pour un projet éolien au Moyen-Orient
EDF énergies nouvelles (EDF EN) est en compétition pour créer un parc éolien de 400 mégawatts en Arabie Saoudite. Il fait notamment face à l’américain General Electric et l’italien Enel.
Ce projet de parc éolien s’inscrit dans le programme Vision 2030 du pays qui vise une production de 9,5 gigawatts d’énergies renouvelables d’ici 2023. Il sera situé à Doumat al Jandal dans la région d’Al-Jouf dans le nord de l’Arabie Saoudite.
Toutes les entreprises présélectionnées pour le projet doivent présenter leur offre avant janvier 2018.
Toutes les entreprises présélectionnées pour le projet doivent présenter leur offre avant janvier 2018.
http://www.constructioncayola.com/environnement/article/2017/08/30/114198/edf-lice-pour-projet-eolien-moyenorient.php
29/08/17 : Projet éolien/Arabie saoudite: 25 compagnies présélectionnées
29/08/17 : Projet éolien/Arabie saoudite: 25 compagnies présélectionnées
L'Arabie saoudite a invité ce mardi 25 compagnies dont la société française EDF Energies nouvelles, à déposer une offre pour la création d'un parc éolien de 400 mégawatts dans ce pays pétrolier qui cherche à diversifier sa production énergétique. La centrale qui fonctionnera à l'énergie éolienne sera située à Doumat al Jandal, dans la région d'Al-Jouf, dans le nord du pays. Les compagnies présélectionnées ont jusqu'à janvier 2018 pour présenter leur offre, a précisé le ministère de l'Energie saoudien dans un communiqué. Parmi elles figurent EDF Energies nouvelles, filiale du groupe français d'énergie EDF, l'Américain General Electric (GE), l'Allemand Siemens et l'Italien Enel.
Ce projet fait partie du vaste plan de réformes engagé par l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole au monde, pour réduire sa dépendance à l'or noir. Le pays a en effet été touché de plein fouet par la chute des cours du brut qui a commencé à la mi-2014. Pour redresser son économie, l'Etat a lancé un plan baptisé "Vision 2030".
Le royaume saoudien veut entre autres arriver à produire 9,5 gigagwatts d'énergies renouvelables d'ici 2023 dans le cadre d'un programme évalué à 50 milliards de dollars (41,64 milliards d'euros). "Nous progressons pour diversifier le mix énergétique du royaume et pour produire de l'énergie de manière plus durable et plus propre dans l'intérêt de l'Arabie saoudite et de ses citoyens", a déclaré le ministre de l'Energie Khalid al-Falih. Selon lui, le développement des énergies renouvelables permettra de créer plus de 7.000 emplois.
Ce projet fait partie du vaste plan de réformes engagé par l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole au monde, pour réduire sa dépendance à l'or noir. Le pays a en effet été touché de plein fouet par la chute des cours du brut qui a commencé à la mi-2014. Pour redresser son économie, l'Etat a lancé un plan baptisé "Vision 2030".
Le royaume saoudien veut entre autres arriver à produire 9,5 gigagwatts d'énergies renouvelables d'ici 2023 dans le cadre d'un programme évalué à 50 milliards de dollars (41,64 milliards d'euros). "Nous progressons pour diversifier le mix énergétique du royaume et pour produire de l'énergie de manière plus durable et plus propre dans l'intérêt de l'Arabie saoudite et de ses citoyens", a déclaré le ministre de l'Energie Khalid al-Falih. Selon lui, le développement des énergies renouvelables permettra de créer plus de 7.000 emplois.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/08/29/97002-20170829FILWWW00267-projet-eolienarabie-saoudite-25-compagnies-preselectionnees.php?cmtpage=0
24/08/17 : Zambie : la première centrale éolienne du pays entre bientôt en construction
24/08/17 : Zambie : la première centrale éolienne du pays entre bientôt en construction
En Zambie, l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a donné le feu vert à une subvention de 1,05 million de dollars pour appuyer une étude de faisabilité et les coûts connexes de la réalisation de la première centrale éolienne du pays.
« L’USTDA EST RAVI DE SOUTENIR CET IMPORTANT PROJET QUI AIDERA À DIVERSIFIER LE MIX DE PRODUCTION D’ÉNERGIE EN ZAMBIE », A DÉCLARÉ THOMAS HARDY, LE DIRECTEUR PAR INTÉRIM DE L’USTDA.
Prévue pour être dotée d’une capacité de 500 GWh, le parc éolien coûtera environ 275 millions de dollars et son financement sera assuré par le développeur de projets d’énergies renouvelables, Access Power, et son partenaire stratégique, EREN Renewable Energy, indique Esi-Africa. Il s’agira surtout de l’un des plus importants projets d’énergie propre en Afrique subsaharienne.
En Zambie, 96% de la production électrique provient du domaine hydroélectrique. Mais, entre 2014 et 2015, la rareté des pluies a considérablement réduit la capacité de production hydroélectrique nationale, entraînant une forte chute de la production électrique jusqu’en 2016. La pénurie a contraint Lusaka à se tourner vers d’autres sources d’énergie pour se prémunir contre les variations des niveaux de pluie.
« L’USTDA EST RAVI DE SOUTENIR CET IMPORTANT PROJET QUI AIDERA À DIVERSIFIER LE MIX DE PRODUCTION D’ÉNERGIE EN ZAMBIE », A DÉCLARÉ THOMAS HARDY, LE DIRECTEUR PAR INTÉRIM DE L’USTDA.
Prévue pour être dotée d’une capacité de 500 GWh, le parc éolien coûtera environ 275 millions de dollars et son financement sera assuré par le développeur de projets d’énergies renouvelables, Access Power, et son partenaire stratégique, EREN Renewable Energy, indique Esi-Africa. Il s’agira surtout de l’un des plus importants projets d’énergie propre en Afrique subsaharienne.
En Zambie, 96% de la production électrique provient du domaine hydroélectrique. Mais, entre 2014 et 2015, la rareté des pluies a considérablement réduit la capacité de production hydroélectrique nationale, entraînant une forte chute de la production électrique jusqu’en 2016. La pénurie a contraint Lusaka à se tourner vers d’autres sources d’énergie pour se prémunir contre les variations des niveaux de pluie.
23/08/17 : ENGIE VA CONSTRUIRE ET EXPLOITER UN PARC ÉOLIEN DE 55 MW EN MONGOLIE
Engie va construire et exploiter le parc éolien de Sainshand en Mongolie, son premier projet renouvelable dans le pays, situé dans le désert de Gobi. Ce parc, qui contribuera à l'atteinte des objectifs de développement durable du gouvernement, est le troisième financé par des investisseurs privés en Mongolie : un accord de financement vient d'être conclu par un groupement d'investisseurs internationaux et d'institutions financières pour un montant de 120 millions de dollars.
Le parc éolien de Sainshand aura une capacité totale installée de 55 MW et il produira l'équivalent de la consommation électrique de 130 000 foyers en Mongolie. Les travaux de construction – qui seront supervisés par Tractebel, filiale d'ingénierie d'Engie, seront lancés durant l'été, pour une mise en service prévue au 2e semestre 2018.
Ce parc participera de manière significative à la réduction des émissions de carbone en Mongolie, tout en permettant de répondre à la demande croissante d'électricité dans le pays. Il augmentera la capacité de production d'énergie d'origine renouvelable du pays et contribuera à l'atteinte des objectifs du gouvernement mongole qui vise une part d'énergies renouvelables dans son mix énergétique de 20 % en 2020 et 30 % en 2030.
Le projet a été développé en collaboration avec les communautés locales et a fait l'objet d'une évaluation détaillée de son impact environnemental, approuvée par les autorités nationales compétentes. Le financement a été conclu après une étude approfondie des risques environnementaux et sociaux, menée conformément aux standards internationaux de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la banque européenne d'investissement (BEI), International Finance Corporation (IFC) ou encore des "Principes de l'Equateur".
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Groupe leader mondial de la transition énergétique, premier producteur mondial d'électricité non nucléaire, premier fournisseur de services d’efficacité énergétique, deuxième fournisseur de services à l’environnement ;
- Activité répartie en 5 branches : énergie en Europe pour la moitié du chiffre d'affaires, puis, de façon équilibrée, énergie à l’international, services à l'énergie, GNL et Gaz et, enfin, infrastructures ;
- Fortes positions en Europe d’où proviennent 78 % des revenus, dont 51 % pour la France et la Belgique, devant l’Amérique du Nord (7 %) ;
- Groupe réorganisé depuis 2016 en 24 entités opérationnelles, fondées essentiellement sur des zones géographiques et capables d’offrir plusieurs services à un même client ;
- Structure financière saine, avec une dette notée A, en fort recul en 2016 ;
- Visibilité sur le dividende de 0,7 € pour 2017 et 2018.
Les points faibles de la valeur
- Pression fiscale et réglementaire accrue ;
- Effet de change négatif (couronne norvégienne, réal brésilien et livre sterling) et morosité des prix du gaz et du pétrole ;
- Début d’année difficile, avec l’arrêt d’une centrale belge, la baisse de volumes en Norvège et dans la production hydraulique ;
- Dans le nucléaire, gel de nombreux projets dans le monde ;
- Deux années consécutives de perte nette, dues aux dépréciations d’actifs.
Comment suivre la valeur
- Secteur des « utilities », traditionnellement sensible à l’évolution des taux d’intérêt et aux décisions politiques ;
- Performances financières liées à l’évolution des prix du gaz, eux-mêmes dépendants du fioul domestique, du fioul lourd, du Brent et de la parité de change euro/dollar ;
- Exécution du plan stratégique à trois ans « Lean 2018 »:
- objectif : devenir leader mondial de la transition énergétique, en s'appuyant sur les positions actuelles de leader dans la production d'électricité, les infrastructures pour le gaz et les services à l'énergie,
- priorité donnée à l'électricité bas carbone, aux solutions intégrées et à la participation aux révolutions énergétiques, techno et digitales,
- baisse du profil de risque en portant à + 85 % la part des activités régulées et contractées,
- articulation entre les investissements de 22 Mds€ et la rotation du portefeuille pour 15 Mds€,
- programme d’économies de coûts, relevé à 1,2 Md€ ;
- Evolution des partenariats de long terme avec les producteurs de gaz, tel Gazprom export (22 % de l’approvisionnement pour l’Europe) ;
- Spéculations récurrentes sur une ouverture du capital de la filiale belge Electrabel ;
- Résultat des négociations avec le gouvernement français sur l’extension des concessions hydrauliques et sur la sécurité énergétique ;
- Conditions de la cession du pôle exploration et production gaz&pétrole ;
- Réalisation de l’objectif 2017 d’un bénéfice d’exploitation en hausse entre 10,7 et 11,3 Mds€, d’un résultat net entre 2,4 et 2,6 Mds€ ;
- Valeur non opéable, car contrôlée à 34,2 % par l’Etat français, dont le capital évoluera : vers un désengagement total, en 2017, de GBL (groupe Albert Frère, actionnaire à 2,4 %) et vers un autre désengagement partiel de l'Etat français.
Services aux collectivités
Sous l'effet des fusions et acquisitions, le secteur mondial des utilities est en pleine reconfiguration. Selon une étude d'AT Kearney, 1040 opérations de ce type ont été annoncées dans le monde en 2016, pour un total de 329 milliards de dollars, montant record en valeur. AT Kearney estime que le marché bénéficie d'abord des cessions d'actifs opérées par les grands énergéticiens européens.
Comme le souligne le cabinet de conseil et d'audit PwC, l'année 2016 a été un exercice record en matière de fusions-acquisitions dans l'énergie : près de 300 milliards de dollars, en hausse de 47% par rapport à 2015. Et effectivement l'Europe a joué un rôle essentiel dans cette accélération car les transactions sur ce continent ont bondi de 25%, à 49 milliards de dollars. En France, 45 opérations de fusions-acquisitions ont été recensées en 2016, pour une valeur totale de 5,4 milliards de dollars. La prise de participation minoritaire de CNP Assurances et de la Caisse des dépôts (CDC) dans Réseau de transport d'électricité (RTE), la filiale d'EDF, pour 4,6 milliards de dollars, a surpassé toutes les autres.http://www.capital.fr/entreprises-marches/engie-va-construire-et-exploiter-un-parc-eolien-de-55-mw-en-mongolie-1240801
23/08/17 : Mongolie : Engie va construire un parc éolien
Le groupe français Engie a annoncé ce mercredi qu'il allait construire et exploiter un parc éolien en Mongolie, son premier projet renouvelable dans ce pays. Ce parc aura une capacité totale installée de 55 MW. Les travaux doivent débuter cet été pour une mise en service attendue dans la deuxième moitié de l'année prochaine, indique Engie dans un communiqué.
"Un accord de financement vient d'être conclu par un groupement d'investisseurs internationaux et d'institutions financières pour un montant de 120 millions de dollars", précise le groupe. Le parc sera situé dans le désert de Gobi, près de la ville de Sainshand, à 450 kilomètres au sud-est de la capitale mongole Oulan-Bator.
En Mongolie, Engie avait aussi signé en 2014, avec des partenaires, un accord pour construire et exploiter une centrale à charbon à Oulan-Bator. Ce projet n'avait pas été remis en cause par la décision d'Engie l'année suivante de ne plus lancer de nouveaux projets dans le charbon.
Le projet a été développé en collaboration avec les communautés locales et a fait l'objet d'une évaluation détaillée de son impact environnemental, approuvée par les autorités nationales compétentes. Le financement a été conclu après une étude approfondie des risques environnementaux et sociaux, menée conformément aux standards internationaux de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la banque européenne d'investissement (BEI), International Finance Corporation (IFC) ou encore des "Principes de l'Equateur".
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Groupe leader mondial de la transition énergétique, premier producteur mondial d'électricité non nucléaire, premier fournisseur de services d’efficacité énergétique, deuxième fournisseur de services à l’environnement ;
- Activité répartie en 5 branches : énergie en Europe pour la moitié du chiffre d'affaires, puis, de façon équilibrée, énergie à l’international, services à l'énergie, GNL et Gaz et, enfin, infrastructures ;
- Fortes positions en Europe d’où proviennent 78 % des revenus, dont 51 % pour la France et la Belgique, devant l’Amérique du Nord (7 %) ;
- Groupe réorganisé depuis 2016 en 24 entités opérationnelles, fondées essentiellement sur des zones géographiques et capables d’offrir plusieurs services à un même client ;
- Structure financière saine, avec une dette notée A, en fort recul en 2016 ;
- Visibilité sur le dividende de 0,7 € pour 2017 et 2018.
Les points faibles de la valeur
- Pression fiscale et réglementaire accrue ;
- Effet de change négatif (couronne norvégienne, réal brésilien et livre sterling) et morosité des prix du gaz et du pétrole ;
- Début d’année difficile, avec l’arrêt d’une centrale belge, la baisse de volumes en Norvège et dans la production hydraulique ;
- Dans le nucléaire, gel de nombreux projets dans le monde ;
- Deux années consécutives de perte nette, dues aux dépréciations d’actifs.
Comment suivre la valeur
- Secteur des « utilities », traditionnellement sensible à l’évolution des taux d’intérêt et aux décisions politiques ;
- Performances financières liées à l’évolution des prix du gaz, eux-mêmes dépendants du fioul domestique, du fioul lourd, du Brent et de la parité de change euro/dollar ;
- Exécution du plan stratégique à trois ans « Lean 2018 »:
- objectif : devenir leader mondial de la transition énergétique, en s'appuyant sur les positions actuelles de leader dans la production d'électricité, les infrastructures pour le gaz et les services à l'énergie,
- priorité donnée à l'électricité bas carbone, aux solutions intégrées et à la participation aux révolutions énergétiques, techno et digitales,
- baisse du profil de risque en portant à + 85 % la part des activités régulées et contractées,
- articulation entre les investissements de 22 Mds€ et la rotation du portefeuille pour 15 Mds€,
- programme d’économies de coûts, relevé à 1,2 Md€ ;
- Evolution des partenariats de long terme avec les producteurs de gaz, tel Gazprom export (22 % de l’approvisionnement pour l’Europe) ;
- Spéculations récurrentes sur une ouverture du capital de la filiale belge Electrabel ;
- Résultat des négociations avec le gouvernement français sur l’extension des concessions hydrauliques et sur la sécurité énergétique ;
- Conditions de la cession du pôle exploration et production gaz&pétrole ;
- Réalisation de l’objectif 2017 d’un bénéfice d’exploitation en hausse entre 10,7 et 11,3 Mds€, d’un résultat net entre 2,4 et 2,6 Mds€ ;
- Valeur non opéable, car contrôlée à 34,2 % par l’Etat français, dont le capital évoluera : vers un désengagement total, en 2017, de GBL (groupe Albert Frère, actionnaire à 2,4 %) et vers un autre désengagement partiel de l'Etat français.
Services aux collectivités
Sous l'effet des fusions et acquisitions, le secteur mondial des utilities est en pleine reconfiguration. Selon une étude d'AT Kearney, 1040 opérations de ce type ont été annoncées dans le monde en 2016, pour un total de 329 milliards de dollars, montant record en valeur. AT Kearney estime que le marché bénéficie d'abord des cessions d'actifs opérées par les grands énergéticiens européens.
Comme le souligne le cabinet de conseil et d'audit PwC, l'année 2016 a été un exercice record en matière de fusions-acquisitions dans l'énergie : près de 300 milliards de dollars, en hausse de 47% par rapport à 2015. Et effectivement l'Europe a joué un rôle essentiel dans cette accélération car les transactions sur ce continent ont bondi de 25%, à 49 milliards de dollars. En France, 45 opérations de fusions-acquisitions ont été recensées en 2016, pour une valeur totale de 5,4 milliards de dollars. La prise de participation minoritaire de CNP Assurances et de la Caisse des dépôts (CDC) dans Réseau de transport d'électricité (RTE), la filiale d'EDF, pour 4,6 milliards de dollars, a surpassé toutes les autres.http://www.capital.fr/entreprises-marches/engie-va-construire-et-exploiter-un-parc-eolien-de-55-mw-en-mongolie-1240801
23/08/17 : Mongolie : Engie va construire un parc éolien
Le groupe français Engie a annoncé ce mercredi qu'il allait construire et exploiter un parc éolien en Mongolie, son premier projet renouvelable dans ce pays. Ce parc aura une capacité totale installée de 55 MW. Les travaux doivent débuter cet été pour une mise en service attendue dans la deuxième moitié de l'année prochaine, indique Engie dans un communiqué.
"Un accord de financement vient d'être conclu par un groupement d'investisseurs internationaux et d'institutions financières pour un montant de 120 millions de dollars", précise le groupe. Le parc sera situé dans le désert de Gobi, près de la ville de Sainshand, à 450 kilomètres au sud-est de la capitale mongole Oulan-Bator.
En Mongolie, Engie avait aussi signé en 2014, avec des partenaires, un accord pour construire et exploiter une centrale à charbon à Oulan-Bator. Ce projet n'avait pas été remis en cause par la décision d'Engie l'année suivante de ne plus lancer de nouveaux projets dans le charbon.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/08/23/97002-20170823FILWWW00221-mongolie-engie-va-construire-un-parc-eolien.php
23/08/17 : Plus d'énergie durable, moins de subsides publics
Pour son approvisionnement en énergie, l’Europe est en grande partie tributaire de la mer du Nord. Le potentiel de la mer du Nord est immense: une capacité de production de 12,6 gigawatts produite par 3.589 éoliennes installées au large des côtes de dix pays européens.
La construction d’un énorme parc éolien, à l’horizon 2050, augmentera encore cette dépendance. Il faudra par contre du temps avant que le secteur ne soit quasiment plus dépendant des fonds publics.
En Belgique, la production d’énergie renouvelable ne peut toujours pas se passer de ces subsides. La combinaison de l’innovation et de la numérisation pourrait toutefois permettre d’en réduire très rapidement l’importance.
De nouveaux développements, toujours plus nombreux, montrent que la production d’énergie durable en mer du Nord pourra se faire avec moins de subsides publics, voire sans ceux-ci.
Dans un monde idéal…
Dans un monde idéal, tous les subsides seraient versés dans un fond commun "mer du Nord" permettant le financement et l’élaboration d’une centrale énergétique virtuelle et l’utilisation des données digitales afin de développer les connaissances, les parcs, la technologie et la production de façon totalement coordonnée.
Le plan défini en juin 2016 par une série de pays proches de la mer du Nord (Allemagne, Belgique, Luxembourg, France, Danemark, Irlande, Suède, Norvège et Pays-Bas) est un bon exemple de cette vision. Ces pays ont signé un accord de collaboration pour développer l’éolien en mer du Nord de manière substantielle. Leur but est d’installer des milliers d’éoliennes, également en pleine mer.
23/08/17 : Plus d'énergie durable, moins de subsides publics
Pour son approvisionnement en énergie, l’Europe est en grande partie tributaire de la mer du Nord. Le potentiel de la mer du Nord est immense: une capacité de production de 12,6 gigawatts produite par 3.589 éoliennes installées au large des côtes de dix pays européens.
La construction d’un énorme parc éolien, à l’horizon 2050, augmentera encore cette dépendance. Il faudra par contre du temps avant que le secteur ne soit quasiment plus dépendant des fonds publics.
En Belgique, la production d’énergie renouvelable ne peut toujours pas se passer de ces subsides. La combinaison de l’innovation et de la numérisation pourrait toutefois permettre d’en réduire très rapidement l’importance.
De nouveaux développements, toujours plus nombreux, montrent que la production d’énergie durable en mer du Nord pourra se faire avec moins de subsides publics, voire sans ceux-ci.
Dans un monde idéal…
Dans un monde idéal, tous les subsides seraient versés dans un fond commun "mer du Nord" permettant le financement et l’élaboration d’une centrale énergétique virtuelle et l’utilisation des données digitales afin de développer les connaissances, les parcs, la technologie et la production de façon totalement coordonnée.
Le plan défini en juin 2016 par une série de pays proches de la mer du Nord (Allemagne, Belgique, Luxembourg, France, Danemark, Irlande, Suède, Norvège et Pays-Bas) est un bon exemple de cette vision. Ces pays ont signé un accord de collaboration pour développer l’éolien en mer du Nord de manière substantielle. Leur but est d’installer des milliers d’éoliennes, également en pleine mer.
Cette initiative est très prometteuse: un parc éolien de cette envergure pourrait grandement contribuer aux objectifs européens de diminution des émissions de CO2. À l’horizon 2050, ceux-ci doivent être réduits de 80 à 95% par rapport à leur niveau de 1990.
Pour concrétiser cette ambition, les pays doivent avant tout s’entendre sur la manière de distribuer l’électricité aux différentes nations participantes.
L’énorme potentiel économique de ce plan est lui aussi très prometteur. Les experts estiment que les investissements dans ce nouveau projet pourraient s’élever à 100 milliards d’euros. Et la Belgique y jouera un grand rôle.
La taille du projet permettra de diminuer les coûts. De nombreuses entreprises auront donc intérêt à investir dans cet approvisionnement énergétique. Les pouvoirs publics européens devront alors moins contribuer à la concrétisation de nouvelles initiatives dans le domaine des énergies renouvelables.
Expertise du Benelux
La mer du Nord offre aussi des opportunités grâce à une expertise, propre au Benelux, dans le domaine du dragage, de la construction offshore, des services maritimes, de l’entretien, du développement de réseau, de l’innovation, etc.
Grâce à leur expérience de la mer, les entreprises du Benelux sont parfaitement positionnées pour jouer un rôle moteur et créer de l’emploi.
Alors, unissons nos forces afin d’exploiter pleinement le potentiel qui est celui de la mer du Nord. Permettons à l’innovation numérique d’être le catalyseur d’une gestion optimale du réseau électrique par-delà les frontières nationales.
Pour concrétiser cette ambition, les pays doivent avant tout s’entendre sur la manière de distribuer l’électricité aux différentes nations participantes.
L’énorme potentiel économique de ce plan est lui aussi très prometteur. Les experts estiment que les investissements dans ce nouveau projet pourraient s’élever à 100 milliards d’euros. Et la Belgique y jouera un grand rôle.
La taille du projet permettra de diminuer les coûts. De nombreuses entreprises auront donc intérêt à investir dans cet approvisionnement énergétique. Les pouvoirs publics européens devront alors moins contribuer à la concrétisation de nouvelles initiatives dans le domaine des énergies renouvelables.
Expertise du Benelux
La mer du Nord offre aussi des opportunités grâce à une expertise, propre au Benelux, dans le domaine du dragage, de la construction offshore, des services maritimes, de l’entretien, du développement de réseau, de l’innovation, etc.
Grâce à leur expérience de la mer, les entreprises du Benelux sont parfaitement positionnées pour jouer un rôle moteur et créer de l’emploi.
Alors, unissons nos forces afin d’exploiter pleinement le potentiel qui est celui de la mer du Nord. Permettons à l’innovation numérique d’être le catalyseur d’une gestion optimale du réseau électrique par-delà les frontières nationales.
http://www.lecho.be/opinions/general/Plus-d-energie-durable-moins-de-subsides-publics/9925181?ckc=1&ts=1503487705
23/08/17 : Plusieurs projets éoliens québécois soumis au Massachusetts
L’ensemble des sept propositions portant sur des parcs situés au Québec totalise 1900 MW
Les propositions présentent généralement le Québec comme un terreau fertile pour le développement éolien au moment où les États américains cherchent de plus en plus des sources d’énergie renouvelables.23/08/17 : Plusieurs projets éoliens québécois soumis au Massachusetts
L’ensemble des sept propositions portant sur des parcs situés au Québec totalise 1900 MW
Sept projets éoliens québécois totalisant plus de 1900 MW figurent dans les différentes propositions que l’État du Massachusetts a reçues en réponse à son appel d’offres pour de l’électricité propre, a constaté l’industrie en colligeant les données.
Les propositions, récemment rendues publiques, présentent généralement le Québec comme un terreau fertile pour le développement éolien au moment où les États cherchent de plus en plus des sources d’énergie renouvelables.
Certains de ces projets étaient ni plus ni moins qu’en dormance devant la réticence du gouvernement québécois à lancer de nouveaux appels d’offres pour de l’énergie éolienne, mais l’intérêt grandissant des Américains pour des sources propres a changé la donne.
« Les promoteurs ont des mâts de mesure de vent plantés depuis quelques années et ont établi des contacts avec les communautés. Ils gardent leurs projets vivants », a dit le directeur régional de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA) au Québec, Jean-Frédérick Legendre. « Mais, sans qu’il y ait d’appels d’offres québécois à court terme, c’est certain que l’appel d’offres au Massachusetts a permis de réactiver ces projets-là. »
Le portrait complet des projets éoliens proposés a été fait par CANWEA et le TechnoCentre éolien, situé à Gaspé.
Boralex et Gaz Métro ont dévoilé le mois dernier un projet visant à ajouter 300 MW au parc éolien de la Seigneurie de Beaupré, à l’est de Québec. C’est loin d’être le seul.
Projets dans les cartons
Dans ses propositions, un autre promoteur, EDF EN Canada, évoque deux projets intitulés BEL(pour Bellefeuille) et PAI (Painchaud). La localisation n’est pas révélée, mais EDF indique que les parcs seraient respectivement de 211 MW et de 593 MW. L’entreprise a aussi deux autres projets de 149 MW chacun (Haute-Chaudière et Saint-Théophile).
« L’industrie éolienne québécoise s’est très rapidement retournée vers un nouveau marché, qui est très différent du marché dans lequel on est habitués de fonctionner », a indiqué Viviane Maraghi, directrice du développement chez RES Canada, qui participe à l’appel d’offres. Ses deux projets éoliens sont situés à la Baie-James et dans le Bas-Saint-Laurent.
« Plusieurs ont finalement décidé de ne pas faire de soumission, mais je peux vous assurer que l’industrie a travaillé très fort, dans la dernière année et demie, pour comprendre ces nouveaux marchés-là », a ajouté Mme Maraghi.
L’État du Massachusetts cherche à obtenir 9,45 TWh d’énergie propre additionnelle d’ici 2022. L’appel d’offres a aussi attiré des propositions de la part de nombreuses entreprises américaines.
En raison des progrès technologiques qui ont permis aux éoliennes individuelles de produire plus d’énergie qu’autrefois, un parc de 600 MW, par exemple, pourrait compter environ 200 éoliennes. Les manufacturiers québécois de tours et de pales surveilleront de près les appels d’offres américains et l’implication des promoteurs d’ici.
M. Legendre a dit que la participation de promoteurs québécois à l’appel d’offres du Massachusetts montre le « potentiel » éolien du Québec. « Aux États-Unis, les projets jouissent d’un crédit d’impôt, ce qui les place en meilleure position que les projets canadiens au chapitre du prix. En même temps, la qualité de la ressource ici et la possibilité de construire de grands parcs peuvent entraîner des économies. »
Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a écrit dans un rapport l’an dernier que le coût de l’énergie éolienne a diminué considérablement et qu’il est désormais compétitif par rapport aux projets hydroélectriques. Il a mentionné que, dans le cadre du quatrième appel d’offres d’Hydro-Québec, en 2014, la société a signé certains contrats à un prix inférieur à 6 ¢/kWh.
http://media1.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/506294/plusieurs-projets-eoliens-quebecois-soumis-au-massachusetts
Pourtant M. Montero est formel: "il y a des différences de 25 à 30%" entre les rétributions versées aux différents propriétaires.
Le Mexique est balayé par des vents puissants sur pratiquement tout son territoire, mais c'est dans l'Etat d'Oaxaca que les conditions sont optimales pour ces moulins. Il est donc celui qui en concentre le plus dans le pays.
Selon l'Association mondiale WWEA, le Mexique est le deuxième pays d'Amérique latine en énergie éolienne, derrière le Brésil.
- 'Bénédiction' ? -
Mais il pourrait perdre de son avance si la fronde des habitants, qui réclament une révision des contrats, empêche les moulins de tourner.
"L'air c'est l'air, il n'y en a qu'un, il n'y a pas d'air de deuxième classe ni de troisième classe", s'emporte, dans son bureau de Juchitan, M. Montero, également éleveur de bétail, qui exige que la justice établisse "un prix unique".
Au pied de sept moulins de 40 mètres de haut, Cain Lopez parle de l'éolien comme d'une "bénédiction".
Dans le hameau de La Ventosa, ainsi nommée en raison des vents qui le traversent, M. Lopez a acheté il y a 25 ans 52 hectares qui pendant longtemps ne lui ont servi qu'à faire paître ses bêtes. Le vent y est tellement fort qu'aucune culture n'arrive à pousser.
"Jamais auparavant je n'aurais imaginé avoir l'opportunité de profiter de cet air", confie-t-il, ravi d'avoir pu louer son terrain à l'une des entreprises éoliennes - une douzaine au total - ayant débarqué au Mexique depuis 1994. Grâce à cela, il a pu envoyer ses enfants à l'université et retaper son ranch.
Au début, il percevait 500 dollars par mois.
"Comme ce sont des arnaqueurs, on a commencé comme ça", raille-t-il. Mais après s'être "battu", lui et ses voisins ont obtenu une rente mensuelle de 2.800 dollars, pour des moulins tournant 24 heures sur 24, toute l'année, sur leurs terrains.
Pourtant M. Montero affirme que M. Lopez est un de ceux qui reçoit le moins dans la région.
- Recours contre EDF -
Et il n'est pas le seul à se plaindre du traitement accordé par les groupes éoliens, dont les moulins, hauts de jusqu'à 60 mètres, se sont multipliés dans le paysage mexicain.
Sur la route de La Ventosa, on en croise des centaines, dans cette zone rurale proche de la côte Pacifique.
Début août, les habitants de la ville voisine de Union Hidalgo ont déposé un recours pour faire annuler le permis octroyé à EDF.
Le groupe français veut y installer près de cent moulins, mais la population locale affirme que l'on n'a pas respecté l'obligation de consulter d'abord la communauté zapotèque.
La ville héberge déjà des dizaines de moulins, exemple du boom enregistré dans l'Etat pauvre d'Oaxaca où, depuis 2009, la capacité en énergie éolienne a bondi de plus de 50% chaque année selon le gouvernement.
L'Etat compte 23 parcs éoliens, soit environ 2.000 aérogénérateurs et une capacité de 2.347 mégawatts, capable de couvrir la moitié de la consommation de la capitale Mexico.
"Nous n'avons aucune information (...), personne ne nous a dit ce qui allait se passer, ni le gouvernement et encore moins l'entreprise", soupire Guadalupe Ramirez, habitante de 66 ans de Union Hidalgo.
Contactée par l'AFP, EDF n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet.
Installés au sommet de crêtes montagneuses voisines au nord-ouest d’Athènes et à une altitude de 800 à 1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, ou les ressources éoliennes sont excellentes, ces parcs éoliens devraient injecter plus de 120 GWh par an dans le réseau électrique grec.
09/08/17 : Engie discute du rachat d'un complexe éolien au Brésil
Les géants mondiaux vont soumettre leurs offres jeudi pour l’appel qui sera effectué par le ministère de l’Energie et des Ressources naturelles pour la construction d’un site éolien de 1.000 mégawatts.
La firme qui aura remporté l’appel d’offres fabriquera des turbines éoliennes en utilisant 65% de services locaux turcs.
Une fois en activité, les turbines permettront d’alimenter en électricité l’équivalent de 20 000 foyers écossais.Cette prouesse technologique mise au point par la firme pétrolière norvégienne Statoil, en collaboration avec l’entreprise émiratie Masdar, spécialisée dans l’innovation en énergies renouvelables, a coûté 212 millions d’euros aux investisseurs tous certifiés « Renouvelables » par le gouvernement du Royaume-Uni.
Le coût de production de l’électricité produite par éoliennes offshore (en mer) est plus élevé que les autres sources de production (180 € par mégawattheure en 2015, en France, contre environ 100 € le MWh pour l’énergie nucléaire selon les estimations de la Commission de régulation de l’énergie), mais il a diminué de 32 % depuis 2012, une baisse qui a même dépassé les prévisions du gouvernement.
« Nous sommes sûrs que ce projet contribuera à diminuer les coûts de production de l’énergie éolienne en mer » a affirmé Leif Delp au journaliste de la BBC. La firme espère désormais implanter sa technologie aux abords des côtes japonaises et sur les côtes ouest des États-Unis, où les eaux profondes seraient propices à de telles infrastructures.
Bien qu’elle ne désapprouve pas cette technologie, une ONG écossaise de protection des oiseaux s’est opposée au chantier considérant « qu’il s’ajoute à une situation déjà problématique » avec un parc éolien déjà très fourni, qui menace les oiseaux marins dans cette région.
Malgré l’importance de cette innovation, les experts du Groupe Intergouvernementale sur l’évolution du climat avertissent que d’autres investissements sont grandement nécessaires pour permettre au Royaume-Uni de tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre.
23/08/17 : Zambie : la première centrale éolienne du pays entre bientôt en construction
En Zambie, l'Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a donné le feu vert à une subvention de 1,05 million de dollars pour appuyer une étude de faisabilité et les coûts connexes de la réalisation de la première centrale éolienne du pays.
« L'USTDA est ravi de soutenir cet important projet qui aidera à diversifier le mix de production d'énergie en Zambie », a déclaré Thomas Hardy, le directeur par intérim de l’USTDA.
Prévue pour être dotée d’une capacité de 500 GWh, le parc éolien coûtera environ 275 millions de dollars et son financement sera assuré par le développeur de projets d'énergies renouvelables, Access Power, et son partenaire stratégique, EREN Renewable Energy, indique Esi-Africa. Il s’agira surtout de l’un des plus importants projets d'énergie propre en Afrique subsaharienne.
En Zambie, 96% de la production électrique provient du domaine hydroélectrique. Mais, entre 2014 et 2015, la rareté des pluies a considérablement réduit la capacité de production hydroélectrique nationale, entraînant une forte chute de la production électrique jusqu’en 2016. La pénurie a contraint Lusaka à se tourner vers d’autres sources d’énergie pour se prémunir contre les variations des niveaux de pluie.
En Zambie, l'Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a donné le feu vert à une subvention de 1,05 million de dollars pour appuyer une étude de faisabilité et les coûts connexes de la réalisation de la première centrale éolienne du pays.
« L'USTDA est ravi de soutenir cet important projet qui aidera à diversifier le mix de production d'énergie en Zambie », a déclaré Thomas Hardy, le directeur par intérim de l’USTDA.
Prévue pour être dotée d’une capacité de 500 GWh, le parc éolien coûtera environ 275 millions de dollars et son financement sera assuré par le développeur de projets d'énergies renouvelables, Access Power, et son partenaire stratégique, EREN Renewable Energy, indique Esi-Africa. Il s’agira surtout de l’un des plus importants projets d'énergie propre en Afrique subsaharienne.
En Zambie, 96% de la production électrique provient du domaine hydroélectrique. Mais, entre 2014 et 2015, la rareté des pluies a considérablement réduit la capacité de production hydroélectrique nationale, entraînant une forte chute de la production électrique jusqu’en 2016. La pénurie a contraint Lusaka à se tourner vers d’autres sources d’énergie pour se prémunir contre les variations des niveaux de pluie.
http://www.agenceecofin.com/eolien/2308-49583-zambie-la-premiere-centrale-eolienne-du-pays-entre-bientot-en-construction
19/08/17 : Quand des Mexicains se battent contre des moulins à vent
La Ventosa (Mexique) (AFP) - Si le Mexique est devenu un champion de l’énergie éolienne en Amérique latine, dans l’Etat d’Oaxaca (sud), les habitants critiquent les retombées économiques et menacent même de paralyser les moulins.
Ces dernières semaines, armés de pierres et de bâtons, ils ont exprimé leur frustration en bloquant l'accès à certains sites, ce qui a empêché aux aérogénérateurs de fonctionner.
"Si nous nous unissons, nous pouvons fermer tous les parcs" éoliens de la région, assure d'un air bravache Porfirio Montero, président d'une association de propriétaires hébergeant des éoliennes sur leur terrain.
Depuis des années il dénonce les différences de montants versés aux habitants par les groupes énergétiques, dont l'Espagnole Iberdrola.
Interrogée par l'AFP, cette dernière nie tout mécontentement chez ceux ayant noué des contrats avec elle dans cette région.19/08/17 : Quand des Mexicains se battent contre des moulins à vent
La Ventosa (Mexique) (AFP) - Si le Mexique est devenu un champion de l’énergie éolienne en Amérique latine, dans l’Etat d’Oaxaca (sud), les habitants critiquent les retombées économiques et menacent même de paralyser les moulins.
Ces dernières semaines, armés de pierres et de bâtons, ils ont exprimé leur frustration en bloquant l'accès à certains sites, ce qui a empêché aux aérogénérateurs de fonctionner.
"Si nous nous unissons, nous pouvons fermer tous les parcs" éoliens de la région, assure d'un air bravache Porfirio Montero, président d'une association de propriétaires hébergeant des éoliennes sur leur terrain.
Depuis des années il dénonce les différences de montants versés aux habitants par les groupes énergétiques, dont l'Espagnole Iberdrola.
Pourtant M. Montero est formel: "il y a des différences de 25 à 30%" entre les rétributions versées aux différents propriétaires.
Le Mexique est balayé par des vents puissants sur pratiquement tout son territoire, mais c'est dans l'Etat d'Oaxaca que les conditions sont optimales pour ces moulins. Il est donc celui qui en concentre le plus dans le pays.
Selon l'Association mondiale WWEA, le Mexique est le deuxième pays d'Amérique latine en énergie éolienne, derrière le Brésil.
- 'Bénédiction' ? -
Mais il pourrait perdre de son avance si la fronde des habitants, qui réclament une révision des contrats, empêche les moulins de tourner.
"L'air c'est l'air, il n'y en a qu'un, il n'y a pas d'air de deuxième classe ni de troisième classe", s'emporte, dans son bureau de Juchitan, M. Montero, également éleveur de bétail, qui exige que la justice établisse "un prix unique".
Au pied de sept moulins de 40 mètres de haut, Cain Lopez parle de l'éolien comme d'une "bénédiction".
Dans le hameau de La Ventosa, ainsi nommée en raison des vents qui le traversent, M. Lopez a acheté il y a 25 ans 52 hectares qui pendant longtemps ne lui ont servi qu'à faire paître ses bêtes. Le vent y est tellement fort qu'aucune culture n'arrive à pousser.
"Jamais auparavant je n'aurais imaginé avoir l'opportunité de profiter de cet air", confie-t-il, ravi d'avoir pu louer son terrain à l'une des entreprises éoliennes - une douzaine au total - ayant débarqué au Mexique depuis 1994. Grâce à cela, il a pu envoyer ses enfants à l'université et retaper son ranch.
Au début, il percevait 500 dollars par mois.
"Comme ce sont des arnaqueurs, on a commencé comme ça", raille-t-il. Mais après s'être "battu", lui et ses voisins ont obtenu une rente mensuelle de 2.800 dollars, pour des moulins tournant 24 heures sur 24, toute l'année, sur leurs terrains.
Pourtant M. Montero affirme que M. Lopez est un de ceux qui reçoit le moins dans la région.
- Recours contre EDF -
Et il n'est pas le seul à se plaindre du traitement accordé par les groupes éoliens, dont les moulins, hauts de jusqu'à 60 mètres, se sont multipliés dans le paysage mexicain.
Sur la route de La Ventosa, on en croise des centaines, dans cette zone rurale proche de la côte Pacifique.
Début août, les habitants de la ville voisine de Union Hidalgo ont déposé un recours pour faire annuler le permis octroyé à EDF.
Le groupe français veut y installer près de cent moulins, mais la population locale affirme que l'on n'a pas respecté l'obligation de consulter d'abord la communauté zapotèque.
La ville héberge déjà des dizaines de moulins, exemple du boom enregistré dans l'Etat pauvre d'Oaxaca où, depuis 2009, la capacité en énergie éolienne a bondi de plus de 50% chaque année selon le gouvernement.
L'Etat compte 23 parcs éoliens, soit environ 2.000 aérogénérateurs et une capacité de 2.347 mégawatts, capable de couvrir la moitié de la consommation de la capitale Mexico.
"Nous n'avons aucune information (...), personne ne nous a dit ce qui allait se passer, ni le gouvernement et encore moins l'entreprise", soupire Guadalupe Ramirez, habitante de 66 ans de Union Hidalgo.
Contactée par l'AFP, EDF n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet.
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20170819.AFP9003/quand-des-mexicains-se-battent-contre-des-moulins-a-vent.html
16/08/17 : Des éoliennes pour quatre aéroports néerlandais
Les aéroports d’Amsterdam, Rotterdam-La Haye, Eindhoven et Lelystad seront d’ici 2020 alimentés en électricité produite uniquement par des parcs éolienssitués au Pays-Bas.
Le gestionnaire des quatre aéroports, le Royal Schiphol Group, a annoncé le 14 aout 2017 un accord de 15 ans avec la société Eneco, qui s’engage à lui fournir chaque année 200 GWh d’électricité « verte » – soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 60.000 résidences comme Delft. Dès le 1er janvier 2018, ces plateformes seront uniquement alimentées en énergie renouvelable produite aux Pays-Bas, y compris en provenance du nouveau parc éolien de Vianen. La part de production des éoliennes augmentera progressivement, au fur et à mesure de l’ouverture de nouvelles fermes par Eneco aux Pays-Bas, et elle devrait représenter l’intégralité de la consommation des quatre aéroports en janvier 2020. En attendant, ils s’approvisionneront en énergie renouvelable depuis « d’autres sources existantes » dans le pays.
Cette décision signifie que le groupe Schiphol ne consommera à terme aucune énergie renouvelable actuellement produite, augmentant du même coup les options de consommation verte pour le reste du pays. Selon son CEO Jos Nijhuis, « pour notre nouveau contrat énergétique, nous ne voulions rien d’autre que de l’énergie durable générée aux Pays-Bas ». Il affirme qu’après tout, « une chose est certaine: l’aviation peut et doit être rendue plus durable », et souligne : « nous estimons que les éléments les plus importants de cette collaboration avec Eneco sont que tous les aéroports du groupe Schiphol sont impliqués », ce qui leur permettra d’offrir des avantages économiques, « et que d’autres sources d’énergie durable seront développées aux Pays-Bas ».
16/08/17 : Des éoliennes pour quatre aéroports néerlandais
Les aéroports d’Amsterdam, Rotterdam-La Haye, Eindhoven et Lelystad seront d’ici 2020 alimentés en électricité produite uniquement par des parcs éolienssitués au Pays-Bas.
Le gestionnaire des quatre aéroports, le Royal Schiphol Group, a annoncé le 14 aout 2017 un accord de 15 ans avec la société Eneco, qui s’engage à lui fournir chaque année 200 GWh d’électricité « verte » – soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 60.000 résidences comme Delft. Dès le 1er janvier 2018, ces plateformes seront uniquement alimentées en énergie renouvelable produite aux Pays-Bas, y compris en provenance du nouveau parc éolien de Vianen. La part de production des éoliennes augmentera progressivement, au fur et à mesure de l’ouverture de nouvelles fermes par Eneco aux Pays-Bas, et elle devrait représenter l’intégralité de la consommation des quatre aéroports en janvier 2020. En attendant, ils s’approvisionneront en énergie renouvelable depuis « d’autres sources existantes » dans le pays.
Cette décision signifie que le groupe Schiphol ne consommera à terme aucune énergie renouvelable actuellement produite, augmentant du même coup les options de consommation verte pour le reste du pays. Selon son CEO Jos Nijhuis, « pour notre nouveau contrat énergétique, nous ne voulions rien d’autre que de l’énergie durable générée aux Pays-Bas ». Il affirme qu’après tout, « une chose est certaine: l’aviation peut et doit être rendue plus durable », et souligne : « nous estimons que les éléments les plus importants de cette collaboration avec Eneco sont que tous les aéroports du groupe Schiphol sont impliqués », ce qui leur permettra d’offrir des avantages économiques, « et que d’autres sources d’énergie durable seront développées aux Pays-Bas ».
Jeroen de Haas, PDG d’Eneco Group, ajoute de son côté : « pour la transition énergétique, il est crucial pour le secteur des entreprises – qui est de loin le plus grand consommateur d’énergie – d’adopter la durabilité. Des pionniers tels que le Royal Schiphol Group choisissent consciemment des formes de production nouvelles et durables, et donnent donc le ton aux autres. En conséquence, ils aident également Eneco Group à investir dans les parcs éoliens et d’autres sources d’énergie durables ».
http://www.air-journal.fr/2017-08-16-des-eoliennes-pour-quatre-aeroports-neerlandais-5186154.html
15/08/17 : Danemark : Massiv mangel på støtte kan være enden for mange vindmøller
Manque de soutien massif peut être la fin de nombreuses éoliennes
15/08/17 : Danemark : Massiv mangel på støtte kan være enden for mange vindmøller
Manque de soutien massif peut être la fin de nombreuses éoliennes
http://www.business.dk/energi/massiv-mangel-paa-stoette-kan-vaere-enden-for-mange-vindmoeller
15/08/17 : Grèce : le Plan Juncker appuie le financement de 3 parcs éoliens
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé la signature d’un accord de prêt de 24 millions d’euros avec le groupe grec Terna Energy pour contribuer au financement de la conception, de la construction et de l’exploitation de trois parcs éoliens à Viotia, au centre du pays.15/08/17 : Grèce : le Plan Juncker appuie le financement de 3 parcs éoliens
Installés au sommet de crêtes montagneuses voisines au nord-ouest d’Athènes et à une altitude de 800 à 1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, ou les ressources éoliennes sont excellentes, ces parcs éoliens devraient injecter plus de 120 GWh par an dans le réseau électrique grec.
« La BEI est résolue à financer des projets liés aux énergies vertes dans toute l’Union européenne. » a déclaré Jonathan Taylor, vice-président de la BEI responsable des opérations de prêts en Grèce avant d’ajouter : « C’est précisément pour soutenir ce type d’opération que le Plan d’investissement pour l’Europe a été conçu. La BEI est ravie de cette nouvelle initiative qui vise à permettre à la Grèce de profiter des avantages qu’offre le Fonds européen pour les investissements stratégiques. S’agissant du futur, la BEI suit l’évolution du secteur grec de l’électricité et est disposée à financer des projets sains qui remplissent ses critères et s’inscrivent dans le droit fil de la politique énergétique de l’UE. »
Le projet porte sur la conception, la construction et l’exploitation de trois nouveaux parcs éoliens, d’une puissance installée cumulée de 48,6 MW, à Viotia dans le centre de la Grèce.
Au total, 18 éoliennes (huit dans un site et cinq pour chacun des deux autres sites) seront érigées.
Les parcs éoliens, situés dans les municipalités de Dervenochoria, Tanagra et Viotia au centre de la Grèce, seront raccordés à deux postes électriques au moyen de câbles souterrains d’environ 16,5 km.
Pour sa part, Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne chargé de l’emploi, de la croissance, de l’investissement et de la compétitivité, a précisé que : « L’accord signé témoigne clairement à nouveau de l’intention résolue de la Commission d’appuyer la mobilisation d’investissements en Grèce qui contribueront à assurer la reprise de l’économie du pays. Il montre également comment le Plan d’investissement pour l’Europe contribue à la réalisation des objectifs stratégiques étendus de la Commission, en l’occurrence favoriser la transition de l’Europe vers une économie à faible intensité de carbone. »
** Eurobank Ergasias est intervenue en qualité de cobailleurs de fonds. L’opération bénéficie de la garantie du budget de l’UE au titre du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), l’instrument financier du Plan d’investissement pour l’Europe.
http://www.enerzine.com/grece-le-plan-juncker-appuie-le-financement-de-3-parcs-eoliens/22816-2017-08
Le projet porte sur la conception, la construction et l’exploitation de trois nouveaux parcs éoliens, d’une puissance installée cumulée de 48,6 MW, à Viotia dans le centre de la Grèce.
Au total, 18 éoliennes (huit dans un site et cinq pour chacun des deux autres sites) seront érigées.
Les parcs éoliens, situés dans les municipalités de Dervenochoria, Tanagra et Viotia au centre de la Grèce, seront raccordés à deux postes électriques au moyen de câbles souterrains d’environ 16,5 km.
Pour sa part, Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne chargé de l’emploi, de la croissance, de l’investissement et de la compétitivité, a précisé que : « L’accord signé témoigne clairement à nouveau de l’intention résolue de la Commission d’appuyer la mobilisation d’investissements en Grèce qui contribueront à assurer la reprise de l’économie du pays. Il montre également comment le Plan d’investissement pour l’Europe contribue à la réalisation des objectifs stratégiques étendus de la Commission, en l’occurrence favoriser la transition de l’Europe vers une économie à faible intensité de carbone. »
** Eurobank Ergasias est intervenue en qualité de cobailleurs de fonds. L’opération bénéficie de la garantie du budget de l’UE au titre du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), l’instrument financier du Plan d’investissement pour l’Europe.
http://www.enerzine.com/grece-le-plan-juncker-appuie-le-financement-de-3-parcs-eoliens/22816-2017-08
14/08/17 : Vietnam : Lancement d’un projet de centrale éolienne de plus de 125 millions de dollars à Tra Vinh
Le Comité de gestion des zones économiques de la province de Tra Vinh (Sud) a récemment remis la licence d’investissement à un projet de centrale éolienne de plus de 125 millions de dollars.
Ce projet, dont le maître d’ouvrage est la société par actions des énergies pétrolières d’Asie (implantée à Hô Chi Minh-Ville) et le groupe sud-coréen UNISON, sera mis en œuvre dans la commune de Dông Hai, district de Duyên Hai, province de Tra Vinh.
La centrale comprendra 21 éoliennes d'une capacité de 48,3 MW. Elle pourra fournir 135.200 MWh au réseau électrique national dès son entrée en opération prévue en décembre 2019.
Pham Van Tam, chef du Comité de gestion des zones économiques de la province de Tra Vinh, a fait savoir que «selon le plan de développement de l’énergie éolienne de la province vers 2020, vision 2030, cette localité disposera de six centrales éoliennes implantées dans le district de Duyên Hai. L'objectif est de parvenir à une puissance installée de 270 MW en 2020 pour une production annuelle de 634 millions de kWh»
Le Comité de gestion des zones économiques de la province de Tra Vinh (Sud) a récemment remis la licence d’investissement à un projet de centrale éolienne de plus de 125 millions de dollars.
Ce projet, dont le maître d’ouvrage est la société par actions des énergies pétrolières d’Asie (implantée à Hô Chi Minh-Ville) et le groupe sud-coréen UNISON, sera mis en œuvre dans la commune de Dông Hai, district de Duyên Hai, province de Tra Vinh.
La centrale comprendra 21 éoliennes d'une capacité de 48,3 MW. Elle pourra fournir 135.200 MWh au réseau électrique national dès son entrée en opération prévue en décembre 2019.
Pham Van Tam, chef du Comité de gestion des zones économiques de la province de Tra Vinh, a fait savoir que «selon le plan de développement de l’énergie éolienne de la province vers 2020, vision 2030, cette localité disposera de six centrales éoliennes implantées dans le district de Duyên Hai. L'objectif est de parvenir à une puissance installée de 270 MW en 2020 pour une production annuelle de 634 millions de kWh»
09/08/17 : Engie discute du rachat d'un complexe éolien au Brésil
Le groupe énergétique français Engie a annoncé négocier le rachat, auprès du brésilien Renova Energia, d'un important complexe éolien au Brésil. Engie, via sa filiale locale, est en "phase avancée de négociations" pour racheter 100% du complexe éolien Umburanas, d'une capacité de 605 MW, a-t-il indiqué dans une note d'information au marché brésilien consultée mercredi par l'AFP. Le projet se situe dans l'Etat de Bahia, à l'est du pays.
Aucun détail financier n'a été fourni à ce stade. Mais la transaction pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, selon une estimation des analystes de Bryan Garnier. Engie, l'ex GDF-Suez, s'est engagé dans un plan de transformation depuis 2016 et cherche notamment à renforcer son activité dans les énergies renouvelables.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/08/09/97002-20170809FILWWW00118-engie-discute-du-rachat-d-un-complexe-eolien-au-bresil.php
08/08/17 : L'éolien génère désormais 6 % de l'électricité aux Etats-Unis
L'énergie éolienne a passé le cap des 6 % de l'électricité produite aux Etats-Unis l'an dernier, selon les derniers chiffres du département de l'Energie. La production a doublé depuis 2011, portée par des crédits d'impôts fédéraux ainsi que des subventions et des réglementations locales. L'éolien représente plus de 10 % de l'électricité produite dans 14 Etats, dont le Dakota du Sud et l'Iowa où il pèse plus de 30 %.
08/08/17 : L'éolien génère désormais 6 % de l'électricité aux Etats-Unis
L'énergie éolienne a passé le cap des 6 % de l'électricité produite aux Etats-Unis l'an dernier, selon les derniers chiffres du département de l'Energie. La production a doublé depuis 2011, portée par des crédits d'impôts fédéraux ainsi que des subventions et des réglementations locales. L'éolien représente plus de 10 % de l'électricité produite dans 14 Etats, dont le Dakota du Sud et l'Iowa où il pèse plus de 30 %.
https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/030485960163-leolien-genere-desormais-6-de-lelectricite-aux-etats-unis-2106926.php
08/08/17 : Siemens: turbines d'une hauteur record en Asie.
Siemens Gamesa annonce avoir installé cette année les plus hautes turbines éoliennes d'Asie, atteignant 210 mètres (153 mètres pour la tour et 56 pour les pales) et représentant en tout une capacité de 67,5 MW.
Ces 33 turbines ont été installées sur le parc éolien de Sarahnlom, dans la province de Nakhon Ratchasima, au centre de la Thaïlande. Le groupe aura la charge de l'exploitation et de la maintenance du site pendant dix ans.
Pour rappel, Siemens Gamesa est issue de la fusion, au début du mois d'avril, entre les activités éoliennes de Siemens et l'Espagnol Gamesa. Son capital est majoritairement détenu par le conglomérat industriel allemand.
08/08/17 : Siemens: turbines d'une hauteur record en Asie.
Siemens Gamesa annonce avoir installé cette année les plus hautes turbines éoliennes d'Asie, atteignant 210 mètres (153 mètres pour la tour et 56 pour les pales) et représentant en tout une capacité de 67,5 MW.
Ces 33 turbines ont été installées sur le parc éolien de Sarahnlom, dans la province de Nakhon Ratchasima, au centre de la Thaïlande. Le groupe aura la charge de l'exploitation et de la maintenance du site pendant dix ans.
Pour rappel, Siemens Gamesa est issue de la fusion, au début du mois d'avril, entre les activités éoliennes de Siemens et l'Espagnol Gamesa. Son capital est majoritairement détenu par le conglomérat industriel allemand.
http://www.boursorama.com/actualites/siemens-turbines-d-une-hauteur-record-en-asie-ba5e8e6969fd126c8e16d4afd27f22c6
07/08/17 : Tunisie : Energies renouvelables : 180 éoliennes pour le gouvernorat de Bizerte
A l’horizon 2018, elles seront 180 éoliennes dans deux régions du gouvernorat de Bizerte. En effet, un projet de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) est actuellement développé dans les régions d’El Alia et de Djebel Kchabta.
La première station issue de ce projet vient d’être mise en service à El Alia avec 37 premières éoliennes. La seconde tranche du projet prendra la forme de 143 autres éoliennes qui seront installées sur les hauteurs du Djebel Kchabta, entre Utique et Menzel Bourguiba.
07/08/17 : Tunisie : Energies renouvelables : 180 éoliennes pour le gouvernorat de Bizerte
A l’horizon 2018, elles seront 180 éoliennes dans deux régions du gouvernorat de Bizerte. En effet, un projet de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) est actuellement développé dans les régions d’El Alia et de Djebel Kchabta.
La première station issue de ce projet vient d’être mise en service à El Alia avec 37 premières éoliennes. La seconde tranche du projet prendra la forme de 143 autres éoliennes qui seront installées sur les hauteurs du Djebel Kchabta, entre Utique et Menzel Bourguiba.
http://www.webdo.tn/2017/08/07/energies-renouvelables-180-eoliennes-gouvernorat-de-bizerte/
06/08/17 : L’Arménie mise sur l’éolien
06/08/17 : L’Arménie mise sur l’éolien
Le ministre arménien des Infrastructures énergétiques et ressources naturelles a indiqué que le gouvernement avait prévu de construire 100 éoliennes prochainement pour un investissement global de 350 millions de dollars.
Hayk Harutyunyan, ministre arménien des Infrastructures énergétiques et ressources naturelles, a ainsi annoncé que le gouvernement avait déjà approuvé un programme d’investissement de la société Access Infra Central Asia Limited en vue de la construction d’un par éolien.
Les audits pour la construction future de ce parc vont être réalisés dans les régions de Gegharkunik et Kotayk au cours de l’année. Le projet comprend la construction d’un parc éolien de 236 MW, pour un montant de 350 millions de dollars.
Le ministre a indiqué que les ressources arméniennes en vent étaient remarquables, cependant, elles nécessitent des constructions en hauteur, ce qui rend les chantiers difficiles, alors qu’une première centrale éolienne de 80 MW devrait être lancée pour la seconde moitié de 2019.
Le pays dispose actuellement de deux parcs éoliens, l’un situé non loin de la ville de Kajaran, dans le sud, l’autre dans la province de Lori, dans le nord.
L’Arménie est également très active concernant le développement de son énergie solaire.
Hayk Harutyunyan, ministre arménien des Infrastructures énergétiques et ressources naturelles, a ainsi annoncé que le gouvernement avait déjà approuvé un programme d’investissement de la société Access Infra Central Asia Limited en vue de la construction d’un par éolien.
Les audits pour la construction future de ce parc vont être réalisés dans les régions de Gegharkunik et Kotayk au cours de l’année. Le projet comprend la construction d’un parc éolien de 236 MW, pour un montant de 350 millions de dollars.
Le ministre a indiqué que les ressources arméniennes en vent étaient remarquables, cependant, elles nécessitent des constructions en hauteur, ce qui rend les chantiers difficiles, alors qu’une première centrale éolienne de 80 MW devrait être lancée pour la seconde moitié de 2019.
Le pays dispose actuellement de deux parcs éoliens, l’un situé non loin de la ville de Kajaran, dans le sud, l’autre dans la province de Lori, dans le nord.
L’Arménie est également très active concernant le développement de son énergie solaire.
http://www.le-caucase.com/2017/07/31/larmenie-mise-sur-leolien/
04/08/17 : CGN entame la construction d’un parc éolien au Royaume-Uni
Un groupe nucléaire public chinois a commencé à construire le parc éolien Brenig Onshore au Royaume-Uni.
Ce projet d'énergie renouvelable sera construit par le groupe China General Nuclear Power Corp, ou CGN, en partenariat avec la société britannique Jones Bros Civil Engineering à Denbigh, dans le nord du Pays de Galles.
Le projet, qui comprendra seize turbines, devrait être achevé en 2018 et générer jusqu'à 37,6 mégawatts d'électricité, ce qui pourrait alimenter 25 000 foyers.
Lu Wei, directeur général de CGN European Energy Co, a souligné que Brenig était un développement significatif pour le groupe, car cela marque sa première direction d’un consortium de construction dans un projet d'énergie éolienne.
« La géographie de la région et sa source éolienne de haute qualité ont permis d'attirer des offres de nombreux fournisseurs d'énergie de premier plan », a déclaré M. Lu. « Le fait que CGN ait remporté l’appel d’offres reflète bien les capacités de notre entreprise. »
Les travaux de construction du parc éolien de Brenig prendront entre douze et quinze mois.
Jusqu'à présent, ce projet a occasionné des contrats de 6,4 millions de livres (8,46 millions de dollars) pour les entreprises locales.
« Nous pensons que le projet stimulera l'économie britannique et continuera de créer des emplois après les travaux », a affirmé M. Lu.
Enregistrée en 2014 en France, CGN European Energy est une filiale en propriété exclusive de CGN, grand investisseur dans le secteur de l'énergie nucléaire au Royaume-Uni.
Depuis sa création, la société a entrepris des projets énergétiques au Royaume-Uni, en France, en Belgique et en Irlande. Elle serait déjà la septième plus grande entreprise d'énergie renouvelable en Europe.
La société a choisi comme partenaire Natural Power sur ce projet, une entreprise britannique qui fournira un soutien technique.
« Notre investissement dans les nouvelles énergies dépasse déjà un milliard d'euros », a déclaré M.Lu.
Il a ajouté que la société cherche à investir dans des projets situés dans les pays concernés l'initiative des Nouvelles Routes de la soie.
04/08/17 : CGN entame la construction d’un parc éolien au Royaume-Uni
Un groupe nucléaire public chinois a commencé à construire le parc éolien Brenig Onshore au Royaume-Uni.
Ce projet d'énergie renouvelable sera construit par le groupe China General Nuclear Power Corp, ou CGN, en partenariat avec la société britannique Jones Bros Civil Engineering à Denbigh, dans le nord du Pays de Galles.
Le projet, qui comprendra seize turbines, devrait être achevé en 2018 et générer jusqu'à 37,6 mégawatts d'électricité, ce qui pourrait alimenter 25 000 foyers.
Lu Wei, directeur général de CGN European Energy Co, a souligné que Brenig était un développement significatif pour le groupe, car cela marque sa première direction d’un consortium de construction dans un projet d'énergie éolienne.
« La géographie de la région et sa source éolienne de haute qualité ont permis d'attirer des offres de nombreux fournisseurs d'énergie de premier plan », a déclaré M. Lu. « Le fait que CGN ait remporté l’appel d’offres reflète bien les capacités de notre entreprise. »
Les travaux de construction du parc éolien de Brenig prendront entre douze et quinze mois.
Jusqu'à présent, ce projet a occasionné des contrats de 6,4 millions de livres (8,46 millions de dollars) pour les entreprises locales.
« Nous pensons que le projet stimulera l'économie britannique et continuera de créer des emplois après les travaux », a affirmé M. Lu.
Enregistrée en 2014 en France, CGN European Energy est une filiale en propriété exclusive de CGN, grand investisseur dans le secteur de l'énergie nucléaire au Royaume-Uni.
Depuis sa création, la société a entrepris des projets énergétiques au Royaume-Uni, en France, en Belgique et en Irlande. Elle serait déjà la septième plus grande entreprise d'énergie renouvelable en Europe.
La société a choisi comme partenaire Natural Power sur ce projet, une entreprise britannique qui fournira un soutien technique.
« Notre investissement dans les nouvelles énergies dépasse déjà un milliard d'euros », a déclaré M.Lu.
Il a ajouté que la société cherche à investir dans des projets situés dans les pays concernés l'initiative des Nouvelles Routes de la soie.
http://french.china.org.cn/business/txt/2017-08/04/content_41350929.htm
02/08/17 : L’Ecosse mise sur l’éolien avec succès
Alors que l’Union européenne s’est engagée fortement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, l’Ecosse se distingue depuis plusieurs années grâce à son vaste programme en faveur des énergies vertes. Parmi elles, l’éolien est particulièrement apprécié en raison de conditions climatiques favorables et d’une baisse importante des coûts liés à cette technologie. Le potentiel écossais est immense et attire tous les grands groupes experts dans l’éolien.
Avec un potentiel estimé à 36,5 GW d’énergie éolienne, l’Ecosse est un des géants européens de cette énergie durable. Plus qu’un simple potentiel, l’éolien est exploité depuis le début du siècle et permet (avec l’énergie marémotrice) de produire plus de 25 % de l’électricité issue des énergies renouvelables en Grande-Bretagne. Ainsi, 80 % de l’énergie produite en Ecosse est issue de l’éolien et de l’énergie marémotrice. Cela équivaut à l’alimentation en électricité de 95 % des foyers écossais. Cette performance est remarquable, mais n’empêche pas les autorités d’être plus ambitieuses encore avec l’objectif d’atteindre près de 100 % d’énergie verte à l’horizon 2020. Le 7 août 2016, cet ambitieux objectif a été couronné de succès pendant 24 heures grâce à des conditions météorologiques très favorables. L’Ecosse a alors produit plus d’électricité grâce à ses seules éoliennes qu’elle n’en a consommé.
L’éolien flottant : un nouvel eldorado au succès certain
Les éoliennes terrestres jouent un rôle important dans cette montée en puissance exemplaire des énergies renouvelables. Un groupe comme EDF, via sa filiale EDF Energies Nouvelles a d’acquit mi-juillet 2017 11 projets de parcs éoliens pour une capacité totale de 600 MW. Sur les onze projets, trois disposent déjà d’un permis de construire et devraient permettre à EDF d’augmenter sensiblement ses capacités de production en Ecosse (319 MW actuellement). Plus d’1 GW de projets est en développement et fait de l’énergéticien français une référence en matière d’énergies renouvelables au sein d’un territoire modèle.
L’Ecosse est aussi un modèle pour bien d’autres pays, car si son potentiel éolien est très bien géré, le pays sait se tourner vers des technologies jugées pas assez accessibles il y a encore peu. Ainsi l’éolien flottant est en train de changer la donne en Ecosse grâce à de grands projets dont les coûts ont été divisés par deux au cours de ces dernières années. Cette technologie a, en effet, de nombreux avantages, car elle permet d’accueillir des éoliennes loin des côtes (et donc des populations), dans les endroits les plus venteux. C’est ainsi que cinq éoliennes flottantes sont en phase d’installation à 25 kilomètres des côtes à l’est de l’Ecosse.
Ce projet pharaonique est né dans les bureaux d’ingénierie de Statoil, le géant norvégien spécialiste du pétrole. Ne souhaitant pas rater le train des énergies renouvelables, l’entreprise a développé une expertise mondialement reconnue dans l’éolien et est aujourd’hui en passe de réussir son pari, à savoir relier cinq éoliennes flottantes d’une capacité de 6 MW chacune au réseau électrique écossais.
Il s’agit bien là d’un pari, car il y a cinq ans à peine, l’éolien flottant était considéré par beaucoup comme trop compliqué sur le plan technique avec un coût financier qui s’en ressentait. Pourtant Statoil est parvenu à diminuer ses coûts de plus de 60 % par mégawatheure depuis 2009 et la présentation de son démonstrateur implanté au large de la Norvège. Si le pari financier semble aujourd’hui gagné, le pari technique est lui aussi impressionnant car ces éoliennes dites « Hywind » mesurent 258 mètres (dont 80 mètres immergés) et permettront de fournir de l’électricité à 20 000 foyers.
Cette technologie est donc très intéressante pour tous les pays qui possèdent une façade maritime. Loin des côtes, ces éoliennes ne peuvent pas être soupçonnées d’engendrer de la pollution visuelle et elles remplissent parfaitement leur rôle en terme énergétique. C’est pourquoi, les regards se tournent vers la France dont la façade maritime est aussi grande que peu exploitée. Le projet pilote EolMed devrait aboutir à une exploitation des premières éoliennes de grande taille à compter de 2021. D’ici là, le bilan des éoliennes écossaises Hywind devrait aider à améliorer encore une technologie sur laquelle peu d’experts comptaient au début des années 2010. Le savoir-faire est primordial pour se placer au mieux sur un marché qui débute. Un marché au potentiel exceptionnel dans la mesure où selon un rapport commandé par le gouvernement écossais, l’éolien flottant représente 80 % du potentiel éolien en Europe. Les enjeux sont donc immenses et vont attiser l’appétit de tous les acteurs des énergies renouvelables.
02/08/17 : L’Ecosse mise sur l’éolien avec succès
Alors que l’Union européenne s’est engagée fortement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, l’Ecosse se distingue depuis plusieurs années grâce à son vaste programme en faveur des énergies vertes. Parmi elles, l’éolien est particulièrement apprécié en raison de conditions climatiques favorables et d’une baisse importante des coûts liés à cette technologie. Le potentiel écossais est immense et attire tous les grands groupes experts dans l’éolien.
Avec un potentiel estimé à 36,5 GW d’énergie éolienne, l’Ecosse est un des géants européens de cette énergie durable. Plus qu’un simple potentiel, l’éolien est exploité depuis le début du siècle et permet (avec l’énergie marémotrice) de produire plus de 25 % de l’électricité issue des énergies renouvelables en Grande-Bretagne. Ainsi, 80 % de l’énergie produite en Ecosse est issue de l’éolien et de l’énergie marémotrice. Cela équivaut à l’alimentation en électricité de 95 % des foyers écossais. Cette performance est remarquable, mais n’empêche pas les autorités d’être plus ambitieuses encore avec l’objectif d’atteindre près de 100 % d’énergie verte à l’horizon 2020. Le 7 août 2016, cet ambitieux objectif a été couronné de succès pendant 24 heures grâce à des conditions météorologiques très favorables. L’Ecosse a alors produit plus d’électricité grâce à ses seules éoliennes qu’elle n’en a consommé.
L’éolien flottant : un nouvel eldorado au succès certain
Les éoliennes terrestres jouent un rôle important dans cette montée en puissance exemplaire des énergies renouvelables. Un groupe comme EDF, via sa filiale EDF Energies Nouvelles a d’acquit mi-juillet 2017 11 projets de parcs éoliens pour une capacité totale de 600 MW. Sur les onze projets, trois disposent déjà d’un permis de construire et devraient permettre à EDF d’augmenter sensiblement ses capacités de production en Ecosse (319 MW actuellement). Plus d’1 GW de projets est en développement et fait de l’énergéticien français une référence en matière d’énergies renouvelables au sein d’un territoire modèle.
L’Ecosse est aussi un modèle pour bien d’autres pays, car si son potentiel éolien est très bien géré, le pays sait se tourner vers des technologies jugées pas assez accessibles il y a encore peu. Ainsi l’éolien flottant est en train de changer la donne en Ecosse grâce à de grands projets dont les coûts ont été divisés par deux au cours de ces dernières années. Cette technologie a, en effet, de nombreux avantages, car elle permet d’accueillir des éoliennes loin des côtes (et donc des populations), dans les endroits les plus venteux. C’est ainsi que cinq éoliennes flottantes sont en phase d’installation à 25 kilomètres des côtes à l’est de l’Ecosse.
Ce projet pharaonique est né dans les bureaux d’ingénierie de Statoil, le géant norvégien spécialiste du pétrole. Ne souhaitant pas rater le train des énergies renouvelables, l’entreprise a développé une expertise mondialement reconnue dans l’éolien et est aujourd’hui en passe de réussir son pari, à savoir relier cinq éoliennes flottantes d’une capacité de 6 MW chacune au réseau électrique écossais.
Il s’agit bien là d’un pari, car il y a cinq ans à peine, l’éolien flottant était considéré par beaucoup comme trop compliqué sur le plan technique avec un coût financier qui s’en ressentait. Pourtant Statoil est parvenu à diminuer ses coûts de plus de 60 % par mégawatheure depuis 2009 et la présentation de son démonstrateur implanté au large de la Norvège. Si le pari financier semble aujourd’hui gagné, le pari technique est lui aussi impressionnant car ces éoliennes dites « Hywind » mesurent 258 mètres (dont 80 mètres immergés) et permettront de fournir de l’électricité à 20 000 foyers.
Cette technologie est donc très intéressante pour tous les pays qui possèdent une façade maritime. Loin des côtes, ces éoliennes ne peuvent pas être soupçonnées d’engendrer de la pollution visuelle et elles remplissent parfaitement leur rôle en terme énergétique. C’est pourquoi, les regards se tournent vers la France dont la façade maritime est aussi grande que peu exploitée. Le projet pilote EolMed devrait aboutir à une exploitation des premières éoliennes de grande taille à compter de 2021. D’ici là, le bilan des éoliennes écossaises Hywind devrait aider à améliorer encore une technologie sur laquelle peu d’experts comptaient au début des années 2010. Le savoir-faire est primordial pour se placer au mieux sur un marché qui débute. Un marché au potentiel exceptionnel dans la mesure où selon un rapport commandé par le gouvernement écossais, l’éolien flottant représente 80 % du potentiel éolien en Europe. Les enjeux sont donc immenses et vont attiser l’appétit de tous les acteurs des énergies renouvelables.
http://www.environnement-magazine.fr/blog/146-l-ecosse-mise-sur-l-eolien-avec-succes/
01/08/17 : Le premier parc éolien flottant implanté cet été au large de l’Écosse
Dans les eaux écossaises, c’est la première ferme commerciale flottante au monde, dite « Hywind », qui est en cours d’installation dans la zone de Buchan Deep, au large de Peterhead. Le groupe pétrolier norvégien Statoil a effectué des tests sur un prototype dès 2009. Rejointe en début d’année par la société émiratie Masdar (25% du projet), elle a assemblé en Norvège les composants des cinq éoliennes qui composeront ce parc éolien flottant.
La première de ces cinq éoliennes est partie le 18 juillet dernier de Stord, au sud-ouest de la Norvège, et a été implantée au large des côtes écossaises cette semaine. Présentation en images de ce projet en pointe dans le domaine des énergies marines.
Les éoliennes assemblées en Norvège sont remorquées séparément jusqu’à la zone de Buchan Deep en Écosse. Cette opération dure 4 à 6 jours. (©Arne Reidar Mortensen/Statoil)
http://www.connaissancedesenergies.org/le-premier-parc-eolien-flottant-implante-cet-ete-au-large-de-lecosse-170801
28/07/17 : L’Arménie va construire 100 éoliennes
Plus de 100 éoliennes seront construits en Arménie, d’une valeur de 350 millions de dollars, a déclaré le ministre des Infrastructures énergétiques et des ressources naturelles Hayk Harutyunyan aux journalistes. Il a déclaré que le gouvernement a déjà approuvé un programme d’investissement d’une société enregistrée Access Infra Central Asia Limited, qui prévoit construire un parc éolien en Arménie.
Il a déclaré que la société mènera une recherche de potentiel dans les régions Gegharkunik et Kotayk en Arménie au cours de cette année, où un parc éolien d’une capacité d’environ 236 MW sera construit. Il a ajouté que, selon le projet choisi, le coût du projet peut atteindre jusqu’à 350 millions de dollars.
À la première étape, prévue pour la deuxième moitié de 2019, la société devrait lancer une centrale éolienne de 80 MW. “Ce sera un programme exceptionnel, car les ressources éoliennes en Arménie sont bonnes mais les emplacements sont en hauteur ce qui rend la construction un peu plus difficile“, a déclaré Harutyunyan.
Il a déclaré que les éoliennes seraient érigées du village de Ddmashen à Sevan et de là aux montagnes de Dilijan. “Selon leur capacité, environ 100 éoliennes seront érigés“, a déclaré Harutyunyan.
L’Arménie a deux parcs éoliens actuellement - Arats LLC, situé près de la ville de Kajaran dans le sud de l’Arménie, et Lori-1 avec une capacité de 2,64 MW dans la province du nord de Lori.
La centrale nucléaire d’Arménie compte actuellement environ 30% de l’électricité totale produite dans le pays. Les centrales thermiques produisent environ 42%, les centrales hydroélectriques 29% et 11% sont produites par des sources d’énergie renouvelables.
01/08/17 : Le premier parc éolien flottant implanté cet été au large de l’Écosse
Le développement de l’éolien offshore s’est jusqu’ici limité dans des zones où la profondeur d’eau n’excédait généralement pas 50 mètres. Des structures flottantes se développent toutefois pour permettre d’aller bénéficier de vents plus forts et plus réguliers en s’affranchissant en partie des contraintes de l’éolien offshore posé.
En France, la première éolienne en mer sera d’ailleurs flottante. La société Ideol a annoncé aujourd’hui l’installation des éléments du système d’ancrage de cette éolienne sur un site d’essais à 22 km au large du Croisic (projet Floatgen).Dans les eaux écossaises, c’est la première ferme commerciale flottante au monde, dite « Hywind », qui est en cours d’installation dans la zone de Buchan Deep, au large de Peterhead. Le groupe pétrolier norvégien Statoil a effectué des tests sur un prototype dès 2009. Rejointe en début d’année par la société émiratie Masdar (25% du projet), elle a assemblé en Norvège les composants des cinq éoliennes qui composeront ce parc éolien flottant.
La première de ces cinq éoliennes est partie le 18 juillet dernier de Stord, au sud-ouest de la Norvège, et a été implantée au large des côtes écossaises cette semaine. Présentation en images de ce projet en pointe dans le domaine des énergies marines.
Les éoliennes assemblées en Norvège sont remorquées séparément jusqu’à la zone de Buchan Deep en Écosse. Cette opération dure 4 à 6 jours. (©Arne Reidar Mortensen/Statoil)
http://www.connaissancedesenergies.org/le-premier-parc-eolien-flottant-implante-cet-ete-au-large-de-lecosse-170801
28/07/17 : L’Arménie va construire 100 éoliennes
Plus de 100 éoliennes seront construits en Arménie, d’une valeur de 350 millions de dollars, a déclaré le ministre des Infrastructures énergétiques et des ressources naturelles Hayk Harutyunyan aux journalistes. Il a déclaré que le gouvernement a déjà approuvé un programme d’investissement d’une société enregistrée Access Infra Central Asia Limited, qui prévoit construire un parc éolien en Arménie.
Il a déclaré que la société mènera une recherche de potentiel dans les régions Gegharkunik et Kotayk en Arménie au cours de cette année, où un parc éolien d’une capacité d’environ 236 MW sera construit. Il a ajouté que, selon le projet choisi, le coût du projet peut atteindre jusqu’à 350 millions de dollars.
À la première étape, prévue pour la deuxième moitié de 2019, la société devrait lancer une centrale éolienne de 80 MW. “Ce sera un programme exceptionnel, car les ressources éoliennes en Arménie sont bonnes mais les emplacements sont en hauteur ce qui rend la construction un peu plus difficile“, a déclaré Harutyunyan.
Il a déclaré que les éoliennes seraient érigées du village de Ddmashen à Sevan et de là aux montagnes de Dilijan. “Selon leur capacité, environ 100 éoliennes seront érigés“, a déclaré Harutyunyan.
L’Arménie a deux parcs éoliens actuellement - Arats LLC, situé près de la ville de Kajaran dans le sud de l’Arménie, et Lori-1 avec une capacité de 2,64 MW dans la province du nord de Lori.
La centrale nucléaire d’Arménie compte actuellement environ 30% de l’électricité totale produite dans le pays. Les centrales thermiques produisent environ 42%, les centrales hydroélectriques 29% et 11% sont produites par des sources d’énergie renouvelables.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=141213
27/07/17 : Éoliennes : l'Écosse construit une ferme géante
L'Écosse réussit son pari dans le domaine de l'éolien. Pour la première fois, une ferme d'éoliennes flottante est en cours d'installation au large des côtes.
27/07/17 : Éoliennes : l'Écosse construit une ferme géante
L'Écosse réussit son pari dans le domaine de l'éolien. Pour la première fois, une ferme d'éoliennes flottante est en cours d'installation au large des côtes.
Pour l'heure elle n'est que la première géante à se dresser sur les eaux écossaises. Cette éolienne marque peut-être l'aube d'une révolution : celle de la première ferme éolienne flottante au monde. Il aura fallu des moyens hors-normes pour soulever ces turbines construites en Norvège et assemblées sur une gigantesque barge, avant d'être remorquées jusqu'en Écosse.
Une compagnie pétrolière responsable du projet
Le projet est unique, car les éoliennes sont flottantes. Elles tiennent debout sur le même principe qu'un bouchon de pêche. Le but n'est pas de les déplacer au gré du vent, mais de pouvoir les installer sur les mers et océans du globe, puisqu'elles n'ont pas besoin d'être plantées dans le sol marin. Lors d'un premier test dans les eaux norvégiennes, la compagnie pétrolière responsable du projet a pu valider cette toute nouvelle technologie. Cette ferme écossaise pourra alimenter 20 000 maisons britanniques.
Une compagnie pétrolière responsable du projet
Le projet est unique, car les éoliennes sont flottantes. Elles tiennent debout sur le même principe qu'un bouchon de pêche. Le but n'est pas de les déplacer au gré du vent, mais de pouvoir les installer sur les mers et océans du globe, puisqu'elles n'ont pas besoin d'être plantées dans le sol marin. Lors d'un premier test dans les eaux norvégiennes, la compagnie pétrolière responsable du projet a pu valider cette toute nouvelle technologie. Cette ferme écossaise pourra alimenter 20 000 maisons britanniques.
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/eoliennes-l-ecosse-construit-une-ferme-geante_2301225.html
26/07/17 : Nouveau projet turc en matière d'énergie renouvelable - Un appel d'offres pour la construction de turbines éoliennes
Accélérant ses démarches en matière d’énergie renouvelable, la Turquie met en place un nouveau projet « forcené » après les panneaux solaires, celui de la fabrication de turbines éoliennes.26/07/17 : Nouveau projet turc en matière d'énergie renouvelable - Un appel d'offres pour la construction de turbines éoliennes
Les géants mondiaux vont soumettre leurs offres jeudi pour l’appel qui sera effectué par le ministère de l’Energie et des Ressources naturelles pour la construction d’un site éolien de 1.000 mégawatts.
La firme qui aura remporté l’appel d’offres fabriquera des turbines éoliennes en utilisant 65% de services locaux turcs.
http://www.trt.net.tr/francais/economie/2017/07/26/nouveau-projet-turc-en-matiere-d-energie-renouvelable-777449
25/07/17 : ÉNERGIE ÉOLIENNE : UNE COMPAGNIE SUD-AFRICAINE CIBLE MAURICE
Après plusieurs années d’opération sur le marché sud-africain, GRI Wind Steel SA se positionne sur le marché régional. La compagnie envisage les possibilités de faire des affaires à Maurice. Elle a dans son viseur d’autres pays, comme Madagascar et le Kenya qui sont engagés dans des projets pour leurs parcs éoliens.
C’est à Cape Town que la compagnie a lancé son usine de fabrication de tours, de pales d’hélices et différents composants pour la production de l’électricité. Elle est financièrement solide et compte de nombreuses commandes pour les cinq prochaines années. C’est un important opérateur dans le domaine de l’énergie en Afrique du Sud compte d’ailleurs acquérir 12,5 % de son capital
Le gouvernement mauricien s’est fixé pour objectif d’augmenter à 35 % la production énergétique à partir des énergies renouvelables d’ici 2025. Avec une zone économique exclusive de 2,3 millions de kilomètres carrés, le pays est bien placé pour exploiter l’énergie éolienne offshore. Cependant, des aspects environnementaux devront être pris en compte en raison des cyclones, des tsunamis et des récifs coralliens.
En mai dernier, un appel d’offres avait été lancé pour le développement de parcs éoliens invitant des consultants ayant de l’expérience dans le domaine à se manifester. Mais auparavant, des experts ont souligné que le régime éolien autour des îles est indispensable pour produire de l’électricité à un niveau compétitif. Trois régions potentielles pour cette exploitation énergétique ont été identifiées, dont Flic- en- Flac, Mahébourg et Rodrigues.
Chaque unité éolienne peut produire 26 gigawatts d’électricité par heure et pourra alimenter pas moins de 14 000 consommateurs. Les vents au large du pays sont d’ailleurs plus puissants et constants que sur la terre. Des vents atteignant une vitesse d’un millier de kilomètre par heure peuvent assurer une très importante production énergétique.
Les autres bienfaits de l’éolienne incluent une réduction d’émissions de CO2, un accroissement de la croissance pour la création d’emplois et une consolidation de l’indépendance énergétique avec moins d’importation de carburants, entre autres.
25/07/17 : ÉNERGIE ÉOLIENNE : UNE COMPAGNIE SUD-AFRICAINE CIBLE MAURICE
Après plusieurs années d’opération sur le marché sud-africain, GRI Wind Steel SA se positionne sur le marché régional. La compagnie envisage les possibilités de faire des affaires à Maurice. Elle a dans son viseur d’autres pays, comme Madagascar et le Kenya qui sont engagés dans des projets pour leurs parcs éoliens.
C’est à Cape Town que la compagnie a lancé son usine de fabrication de tours, de pales d’hélices et différents composants pour la production de l’électricité. Elle est financièrement solide et compte de nombreuses commandes pour les cinq prochaines années. C’est un important opérateur dans le domaine de l’énergie en Afrique du Sud compte d’ailleurs acquérir 12,5 % de son capital
Le gouvernement mauricien s’est fixé pour objectif d’augmenter à 35 % la production énergétique à partir des énergies renouvelables d’ici 2025. Avec une zone économique exclusive de 2,3 millions de kilomètres carrés, le pays est bien placé pour exploiter l’énergie éolienne offshore. Cependant, des aspects environnementaux devront être pris en compte en raison des cyclones, des tsunamis et des récifs coralliens.
En mai dernier, un appel d’offres avait été lancé pour le développement de parcs éoliens invitant des consultants ayant de l’expérience dans le domaine à se manifester. Mais auparavant, des experts ont souligné que le régime éolien autour des îles est indispensable pour produire de l’électricité à un niveau compétitif. Trois régions potentielles pour cette exploitation énergétique ont été identifiées, dont Flic- en- Flac, Mahébourg et Rodrigues.
Chaque unité éolienne peut produire 26 gigawatts d’électricité par heure et pourra alimenter pas moins de 14 000 consommateurs. Les vents au large du pays sont d’ailleurs plus puissants et constants que sur la terre. Des vents atteignant une vitesse d’un millier de kilomètre par heure peuvent assurer une très importante production énergétique.
Les autres bienfaits de l’éolienne incluent une réduction d’émissions de CO2, un accroissement de la croissance pour la création d’emplois et une consolidation de l’indépendance énergétique avec moins d’importation de carburants, entre autres.
http://defimedia.info/energie-eolienne-une-compagnie-sud-africaine-cible-maurice
24/07/17 : La première ferme d’éoliennes flottantes émerge au large de l’Écosse
Cinq éoliennes flottantes, de 11 500 tonnes et 178 mètres de long, sont en cours d’installation aux abords des côtes écossaises de Peterhead.
La première ferme d’éoliennes flottantes est en installation depuis hier, en mer du Nord, à environ 25 km des côtes écossaises de la ville de Peterhead, rapporte le site de la BBC.Les cinq mastodontes qui la composent culmineront à 178 mètres au-dessus du niveau de la mer, si l’on prend en compte leurs pâles de 78 mètres de long. Ils tiendront sur une partie immergée plongeant à 80 mètres de profondeur, faisant de cette ferme le premier parc éolien capable de fonctionner en eaux profondes. Chacune pèse près de 11 500 tonnes.
La première éolienne a été positionnée hier, tractée en position verticale depuis son site de fabrication sur un fjord Norvégien. Les quatre autres devraient être installées d’ici la fin du mois. Bien que flottants, les engins seront amarrés aux fonds marins par de larges câbles pour les empêchant de dériver.24/07/17 : La première ferme d’éoliennes flottantes émerge au large de l’Écosse
Cinq éoliennes flottantes, de 11 500 tonnes et 178 mètres de long, sont en cours d’installation aux abords des côtes écossaises de Peterhead.
La première ferme d’éoliennes flottantes est en installation depuis hier, en mer du Nord, à environ 25 km des côtes écossaises de la ville de Peterhead, rapporte le site de la BBC.Les cinq mastodontes qui la composent culmineront à 178 mètres au-dessus du niveau de la mer, si l’on prend en compte leurs pâles de 78 mètres de long. Ils tiendront sur une partie immergée plongeant à 80 mètres de profondeur, faisant de cette ferme le premier parc éolien capable de fonctionner en eaux profondes. Chacune pèse près de 11 500 tonnes.
Une fois en activité, les turbines permettront d’alimenter en électricité l’équivalent de 20 000 foyers écossais.Cette prouesse technologique mise au point par la firme pétrolière norvégienne Statoil, en collaboration avec l’entreprise émiratie Masdar, spécialisée dans l’innovation en énergies renouvelables, a coûté 212 millions d’euros aux investisseurs tous certifiés « Renouvelables » par le gouvernement du Royaume-Uni.
Le coût de production de l’électricité produite par éoliennes offshore (en mer) est plus élevé que les autres sources de production (180 € par mégawattheure en 2015, en France, contre environ 100 € le MWh pour l’énergie nucléaire selon les estimations de la Commission de régulation de l’énergie), mais il a diminué de 32 % depuis 2012, une baisse qui a même dépassé les prévisions du gouvernement.
« Nous sommes sûrs que ce projet contribuera à diminuer les coûts de production de l’énergie éolienne en mer » a affirmé Leif Delp au journaliste de la BBC. La firme espère désormais implanter sa technologie aux abords des côtes japonaises et sur les côtes ouest des États-Unis, où les eaux profondes seraient propices à de telles infrastructures.
Bien qu’elle ne désapprouve pas cette technologie, une ONG écossaise de protection des oiseaux s’est opposée au chantier considérant « qu’il s’ajoute à une situation déjà problématique » avec un parc éolien déjà très fourni, qui menace les oiseaux marins dans cette région.
Malgré l’importance de cette innovation, les experts du Groupe Intergouvernementale sur l’évolution du climat avertissent que d’autres investissements sont grandement nécessaires pour permettre au Royaume-Uni de tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre.
http://www.ouest-france.fr/monde/la-premiere-ferme-d-eoliennes-flottantes-emerge-au-large-de-l-ecosse-5153462
19/07/17 : Ecosse : La justice valide la création d’un parc éolien marin
La société irlandaise Mainstream Renewable Power va pouvoir commencer sa construction d’un parc éolien marin en Écosse. Le coût est estimé à 2 milliards de livres sterling (soit 2,3 milliards d’euros).
La société irlandaise Mainstream Renewable Power, à l’origine d’un projet de parc éolien marin au large de l’Écosse, a annoncé mercredi que la construction allait pouvoir débuter après avoir remporté une bataille juridique qui aura duré deux ans.
02/07/17 : Eolien flottant : l’Ecosse démarre, la France suit
Le pétrolier norvégien Statoil installe actuellement cinq éoliennes flottantes au large de la côte est de l’Ecosse. C’est le premier parc en production pour une technologie qui se développe également en France avec la mise à l’eau cet été du pilote du projet EolMed.
ATOUTS. Cet été 2017 marque les débuts historiques de l'éolien flottant. A 25 kilomètres au large de la pointe Peterhead sur la côte est de l'Ecosse, cinq éoliennes Hywind sont en cours d'installation par le pétrolier Statoil. Dans quelques semaines, c'est au large du Croisic, sur le site d'expérimentation de l'école centrale de Nantes SEM-REV que sera raccordée Floatgen, l'éolienne flottante française fruit de la collaboration du bureau d'études Ideol et du géant du BTP Bouygues. Loin des rivages et des oppositions des riverains, bénéficiant de vents réguliers, l'éolien offshore a beaucoup d'atouts. Il peut ainsi s'installer dans les zones les plus ventées en s'extrayant des contraintes des éoliennes offshore fixées au sol qui ne peuvent être construites au-delà des profondeurs supérieures à 40m. Or, les plateaux continentaux de faible profondeur sont relativement rares dans le monde.
Les Norvégiens ont tiré les premiers
LUDION. C’est peu de dire qu’en ce domaine émergeant Statoil a une longueur d’avance. Le pétrolier norvégien en quête d’une activité de substitution à l’extraction pétrolière et gazière, exploite depuis maintenant près de dix ans ses compétences en matière de structures offshore. C’est en 2009 qu’a débuté l’expérimentation de Hywind au large de l’île de Karmoy (Norvège). Le prototype se présente alors sous la forme d’un long tube d’acier de 208 m de long et de 5300 tonnes lesté d’une base immergée de 100m permettant la stabilité et la flottaison d’une éolienne de 65 m de haut supportant trois pales de 43 m pour un diamètre du rotor de 85 m. Le tout est arrimé au plancher océanique par trois gros câbles d’acier. En 2016, la machine a fait preuve de sa pertinence avec 40 GigaWatts/heure produits en cinq ans par tous les temps, subissant sans encombre des vents de 40 m/s et des vagues de 19 m de haut.
24/07/17 : Le premier parc éolien flottant voit le jour
Après l’installation de la plus grande centrale à énergie solaire flottante en Chine, c’est au tour du premier parc éolien flottant de faire les manchettes.
Cinq éoliennes flottent paisiblement dans un fjord de l’ouest de la Norvège. Bientôt, elles entreprendront une traversée de la mer du Nord pour rejoindre leur destination finale, au large de l’Écosse. Ces cinq turbines formeront ainsi la première centrale éolienne flottante au monde.
Le projet Hywind de 327 millions de dollars canadiens (200 millions de livres sterling) devient non seulement le premier parc éolien en son genre, mais il présente en plus une merveille d’innovation. En effet, chaque éolienne est équipée d’un ballast sous-marin d’une profondeur de 78 m et de trois câbles d’arrimage qui seront ancrés au fond de la mer et qui permettront au mat de rester droit.
Cette technologie de flottage ouvre ainsi de nouvelles portes. Si pour l’instant on estime que la technologie actuelle permettra de créer des parcs éoliens dans des eaux d’une profondeur entre 100 et 700 mètres, il serait possible d’aller encore plus profond et ainsi, d’utiliser une surface de l’océan jusqu’à maintenant inaccessible.
Les éoliennes standards peuvent être ancrées sous l’eau jusqu’à une profondeur maximale de 40 mètres, ce qui limite les possibilités. Les infrastructures flottantes offriront de nouvelles opportunités.
Le projet Hywind alimentera jusqu’à 20 000 foyers en électricité dès octobre. Le plus grand défi à relever pour que la technologie gagne en popularité sera les coûts de production. On prévoit cependant que d’ici 2030, un parc flottant pourrait être le même prix qu’un parc côtier standard.
Après l’installation de la plus grande centrale à énergie solaire flottante en Chine, c’est au tour du premier parc éolien flottant de faire les manchettes.
Cinq éoliennes flottent paisiblement dans un fjord de l’ouest de la Norvège. Bientôt, elles entreprendront une traversée de la mer du Nord pour rejoindre leur destination finale, au large de l’Écosse. Ces cinq turbines formeront ainsi la première centrale éolienne flottante au monde.
Le projet Hywind de 327 millions de dollars canadiens (200 millions de livres sterling) devient non seulement le premier parc éolien en son genre, mais il présente en plus une merveille d’innovation. En effet, chaque éolienne est équipée d’un ballast sous-marin d’une profondeur de 78 m et de trois câbles d’arrimage qui seront ancrés au fond de la mer et qui permettront au mat de rester droit.
Cette technologie de flottage ouvre ainsi de nouvelles portes. Si pour l’instant on estime que la technologie actuelle permettra de créer des parcs éoliens dans des eaux d’une profondeur entre 100 et 700 mètres, il serait possible d’aller encore plus profond et ainsi, d’utiliser une surface de l’océan jusqu’à maintenant inaccessible.
Les éoliennes standards peuvent être ancrées sous l’eau jusqu’à une profondeur maximale de 40 mètres, ce qui limite les possibilités. Les infrastructures flottantes offriront de nouvelles opportunités.
Le projet Hywind alimentera jusqu’à 20 000 foyers en électricité dès octobre. Le plus grand défi à relever pour que la technologie gagne en popularité sera les coûts de production. On prévoit cependant que d’ici 2030, un parc flottant pourrait être le même prix qu’un parc côtier standard.
19/07/17 : Ecosse : La justice valide la création d’un parc éolien marin
La société irlandaise Mainstream Renewable Power va pouvoir commencer sa construction d’un parc éolien marin en Écosse. Le coût est estimé à 2 milliards de livres sterling (soit 2,3 milliards d’euros).
La société irlandaise Mainstream Renewable Power, à l’origine d’un projet de parc éolien marin au large de l’Écosse, a annoncé mercredi que la construction allait pouvoir débuter après avoir remporté une bataille juridique qui aura duré deux ans.
Un coût de 2,3 milliards d’euros
La société Mainstream Renewable Power a déclaré que cette décision de la Court of Session, plus haute instance civile écossaise, ouvrait la voie au projet, dont le coût est estimé à 2 milliards de livres sterling (2,3 milliards d’euros) et pourrait produire près de 4 % de la demande en énergie du pays.
En 2014, les ministres écossais avaient approuvé le projet de construction du parc éolien Neart Na Gaoithe, « la force du vent » en gaélique, au large des côtes orientales de l’Écosse.
Début de la construction l’année prochaine
La Société royale pour la protection des oiseaux (RSPB) avait alors retardé la mise en place du projet en menant une action en justice. Selon elle, la construction menacerait des centaines d’oiseaux indigènes, dont le macareux moine.
La société Mainstream Renewable Power a déclaré que cette décision de la Court of Session, plus haute instance civile écossaise, ouvrait la voie au projet, dont le coût est estimé à 2 milliards de livres sterling (2,3 milliards d’euros) et pourrait produire près de 4 % de la demande en énergie du pays.
En 2014, les ministres écossais avaient approuvé le projet de construction du parc éolien Neart Na Gaoithe, « la force du vent » en gaélique, au large des côtes orientales de l’Écosse.
Début de la construction l’année prochaine
La Société royale pour la protection des oiseaux (RSPB) avait alors retardé la mise en place du projet en menant une action en justice. Selon elle, la construction menacerait des centaines d’oiseaux indigènes, dont le macareux moine.
« Nous sommes heureux de cette décision et nous sommes impatients de travailler main dans la main avec la RSPB afin de débuter la construction du parc éolien dès l’année prochaine », a dit Andy Kinsella, directrice d’exploitation pour la société Mainstream Renewable Power.
http://www.ouest-france.fr/europe/ecosse/ecosse-la-justice-valide-la-creation-d-un-parc-eolien-marin-5144275
19/07/17 : En Mongolie intérieure, un vent de changement souffle sur le secteur de l'énergie
L'extraction du charbon est devenue un mode de vie pour la Mongolie intérieure, mais aujourd'hui, une nouvelle vague d'énergie verte est sur le point de changer les choses.
Bu Xiaolin, gouverneure de la région autonome de la Mongolie intérieure du nord de la Chine, a parlé avec fierté des nouveaux parcs éoliens qui parsèment la région tandis qu'elle décrivait sa vision d'un avenir durable : « La région accélère le développement et la construction de nouvelles industries de l'énergie », a-t-elle déclaré le mois dernier. « Cela stimulera la structure de pouvoir de la région et renforcera le développement économique et social ».
Selon l'Inner Mongolia Power (Group) Co Ltd, l'électricité générée par l'énergie éolienne dans cette région du Nord de la Chine a dépassé un record de 10 millions de kilowatts en mai. La compagnie d'électricité a également précisé que les 154 parcs éoliens de la région ont généré 16 036 mégawatts, ou 25% de la capacité installée totale.
« La Mongolie intérieure continuera à étendre son programme d'énergie renouvelable au cours du 13e plan quinquennal (2016-20) », a de son côté annoncé le nouveau département de l'énergie, qui est géré par la Commission du développement et de la réforme de Mongolie intérieure.
Aujourd'hui, alors qu'elle s'efforce de reléguer les combustibles fossiles au rang de souvenir historique, la région dispose du plus grand réseau d'énergie éolienne intégré de Chine. « Nous avons une grande expérience dans l'exploitation et la gestion des fermes et réseaux d'énergie éolienne », a affirmé le nouveau département de l'énergie.
L'année dernière, le réseau d'énergie éolienne de Mongolie intérieure a généré 25,56 millions de kw, un record pour la Chine. Les données du gouvernement local ont montré que cela représentait 17% du total national du pays l'année dernière. Au cours de la même période, la production d'électricité générée par les parcs éoliens s'est montée à 46,6 milliards de kWh ou 19,3% du total global de la Chine.
Les données du gouvernement local ont montré que l'énergie éolienne a également permis de réduire la poussière de fumées de 4 170 tonnes, le dioxyde de soufre de 21 800 tonnes et l'oxyde d'azote de 1 950 tonnes en remplaçant les combustibles fossiles par des solutions alternatives.
« Les parcs éoliens et l'énergie photovoltaïque (solaire) peuvent promouvoir efficacement le développement des industries renouvelables », a pour sa part souligné Bi Guochen, adjoint au maire de Hohhot, la capitale de la Mongolie intérieure. « C'est aussi un moyen efficace de transformer le modèle de développement économique ».
19/07/17 : En Mongolie intérieure, un vent de changement souffle sur le secteur de l'énergie
L'extraction du charbon est devenue un mode de vie pour la Mongolie intérieure, mais aujourd'hui, une nouvelle vague d'énergie verte est sur le point de changer les choses.
Bu Xiaolin, gouverneure de la région autonome de la Mongolie intérieure du nord de la Chine, a parlé avec fierté des nouveaux parcs éoliens qui parsèment la région tandis qu'elle décrivait sa vision d'un avenir durable : « La région accélère le développement et la construction de nouvelles industries de l'énergie », a-t-elle déclaré le mois dernier. « Cela stimulera la structure de pouvoir de la région et renforcera le développement économique et social ».
Selon l'Inner Mongolia Power (Group) Co Ltd, l'électricité générée par l'énergie éolienne dans cette région du Nord de la Chine a dépassé un record de 10 millions de kilowatts en mai. La compagnie d'électricité a également précisé que les 154 parcs éoliens de la région ont généré 16 036 mégawatts, ou 25% de la capacité installée totale.
« La Mongolie intérieure continuera à étendre son programme d'énergie renouvelable au cours du 13e plan quinquennal (2016-20) », a de son côté annoncé le nouveau département de l'énergie, qui est géré par la Commission du développement et de la réforme de Mongolie intérieure.
Aujourd'hui, alors qu'elle s'efforce de reléguer les combustibles fossiles au rang de souvenir historique, la région dispose du plus grand réseau d'énergie éolienne intégré de Chine. « Nous avons une grande expérience dans l'exploitation et la gestion des fermes et réseaux d'énergie éolienne », a affirmé le nouveau département de l'énergie.
L'année dernière, le réseau d'énergie éolienne de Mongolie intérieure a généré 25,56 millions de kw, un record pour la Chine. Les données du gouvernement local ont montré que cela représentait 17% du total national du pays l'année dernière. Au cours de la même période, la production d'électricité générée par les parcs éoliens s'est montée à 46,6 milliards de kWh ou 19,3% du total global de la Chine.
Les données du gouvernement local ont montré que l'énergie éolienne a également permis de réduire la poussière de fumées de 4 170 tonnes, le dioxyde de soufre de 21 800 tonnes et l'oxyde d'azote de 1 950 tonnes en remplaçant les combustibles fossiles par des solutions alternatives.
« Les parcs éoliens et l'énergie photovoltaïque (solaire) peuvent promouvoir efficacement le développement des industries renouvelables », a pour sa part souligné Bi Guochen, adjoint au maire de Hohhot, la capitale de la Mongolie intérieure. « C'est aussi un moyen efficace de transformer le modèle de développement économique ».
http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2017/0719/c31355-9243751.html
17/07/17 : Dans le domaine de l’énergie éolienne Israël se positionne… enfin.
Le chausseur le plus mal chaussé… C’est un secteur leader pour Israël dans le monde, mais qui est resté à la traîne en matière d’utilisation dans son propre pays d’origine!
Israël compte le plus grand nombre d’appareils domestiques de captation de l’énergie solaire par habitant au monde. Un nouveau type de collecteur d’énergie solaire mis au point récemment va en permettre l’application industrielle.
Dans le domaine de l’énergie éolienne des progrès substantiels ont été obtenus grâce à la mise au point d’une turbine à vent dotée d’un rotor flexible et gonflable.
Une technologie utilisant l’eau de bassin présentant un certain degré de salinité et de composition minérale permet l’absorption et la conservation de l’énergie solaire.
Des stations d’énergie géothermique capables d’extraire la chaleur du sol et de la convertir en vapeur alimentant des turbines sont actuellement à l’étude. Un nouveau projet, développé par des chercheurs du Technion, utilise l’air chaud et l’eau (saumâtre et de mer) pour produire de l’énergie à travers des cheminées de mille mètres de hauteur.
L’énergie éolienne est l’énergie du vent dont la force motrice est utilisée dans le déplacement de voiliers et autres véhicules ou transformée au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou dans un moulin à vent en une énergie diversement utilisable. C’est une des formes d’énergie renouvelable.
Elle tire son nom d’Éole (en grec ancien Αἴολος, Aiolos), le dieu des vents dans la Grèce antique.
L’énergie éolienne est utilisée de trois manières :
- Conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule (navire à voile ou char à voile), pour pomper de l’eau (moulins de Majorque, éoliennes de pompage pour irriguer ou abreuver le bétail) ou pour faire tourner la meule d’un moulin ;
- Transformation en force motrice (pompage de liquides, compression de fluides…) ;
- Production d’énergie électrique ; l’éolienne est alors couplée à un générateur électrique pour fabriquer du courant continu ou alternatif. Le générateur est relié à un réseau électrique ou bien fonctionne au sein d’un système « autonome » avec un générateur d’appoint (par exemple un groupe électrogène) et/ou un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage de l’énergie.
17/07/17 : Dans le domaine de l’énergie éolienne Israël se positionne… enfin.
Le chausseur le plus mal chaussé… C’est un secteur leader pour Israël dans le monde, mais qui est resté à la traîne en matière d’utilisation dans son propre pays d’origine!
Israël compte le plus grand nombre d’appareils domestiques de captation de l’énergie solaire par habitant au monde. Un nouveau type de collecteur d’énergie solaire mis au point récemment va en permettre l’application industrielle.
Dans le domaine de l’énergie éolienne des progrès substantiels ont été obtenus grâce à la mise au point d’une turbine à vent dotée d’un rotor flexible et gonflable.
Une technologie utilisant l’eau de bassin présentant un certain degré de salinité et de composition minérale permet l’absorption et la conservation de l’énergie solaire.
Des stations d’énergie géothermique capables d’extraire la chaleur du sol et de la convertir en vapeur alimentant des turbines sont actuellement à l’étude. Un nouveau projet, développé par des chercheurs du Technion, utilise l’air chaud et l’eau (saumâtre et de mer) pour produire de l’énergie à travers des cheminées de mille mètres de hauteur.
L’énergie éolienne est l’énergie du vent dont la force motrice est utilisée dans le déplacement de voiliers et autres véhicules ou transformée au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou dans un moulin à vent en une énergie diversement utilisable. C’est une des formes d’énergie renouvelable.
Elle tire son nom d’Éole (en grec ancien Αἴολος, Aiolos), le dieu des vents dans la Grèce antique.
L’énergie éolienne est utilisée de trois manières :
- Conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule (navire à voile ou char à voile), pour pomper de l’eau (moulins de Majorque, éoliennes de pompage pour irriguer ou abreuver le bétail) ou pour faire tourner la meule d’un moulin ;
- Transformation en force motrice (pompage de liquides, compression de fluides…) ;
- Production d’énergie électrique ; l’éolienne est alors couplée à un générateur électrique pour fabriquer du courant continu ou alternatif. Le générateur est relié à un réseau électrique ou bien fonctionne au sein d’un système « autonome » avec un générateur d’appoint (par exemple un groupe électrogène) et/ou un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage de l’énergie.
http://www.israelvalley.com/2017/07/17/domaine-de-lenergie-eolienne-israel-se-positionne/
07/07/17 : EDF lance un nouveau parc éolien de 80 MW dans l'Etat de New York
EDF Renewable Energy va pouvoir lancer son projet éolien "Copenhagen", qui ne se situera pas au Danemark mais dans le nord de l'Etat de New York. En revanche, les turbines éoliennes seront fournies par Vestas, le grand producteur danois. 40 éoliennes V110 de 2 MW ont été commandées. Le chantier démarrera en août prochain, ce qui permettra de mettre le site en exploitation en novembre 2018. L'électricité produite fait l'objet d'un contrat d'acquisition de 15 ans de la part filiale de National Grid.
07/07/17 : EDF lance un nouveau parc éolien de 80 MW dans l'Etat de New York
EDF Renewable Energy va pouvoir lancer son projet éolien "Copenhagen", qui ne se situera pas au Danemark mais dans le nord de l'Etat de New York. En revanche, les turbines éoliennes seront fournies par Vestas, le grand producteur danois. 40 éoliennes V110 de 2 MW ont été commandées. Le chantier démarrera en août prochain, ce qui permettra de mettre le site en exploitation en novembre 2018. L'électricité produite fait l'objet d'un contrat d'acquisition de 15 ans de la part filiale de National Grid.
http://www.boursier.com/actions/actualites/news/edf-lance-un-nouveau-parc-eolien-de-80-mw-dans-l-etat-de-new-york-733659.html
06/07/17 : Maroc : ÉNERGIES RENOUVELABLES : LA RÉGION PREND DE L’AVANCE
Grâce à son énorme potentiel en matière d’énergie éolienne, la région est destinée à constituer un des piliers de la stratégie énergétique du royaume. Laâyoune-Boujdour Sakia El Hamra devrait atteindre une production éolienne de 950 MW, soit près de 50% de la production nationale.
Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra est en train de s’imposer comme l’une des destinations les plus importantes du royaume pour les projets d’énergies renouvelables. En effet, de par son énorme potentiel en matière d’énergie éolienne, la région est destinée à constituer un des piliers de la stratégie énergétique à laquelle le royaume a adhéré grâce aux investissements colossaux réalisés dans ce domaine. Ces derniers devraient insuffler une nouvelle dynamique aux développements tous azimuts des provinces du sud aux niveaux économique, social et environnemental. Ainsi, Laâyoune-Sakia El Hamra a connu le lancement de nombreux projets et chantiers de développement ambitieux, à leur tête le projet d’énergie éolienne de Tarfaya qui vise à contribuer au renforcement des projets d’énergie propre et des chantiers de développement au niveau de la région. La réalisation de ces projets s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale d’efficacité énergétique qui tend à assurer l’approvisionnement en énergie, avec l’adoption d’une approche basée essentiellement sur le développement durable et l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables.
Des parcs éoliens tous azimuts
Selon les données de la société en charge du projet, Nareva Holding, la province de Tarfaya accueillera le plus grand parc de production d’énergie éolienne en Afrique dont la réalisation a nécessité un investissement de 5 MMDH pour une production de 300 MW grâce à 131 turbines. La mise en service du parc éolien de Tarfaya a commencé en mars 2014 après son raccordement au réseau national d’électricité. L’énergie produite par cette station sera exclusivement réservée à l’Office national d’eau potable et d’électricité (ONEE) sur la base d’un contrat d’acquisition qui s’étend sur 20 ans.
Ce projet représente une importante valeur ajoutée pour Tarfaya, vu qu’il contribue à hauteur de 15% à la réalisation de l’objectif national éolien du Maroc (2000 MW à l’horizon 2020), ajoute la même source. Il permettra également de réduire les émissions de CO2 de 900.000 tonnes/an et de réaliser une économie en devises de 200 millions de dollars par an de pétrole importé. Réalisé en partenariat avec le groupe industriel énergétique français GDF Suez, ce projet permettra aussi la création de 700 emplois directs pendant la construction et plus de 50 emplois directs pendant la phase d’exploitation. Il présente un autre avantage, à savoir charger les entreprises marocaines de la réalisation des études et des travaux électriques et de génie civil, ce qui constitue un niveau d’intégration industrielle de plus de 35%. Au niveau de la commune d’Akhfennir (à 100 km au nord de Tarfaya), un parc éolien a été réalisé sur une superficie de 2.000 ha avec une capacité de production qui atteint 100 MW. Opérationnel depuis 2013, ce parc comprend 61 turbines dont chacune produit une électricité de basse tension (690 volts). Par ailleurs, à Foum El Oued (province de Laâyoune), un parc d’une capacité de 50,6 MW est mis en service depuis 2013. Il compte 22 éoliennes d’une hauteur de 80 m.
Pour rappel, le Maroc ambitionne d’atteindre une production éolienne de 950 MW au niveau de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, soit près de 50% de la production nationale. Ainsi, il a été procédé à la réalisation de quatre parcs éoliens d’une capacité de production de 455,25 MW à Tah (300 MW), Akhfennir (100 MW), Laâyoune (50 MW) et (5,25 MW) tandis que trois autres parcs sont en cours de réalisation d’une capacité de production de 350 MW à Laâyoune (50 MW), Boujdour (200 MW) et Akhfennir (100 MW).
06/07/17 : Maroc : ÉNERGIES RENOUVELABLES : LA RÉGION PREND DE L’AVANCE
Grâce à son énorme potentiel en matière d’énergie éolienne, la région est destinée à constituer un des piliers de la stratégie énergétique du royaume. Laâyoune-Boujdour Sakia El Hamra devrait atteindre une production éolienne de 950 MW, soit près de 50% de la production nationale.
Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra est en train de s’imposer comme l’une des destinations les plus importantes du royaume pour les projets d’énergies renouvelables. En effet, de par son énorme potentiel en matière d’énergie éolienne, la région est destinée à constituer un des piliers de la stratégie énergétique à laquelle le royaume a adhéré grâce aux investissements colossaux réalisés dans ce domaine. Ces derniers devraient insuffler une nouvelle dynamique aux développements tous azimuts des provinces du sud aux niveaux économique, social et environnemental. Ainsi, Laâyoune-Sakia El Hamra a connu le lancement de nombreux projets et chantiers de développement ambitieux, à leur tête le projet d’énergie éolienne de Tarfaya qui vise à contribuer au renforcement des projets d’énergie propre et des chantiers de développement au niveau de la région. La réalisation de ces projets s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale d’efficacité énergétique qui tend à assurer l’approvisionnement en énergie, avec l’adoption d’une approche basée essentiellement sur le développement durable et l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables.
Des parcs éoliens tous azimuts
Selon les données de la société en charge du projet, Nareva Holding, la province de Tarfaya accueillera le plus grand parc de production d’énergie éolienne en Afrique dont la réalisation a nécessité un investissement de 5 MMDH pour une production de 300 MW grâce à 131 turbines. La mise en service du parc éolien de Tarfaya a commencé en mars 2014 après son raccordement au réseau national d’électricité. L’énergie produite par cette station sera exclusivement réservée à l’Office national d’eau potable et d’électricité (ONEE) sur la base d’un contrat d’acquisition qui s’étend sur 20 ans.
Ce projet représente une importante valeur ajoutée pour Tarfaya, vu qu’il contribue à hauteur de 15% à la réalisation de l’objectif national éolien du Maroc (2000 MW à l’horizon 2020), ajoute la même source. Il permettra également de réduire les émissions de CO2 de 900.000 tonnes/an et de réaliser une économie en devises de 200 millions de dollars par an de pétrole importé. Réalisé en partenariat avec le groupe industriel énergétique français GDF Suez, ce projet permettra aussi la création de 700 emplois directs pendant la construction et plus de 50 emplois directs pendant la phase d’exploitation. Il présente un autre avantage, à savoir charger les entreprises marocaines de la réalisation des études et des travaux électriques et de génie civil, ce qui constitue un niveau d’intégration industrielle de plus de 35%. Au niveau de la commune d’Akhfennir (à 100 km au nord de Tarfaya), un parc éolien a été réalisé sur une superficie de 2.000 ha avec une capacité de production qui atteint 100 MW. Opérationnel depuis 2013, ce parc comprend 61 turbines dont chacune produit une électricité de basse tension (690 volts). Par ailleurs, à Foum El Oued (province de Laâyoune), un parc d’une capacité de 50,6 MW est mis en service depuis 2013. Il compte 22 éoliennes d’une hauteur de 80 m.
Pour rappel, le Maroc ambitionne d’atteindre une production éolienne de 950 MW au niveau de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, soit près de 50% de la production nationale. Ainsi, il a été procédé à la réalisation de quatre parcs éoliens d’une capacité de production de 455,25 MW à Tah (300 MW), Akhfennir (100 MW), Laâyoune (50 MW) et (5,25 MW) tandis que trois autres parcs sont en cours de réalisation d’une capacité de production de 350 MW à Laâyoune (50 MW), Boujdour (200 MW) et Akhfennir (100 MW).
http://www.leseco.ma/supplements/530-laayoune-sakia-el-hamra/58724-energies-renouvelables-la-region-prend-de-l-avance.html
06/07/17 : Siemens-Gamesa fournira 94 turbines éoliennes aux Pays-Bas
Le fabricant d'éoliennes hispano-allemand Siemens-Gamesa a annoncé jeudi avoir remporté un contrat pour fournir 94 turbines d'un parc éolien en mer, au large des Pays-Bas, d'une puissance maximale de 752 mégawatts.
06/07/17 : Siemens-Gamesa fournira 94 turbines éoliennes aux Pays-Bas
Le fabricant d'éoliennes hispano-allemand Siemens-Gamesa a annoncé jeudi avoir remporté un contrat pour fournir 94 turbines d'un parc éolien en mer, au large des Pays-Bas, d'une puissance maximale de 752 mégawatts.
Ce parc offshore baptisé Borssele 1 et 2, propriété de la compagnie danoise Dong Energy, "pourrait permettre de couvrir la consommation annuelle d'un million de foyers", assure Siemens-Gamesa dans un communiqué.
Une porte-parole de la compagnie, qui n'a pas donné le montant du contrat, assure que ce parc sera "parmi les plus grands d'Europe".
Après l'annonce le cours de Siemens Gamesa à la Bourse de Madrid était une des seules valeurs dans le vert, en hausse de 0,32 % à 18,55 euros dans un marché en baisse de 0,42 % un peu avant 10h00 (8h00 GMT).
Situé à 22 kilomètres au large de la province de Zélande (sud-ouest), le parc, qui doit commencer à fonctionner en 2020, aura une surface de 128,3 kilomètres carrés et les éoliennes seront construites à une profondeur entre 14 et 38 mètres, selon le communiqué de la compagnie.
Siemens-Gamesa assurera également la maintenance des turbines pour une durée qui n'a pas été précisée.
Les nacelles abritant les composants mécaniques, électriques et électroniques des éoliennes, seront assemblées à Cuxhaven en Allemagne et les pales à Hull au Royaume-Uni.
Les Pays-Bas avaient fin 2016 une capacité installée de 4.328 mégawatts en énergie éolienne, soit 2,7 % de la puissance européenne, selon le Conseil mondial de l'énergie éolienne (GWEC) qui regroupe les industriels du secteur.
Une porte-parole de la compagnie, qui n'a pas donné le montant du contrat, assure que ce parc sera "parmi les plus grands d'Europe".
Après l'annonce le cours de Siemens Gamesa à la Bourse de Madrid était une des seules valeurs dans le vert, en hausse de 0,32 % à 18,55 euros dans un marché en baisse de 0,42 % un peu avant 10h00 (8h00 GMT).
Situé à 22 kilomètres au large de la province de Zélande (sud-ouest), le parc, qui doit commencer à fonctionner en 2020, aura une surface de 128,3 kilomètres carrés et les éoliennes seront construites à une profondeur entre 14 et 38 mètres, selon le communiqué de la compagnie.
Siemens-Gamesa assurera également la maintenance des turbines pour une durée qui n'a pas été précisée.
Les nacelles abritant les composants mécaniques, électriques et électroniques des éoliennes, seront assemblées à Cuxhaven en Allemagne et les pales à Hull au Royaume-Uni.
Les Pays-Bas avaient fin 2016 une capacité installée de 4.328 mégawatts en énergie éolienne, soit 2,7 % de la puissance européenne, selon le Conseil mondial de l'énergie éolienne (GWEC) qui regroupe les industriels du secteur.
http://www.lepoint.fr/economie/siemens-gamesa-fournira-94-turbines-eoliennes-aux-pays-bas-06-07-2017-2140988_28.php
06/07/17 : Nouveau parc éolien en Norvège
BKW investit dans un projet de centrale éolienne située à Marker, au sud-est de la Norvège. Les 15 éoliennes seront connectées au réseau fin 2018. La puissance installée s'élève à 54 MW et la production envisagée est de 193 GWh d'électricité par an. Il s'agit du second engagement dans le domaine de l'éolien en Norvège pour BKW qui renforce sa position de leader suisse pour l'exploitation de centrales éoliennes en Suisse et à l'étranger.
Le contrat d'achat entre BKW et Scanergy AS a été signé hier à Berne. Avec une production estimée à 193 GWh par an, le parc produira la consommation annuelle de plus de 13000* ménages. Le parc est actuellement en planification et le début des travaux est prévu pour l'automne 2017.
La gestion locale du projet pendant la construction et pendant la phase d'exploitation sera assurée par Proxima Scandinavia, une filiale de BKW spécialisée dans le suivi technique et commercial de centrales éoliennes en Scandinavie. Proxima est une joint-venture fondée fin 2016 par BKW et l'entreprise norvégienne Captiva. La joint-venture combine l'expérience locale de Captiva dans le développement et la construction de projet avec l'expérience européenne dont dispose BKW dans ses centrales renouvelables ou celles qu'elle gère pour des tiers.
Ce projet permet à BKW d'augmenter ses capacités éoliennes en Norvège. En effet, BKW est déjà engagée dans Fosen Vind, le plus grand projet de parcs éoliens terrestres d'Europe, dont les premières turbines seront mises en service l'an prochain.
Avec l'achat de cette centrale, BKW renforce sa production d'énergie neutre en CO2. BKW exploite ainsi un portefeuille éolien d'une puissance installée de 547 MW et dispose d'autres 205 MW en construction ou planifiés, pour une production annuelle planifiée d'environ 1500 GWh. Sa présence en Allemagne, en Italie, en Norvège, en France et en Suisse lui permet de profiter des diversités géographiques et régulatoires des différents pays.
* Consommation moyenne d'un ménage en Norvège: 15000 kWh/an, soit le triple de la consommation de référence pour un ménage suisse.
06/07/17 : Nouveau parc éolien en Norvège
BKW investit dans un projet de centrale éolienne située à Marker, au sud-est de la Norvège. Les 15 éoliennes seront connectées au réseau fin 2018. La puissance installée s'élève à 54 MW et la production envisagée est de 193 GWh d'électricité par an. Il s'agit du second engagement dans le domaine de l'éolien en Norvège pour BKW qui renforce sa position de leader suisse pour l'exploitation de centrales éoliennes en Suisse et à l'étranger.
Le contrat d'achat entre BKW et Scanergy AS a été signé hier à Berne. Avec une production estimée à 193 GWh par an, le parc produira la consommation annuelle de plus de 13000* ménages. Le parc est actuellement en planification et le début des travaux est prévu pour l'automne 2017.
La gestion locale du projet pendant la construction et pendant la phase d'exploitation sera assurée par Proxima Scandinavia, une filiale de BKW spécialisée dans le suivi technique et commercial de centrales éoliennes en Scandinavie. Proxima est une joint-venture fondée fin 2016 par BKW et l'entreprise norvégienne Captiva. La joint-venture combine l'expérience locale de Captiva dans le développement et la construction de projet avec l'expérience européenne dont dispose BKW dans ses centrales renouvelables ou celles qu'elle gère pour des tiers.
Ce projet permet à BKW d'augmenter ses capacités éoliennes en Norvège. En effet, BKW est déjà engagée dans Fosen Vind, le plus grand projet de parcs éoliens terrestres d'Europe, dont les premières turbines seront mises en service l'an prochain.
Avec l'achat de cette centrale, BKW renforce sa production d'énergie neutre en CO2. BKW exploite ainsi un portefeuille éolien d'une puissance installée de 547 MW et dispose d'autres 205 MW en construction ou planifiés, pour une production annuelle planifiée d'environ 1500 GWh. Sa présence en Allemagne, en Italie, en Norvège, en France et en Suisse lui permet de profiter des diversités géographiques et régulatoires des différents pays.
* Consommation moyenne d'un ménage en Norvège: 15000 kWh/an, soit le triple de la consommation de référence pour un ménage suisse.
http://www.zonebourse.com/BKW-AG-9623195/actualite/Nouveau-parc-eolien-en-Norvege-24705645/
05/07/17 : L’ECOSSE SE PRÉSENTE COMME PIONNIER DE L’ÉOLIEN FLOTTANT
Statoil, un pétrolier norvégien, est actuellement en train d’installer cinq éoliennes flottantes au large de la côte est de l’Écosse. La France s’intéresse elle aussi à cette technologie.
05/07/17 : L’ECOSSE SE PRÉSENTE COMME PIONNIER DE L’ÉOLIEN FLOTTANT
Statoil, un pétrolier norvégien, est actuellement en train d’installer cinq éoliennes flottantes au large de la côte est de l’Écosse. La France s’intéresse elle aussi à cette technologie.
L’éolienne flottante présente de nombreux atouts par rapport aux éoliennes fixées au sol. Ces dernières ne peuvent pas être installées au-delà des profondeurs supérieures à quarante mètres. Cependant, les plateaux continentaux de faible profondeur sont assez rares. L’éolienne flottante peut être construite loin des rivages, dans les zones les plus ventées.
Statoil est donc en train d’installer cinq éoliennes Hywind en Écosse. Plus précisément, la construction est à vingt-cinq kilomètres au large de la pointe Peterhead sur la côte est du pays. Sous peu, la France bénéficiera également de la même technologie. Pour le projet français EolMed, la mise à l’eau est prévue dans quelques semaines.
Cinq éoliennes flottantes installées au large de l’Écosse
L’éolienne flottante française a été baptisée Floatgen. Elle a été conçue par le bureau d’études Ideol et le géant du BTP Bouygues
Jérôme Billerey est le directeur général du groupe Quadran, financeur du projet. Son adjectif est clair, c’est de « fournir de l’électricité pour un million d’habitants d’Occitanie » avant 2030. En attendant, cet été, au large du Croisic, il prévoit l’installation d’un parc de quatre machines.
Celui-ci sera situé sur le site d’expérimentation de l’école centrale de Nantes SEM-REV.
« Nous tablons pour un début de construction du parc pré-industriel en 2019 pour une exploitation à partir de 2021. » a noté Olivier Guiraud, responsable des énergies marines au sein du groupe. Le lieu d’emplacement aurait déjà été choisi. Un des avantages des éoliens flottants serait qu’à la différence « des éoliennes fixées qui nécessitent de lourds travaux en mer, ici, on assemble les éléments au port et on tracte ensuite par bateau l’ensemble sur le site. »
Un nouveau secteur énergétique
Ce nouveau secteur énergétique attire l’attention des géants pétroliers. C’est pourquoi Quadran envisage de créer des fermes industrielles constituées d’une centaine d’éoliennes. Elles occuperont cent kilomètres carrés de zones maritimes du Golfe du Lion.
Par ailleurs, le gouvernement écossais a recommandé à Statoil d’élaborer un rapport du projet. Dans celui-ci, il est indiqué que quatre-vingts pour cent du potentiel européen d’exploitation des vents est associé à l’éolien flottant. Cette technologie pourrait effectivement permettre de contourner les centrales thermiques et nucléaires.
Cinq éoliennes flottantes installées au large de l’Écosse
L’éolienne flottante française a été baptisée Floatgen. Elle a été conçue par le bureau d’études Ideol et le géant du BTP Bouygues
Jérôme Billerey est le directeur général du groupe Quadran, financeur du projet. Son adjectif est clair, c’est de « fournir de l’électricité pour un million d’habitants d’Occitanie » avant 2030. En attendant, cet été, au large du Croisic, il prévoit l’installation d’un parc de quatre machines.
Celui-ci sera situé sur le site d’expérimentation de l’école centrale de Nantes SEM-REV.
« Nous tablons pour un début de construction du parc pré-industriel en 2019 pour une exploitation à partir de 2021. » a noté Olivier Guiraud, responsable des énergies marines au sein du groupe. Le lieu d’emplacement aurait déjà été choisi. Un des avantages des éoliens flottants serait qu’à la différence « des éoliennes fixées qui nécessitent de lourds travaux en mer, ici, on assemble les éléments au port et on tracte ensuite par bateau l’ensemble sur le site. »
Un nouveau secteur énergétique
Ce nouveau secteur énergétique attire l’attention des géants pétroliers. C’est pourquoi Quadran envisage de créer des fermes industrielles constituées d’une centaine d’éoliennes. Elles occuperont cent kilomètres carrés de zones maritimes du Golfe du Lion.
Par ailleurs, le gouvernement écossais a recommandé à Statoil d’élaborer un rapport du projet. Dans celui-ci, il est indiqué que quatre-vingts pour cent du potentiel européen d’exploitation des vents est associé à l’éolien flottant. Cette technologie pourrait effectivement permettre de contourner les centrales thermiques et nucléaires.
02/07/17 : Eolien flottant : l’Ecosse démarre, la France suit
ATOUTS. Cet été 2017 marque les débuts historiques de l'éolien flottant. A 25 kilomètres au large de la pointe Peterhead sur la côte est de l'Ecosse, cinq éoliennes Hywind sont en cours d'installation par le pétrolier Statoil. Dans quelques semaines, c'est au large du Croisic, sur le site d'expérimentation de l'école centrale de Nantes SEM-REV que sera raccordée Floatgen, l'éolienne flottante française fruit de la collaboration du bureau d'études Ideol et du géant du BTP Bouygues. Loin des rivages et des oppositions des riverains, bénéficiant de vents réguliers, l'éolien offshore a beaucoup d'atouts. Il peut ainsi s'installer dans les zones les plus ventées en s'extrayant des contraintes des éoliennes offshore fixées au sol qui ne peuvent être construites au-delà des profondeurs supérieures à 40m. Or, les plateaux continentaux de faible profondeur sont relativement rares dans le monde.
Les Norvégiens ont tiré les premiers
LUDION. C’est peu de dire qu’en ce domaine émergeant Statoil a une longueur d’avance. Le pétrolier norvégien en quête d’une activité de substitution à l’extraction pétrolière et gazière, exploite depuis maintenant près de dix ans ses compétences en matière de structures offshore. C’est en 2009 qu’a débuté l’expérimentation de Hywind au large de l’île de Karmoy (Norvège). Le prototype se présente alors sous la forme d’un long tube d’acier de 208 m de long et de 5300 tonnes lesté d’une base immergée de 100m permettant la stabilité et la flottaison d’une éolienne de 65 m de haut supportant trois pales de 43 m pour un diamètre du rotor de 85 m. Le tout est arrimé au plancher océanique par trois gros câbles d’acier. En 2016, la machine a fait preuve de sa pertinence avec 40 GigaWatts/heure produits en cinq ans par tous les temps, subissant sans encombre des vents de 40 m/s et des vagues de 19 m de haut.
D’où l’étape suivante : le parc à l’échelle industrielle. Les cinq éoliennes Hywind ont grossi et surtout les calculs de force se sont affinés. Désormais, l’ensemble pèse 11200 tonnes et le ballast immergé fait 78m de long, la hauteur de l’éolienne 98m avec des pales de 78m pour un diamètre de rotor de 154m. Le parc est situé à 25km de la côte par une profondeur de 110m. La vitesse moyenne du vent à cet endroit est de dix mètres par seconde. Hywind est construit pour résister à des vagues de 20m et donc Statoil espère bien avoir une production régulière sur 4000 heures par an. Chaque éolienne a une puissance de 6MW. Le parc de 30MW pourra ainsi répondre aux besoins de 22 000 foyers. Il entrera en production à la fin 2017.
Les Français suivent, pas très loin
BETON. Le développement de l’éolienne Floatgen du projet EolMed interviendra au mieux dans quatre à cinq ans. Son pilote sera mis à l’eau dans le courant août. Sa conception est très différente de Hywind. Cette fois-ci, l’éolienne est posée sur une barge de béton évidée en son centre pour tamponner la force de la houle. Ce « flotteur » est un carré de 53 m de côté et dix mètres de hauteur pesant 9800 tonnes. Il accueillera une éolienne de 176 m de haut d’une puissance de 6MW. Le pilote en cours de construction à Saint-Nazaire qui sera testé sur le site de SEM-REV est légèrement plus petit. Mais il devrait permettre de valider la pertinence des choix techniques effectués qui ne s’appuient que sur des technologies éprouvées comme le béton, matériau bien connu de Bouygues.
Les Français suivent, pas très loin
BETON. Le développement de l’éolienne Floatgen du projet EolMed interviendra au mieux dans quatre à cinq ans. Son pilote sera mis à l’eau dans le courant août. Sa conception est très différente de Hywind. Cette fois-ci, l’éolienne est posée sur une barge de béton évidée en son centre pour tamponner la force de la houle. Ce « flotteur » est un carré de 53 m de côté et dix mètres de hauteur pesant 9800 tonnes. Il accueillera une éolienne de 176 m de haut d’une puissance de 6MW. Le pilote en cours de construction à Saint-Nazaire qui sera testé sur le site de SEM-REV est légèrement plus petit. Mais il devrait permettre de valider la pertinence des choix techniques effectués qui ne s’appuient que sur des technologies éprouvées comme le béton, matériau bien connu de Bouygues.
Bien avant que les résultats des essais ne soient engrangés, EolMed a démarré. C’est un parc de quatre éoliennes Floatgen au large de Gruissan dans le Golfe du Lion. «Nous tablons pour un début de construction du parc pré-industriel en 2019 pour une exploitation à partir de 2021 », précise Olivier Guiraud, responsable des énergies marines au sein du groupe Quadran, financeur du projet. L’emplacement est choisi. Le parc occupera de 5 à 7km² à 16km du rivage par 55m de fonds en face de Port-la-Nouvelle, le port méditerranéen où seront assemblées les éoliennes. « C’est d’ailleurs l’un des avantages de l’éolien flottant, se réjouit Olivier Guiraud. Au contraire des éoliennes fixées qui nécessitent de lourds travaux en mer, ici, on assemble les éléments au port et on tracte ensuite par bateau l’ensemble sur le site ».
La concertation publique a déjà commencé
Choisi en 2016 par un appel à projet gouvernemental qui assure le financement de 40% du projet, EolMed a débuté les études d’impact environnemental et commencé la concertation avec les riverains du littoral de la région Occitanie. Une consultation est actuellement menée sous l’égide du Conseil national du débat public jusqu’en septembre prochain. Les associations locales de protection de l’environnement, les collectivités locales, les chambres de commerce et d’industrie sont invitées à donner leur avis. La position des pêcheurs est cruciale. «Il n’y a qu’eux et quelques plaisanciers bons marins qui fréquenteront les abords du parc », assure Marc Guiraud. Quadran espère éviter les conflits et recours juridiques qui freinent la plupart des projets d’énergie renouvelable.
La concertation publique a déjà commencé
Choisi en 2016 par un appel à projet gouvernemental qui assure le financement de 40% du projet, EolMed a débuté les études d’impact environnemental et commencé la concertation avec les riverains du littoral de la région Occitanie. Une consultation est actuellement menée sous l’égide du Conseil national du débat public jusqu’en septembre prochain. Les associations locales de protection de l’environnement, les collectivités locales, les chambres de commerce et d’industrie sont invitées à donner leur avis. La position des pêcheurs est cruciale. «Il n’y a qu’eux et quelques plaisanciers bons marins qui fréquenteront les abords du parc », assure Marc Guiraud. Quadran espère éviter les conflits et recours juridiques qui freinent la plupart des projets d’énergie renouvelable.
La mise à l’eau de Floatgen cet été met en exergue un drôle de paradoxe : ce sera la première éolienne française à être installée en mer, bien avant que celles fixées au sol marin n’émergent des eaux. Cette caractéristique souligne un réel retard français. Les parcs offshore fixés sont nombreux chez nos voisins anglais, belges, hollandais, allemands, danois et ils produisent depuis déjà plusieurs années, alors qu'il n'en existe aucun en France. Les pouvoirs publics ont donc financé quatre projets de parcs flottants pour éviter que ce retard technique et industriel ne se reproduise. Outre celui de Quadran, Eolfi occupera une zone près de l’île de Groix en Bretagne, le consortium EDF énergies nouvelles s’installera au large de la Provence et Engie au large de Leucate, en Occitanie également.
Un marché mondial qui fait saliver
Il est vrai que le marché supposé fait rêver. Au-delà du parc de quatre machines, Quadran ambitionne de créer des fermes industriels d’une centaine d’éoliennes occupant 100km² de zones maritimes du Golfe du Lion. "On pourra ainsi avant 2030 fournir de l’électricité pour un million d’habitants d’Occitanie", ambitionne Jérôme Billerey, directeur général du groupe Quadran. Statoil ne cache pas ses visées sur un marché international. Selon un rapport commandé par le gouvernement écossais, 80% du potentiel européen d’exploitation des vents dépend de l’éolien flottant. Son développement à grande échelle et sa capacité à produire de grande quantité d’énergie pourraient bien mettre au rebut les actuelles centrales thermiques et nucléaires chargées de fournir en continu l’électricité dite «de base ». C’est du moins ce qu’affirment les industriels de ce nouveau secteur énergétique.
Un marché mondial qui fait saliver
Il est vrai que le marché supposé fait rêver. Au-delà du parc de quatre machines, Quadran ambitionne de créer des fermes industriels d’une centaine d’éoliennes occupant 100km² de zones maritimes du Golfe du Lion. "On pourra ainsi avant 2030 fournir de l’électricité pour un million d’habitants d’Occitanie", ambitionne Jérôme Billerey, directeur général du groupe Quadran. Statoil ne cache pas ses visées sur un marché international. Selon un rapport commandé par le gouvernement écossais, 80% du potentiel européen d’exploitation des vents dépend de l’éolien flottant. Son développement à grande échelle et sa capacité à produire de grande quantité d’énergie pourraient bien mettre au rebut les actuelles centrales thermiques et nucléaires chargées de fournir en continu l’électricité dite «de base ». C’est du moins ce qu’affirment les industriels de ce nouveau secteur énergétique.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/les-eoliennes-flottantes-arrivent-au-stade-industriel_114372
30/06/17 : Eolien en mer : les Pays-Bas préparent un appel d’offres sans aide publique
La baisse vertigineuse des prix dans l’éolien offshore a donné des idées au gouvernement néerlandais. Il organisera à l’automne prochain un appel d’offres pour octroyer 700 MW en mer du Nord sans aucune subvention. La compétition ...
http://www.leconomiste.com/flash-infos/energie-eolienne-le-maroc-2e-afrique
21/06/17 : Aux Canaries, l’île d’El Hierro en pointe dans la transition énergétique
L’île d’El Hierro n’a pas de pétrole mais beaucoup d’idées pour se passer des énergies fossiles. Elle dispose d’un parc éolien couplé à une centrale hydroélectrique munie d’une STEP. En juin, elle a été alimentée 6 jours consécutifs par les énergies renouvelables. Une prouesse pour cet îlot isolé de l’Atlantique. Reportage.
Entrée en opération commerciale il y a tout juste 2 ans, la centrale de Gorona del Viento a déjà fait parler d’elle. Elle est devenue une attraction et la fierté des responsables locaux qui reçoivent à longueur d’année des délégations étrangères désireuses de comprendre comment El Hierro, 11 000 habitants selon le dernier recensement, est parvenue à réduire de près de moitié l’utilisation de la seule centrale thermique de l’île fonctionnant au diesel.
Une terre propice à l’éolien
Battue par les vents, El Hierro est une terre propice à l’éolien, à l’instar de l’ensemble de l’archipel. D’origine volcanique, les Canaries se caractérisent par un dénivelé très important qui a donné l’idée en 2007 de créer une station de transfert d’énergie par pompage (STEP), équipant un barrage hydroélectrique de 8 MW. Le surplus du parc éolien (5 turbines Enercon de 2,3 MW, soit 11,5 MW) alimente les pompes qui remontent l’eau du bassin aval (150 000 m3) à l’amont (380 000 m3). A pleine capacité, il représente une autonomie électrique de 48 heures. La centrale éolien/hydro est détenue par un consortium mené par des acteurs locaux (Cabildo, région, ITC) avec 23% pour Endesa.
La Californie compte aussi trouver rapidement des solutions durables au principal frein du développement des renouvelables : l'inconstance des sources d'énergie. L'opérateur CISO vient de signer avec Tesla pour la livraison de batteries de nouvelle génération, capables de stocker efficacement la production.
A ce rythme, San Francisco envisage d'approvisionner à 100 % son réseau de transports publics en énergie verte d'ici 2045. Les autres Etats de l'Amérique ne sont pas en reste : Atlanta vise la conversion totale au renouvelable en 2035, tout comme le Massachusetts. Plus ambitieuse encore, la ville de Chicago promet 2025, Hawaï 2045 et le Nevada 2040. Redevenus le premier producteur mondial de pétrole cette année, les Etats-Unis parvenaient en parallèle plusieurs jours de suite à 50 % d'électricité verte en février.
http://www.clubic.com/technologies-d-avenir/actualite-831132-californie-atteint-67-energie-renouvelable.html
02/06/17 : Les plus grandes éoliennes du monde sont installées en Grande-Bretagne
30/06/17 : Eolien en mer : les Pays-Bas préparent un appel d’offres sans aide publique
La baisse vertigineuse des prix dans l’éolien offshore a donné des idées au gouvernement néerlandais. Il organisera à l’automne prochain un appel d’offres pour octroyer 700 MW en mer du Nord sans aucune subvention. La compétition ...
https://www.greenunivers.com/2017/06/eolien-mer-pays-bas-preparent-appel-doffres-aide-publique-164893/
29/06/17 : Voltalia : Mise en service anticipée de la centrale éolienne de Vila Acre (27 MW) au Brésil
29/06/17 : Voltalia : Mise en service anticipée de la centrale éolienne de Vila Acre (27 MW) au Brésil
Mise en service anticipée de la centrale éolienne de Vila Acre (27 MW) au Brésil
Voltalia (Euronext Paris, code ISIN : FR0011995588), acteur international des énergies renouvelables, annonce la mise en service anticipée des 13 turbines du complexe éolien de Vila Acre au Brésil, d'une capacité totale de 27,3 MW.
Après avoir remporté le contrat de vente d'électricité lors de l'appel d'offres de novembre 20151, Voltalia avait lancé le chantier de construction de la centrale de Vila Acre au quatrième trimestre 20162en vue d'un achèvement des travaux au troisième trimestre 2017. Le contrat de vente long-terme d'une durée de 20 ans commençant en novembre 2018, le Groupe bénéficiera ainsi de revenus avec plus d'un an d'avance. Pendant cette période, conformément aux dispositions de l'appel d'offres, l'électricité générée sera vendue au même prix que celui prévu dans le contrat long-terme.
La centrale de Vila Acre est située dans le cluster de Serra Branca dont le potentiel total s'élève à 1,2 GW et qui rassemble à ce jour les sites en exploitation d'Areia Branca (90 MW), de Vamcruz (93 MW) et de Vila Pará (99 MW). Cette mise en service anticipée démontre une nouvelle fois la pertinence de l'approche industrielle de Voltalia : la nouvelle centrale bénéficie non seulement de la ligne de transmission de 52 kilomètres construite en 2014 mais aussi des autres installations de connexion détenues par Voltalia au sein du cluster.
Prochain rendez-vous : revenus du deuxième trimestre 2017, le 19 juillet 2017 (post-bourse)
A propos de Voltalia (www.voltalia.com)
Acteur international des énergies renouvelables, Voltalia est producteur d'électricité multi-sources (éolien, solaire, hydraulique et biomasse avec une capacité installée de 501 MW) et prestataire de services auprès de clients tiers.
Voltalia est établi dans 15 pays sur 4 continents et dispose d'une capacité d'intervention mondiale pour ses clients.
Voltalia est coté au marché réglementé d'Euronext à Paris depuis juillet 2014 (FR0011995588 - VLTSA).
Voltalia (Euronext Paris, code ISIN : FR0011995588), acteur international des énergies renouvelables, annonce la mise en service anticipée des 13 turbines du complexe éolien de Vila Acre au Brésil, d'une capacité totale de 27,3 MW.
Après avoir remporté le contrat de vente d'électricité lors de l'appel d'offres de novembre 20151, Voltalia avait lancé le chantier de construction de la centrale de Vila Acre au quatrième trimestre 20162en vue d'un achèvement des travaux au troisième trimestre 2017. Le contrat de vente long-terme d'une durée de 20 ans commençant en novembre 2018, le Groupe bénéficiera ainsi de revenus avec plus d'un an d'avance. Pendant cette période, conformément aux dispositions de l'appel d'offres, l'électricité générée sera vendue au même prix que celui prévu dans le contrat long-terme.
La centrale de Vila Acre est située dans le cluster de Serra Branca dont le potentiel total s'élève à 1,2 GW et qui rassemble à ce jour les sites en exploitation d'Areia Branca (90 MW), de Vamcruz (93 MW) et de Vila Pará (99 MW). Cette mise en service anticipée démontre une nouvelle fois la pertinence de l'approche industrielle de Voltalia : la nouvelle centrale bénéficie non seulement de la ligne de transmission de 52 kilomètres construite en 2014 mais aussi des autres installations de connexion détenues par Voltalia au sein du cluster.
Prochain rendez-vous : revenus du deuxième trimestre 2017, le 19 juillet 2017 (post-bourse)
A propos de Voltalia (www.voltalia.com)
Acteur international des énergies renouvelables, Voltalia est producteur d'électricité multi-sources (éolien, solaire, hydraulique et biomasse avec une capacité installée de 501 MW) et prestataire de services auprès de clients tiers.
Voltalia est établi dans 15 pays sur 4 continents et dispose d'une capacité d'intervention mondiale pour ses clients.
Voltalia est coté au marché réglementé d'Euronext à Paris depuis juillet 2014 (FR0011995588 - VLTSA).
http://www.zonebourse.com/VOLTALIA-16860996/actualite/Voltalia-Mise-en-service-anticipee-de-la-centrale-eolienne-de-Vila-Acre-27-MW-au-Bresil-24671129/
28/06/17 : Energie éolienne : Le Maroc N°2 de toute la région MEA
Infomédiaire Maroc – Avec une capacité installée estimée à 892 MW, le Maroc occupe la 2ème place dans la région Afrique et Moyen-Orient (MEA) en terme de parc éolien, juste derrière l’Afrique du Sud (1,5 GW), selon une nouvelle étude publiée par le cabinet danois MAKE Consulting intitulée “Middle East and Africa Wind Power Outlook”.
Au total, la capacité installée dans toute la région atteint 4,2 GW, dont 676 MW ajoutés l’année dernière.
A noter que cette capacité additionnelle a été essentiellement due à l’Afrique du Sud (459 MW) et au Maroc (100 MW) avec le parc d’Akhfenir II.
28/06/17 : Energie éolienne : Le Maroc N°2 de toute la région MEA
Infomédiaire Maroc – Avec une capacité installée estimée à 892 MW, le Maroc occupe la 2ème place dans la région Afrique et Moyen-Orient (MEA) en terme de parc éolien, juste derrière l’Afrique du Sud (1,5 GW), selon une nouvelle étude publiée par le cabinet danois MAKE Consulting intitulée “Middle East and Africa Wind Power Outlook”.
Au total, la capacité installée dans toute la région atteint 4,2 GW, dont 676 MW ajoutés l’année dernière.
A noter que cette capacité additionnelle a été essentiellement due à l’Afrique du Sud (459 MW) et au Maroc (100 MW) avec le parc d’Akhfenir II.
https://www.infomediaire.net/energie-eolienne-le-maroc-n2-de-toute-la-region-mea/
26/06/17 : UN PARC ÉOLIEN GÉANT POURRAIT SORTIR DES FLOTS EN MER DU NORD - EN VIDÉO
North Sea Wind Power Hub, une gigantesque centrale électrique offshore, à la fois éolienne et solaire, fournirait de l'énergie à près de 100 millions d'Européens du Nord. Les travaux pourrait commencer en 2035.
Colossal. Le North Sea Wind Power Hub est le projet d'une gigantesque centrale électrique offshore, 100 % renouvelable, distribuant l'électricité à 70 à 100 millions d'Européens des six pays du pourtour de la mer du Nord (Pays-Bas, Danemark, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Norvège).
L'idée est de profiter de la faible profondeur de l'eau (15 à 36 mètres) du Dogger Bank, un immense banc de sable situé à mi-chemin entre la Grande-Bretagne et le Danemark, à 100 k m des côtes. Idéal pour y placer un réseau de quelque 7 000 éoliennes, dont l'énergie serait concentrée sur une ou plusieurs îles artificielles couvertes de panneaux solaires (6,5 km2chacune), construites de manière modulaire.
Des câbles sous-marins alimenteraient pays côtiers et plateformes pétrolières
L'énergie serait convoyée vers les côtes par des câbles sous-marins, et fournie également aux plate-formes d'extraction de gaz et pétrole. La puissance totale estimée du réseau serait de 70 à 100 gigawatts !
L'entreprise néerlandaise TenneT, qui a signé un accord avec son homologue allemand et le partenaire danois Energinet, pour développer le projet, estime commencer les travaux en 2035, pour un coût de 1,2 milliard d'euros. De quoi contribuer à la transition énergétique européenne.
https://www.science-et-vie.com/video/un-parc-eolien-et-solaire-geant-pourrait-sortir-des-flots-en-mer-du-nord-en-vide-8900
22/06/17 : Énergie éolienne : Le Maroc 2e Afrique
Avec une capacité installée estimée à 892 MW contre 1,5 GW pour l’Afrique du Sud, le Maroc occupe la 2e place en Afrique et au Moyen-Orient (MEA) en terme de parc éolien. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude publiée par le cabinet danois MAKE Consulting "Middle East and Africa Wind Power Outlook". Au total, la capacité installée dans toute la région atteint 4,2 GW, dont 676 MW ajoutés l’année dernière. Cette capacité additionnelle a été essentiellement due à l’Afrique du Sud (459 MW) et au Maroc (100 MW) avec le parc d’Akhfenir II.26/06/17 : UN PARC ÉOLIEN GÉANT POURRAIT SORTIR DES FLOTS EN MER DU NORD - EN VIDÉO
North Sea Wind Power Hub, une gigantesque centrale électrique offshore, à la fois éolienne et solaire, fournirait de l'énergie à près de 100 millions d'Européens du Nord. Les travaux pourrait commencer en 2035.
Colossal. Le North Sea Wind Power Hub est le projet d'une gigantesque centrale électrique offshore, 100 % renouvelable, distribuant l'électricité à 70 à 100 millions d'Européens des six pays du pourtour de la mer du Nord (Pays-Bas, Danemark, Allemagne, Belgique, Royaume-Uni et Norvège).
L'idée est de profiter de la faible profondeur de l'eau (15 à 36 mètres) du Dogger Bank, un immense banc de sable situé à mi-chemin entre la Grande-Bretagne et le Danemark, à 100 k m des côtes. Idéal pour y placer un réseau de quelque 7 000 éoliennes, dont l'énergie serait concentrée sur une ou plusieurs îles artificielles couvertes de panneaux solaires (6,5 km2chacune), construites de manière modulaire.
Des câbles sous-marins alimenteraient pays côtiers et plateformes pétrolières
L'énergie serait convoyée vers les côtes par des câbles sous-marins, et fournie également aux plate-formes d'extraction de gaz et pétrole. La puissance totale estimée du réseau serait de 70 à 100 gigawatts !
L'entreprise néerlandaise TenneT, qui a signé un accord avec son homologue allemand et le partenaire danois Energinet, pour développer le projet, estime commencer les travaux en 2035, pour un coût de 1,2 milliard d'euros. De quoi contribuer à la transition énergétique européenne.
https://www.science-et-vie.com/video/un-parc-eolien-et-solaire-geant-pourrait-sortir-des-flots-en-mer-du-nord-en-vide-8900
22/06/17 : Énergie éolienne : Le Maroc 2e Afrique
http://www.leconomiste.com/flash-infos/energie-eolienne-le-maroc-2e-afrique
21/06/17 : Aux Canaries, l’île d’El Hierro en pointe dans la transition énergétique
L’île d’El Hierro n’a pas de pétrole mais beaucoup d’idées pour se passer des énergies fossiles. Elle dispose d’un parc éolien couplé à une centrale hydroélectrique munie d’une STEP. En juin, elle a été alimentée 6 jours consécutifs par les énergies renouvelables. Une prouesse pour cet îlot isolé de l’Atlantique. Reportage.
Entrée en opération commerciale il y a tout juste 2 ans, la centrale de Gorona del Viento a déjà fait parler d’elle. Elle est devenue une attraction et la fierté des responsables locaux qui reçoivent à longueur d’année des délégations étrangères désireuses de comprendre comment El Hierro, 11 000 habitants selon le dernier recensement, est parvenue à réduire de près de moitié l’utilisation de la seule centrale thermique de l’île fonctionnant au diesel.
Une terre propice à l’éolien
Battue par les vents, El Hierro est une terre propice à l’éolien, à l’instar de l’ensemble de l’archipel. D’origine volcanique, les Canaries se caractérisent par un dénivelé très important qui a donné l’idée en 2007 de créer une station de transfert d’énergie par pompage (STEP), équipant un barrage hydroélectrique de 8 MW. Le surplus du parc éolien (5 turbines Enercon de 2,3 MW, soit 11,5 MW) alimente les pompes qui remontent l’eau du bassin aval (150 000 m3) à l’amont (380 000 m3). A pleine capacité, il représente une autonomie électrique de 48 heures. La centrale éolien/hydro est détenue par un consortium mené par des acteurs locaux (Cabildo, région, ITC) avec 23% pour Endesa.
La première difficulté du projet...
https://www.greenunivers.com/2017/06/aux-canaries-lile-del-hierro-pointe-transition-energetique-164184/
13/06/17 : Les investisseurs développeront un projet éolien de 50 MW au Ghana
Une compagnie d'investissement sur les marchés émergents, eleQtra, se regroupera avec la compagnie africaine d'électricité Engie, pour développer un projet de production éolienne d'électricité de 120 millions de dollars dans le sud du Ghana.
Ce projet, situé à Ada dans l'est de la région étendue d'Accra (109 km à l'est de la capitale) a pour objectif de soutenir la vision de ce pays de tirer au moins 10% de son mix énergétique des énergies renouvelables à l'horizon 2030.
Les deux compagnies ont signé un Accord de développement conjoint qui définit les termes et le calendrier de ce projet de développement et de construction de la centrale éolienne d'Ada pour une capacité de 50 MW.
Ce projet devrait nécessiter un montant d'investissements d'environ 120 millions de dollars et entrer en fonctionnement à partir de début 2019, avec une participation d'Engie à hauteur de 40%, selon un communiqué de cette entreprise.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'objectif du Ghana de s'imposer comme un centre de la production d'électricité en Afrique de l'Ouest, et d'en tirer avantage en exportant l'électricité à ses voisins par le biais du Groupement énergétique d'Afrique de l'Ouest.
Philippe Miquel, directeur régional pour l'Afrique orientale et australe auprès d'Engie, a souligné que le gouvernement ghanéen souhaitait renforcer son secteur des énergies renouvelables et mettait en place un cadre réglementaire qui devrait favoriser le développement du réseau électrique du pays de manière abordable et durable.
"Le projet éolien d'Ada sera déterminant pour la diversification du portefeuille énergétique du Ghana. Notre partenariat apportera l'expérience technique, la connaissance locale et les financements nécessaires pour développer, construire et livrer ce projet éolien de 50 MW", a-t-il indiqué.
Les principales implantations d'Engie en Afrique sont situées au Maroc et en Afrique du Sud, où ce groupe gère et développe des installations de production électrique utilisant différentes sources d'énergie.
13/06/17 : Les investisseurs développeront un projet éolien de 50 MW au Ghana
Une compagnie d'investissement sur les marchés émergents, eleQtra, se regroupera avec la compagnie africaine d'électricité Engie, pour développer un projet de production éolienne d'électricité de 120 millions de dollars dans le sud du Ghana.
Ce projet, situé à Ada dans l'est de la région étendue d'Accra (109 km à l'est de la capitale) a pour objectif de soutenir la vision de ce pays de tirer au moins 10% de son mix énergétique des énergies renouvelables à l'horizon 2030.
Les deux compagnies ont signé un Accord de développement conjoint qui définit les termes et le calendrier de ce projet de développement et de construction de la centrale éolienne d'Ada pour une capacité de 50 MW.
Ce projet devrait nécessiter un montant d'investissements d'environ 120 millions de dollars et entrer en fonctionnement à partir de début 2019, avec une participation d'Engie à hauteur de 40%, selon un communiqué de cette entreprise.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'objectif du Ghana de s'imposer comme un centre de la production d'électricité en Afrique de l'Ouest, et d'en tirer avantage en exportant l'électricité à ses voisins par le biais du Groupement énergétique d'Afrique de l'Ouest.
Philippe Miquel, directeur régional pour l'Afrique orientale et australe auprès d'Engie, a souligné que le gouvernement ghanéen souhaitait renforcer son secteur des énergies renouvelables et mettait en place un cadre réglementaire qui devrait favoriser le développement du réseau électrique du pays de manière abordable et durable.
"Le projet éolien d'Ada sera déterminant pour la diversification du portefeuille énergétique du Ghana. Notre partenariat apportera l'expérience technique, la connaissance locale et les financements nécessaires pour développer, construire et livrer ce projet éolien de 50 MW", a-t-il indiqué.
Les principales implantations d'Engie en Afrique sont situées au Maroc et en Afrique du Sud, où ce groupe gère et développe des installations de production électrique utilisant différentes sources d'énergie.
http://french.cri.cn/621/2017/06/13/581s515733.htm
08/06/17 : Kenya : faute de lignes électriques, le parc éolien du lac Turkana restera inactif jusqu’en 2018
La centrale éolienne du lac Turkana, au Kenya, est déjà achevée, mais ne fournira pas ses 300 MW d’électricité au réseau, avant 2018, date à laquelle les lignes de transmission devant acheminer sa production seront achevées. C’est ce qu’a annoncé Nils de Baar, le directeur Europe centrale et Afrique subsaharienne de Vestas Wind System, la compagnie qui a construit la centrale, à Reuters.
La centrale pourrait produire ses premiers mégawatts d’électricité, dès ce mois, mais la construction des lignes électriques, menée par la Kenya Transmission Company (KETRACO) a été reportée à cause des problèmes de dédommagement des propriétaires terriens affectés par le projet. La ligne de 428 km qui reliera Loiyangalani dans le nord du pays à Suswa dans le centre était prévue pour être terminée, en octobre 2016.
Il faut également souligner que la complétion du parc éolien qui est le plus grand de la région, est intervenue avec un an d’avance sur le chronogramme initial. L’infrastructure qui a couté 678 millions $, fournira 15% de la demande énergétique kényane.
La centrale éolienne du lac Turkana, au Kenya, est déjà achevée, mais ne fournira pas ses 300 MW d’électricité au réseau, avant 2018, date à laquelle les lignes de transmission devant acheminer sa production seront achevées. C’est ce qu’a annoncé Nils de Baar, le directeur Europe centrale et Afrique subsaharienne de Vestas Wind System, la compagnie qui a construit la centrale, à Reuters.
La centrale pourrait produire ses premiers mégawatts d’électricité, dès ce mois, mais la construction des lignes électriques, menée par la Kenya Transmission Company (KETRACO) a été reportée à cause des problèmes de dédommagement des propriétaires terriens affectés par le projet. La ligne de 428 km qui reliera Loiyangalani dans le nord du pays à Suswa dans le centre était prévue pour être terminée, en octobre 2016.
Il faut également souligner que la complétion du parc éolien qui est le plus grand de la région, est intervenue avec un an d’avance sur le chronogramme initial. L’infrastructure qui a couté 678 millions $, fournira 15% de la demande énergétique kényane.
http://www.agenceecofin.com/transport/0806-47975-kenya-faute-de-lignes-electriques-le-parc-eolien-du-lac-turkana-restera-inactif-jusqu-en-2018
08/06/17 : La plus grande éolienne du monde inaugurée en Angleterre
08/06/17 : La plus grande éolienne du monde inaugurée en Angleterre
Le constructeur danois d'éoliennes Vestas a inauguré, mercredi, la plus grande éolienne du monde au large de l'Angleterre. Cette éolienne a une puissance de 9,5 megawatts et peut alimenter la consommation de 8.300 ménages environ. Cette éolienne colossale mesure 187 mètres de haut.
Les trois pales font 80 mètres de long et pèsent chacune 35 tonnes. Elles couvrent une surface plus grande que la roue "London Eye". Selon des spécialistes, une puissance de 9,5 megawatts par éolienne pourra être dépassée à l'avenir. Le développeur danois Dong Energy mise à l'avenir sur des éoliennes d'une puissance de 15 megawatts.
Les trois pales font 80 mètres de long et pèsent chacune 35 tonnes. Elles couvrent une surface plus grande que la roue "London Eye". Selon des spécialistes, une puissance de 9,5 megawatts par éolienne pourra être dépassée à l'avenir. Le développeur danois Dong Energy mise à l'avenir sur des éoliennes d'une puissance de 15 megawatts.
http://www.rtl.be/info/magazine/science-nature/la-plus-grande-eolienne-du-monde-inauguree-en-angleterre-924973.aspx
07/06/17 : Le fonds F2i rachète sept parcs éoliens dans le sud de l'Italie
MILAN, 6 juin (Reuters) - Le fonds italien d'infrastructures F2i a annoncé mardi son intention de se renforcer dans l'énergie verte avec le rachat auprès du groupe Veronagest de sept parcs éoliens d'une capacité globale de 282 mégawatts en Sicile et dans la région de Calabre, dans le sud de la péninsule.
Le montant de la transaction n'a pas été divulgué mais selon un communiqué commun des groupes, l'accord devrait être finalisé au plus tard fin juin.
F2i est détenu à environ 14% par la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), l'équivalent italien de la Caisse des Dépôts et Consignations. Il est également, aux côtés d'EDF, propriétaire à 70% du groupe spécialisé dans l'énergie "verte" e2i. F2i dispose d'une capacité totale de production dans l'éolien de plus de 1.000 mégawatts.Le fonds s'est également associé avec l'électricien italien Enel dans la coentreprise photovoltaïque EF Solare Italia, dont la capacité de production est d'environ 341 mégawatts. (Stephen Jewkes; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)
https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/le-fonds-f2i-rachete-sept-parcs-eoliens-dans-le-sud-de-l-italie-1682526.php
07/06/17 : Le fonds F2i rachète sept parcs éoliens dans le sud de l'Italie
MILAN, 6 juin (Reuters) - Le fonds italien d'infrastructures F2i a annoncé mardi son intention de se renforcer dans l'énergie verte avec le rachat auprès du groupe Veronagest de sept parcs éoliens d'une capacité globale de 282 mégawatts en Sicile et dans la région de Calabre, dans le sud de la péninsule.
Le montant de la transaction n'a pas été divulgué mais selon un communiqué commun des groupes, l'accord devrait être finalisé au plus tard fin juin.
F2i est détenu à environ 14% par la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), l'équivalent italien de la Caisse des Dépôts et Consignations. Il est également, aux côtés d'EDF, propriétaire à 70% du groupe spécialisé dans l'énergie "verte" e2i. F2i dispose d'une capacité totale de production dans l'éolien de plus de 1.000 mégawatts.Le fonds s'est également associé avec l'électricien italien Enel dans la coentreprise photovoltaïque EF Solare Italia, dont la capacité de production est d'environ 341 mégawatts. (Stephen Jewkes; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)
https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/le-fonds-f2i-rachete-sept-parcs-eoliens-dans-le-sud-de-l-italie-1682526.php
04/06/17 : La Californie atteint 67 % d’énergie renouvelable
Alors que le monde redoute la sortie des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre, l'Amérique est en train d'opérer à grande vitesse sa conversion aux énergies vertes. Le 13 mai dernier, la Californie a battu un record en consommant 67 % d'énergies d'origine renouvelable.
Et le sunshine state est loin d'être le seul sur cette voie encourageante pour la qualité de l'air.
Une météo favorable
Pionnier dès le début des années 2000 dans le développement des énergies renouvelables, la Californie vient sans doute de franchir une étape dans son renoncement aux énergies fossiles. Le 13 mai 2017 restera dans l'histoire de l'Etat comme le jour où il consomma pour la première fois 67,2 % d'énergies d'origine renouvelable. Le record est d'autant plus remarquable qu'il n'a été établi qu'en considérant la production des grands opérateurs de l'éolien et du solaire. En y ajoutant l'électricité d'origine hydraulique et la production des panneaux solaires des particuliers, la part des renouvelables ce jour-là a atteint 80,7 %.
Le principal réseau électrique californien CISO explique ce record par la météo favorable : beaucoup de jours très ensoleillés (on n'en attend pas moins de la Californie), des vents soutenus, et des réservoirs de barrage pleins. CISO s'attend d'ailleurs à ce que le record tombe rapidement : le précédent datait seulement du mois de mars (56,7 % de renouvelables dans le mix énergétique californien).
L'Amérique sur la même penteAlors que le monde redoute la sortie des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre, l'Amérique est en train d'opérer à grande vitesse sa conversion aux énergies vertes. Le 13 mai dernier, la Californie a battu un record en consommant 67 % d'énergies d'origine renouvelable.
Et le sunshine state est loin d'être le seul sur cette voie encourageante pour la qualité de l'air.
Une météo favorable
Pionnier dès le début des années 2000 dans le développement des énergies renouvelables, la Californie vient sans doute de franchir une étape dans son renoncement aux énergies fossiles. Le 13 mai 2017 restera dans l'histoire de l'Etat comme le jour où il consomma pour la première fois 67,2 % d'énergies d'origine renouvelable. Le record est d'autant plus remarquable qu'il n'a été établi qu'en considérant la production des grands opérateurs de l'éolien et du solaire. En y ajoutant l'électricité d'origine hydraulique et la production des panneaux solaires des particuliers, la part des renouvelables ce jour-là a atteint 80,7 %.
Le principal réseau électrique californien CISO explique ce record par la météo favorable : beaucoup de jours très ensoleillés (on n'en attend pas moins de la Californie), des vents soutenus, et des réservoirs de barrage pleins. CISO s'attend d'ailleurs à ce que le record tombe rapidement : le précédent datait seulement du mois de mars (56,7 % de renouvelables dans le mix énergétique californien).
La Californie compte aussi trouver rapidement des solutions durables au principal frein du développement des renouvelables : l'inconstance des sources d'énergie. L'opérateur CISO vient de signer avec Tesla pour la livraison de batteries de nouvelle génération, capables de stocker efficacement la production.
A ce rythme, San Francisco envisage d'approvisionner à 100 % son réseau de transports publics en énergie verte d'ici 2045. Les autres Etats de l'Amérique ne sont pas en reste : Atlanta vise la conversion totale au renouvelable en 2035, tout comme le Massachusetts. Plus ambitieuse encore, la ville de Chicago promet 2025, Hawaï 2045 et le Nevada 2040. Redevenus le premier producteur mondial de pétrole cette année, les Etats-Unis parvenaient en parallèle plusieurs jours de suite à 50 % d'électricité verte en février.
http://www.clubic.com/technologies-d-avenir/actualite-831132-californie-atteint-67-energie-renouvelable.html
02/06/17 : Les plus grandes éoliennes du monde sont installées en Grande-Bretagne
Le site britannique disposant des plus grandes éoliennes au monde - d'une taille de 195 mètres et avec des pales d'environ 80 mètres - a officiellement commencé à produire de l'énergie le 17 mai dernier.
8 MW de puissance
Ces turbines alimenteront au total 230 000 maisons. Le projet, situé dans la baie de Liverpool, est une extension du parc éolien de Burbo Bank inauguré il y a près d'une décennie.
Le parc éolien a été réalisé via une coentreprise entre DONG Energy (50%) et ses partenaires PKA (25%) et KIRKBI A/S, maison mère du groupe LEGO (25%). C'est le premier parc éolien offshore au monde à exploiter commercialement les éoliennes MHI V164-8.0 MW de Vestas.
Chacune de ces 32 turbines est capable de générer 8 MW de puissance. Selon la société, une seule révolution d'une de ces énormes lames peut alimenter une maison pendant 29 heures.
8 MW de puissance
Ces turbines alimenteront au total 230 000 maisons. Le projet, situé dans la baie de Liverpool, est une extension du parc éolien de Burbo Bank inauguré il y a près d'une décennie.
Le parc éolien a été réalisé via une coentreprise entre DONG Energy (50%) et ses partenaires PKA (25%) et KIRKBI A/S, maison mère du groupe LEGO (25%). C'est le premier parc éolien offshore au monde à exploiter commercialement les éoliennes MHI V164-8.0 MW de Vestas.
Chacune de ces 32 turbines est capable de générer 8 MW de puissance. Selon la société, une seule révolution d'une de ces énormes lames peut alimenter une maison pendant 29 heures.
http://www.les-smartgrids.fr/environnement/02062017,les-plus-grandes-eoliennes-du-monde-sont-installees-en-grande-bretagne,2185.html
30/05/17 : En Espagne, coup d’arrêt après un beau début
Presque triomphalement, le gouvernement espagnol conservateur vient de célébrer un appel d’offres pour 3 000 mégawatts d’électricité propre - une bataille remportée par le groupe aragonais Forestalia, spécialisé dans l’éolien. Il s’agit de la deuxième opération de ce type en 2017, après de longues années de disette.
Aux dires du secteur du «renouvelable», organisations écologistes et syndicats, ce concours n’est pourtant que l’arbre qui cache la forêt : après avoir été, à la fin des années 90 et dans les années 2000, une des grandes puissances mondiales dans ce domaine, au même titre que l’Allemagne (lire ci-dessous), l’Espagne est aujourd’hui une nation à la traîne. Et qui semble bien en peine d’honorer les objectifs fixés par le Parlement européen.
Alors qu’à l’horizon 2030, il est recommandé qu’au moins 27 % (20 % pour 2020) de la consommation d’énergie provienne des «renouvelables», le pays n’en est qu’à 16,2 % aujourd’hui. «Notre lutte contre les énergies qui brûlent du CO2 ces dernières années est absolument déplorable, quasi inexistante», s’emporte Juan Lopez de Uralde, du parti écologiste Equo. Même son de cloche de Francisco Segura, chef de file de l’organisation Ecologistas en acción : «Avec toute sa mauvaise volonté, on peut affirmer que l’Espagne parie sur les énergies sales. Et c’est terrible d’en être arrivé là !»
Une critique lancée aux conservateurs du Parti populaire, au pouvoir depuis fin 2011 et qui, il est vrai, n’ont jamais manifesté la moindre ambition écologique. Au point que le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a même remis en cause les évidences scientifiques du réchauffement climatique à l’échelle planétaire.
Une certitude : ces derniers temps, l’Espagne est restée les bras croisés. Entre 2013 et 2015, la puissance éolienne a augmenté de 20 % en Europe et de… 0,07 % en Espagne ! Durant la même période, les installations solaires photovoltaïques ont crû d’environ 15 % sur le Vieux Continent, et d’un dérisoire 0,3 % dans la péninsule !
Comment expliquer une telle politique de laisser-aller ? Trois facteurs expliquent cette dégringolade. Des installations d’énergie renouvelable (éolien, solaire, biomasse…) ont été mises en place à un moment où la technologie n’était pas au point et requérait d’importantes aides officielles. Ensuite, la crise économique (qui s’est doublée ici d’un krach immobilier) a considérablement réduit la demande en électricité et asséché les comptes publics. Enfin, les installations d’énergie fossile sont en surcapacité, surtout depuis les années 90 durant lesquelles le pays s’est lancé dans la construction de centrales à cycle combiné (du gaz pour générer de l’électricité) qui, si elles sont moins polluantes que les centrales thermiques au charbon, sont toutefois loin d’être propres.
«Nous réaliserons les objectifs», clame pourtant la secrétaire d’Etat à l’Environnement, Maria Garcia Rodriguez, sans se soucier du dernier budget qui accorde une part négligeable aux renouvelables. Pour se justifier, le gouvernement explique également que durant l’ère du socialiste Zapatero (entre 2004 et 2011), des «primes» généreuses ont entretenu «une dangereuse bulle du solaire». «C’est exact, mais dans le fond, affirme José Maria Baldasano, de l’Université polytechnique de Catalogne, le problème de l’Espagne est l’absence de véritable planification. Et on paie les pots cassés aujourd’hui.» Face aux injonctions communautaires, Madrid n’a plus le droit à l’erreur. D’après le cabinet Deloitte, si l’Espagne veut sortir du charbon d’ici à 2050, il lui faut désormais investir dix milliards d’euros par an.
30/05/17 : En Espagne, coup d’arrêt après un beau début
Presque triomphalement, le gouvernement espagnol conservateur vient de célébrer un appel d’offres pour 3 000 mégawatts d’électricité propre - une bataille remportée par le groupe aragonais Forestalia, spécialisé dans l’éolien. Il s’agit de la deuxième opération de ce type en 2017, après de longues années de disette.
Aux dires du secteur du «renouvelable», organisations écologistes et syndicats, ce concours n’est pourtant que l’arbre qui cache la forêt : après avoir été, à la fin des années 90 et dans les années 2000, une des grandes puissances mondiales dans ce domaine, au même titre que l’Allemagne (lire ci-dessous), l’Espagne est aujourd’hui une nation à la traîne. Et qui semble bien en peine d’honorer les objectifs fixés par le Parlement européen.
Alors qu’à l’horizon 2030, il est recommandé qu’au moins 27 % (20 % pour 2020) de la consommation d’énergie provienne des «renouvelables», le pays n’en est qu’à 16,2 % aujourd’hui. «Notre lutte contre les énergies qui brûlent du CO2 ces dernières années est absolument déplorable, quasi inexistante», s’emporte Juan Lopez de Uralde, du parti écologiste Equo. Même son de cloche de Francisco Segura, chef de file de l’organisation Ecologistas en acción : «Avec toute sa mauvaise volonté, on peut affirmer que l’Espagne parie sur les énergies sales. Et c’est terrible d’en être arrivé là !»
Une critique lancée aux conservateurs du Parti populaire, au pouvoir depuis fin 2011 et qui, il est vrai, n’ont jamais manifesté la moindre ambition écologique. Au point que le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, a même remis en cause les évidences scientifiques du réchauffement climatique à l’échelle planétaire.
Une certitude : ces derniers temps, l’Espagne est restée les bras croisés. Entre 2013 et 2015, la puissance éolienne a augmenté de 20 % en Europe et de… 0,07 % en Espagne ! Durant la même période, les installations solaires photovoltaïques ont crû d’environ 15 % sur le Vieux Continent, et d’un dérisoire 0,3 % dans la péninsule !
Comment expliquer une telle politique de laisser-aller ? Trois facteurs expliquent cette dégringolade. Des installations d’énergie renouvelable (éolien, solaire, biomasse…) ont été mises en place à un moment où la technologie n’était pas au point et requérait d’importantes aides officielles. Ensuite, la crise économique (qui s’est doublée ici d’un krach immobilier) a considérablement réduit la demande en électricité et asséché les comptes publics. Enfin, les installations d’énergie fossile sont en surcapacité, surtout depuis les années 90 durant lesquelles le pays s’est lancé dans la construction de centrales à cycle combiné (du gaz pour générer de l’électricité) qui, si elles sont moins polluantes que les centrales thermiques au charbon, sont toutefois loin d’être propres.
«Nous réaliserons les objectifs», clame pourtant la secrétaire d’Etat à l’Environnement, Maria Garcia Rodriguez, sans se soucier du dernier budget qui accorde une part négligeable aux renouvelables. Pour se justifier, le gouvernement explique également que durant l’ère du socialiste Zapatero (entre 2004 et 2011), des «primes» généreuses ont entretenu «une dangereuse bulle du solaire». «C’est exact, mais dans le fond, affirme José Maria Baldasano, de l’Université polytechnique de Catalogne, le problème de l’Espagne est l’absence de véritable planification. Et on paie les pots cassés aujourd’hui.» Face aux injonctions communautaires, Madrid n’a plus le droit à l’erreur. D’après le cabinet Deloitte, si l’Espagne veut sortir du charbon d’ici à 2050, il lui faut désormais investir dix milliards d’euros par an.
http://www.liberation.fr/futurs/2017/05/30/en-espagne-coup-d-arret-apres-un-beau-debut_1573348
29/05/17 : East Anglia Array : vers le plus grand parc éolien offshore du monde ?
29/05/17 : East Anglia Array : vers le plus grand parc éolien offshore du monde ?
Les travaux de construction de la première partie du projet éolien offshore d’East Anglia Array en mer du Nord, au large du Royaume-Uni sont en cours. Au terme de cette phase 1, la zone comptera 714 MW mais pourrait atteindre à terme plus de 5 GW.
Jusqu’à 5 GW de capacité
La construction d’East Anglia One a débuté en février 2015 avec l’installation de 102 turbines Siemens de 7 MW chacune. Mais Iberdrola, à travers sa filiale anglo-saxonne Scottish Power Renewables, a déjà prévu des extensions au projet.
Le groupe ...
Jusqu’à 5 GW de capacité
La construction d’East Anglia One a débuté en février 2015 avec l’installation de 102 turbines Siemens de 7 MW chacune. Mais Iberdrola, à travers sa filiale anglo-saxonne Scottish Power Renewables, a déjà prévu des extensions au projet.
Le groupe ...
https://www.greenunivers.com/2017/05/east-anglia-array-vers-plus-grand-parc-eolien-offshore-monde-162877/
21/05/17 : Le Royaume-Uni vient d’activer les plus grosses éoliennes du monde
195 mètres de haut pour des pales de 80 mètres de long : 32 éoliennes, véritables monstres des énergies renouvelables, viennent d’être activées au Royaume-Uni et produisent de l’électricité pour les britanniques depuis la baie de Liverpool. Installé par Dong Energy, société danoise derrière le projet, ce parc éolien produirait au total 258 megawatts, chaque révolution d’une éolienne produisant 29 heures d’électricité pour une maison. Néanmoins, le gouvernement britannique a rappelé que s’ils devaient continuer à développer ces sources d’énergie renouvelable, les prochains parcs privilégieraient la puissance brute par rapport au nombre de tours, pour la simple raison des coûts d’installation et d’entretien.21/05/17 : Le Royaume-Uni vient d’activer les plus grosses éoliennes du monde
La qualité plutôt que la quantité est une stratégie rentable dans le monde éolien, étant donné que les tours sont obligatoirement reliées à des stations proches par de nombreux câblages sous-marins, et que tout ceci génère des frais d’entretien qui font que moins il y en a, moins ça va coûter, plus l’investissement énergétique sera rentable rapidement. Notons enfin que si l’installation est massive, elle n’est pas la première au Royaume-Uni, qui avance donc une capacité de près de 5.3 gigawatts uniquement sur ses parcs éoliens placés en mer, soit la plus grosse production mondiale. Et cette production devrait encore progresser et augmenter de plus de 50%, avec 8 nouveaux projets du même genre en cours de construction.
http://kulturegeek.fr/news-111210/royaume-uni-vient-dactiver-plus-grosses-eoliennes-monde
19/05/17 : Des éoliennes moins nombreuses mais plus puissantes pour le site d'Apple en Oregon
La société chargée du développement des parcs éoliens d'Apple, Avangrid Renewables, vient de demander une modification du permis de construire du parc qui doit s'implanter à Montague dans l'Oregon.
La firme en question souhaiterait pouvoir utiliser moins d'éoliennes mais que ces dernières soient plus puissantes, ce qui permettait de garantir la puissance souhaitée par Cupertino. L'éolienne envisagée, aurait ainsi un diamètre de rotor de 136 mètres pour une capacité de production de 3,6 mégawatts. Selon le Portland Business Journal, Avangrid Renewables devrait toutefois demander la modification du permis du fait de la longueur des lames employées (ces dernières permettraient de réduire le parc éolien en diminuant de moitié le nombre de turbines).
Le projet est d'importance pour Apple car il constitue le plus important site de production d'électricité par énergie renouvelable. Par le passé, la firme à la Pomme a déjà implanté des fermes solaires, des centrales hydroélectriques et des installations de biogaz en Oregon, en Caroline du Nord, en Californie, au Nevada et en Arizona. Pour le site de l'Oregon, elle compte sur une production de 560 000 mégawatts/heure d'électricité par an, ce qui équivaut à la consommation d'électricité d'environ 52 000 ménages en Oregon.
EDF Energies nouvelles annonce la mise en services des parcs éoliens de Corriemoillie (47,5 MW), Beck Burn (31 MW) et Pearie Law (19,2 MW), par sa filiale locale EDF Energy Renewables, en coentreprise avec EDF Energy.
Avec 17 turbines, le parc de Corriemoillie, dans les Highlands, affiche une capacité de 47,5 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique de 28 900 foyers écossais
La consommation de 60 000 foyers
Avec six turbines, le parc de Pearie Law, dans le West Lothian, affiche 19,2 MW, ce qui équivaut à la consommation électrique annuelle de 11 600 foyers locaux.
Enfin, à proximité de la frontière écossaise dans le nord-est de l’Angleterre, le parc éolien de Beck Burn, dans le comté de Cumbria est composé de neuf turbines, et possède une puissance de 31 MW, pour subvenir aux besoins annuels de 18 800 foyers anglais.
Au total, EDF Energy Renewables dispose de près de 700 MW de capacité éolienne au Royaume-Uni, dont 62 MW d’éolien en mer.
19/05/17 : Des éoliennes moins nombreuses mais plus puissantes pour le site d'Apple en Oregon
La société chargée du développement des parcs éoliens d'Apple, Avangrid Renewables, vient de demander une modification du permis de construire du parc qui doit s'implanter à Montague dans l'Oregon.
La firme en question souhaiterait pouvoir utiliser moins d'éoliennes mais que ces dernières soient plus puissantes, ce qui permettait de garantir la puissance souhaitée par Cupertino. L'éolienne envisagée, aurait ainsi un diamètre de rotor de 136 mètres pour une capacité de production de 3,6 mégawatts. Selon le Portland Business Journal, Avangrid Renewables devrait toutefois demander la modification du permis du fait de la longueur des lames employées (ces dernières permettraient de réduire le parc éolien en diminuant de moitié le nombre de turbines).
Le projet est d'importance pour Apple car il constitue le plus important site de production d'électricité par énergie renouvelable. Par le passé, la firme à la Pomme a déjà implanté des fermes solaires, des centrales hydroélectriques et des installations de biogaz en Oregon, en Caroline du Nord, en Californie, au Nevada et en Arizona. Pour le site de l'Oregon, elle compte sur une production de 560 000 mégawatts/heure d'électricité par an, ce qui équivaut à la consommation d'électricité d'environ 52 000 ménages en Oregon.
https://www.mac4ever.com/actu/121400_des-eoliennes-moins-nombreuses-mais-plus-puissantes-pour-le-site-d-apple-en-oregon
19/05/17 : Les Pays-Bas lancent les 150 éoliennes offshores du parc Gemini
Le secteur énergétique des Pays-Bas est historiquement dominé par les énergies fossiles polluantes. Les émissions néerlandaises de dioxyde de carbone liées à l’énergie sont à ce titre parmi les plus fortes d’Europe : elles se sont élevées à 8,80 tonnes de CO2 par habitant en 2014, soit un chiffre supérieur de 42% à la moyenne de l’Union Européenne. À l’instar de nombreuses nations développées, et pour respecter ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique, les Pays-Bas se sont donc lancés dans le développement de plusieurs filières de production d’énergie renouvelable. Plus que jamais soucieux de poursuivre le cap de la transition énergétique, le gouvernement néerlandais mise notamment sur l’énergie éolienne offshore pour décarboner son mix énergétique. Une volonté forte qui vient d’aboutir à la mise en service du parc Gemini, un des plus grands parcs éoliens offshores du monde.
Un des plus importants parcs éoliens en mer du monde
C’est au large de la ville de Groningue, dans le nord des Pays-Bas, qu’une des plus importantes fermes éoliennes offshore du monde est entrée en service le lundi 8 mai 2017. Les autorités néerlandaises ont en effet officiellement lancé les turbines du parc Gemini, une installation renouvelable avec laquelle le gouvernement espère couvrir les besoins énergétiques annuels de plus d’un million et demi de personnes sans émettre de dioxyde de carbone.
Le parc Gemini est composé de 2 ensembles de 75 turbines Siemens d’une puissance unitaire de 4 MW (soit une puissance totale de 600 MW). Implantées à 85 kilomètres de la côte, ces éoliennes devraient bénéficier des vitesses de vent les plus fortes et les plus constantes de la mer du Nord. Les exploitants du parc Gemini tablent sur une production annuelle de 2,6 TWh d’électricité.
« Nous avons terminé avec succès Gemini en avance sur le calendrier, dans le budget et avec un excellent bilan de sécurité. Maintenant entièrement opérationnel, Gemini produira chaque année 2,6 TWh d’énergie durable, réduisant ainsi les émissions de CO2 des Pays-Bas de 1,25 million de tonnes », s’est félicité Matthais Haag, le directeur général de Gemini dans un communiqué de presse.
Un financement international
Cette nouvelle installation renouvelable, développée depuis 2010, a vu le jour grâce aux efforts du consortium composé de l’électricien canadien Northland Power (qui détient 60% du parc) ainsi que ses partenaires allemands Siemens (20%) et les sociétés néerlandaises Van Oord et HVC (10% chacune).
L’ensemble du chantier a nécessité une enveloppe budgétaire de 2,8 milliards d’euros, provenant des fonds de 25 banques internationales (européennes mais également asiatiques, australiennes et américaines). Les promoteurs du parc Gemini vantent à ce titre le plus grand financement de projet jamais réalisé pour un parc éolien offshore.
Mais le jeu en valait la chandelle. Les Pays-Bas ont développé ce projet pour augmenter drastiquement la part du renouvelable dans leur mix énergétique : les éoliennes du parc Gemini devraient permettre de couvrir près de 13% des besoins électriques du pays des tulipes.
La croissance du secteur éolien néerlandais
Le secteur éolien est devenu une source d’énergie importante pour les Pays-Bas, grâce à une augmentation annuelle de sa puissance de 18% en moyenne sur la période 2002-2012. En 2016, le pays est devenu le 10e producteur d’électricité éolienne d’Europe grâce à une production totale qui s’est élevée à 8,3 GWh (en progression de 10% par rapport à l’année 2015). Les turbines néerlandaises ont à ce titre permis de répondre à près de 6,5% de la consommation électrique nationale.
Fin 2016, les turbines offshores représentaient une puissance cumulée de 957 MW, plaçant les Pays-Bas au 4ème rang européen (derrière le Royaume-Uni et son parc de 5.094 MW, l’Allemagne et ses 4.108 MW et le Danemark et ses 1.271 MW). L’inauguration du parc Gemini permet cependant au pays d’impulser une forte dynamique de croissance pour ce secteur, qui atteint désormais une puissance installée de 1,2 GW.
Il faut dire que les énergies marines représentent un enjeu majeur pour les Pays-Bas, notamment dans le développement du secteur éolien. La politique énergétique néerlandaise se trouve en effet confrontée à un problème de manque de surface exploitable : le développement de l’éolien terrestre est grandement freiné par une disponibilité réduite du territoire. L’éolien en mer, et in fine les autres énergies marines, représentent donc une solution idéale pour développer la part du renouvelable dans le mix énergétique néerlandais.
Le parc Gemini va ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs de la transition énergétique des Pays-Bas, qui vise de porter à 14% la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale d’ici 2020 (contre 5,8% en 2015).
http://www.lemondedelenergie.com/les-pays-bas-lancent-les-150-eoliennes-offshores-du-parc-gemini/2017/05/19/
18/05/17 : Une entreprise chinoise va construire un parc éolien de 120 MW en Ethiopie
L'entreprise chinoise Dongfang Electric va construire un parc éolien de 120 mégawatts dans la région éthiopienne de Somali (ouest), a annoncé jeudi le gouvernement éthiopien.
Dans un communiqué envoyé à Xinhua, Bizuneh Tolcha, directeur des relations publiques et de la communication au ministère de l'Eau, de l'Irrigation et de l'Energie, a précisé que le gouvernement éthiopien s'attendait à ce que le projet démarre d'ici juillet.
"Ce projet de parc éolien devrait être réalisé en 18 mois et coûter quelque 257 millions de dollars, dont 85% provenant de la Banque d'import-export de Chine (Exim Bank) et le reste du gouvernement éthiopien", a-t-il indiqué.
D'après le ministère, des travaux préparatoires sont déjà en cours sur le site du futur parc éolien, qui sera le quatrième de ce pays en Afrique de l'Est.
Les trois autres, à savoir le parc éolien d'Ashegoda (120 MW) situé dans le nord du pays, ainsi que ceux d'Adama I (51 MW) et d'Adama II (153 MW), situés dans le centre, ont déjà reçu auparavant leur feu vert.
L'Ethiopie envisage d'augmenter sa capacité de production d'électricité de 4.200 MW aujourd'hui à environ 17.300 MW d'ici 2020 en utilisant les énergies solaire, hydraulique et éolienne, ainsi que la géothermie et la biomasse.
Au début de ce mois, le gouvernement avait par ailleurs annoncé que son projet de barrage hydroélectrique Genale Dawa III (sud) devrait commencer à générer du courant à partir de septembre prochain. Chargé de produire 254 MW, il a été construit par la société China Gezhouba Group Company (CGGC).
19/05/17 : Les Pays-Bas lancent les 150 éoliennes offshores du parc Gemini
Le secteur énergétique des Pays-Bas est historiquement dominé par les énergies fossiles polluantes. Les émissions néerlandaises de dioxyde de carbone liées à l’énergie sont à ce titre parmi les plus fortes d’Europe : elles se sont élevées à 8,80 tonnes de CO2 par habitant en 2014, soit un chiffre supérieur de 42% à la moyenne de l’Union Européenne. À l’instar de nombreuses nations développées, et pour respecter ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique, les Pays-Bas se sont donc lancés dans le développement de plusieurs filières de production d’énergie renouvelable. Plus que jamais soucieux de poursuivre le cap de la transition énergétique, le gouvernement néerlandais mise notamment sur l’énergie éolienne offshore pour décarboner son mix énergétique. Une volonté forte qui vient d’aboutir à la mise en service du parc Gemini, un des plus grands parcs éoliens offshores du monde.
Un des plus importants parcs éoliens en mer du monde
C’est au large de la ville de Groningue, dans le nord des Pays-Bas, qu’une des plus importantes fermes éoliennes offshore du monde est entrée en service le lundi 8 mai 2017. Les autorités néerlandaises ont en effet officiellement lancé les turbines du parc Gemini, une installation renouvelable avec laquelle le gouvernement espère couvrir les besoins énergétiques annuels de plus d’un million et demi de personnes sans émettre de dioxyde de carbone.
Le parc Gemini est composé de 2 ensembles de 75 turbines Siemens d’une puissance unitaire de 4 MW (soit une puissance totale de 600 MW). Implantées à 85 kilomètres de la côte, ces éoliennes devraient bénéficier des vitesses de vent les plus fortes et les plus constantes de la mer du Nord. Les exploitants du parc Gemini tablent sur une production annuelle de 2,6 TWh d’électricité.
« Nous avons terminé avec succès Gemini en avance sur le calendrier, dans le budget et avec un excellent bilan de sécurité. Maintenant entièrement opérationnel, Gemini produira chaque année 2,6 TWh d’énergie durable, réduisant ainsi les émissions de CO2 des Pays-Bas de 1,25 million de tonnes », s’est félicité Matthais Haag, le directeur général de Gemini dans un communiqué de presse.
Un financement international
Cette nouvelle installation renouvelable, développée depuis 2010, a vu le jour grâce aux efforts du consortium composé de l’électricien canadien Northland Power (qui détient 60% du parc) ainsi que ses partenaires allemands Siemens (20%) et les sociétés néerlandaises Van Oord et HVC (10% chacune).
L’ensemble du chantier a nécessité une enveloppe budgétaire de 2,8 milliards d’euros, provenant des fonds de 25 banques internationales (européennes mais également asiatiques, australiennes et américaines). Les promoteurs du parc Gemini vantent à ce titre le plus grand financement de projet jamais réalisé pour un parc éolien offshore.
Mais le jeu en valait la chandelle. Les Pays-Bas ont développé ce projet pour augmenter drastiquement la part du renouvelable dans leur mix énergétique : les éoliennes du parc Gemini devraient permettre de couvrir près de 13% des besoins électriques du pays des tulipes.
La croissance du secteur éolien néerlandais
Le secteur éolien est devenu une source d’énergie importante pour les Pays-Bas, grâce à une augmentation annuelle de sa puissance de 18% en moyenne sur la période 2002-2012. En 2016, le pays est devenu le 10e producteur d’électricité éolienne d’Europe grâce à une production totale qui s’est élevée à 8,3 GWh (en progression de 10% par rapport à l’année 2015). Les turbines néerlandaises ont à ce titre permis de répondre à près de 6,5% de la consommation électrique nationale.
Fin 2016, les turbines offshores représentaient une puissance cumulée de 957 MW, plaçant les Pays-Bas au 4ème rang européen (derrière le Royaume-Uni et son parc de 5.094 MW, l’Allemagne et ses 4.108 MW et le Danemark et ses 1.271 MW). L’inauguration du parc Gemini permet cependant au pays d’impulser une forte dynamique de croissance pour ce secteur, qui atteint désormais une puissance installée de 1,2 GW.
Il faut dire que les énergies marines représentent un enjeu majeur pour les Pays-Bas, notamment dans le développement du secteur éolien. La politique énergétique néerlandaise se trouve en effet confrontée à un problème de manque de surface exploitable : le développement de l’éolien terrestre est grandement freiné par une disponibilité réduite du territoire. L’éolien en mer, et in fine les autres énergies marines, représentent donc une solution idéale pour développer la part du renouvelable dans le mix énergétique néerlandais.
Le parc Gemini va ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs de la transition énergétique des Pays-Bas, qui vise de porter à 14% la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale d’ici 2020 (contre 5,8% en 2015).
http://www.lemondedelenergie.com/les-pays-bas-lancent-les-150-eoliennes-offshores-du-parc-gemini/2017/05/19/
18/05/17 : Une entreprise chinoise va construire un parc éolien de 120 MW en Ethiopie
L'entreprise chinoise Dongfang Electric va construire un parc éolien de 120 mégawatts dans la région éthiopienne de Somali (ouest), a annoncé jeudi le gouvernement éthiopien.
Dans un communiqué envoyé à Xinhua, Bizuneh Tolcha, directeur des relations publiques et de la communication au ministère de l'Eau, de l'Irrigation et de l'Energie, a précisé que le gouvernement éthiopien s'attendait à ce que le projet démarre d'ici juillet.
"Ce projet de parc éolien devrait être réalisé en 18 mois et coûter quelque 257 millions de dollars, dont 85% provenant de la Banque d'import-export de Chine (Exim Bank) et le reste du gouvernement éthiopien", a-t-il indiqué.
D'après le ministère, des travaux préparatoires sont déjà en cours sur le site du futur parc éolien, qui sera le quatrième de ce pays en Afrique de l'Est.
Les trois autres, à savoir le parc éolien d'Ashegoda (120 MW) situé dans le nord du pays, ainsi que ceux d'Adama I (51 MW) et d'Adama II (153 MW), situés dans le centre, ont déjà reçu auparavant leur feu vert.
L'Ethiopie envisage d'augmenter sa capacité de production d'électricité de 4.200 MW aujourd'hui à environ 17.300 MW d'ici 2020 en utilisant les énergies solaire, hydraulique et éolienne, ainsi que la géothermie et la biomasse.
Au début de ce mois, le gouvernement avait par ailleurs annoncé que son projet de barrage hydroélectrique Genale Dawa III (sud) devrait commencer à générer du courant à partir de septembre prochain. Chargé de produire 254 MW, il a été construit par la société China Gezhouba Group Company (CGGC).
http://french.cri.cn/621/2017/05/18/562s513344.htm
18/05/17 : La Hollande, le pays des moulins à vent… est nulle dans l’éolien
18/05/17 : La Hollande, le pays des moulins à vent… est nulle dans l’éolien
La Hollande est connue dans le monde entier pour ses moulins à vent, et pourtant, l’éolien demeure une source d’électricité très modeste pour ce pays, indique Quartz.
Mais en matière d’énergies renouvelables, il n’y a pas que l’éolien qui est faible dans le pays : le pays se classe avant dernier parmi les 35 pays de l’OCDE pour sa proportion d’énergie fournie par des sources vertes, avant la Corée du Sud.
Shell
Selon le magazine, ce phénomène serait imputable à la facilité d’accès aux combustibles fossiles, et à leur faible coût. Ceux-ci sont liés à l’exploitation d’immenses champs de pétrole de la Royal Dutch Shell, la grande compagnie pétrolière du pays .Les bas prix qu’elle pratique dissuadent les Néerlandais d’effectuer une transition vers des sources d’énergie renouvelables.
Le pétrole et le gaz représentent ainsi plus de 75 % de la demande d’énergie primaire du pays. Le charbon absorbe 16 % de la demande en combustibles. Les énergies renouvelables n’en représentent que 5 %.
UE
Mais cette situation ne pourra pas perdurer, d’autant que l’UE pousse ses membres à adopter des sources énergétiques plus écologiques. La Directive sur les énergies renouvelables exige des Etats membres qu’ils investissent davantage dans des sources à faibles émissions de carbone.
La Hollande s’est engagée à accroître le recours à sources d’énergie renouvelables, pour le faire passer à 14 % d’ici 2020.
Selon le magazine, ce phénomène serait imputable à la facilité d’accès aux combustibles fossiles, et à leur faible coût. Ceux-ci sont liés à l’exploitation d’immenses champs de pétrole de la Royal Dutch Shell, la grande compagnie pétrolière du pays .Les bas prix qu’elle pratique dissuadent les Néerlandais d’effectuer une transition vers des sources d’énergie renouvelables.
Le pétrole et le gaz représentent ainsi plus de 75 % de la demande d’énergie primaire du pays. Le charbon absorbe 16 % de la demande en combustibles. Les énergies renouvelables n’en représentent que 5 %.
UE
Mais cette situation ne pourra pas perdurer, d’autant que l’UE pousse ses membres à adopter des sources énergétiques plus écologiques. La Directive sur les énergies renouvelables exige des Etats membres qu’ils investissent davantage dans des sources à faibles émissions de carbone.
La Hollande s’est engagée à accroître le recours à sources d’énergie renouvelables, pour le faire passer à 14 % d’ici 2020.
https://fr.express.live/2017/05/18/hollande-eolien-energie-renouvelable/
11/05/17 : Gemini : un parc géant de 150 éoliennes au large des Pays-Bas
Les 150 éoliennes du parc de Gemini pourraient produire près de 2,6 TWh par an selon les porteurs du projet. (©Northland Power)
Un des plus grands parcs éoliens offshore au monde a été mis en service le 8 mai au large des Pays-Bas. Ce parc, baptisé « Gemini », dispose d’une puissance installée de 600 MW et pourrait produire, selon son exploitant, 2,6 TWh par an grâce aux vents « les plus forts et les plus réguliers(1) de la partie néerlandaise de la mer du Nord ». Ce niveau de production impliquerait un facteur de charge du parc avoisinant 49,5%(2).
Le parc de Gemini est composé de 2 ensembles de 75 éoliennes chacun, situés à proximité (d’où l’appellation « Gemini »(3)). Ces éoliennes de 4 MW de puissance unitaire sont fournies par le groupe allemand Siemens qui possède 20% des parts du consortium en charge du parc de Gemini. L’électricien canadien Northland Power est le principal acteur de ce consortium (60% du capital) qui associe également les sociétés néerlandaises Van Oord et HVC (10% chacune).
La construction du parc éolien de Gemini a coûté au total près de 2,8 milliards d’euros, ce qui constitue le plus important financement jamais réalisé pour un projet éolien offshore selon le consortium (qui a reçu le soutien d’une vingtaine de banques).
Le parc de Gemini doit contribuer à l’objectif des Pays-Bas de porter à 14% la part des énergies renouvelables dans sa consommation d’énergie finale à l’horizon 2020 (contre 5,8% en 2015). A fin 2016, le pays disposait d’un parc éolien de 4,3 GW de puissance installée (dont 1,2 GW offshore(4)). L’énergie éolienne aurait satisfait près de 8,9% de la demande d’électricité néerlandaise en 2016 selon le GWEC.
11/05/17 : Gemini : un parc géant de 150 éoliennes au large des Pays-Bas
Les 150 éoliennes du parc de Gemini pourraient produire près de 2,6 TWh par an selon les porteurs du projet. (©Northland Power)
Un des plus grands parcs éoliens offshore au monde a été mis en service le 8 mai au large des Pays-Bas. Ce parc, baptisé « Gemini », dispose d’une puissance installée de 600 MW et pourrait produire, selon son exploitant, 2,6 TWh par an grâce aux vents « les plus forts et les plus réguliers(1) de la partie néerlandaise de la mer du Nord ». Ce niveau de production impliquerait un facteur de charge du parc avoisinant 49,5%(2).
Le parc de Gemini est composé de 2 ensembles de 75 éoliennes chacun, situés à proximité (d’où l’appellation « Gemini »(3)). Ces éoliennes de 4 MW de puissance unitaire sont fournies par le groupe allemand Siemens qui possède 20% des parts du consortium en charge du parc de Gemini. L’électricien canadien Northland Power est le principal acteur de ce consortium (60% du capital) qui associe également les sociétés néerlandaises Van Oord et HVC (10% chacune).
La construction du parc éolien de Gemini a coûté au total près de 2,8 milliards d’euros, ce qui constitue le plus important financement jamais réalisé pour un projet éolien offshore selon le consortium (qui a reçu le soutien d’une vingtaine de banques).
Le parc de Gemini doit contribuer à l’objectif des Pays-Bas de porter à 14% la part des énergies renouvelables dans sa consommation d’énergie finale à l’horizon 2020 (contre 5,8% en 2015). A fin 2016, le pays disposait d’un parc éolien de 4,3 GW de puissance installée (dont 1,2 GW offshore(4)). L’énergie éolienne aurait satisfait près de 8,9% de la demande d’électricité néerlandaise en 2016 selon le GWEC.
Sources / Notes
Vitesse moyenne de vent de 36 km/h.
Le facteur de charge de l’éolien offshore est très supérieur à celui de l’éolien terrestre : en France, le facteur de charge éolien terrestre a atteint 21,7% en moyenne en 2016 selon RTE.
Jumeaux. Les noms officiels de ces parcs sont Buitengaats et Zee-energie.
En incluant le parc de Gemini.
Site du parc éolien offshore de Gemini
http://www.connaissancedesenergies.org/gemini-un-parc-geant-de-150-eoliennes-au-large-des-pays-bas-170511?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=newsletter/le-fil-info-energies-11-mai-2017#innovation-diaporama
09/05/17 : Maroc : Le modèle énergétique de l'avenir
C’est en 2011 que le Maroc a décidé de changer de stratégie énergétique. Avec l’adoption de sa nouvelle constitution dans laquelle, pour la première fois de son histoire, le royaume déclare un droit à un environnement sain, il devient évident que la dépendance aux énergies étrangères n’est plus une option viable. Pour renverser la tendance, il convient donc de développer d’autres solutions en tirant partie des ressources locales. En 2010, les énergies renouvelables ne pesaient que 19% dans le mix énergétique national, avec 16% d’hydraulique et à peine 3% d’énergie éolienne. Afin d’améliorer rapidement ce modèle énergétique, le Maroc a décidé de se lancer dans une transition accélérée : il veut atteindre 42% d’énergies renouvelables dans son mix national d’ici 2020, pour ensuite passer à 52% en 2030. Mais produire assez pour assurer son indépendance énergétique n’est pas la seule ambition du Maroc : le pays veut aussi se lancer dans l’exportation pour fournir plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne. Pour réussir cette révolution verte, le Maroc a complètement repensé son modèle énergétique en suivant trois axes de développement.
Un modèle énergétique qui repose sur le solaire
Très tôt, la filière solaire a fait l’objet de nombreux investissements de la part du gouvernement marocain. Avec 300 jours d’ensoleillement par an, le Maroc peut compter sur le soleil comme une ressource naturelle inépuisable afin de soutenir le développement des énergies renouvelables. C’est cet argument qui a poussé le gouvernement à faire de la filiale solaire son principal axe de développement énergétique. L’ambition est claire : augmenter la puissance de production solaire du pays de 2 000 mégawatts d’ici 2020 afin de fournir de l’électricité à plus de deux millions de foyers marocains. Pour cela, le pays a investi massivement dans le développement de la filière solaire, et ce n’est pas terminé : il compte investir 40 milliards de dollars dans les quinze prochaines années afin de financer différents projets. Et les travaux sont déjà bien lancés : la centrale solaire Noor I a été inaugurée en février 2016, les centrales Noor II et III sont en phase finale de leurs travaux, et le chantier de la centrale Noor IV a déjà démarré début avril 2017. A elles seules, ces quatre centrales devraient offrir une capacité de production de 582 mégawatts par an.
Vitesse moyenne de vent de 36 km/h.
Le facteur de charge de l’éolien offshore est très supérieur à celui de l’éolien terrestre : en France, le facteur de charge éolien terrestre a atteint 21,7% en moyenne en 2016 selon RTE.
Jumeaux. Les noms officiels de ces parcs sont Buitengaats et Zee-energie.
En incluant le parc de Gemini.
Site du parc éolien offshore de Gemini
http://www.connaissancedesenergies.org/gemini-un-parc-geant-de-150-eoliennes-au-large-des-pays-bas-170511?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=newsletter/le-fil-info-energies-11-mai-2017#innovation-diaporama
09/05/17 : Maroc : Le modèle énergétique de l'avenir
C’est en 2011 que le Maroc a décidé de changer de stratégie énergétique. Avec l’adoption de sa nouvelle constitution dans laquelle, pour la première fois de son histoire, le royaume déclare un droit à un environnement sain, il devient évident que la dépendance aux énergies étrangères n’est plus une option viable. Pour renverser la tendance, il convient donc de développer d’autres solutions en tirant partie des ressources locales. En 2010, les énergies renouvelables ne pesaient que 19% dans le mix énergétique national, avec 16% d’hydraulique et à peine 3% d’énergie éolienne. Afin d’améliorer rapidement ce modèle énergétique, le Maroc a décidé de se lancer dans une transition accélérée : il veut atteindre 42% d’énergies renouvelables dans son mix national d’ici 2020, pour ensuite passer à 52% en 2030. Mais produire assez pour assurer son indépendance énergétique n’est pas la seule ambition du Maroc : le pays veut aussi se lancer dans l’exportation pour fournir plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne. Pour réussir cette révolution verte, le Maroc a complètement repensé son modèle énergétique en suivant trois axes de développement.
Un modèle énergétique qui repose sur le solaire
Très tôt, la filière solaire a fait l’objet de nombreux investissements de la part du gouvernement marocain. Avec 300 jours d’ensoleillement par an, le Maroc peut compter sur le soleil comme une ressource naturelle inépuisable afin de soutenir le développement des énergies renouvelables. C’est cet argument qui a poussé le gouvernement à faire de la filiale solaire son principal axe de développement énergétique. L’ambition est claire : augmenter la puissance de production solaire du pays de 2 000 mégawatts d’ici 2020 afin de fournir de l’électricité à plus de deux millions de foyers marocains. Pour cela, le pays a investi massivement dans le développement de la filière solaire, et ce n’est pas terminé : il compte investir 40 milliards de dollars dans les quinze prochaines années afin de financer différents projets. Et les travaux sont déjà bien lancés : la centrale solaire Noor I a été inaugurée en février 2016, les centrales Noor II et III sont en phase finale de leurs travaux, et le chantier de la centrale Noor IV a déjà démarré début avril 2017. A elles seules, ces quatre centrales devraient offrir une capacité de production de 582 mégawatts par an.
Mais les grands chantiers ne font pas tout, et le pays souhaite également moderniser son territoire et ses infrastructures afin de gagner en efficacité énergétique. En septembre dernier, le Maroc a ainsi donné le départ d’un projet de rénovation des mosquées du pays plutôt original : baptisé projet « mosquées vertes », ce vaste plan prévoit la rénovation énergétique de 600 mosquées afin de faire diminuer leur facture énergétique de près de 60%. D’ici 2019, les mosquées doivent être équipées de panneaux et de chauffe-eaux solaires, ainsi que de Leds pour remplacer les lampes halogènes.
Développer l’hydroélectricité au Maroc
Dans le modèle énergétique idéal de 52% d’électricité verte en 2030, l’hydroélectricité marocaine devrait monter en puissance pour représenter à elle seule 12%. A l’heure actuelle, le Maroc possède une grande capacité d’énergie hydroélectrique avec 1 770 mégawatts installés. Pour atteindre ce défi, l’ONEE prévoie de construire de nouvelles unités de production d’hydroélectricité afin de fournir les 1 330 mégawatts qui manquent pour atteindre l’objectif de 2030. Dans le même temps, le pays compte poursuivre la construction de barrages hydroélectriques : il veut augmenter sa capacité en passant de 139 barrages à l’heure actuelle à 170 barrages d’ici 2030.
Actuellement, l’axe de développement choisi pour soutenir l’essor de l’hydroélectricité repose sur la création de Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP). Le pays compte déjà une STEP en fonctionnement, la station d’Afourar, qui produit 460 mégawatts. Une autre STEP est déjà en construction à Abdelmoumen : elle entrera en fonction en 2020 et devrait rajouter 350 mégawatts de capacité de production hydroélectrique. Pour renforcer cette capacité de production, l’ONEE veut lancer courant 2017 deux nouveaux chantiers afin de mettre en service deux nouvelles STEP. Chacune de ces stations devrait offrir une production de 600 mégawatts. La première, la station El Menzel II sera située dans le haut Sebou, et la seconde, la station Ifahsa, sera construite sur la rive droite de l’Oued Laou. Dans les mois à venir, l’ONEE lancera des appels d’offres pour réaliser des études détaillées et préparer le lancement des travaux.
Outre les STEP, l’ONEE compte ouvrir plusieurs usines hydroélectriques. Dans ce domaine, l’ONEE est déjà bien avancée puisqu’elle a lancé les travaux pour le complexe hydroélectrique de Khénifra. Ce centre de grande envergure sera composé de trois centrales et devra fournir une capacité de production de 128 mégawatts. C’est le Français EDF qui a été choisi pour mener à bien ce chantier.
Enfin, le reste de la capacité hydroélectrique du Maroc repose sur la capacité de production des microcentrales hydroélectriques installées un peu partout dans le pays, principalement dans les bassins de Sebou, de Moulouya et de l’Oum-Errabia. Si la plupart des centrales affichent une production modeste de 100 kilowatts, certaines parviennent à produire 1 500 kilowatts, ce qui offre un bon complément énergétique au pays.
Plus d’investissements dans l’éolien
Le Maroc croit en l’éolien comme un axe majeur de développement de son modèle énergétique, et de fait son vaste territoire offre des ressources inespérées pour le développement de parcs éoliens. Le Projet de 850 MW a ainsi été lancé en 2016 et il vise à augmenter le nombre d’unités de production d’énergie éolienne. L’objectif du Maroc : fournir l’énergie éolienne à l’un des prix les plus bas du marché mondial (entre 30 et 25 dollars le mégawatheure). Et c’est sur les performances de la société marocaine Nareva que le projet repose. L’entreprise énergétique, qui est une filiale du groupe SNI, appartenant lui-même à la famille royale du Maroc, est très bien installée dans le paysage énergétique du pays, et elle est particulièrement spécialisée dans l’éolien. Elle exploite conjointement avec le français Engie le parc éolien de Tarfaya. Situé dans la zone côtière sud du pays, c’est le plus grand parc éolien du continent africain à l’heure actuelle.
Dans le modèle énergétique idéal de 52% d’électricité verte en 2030, l’hydroélectricité marocaine devrait monter en puissance pour représenter à elle seule 12%. A l’heure actuelle, le Maroc possède une grande capacité d’énergie hydroélectrique avec 1 770 mégawatts installés. Pour atteindre ce défi, l’ONEE prévoie de construire de nouvelles unités de production d’hydroélectricité afin de fournir les 1 330 mégawatts qui manquent pour atteindre l’objectif de 2030. Dans le même temps, le pays compte poursuivre la construction de barrages hydroélectriques : il veut augmenter sa capacité en passant de 139 barrages à l’heure actuelle à 170 barrages d’ici 2030.
Actuellement, l’axe de développement choisi pour soutenir l’essor de l’hydroélectricité repose sur la création de Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP). Le pays compte déjà une STEP en fonctionnement, la station d’Afourar, qui produit 460 mégawatts. Une autre STEP est déjà en construction à Abdelmoumen : elle entrera en fonction en 2020 et devrait rajouter 350 mégawatts de capacité de production hydroélectrique. Pour renforcer cette capacité de production, l’ONEE veut lancer courant 2017 deux nouveaux chantiers afin de mettre en service deux nouvelles STEP. Chacune de ces stations devrait offrir une production de 600 mégawatts. La première, la station El Menzel II sera située dans le haut Sebou, et la seconde, la station Ifahsa, sera construite sur la rive droite de l’Oued Laou. Dans les mois à venir, l’ONEE lancera des appels d’offres pour réaliser des études détaillées et préparer le lancement des travaux.
Outre les STEP, l’ONEE compte ouvrir plusieurs usines hydroélectriques. Dans ce domaine, l’ONEE est déjà bien avancée puisqu’elle a lancé les travaux pour le complexe hydroélectrique de Khénifra. Ce centre de grande envergure sera composé de trois centrales et devra fournir une capacité de production de 128 mégawatts. C’est le Français EDF qui a été choisi pour mener à bien ce chantier.
Enfin, le reste de la capacité hydroélectrique du Maroc repose sur la capacité de production des microcentrales hydroélectriques installées un peu partout dans le pays, principalement dans les bassins de Sebou, de Moulouya et de l’Oum-Errabia. Si la plupart des centrales affichent une production modeste de 100 kilowatts, certaines parviennent à produire 1 500 kilowatts, ce qui offre un bon complément énergétique au pays.
Plus d’investissements dans l’éolien
Le Maroc croit en l’éolien comme un axe majeur de développement de son modèle énergétique, et de fait son vaste territoire offre des ressources inespérées pour le développement de parcs éoliens. Le Projet de 850 MW a ainsi été lancé en 2016 et il vise à augmenter le nombre d’unités de production d’énergie éolienne. L’objectif du Maroc : fournir l’énergie éolienne à l’un des prix les plus bas du marché mondial (entre 30 et 25 dollars le mégawatheure). Et c’est sur les performances de la société marocaine Nareva que le projet repose. L’entreprise énergétique, qui est une filiale du groupe SNI, appartenant lui-même à la famille royale du Maroc, est très bien installée dans le paysage énergétique du pays, et elle est particulièrement spécialisée dans l’éolien. Elle exploite conjointement avec le français Engie le parc éolien de Tarfaya. Situé dans la zone côtière sud du pays, c’est le plus grand parc éolien du continent africain à l’heure actuelle.
En 2015, Nareva a remporté (conjointement avec Siemens et Enel) l’appel d’offre pour la construction de cinq parcs éoliens qui devraient offrir une capacité totale de 850 mégawatts. Et l’entreprise doit encore se lancer dans un autre projet : la construction d’une centrale éolienne près de Boudjour, pour un budget de 400 millions d’euros. Ce sera le cinquième projet que Nareva mènera en tant que producteur indépendant, et cette nouvelle centrale de production aura pour principale mission d’alimenter l’activité industrielle de cette partie du pays qui accueille entre autres des clients comme Air Liquide Maroc, Lafarge Holcim Maroc, Ciment du Maroc… Une fois construit, le parc éolien devrait garantir une production de 202 mégawatts. La mise en service est annoncée pour décembre 2018.
https://lenergeek.com/2017/05/09/maroc-le-modele-energetique-solaire-hydroelectricite-eolien/
09/05/17 : L’Allemagne aide le Vietnam à développer l'énergie éolienne
09/05/17 : L’Allemagne aide le Vietnam à développer l'énergie éolienne
Le projet sur le soutien du développement d’énergie éolienne au Vietnam, d’un coût total de 6,9 millions d’euros financé par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, a été présenté le 8 mai à Hanoï.
>>Le Vietnam a de nombreux potentiels pour développer l’énergie éolienne
>>Environ 1.400 milliards de dôngs pour la construction d’un parc éolien à Quang Tri
>>Le Vietnam a de nombreux potentiels pour développer l’énergie éolienne
>>Environ 1.400 milliards de dôngs pour la construction d’un parc éolien à Quang Tri
Le projet sur le soutien du développement d’énergie éolienne au Vietnam, qui fait partie de Initiative allemande pour les technologies favorables au climat (DKTI), est réalisé entre 2014 et 2018.
Selon le directeur du Département général de l'énergie du ministère de l'Industrie et du Commerce, Dang Huy Cuong, l'industrie de l'électricité au Vietnam fait face à de grands défis, dont la pénurie de sources d'énergie pour la production d'électricité.
Le Vietnam a activement travaillé pour assurer la sécurité énergétique nationale et rempli ses engagements concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la protection de l'environnement.
Lors de la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP-21) à Paris en 2015, le Vietnam figurait parmi les 150 pays qui se sont engagés à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le Premier ministre a approuvé plusieurs mécanismes, politiques et programmes visant à encourager le développement des sources de nouvelles énergies et des énergies renouvelables, dont la Stratégie de développement des énergies renouvelables pour 2030 et sa vision pour 2050, qui vise à augmenter la production d'énergie éolienne à 2,5 milliards de kWh d'ici à 2020, à 16 milliards de kWh d'ici à 2030 et à 53 milliards de kWh en 2050.
Les experts ont déclaré que le Vietnam possède un grand potentiel de développement de l'énergie éolienne, estimé à 24GW, car il possède un long littoral de plus de 3.000km.
Grâce au financement du gouvernement allemand, l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ) a soutenu le Vietnam dans le développement de projets d'énergie renouvelable depuis 2009, dont ce projet sur le soutien du développement des énergies éoliennes au Vietnam pour la période 2014-2018.
Dans le cadre de ce projet, le ministère de l'Industrie et du Commerce coopère avec la GIZ pour améliorer le cadre juridique ainsi que la capacité des organismes publics concernant les banques locales, les entreprises, les compagnies de consultation...
Selon le directeur du Département général de l'énergie du ministère de l'Industrie et du Commerce, Dang Huy Cuong, l'industrie de l'électricité au Vietnam fait face à de grands défis, dont la pénurie de sources d'énergie pour la production d'électricité.
Le Vietnam a activement travaillé pour assurer la sécurité énergétique nationale et rempli ses engagements concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la protection de l'environnement.
Lors de la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP-21) à Paris en 2015, le Vietnam figurait parmi les 150 pays qui se sont engagés à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le Premier ministre a approuvé plusieurs mécanismes, politiques et programmes visant à encourager le développement des sources de nouvelles énergies et des énergies renouvelables, dont la Stratégie de développement des énergies renouvelables pour 2030 et sa vision pour 2050, qui vise à augmenter la production d'énergie éolienne à 2,5 milliards de kWh d'ici à 2020, à 16 milliards de kWh d'ici à 2030 et à 53 milliards de kWh en 2050.
Les experts ont déclaré que le Vietnam possède un grand potentiel de développement de l'énergie éolienne, estimé à 24GW, car il possède un long littoral de plus de 3.000km.
Grâce au financement du gouvernement allemand, l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ) a soutenu le Vietnam dans le développement de projets d'énergie renouvelable depuis 2009, dont ce projet sur le soutien du développement des énergies éoliennes au Vietnam pour la période 2014-2018.
Dans le cadre de ce projet, le ministère de l'Industrie et du Commerce coopère avec la GIZ pour améliorer le cadre juridique ainsi que la capacité des organismes publics concernant les banques locales, les entreprises, les compagnies de consultation...
http://lecourrier.vn/lallemagne-aide-le-vietnam-a-developper-lenergie-eolienne/407073.html
09/05/17 : Pays-Bas :Un parc de 150 éoliennes inauguré en mer du Nord
09/05/17 : Pays-Bas :Un parc de 150 éoliennes inauguré en mer du Nord
L’un des plus grands parcs éoliens offshore en mer du Nord, le Gemini Offshore Wind Park, est entré en production le 8 mai. Au cours des quinze prochaines années, il fournira aux Pays-Bas l’équivalent des besoins en consommation de 1,5 million de personnes.
A 85 kilomètres de la côte de Groningue (Pays-Bas), le site Les Gémeaux présente des vitesses de vent les plus élevées et les plus constantes en mer du Nord, avec une moyenne de 36 kilomètres par heure. C’est là que les Pays-Bas ont installé l'un des plus grands parcs éoliens offshore de mer du Nord, le Gemini Offshore Wind Park.
Composé 150 éoliennes Siemens d'une capacité de 4,0 MW chacune sur une superficie de 68 kilomètres carrés et de deux sous-stations haute tension offshore, il est relié à la station terrestre d'Eemshaven par un câble d'exportation de 110 kilomètres. Le parc est entré en production le 8 mai. Il produira 2,6 TWh par an, soit l’équivalent de la consommation de 1,5 million de personnes.
Le parc Gemini a été mis en œuvre par un consortium composé de Northland Power (60% d'intérêt), Siemens (20%), Van Oord (10%) et HVC (10%). La construction du parc éolien a représenté un investissement de 2,8 milliards d'euros. Financé par 25 banques d'Asie, d'Australie, d'Europe et d'Amérique du Nord, il serait, à ce jour, le plus grand financement de projet pour un parc éolien offshore.
"Nous avons terminé avec succès Gemini en avance sur le calendrier, dans le budget et avec un excellent bilan de sécurité. Maintenant entièrement opérationnel, Gemini produira chaque année 2,6 TWh d'énergie durable, réduisant ainsi les émissions de CO2 des Pays-Bas de 1,25 million de tonnes", indique Matthais Haag, directeur général de Gemini, dans un communiqué.
Pour l’inauguration, une vidéo présentant le site à 360 degrés a été mise en ligne.
Composé 150 éoliennes Siemens d'une capacité de 4,0 MW chacune sur une superficie de 68 kilomètres carrés et de deux sous-stations haute tension offshore, il est relié à la station terrestre d'Eemshaven par un câble d'exportation de 110 kilomètres. Le parc est entré en production le 8 mai. Il produira 2,6 TWh par an, soit l’équivalent de la consommation de 1,5 million de personnes.
Le parc Gemini a été mis en œuvre par un consortium composé de Northland Power (60% d'intérêt), Siemens (20%), Van Oord (10%) et HVC (10%). La construction du parc éolien a représenté un investissement de 2,8 milliards d'euros. Financé par 25 banques d'Asie, d'Australie, d'Europe et d'Amérique du Nord, il serait, à ce jour, le plus grand financement de projet pour un parc éolien offshore.
"Nous avons terminé avec succès Gemini en avance sur le calendrier, dans le budget et avec un excellent bilan de sécurité. Maintenant entièrement opérationnel, Gemini produira chaque année 2,6 TWh d'énergie durable, réduisant ainsi les émissions de CO2 des Pays-Bas de 1,25 million de tonnes", indique Matthais Haag, directeur général de Gemini, dans un communiqué.
Pour l’inauguration, une vidéo présentant le site à 360 degrés a été mise en ligne.
http://www.usinenouvelle.com/article/video-un-parc-de-150-eoliennes-inaugure-en-mer-du-nord.N537589
08/05/17 : Ouverture d'un des plus grands parcs éoliens en mer
08/05/17 : Ouverture d'un des plus grands parcs éoliens en mer
L'un des plus grands parcs éoliens en mer, avec ses 150 turbines, a été mis en service lundi en mer du Nord, au large des Pays-Bas, a annoncé son directeur.
Au cours des quinze prochaines années, le parc Gemini, qui s'étend à 85 km de la côte nord de ce pays, fournira de l'énergie à un million et demi de personnes, sa capacité à pleine puissance étant de quelque 600 mégawatts.
"Nous sommes maintenant officiellement (entrés) dans la phase opérationnelle", a expliqué à l'AFP le directeur de Gemini Wind Park Matthias Haag.
La compagnie canadienne spécialisée dans les énergies renouvelables Northland Power a participé à ce projet conçu en 2010 qui aura au total coûté 2,8 milliards d'euros (trois milliards de dollars), tandis que les turbines ont été fabriquées par le groupe allemand Siemens Wind Power.
Ce parc éolien fournira à lui seul 13% des énergies renouvelables consommées aux Pays-Bas, a affirmé M. Haag.
Au cours des quinze prochaines années, le parc Gemini, qui s'étend à 85 km de la côte nord de ce pays, fournira de l'énergie à un million et demi de personnes, sa capacité à pleine puissance étant de quelque 600 mégawatts.
"Nous sommes maintenant officiellement (entrés) dans la phase opérationnelle", a expliqué à l'AFP le directeur de Gemini Wind Park Matthias Haag.
La compagnie canadienne spécialisée dans les énergies renouvelables Northland Power a participé à ce projet conçu en 2010 qui aura au total coûté 2,8 milliards d'euros (trois milliards de dollars), tandis que les turbines ont été fabriquées par le groupe allemand Siemens Wind Power.
Ce parc éolien fournira à lui seul 13% des énergies renouvelables consommées aux Pays-Bas, a affirmé M. Haag.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/05/08/97002-20170508FILWWW00259-ouverture-d-un-des-plus-grands-parcs-eoliens-en-mer.php
05/05/17 : Eolien flottant: Le Deep Explorer de Technip commence l'installation d'Hywind
Dernier-né de la flotte de TechnipFMC, le Deep Explorer, livré fin 2016 par Vard, est actuellement en train d'installer les systèmes d'ancrage des futures éoliennes flottantes du projet Hywind. Développé par le groupe norvégien Statoil, ce parc va être installé au large de l'Ecosse. Statoil a conçu son propre modèle d'éolienne avec une turbine montée sur un mât Spar, des ballasts et trois lignes d’ancrage permettant d’installer la machine dans des fonds jusqu’à 700 mètres.
Après six ans de tests sur un prototype de 2.3 MW, positionné au large de la Norvège, Statoil vient de débloquer 2 milliards de couronnes norvégiennes (214 millions d'euros) pour installer une première ferme pilote de 30 MW. Celle-ci, située à 30 km de la ville écossaise de Peterhead, sera constituée de 5 machines Siemens de 6 MW et produira, d'ici la fin de l'année, de quoi fournir près de 20.000 foyers. Le groupe espagnol Navantia réalise les structures métalliques servant de flotteurs aux éoliennes, des éléments de 90 mètres de long pour un diamètre de 14.5 mètres et un poids devant atteindre quelques 3500 tonnes.
05/05/17 : Eolien flottant: Le Deep Explorer de Technip commence l'installation d'Hywind
Dernier-né de la flotte de TechnipFMC, le Deep Explorer, livré fin 2016 par Vard, est actuellement en train d'installer les systèmes d'ancrage des futures éoliennes flottantes du projet Hywind. Développé par le groupe norvégien Statoil, ce parc va être installé au large de l'Ecosse. Statoil a conçu son propre modèle d'éolienne avec une turbine montée sur un mât Spar, des ballasts et trois lignes d’ancrage permettant d’installer la machine dans des fonds jusqu’à 700 mètres.
Après six ans de tests sur un prototype de 2.3 MW, positionné au large de la Norvège, Statoil vient de débloquer 2 milliards de couronnes norvégiennes (214 millions d'euros) pour installer une première ferme pilote de 30 MW. Celle-ci, située à 30 km de la ville écossaise de Peterhead, sera constituée de 5 machines Siemens de 6 MW et produira, d'ici la fin de l'année, de quoi fournir près de 20.000 foyers. Le groupe espagnol Navantia réalise les structures métalliques servant de flotteurs aux éoliennes, des éléments de 90 mètres de long pour un diamètre de 14.5 mètres et un poids devant atteindre quelques 3500 tonnes.
http://www.meretmarine.com/fr/content/eolien-flottant-le-deep-explorer-de-technip-commence-linstallation-dhywind
03/05/17 : La Turquie organise un AO éolien plutôt contraignant
03/05/17 : La Turquie organise un AO éolien plutôt contraignant
Le ministère turc de l’Energie a fixé au 27 juillet prochain la date limite de dépôt des candidatures pour le prochain appel d’offres éolien. Ce concours désignera un seul lauréat pour construire et installer les 1 000 MW octroyés selon un cahier des charges extrêmement précis.
Investissement d’1,1 Md€
Le gouvernement impose de nombreuses conditions pour postuler ...
Investissement d’1,1 Md€
Le gouvernement impose de nombreuses conditions pour postuler ...
https://www.greenunivers.com/2017/05/turquie-organise-ao-eolien-plutot-contraignant-161961/
30/04/17 : EDF Energy Renewables achève trois nouvelles fermes éoliennes en Grande-Bretagne
EDF Energy Renewables a annoncé la mise sous tension de trois autres parcs éoliens en Grande-Bretagne, ces derniers ayant commencé à générer de l'électricité.
EDF ER fournit plus de 423 000 foyers en Grande-Bretagne grâce à son éolien
Ces fermes éoliennes sont situées à Pearie Law, dans le West Lothian, et à Corriemoillie, dans les Highlands, ainsi qu'à Beck Burn près de Carlisle. Le portefeuille d'énergie éolienne d'EDF ER au Royaume-Uni représente désormais 696 MW, soit l’équivalent de la consommation de plus de 423 000 foyers à l'année.
« C'est une excellente nouvelle pour nous et nous sommes très heureux d'avoir trois autres parcs éoliens supplémentaires à ajouter à notre portefeuille », a déclaré Matthieu Hue, directeur général d'EDF Energy Renewables. « Ces fermes apporteront une contribution importante à l'approvisionnement en électricité à faible teneur en carbone et profiteront également aux communautés locales ».
Le parc éolien de Pearie Law a une capacité de 19,2 MW et fournit suffisamment d'électricité à faible teneur en carbone pour répondre aux besoins d'environ 11 600 foyers. Le fonds de bénéfices sociaux associés à celui-ci s'élève à 113 000 euros par an pour l'entretien du parc éolien.
Le parc éolien de Corriemoillie, près de Garve, dans les Highlands, dispose d'une capacité de 47,5 MW, ce qui est suffisant pour répondre aux besoins d'environ 28 900 foyers et il existe un fonds d'avantages sociaux disponible de 288 000 euros par année.
Le parc éolien de Beck Burn près de Carlisle a quant à lui une capacité de 31 MW, cela suffit pour répondre aux besoins d'environ 18 800 foyers. Le fonds de la collectivité s'élève à 184 000 euros par année.
EDF ER possède et exploite plus de 30 parcs éoliens au Royaume-Uni.
http://www.les-smartgrids.fr/evenements/30042017,edf-energy-renewables-acheve-trois-nouvelles-fermes-eoliennes-en-grande-bretagne,2147.html
28/04/17 : Vietnam : Mise en chantier de la centrale éolienne Dâm Nai à Ninh Thuân
La compagnie TSV et le groupe The Bule Circle de Singapour ont mis en chantier le 28 avril la centrale éolienne Dâm Nai dans la commune de Tân Hai du district de Ninh Hai, province de Ninh Thuân (Centre).
>>Installation de 50 éoliennes à Cà Mau
>>Ninh Thuân veut tabler sur les atouts maritimes et les énergies vertes
>>Mise en chantier de la centrale éolienne de Mui Dinh à Ninh Thuân
Couvrant une superficie de 9,6 ha, cette centrale qui aura une puissance de 40 MW représente un investissement de 80 millions de dollars.
Sa première phase portant sur 3 turbines éoliennes d’une puissance totale de 8 MW devrait entrer en activité en octobre prochain. La deuxième d’une puissance totale de 13 turbines sera opérationnelle en octobre 2018
http://lecourrier.vn/mise-en-chantier-de-la-centrale-eolienne-dam-nai-a-ninh-thuan/406462.html
27/04/17 : Dong Energy: bénéfice en baisse au 1T, moins favorable à l'éolien
Stockholm - Le producteur danois d'énergie Dong Energy, en pointe dans l'éolien, a annoncé jeudi une baisse de son bénéfice au premier trimestre, où les vents ont été moins favorables.
https://www.romandie.com/news/Dong-Energy-benefice-en-baisse-au-1T-moins-favorable-a-l-eolien/791167.rom
26/04/17 : Mise en service de près de 100 MW d’éolien au Royaume-Uni
Paris, le 26 avril 2017 - Poursuivant son développement au Royaume-Uni, EDF Energies Nouvelles annonce les mises en service des parcs éoliens de Corriemoillie (47,5 MW), Beck Burn (31 MW) et Pearie Law (19,2 MW), par sa filiale locale EDF Energy Renewables, en joint-venture avec EDF Energy.
30/04/17 : EDF Energy Renewables achève trois nouvelles fermes éoliennes en Grande-Bretagne
EDF Energy Renewables a annoncé la mise sous tension de trois autres parcs éoliens en Grande-Bretagne, ces derniers ayant commencé à générer de l'électricité.
EDF ER fournit plus de 423 000 foyers en Grande-Bretagne grâce à son éolien
Ces fermes éoliennes sont situées à Pearie Law, dans le West Lothian, et à Corriemoillie, dans les Highlands, ainsi qu'à Beck Burn près de Carlisle. Le portefeuille d'énergie éolienne d'EDF ER au Royaume-Uni représente désormais 696 MW, soit l’équivalent de la consommation de plus de 423 000 foyers à l'année.
« C'est une excellente nouvelle pour nous et nous sommes très heureux d'avoir trois autres parcs éoliens supplémentaires à ajouter à notre portefeuille », a déclaré Matthieu Hue, directeur général d'EDF Energy Renewables. « Ces fermes apporteront une contribution importante à l'approvisionnement en électricité à faible teneur en carbone et profiteront également aux communautés locales ».
Le parc éolien de Pearie Law a une capacité de 19,2 MW et fournit suffisamment d'électricité à faible teneur en carbone pour répondre aux besoins d'environ 11 600 foyers. Le fonds de bénéfices sociaux associés à celui-ci s'élève à 113 000 euros par an pour l'entretien du parc éolien.
Le parc éolien de Corriemoillie, près de Garve, dans les Highlands, dispose d'une capacité de 47,5 MW, ce qui est suffisant pour répondre aux besoins d'environ 28 900 foyers et il existe un fonds d'avantages sociaux disponible de 288 000 euros par année.
Le parc éolien de Beck Burn près de Carlisle a quant à lui une capacité de 31 MW, cela suffit pour répondre aux besoins d'environ 18 800 foyers. Le fonds de la collectivité s'élève à 184 000 euros par année.
EDF ER possède et exploite plus de 30 parcs éoliens au Royaume-Uni.
http://www.les-smartgrids.fr/evenements/30042017,edf-energy-renewables-acheve-trois-nouvelles-fermes-eoliennes-en-grande-bretagne,2147.html
28/04/17 : Vietnam : Mise en chantier de la centrale éolienne Dâm Nai à Ninh Thuân
La compagnie TSV et le groupe The Bule Circle de Singapour ont mis en chantier le 28 avril la centrale éolienne Dâm Nai dans la commune de Tân Hai du district de Ninh Hai, province de Ninh Thuân (Centre).
>>Installation de 50 éoliennes à Cà Mau
>>Ninh Thuân veut tabler sur les atouts maritimes et les énergies vertes
>>Mise en chantier de la centrale éolienne de Mui Dinh à Ninh Thuân
Couvrant une superficie de 9,6 ha, cette centrale qui aura une puissance de 40 MW représente un investissement de 80 millions de dollars.
Sa première phase portant sur 3 turbines éoliennes d’une puissance totale de 8 MW devrait entrer en activité en octobre prochain. La deuxième d’une puissance totale de 13 turbines sera opérationnelle en octobre 2018
http://lecourrier.vn/mise-en-chantier-de-la-centrale-eolienne-dam-nai-a-ninh-thuan/406462.html
27/04/17 : Dong Energy: bénéfice en baisse au 1T, moins favorable à l'éolien
Stockholm - Le producteur danois d'énergie Dong Energy, en pointe dans l'éolien, a annoncé jeudi une baisse de son bénéfice au premier trimestre, où les vents ont été moins favorables.
https://www.romandie.com/news/Dong-Energy-benefice-en-baisse-au-1T-moins-favorable-a-l-eolien/791167.rom
26/04/17 : Mise en service de près de 100 MW d’éolien au Royaume-Uni
Paris, le 26 avril 2017 - Poursuivant son développement au Royaume-Uni, EDF Energies Nouvelles annonce les mises en service des parcs éoliens de Corriemoillie (47,5 MW), Beck Burn (31 MW) et Pearie Law (19,2 MW), par sa filiale locale EDF Energy Renewables, en joint-venture avec EDF Energy.
Ces nouveaux parcs, dans un pays stratégique du Groupe EDF, contribuent à l’objectif d’entreprise CAP 2030 de doubler sa part en énergie renouvelable d’ici à 2030.
Installés en Ecosse, les parcs éoliens de Corriemoillie et de Pearie Law sont respectivement situés dans les régions des Highlands et du West Lothian.
Avec 17 turbines, Corriemoillie (47,5 MW) permet chaque année, d’alimenter en l’électricité l’équivalent de 28 900 foyers écossais.
Pearie Law (19,2 MW) est composé de six turbines. La production électrique de ce parc éolien équivaut à la consommation électrique annuelle de 11 600 foyers locaux.
A proximité de la frontière écossaise dans le nord-est de l’Angleterre, le parc éolien de Beck Burn se situe dans le Comté de Cumbrie.
Beck Burn (31 MW) est composé de neuf turbines. L’installation produit de l’électricité pour subvenir aux besoins annuels de 18 800 foyers anglais.
A ce jour, EDF Energy Renewables dispose de près de 700 MW de capacité éolienne installée au Royaume-Uni, dont 62 MW d'éolien en mer.
http://www.edubourse.com/finance/actualites.php?actu=97938
26/04/17 : EDF EN annonce 97,7 MW d’éolien de plus au Royaume-Uni
EDF Energies Nouvelles annonce la mise en service de trois parcs éoliens au Royaume Uni, d’une capacité totale de 97,7 MW. Ce qui porte à près de 700 MW la capacité éolienne outre-MancheInstallés en Ecosse, les parcs éoliens de Corriemoillie et de Pearie Law sont respectivement situés dans les régions des Highlands et du West Lothian.
Avec 17 turbines, Corriemoillie (47,5 MW) permet chaque année, d’alimenter en l’électricité l’équivalent de 28 900 foyers écossais.
Pearie Law (19,2 MW) est composé de six turbines. La production électrique de ce parc éolien équivaut à la consommation électrique annuelle de 11 600 foyers locaux.
A proximité de la frontière écossaise dans le nord-est de l’Angleterre, le parc éolien de Beck Burn se situe dans le Comté de Cumbrie.
Beck Burn (31 MW) est composé de neuf turbines. L’installation produit de l’électricité pour subvenir aux besoins annuels de 18 800 foyers anglais.
A ce jour, EDF Energy Renewables dispose de près de 700 MW de capacité éolienne installée au Royaume-Uni, dont 62 MW d'éolien en mer.
http://www.edubourse.com/finance/actualites.php?actu=97938
EDF Energies nouvelles annonce la mise en services des parcs éoliens de Corriemoillie (47,5 MW), Beck Burn (31 MW) et Pearie Law (19,2 MW), par sa filiale locale EDF Energy Renewables, en coentreprise avec EDF Energy.
Avec 17 turbines, le parc de Corriemoillie, dans les Highlands, affiche une capacité de 47,5 MW, soit l’équivalent de la consommation électrique de 28 900 foyers écossais
La consommation de 60 000 foyers
Avec six turbines, le parc de Pearie Law, dans le West Lothian, affiche 19,2 MW, ce qui équivaut à la consommation électrique annuelle de 11 600 foyers locaux.
Enfin, à proximité de la frontière écossaise dans le nord-est de l’Angleterre, le parc éolien de Beck Burn, dans le comté de Cumbria est composé de neuf turbines, et possède une puissance de 31 MW, pour subvenir aux besoins annuels de 18 800 foyers anglais.
Au total, EDF Energy Renewables dispose de près de 700 MW de capacité éolienne au Royaume-Uni, dont 62 MW d’éolien en mer.
http://www.usinenouvelle.com/article/edf-en-annonce-97-7-mw-d-eolien-de-plus-au-royaume-uni.N531914
25/04/17 : La Russie peut presque quadrupler sa part d'énergies renouvelables d'ici 2030
http://www.les-smartgrids.fr/debat-et-reglementation/25042017,la-russie-peut-presque-quadrupler-sa-part-d-energies-renouvelables-d-ici-2030,2141.html
25/04/17 : La capacité éolienne de la Chine poursuit sa croissance au premier trimestre
15/04/17 : La Turquie s’engage un peu plus dans l’énergie éolienne
http://www.letelegramme.fr/economie/le-plus-vieux-parc-eolien-en-mer-du-monde-a-la-retraite-15-04-2017-11476089.php
21/03/17 : Un parc de 7.000 éoliennes pour alimenter 80 millions d'Européens
Un projet incroyable doit être signé cette semaine à Bruxelles : le plus grand parc éolien du monde.
D’une capacité de 310 MW, la centrale éolienne, qui sera la plus grande du continent à son achèvement, est prévue pour être raccordée au réseau électrique kényan en juin 2017. Le projet la concernant implique également la construction d’une ligne électrique de 400 kV qui parcourra les 428 Km séparant la localité de Loiyangalani au nord du pays de celle de Suswa au centre. Un réseau collecteur de 33 kV sera également mis en place.
Le coût de mise en œuvre du projet est de 680 millions $, un financement mobilisé par des prises de participation (25%), des prêts mezzanines (5%) et des prêts privilégiés (70%) selon les données de la Banque africaine de développement.
25/04/17 : La Russie peut presque quadrupler sa part d'énergies renouvelables d'ici 2030
http://www.les-smartgrids.fr/debat-et-reglementation/25042017,la-russie-peut-presque-quadrupler-sa-part-d-energies-renouvelables-d-ici-2030,2141.html
25/04/17 : La capacité éolienne de la Chine poursuit sa croissance au premier trimestre
La capacité d'énergie éolienne installée a continué d'augmenter au premier trimestre de cette année, selon l'Administration nationale de l'énergie (ANE).
La Chine possédait une capacité d'énergie éolienne installée de 151 kW à la fin du premier trimestre, en hausse de 13% en glissement annuel.
Les provinces du Qinghai, du Shaanxi, du Henan et du Hebei ont connu la plus forte hausse de la capacité d'énergie éolienne lors des trois premiers mois, selon un communiqué officiel de l'ANE.
Les installations d'énergie éolienne ont généré 68,7 milliards de kWh au premier trimestre, soit 26% de plus que durant la même période en 2016.
En raison de la distribution des ressources éoliennes et d'un réseau imparfait, 13,5 milliards de kWh d'énergie éolienne ont été gaspillés lors du premier trimestre, en baisse de 5,7 milliards de kWh en base annuelle.
Le mix énergétique de la Chine est dominé par le charbon. La consommation d'énergie a progressé de 6,9% sur un an au cours des trois premiers mois, soit 3,7 points de pourcentage de plus que sur la même période l'année dernière, d'après des données officielles.
Grâce aux efforts déployés par la Chine pour promouvoir les énergies renouvelables, l'intensité énergétique du pays, à savoir la consommation d'énergie par unité du PIB, a baissé de 3,8% sur un an au premier trimestre, a indiqué ce mois-ci le Bureau d'Etat des statistiques.
La consommation énergétique totale de la Chine sera limitée à 5 milliards de tonnes d'équivalent charbon d'ici 2020, selon un plan du gouvernement pour la période 2016-2020. Cela représentera une réduction de 15% de la consommation d'énergie par unité du PIB d'ici 2020.
La Chine possédait une capacité d'énergie éolienne installée de 151 kW à la fin du premier trimestre, en hausse de 13% en glissement annuel.
Les provinces du Qinghai, du Shaanxi, du Henan et du Hebei ont connu la plus forte hausse de la capacité d'énergie éolienne lors des trois premiers mois, selon un communiqué officiel de l'ANE.
Les installations d'énergie éolienne ont généré 68,7 milliards de kWh au premier trimestre, soit 26% de plus que durant la même période en 2016.
En raison de la distribution des ressources éoliennes et d'un réseau imparfait, 13,5 milliards de kWh d'énergie éolienne ont été gaspillés lors du premier trimestre, en baisse de 5,7 milliards de kWh en base annuelle.
Le mix énergétique de la Chine est dominé par le charbon. La consommation d'énergie a progressé de 6,9% sur un an au cours des trois premiers mois, soit 3,7 points de pourcentage de plus que sur la même période l'année dernière, d'après des données officielles.
Grâce aux efforts déployés par la Chine pour promouvoir les énergies renouvelables, l'intensité énergétique du pays, à savoir la consommation d'énergie par unité du PIB, a baissé de 3,8% sur un an au premier trimestre, a indiqué ce mois-ci le Bureau d'Etat des statistiques.
La consommation énergétique totale de la Chine sera limitée à 5 milliards de tonnes d'équivalent charbon d'ici 2020, selon un plan du gouvernement pour la période 2016-2020. Cela représentera une réduction de 15% de la consommation d'énergie par unité du PIB d'ici 2020.
http://french.cri.cn/621/2017/04/25/302s510772.htm
21/04/17 : Turquie : l'énergie éolienne en constant développement
La filière éolienne prend désormais une place significative dans le mix énergétique de la Turquie. La mise en œuvre d’une série de mesures visant à stimuler l’investissement et l’innovation dans le secteur de l’énergie ont eu des effets notables sur l’énergie éolienne dont la capacité de production s’est développée progressivement ces dernières années.
21/04/17 : Turquie : l'énergie éolienne en constant développement
La filière éolienne prend désormais une place significative dans le mix énergétique de la Turquie. La mise en œuvre d’une série de mesures visant à stimuler l’investissement et l’innovation dans le secteur de l’énergie ont eu des effets notables sur l’énergie éolienne dont la capacité de production s’est développée progressivement ces dernières années.
Trois villes turques – Izmir, Balikesir et Manisa – disposent de 2.822 mégawatts de puissance éolienne, l’équivalent de la production électrique des trois millions de foyers, soit 46% de la production d’énergie éolienne de la Turquie.
D’après des déclarations de l’Union turque pour l’Énergie éolienne (TUREB), la production énergétique en Turquie a enregistré une hausse de 7,7 % soit 6.106 mégawatts vers la fin de 2016.
La ville d’Izmir, avec une puissance installée de 1 169 mégawatts, couvre 19% de la production d’énergie éolienne totale.
Avec un total de 2 822 mégawatts de puissance répandu dans toute la Turquie, Izmir s’accorde la première place en couvrant 19% de la production d’énergie éolienne totale soit une capacité d’alimentation d’environ 1,3 million de foyers.
Ainsi, les trois provinces turques couvrent 46% de la production d’énergie éolienne de la Turquie.
D’après des déclarations de l’Union turque pour l’Énergie éolienne (TUREB), la production énergétique en Turquie a enregistré une hausse de 7,7 % soit 6.106 mégawatts vers la fin de 2016.
La ville d’Izmir, avec une puissance installée de 1 169 mégawatts, couvre 19% de la production d’énergie éolienne totale.
Avec un total de 2 822 mégawatts de puissance répandu dans toute la Turquie, Izmir s’accorde la première place en couvrant 19% de la production d’énergie éolienne totale soit une capacité d’alimentation d’environ 1,3 million de foyers.
Ainsi, les trois provinces turques couvrent 46% de la production d’énergie éolienne de la Turquie.
http://aujourdhuilaturquie.com/fr/turquie-lenergie-eolienne-constant-developpement/
17/04/17 : Tata Power met en service une centrale éolienne de 100MW en Inde
17/04/17 : Tata Power met en service une centrale éolienne de 100MW en Inde
Tata Power Renewable Energy Ltd (TPREL), une filiale de Tata Power, a annoncé la mise en service d'un parc éolien de 100 MW à Nimbagallu, dans l'Etat de l'Andhra Pradesh, en Inde.
Leader dans le pays
TPREL, la plus importante société d'énergie renouvelable en Inde, avait déjà mis en service 36 MW de ce projet en décembre 2016. L'augmentation du portefeuille d'exploitation d'énergies renouvelables de la société s'élève ainsi à 1959 MW, dont 907 MW d'éolien, 932 MW de solaire et 120 MW de récupération de chaleur. Le parc éolien de Nimbagallu utilise des éoliennes de 2 MW de Gamesa.
« La mise en service de cette centrale éolienne de 100 MW dans l'Andhra Pradesh marque une étape importante dans notre volonté de développer notre portefeuille de production d'énergie propre et de renouvelable » a indiqué Mr. Rahul Shah, chef de la direction et directeur exécutif de TPREL. « Nous développons également une autre centrale solaire de 100 MW à Anantapur, dans l'Andhra Pradesh également. Avec cette mise en service, TPREL continue à renforcer sa position de leader des énergies renouvelables en Inde. Nous sommes extrêmement fiers de ce développement et nous continuons à chercher des domaines potentiels en Inde et sur certains marchés internationaux grâce à des possibilités organiques et inorganiques ».
TPREL a réalisé l'acquisition de Welspun Energy Renewables Pvt. Ltd l'année dernière pour devenir la plus grande société d'énergie renouvelable en Inde.
En 2016, TPREL a gagné 320 MW d'offres solaires, dont 15 MW mis en service en février 2017, le solde de 305 MW sera mise en service durant la période 2017-18.
En cumul, la société a ajouté 159 MW de capacités solaires et éoliennes depuis le début de l'année.
Leader dans le pays
TPREL, la plus importante société d'énergie renouvelable en Inde, avait déjà mis en service 36 MW de ce projet en décembre 2016. L'augmentation du portefeuille d'exploitation d'énergies renouvelables de la société s'élève ainsi à 1959 MW, dont 907 MW d'éolien, 932 MW de solaire et 120 MW de récupération de chaleur. Le parc éolien de Nimbagallu utilise des éoliennes de 2 MW de Gamesa.
« La mise en service de cette centrale éolienne de 100 MW dans l'Andhra Pradesh marque une étape importante dans notre volonté de développer notre portefeuille de production d'énergie propre et de renouvelable » a indiqué Mr. Rahul Shah, chef de la direction et directeur exécutif de TPREL. « Nous développons également une autre centrale solaire de 100 MW à Anantapur, dans l'Andhra Pradesh également. Avec cette mise en service, TPREL continue à renforcer sa position de leader des énergies renouvelables en Inde. Nous sommes extrêmement fiers de ce développement et nous continuons à chercher des domaines potentiels en Inde et sur certains marchés internationaux grâce à des possibilités organiques et inorganiques ».
TPREL a réalisé l'acquisition de Welspun Energy Renewables Pvt. Ltd l'année dernière pour devenir la plus grande société d'énergie renouvelable en Inde.
En 2016, TPREL a gagné 320 MW d'offres solaires, dont 15 MW mis en service en février 2017, le solde de 305 MW sera mise en service durant la période 2017-18.
En cumul, la société a ajouté 159 MW de capacités solaires et éoliennes depuis le début de l'année.
15/04/17 : La Turquie s’engage un peu plus dans l’énergie éolienne
La Turquie a lancé un processus d’installation éolienne pour produire 1.000 mégawatts à la fin de juillet. Les détails de cette nouvelle installation ont été révélés dans la Gazette officielle le 13 avril dernier.
Le prix initial a été plafonné à 7 dollars américains par kWh et l’achat d’électricité s’étalera sur une période de 15 ans. Les demandes pour bénéficier de l’offre doivent être faites avant le 27 juillet.
La Turquie vient de terminer l’installation du Konya-Karapinar, un projet de production d’énergie renouvelable qui permettra au pays de bénéficier de plus de 1.000 mégawatts d’énergie solaire.
Le 12 avril, le ministre turc de l’Énergie, Berat Albayrak, a déclaré qu’une installation similaire ciblera la production d’une source d’énergie éolienne. Ceci constituera un pas majeur pour la Turquie vers les énergies renouvelables.
Berat Albayrak espère que ceci permettra de compenser petit à petit les productions courantes. Mais, c’est aussi un saut stratégique pour l’écologie du pays comme le souligne le quotidien Hürriyet.
Le prix initial a été plafonné à 7 dollars américains par kWh et l’achat d’électricité s’étalera sur une période de 15 ans. Les demandes pour bénéficier de l’offre doivent être faites avant le 27 juillet.
La Turquie vient de terminer l’installation du Konya-Karapinar, un projet de production d’énergie renouvelable qui permettra au pays de bénéficier de plus de 1.000 mégawatts d’énergie solaire.
Le 12 avril, le ministre turc de l’Énergie, Berat Albayrak, a déclaré qu’une installation similaire ciblera la production d’une source d’énergie éolienne. Ceci constituera un pas majeur pour la Turquie vers les énergies renouvelables.
Berat Albayrak espère que ceci permettra de compenser petit à petit les productions courantes. Mais, c’est aussi un saut stratégique pour l’écologie du pays comme le souligne le quotidien Hürriyet.
http://aujourdhuilaturquie.com/fr/turquie-sengage-plus-lenergie-eolienne/
15/04/17 : Danemark. Le plus vieux parc éolien en mer du monde à la retraite
Il avait ouvert la voie, en tant que premier parc éolien offshore au monde, mis en service, en 1991, dans le sud-est du Danemark. Ses onze éoliennes, fatiguées, ont été démontées, après de bons et loyaux services, il y a quelques jours. Le champ de Vindeby était un confetti, en taille et en puissance, comparé aux actuels parcs d'Europe du nord (ci-dessus, toujours au Danemark). Mais ce doyen des vents a tout de même produit, sur 25 ans, l'équivalent de la consommation électrique de 2.200 ménages. Le Danemark est, depuis les débuts de l'éolien industriel, le pays en pointe dans ce domaine.15/04/17 : Danemark. Le plus vieux parc éolien en mer du monde à la retraite
http://www.letelegramme.fr/economie/le-plus-vieux-parc-eolien-en-mer-du-monde-a-la-retraite-15-04-2017-11476089.php
14/04/17 : Eolien en mer : des parcs sans subventions, une première mondiale
Dong et EnBW, lauréats d’un appel d’offres en Allemagne, vendront l’électricité de leurs parcs éoliens au prix de marché, en se passant de subventions.
Même l'agence des réseaux allemande n'en a pas cru ses yeux en découvrant les offres proposées en réponse à son appel d'offres éolien en mer : trois projets (sur les quatre attribués jeudi soir) se passeront totalement de subventions ! Sur les parcs OWP West, Borkum Riffgrund West 2 et He Dreit, les énergéticiens Dong et EnBW prévoient de vendre leur électricité au prix du marché. Un coût « très en deçà des attentes », a sobrement reconnu le président de l'agence, Jochen Homann. « Cela paraît incroyable ! » commente Mathieu Monnier, chargé de l'offshore chez FEE (France Energie Eolienne). « C'est la preuve que l'éolien en mer est devenu une énergie mature. »
Record absolu
Avec le quatrième parc (Gode Wind 3), attribué à Dong avec une prime de 60 euros par mégawattheures (MWh), la subvention moyenne liée à cet appel d'offres de 1,550 GW ressort à 4,4 euros/MWh. Elle s'ajoutera pour les énergéticiens au prix de marché de l'électricité au moment où les parcs seront mis en service, soit entre 2021 et 2025. A titre indicatif, le prix de marché s'est élevé l'an dernier à 29 euros/MWh en moyenne en Allemagne : à ce prix, l'électricité de ces parcs ressortirait à 33,40 euros, hors raccordement - un record absolu.
Le précédent record de l'éolien en mer avait été établi en novembre 2016 sur le parc danois de Kriegers Flak, par Dong et Vattenfall, au prix (fixe) de 49,90 euros/MWh pour l'électricité vendue sur une durée estimée à douze ans. Ce prix s'entend hors raccordement au réseau, « qui peut représenter dans ces pays entre 10 et 15 euros/MWh », indique Vincent Balès, directeur général de WPD Offshore France. Il n'en reste pas moins très inférieur aux prix obtenus en France, où les six parcs représentant 3 GW bénéficieront de 180 à 200 euros/MWh.
Synergies avec des parcs à proximité
« L'offre sans subventions est rendue possible par certaines circonstances propres à cet appel d'offres », a indiqué Samuel Leupold, patron de l'éolien chez Dong, dans un communiqué.
"L'offre sans subventions est rendue possible par certaines circonstances propres à cet appel d'offres."
Il rappelle non seulement que les coûts de raccordement ne sont pas inclus, mais aussi que l'échéance envisagée, 2024, laisse le temps aux fournisseurs (pas encore choisis) de développer la prochaine génération de turbine : il table notamment sur des turbines de 13 à 15 MW - alors que les fournisseurs (Siemens, Vestas, General Electric) proposent aujourd'hui, au mieux, 8 ou 9 MW. Dong souligne aussi que le régime de vent de ces champs est favorable et qu'il bénéficiera de synergies avec des parcs qu'il exploite à proximité.
« L'Allemagne ou le Danemark bénéficient d'un retour d'expérience qu'il nous faut encore acquérir en France », rappelle en outre Vincent Balès. Il s'agissait par ailleurs du premier appel d'offres en Allemagne, qui a stimulé la concurrence outre-Rhin. « Le pays a planifié des appels d'offres jusqu'en 2030, pour atteindre l'objectif de 15 GW de capacités à cette échéance, et vient d'annoncer celui d'avril 2018, qui portera sur 1,610 GW : en s'engageant sur des volumes, il favorise la baisse des coûts », note de son côté Mathieu Monnier.
Procédure de dialogue compétitif
Dans les pays nordiques, les autorisations et les études de risques techniques sont aussi prises en charge en amont par l'Etat, ce qui permet aux énergéticiens de réduire leur risque et de proposer des prix plus bas. En France, une nouvelle procédure dite « de dialogue compétitif » vient d'entrer en vigueur pour l'appel d'offres en cours à Dunkerque. Sans éliminer toute part de risque pour les énergéticiens, elle devrait contribuer à réduire les coûts dans l'Hexagone. « Il faudrait aussi que nous ne soyons plus contraints de figer l'ensemble des choix dès la remise de l'offre », souligne Vincent Balès. L'objectif de tomber à 150 euros, un temps évoqué pour le troisième appel d'offres français, pourrait alors être lui aussi enfoncé.https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211974112436-eolien-en-mer-des-parcs-sans-subventions-une-premiere-mondiale-2080012.php
10/04/17 : La Grande-Bretagne pourrait payer les fermes éoliennes pour ne pas produire
En période estivale, le réseau britannique est surchargé d'énergie renouvelable. National Grid, en charge de la régulation du réseau, envisage de compenser financièrement les kilowattheures non-produits par les fermes éoliennes
La gestion de l'intermittence des énergies renouvelables est décidément compliquée. Faute de moyens de stocker cette électricité, le Royaume-Uni craint des perturbations, voire des coupures du service, liées à la surcharge de son réseau électrique en période estivale, tandis que la demande baisse fortement, rapporte Quartz. En 2015, le coût de cette compensation des périodes de surproduction ou de sous-production était estimé à 354 millions de livres Sterling (414,5 millions d'euros), soit moins de 1% des recettes.
émissions en baisse de 40% en un an
Pour éviter cette situation sans mettre à mal la rentabilité des producteurs d'électricité verte, National Grid, en charge de la gestion du réseau électrique national, envisage de payer les kilowattheures non-produits par les fermes éoliennes. Ces dernières années, le Royaume-Uni a beaucoup développé les énergies renouvelables, notamment l'éolien, afin de réduire ses émissions de dioxide de carbone. Avec succès, puisqu'en 2016, les émissions de carbone britanniques ont été réduites de 40%!
Dans le même temps, le pays a largement réduit sa consommation d'électricité, passant de plus de 350 terawattheures annuels en 2004 à 310 TWh environ en 2015. Cet été, la demande pourrait atteindre un plus bas historique à 35,7 gigawatts en pic, et 18,1 GW en base (contre respectivement 37,5 GW et 18,4 GW en 2015).
Dong et EnBW, lauréats d’un appel d’offres en Allemagne, vendront l’électricité de leurs parcs éoliens au prix de marché, en se passant de subventions.
Même l'agence des réseaux allemande n'en a pas cru ses yeux en découvrant les offres proposées en réponse à son appel d'offres éolien en mer : trois projets (sur les quatre attribués jeudi soir) se passeront totalement de subventions ! Sur les parcs OWP West, Borkum Riffgrund West 2 et He Dreit, les énergéticiens Dong et EnBW prévoient de vendre leur électricité au prix du marché. Un coût « très en deçà des attentes », a sobrement reconnu le président de l'agence, Jochen Homann. « Cela paraît incroyable ! » commente Mathieu Monnier, chargé de l'offshore chez FEE (France Energie Eolienne). « C'est la preuve que l'éolien en mer est devenu une énergie mature. »
Record absolu
Avec le quatrième parc (Gode Wind 3), attribué à Dong avec une prime de 60 euros par mégawattheures (MWh), la subvention moyenne liée à cet appel d'offres de 1,550 GW ressort à 4,4 euros/MWh. Elle s'ajoutera pour les énergéticiens au prix de marché de l'électricité au moment où les parcs seront mis en service, soit entre 2021 et 2025. A titre indicatif, le prix de marché s'est élevé l'an dernier à 29 euros/MWh en moyenne en Allemagne : à ce prix, l'électricité de ces parcs ressortirait à 33,40 euros, hors raccordement - un record absolu.
Le précédent record de l'éolien en mer avait été établi en novembre 2016 sur le parc danois de Kriegers Flak, par Dong et Vattenfall, au prix (fixe) de 49,90 euros/MWh pour l'électricité vendue sur une durée estimée à douze ans. Ce prix s'entend hors raccordement au réseau, « qui peut représenter dans ces pays entre 10 et 15 euros/MWh », indique Vincent Balès, directeur général de WPD Offshore France. Il n'en reste pas moins très inférieur aux prix obtenus en France, où les six parcs représentant 3 GW bénéficieront de 180 à 200 euros/MWh.
Synergies avec des parcs à proximité
« L'offre sans subventions est rendue possible par certaines circonstances propres à cet appel d'offres », a indiqué Samuel Leupold, patron de l'éolien chez Dong, dans un communiqué.
"L'offre sans subventions est rendue possible par certaines circonstances propres à cet appel d'offres."
Il rappelle non seulement que les coûts de raccordement ne sont pas inclus, mais aussi que l'échéance envisagée, 2024, laisse le temps aux fournisseurs (pas encore choisis) de développer la prochaine génération de turbine : il table notamment sur des turbines de 13 à 15 MW - alors que les fournisseurs (Siemens, Vestas, General Electric) proposent aujourd'hui, au mieux, 8 ou 9 MW. Dong souligne aussi que le régime de vent de ces champs est favorable et qu'il bénéficiera de synergies avec des parcs qu'il exploite à proximité.
« L'Allemagne ou le Danemark bénéficient d'un retour d'expérience qu'il nous faut encore acquérir en France », rappelle en outre Vincent Balès. Il s'agissait par ailleurs du premier appel d'offres en Allemagne, qui a stimulé la concurrence outre-Rhin. « Le pays a planifié des appels d'offres jusqu'en 2030, pour atteindre l'objectif de 15 GW de capacités à cette échéance, et vient d'annoncer celui d'avril 2018, qui portera sur 1,610 GW : en s'engageant sur des volumes, il favorise la baisse des coûts », note de son côté Mathieu Monnier.
Procédure de dialogue compétitif
Dans les pays nordiques, les autorisations et les études de risques techniques sont aussi prises en charge en amont par l'Etat, ce qui permet aux énergéticiens de réduire leur risque et de proposer des prix plus bas. En France, une nouvelle procédure dite « de dialogue compétitif » vient d'entrer en vigueur pour l'appel d'offres en cours à Dunkerque. Sans éliminer toute part de risque pour les énergéticiens, elle devrait contribuer à réduire les coûts dans l'Hexagone. « Il faudrait aussi que nous ne soyons plus contraints de figer l'ensemble des choix dès la remise de l'offre », souligne Vincent Balès. L'objectif de tomber à 150 euros, un temps évoqué pour le troisième appel d'offres français, pourrait alors être lui aussi enfoncé.https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211974112436-eolien-en-mer-des-parcs-sans-subventions-une-premiere-mondiale-2080012.php
10/04/17 : La Grande-Bretagne pourrait payer les fermes éoliennes pour ne pas produire
En période estivale, le réseau britannique est surchargé d'énergie renouvelable. National Grid, en charge de la régulation du réseau, envisage de compenser financièrement les kilowattheures non-produits par les fermes éoliennes
La gestion de l'intermittence des énergies renouvelables est décidément compliquée. Faute de moyens de stocker cette électricité, le Royaume-Uni craint des perturbations, voire des coupures du service, liées à la surcharge de son réseau électrique en période estivale, tandis que la demande baisse fortement, rapporte Quartz. En 2015, le coût de cette compensation des périodes de surproduction ou de sous-production était estimé à 354 millions de livres Sterling (414,5 millions d'euros), soit moins de 1% des recettes.
émissions en baisse de 40% en un an
Pour éviter cette situation sans mettre à mal la rentabilité des producteurs d'électricité verte, National Grid, en charge de la gestion du réseau électrique national, envisage de payer les kilowattheures non-produits par les fermes éoliennes. Ces dernières années, le Royaume-Uni a beaucoup développé les énergies renouvelables, notamment l'éolien, afin de réduire ses émissions de dioxide de carbone. Avec succès, puisqu'en 2016, les émissions de carbone britanniques ont été réduites de 40%!
Dans le même temps, le pays a largement réduit sa consommation d'électricité, passant de plus de 350 terawattheures annuels en 2004 à 310 TWh environ en 2015. Cet été, la demande pourrait atteindre un plus bas historique à 35,7 gigawatts en pic, et 18,1 GW en base (contre respectivement 37,5 GW et 18,4 GW en 2015).
http://www.usinenouvelle.com/article/la-grande-bretagne-pourrait-payer-les-fermes-eoliennes-pour-ne-pas-produire.N525129
06/04/17 : Eigg, cette petite île écossaise qui fonctionne presque uniquement aux énergies renouvelables
Située dans les îles Small en Écosse, la petite île d'Eigg fait figure d'exemple en matière d'énergies renouvelables. En 2008, elle est devenue la première communauté mondiale à lancer son propre système électrique alimenté grâce aux énergies solaire, éolienne et hydraulique. Alors que les énergies renouvelables continuent de gagner du terrain, certaines régions ont pris une vraie longueur d'avance dans le domaine, au point de faire figure d'exemple à travers le monde. C'est le cas d'Eigg. Cette petite île écossaise située dans l'archipel des Hébrides intérieures est aujourd'hui alimentée presque uniquement grâce aux énergies renouvelables. C'est en 2008 que la population d'Eigg a entamé sa conversion. L'île étant relativement isolée, elle ne pouvait auparavant pas bénéficier du réseau électrique national. Pour s'alimenter en électricité, elle devait ainsi faire appel à des générateurs diesel. Une source qui était non seulement bruyante et coûteuse mais qui ne fonctionnait aussi que quelques heures par jour. Pour y remédier, Eigg qui s'étend sur 30 kilomètres carrés, a décidé de créer son propre système électrique alimenté uniquement avec des énergies renouvelables. Près de dix ans plus tard, l'opération est un succès.
06/04/17 : Eigg, cette petite île écossaise qui fonctionne presque uniquement aux énergies renouvelables
Située dans les îles Small en Écosse, la petite île d'Eigg fait figure d'exemple en matière d'énergies renouvelables. En 2008, elle est devenue la première communauté mondiale à lancer son propre système électrique alimenté grâce aux énergies solaire, éolienne et hydraulique. Alors que les énergies renouvelables continuent de gagner du terrain, certaines régions ont pris une vraie longueur d'avance dans le domaine, au point de faire figure d'exemple à travers le monde. C'est le cas d'Eigg. Cette petite île écossaise située dans l'archipel des Hébrides intérieures est aujourd'hui alimentée presque uniquement grâce aux énergies renouvelables. C'est en 2008 que la population d'Eigg a entamé sa conversion. L'île étant relativement isolée, elle ne pouvait auparavant pas bénéficier du réseau électrique national. Pour s'alimenter en électricité, elle devait ainsi faire appel à des générateurs diesel. Une source qui était non seulement bruyante et coûteuse mais qui ne fonctionnait aussi que quelques heures par jour. Pour y remédier, Eigg qui s'étend sur 30 kilomètres carrés, a décidé de créer son propre système électrique alimenté uniquement avec des énergies renouvelables. Près de dix ans plus tard, l'opération est un succès.
Une savante combinaison des énergies
Alors que les habitants ne disposaient avant que d'électricité limitée, le système les alimente maintenant 24 heures sur 24, ceci grâce à une savante combinaison de trois énergies : solaire, éolienne et hydraulique. Les trois sources sont employées selon un équilibre minutieux qui permet d'obtenir un réseau à haut-tension souterrain stable. L'énergie éolienne est obtenue à partir de quatre turbines installées sur une falaise de 390 mètres d'altitude. Celles-ci peuvent fournir jusqu'à 24 kilowatts d'énergie au réseau, d'après un journaliste de la BBC qui a pu observer le système. Cette installation est complétée un peu plus au nord par des panneaux solaires avec une capacité de 50 kilowatts. Trois générateurs hydroélectriques tirant leur énergie de l'eau s'additionnent au tout. Le plus imposant génère jusqu'à 100 kilowatts tandis que les deux autres produisent 5 à 6 kilowatts chacun. En moyenne, ce système permet à Eigg et ses habitants de tirer 90 à 95% son électricité des énergies renouvelables.
Géré par les habitants eux-mêmes
En faisant appel aux trois énergies, Eigg parvient à s'alimenter tout au long de l'année, en surmontant les difficultés potentielles liées à la météo. Toutefois, il arrive que les conditions ne soient réellement pas coopératives. Dans ce cas, l'île utilise deux générateurs de secours de 70 kilowatts chacun. A l'inverse, il arrive que certains mois, généralement en hiver, le système produise plus d'électricité que les habitants n'en ont besoin. Dans ce cas, celle-ci est stockée et des chauffages électriques s'activent automatiquement pour réchauffer certains lieux, dont une salle communale et deux églises. Mais l'aspect encore plus remarquable de ce système est qu'il est géré par les habitants eux-mêmes via une compagnie appelée Eigg Electric. "Le système entier est dirigé par et pour l'île", a expliqué à la BBC, John Booth, designer du système et ancien directeur de Eigg Electric. Chaque habitant est ainsi invité à utiliser l'énergie de façon responsable et ne pas dépasser un total simultané de 5 kilowatts, ce qui équivaut environ à faire fonctionner une bouilloire et une machine à laver en même temps. La limite est fixée à 10 kilowatts. Lorsqu'elle est dépassée, l'électricité est coupée et l'habitant doit contacter Eigg Electric pour la réactiver. Il doit également payer une amende de 20 livres (environ 23 euros), ce qui arrive rarement, a précisé John Booth.
Une inspiration à travers le monde
Au cours des 20 dernières années, l'île a vu sa population passer de 65 à 100 habitants. De nouvelles maisons et affaires ont été construites. Pourtant, le système continue de fonctionner. Face à un tel succès, Eigg est devenue un exemple à travers le monde et a déjà attiré plusieurs communautés venues de loin. Des groupes du Brésil et du Malawi ont notamment voyagé pour voir si le système pourrait être adapté à d'autres communautés isolées et n'ayant pas accès au réseau national.
http://www.maxisciences.com/ile/cette-petite-ile-ecossaise-fonctionne-presque-uniquement-aux-energies-renouvelables_art39379.html
31/03/17 : Irlande : Inauguration du plus grand parc éolien d'Irlande
Le parc éolien de 95 MW de Meenadreen construit à l'initiative d'Energia dans le sud de Donegal, en Irlande, a officiellement commencé à fournir de l'énergie aux foyers et entreprises locales.
38 turbines
Ce parc éolien comprend 38 turbines Nordex N90 de 2,5 MW de puissance unitaire. Il est capable de produire suffisamment d'électricité pour alimenter 100.000 foyers.
Un projet qui aura nécessité des années de labeur, aussi bien dans la conception que dans la construction du parc, qui a débuté en 2014 et a pris 26 mois.
Energia Renewables aura investi 145 millions d'euros dans ce parc, qui permettra une économie de 100.000 tonnes de CO2 par an.
http://www.maxisciences.com/ile/cette-petite-ile-ecossaise-fonctionne-presque-uniquement-aux-energies-renouvelables_art39379.html
31/03/17 : Irlande : Inauguration du plus grand parc éolien d'Irlande
Le parc éolien de 95 MW de Meenadreen construit à l'initiative d'Energia dans le sud de Donegal, en Irlande, a officiellement commencé à fournir de l'énergie aux foyers et entreprises locales.
38 turbines
Ce parc éolien comprend 38 turbines Nordex N90 de 2,5 MW de puissance unitaire. Il est capable de produire suffisamment d'électricité pour alimenter 100.000 foyers.
Un projet qui aura nécessité des années de labeur, aussi bien dans la conception que dans la construction du parc, qui a débuté en 2014 et a pris 26 mois.
Energia Renewables aura investi 145 millions d'euros dans ce parc, qui permettra une économie de 100.000 tonnes de CO2 par an.
http://www.les-smartgrids.fr/environnement/31032017,inauguration-du-plus-grand-parc-eolien-d-irlande,2108.html
27/03/17 : Australie : La crise de l’électricité en Australie du Sud, Eolien, solaire et coupures
En mai 2016, l’Etat d’Australie du Sud ferme ses deux dernières centrales à charbon. La part des énergies renouvelables intermittentes dans l’électricité, solaire et surtout éolien, passe de 35 à près de 50%, ce qui est unique au monde. Les prix de l’électricité atteignent des sommets. L’Etat plonge dans le noir le 28 septembre 2016. Depuis, les coupures se succèdent. L’exaspération de la population politise la crise. Les entreprises protestent voire se délocalisent. Cinquante embryons humains destinés à une transplantation sont détruits. Le 13 mars 2017, le Gouvernement annonce un important plan d’urgence. Il choisit prioritairement la construction de centrales à gaz. Le gouvernement met le paquet : à l’échelle de la France, son Plan coûterait 13,6 milliards d’euros et reviendrait à construire en urgence d’abord un parc public de centrales à gaz équivalent à plus de cinq EPR type Flamanville. Il a six mois pour réussir avant le prochain été caniculaire…et les élections de mars 2018 Le 26 mars 2017, l’Office des Marché de l’Energie australien prévoit pour l’Australie du Sud dans les deux ans à venir, 125 jours de pénurie d’électricité et une grande probabilité de coupures le prochain été austral. Il ne se prononce pas sur le plan d’urgence ci-dessus. Les études concernant l’introduction à grande échelle du solaire et surtout de l’éolien dans un système électrique comportent des hypothèses fragiles. Seule l’expérience fournit des données sûres. Celle de l’Australie du Sud est précieuse.........
http://geopolitique-electricite.fr/documents/ene-221.pdf
27/03/17 : Un parc éolien sur une île en Mer du Nord: l'impact écologique en question
27/03/17 : Australie : La crise de l’électricité en Australie du Sud, Eolien, solaire et coupures
En mai 2016, l’Etat d’Australie du Sud ferme ses deux dernières centrales à charbon. La part des énergies renouvelables intermittentes dans l’électricité, solaire et surtout éolien, passe de 35 à près de 50%, ce qui est unique au monde. Les prix de l’électricité atteignent des sommets. L’Etat plonge dans le noir le 28 septembre 2016. Depuis, les coupures se succèdent. L’exaspération de la population politise la crise. Les entreprises protestent voire se délocalisent. Cinquante embryons humains destinés à une transplantation sont détruits. Le 13 mars 2017, le Gouvernement annonce un important plan d’urgence. Il choisit prioritairement la construction de centrales à gaz. Le gouvernement met le paquet : à l’échelle de la France, son Plan coûterait 13,6 milliards d’euros et reviendrait à construire en urgence d’abord un parc public de centrales à gaz équivalent à plus de cinq EPR type Flamanville. Il a six mois pour réussir avant le prochain été caniculaire…et les élections de mars 2018 Le 26 mars 2017, l’Office des Marché de l’Energie australien prévoit pour l’Australie du Sud dans les deux ans à venir, 125 jours de pénurie d’électricité et une grande probabilité de coupures le prochain été austral. Il ne se prononce pas sur le plan d’urgence ci-dessus. Les études concernant l’introduction à grande échelle du solaire et surtout de l’éolien dans un système électrique comportent des hypothèses fragiles. Seule l’expérience fournit des données sûres. Celle de l’Australie du Sud est précieuse.........
http://geopolitique-electricite.fr/documents/ene-221.pdf
27/03/17 : Un parc éolien sur une île en Mer du Nord: l'impact écologique en question
Une île artificielle entourée d’éoliennes en Mer du Nord. C’est le projet gigantesque d’entreprises danoises et hollandaises. Les opérateurs de réseaux de transport d’électricité danois Energinet et hollandais Tenne T ont signé un accord à Bruxelles, jeudi 23 mars, lors du forum des énergies en Mer du Nord. Les entreprises vont chercher les financements pour mettre en œuvre ce projet, mais certaines associations mettent en garde sur l’impact environnemental de ce projet.
7 000 éoliennes autour d’une île faisant la taille d’un terrain de foot. Un parc éolien aussi grand que la superficie du Qatar, situé au niveau du « Dogger bank », un immense banc de sable, en plein milieu de la Mer du Nord, situé à environ 20 mètres sous le niveau de l’eau.
L'endroit a été choisi pour trois raisons. Du fait des eaux peu profondes, l’installation sera plus facile et coûtera moins cher. D'autre part le vent y souffle extrêmement fort. Idéal pour l’énergie éolienne. Enfin, le parc est au centre d'un bassin de plusieurs pays européens.
A quoi servira cette île ?
L'île va permettre de centraliser l’énergie produite par les éoliennes. Le centre de distribution de l’île sera relié à différents parcs éoliens dans les pays voisins.
L’électricité sera acheminée et distribuée vers le Danemark, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Norvège et la Belgique.
Objectif : fournir de l’énergie à 80 millions de personnes. La construction de cette île, juste du sable et de la roche, s’élève à plus d’1 milliard d’euros. Torben Nielsen, le directeur technique d’Energinet, nous disait que ce parc éolien, le plus grand du monde, permettrait à la fois d’avoir de l’électricité moins cher, et pour l’Union européenne, d’atteindre son objectif de réduction d’émission de CO2 pour atteindre le même niveau qu’en 1990.
Certaines associations s’inquiètent de son impact environnemental
L’île serait bâtie sur une zone Natura2000, c’est-à-dire une zone protégée. De nombreuses espèces animales y vivent, aussi bien des poissons que des mammifères marins. C’est un lieu de passage très fréquenté par certains oiseaux et poissons, déjà très menacés par le réchauffement climatique et la surpêche. Les responsables du projet précisent qu’ils mèneront des études pour avoir le moins d’impact négatif possible, mais certaines associations mettent en garde. WWF, une organisation de protection de l’environnement, dénonce la construction de cette île. Elle la trouve inutile voire dangereuse car trop invasive.
Thomas Kirk Sorenson, responsable du programme pour la conservation des océans au sein de l’ONG, pense qu’il y a d’autres solutions possibles comme la construction de plateformes par exemple. Il s’inquiète de l’expansion du projet car Tenne T et Energinet évoquent la construction ultérieure de trois îles par la suite. Selon lui, ce serait laisser la porte ouverte à la croissance bleue au détriment de l’environnement marin.
http://www.rfi.fr/emission/20170323-danemark-projet-eoliennes-ile-mer-nord-alerte-environnement
24/03/17 : Dong Energy démantèle le tout premier parc éolien offshore du monde
Si la France a bien du mal à concrétiser ses premiers projets de parcs éoliens en mer, le Danemark fut le premier pays au monde à miser sur la filière éolienne offshore, et est considéré depuis plusieurs décennies déjà comme une référence en la matière. Le parc éolien de Vindeby, premier parc marin mis en service à l’échelle mondiale, vit le jour en 1991 et devrait être démanteler d’ici la fin du mois de mars 2017.
Le premier parc éolien offshore du monde, qui fut construit dans les eaux danoises au début des années 1990, arrive aujourd’hui en fin de vie après 25 ans de bons et loyaux services. Le groupe Dong Energy, à l’origine du projet à une époque où personne n’y croyait vraiment, a annoncé le lancement de la phase de démantèlement depuis le 1er mars dernier. « Nous avons commencé la mise hors service le 1er mars. Jusqu’à présent, huit des onze turbines (..) ont été démantelées et nous prévoyons de démanteler les trois restantes d’ici la fin mars« , a indiqué à l’AFP un porte-parole du groupe, Ulrik Frøhlke.
Lire aussi : EnR : un projet d’îles artificielles en mer du Nord pourrait alimenter 80 millions d’Européens
Baptisé Vindeby, ce champ d’éoliennes regroupait 11 turbines d’une capacité totale de 5 mégawatts, dans des eaux très peu profondes à deux kilomètres des côtes de l’île de Lolland au sud-est du Danemark. Il aura produit 243 gigawattheures en un quart de siècle, soit l’équivalent de la consommation de 2.200 ménages, mais était devenu obsolète en comparaison aux nouvelles technologies utilisées aujourd’hui.
Lire aussi : Le Danemark s’est alimenté à 100% d’énergie renouvelable à la veille de Noël
Pionnier à son époque, ce parc a notamment permis de prouver la pertinence et tout le potentiel de l’énergie éolienne marine, à une période où le scepticisme était de mise chez les concurrents de Dong Energy. « Le champ éolien offshore de Vindeby est presque de taille miniature par rapport aux projets gigantesques réalisées actuellement en Europe du Nord. Mais sans l’expérience engrangée grâce au premier champ offshore au monde, nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd’hui« , a ajouté le directeur de l’éolien en mer danois chez Dong, Leif Winther.
7 000 éoliennes autour d’une île faisant la taille d’un terrain de foot. Un parc éolien aussi grand que la superficie du Qatar, situé au niveau du « Dogger bank », un immense banc de sable, en plein milieu de la Mer du Nord, situé à environ 20 mètres sous le niveau de l’eau.
L'endroit a été choisi pour trois raisons. Du fait des eaux peu profondes, l’installation sera plus facile et coûtera moins cher. D'autre part le vent y souffle extrêmement fort. Idéal pour l’énergie éolienne. Enfin, le parc est au centre d'un bassin de plusieurs pays européens.
A quoi servira cette île ?
L'île va permettre de centraliser l’énergie produite par les éoliennes. Le centre de distribution de l’île sera relié à différents parcs éoliens dans les pays voisins.
L’électricité sera acheminée et distribuée vers le Danemark, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Norvège et la Belgique.
Objectif : fournir de l’énergie à 80 millions de personnes. La construction de cette île, juste du sable et de la roche, s’élève à plus d’1 milliard d’euros. Torben Nielsen, le directeur technique d’Energinet, nous disait que ce parc éolien, le plus grand du monde, permettrait à la fois d’avoir de l’électricité moins cher, et pour l’Union européenne, d’atteindre son objectif de réduction d’émission de CO2 pour atteindre le même niveau qu’en 1990.
Certaines associations s’inquiètent de son impact environnemental
L’île serait bâtie sur une zone Natura2000, c’est-à-dire une zone protégée. De nombreuses espèces animales y vivent, aussi bien des poissons que des mammifères marins. C’est un lieu de passage très fréquenté par certains oiseaux et poissons, déjà très menacés par le réchauffement climatique et la surpêche. Les responsables du projet précisent qu’ils mèneront des études pour avoir le moins d’impact négatif possible, mais certaines associations mettent en garde. WWF, une organisation de protection de l’environnement, dénonce la construction de cette île. Elle la trouve inutile voire dangereuse car trop invasive.
Thomas Kirk Sorenson, responsable du programme pour la conservation des océans au sein de l’ONG, pense qu’il y a d’autres solutions possibles comme la construction de plateformes par exemple. Il s’inquiète de l’expansion du projet car Tenne T et Energinet évoquent la construction ultérieure de trois îles par la suite. Selon lui, ce serait laisser la porte ouverte à la croissance bleue au détriment de l’environnement marin.
http://www.rfi.fr/emission/20170323-danemark-projet-eoliennes-ile-mer-nord-alerte-environnement
24/03/17 : Dong Energy démantèle le tout premier parc éolien offshore du monde
Si la France a bien du mal à concrétiser ses premiers projets de parcs éoliens en mer, le Danemark fut le premier pays au monde à miser sur la filière éolienne offshore, et est considéré depuis plusieurs décennies déjà comme une référence en la matière. Le parc éolien de Vindeby, premier parc marin mis en service à l’échelle mondiale, vit le jour en 1991 et devrait être démanteler d’ici la fin du mois de mars 2017.
Le premier parc éolien offshore du monde, qui fut construit dans les eaux danoises au début des années 1990, arrive aujourd’hui en fin de vie après 25 ans de bons et loyaux services. Le groupe Dong Energy, à l’origine du projet à une époque où personne n’y croyait vraiment, a annoncé le lancement de la phase de démantèlement depuis le 1er mars dernier. « Nous avons commencé la mise hors service le 1er mars. Jusqu’à présent, huit des onze turbines (..) ont été démantelées et nous prévoyons de démanteler les trois restantes d’ici la fin mars« , a indiqué à l’AFP un porte-parole du groupe, Ulrik Frøhlke.
Lire aussi : EnR : un projet d’îles artificielles en mer du Nord pourrait alimenter 80 millions d’Européens
Baptisé Vindeby, ce champ d’éoliennes regroupait 11 turbines d’une capacité totale de 5 mégawatts, dans des eaux très peu profondes à deux kilomètres des côtes de l’île de Lolland au sud-est du Danemark. Il aura produit 243 gigawattheures en un quart de siècle, soit l’équivalent de la consommation de 2.200 ménages, mais était devenu obsolète en comparaison aux nouvelles technologies utilisées aujourd’hui.
Lire aussi : Le Danemark s’est alimenté à 100% d’énergie renouvelable à la veille de Noël
Pionnier à son époque, ce parc a notamment permis de prouver la pertinence et tout le potentiel de l’énergie éolienne marine, à une période où le scepticisme était de mise chez les concurrents de Dong Energy. « Le champ éolien offshore de Vindeby est presque de taille miniature par rapport aux projets gigantesques réalisées actuellement en Europe du Nord. Mais sans l’expérience engrangée grâce au premier champ offshore au monde, nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd’hui« , a ajouté le directeur de l’éolien en mer danois chez Dong, Leif Winther.
http://lenergeek.com/2017/03/24/parc-eolien-offshore-dong-energy-demantelement/
21/03/17 : Egypte : Elsewedy et Marubeni construiront une centrale éolienne de 500 MW à Gabal Elzeit
L’Egyptien Elsewedy Electric et le Japonais Marubeni Corp ont signé un mémorandum d’entente avec l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) pour la construction d’une centrale éolienne d’une capacité pouvant aller à 500 MW. Les deux entreprises conduiront le projet dans le cadre d’un consortium.
La centrale sera construite en deux phases d’une capacité de 250 MW chacune dans le cadre d’un modèle BOO (Build Own and Operate). Elle sera implantée à Gabal Elzeit dans la région côtière de la mer rouge et entrera dans sa phase opérationnelle à mi-2020. Les deux entreprises ont déjà eu accès au site où elles réalisent leurs dernières études, selon Elsewedy.
La complétion de cette centrale permettra d’augmenter la capacité du parc éolien égyptien qui s’élève actuellement à 810 MW.
21/03/17 : Egypte : Elsewedy et Marubeni construiront une centrale éolienne de 500 MW à Gabal Elzeit
L’Egyptien Elsewedy Electric et le Japonais Marubeni Corp ont signé un mémorandum d’entente avec l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) pour la construction d’une centrale éolienne d’une capacité pouvant aller à 500 MW. Les deux entreprises conduiront le projet dans le cadre d’un consortium.
La centrale sera construite en deux phases d’une capacité de 250 MW chacune dans le cadre d’un modèle BOO (Build Own and Operate). Elle sera implantée à Gabal Elzeit dans la région côtière de la mer rouge et entrera dans sa phase opérationnelle à mi-2020. Les deux entreprises ont déjà eu accès au site où elles réalisent leurs dernières études, selon Elsewedy.
La complétion de cette centrale permettra d’augmenter la capacité du parc éolien égyptien qui s’élève actuellement à 810 MW.
21/03/17 : Un parc de 7.000 éoliennes pour alimenter 80 millions d'Européens
Un projet incroyable doit être signé cette semaine à Bruxelles : le plus grand parc éolien du monde.
L'Europe va peut-être compter une île de plus entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, dans la mer du Nord. Cette île de 7 kilomètres carrés serait construite sur un banc de sable qui existe déjà. Autour de cette île seraient installées, à perte de vue, 7.000 éoliennes. Un parc en mer c'est une centaine, pas plus. L'île servirait à centraliser toute l'énergie produite, puis à l'envoyer avec un câble sous-marin vers six pays.
Ce projet concerne les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, le Danemark, l'Allemagne, la Norvège et la Belgique, qui voient très loin et qui veulent accélérer leur développement des énergies vertes. Ces pays ont choisi cet endroit idéal pour les éoliennes, car il y a toujours du vent. Ce parc pourrait alimenter 80 millions d'Européens. Il produirait plus d'électricité que la totalité du parc nucléaire français. Il serait financé par les six pays pour plus d'un milliard d'euros.
Ce projet concerne les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, le Danemark, l'Allemagne, la Norvège et la Belgique, qui voient très loin et qui veulent accélérer leur développement des énergies vertes. Ces pays ont choisi cet endroit idéal pour les éoliennes, car il y a toujours du vent. Ce parc pourrait alimenter 80 millions d'Européens. Il produirait plus d'électricité que la totalité du parc nucléaire français. Il serait financé par les six pays pour plus d'un milliard d'euros.
C'est un projet fou qui ne verra pas le jour avant vingt ans. Mais pas tant que ça ! Car cette semaine à Bruxelles doit être signé un contrat entre les différents pays pour commencer à travailler sur le financement. Ces six pays très engagés déjà dans l'éolien y croient, sachant que la technologie pour stocker l'énergie d'ici là va progresser et que l'éolien va finir par être beaucoup moins cher que le pétrole et le nucléaire.
http://www.rtl.fr/actu/environnement/un-parc-de-7-000-eoliennes-pour-alimenter-80-millions-d-europeens-7787752503
20/03/17 : Danemark : Le premier champ éolien en mer au monde tire sa révérence
Stockholm - Le tout premier champ éolien en mer, mis en service au large du Danemark en 1991, a tiré sa révérence en étant démantelé, a-t-on appris lundi auprès de l'électricien Dong Energy.
Ce champ appelé Vindeby, avec 11 turbines d'une capacité totale de 5 mégawatts, se situait dans des eaux très peu profondes à 2-3 km des côtes de l'île de Lolland (sud-est du Danemark).
"Nous avons commencé la mise hors service le 1er mars. Jusqu'à présent, huit des onze turbines (..) ont été démantelées et nous prévoyons de démanteler les trois restantes d'ici la fin mars", a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe, Ulrik Frøhlke.
Après avoir produit 243 gigawattheures en un quart de siècle, l'équivalent de la consommation de 2.200 ménages, le champ de Vindeby a atteint l'obsolescence.
Mais pionnier à son époque, il aura prouvé que cette technologie, qui laissait sceptiques beaucoup de concurrents de Dong Energy, avait un avenir, notamment grâce à la force des vents qui soufflent au large.
"Le champ éolien offshore de Vindeby est presque de taille miniature par rapport aux projets gigantesques réalisées actuellement en Europe du Nord. Mais sans l'expérience engrangée grâce au premier champ offshore au monde, nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd'hui", a commenté dans un communiqué le directeur de l'éolien en mer danois chez Dong, Leif Winther.
Une turbine doit être exposée au Musée de l'énergie de Bjerringbro (centre).
Dong et le Danemark en général sont en pointe dans l'éolien. En 2015 le pays avait battu son propre record du monde de la part des éoliennes dans la consommation d'électricité, à 42,1%.
Le chiffre de 2016 n'est pas connu, mais devrait être moins bon, puisque la production des éoliennes a chuté de 16% cette année-là.
Le suédois Vattenfall avait démantelé de la même manière en 2015 cinq éoliennes du champ Yttre Stengrund, au large de Karlskrona (sud-est de la Suède), après 14 ans de service.
http://www.romandie.com/news/Le-premier-champ-eolien-en-mer-au-monde-tire-sa-reverence/781662.rom
14/03/17 : Mer du Nord : une centrale électrique géante pour 80 millions d'Européens
20/03/17 : Danemark : Le premier champ éolien en mer au monde tire sa révérence
Stockholm - Le tout premier champ éolien en mer, mis en service au large du Danemark en 1991, a tiré sa révérence en étant démantelé, a-t-on appris lundi auprès de l'électricien Dong Energy.
Ce champ appelé Vindeby, avec 11 turbines d'une capacité totale de 5 mégawatts, se situait dans des eaux très peu profondes à 2-3 km des côtes de l'île de Lolland (sud-est du Danemark).
"Nous avons commencé la mise hors service le 1er mars. Jusqu'à présent, huit des onze turbines (..) ont été démantelées et nous prévoyons de démanteler les trois restantes d'ici la fin mars", a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe, Ulrik Frøhlke.
Après avoir produit 243 gigawattheures en un quart de siècle, l'équivalent de la consommation de 2.200 ménages, le champ de Vindeby a atteint l'obsolescence.
Mais pionnier à son époque, il aura prouvé que cette technologie, qui laissait sceptiques beaucoup de concurrents de Dong Energy, avait un avenir, notamment grâce à la force des vents qui soufflent au large.
"Le champ éolien offshore de Vindeby est presque de taille miniature par rapport aux projets gigantesques réalisées actuellement en Europe du Nord. Mais sans l'expérience engrangée grâce au premier champ offshore au monde, nous ne serions pas là où nous en sommes aujourd'hui", a commenté dans un communiqué le directeur de l'éolien en mer danois chez Dong, Leif Winther.
Une turbine doit être exposée au Musée de l'énergie de Bjerringbro (centre).
Dong et le Danemark en général sont en pointe dans l'éolien. En 2015 le pays avait battu son propre record du monde de la part des éoliennes dans la consommation d'électricité, à 42,1%.
Le chiffre de 2016 n'est pas connu, mais devrait être moins bon, puisque la production des éoliennes a chuté de 16% cette année-là.
Le suédois Vattenfall avait démantelé de la même manière en 2015 cinq éoliennes du champ Yttre Stengrund, au large de Karlskrona (sud-est de la Suède), après 14 ans de service.
http://www.romandie.com/news/Le-premier-champ-eolien-en-mer-au-monde-tire-sa-reverence/781662.rom
14/03/17 : Mer du Nord : une centrale électrique géante pour 80 millions d'Européens
Un projet colossal ce matin : on veut construire une île artificielle en mer du Nord qui fera office de centrale électrique paneuropéenne.
Une centrale électrique géante partagée par tous les pays qui donnent sur la mer du Nord, qui alimentera donc l’Angleterre, le Danemark, la Norvège, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique.
Ce sera une centrale à la fois éolienne et solaire donc qui produit uniquement de l’énergie renouvelable et qui la renvoie aux différents pays partenaires par des câbles sous-marins.
On parle de 80 millions d’Européens potentiellement servis.
Est-ce un projet de l’Union Européenne ?
Non, c’est une initiative indépendante de plusieurs pays (Danemark, Pays-Bas et Allemagne notamment). Mais on peut dire que c’est Bruxelles qui les a poussés à agir avec les objectifs de réduction des émissions CO2.
Pour les atteindre, chaque pays doit trouver de nouvelles sources d’énergies renouvelables, ce qui n’est pas évident quand les champs d’éoliennes ou de panneaux solaires remplacent des terres agricoles ou des terrains constructibles.
D'où l’idée de mutualiser les coûts et de créer une centrale géante en pleine mer.
Quand sera-t-elle opérationnelle ?
En principe, en 2050, on est donc sur le très long terme.
C’est projet pharaonique : une île artificielle de presque sept kilomètres carrés, entourée de centaines d’éoliennes, ça ne se construit pas du jour au lendemain.
Mais c’est un bel exemple de coopération européenne.
Une centrale électrique géante partagée par tous les pays qui donnent sur la mer du Nord, qui alimentera donc l’Angleterre, le Danemark, la Norvège, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique.
Ce sera une centrale à la fois éolienne et solaire donc qui produit uniquement de l’énergie renouvelable et qui la renvoie aux différents pays partenaires par des câbles sous-marins.
On parle de 80 millions d’Européens potentiellement servis.
Est-ce un projet de l’Union Européenne ?
Non, c’est une initiative indépendante de plusieurs pays (Danemark, Pays-Bas et Allemagne notamment). Mais on peut dire que c’est Bruxelles qui les a poussés à agir avec les objectifs de réduction des émissions CO2.
Pour les atteindre, chaque pays doit trouver de nouvelles sources d’énergies renouvelables, ce qui n’est pas évident quand les champs d’éoliennes ou de panneaux solaires remplacent des terres agricoles ou des terrains constructibles.
D'où l’idée de mutualiser les coûts et de créer une centrale géante en pleine mer.
Quand sera-t-elle opérationnelle ?
En principe, en 2050, on est donc sur le très long terme.
C’est projet pharaonique : une île artificielle de presque sept kilomètres carrés, entourée de centaines d’éoliennes, ça ne se construit pas du jour au lendemain.
Mais c’est un bel exemple de coopération européenne.
http://www.europe1.fr/emissions/l-innovation-du-jour/mer-du-nord-une-centrale-electrique-geante-pour-80-millions-deuropeens-3002180
14/03/17 : Ideol noue un partenariat pour des éoliennes flottantes en Irlande
Spécialisée dans les fondations d’éoliennes flottantes, Ideol continue d’avancer ses pions à l’international. Cette fois, c’est en Irlande, dont le gouvernement estime le potentiel de cette technologie à 27 GW, que la société française compte vendre son concept de flotteur en acier ou béton. A cet effet, Ideol a conclu un accord avec Gaelectric dans le but de développer des projets éoliens flottants. Les partenaires expliquent évaluer actuellement plusieurs sites d’installation au large des côtes irlandaises, avec pour objectif initial le développement d’un projet de 30 MW suivi de projets commerciaux de plusieurs GW au large des côtes est et ouest irlandaises.
Développer l'économie locale
« En Irlande, nous avons la chance de disposer de très bons gisements en vent, gisements qui permettent de tirer les tarifs de l’énergie vers le bas et de sécuriser la production électrique. Le développement de projets éoliens terrestres est déjà fortement engagé ; en mer, le potentiel est énorme et les perspectives de retombées pour le pays sont intéressantes. Le vent est en effet plus fort et plus constant en mer et nous pouvons déployer des éoliennes plus puissantes qu’à terre, en allant jusqu’à 10 MW quand les éoliennes terrestres sont aujourd’hui de 2 à 3 MW. La plupart des travaux de construction et d’installation doit être réalisé localement, afin de générer des emplois qualifiés dans les ports qui accueilleront les opérations. Un projet commercial d’une capacité de 500 MW et utilisant la technologie Ideol en béton peut créer jusqu’à 2500 emplois en phase de construction et 200 emplois en phase d’exploitation et de maintenance », explique Barry Gavin, président de Gaelectric, groupe créé en 2004 et devenu depuis l’un des leaders de la production d’énergies renouvelables et de stockage d’énergie en Irlande. En éolien, Gaelectric est impliqué à la fois sur des projets terrestres et sur des projets en mer, dont le projet NISA (North Irish Sea Array, mené en collaboration avec Oriel Wind Farm Ltd) situé dans le nord de la Mer d’Irlande et d’une capacité de 870 MW.
Dès 30 mètres de profondeur
Avec son concept breveté Damping Pool de fondation flottante en béton ou en acier, Ideol apporte à son partenaire irlandais une solution qui, affirme la société française, est la seule sur le marché compatible avec une installation dès 30 mètres de fond, donc sur des sites initialement conçus pour des fondations posées. La structure est également particulièrement adaptée à la prochaine génération d’éoliennes de très grande taille avec comme objectif une baisse significative des coûts de l’énergie. « Nous sommes très enthousiastes à l’idée de collaborer avec un leader comme Gaelectric sur le développement d’un projet multi-flotteurs et sur l’exploration de nouveaux projets commerciaux. Notre technologie de fondation flottante est tout à fait adaptée aux conditions météocéaniques et de sols très spécifiques de la mer d’Irlande ; elle permet aussi de répondre aux fortes attentes en matière de retombées locales et de réduction des coûts. Après la France, le Japon, Taïwan ou encore le Royaume-Uni, nous sommes fiers d’être reconnus sur un marché aussi prometteur que celui de l’Irlande », s’est félicité Paul de la Guérivière, président d’Ideol, dont la toute première fondation (en béton) est en cours de construction à Saint-Nazaire dans le cadre du projet expérimental FLOATGEN.
14/03/17 : Ideol noue un partenariat pour des éoliennes flottantes en Irlande
Spécialisée dans les fondations d’éoliennes flottantes, Ideol continue d’avancer ses pions à l’international. Cette fois, c’est en Irlande, dont le gouvernement estime le potentiel de cette technologie à 27 GW, que la société française compte vendre son concept de flotteur en acier ou béton. A cet effet, Ideol a conclu un accord avec Gaelectric dans le but de développer des projets éoliens flottants. Les partenaires expliquent évaluer actuellement plusieurs sites d’installation au large des côtes irlandaises, avec pour objectif initial le développement d’un projet de 30 MW suivi de projets commerciaux de plusieurs GW au large des côtes est et ouest irlandaises.
Développer l'économie locale
« En Irlande, nous avons la chance de disposer de très bons gisements en vent, gisements qui permettent de tirer les tarifs de l’énergie vers le bas et de sécuriser la production électrique. Le développement de projets éoliens terrestres est déjà fortement engagé ; en mer, le potentiel est énorme et les perspectives de retombées pour le pays sont intéressantes. Le vent est en effet plus fort et plus constant en mer et nous pouvons déployer des éoliennes plus puissantes qu’à terre, en allant jusqu’à 10 MW quand les éoliennes terrestres sont aujourd’hui de 2 à 3 MW. La plupart des travaux de construction et d’installation doit être réalisé localement, afin de générer des emplois qualifiés dans les ports qui accueilleront les opérations. Un projet commercial d’une capacité de 500 MW et utilisant la technologie Ideol en béton peut créer jusqu’à 2500 emplois en phase de construction et 200 emplois en phase d’exploitation et de maintenance », explique Barry Gavin, président de Gaelectric, groupe créé en 2004 et devenu depuis l’un des leaders de la production d’énergies renouvelables et de stockage d’énergie en Irlande. En éolien, Gaelectric est impliqué à la fois sur des projets terrestres et sur des projets en mer, dont le projet NISA (North Irish Sea Array, mené en collaboration avec Oriel Wind Farm Ltd) situé dans le nord de la Mer d’Irlande et d’une capacité de 870 MW.
Dès 30 mètres de profondeur
Avec son concept breveté Damping Pool de fondation flottante en béton ou en acier, Ideol apporte à son partenaire irlandais une solution qui, affirme la société française, est la seule sur le marché compatible avec une installation dès 30 mètres de fond, donc sur des sites initialement conçus pour des fondations posées. La structure est également particulièrement adaptée à la prochaine génération d’éoliennes de très grande taille avec comme objectif une baisse significative des coûts de l’énergie. « Nous sommes très enthousiastes à l’idée de collaborer avec un leader comme Gaelectric sur le développement d’un projet multi-flotteurs et sur l’exploration de nouveaux projets commerciaux. Notre technologie de fondation flottante est tout à fait adaptée aux conditions météocéaniques et de sols très spécifiques de la mer d’Irlande ; elle permet aussi de répondre aux fortes attentes en matière de retombées locales et de réduction des coûts. Après la France, le Japon, Taïwan ou encore le Royaume-Uni, nous sommes fiers d’être reconnus sur un marché aussi prometteur que celui de l’Irlande », s’est félicité Paul de la Guérivière, président d’Ideol, dont la toute première fondation (en béton) est en cours de construction à Saint-Nazaire dans le cadre du projet expérimental FLOATGEN.
http://www.meretmarine.com/fr/content/ideol-noue-un-partenariat-pour-des-eoliennes-flottantes-en-irlande
13/03/17 : Énergies renouvelables: le Mauritius Research Council veut lancer une ferme éolienne offshore
Dépendre davantage d’énergies renouvelables, au détriment d’énergies fossiles. Et d’ici 2025, le gouvernement mauricien s’est fixé comme objectif d’atteindre 35 % d’énergies renouvelables. C’est dans cette optique que le Mauritius Research Council (MRC) souhaite développer une ferme éolienne offshore de 10 à 20 mégawatts à Maurice. L’institution de recherche a manifesté son intérêt en vue de trouver une firme de consultants à cet effet. La date limite de soumission est fixée au 4 mai.
Dans les documents déposés, il est indiqué que «Maurice est bien placé avec notre Zone économique exclusive de 2,3 km2 qui peut amplement contribuer à la sécurité du pays en énergie». De plus, le gouvernement vise à ce que l’économie océanique devienne une industrie foisonnante pour soutenir la diversification économique, la création d’emploi et une génération de richesse.
Pour postuler en tant que consultant, il faut répondre à plusieurs critères. Tout d’abord, la société doit avoir une expérience dans le développement des fermes éoliennes offshore dans des régions cycloniques. Elle doit également être en possession d’outils pour l’analyse des données collectées. Elle doit avoir de l’expertise dans la préparation des appels d’offres ou encore avoir une expérience dans l’ingénierie durant l’implémentation du parc éolien offshore. Autre critère : le consultant doit prouver la solidité financière de sa firme.
Études marines
Après sélection, la firme de consultants choisie devra développer une cartographie (road map) pour le déploiement de l’éolienne en mer à Maurice. Elle doit également entreprendre des études de base sur la faisabilité technique et financière, ainsi que sur l’impact environnemental et l’impact social.
Autre responsabilité : la firme de consultants devra entreprendre des études océanographiques, notamment sur la magnitude et la direction des courants, ainsi que sur les spécificités de l’eau de mer. Elle doit en outre préparer les documents pour les appels d’offres, évaluer les offres et soumettre des recommandations pour allouer le contrat. Et finalement aider dans la négociation de l’Energy Supply Purchase Agreement avec l’entrepreneur qui décrochera le contrat.
Du côté du MRC, l’on explique que ce projet cadre avec le dernier Budget, qui préconise que des études débutent dans l’énergie éolienne marine. Un autre élément déclencheur a été l’atelier de travail organisé par le MRC et l’ambassade de Maurice le 26 octobre. Gautier de Martène, General Electric Expert en énergies renouvelables, y avait fait une présentation, qui s’intitulait «Offshore Wind Energy projects – roadblocks and challenges». Il avait affirmé que le potentiel pour le développement d’une ferme éolienne marine existe bel et bien à Maurice. En précisant toutefois que «c’est important de prendre en considération les aspects environnementaux comme les cyclones, les tsunamis et le récif».
13/03/17 : Énergies renouvelables: le Mauritius Research Council veut lancer une ferme éolienne offshore
Dépendre davantage d’énergies renouvelables, au détriment d’énergies fossiles. Et d’ici 2025, le gouvernement mauricien s’est fixé comme objectif d’atteindre 35 % d’énergies renouvelables. C’est dans cette optique que le Mauritius Research Council (MRC) souhaite développer une ferme éolienne offshore de 10 à 20 mégawatts à Maurice. L’institution de recherche a manifesté son intérêt en vue de trouver une firme de consultants à cet effet. La date limite de soumission est fixée au 4 mai.
Dans les documents déposés, il est indiqué que «Maurice est bien placé avec notre Zone économique exclusive de 2,3 km2 qui peut amplement contribuer à la sécurité du pays en énergie». De plus, le gouvernement vise à ce que l’économie océanique devienne une industrie foisonnante pour soutenir la diversification économique, la création d’emploi et une génération de richesse.
Pour postuler en tant que consultant, il faut répondre à plusieurs critères. Tout d’abord, la société doit avoir une expérience dans le développement des fermes éoliennes offshore dans des régions cycloniques. Elle doit également être en possession d’outils pour l’analyse des données collectées. Elle doit avoir de l’expertise dans la préparation des appels d’offres ou encore avoir une expérience dans l’ingénierie durant l’implémentation du parc éolien offshore. Autre critère : le consultant doit prouver la solidité financière de sa firme.
Études marines
Après sélection, la firme de consultants choisie devra développer une cartographie (road map) pour le déploiement de l’éolienne en mer à Maurice. Elle doit également entreprendre des études de base sur la faisabilité technique et financière, ainsi que sur l’impact environnemental et l’impact social.
Autre responsabilité : la firme de consultants devra entreprendre des études océanographiques, notamment sur la magnitude et la direction des courants, ainsi que sur les spécificités de l’eau de mer. Elle doit en outre préparer les documents pour les appels d’offres, évaluer les offres et soumettre des recommandations pour allouer le contrat. Et finalement aider dans la négociation de l’Energy Supply Purchase Agreement avec l’entrepreneur qui décrochera le contrat.
Du côté du MRC, l’on explique que ce projet cadre avec le dernier Budget, qui préconise que des études débutent dans l’énergie éolienne marine. Un autre élément déclencheur a été l’atelier de travail organisé par le MRC et l’ambassade de Maurice le 26 octobre. Gautier de Martène, General Electric Expert en énergies renouvelables, y avait fait une présentation, qui s’intitulait «Offshore Wind Energy projects – roadblocks and challenges». Il avait affirmé que le potentiel pour le développement d’une ferme éolienne marine existe bel et bien à Maurice. En précisant toutefois que «c’est important de prendre en considération les aspects environnementaux comme les cyclones, les tsunamis et le récif».
https://www.lexpress.mu/article/302133/energies-renouvelables-mauritius-research-council-veut-lancer-une-ferme-eolienne
13/03/17 : L'Iran inaugure un parc éolien pour produire 55 mégawatts d'électricité
Le ministère iranien de l'Energie a inauguré dimanche des éoliennes de 55 mégawatts (MW) dans la ville de Takestan dans la province de Qazvin, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Fars.
"Le groupe iranien MAPNA a investi plus de 92 millions de dollars américains dans le projet et l'entreprise éolienne sera capable de fournir 15% de l'électricité de l'Iran", a affirmé un responsable du ministère iranien de l'Energie cité par Fars.
Quant au ministre iranien de l'Energie Hamid Chitchian, il a fait savoir que l'entreprise dispose de 22 éoliennes pour générer de l'électricité.
La province de Qazvin a la capacité de produire 4 000 MW d'électricité grâce aux éoliennes et à l'énergie solaire, selon Fars.
Le ministre Chitchian a indiqué auparavant que son pays avait approuvé des investissements étrangers totalisant 3 milliards de dollars dans les énergies renouvelables en Iran.
http://www.maghrebemergent.com/actualite/breves/fil-monde/70680-energie-l-iran-inaugure-un-parc-eolien-pour-produire-55-megawatts-d-electricite.html
13/03/17 : L'Iran inaugure un parc éolien pour produire 55 mégawatts d'électricité
Le ministère iranien de l'Energie a inauguré dimanche des éoliennes de 55 mégawatts (MW) dans la ville de Takestan dans la province de Qazvin, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Fars.
"Le groupe iranien MAPNA a investi plus de 92 millions de dollars américains dans le projet et l'entreprise éolienne sera capable de fournir 15% de l'électricité de l'Iran", a affirmé un responsable du ministère iranien de l'Energie cité par Fars.
Quant au ministre iranien de l'Energie Hamid Chitchian, il a fait savoir que l'entreprise dispose de 22 éoliennes pour générer de l'électricité.
La province de Qazvin a la capacité de produire 4 000 MW d'électricité grâce aux éoliennes et à l'énergie solaire, selon Fars.
Le ministre Chitchian a indiqué auparavant que son pays avait approuvé des investissements étrangers totalisant 3 milliards de dollars dans les énergies renouvelables en Iran.
http://www.maghrebemergent.com/actualite/breves/fil-monde/70680-energie-l-iran-inaugure-un-parc-eolien-pour-produire-55-megawatts-d-electricite.html
10/03/17 : Danemark : Une île artificielle comme hub d'énergie éolienne
Construire une île au milieu de la mer du Nord pour en faire un relais pour l’énergie produite par les éoliennes en mer : un projet qui pourrait bien prochainement voir le jour devant Dogger Bank, entre l’Angleterre, les Pays-Bas et le Danemark. Les énergéticiens TenneT (Pays-Bas et Allemagne) et Energinet.dk (Danemark) vont bientôt signer en ce sens un accord trilatéral et pourraient être très rapidement rejoints par de nouveaux partenaires.
L’île, baptisée Power Link, vise à centraliser la...
Construire une île au milieu de la mer du Nord pour en faire un relais pour l’énergie produite par les éoliennes en mer : un projet qui pourrait bien prochainement voir le jour devant Dogger Bank, entre l’Angleterre, les Pays-Bas et le Danemark. Les énergéticiens TenneT (Pays-Bas et Allemagne) et Energinet.dk (Danemark) vont bientôt signer en ce sens un accord trilatéral et pourraient être très rapidement rejoints par de nouveaux partenaires.
L’île, baptisée Power Link, vise à centraliser la...
09/03/17 : Kenya : les 365 turbines du parc éolien du Lac Turkana sont érigées
Le fabricant danois de turbines éoliennes Vesta a annoncé avoir achevé l’érection des turbines éoliennes de la centrale du lac Turkana. L’entreprise a affirmé sur son compte Twitter ce 7 mars que la dernière des 365 turbines composant le parc avait été mise en place.D’une capacité de 310 MW, la centrale éolienne, qui sera la plus grande du continent à son achèvement, est prévue pour être raccordée au réseau électrique kényan en juin 2017. Le projet la concernant implique également la construction d’une ligne électrique de 400 kV qui parcourra les 428 Km séparant la localité de Loiyangalani au nord du pays de celle de Suswa au centre. Un réseau collecteur de 33 kV sera également mis en place.
Le coût de mise en œuvre du projet est de 680 millions $, un financement mobilisé par des prises de participation (25%), des prêts mezzanines (5%) et des prêts privilégiés (70%) selon les données de la Banque africaine de développement.
http://www.agenceecofin.com/eolien/0903-45537-kenya-les-365-turbines-du-parc-eolien-du-lac-turkana-sont-erigees
04/03/17 : Eolien : 40 MW pour The Blue Circle au Vietnam
Le développeur de projets éoliens en Asie du Sud The Blue Circle a lancé la construction de son nouveau parc, baptisé Dam Nai, dans la province de Ninh Thuan, au Viêtnam.
Des turbines Gamesa
Après un long processus de sélection, The Blue Circle a sélectionné Gamesa comme fournisseur exclusif pour son projet Dam Nai de 40 MW.
C'est une première pour la turbine G114-2.625 MW de Gamesa au Viêtnam, ce sera ainsi la plus grande et la première du genre installée dans le pays jusqu'à présent.
Les officiels ont expliqué que « 347 des 365 turbines ont déjà été installées, ce qui montre bien que le projet est en cours d'achèvement comme le prévoyait le plan initial ». Le directeur général de la compagnie, Phylip Leferink, a indiqué que les 20 turbines restantes ont déjà été livrées sur place.
8,6 shillings kenyans le kWh
"L'Assemblage des turbines a commencé en mars 2016 et les 365 turbines devraient été érigées et fonctionnelles d'ici juin", a expliqué la même source.
Le projet mobilise un investissement de 700 millions de dollars et projette de produire annuellement 1,6 milliard de kilowatt/heure (kWh), au prix de 8,6 shillings kenyans par kWh. Une fois achevé, l'électricité de la ferme éolienne de 400 hectares sera injectée dans le réseau national via la sous-station de Suswa. La ferme éolienne, probablement la plus grande du continent, produira assez d'énergie pour fournir de l'électricité à un million de foyers kenyans supplémentaires.
http://afrique.latribune.fr/entreprises/industrie/energie-environnement/2017-03-01/kenya-le-plus-grand-projet-eolien-d-afrique-acheve-en-juin-2017.html
27/02/17 : Eolien : Gamesa remporte sept nouvelles commandes en Inde
En effet, une société française spécialisée sera chargée de la réalisation du projet, dont le coût s’élève à 84,89 millions de dinars, en coordination avec la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) et les ministères concernés.
Rappelons que les représentants du groupe belgo-néerlandais WindVision, spécialisé dans les activités liées à l’énergie éolienne, ont annoncé que 285 millions d’euros seront investis dans les gouvernorats de Bizerte et Béja pour l’installation de 60 éoliennes.
53 éoliennes seront installées à Mateur, Sejnane et Joumine et 9 à Béja et ce dans le but de créer de l’énergie. La société a déjà signé un accord de partenariat avec la STEG pour l’élaboration des études techniques.
08/02/17 : Le Danemark teste une éolienne de 9 MW
Plus les pales d'une éolienne sont grandes, plus la turbine produit d'électricité. Les fabricants d'éoliennes jouent donc sur leur taille pour obtenir les machines les plus productives. Et Vestas Offshore Wind détient le dernier record en date : une éolienne de 9 mégawatts !
MHI Vestas Offshore Wind a optimisé son éolienne offshore V164-8.0 MW, en test depuis 2014 à Østerild, au nord du Danemark. Grâce à ces améliorations, l’éolienne a atteint une puissance nominale de 9 mégawatts (MW), « aux conditions spécifiques du site », précise l’entreprise. Ainsi, le 1er décembre 2016, elle a produit 216 mégawattheures d’électricité en 24 heures. Cette éolienne détient donc le nouveau record de production pour une éolienne offshore commerciale.
C’est mathématique : plus les turbines sont puissantes, moins il faut en installer pour atteindre la puissance d’une ferme éolienne offshore. L’entreprise annonce donc des économies sur l’installation et la maintenance grâce à sa nouvelle monture. L’ancienne version, la V164-8.0 MW est déjà installée sur le parc éolien Burbo Bank Extension de 258 MW, au large de Liverpool. Son carnet de commande comprend des projets totalisation 1,6 gigawatts.
Quelles sont les caractéristiques de cette éolienne ?
L’éolienne de MHI Vestas Offshore Wind est plus qu’imposante : le prototype d’ Østerild mesure 220 m de hauteur, ses pales s’étendent sur 80 m et pèsent chacune 35 tonnes. Cela lui permet de balayer 21.124 m2 d’air, soit plus que la grande roue de Paris. Sa nacelle mesure 20 m de long, 8 m de hauteur et de largeur, pour un poids d’environ 390 tonnes. Par ailleurs, cette turbine détient un autre record : elle est recyclable à hauteur de 80%, au terme de sa durée de vie opérationnelle prévue à 25 ans.
L’éolien en mer a battu tous ses records en termes d’installation l’an dernier, avec 30 milliards de dollars investis dans le monde, soit 40 % de plus qu’en 2015. En 4 ans, le coût de production de l’électricité générée par les éoliennes en mer au Royaume-Uni a baissé de 30%. Il atteint aujourd’hui une moyenne de 97 livres sterling (112,80 euros), selon un rapport publié par le Offshore Wind Programme Board. Très en retard, la France ne détient encore aucune éolienne offshore. L’électricité produite par les parcs éoliens en mer actuellement prévus d’ici 2023 coûteront plus de 220 euros par mégawattheure.
Le 30 janvier, Siemens a annoncé pour sa part l’installation de son prototype d’éolienne de 8 MW, également à Østerild. De son côté, Adwen a testé son prototype d’éolienne de 8MW dans le champ d’essai d’éoliennes offshore à Bremerhaven en Allemagne en 2016. Cette éolienne doit notamment équiper les parcs éoliens français de Saint-Brieuc, Le Tréport et Yeu-Noirmoutier.
07/02/17 : Italie : VIDÉO | Italie: une éolienne se désintègre sous la force du vent
07/02/17 : Vietnam : Installation de 50 éoliennes à Cà Mau
L'installation de 50 éoliennes dans le cadre de la 1ère phase du projet de centrale éolienne de Khai Long dans la province de Cà Mau (au Sud) a commencé le 3 février.
04/02/17 : Ile Maurice : PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE : LA DEUXIÈME FERME ÉOLIENNE DU PAYS SUR LES RAILS
Maurice comptera bientôt une deuxième ferme éolienne sise à Plaine-Sophie. La construction du parc, qui abritera 14 turbines, a débuté dans le courant de l’année dernière. La capacité de production approximative de la ferme, de 40 MW, alimentera 15 000 familles.
Le promoteur de la ferme éolienne de Plaine-Sophie est le consortium Suzlon-Padgreen. Au coût de quelque Rs 3 milliards, la Wind-Farm, qui s’étend dans trois zones de la région, garantira la production de 9 % de la consommation totale d’électricité du pays. Une source proche du dossier, basée au CEB, explique que les 14 turbines éoliennes, de 95 mètres de haut, sont identiques à celles de la ferme de Bras-d’Eau en termes de fonctionnement. C’est-à-dire que la révolution des appareils « ne provoquera aucun grésillement ». Les turbines seront alignées à une distance de 100 mètres et la maintenance se fera deux fois l’an.
La construction des fermes éoliennes sont dans la phase embryonnaire. Sur les diverses sites, tout porte à croire que des arbres ont été abattus pour faire place à un sentier, d’une dizaine de mètres de large, destiné à la mise en place des turbines qui seront bientôt alignées.
Des habitants mécontents
Si certains habitants des alentours ne cachent pas leur joie, d’autres confient leur appréhension voire leur mécontentement concernant la réalisation de cette ferme éolienne. Noor Ali Jankee, un commerçant de Henrietta, applaudit le projet tout en émettant des réserves. « Cette deuxième ferme éolienne va réduire notre dépendance aux matières comme le carburant, dit-il, mais j’ai des doutes sur son positionnement. Plaine-Sophie n’est pas située sur un versant au vent. Comment les turbines vont-elles opérer ? Ne serait-il pas mieux de délocaliser la ferme dans les régions de Grand-Bassin ou de Trou-aux-Cerfs ? »
Suraj Roopun, un habitant de Quatre-Bornes, est aussi en faveur d’une ferme éolienne. « Ce projet est en parfaite communion avec la nature et c’est pour cela que le gouvernement doit songer à la mise sur pied de plusieurs fermes, souligne-t-il, tout en se tournant vers d’autres formes de production d’énergie telles que la force des vagues. »
« Je suis ravi que le gouvernement envisage de se tourner vers l’écologie, mais comment peut-on parler d’écologie si on construit une ferme éolienne au beau milieu d’une forêt ? », demande Désiré Prevost, un habitant de l’Ouest, de passage dans la région. « Le mieux serait d’implanter le parc sur une falaise ou dans un endroit où il n’y aura nul besoin d’abattre des arbres. »
Bras-d’Eau, la première centrale
La première ferme éolienne du pays se trouve dans la région de Bras-d’Eau. L’inauguration du parc a eu lieu, vers fin 2017, en la présence du ministre des Services publiques et de l’Environnement, Ivan Collendavelloo et d’Alain Wong. La construction a demandé un investissement de Rs 700 millions.
D’une hauteur de 65 mètres, les 11 éoliennes sont alignées à une distance de 130 mètres. L’assemblage des appareils a nécessité près d’une année de labeur aux techniciens et autres ouvriers de la compagnie ‘Quadran Energies Libres’ et ‘Aerowatt Mts Ltd’. La maintenance est effectuée chaque six mois. La capacité de production totale de cette ferme est de 9,35 MW et 3 millions de KWh annuellement. 10 000 foyers sont approvisionnés à travers cette centrale.
02/02/17 : Kenya : le parc éolien du lac Turkana alimentera le réseau électrique dès juin prochain
02/02/17 : L'agence nucléaire russe ROSATOM s'allie au fabricant néerlandais d'éoliennes LAGERWEY
Très active sur le marché du nucléaire à l’international, l’agence russe Rosatom ne semble plus s’en contenter et regarde progressivement du côté des énergies renouvelables. Le fort potentiel de la Russie en matière d’énergie éolienne et les nouveaux objectifs du gouvernement constituent en effet un nouveau marché prometteur pour Rosatom qui vient d’annoncer, dans ce cadre, la création d’une co-entreprise spécialisée dans l’éolien en collaboration avec le fabricant néerlandais d’éoliennes Lagerwey.
Si la production électrique de la Russie est toujours largement dominée par les énergies fossiles, le pays dispose d’une forte capacité de production nucléaire et surtout d’importantes sources d’énergie renouvelables inexploitées. Un constat d’autant plus marqué dans l’énergie éolienne, abondante dans le pays, et que le gouvernement souhaiterait porter à 2% de la production d’électricité nationale à l’horizon 2024.
Le conglomérat d’Etat russe Rosatom avait déjà remporté dans ce cadre un contrat pour construire 26 parcs éoliens dans le sud du pays, et cherchait pour ce faire à établir un nouveau partenariat dans la filière. C’est désormais chose faite avec la création officielle, mardi 1er février, d’une coentreprise spécialisée dans l’éolien en collaboration avec le groupe néerlandais Lagerwey. Représentant un chiffre d’affaires de plusieurs milliards d’euros par an, cette nouvelle entité marque pour le géant russe les débuts prometteurs « d’un nouveau secteur en Russie« , et aura pour missions non seulement « de construire des parcs éoliens », mais aussi de « mettre en place une régulation, de former des spécialistes ou encore de créer des capacités de fabrication du matériel », explique le directeur général adjoint de Rosatom Kirill Komarov dans le communiqué.
Selon Rosatom, le secteur de l’éolien représentera une capacité de production d’électricité de 3,6 GW et un chiffre d’affaires de 200 milliards de roubles par an, soit plus de trois milliards d’euros. La holding prévoit de construire dans un premier temps des capacités de 610 MW entre 2018 et 2020.
http://lenergeek.com/2017/02/02/lagence-nucleaire-russe-rosatom-sallie-au-fabricant-neerlandais-deoliennes-lagerwey/
31/01/17 : Énergie éolienne : un nouveau record au Danemark
Un nouveau type d’éolienne a été testé avec succès au Danemark : au lieu de 7,58 mégawatts précédemment, une nouvelle turbine près d’Østerild en produit 9.
30/01/17 : Chine : la capacité de l'énergie éolienne continue à augmenter
La puissance installée du secteur éolien de la Chine a continué à augmenter en 2016, stimulant l'énergie propre.
La Chine comptait 149 millions de kilowatts de capacité éolienne fin 2016, avec 19,3 millions de kilowatts ajoutés l'année dernière, selon l'Administration nationale de l'énergie.
Les installations éoliennes ont généré 241 milliards de kWh d'électricité en 2016, représentant 4% du total de la production d'électricité du pays, contre 3,3% en 2015.
Cependant, près de 50 milliards de kWh d'énergie éolienne ont été gaspillés, contre 33,9 milliards de kWh en 2015, en raison de la distribution des ressources éoliennes et d'un système de réseau imparfait.
Le bouquet énergétique de la Chine est actuellement dominé par le charbon
Le site se trouve à un peu moins de 50 km au sud-est de la pointe de l'île de Long Island qui comprend notamment les quartiers de Queens et de Brooklyn.
Baptisé South Fork Wind Farm, le projet a été validé par le conseil d'administration de l'autorité de l'énergie de Long Island (LIPA), a annoncé mercredi le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, dans un communiqué.
Sous réserve de la délivrance du permis de construire, le chantier pourrait démarrer en 2019, avec pour objectif d'avoir une ferme opérationnelle en 2022, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Deepwater Wind, l'opérateur du projet.
Deepwater Wind n'a pas encore arrêté son choix quant au constructeur des quinze turbines, a ajouté la porte-parole. Une fois installée, la ferme aura une capacité de 90 megawatts.
Le gouverneur de l'Etat de New York a précisé que les éoliennes ne seraient pas visibles depuis les côtes de Long Island.
South Fork ne sera que la seconde ferme éolienne offshore des Etats-Unis. La première, située au large de l'ile de Block Island (nord-est) n'est opérationnelle que depuis décembre dernier.
Elle permet d'alimenter en énergie 17.000 foyers de Block Island et de Nouvelle-Angleterre.
Les cinq éoliennes de la ferme de Block Island viennent de l'usine GE Renewable Energy de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
"Des ressources d'énergie propre soufflent au large de nos côtes, derrière l'horizon, et il est temps de puiser dedans pour alimenter nos communautés en énergie", a commenté le directeur général de Deepwater Wind, Jeffrey Grybowski, dans une réaction transmise à l'AFP.
Selon le gouverneur de l'Etat de New York, la zone où sera installée la ferme de South Fork a un potentiel éolien de 1.000 megawatts. Andrew Cuomo s'est engagé à atteindre l'objectif de 2,4 gigawatts de capacité éolienne offshore dans les eaux de l'Etat de New York d'ici 2030.
Cette capacité permettrait de répondre aux besoins en énergie de 1,25 million de foyers, selon les estimations du gouverneur.
Selon l'accord passé entre l'autorité de l'énergie de Long Island et Deepwater Wind, la puissance publique ne paiera que pour l'énergie fournie par la ferme mais n'assumera pas les coûts de la construction et de la gestion du site.
04/03/17 : Eolien : 40 MW pour The Blue Circle au Vietnam
Le développeur de projets éoliens en Asie du Sud The Blue Circle a lancé la construction de son nouveau parc, baptisé Dam Nai, dans la province de Ninh Thuan, au Viêtnam.
Des turbines Gamesa
Après un long processus de sélection, The Blue Circle a sélectionné Gamesa comme fournisseur exclusif pour son projet Dam Nai de 40 MW.
C'est une première pour la turbine G114-2.625 MW de Gamesa au Viêtnam, ce sera ainsi la plus grande et la première du genre installée dans le pays jusqu'à présent.
http://www.les-smartgrids.fr/environnement/04032017,eolien-40-mw-pour-the-blue-circle-au-vietnam,2069.html
01/03/17 : Kenya : le plus grand projet éolien d'Afrique achevé en juin 2017
01/03/17 : Kenya : le plus grand projet éolien d'Afrique achevé en juin 2017
Retardé en raison de difficultés financières en 2015, redémarré quelques mois plus tard, le projet de centrale éolienne du lac de Turkana, au Kenya, baptisé « Lake Turkana Wind Power Project » (LTWP), sera achevé au mois juin 2017 comme prévu selon de hauts responsables kényans.
Implantées sur les collines du lac Turkana où les vents soufflent sans discontinuer, les éoliennes seront en mesure de produire jusqu'à 33% de leur cible de 310 MW avant l'échéance fixée à juin 2017, selon l'agence de presse chinoise qui cite des officiels kényans.Les officiels ont expliqué que « 347 des 365 turbines ont déjà été installées, ce qui montre bien que le projet est en cours d'achèvement comme le prévoyait le plan initial ». Le directeur général de la compagnie, Phylip Leferink, a indiqué que les 20 turbines restantes ont déjà été livrées sur place.
8,6 shillings kenyans le kWh
"L'Assemblage des turbines a commencé en mars 2016 et les 365 turbines devraient été érigées et fonctionnelles d'ici juin", a expliqué la même source.
Le projet mobilise un investissement de 700 millions de dollars et projette de produire annuellement 1,6 milliard de kilowatt/heure (kWh), au prix de 8,6 shillings kenyans par kWh. Une fois achevé, l'électricité de la ferme éolienne de 400 hectares sera injectée dans le réseau national via la sous-station de Suswa. La ferme éolienne, probablement la plus grande du continent, produira assez d'énergie pour fournir de l'électricité à un million de foyers kenyans supplémentaires.
http://afrique.latribune.fr/entreprises/industrie/energie-environnement/2017-03-01/kenya-le-plus-grand-projet-eolien-d-afrique-acheve-en-juin-2017.html
27/02/17 : Eolien : Gamesa remporte sept nouvelles commandes en Inde
Le développeur d'énergie éolienne Gamesa renforce sa position de leader en Inde avec sept nouvelles commandes totalisant 278 MW.
Leader en Inde
Gamesa a été classé en tant que principal fabricant d'équipement d'origine en Inde durant les trois dernières années.
L'entreprise fournira, installera et mettra en service ses turbines au sein de sept projets éoliens en Inde. Trois d'entre eux offrent des contrats EPC à Gamesa, qui exécutera ainsi les travaux de génie civil correspondants à ces installations.
Au total, la société fournira 99 (pour 198 MW) turbines de type G114-2.0 et 40 (80 MW) de type G97-2.0 MW. Les projets devraient être mis en service entre mars et octobre 2017.
http://www.les-smartgrids.fr/emplois-industries-et-marches/27022017,eolien-gamesa-remporte-sept-nouvelles-commandes-en-inde,2065.html
16/02/17 : Pourquoi le Maroc ne développe-t-il pas l’éolien en mer ?
Le Maroc possède un potentiel colossal pour installer des éoliennes en mer, pourtant aucun projet ne prévoit de l’exploiter. Pour le moment, il mise sur l'éolien terrestre qui dispose de vastes étendues accessibles.
«Pour le potentiel éolien marocain en off-shore, les premières estimations le long des 3500 km de ligne de côte sont de l’ordre de 250 GW, soit l’équivalent de 10 fois le potentiel éolien national en on-shore.» Cette déclaration de l’ex-ministre de l’Energie, Abdelkader Amara, date de 2014, est l’une des rares mentions publiques du sujet. Aujourd’hui, au Maroc, il n’y a aucune éolienne en mer, ni même aucun projet d’en installer.
Une déclaration d’intention, signée en avril dernier à l’occasion de la visite du vice-chancelier allemand et ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, et dans le cadre du partenariat énergétique Maroco-Allemand (PAREMA), soulignait pourtant que le Comité de pilotage du partenariat allait définir un plan de travail «prenant notamment en compte l’éolien offshore». L’empressement du ministre allemand à ajouter cette mention au communique final de sa visite à Rabat s’explique facilement : le fleuron industriel allemand Siemens était au moment de la signature l’un des leaders mondiaux de l’éolien. Sa fusion, depuis, avec l’Espagnol Gamesa, a achevé de lui attribuer le titre de numéro un mondial du secteur.
«La mention de l’éolien offshore figurait effectivement dans le communiqué, reconnaît Stephane Bourgeois, co-directeur du Secrétariat du PAREMA, mais au niveau du secrétariat nous avons jugé qu’il n’était pas utile de réaliser une étude dédiée à l’éolien offshore. Il coûte beaucoup plus cher par rapport au prix très bas auxquelles sont parvenues les énergies renouvelables au Maroc. Même si le prix de l’éolien offshore a beaucoup baissé, il reste avec 7 ou 8 centimes d’euros le KWh, deux à trois fois supérieur au 3 centimes d’euros que le Maroc atteint aujourd’hui sur l’éolien onshore.»
Les ressources éoliennes au Maroc encore sous-exploitées
Par comparaison, «la France n’a pas encore construit la moindre éolienne. Les premiers projets ont été lances récemment, rappelle Amine Lahlou, gérant au Maroc de Quadran, société française de développement de centrales électriques à énergies renouvelables. Quadran fait partie d’un consortium qui a remporté l’un des premiers appels d’offre : 4 éoliennes de 6,12 MW dans la zone de Gruissan en Méditerranée ; mais imaginez que pour ces 4 éoliennes, il a fallu 3 ans de recherche et développement ! Même en France, ces projets restent expérimentaux.»
Au contraire l’Angleterre compte déjà un très grand nombre d’éoliennes en mer parce qu’elle «dispose avec la Manche, d’une zone côtière où les fonds sont peu profonds contrairement à l’Atlantique. De plus, l’Angleterre a très vite manqué de place pour installer des éoliennes terrestres, elle a dont été obligée de s’intéresser très tôt à l’offshore», ajoute Amine Lahlou. Le Maroc ne connaît pas les mêmes contraintes ; «son potentiel éolien terrestre est considérable, il n’a pas besoin d’aller chercher de la place supplémentaire en mer», précise Stephane Bourgeois.
https://www.yabiladi.com/articles/details/50908/pourquoi-maroc-developpe-t-il-l-eolien.html
11/02/17 : Tunisie : Thala aura sa centrale électrique éolienne
Un projet de construction d’une centrale électrique éolienne d’une capacité de 230MW sera réalisée au cours de l’année2017, dans la localité de Lahouach de la délégation de Thala, gouvernorat de Kasserine.Leader en Inde
Gamesa a été classé en tant que principal fabricant d'équipement d'origine en Inde durant les trois dernières années.
L'entreprise fournira, installera et mettra en service ses turbines au sein de sept projets éoliens en Inde. Trois d'entre eux offrent des contrats EPC à Gamesa, qui exécutera ainsi les travaux de génie civil correspondants à ces installations.
Au total, la société fournira 99 (pour 198 MW) turbines de type G114-2.0 et 40 (80 MW) de type G97-2.0 MW. Les projets devraient être mis en service entre mars et octobre 2017.
http://www.les-smartgrids.fr/emplois-industries-et-marches/27022017,eolien-gamesa-remporte-sept-nouvelles-commandes-en-inde,2065.html
16/02/17 : Pourquoi le Maroc ne développe-t-il pas l’éolien en mer ?
Le Maroc possède un potentiel colossal pour installer des éoliennes en mer, pourtant aucun projet ne prévoit de l’exploiter. Pour le moment, il mise sur l'éolien terrestre qui dispose de vastes étendues accessibles.
«Pour le potentiel éolien marocain en off-shore, les premières estimations le long des 3500 km de ligne de côte sont de l’ordre de 250 GW, soit l’équivalent de 10 fois le potentiel éolien national en on-shore.» Cette déclaration de l’ex-ministre de l’Energie, Abdelkader Amara, date de 2014, est l’une des rares mentions publiques du sujet. Aujourd’hui, au Maroc, il n’y a aucune éolienne en mer, ni même aucun projet d’en installer.
Une déclaration d’intention, signée en avril dernier à l’occasion de la visite du vice-chancelier allemand et ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, et dans le cadre du partenariat énergétique Maroco-Allemand (PAREMA), soulignait pourtant que le Comité de pilotage du partenariat allait définir un plan de travail «prenant notamment en compte l’éolien offshore». L’empressement du ministre allemand à ajouter cette mention au communique final de sa visite à Rabat s’explique facilement : le fleuron industriel allemand Siemens était au moment de la signature l’un des leaders mondiaux de l’éolien. Sa fusion, depuis, avec l’Espagnol Gamesa, a achevé de lui attribuer le titre de numéro un mondial du secteur.
«La mention de l’éolien offshore figurait effectivement dans le communiqué, reconnaît Stephane Bourgeois, co-directeur du Secrétariat du PAREMA, mais au niveau du secrétariat nous avons jugé qu’il n’était pas utile de réaliser une étude dédiée à l’éolien offshore. Il coûte beaucoup plus cher par rapport au prix très bas auxquelles sont parvenues les énergies renouvelables au Maroc. Même si le prix de l’éolien offshore a beaucoup baissé, il reste avec 7 ou 8 centimes d’euros le KWh, deux à trois fois supérieur au 3 centimes d’euros que le Maroc atteint aujourd’hui sur l’éolien onshore.»
Les ressources éoliennes au Maroc encore sous-exploitées
Par comparaison, «la France n’a pas encore construit la moindre éolienne. Les premiers projets ont été lances récemment, rappelle Amine Lahlou, gérant au Maroc de Quadran, société française de développement de centrales électriques à énergies renouvelables. Quadran fait partie d’un consortium qui a remporté l’un des premiers appels d’offre : 4 éoliennes de 6,12 MW dans la zone de Gruissan en Méditerranée ; mais imaginez que pour ces 4 éoliennes, il a fallu 3 ans de recherche et développement ! Même en France, ces projets restent expérimentaux.»
Au contraire l’Angleterre compte déjà un très grand nombre d’éoliennes en mer parce qu’elle «dispose avec la Manche, d’une zone côtière où les fonds sont peu profonds contrairement à l’Atlantique. De plus, l’Angleterre a très vite manqué de place pour installer des éoliennes terrestres, elle a dont été obligée de s’intéresser très tôt à l’offshore», ajoute Amine Lahlou. Le Maroc ne connaît pas les mêmes contraintes ; «son potentiel éolien terrestre est considérable, il n’a pas besoin d’aller chercher de la place supplémentaire en mer», précise Stephane Bourgeois.
https://www.yabiladi.com/articles/details/50908/pourquoi-maroc-developpe-t-il-l-eolien.html
11/02/17 : Tunisie : Thala aura sa centrale électrique éolienne
En effet, une société française spécialisée sera chargée de la réalisation du projet, dont le coût s’élève à 84,89 millions de dinars, en coordination avec la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) et les ministères concernés.
Rappelons que les représentants du groupe belgo-néerlandais WindVision, spécialisé dans les activités liées à l’énergie éolienne, ont annoncé que 285 millions d’euros seront investis dans les gouvernorats de Bizerte et Béja pour l’installation de 60 éoliennes.
53 éoliennes seront installées à Mateur, Sejnane et Joumine et 9 à Béja et ce dans le but de créer de l’énergie. La société a déjà signé un accord de partenariat avec la STEG pour l’élaboration des études techniques.
http://www.webdo.tn/2017/02/11/tunisie-thala-aura-centrale-electrique-eolienne/
09/02/17 : Royaume-Uni : Vidéo : le parc éolien Dudgeon de Statoil a débuté sa production
09/02/17 : Royaume-Uni : Vidéo : le parc éolien Dudgeon de Statoil a débuté sa production
Le parc éolien Dudgeon, situé à 32 km au large de Norfolk, au Royaume-Uni, est désormais opérationnel.
La mise en production de la première turbine, installée en janvier, a été effectuée avec succès le 7 février par l'opérateur du parc, Statoil, et ses partenaires Masdar et Statkraft. Elle fournit de l'électricité à près de 6 000 foyers britanniques.
L'installation des 66 éoliennes restantes, de 6 mégawatts chacune, devrait être terminée d'ici la fin 2017. Le parc, avec 402 MW de puissance installée, sera alors en mesure de fournir de l'électricité à plus de 400 000 foyers.
Statoil a par ailleurs déclaré, début février, que les énergies renouvelables, essentiellement l'éolien offshore, représenteraient quelque 20 % de ses investissements d'ici à 2030.
La mise en production de la première turbine, installée en janvier, a été effectuée avec succès le 7 février par l'opérateur du parc, Statoil, et ses partenaires Masdar et Statkraft. Elle fournit de l'électricité à près de 6 000 foyers britanniques.
L'installation des 66 éoliennes restantes, de 6 mégawatts chacune, devrait être terminée d'ici la fin 2017. Le parc, avec 402 MW de puissance installée, sera alors en mesure de fournir de l'électricité à plus de 400 000 foyers.
Statoil a par ailleurs déclaré, début février, que les énergies renouvelables, essentiellement l'éolien offshore, représenteraient quelque 20 % de ses investissements d'ici à 2030.
08/02/17 : Le Danemark teste une éolienne de 9 MW
Plus les pales d'une éolienne sont grandes, plus la turbine produit d'électricité. Les fabricants d'éoliennes jouent donc sur leur taille pour obtenir les machines les plus productives. Et Vestas Offshore Wind détient le dernier record en date : une éolienne de 9 mégawatts !
MHI Vestas Offshore Wind a optimisé son éolienne offshore V164-8.0 MW, en test depuis 2014 à Østerild, au nord du Danemark. Grâce à ces améliorations, l’éolienne a atteint une puissance nominale de 9 mégawatts (MW), « aux conditions spécifiques du site », précise l’entreprise. Ainsi, le 1er décembre 2016, elle a produit 216 mégawattheures d’électricité en 24 heures. Cette éolienne détient donc le nouveau record de production pour une éolienne offshore commerciale.
C’est mathématique : plus les turbines sont puissantes, moins il faut en installer pour atteindre la puissance d’une ferme éolienne offshore. L’entreprise annonce donc des économies sur l’installation et la maintenance grâce à sa nouvelle monture. L’ancienne version, la V164-8.0 MW est déjà installée sur le parc éolien Burbo Bank Extension de 258 MW, au large de Liverpool. Son carnet de commande comprend des projets totalisation 1,6 gigawatts.
Quelles sont les caractéristiques de cette éolienne ?
L’éolienne de MHI Vestas Offshore Wind est plus qu’imposante : le prototype d’ Østerild mesure 220 m de hauteur, ses pales s’étendent sur 80 m et pèsent chacune 35 tonnes. Cela lui permet de balayer 21.124 m2 d’air, soit plus que la grande roue de Paris. Sa nacelle mesure 20 m de long, 8 m de hauteur et de largeur, pour un poids d’environ 390 tonnes. Par ailleurs, cette turbine détient un autre record : elle est recyclable à hauteur de 80%, au terme de sa durée de vie opérationnelle prévue à 25 ans.
L’éolien en mer a battu tous ses records en termes d’installation l’an dernier, avec 30 milliards de dollars investis dans le monde, soit 40 % de plus qu’en 2015. En 4 ans, le coût de production de l’électricité générée par les éoliennes en mer au Royaume-Uni a baissé de 30%. Il atteint aujourd’hui une moyenne de 97 livres sterling (112,80 euros), selon un rapport publié par le Offshore Wind Programme Board. Très en retard, la France ne détient encore aucune éolienne offshore. L’électricité produite par les parcs éoliens en mer actuellement prévus d’ici 2023 coûteront plus de 220 euros par mégawattheure.
Le 30 janvier, Siemens a annoncé pour sa part l’installation de son prototype d’éolienne de 8 MW, également à Østerild. De son côté, Adwen a testé son prototype d’éolienne de 8MW dans le champ d’essai d’éoliennes offshore à Bremerhaven en Allemagne en 2016. Cette éolienne doit notamment équiper les parcs éoliens français de Saint-Brieuc, Le Tréport et Yeu-Noirmoutier.
07/02/17 : Italie : VIDÉO | Italie: une éolienne se désintègre sous la force du vent
Le vent soufflait fort ces derniers jours dans le sud de la péninsule italienne, si fort qu’une éolienne s’est désintégrée sous la force du souffle.
Aquilonia est une ville du sur de l’Italie, à quelque 150 kilomètres de Naples. Dans cette région, un parc éolien permet de transformer en électricité le vent violent qui peut y souffler.
Une des éoliennes du parc filmée par hasard par les passants tourne de plus en plus vite, avant de se désintégrer en projetant des morceaux de pâles et du mécanisme un peu partout autour. La vidéo a été diffusée en Italie partout sur les réseaux sociaux et par la Répubblica.
Aquilonia est une ville du sur de l’Italie, à quelque 150 kilomètres de Naples. Dans cette région, un parc éolien permet de transformer en électricité le vent violent qui peut y souffler.
Une des éoliennes du parc filmée par hasard par les passants tourne de plus en plus vite, avant de se désintégrer en projetant des morceaux de pâles et du mécanisme un peu partout autour. La vidéo a été diffusée en Italie partout sur les réseaux sociaux et par la Répubblica.
07/02/17 : Vietnam : Installation de 50 éoliennes à Cà Mau
La centrale éolienne de Khai Long est la 1ère à Cà Mau (Sud) et la 2e dans le delta du Mékong (après celle de Bac Liêu). D’un coût d’investissement de 6.000 milliards de dôngs, la 1ère phase du projet s’achèvera fin 2017, selon les prévisions. Les 50 éoliennes atteindront une capacité de 100 MW.
Nguyên Tiên Hai, président du Comité populaire de la province de Cà Mau, s’est déclaré réjoui que la Sarl de la construction, du commerce et du tourisme Công Ly ait commencé le travail avec beaucoup d’enthousiasme dès les premiers jours du nouvel an lunaire. Il l’a invitée à accélérer le rythme de travail pour que la centrale soit mise en service dans les délais prévus.
Nguyên Tiên Hai, président du Comité populaire de la province de Cà Mau, s’est déclaré réjoui que la Sarl de la construction, du commerce et du tourisme Công Ly ait commencé le travail avec beaucoup d’enthousiasme dès les premiers jours du nouvel an lunaire. Il l’a invitée à accélérer le rythme de travail pour que la centrale soit mise en service dans les délais prévus.
04/02/17 : Ile Maurice : PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE : LA DEUXIÈME FERME ÉOLIENNE DU PAYS SUR LES RAILS
Maurice comptera bientôt une deuxième ferme éolienne sise à Plaine-Sophie. La construction du parc, qui abritera 14 turbines, a débuté dans le courant de l’année dernière. La capacité de production approximative de la ferme, de 40 MW, alimentera 15 000 familles.
Le promoteur de la ferme éolienne de Plaine-Sophie est le consortium Suzlon-Padgreen. Au coût de quelque Rs 3 milliards, la Wind-Farm, qui s’étend dans trois zones de la région, garantira la production de 9 % de la consommation totale d’électricité du pays. Une source proche du dossier, basée au CEB, explique que les 14 turbines éoliennes, de 95 mètres de haut, sont identiques à celles de la ferme de Bras-d’Eau en termes de fonctionnement. C’est-à-dire que la révolution des appareils « ne provoquera aucun grésillement ». Les turbines seront alignées à une distance de 100 mètres et la maintenance se fera deux fois l’an.
La construction des fermes éoliennes sont dans la phase embryonnaire. Sur les diverses sites, tout porte à croire que des arbres ont été abattus pour faire place à un sentier, d’une dizaine de mètres de large, destiné à la mise en place des turbines qui seront bientôt alignées.
Des habitants mécontents
Si certains habitants des alentours ne cachent pas leur joie, d’autres confient leur appréhension voire leur mécontentement concernant la réalisation de cette ferme éolienne. Noor Ali Jankee, un commerçant de Henrietta, applaudit le projet tout en émettant des réserves. « Cette deuxième ferme éolienne va réduire notre dépendance aux matières comme le carburant, dit-il, mais j’ai des doutes sur son positionnement. Plaine-Sophie n’est pas située sur un versant au vent. Comment les turbines vont-elles opérer ? Ne serait-il pas mieux de délocaliser la ferme dans les régions de Grand-Bassin ou de Trou-aux-Cerfs ? »
Suraj Roopun, un habitant de Quatre-Bornes, est aussi en faveur d’une ferme éolienne. « Ce projet est en parfaite communion avec la nature et c’est pour cela que le gouvernement doit songer à la mise sur pied de plusieurs fermes, souligne-t-il, tout en se tournant vers d’autres formes de production d’énergie telles que la force des vagues. »
« Je suis ravi que le gouvernement envisage de se tourner vers l’écologie, mais comment peut-on parler d’écologie si on construit une ferme éolienne au beau milieu d’une forêt ? », demande Désiré Prevost, un habitant de l’Ouest, de passage dans la région. « Le mieux serait d’implanter le parc sur une falaise ou dans un endroit où il n’y aura nul besoin d’abattre des arbres. »
Bras-d’Eau, la première centrale
La première ferme éolienne du pays se trouve dans la région de Bras-d’Eau. L’inauguration du parc a eu lieu, vers fin 2017, en la présence du ministre des Services publiques et de l’Environnement, Ivan Collendavelloo et d’Alain Wong. La construction a demandé un investissement de Rs 700 millions.
D’une hauteur de 65 mètres, les 11 éoliennes sont alignées à une distance de 130 mètres. L’assemblage des appareils a nécessité près d’une année de labeur aux techniciens et autres ouvriers de la compagnie ‘Quadran Energies Libres’ et ‘Aerowatt Mts Ltd’. La maintenance est effectuée chaque six mois. La capacité de production totale de cette ferme est de 9,35 MW et 3 millions de KWh annuellement. 10 000 foyers sont approvisionnés à travers cette centrale.
http://defimedia.info/production-energetique-la-deuxieme-ferme-eolienne-du-pays-sur-les-rails
04/02/17 : Siemens installe son prototype d'éolienne de 8MW au Danemark
04/02/17 : Siemens installe son prototype d'éolienne de 8MW au Danemark
Siemens Wind Power a installé la dernière version de son éolienne offshore à entraînement direct dans le centre national d'essai d'Østerild, au Danemark.
10% d'énergie supplémentaire à l'année
La SWT-8.0-154 est évaluée à 8 mégawatts (MW) et équipée d'un rotor de 154 mètres. Le prototype a été certifié par DNV GL en janvier, validant ainsi toutes les fonctions de sécurité requises afin de mener les tests sur une tour d'acier culminant à 12 mètres de hauteur à moyeu. Le prototype sera utilisé pour les essais mécaniques et électriques, sont certificat final est attendu en 2018.
La mise en service complète du prototype marque la phase finale du développement de la nouvelle turbine Siemens permettant jusqu'à 10% de production annuelle d'énergie en plu en conditions de vent maritime par rapport au modèle de 7 MW. La mise à niveau à 8 MW offre également une augmentation de puissance nominale de plus de 14%.
http://www.les-smartgrids.fr/fiches-techniques/04022017,siemens-installe-son-prototype-d-eolienne-de-8mw-au-danemark,2025.html
10% d'énergie supplémentaire à l'année
La SWT-8.0-154 est évaluée à 8 mégawatts (MW) et équipée d'un rotor de 154 mètres. Le prototype a été certifié par DNV GL en janvier, validant ainsi toutes les fonctions de sécurité requises afin de mener les tests sur une tour d'acier culminant à 12 mètres de hauteur à moyeu. Le prototype sera utilisé pour les essais mécaniques et électriques, sont certificat final est attendu en 2018.
La mise en service complète du prototype marque la phase finale du développement de la nouvelle turbine Siemens permettant jusqu'à 10% de production annuelle d'énergie en plu en conditions de vent maritime par rapport au modèle de 7 MW. La mise à niveau à 8 MW offre également une augmentation de puissance nominale de plus de 14%.
http://www.les-smartgrids.fr/fiches-techniques/04022017,siemens-installe-son-prototype-d-eolienne-de-8mw-au-danemark,2025.html
02/02/17 : Kenya : le parc éolien du lac Turkana alimentera le réseau électrique dès juin prochain
La centrale éolienne du lac Turkana, la plus grande du continent avec 310 MW de capacité, devrait être raccordée au réseau électrique qu’elle alimentera dès juin 2017.
C’est ce qu’a affirmé Carlo Van Wageningen, le responsable du projet qui a également annoncé que l’ensemble des turbines devrait arriver au port de Mombasa, dès février prochain, et que leur installation s’achèverait à la mi-mai.
« Nous espérons pouvoir débuter la génération d’une énergie abordable dès la moitié de l’année, avec une puissance de 310 MW.», a confié le responsable. La ligne électrique de 400 kV s’étendant sur 428 km de Loiyangalani au Nord du pays à Suswa au Centre, et qui transmettra l’énergie produite par la centrale, devrait être achevée à la fin juin.
Construite par la Kenya Transmission Company (Ketraco), l’infrastructure de transport électrique aurait dû être achevée en octobre 2016, mais cela n’a pas pu être possible, en raison des litiges causés par les demandes de compensation des propriétaires des terrains situés le long de sa trajectoire.
http://www.energies-renouvelables-afrique.com/kenya-eolien-lac-turkana-reseau-electrique/
C’est ce qu’a affirmé Carlo Van Wageningen, le responsable du projet qui a également annoncé que l’ensemble des turbines devrait arriver au port de Mombasa, dès février prochain, et que leur installation s’achèverait à la mi-mai.
« Nous espérons pouvoir débuter la génération d’une énergie abordable dès la moitié de l’année, avec une puissance de 310 MW.», a confié le responsable. La ligne électrique de 400 kV s’étendant sur 428 km de Loiyangalani au Nord du pays à Suswa au Centre, et qui transmettra l’énergie produite par la centrale, devrait être achevée à la fin juin.
Construite par la Kenya Transmission Company (Ketraco), l’infrastructure de transport électrique aurait dû être achevée en octobre 2016, mais cela n’a pas pu être possible, en raison des litiges causés par les demandes de compensation des propriétaires des terrains situés le long de sa trajectoire.
http://www.energies-renouvelables-afrique.com/kenya-eolien-lac-turkana-reseau-electrique/
02/02/17 : L'agence nucléaire russe ROSATOM s'allie au fabricant néerlandais d'éoliennes LAGERWEY
Très active sur le marché du nucléaire à l’international, l’agence russe Rosatom ne semble plus s’en contenter et regarde progressivement du côté des énergies renouvelables. Le fort potentiel de la Russie en matière d’énergie éolienne et les nouveaux objectifs du gouvernement constituent en effet un nouveau marché prometteur pour Rosatom qui vient d’annoncer, dans ce cadre, la création d’une co-entreprise spécialisée dans l’éolien en collaboration avec le fabricant néerlandais d’éoliennes Lagerwey.
Si la production électrique de la Russie est toujours largement dominée par les énergies fossiles, le pays dispose d’une forte capacité de production nucléaire et surtout d’importantes sources d’énergie renouvelables inexploitées. Un constat d’autant plus marqué dans l’énergie éolienne, abondante dans le pays, et que le gouvernement souhaiterait porter à 2% de la production d’électricité nationale à l’horizon 2024.
Le conglomérat d’Etat russe Rosatom avait déjà remporté dans ce cadre un contrat pour construire 26 parcs éoliens dans le sud du pays, et cherchait pour ce faire à établir un nouveau partenariat dans la filière. C’est désormais chose faite avec la création officielle, mardi 1er février, d’une coentreprise spécialisée dans l’éolien en collaboration avec le groupe néerlandais Lagerwey. Représentant un chiffre d’affaires de plusieurs milliards d’euros par an, cette nouvelle entité marque pour le géant russe les débuts prometteurs « d’un nouveau secteur en Russie« , et aura pour missions non seulement « de construire des parcs éoliens », mais aussi de « mettre en place une régulation, de former des spécialistes ou encore de créer des capacités de fabrication du matériel », explique le directeur général adjoint de Rosatom Kirill Komarov dans le communiqué.
Selon Rosatom, le secteur de l’éolien représentera une capacité de production d’électricité de 3,6 GW et un chiffre d’affaires de 200 milliards de roubles par an, soit plus de trois milliards d’euros. La holding prévoit de construire dans un premier temps des capacités de 610 MW entre 2018 et 2020.
http://lenergeek.com/2017/02/02/lagence-nucleaire-russe-rosatom-sallie-au-fabricant-neerlandais-deoliennes-lagerwey/
31/01/17 : Énergie éolienne : un nouveau record au Danemark
Un nouveau type d’éolienne a été testé avec succès au Danemark : au lieu de 7,58 mégawatts précédemment, une nouvelle turbine près d’Østerild en produit 9.
Même si on parle souvent de la part encore faible de l’énergie éolienne dans le mix énergétique européen, de bonnes nouvelles arrivent aussi parfois. Au nord du Danemark, en Mer du Nord, une turbine très puissante a été testée : l’expérience s’est avérée concluante.
Le Danemark vient de tester une éolienne d’une puisance de 9 mégawatts
En 24 heures, la turbine fabriquée par le danois MHI Vestas Offshore Wind a produit 216.000 kWh d’électricité, ce qui est un record absolu pour une éolienne. Elle remplace une turbine du même fabricant, en service depuis 2014, mais dont la production était sensiblement moindre. Ce pas en avant a été rendu possible par une taille supérieure des ailes : 80 mètres de long chacune. Elle balaient 21.124 mètres carrés d’air, soit plus que le fameuse roue d’observation londonienne London Eye.
Et plus la taille de ses ailes est importante, plus une éolienne est efficace : pour une même périodicité d’arrêts de maintenance, elle produit plus d’électricité. L’autre grand avantage de cette turbine réside dans le fait qu’à la fin de son cycle de vie, elle est recyclable à 80 %, un niveau encore jamais atteint.
« Nous sommes confiants puisque cette machine à 9 mégawatts a maintenant prouvé qu’elle est prête à être mise sur le marché, et nous estimons qu’elle jouera un rôle de premier plan dans la poursuite de la baisse du coût de l’énergie, que l’éolien rend possible », a déclaré said Torben Hvid Larsen, le directeur technique de Vestas.
La France accuse pour l’heure un retard dans l’éolien
En France, le gouvernement a fixé l’objectif d’une capacité éolienne offshore de 6.000 MW à l’horizon 2020. Selon ses calculs, 1.200 éoliennes seront nécessaires à l’accomplissement de cet objectif. Si, théoriquement, elles étaient toutes du type qui vient d’être resté au Danemark, il n’en faudrait que 666. Si l’installation avance au rythme prévu, l’éolien devrait fournir 10 % de la consommation électrique française d’ici 2020. Pour rappel, à l’échelle du monde, cette part est de 2,5 %.
Pour l’heure, la France accuse un retard : 10.000 mégawatts sont actuellement fournis par l’éolien, alors que le décret relatif à la Programmation pluriannuelle de l’énergie, publié fin octobre 2016, énonce l’objectif de 24.800 à 30.000 mégawatts par an d’ici 2023.
http://www.consoglobe.com/energie-eolienne-un-nouveau-record-au-danemark-cg
Le Danemark vient de tester une éolienne d’une puisance de 9 mégawatts
En 24 heures, la turbine fabriquée par le danois MHI Vestas Offshore Wind a produit 216.000 kWh d’électricité, ce qui est un record absolu pour une éolienne. Elle remplace une turbine du même fabricant, en service depuis 2014, mais dont la production était sensiblement moindre. Ce pas en avant a été rendu possible par une taille supérieure des ailes : 80 mètres de long chacune. Elle balaient 21.124 mètres carrés d’air, soit plus que le fameuse roue d’observation londonienne London Eye.
Et plus la taille de ses ailes est importante, plus une éolienne est efficace : pour une même périodicité d’arrêts de maintenance, elle produit plus d’électricité. L’autre grand avantage de cette turbine réside dans le fait qu’à la fin de son cycle de vie, elle est recyclable à 80 %, un niveau encore jamais atteint.
« Nous sommes confiants puisque cette machine à 9 mégawatts a maintenant prouvé qu’elle est prête à être mise sur le marché, et nous estimons qu’elle jouera un rôle de premier plan dans la poursuite de la baisse du coût de l’énergie, que l’éolien rend possible », a déclaré said Torben Hvid Larsen, le directeur technique de Vestas.
La France accuse pour l’heure un retard dans l’éolien
En France, le gouvernement a fixé l’objectif d’une capacité éolienne offshore de 6.000 MW à l’horizon 2020. Selon ses calculs, 1.200 éoliennes seront nécessaires à l’accomplissement de cet objectif. Si, théoriquement, elles étaient toutes du type qui vient d’être resté au Danemark, il n’en faudrait que 666. Si l’installation avance au rythme prévu, l’éolien devrait fournir 10 % de la consommation électrique française d’ici 2020. Pour rappel, à l’échelle du monde, cette part est de 2,5 %.
Pour l’heure, la France accuse un retard : 10.000 mégawatts sont actuellement fournis par l’éolien, alors que le décret relatif à la Programmation pluriannuelle de l’énergie, publié fin octobre 2016, énonce l’objectif de 24.800 à 30.000 mégawatts par an d’ici 2023.
http://www.consoglobe.com/energie-eolienne-un-nouveau-record-au-danemark-cg
30/01/17 : Chine : la capacité de l'énergie éolienne continue à augmenter
La Chine comptait 149 millions de kilowatts de capacité éolienne fin 2016, avec 19,3 millions de kilowatts ajoutés l'année dernière, selon l'Administration nationale de l'énergie.
Les installations éoliennes ont généré 241 milliards de kWh d'électricité en 2016, représentant 4% du total de la production d'électricité du pays, contre 3,3% en 2015.
Cependant, près de 50 milliards de kWh d'énergie éolienne ont été gaspillés, contre 33,9 milliards de kWh en 2015, en raison de la distribution des ressources éoliennes et d'un système de réseau imparfait.
Le bouquet énergétique de la Chine est actuellement dominé par le charbon
http://french.xinhuanet.com/2017-01/30/c_136021100.htm
26/01/17 : New York valide la construction d'une seconde ferme éolienne offshore
26/01/17 : New York valide la construction d'une seconde ferme éolienne offshore
Les autorités américaines ont donné leur feu vert au projet de création de la plus grande ferme éolienne offshore des États-Unis. Dotée de 15 turbines, elle pourra satisfaire les besoins énergétiques de 50.000 foyers.
Les États-Unis ouvrent la voie à la construction d'un second parc éolien flottant. Baptisé South Fork Wind Farm, ce projet vient d'être validé par le conseil d'administration de l'autorité de l'énergie de Long Island (LIPA) selon le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo. Le programme prévoit l'implantation d'une quinzaine de turbines à moins de 50 kilomètres au sud-est de la pointe de l'île de Long Island, qui comprend notamment les quartiers new-yorkais de Queens et de Brooklyn.
Sous réserve de la délivrance du permis de construire, le chantier pourrait démarrer en 2019, avec pour objectif d'avoir une ferme opérationnelle en 2022 indique un porte-parole de Deepwater Wind, l'opérateur du projet, qui n'a pas encore arrêté son choix quant au constructeur des quinze éoliennes.
Selon le gouverneur de New York, les éoliennes de cette ferme disposant d'une capacité de production de 90 mégawatts (MW) seraient invisibles depuis les côtes de l'île. En outre, l'accord passé entre les autorités et Deepwater Wind, indique que celles-ci paieront pour l'énergie fournie par la ferme mais n'assureront pas les coûts de la construction et de la gestion du site.
L'éolien fournit déjà New York en électricité
Opérationnelle depuis décembre 2016, la première ferme éolienne construite aux États-Unis est située au large de l'île de Block Island (nord-est). Avec ses cinq turbines issues de l'usine GE Renewable Energy de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) elle permet d'alimenter en énergie 17.000 foyers de Block Island et de Nouvelle-Angleterre. "Des ressources en énergie propre soufflent au large de nos côtes, derrière l'horizon et il est temps de puiser dedans pour alimenter nos communautés en énergie" indique Jeffrey Grybowski, le directeur général de Deepwater Wind.
Selon Andrew Cuomo, la zone où sera installée la nouvelle ferme de South Fork a un potentiel éolien de 1.000 mégawatts. Aussi, le gouverneur de l'État de New York, s'est engagé à atteindre l'objectif de 2,4 gigawatts de capacité éolienne offshore dans les eaux de son État d'ici 2030. Une telle capacité permettrait de répondre aux besoins en énergie de 1,25 million de foyer selon ses estimations.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/new-york-valide-la-construction-d-une-seconde-ferme-eolienne-offshore-1090400.html
25/01/17 : Feu vert à la plus grande ferme éolienne offshore des Etats-Unis
Les autorités locales ont donné leur feu vert au projet de la plus grande ferme éolienne des Etats-Unis, au large de Long Island (nord-est), qui pourra satisfaire les besoins en énergie de 50.000 foyers.Les États-Unis ouvrent la voie à la construction d'un second parc éolien flottant. Baptisé South Fork Wind Farm, ce projet vient d'être validé par le conseil d'administration de l'autorité de l'énergie de Long Island (LIPA) selon le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo. Le programme prévoit l'implantation d'une quinzaine de turbines à moins de 50 kilomètres au sud-est de la pointe de l'île de Long Island, qui comprend notamment les quartiers new-yorkais de Queens et de Brooklyn.
Sous réserve de la délivrance du permis de construire, le chantier pourrait démarrer en 2019, avec pour objectif d'avoir une ferme opérationnelle en 2022 indique un porte-parole de Deepwater Wind, l'opérateur du projet, qui n'a pas encore arrêté son choix quant au constructeur des quinze éoliennes.
Selon le gouverneur de New York, les éoliennes de cette ferme disposant d'une capacité de production de 90 mégawatts (MW) seraient invisibles depuis les côtes de l'île. En outre, l'accord passé entre les autorités et Deepwater Wind, indique que celles-ci paieront pour l'énergie fournie par la ferme mais n'assureront pas les coûts de la construction et de la gestion du site.
L'éolien fournit déjà New York en électricité
Opérationnelle depuis décembre 2016, la première ferme éolienne construite aux États-Unis est située au large de l'île de Block Island (nord-est). Avec ses cinq turbines issues de l'usine GE Renewable Energy de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) elle permet d'alimenter en énergie 17.000 foyers de Block Island et de Nouvelle-Angleterre. "Des ressources en énergie propre soufflent au large de nos côtes, derrière l'horizon et il est temps de puiser dedans pour alimenter nos communautés en énergie" indique Jeffrey Grybowski, le directeur général de Deepwater Wind.
Selon Andrew Cuomo, la zone où sera installée la nouvelle ferme de South Fork a un potentiel éolien de 1.000 mégawatts. Aussi, le gouverneur de l'État de New York, s'est engagé à atteindre l'objectif de 2,4 gigawatts de capacité éolienne offshore dans les eaux de son État d'ici 2030. Une telle capacité permettrait de répondre aux besoins en énergie de 1,25 million de foyer selon ses estimations.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/new-york-valide-la-construction-d-une-seconde-ferme-eolienne-offshore-1090400.html
25/01/17 : Feu vert à la plus grande ferme éolienne offshore des Etats-Unis
Le site se trouve à un peu moins de 50 km au sud-est de la pointe de l'île de Long Island qui comprend notamment les quartiers de Queens et de Brooklyn.
Baptisé South Fork Wind Farm, le projet a été validé par le conseil d'administration de l'autorité de l'énergie de Long Island (LIPA), a annoncé mercredi le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, dans un communiqué.
Sous réserve de la délivrance du permis de construire, le chantier pourrait démarrer en 2019, avec pour objectif d'avoir une ferme opérationnelle en 2022, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Deepwater Wind, l'opérateur du projet.
Deepwater Wind n'a pas encore arrêté son choix quant au constructeur des quinze turbines, a ajouté la porte-parole. Une fois installée, la ferme aura une capacité de 90 megawatts.
Le gouverneur de l'Etat de New York a précisé que les éoliennes ne seraient pas visibles depuis les côtes de Long Island.
South Fork ne sera que la seconde ferme éolienne offshore des Etats-Unis. La première, située au large de l'ile de Block Island (nord-est) n'est opérationnelle que depuis décembre dernier.
Elle permet d'alimenter en énergie 17.000 foyers de Block Island et de Nouvelle-Angleterre.
Les cinq éoliennes de la ferme de Block Island viennent de l'usine GE Renewable Energy de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
"Des ressources d'énergie propre soufflent au large de nos côtes, derrière l'horizon, et il est temps de puiser dedans pour alimenter nos communautés en énergie", a commenté le directeur général de Deepwater Wind, Jeffrey Grybowski, dans une réaction transmise à l'AFP.
Selon le gouverneur de l'Etat de New York, la zone où sera installée la ferme de South Fork a un potentiel éolien de 1.000 megawatts. Andrew Cuomo s'est engagé à atteindre l'objectif de 2,4 gigawatts de capacité éolienne offshore dans les eaux de l'Etat de New York d'ici 2030.
Cette capacité permettrait de répondre aux besoins en énergie de 1,25 million de foyers, selon les estimations du gouverneur.
Selon l'accord passé entre l'autorité de l'énergie de Long Island et Deepwater Wind, la puissance publique ne paiera que pour l'énergie fournie par la ferme mais n'assumera pas les coûts de la construction et de la gestion du site.
http://www.connaissancedesenergies.org/afp/feu-vert-la-plus-grande-ferme-eolienne-offshore-des-etats-unis-170125
25/01/17 : Maroc : 3,6 milliards de dirhams pour le parc éolien de Jbel Lahdid près d'Essaouira
Le parc éolien qui sera construit courant 2017 à Essaouira aura une capacité de 200 mégawatts et remplacera l'équivalent de 158 103 tonnes de pétrole.
Le projet, dont les travaux démarreront au cours des prochains mois sur les crêtes de Jbel Lahdid dans la province d'Essaouira, consiste en la construction d’un parc éolien d’une capacité installée totale de 200 mégawatts, assure le 25 janvier l'agence MAP. Il remplacera l'équivalent de 158 103 tonnes de pétrole et évitera les émissions dans l’atmosphère d’environ 475 200 tonnes de CO2 par an.
Le projet sera géré par l'Agence marocaine pour l'énergie solaire (MASEN) ou/et l’ONEE-Branche électricité. Il sera financé par la Banque européenne d’investissement (BEI), la banque allemande de développement KFW, le Fonds Hassan II, la Société d'investissements énergétiques (SIE) et l’ONEE-BE à hauteur de 3,6 milliards de dirhams.
Le programme éolien d'Essaouira fait partie du projet éolien intégré de 850 mégawatts lancé par l'ONEE qui comprend quatre autres parcs éoliens : Midelt (150 MW), Tiskrad (300 MW), Tanger (100 MW) et Boujdour (100 MW). Le marché lié à ce projet d'envergure a été remporté par un consortium composé de Nareva, Enel Green Power et Siemens Wind Power. Ces entreprises auront la charge de développer, concevoir, financer, construire, exploiter et assurer la maintenance de ces parcs éoliens au Maroc.
Le projet éolien marocain s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la nouvelle stratégie énergétique du Maroc axée sur le développement des énergies renouvelables. La filière éolienne portera sur une production électrique d’une puissance de 2 000 mégawatts d’ici 2020. Cette stratégie, adoptée en mars 2009, a pour objectifs principaux de sécuriser l’approvisionnement en diverses formes d’énergie, d’en assurer l’accessibilité à des prix optimisés, de rationaliser l’utilisation des sources énergétiques tout en veillant au respect de l’environnement.
En devise locale, le tarif du MWh est passé de 142 livres (164 euros) pour les parcs dont la décision finale d’investissement a été prise en 2010-2011 à 97 livres (112 euros) pour ceux décidés en 2015-2016. « Nous sommes en dessous de l’objectif des 100 livres par MWh fixé en 2012 par le gouvernement et la filière avec quatre ans d’avance sur le calendrier », ne manque pas de souligner l’étude.
L’installation d’éoliennes de plus en plus puissantes entre pour la part la plus significative dans la baisse des coûts. Les effets de la concurrence entre développeurs sur la chaîne d’approvisionnement et l’accès à des financements moins chers ont également tiré les tarifs vers le bas.
Depuis 2010, 9,1 milliards de livres (10,5 milliards d’euros) ont été investis dans l’éolien offshore au Royaume-Uni. 18 milliards de livres (20,8 milliards d’euros) doivent l’être d’ici 2021.
25/01/17 : Maroc : 3,6 milliards de dirhams pour le parc éolien de Jbel Lahdid près d'Essaouira
Le parc éolien qui sera construit courant 2017 à Essaouira aura une capacité de 200 mégawatts et remplacera l'équivalent de 158 103 tonnes de pétrole.
Le projet, dont les travaux démarreront au cours des prochains mois sur les crêtes de Jbel Lahdid dans la province d'Essaouira, consiste en la construction d’un parc éolien d’une capacité installée totale de 200 mégawatts, assure le 25 janvier l'agence MAP. Il remplacera l'équivalent de 158 103 tonnes de pétrole et évitera les émissions dans l’atmosphère d’environ 475 200 tonnes de CO2 par an.
Le projet sera géré par l'Agence marocaine pour l'énergie solaire (MASEN) ou/et l’ONEE-Branche électricité. Il sera financé par la Banque européenne d’investissement (BEI), la banque allemande de développement KFW, le Fonds Hassan II, la Société d'investissements énergétiques (SIE) et l’ONEE-BE à hauteur de 3,6 milliards de dirhams.
Le programme éolien d'Essaouira fait partie du projet éolien intégré de 850 mégawatts lancé par l'ONEE qui comprend quatre autres parcs éoliens : Midelt (150 MW), Tiskrad (300 MW), Tanger (100 MW) et Boujdour (100 MW). Le marché lié à ce projet d'envergure a été remporté par un consortium composé de Nareva, Enel Green Power et Siemens Wind Power. Ces entreprises auront la charge de développer, concevoir, financer, construire, exploiter et assurer la maintenance de ces parcs éoliens au Maroc.
Le projet éolien marocain s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la nouvelle stratégie énergétique du Maroc axée sur le développement des énergies renouvelables. La filière éolienne portera sur une production électrique d’une puissance de 2 000 mégawatts d’ici 2020. Cette stratégie, adoptée en mars 2009, a pour objectifs principaux de sécuriser l’approvisionnement en diverses formes d’énergie, d’en assurer l’accessibilité à des prix optimisés, de rationaliser l’utilisation des sources énergétiques tout en veillant au respect de l’environnement.
http://telquel.ma/2017/01/25/36-milliards-de-dirhams-pour-le-parc-eolien-de-jbel-lahdid-pres-dessaouira_1532827
25/01/17 : Royaume-Uni : l’éolien en mer en avance sur les objectifs de baisse de prix
Le leadership du Royaume-Uni dans l’éolien offshore paye. Selon une dernière étude d’Ore Catapult, l’agence britannique de développement des énergies marines renouvelables, le pays qui occupe la première place mondiale en termes de puissance installée a vu le prix du mégawattheure (MWh) baisser de 32 % depuis 2012.25/01/17 : Royaume-Uni : l’éolien en mer en avance sur les objectifs de baisse de prix
En devise locale, le tarif du MWh est passé de 142 livres (164 euros) pour les parcs dont la décision finale d’investissement a été prise en 2010-2011 à 97 livres (112 euros) pour ceux décidés en 2015-2016. « Nous sommes en dessous de l’objectif des 100 livres par MWh fixé en 2012 par le gouvernement et la filière avec quatre ans d’avance sur le calendrier », ne manque pas de souligner l’étude.
L’installation d’éoliennes de plus en plus puissantes entre pour la part la plus significative dans la baisse des coûts. Les effets de la concurrence entre développeurs sur la chaîne d’approvisionnement et l’accès à des financements moins chers ont également tiré les tarifs vers le bas.
Depuis 2010, 9,1 milliards de livres (10,5 milliards d’euros) ont été investis dans l’éolien offshore au Royaume-Uni. 18 milliards de livres (20,8 milliards d’euros) doivent l’être d’ici 2021.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/27555-royaume-uni-leolien-en-mer-en-avance-sur-les-objectifs-de
18/01/17 : MAROC : Eolien : Essaouira dévoile son parc à 200 MW
13/01/17 : En Espagne, les énergies renouvelables espèrent sortir du brouillard
13/01/17 : Les États-Unis et le Pérou dans la mire d’Innergex
Le producteur québécois d’énergie renouvelable veut prendre de l’expansion
13/01/17 : Énergies renouvelables : tous les trains hollandais carburent à l’éolien 😡😠😡😠
La compagnie nationale des chemins de fer hollandais (NS) et son partenaire Eneco l'avaient annoncé il y a un peu plus d'un an et demi. Depuis le 1erjanvier dernier, c'est une réalité : 100 % des trains circulant aux Pays-Bas sont alimentés par une source renouvelable, l'électricité éolienne. « Une première mondiale », affirme le porte-parole de NS.
Rappelons qu'en juin 2015, le tribunal de La Haye avait condamné les Pays-Bas à réduire d'au moins 25 % leurs émissions de gaz à effet de serred'ici 2020, par rapport à 1990. L'une des idées soumises par le gouvernement néerlandais : opérer rapidement la transition énergétique du réseau ferré. Car dans le pays, 20 % des émissions de CO2 sont imputables à la mobilité.
En matière d’émissions de CO2, les trains d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux d’hier. Un kilomètre en TGV représente une émission de CO2 par voyageur de 3,2 grammes. Un kilomètre en TER émet quant à lui en moyenne 29,7 grammes de CO2 par voyageur (chiffres SNCF 2016). Le taux moyen d’émission de CO2 par une automobile en France était, en 2015, de 111 grammes (chiffres Ademe), soit plus de 20 grammes au kilomètre par passager pour une voiture pleine.Faire bon usage de l’énergie éolienne
Chaque jour, NS transporte de l'ordre de 600.000 voyageurs à travers les Pays-Bas. Des voyages en train qui consomment quelque 1,4 TWh d'électricité par an. Leur électricité provient désormais de fermes éoliennes situées pour une moitié aux Pays-Bas et pour l'autre moitié en Belgique et même en Scandinavie. L'objectif de cette diversification géographique est double :
éviter une flambée des tarifs pour les autres usages de l'énergie éoliennedans le pays, par manque de disponibilité,
garantir la continuité de la ressource au fil du temps.
NS et Eneco estiment qu'une éolienne qui fonctionne durant une heure peut produire suffisamment d'énergie pour permettre à un train de rouler sur 200 kilomètres. Et les partenaires du projet espèrent par ailleurs réussir à réduire, d'ici 2020, la quantité d'énergie consommée par voyageur de 35 % par rapport aux chiffres affichés en 2005.
Ton Boone, porte-parole de NS, a précisé que ce résultat est le fruit d’un travail fourni depuis deux ans puisque c’était la volonté de la compagnie de pouvoir avoir recours à l’énergie éolienne. NS a signé un contrat avec Eneco, une société productrice d’électricité néerlandaise, pour une durée de 10 ans, avec la perspective de commencer le 1er janvier 2018. Cependant, ils auraient atteint leur but « un an plus tôt que prévu » selon Ton Boone.
11/01/17 : Pourquoi EDF met le turbo sur les renouvelables en Amérique
Aux côtés de la France, l’Amérique du Nord est un espace stratégique pour la filiale renouvelables d’EDF qui a annoncé ce mercredi la mise en service de quatre nouveaux parcs éoliens aux Etats-Unis.
La filiale renouvelables d’EDF a annoncé mercredi 11 janvier la mise en service de quatre nouveaux parcs éoliens aux Etats-Unis. Leur capacité cumulée atteint plus de 708 megawatts. Dans le même temps, le directeur général d’EDF Energies Nouvelles, Antoine Cahuzac, a précisé que son entreprise avait sécurisé de l’autre côté de l’Atlantique une capacité totale de 3 gigawatts, principalement dans l’éolien. Aux côtés de la France, l’Amérique du Nord est un espace stratégique pour EDF EN. L’entreprise s’y est implantée en 2000 en rachetant l’entreprise enXco, un spécialiste de l’exploitation-maintenance dans l’éolien. Depuis, la filiale a continué à faire son marché. L’an dernier, elle a racheté Global Ressources Options, un acteur du Vermont spécialisé dans l’installation et la vente de centrales photovoltaïques pour les collectivités, les entreprises et les industriels. Aujourd’hui, l’Amérique du Nord contribue pour près de 45% du chiffre d’affaires d’EDF EN et constitue de très loin sa première zone avec 10,6 gigawatts (l’équivalent de dix centrales nucléaires) en exploitation.
Pour l’électricien, le continent nord-américain présente de nombreux atouts. En matière d’éolien, la plupart des turbiniers (General Electric, Siemens, Vestas) sont sur place. Il en est de même pour les réseaux de sous-traitants. Autre avantage, la réactivité pour implanter un parc éolien ou une ferme photovoltaïque aux Etats-Unis. « Il faut environ trois ans pour développer un actif, indique Antoine Cahuzac. En France c’est deux fois plus long. »
Des développements à des prix presque imbattables
Pour les énergéticiens, l’Amérique présente enfin un autre intérêt: le gigantesque marché de ses entreprises. Après la COP 21, la perception des grandes firmes vis-à-vis des industries fossiles a évolué. Aujourd’hui, un grand nombre d’entre elles cherchent pour des raisons d’image à être alimentées le plus possible en électricité propre. « Cette tendance des entreprises à signer des contrats d’achat d’électricité renouvelable est partie très fortement, observe le directeur général d’EDF EN. Sur les 708 MW que nous avons mis en service ces dernières semaines, plus de la moitié sont des contrats d’achat signés avec des sociétés comme Google, Procter & Gamble, Salesforce. »
EDF a aussi profité de la chute des prix du solaire et de l’éolien pour réaliser des développements à des prix presque imbattables. « Au Mexique, les deux énergies sont à parité, indique Antoine Cahuzac. On a signé pour 250 megawatts d’éolien et 80 MW de photovoltaïque pour 35 dollars le megawattheure. » En France, c’est plus de deux fois plus cher. Seul Abu Dhabi (25 dollars le Mwh) parvient à faire plus économique. Enfin le dernier avantage des Etats-Unis concerne les incitations fiscales. La politique fiscale votée en 2015 et qui court jusqu’en 2020 stipulait que pour bénéficier à plein des incitations, il fallait engager les travaux et les dépenses avant la fin de l’an dernier. Ce qu’EDF EN, comme les autres industriels s’est empressé de faire en sécurisant 3 GW de développement.
Dans ce paysage positif, il y a un une incertitude, c’est bien sûr Donald Trump. Barack Obama était un fervent défenseur des renouvelables. Son successeur se présente, lui, comme un climato-sceptique. Pendant la campagne présidentielle, il a indiqué vouloir rouvrir les centrales à charbon. On pensait qu’après son élection, Trump allait changer de discours. Il n’en a rien été. Le milliardaire a nommé le PDG d’ExxonMobil Rex Tillerson à la tête du département d’Etat et l’ancien gouverneur du Texas Rick Perry lui aussi défenseur de l’industrie des hydrocarbures ministre de l’Energie. Mais malgré ces signaux négatifs, Antoine Cahuzac veut positiver. « La profession n’anticipe pas de changements rétroactifs en matière de renouvelables», dit-il.
11/01/17 : NAVANTIA : nouveaux succès dans l'éolien offshore
Le constructeur espagnol Navantia, en coopération avec son compatriote Windar Renovables, a annoncé la signature de nouveaux contrats pour la réalisation de de fondations de type jacket destinées à deux parcs éoliens offshore.
Le premier porte sur la réalisation de 42 structures métalliques et leurs piles d'ancrage qui seront installées sur le champ britannique East Anglia One, prévu pour mettre en œuvre à partir de 2018 pas moins de 102 turbines Siemens de 7 MW. Les 60 autres fondations seront fournies par le groupe émirati Lamprell, avec une production confiée au chantier Harland & Wolff de Belfast. Concernant la partie relevant de Navantia et Windar, la signature d’un accord définitif avec Iberdrola (via sa filiale Scottish Power) a été annoncée le 3 janvier. Elle fait suite à l’accord conclu en octobre pour la réalisation de 34 jackets, dont le nombre avait été porté à 42 le mois suivant. Immergées par des profondeurs d'eau de 40 à 48 mètres, chaque structure, dotée de trois pieds, mesurera 65 mètres de haut et affichera une masse de 845 tonnes.
En dehors d'East Anglia One, Navantia et Windar ont, par ailleurs, annoncé hier avoir été retenus pour réaliser les fondations des quatre éoliennes du parc expérimental Nissum Bredning. Ce dernier sera implanté au nord-est du Danemark, près du port de Thyborøn, et sera lui aussi équipé de turbines Siemens de 7 MW. Les quatre jackets de ce champ seront livrés avant la fin du premier semestre de cette année. Ce champ permettra de tester de nouvelles technologies, en particulier sur les fondations et le câblage.
La fabrication des fondations des deux projets est confiée au chantier Navantia de Fene. Elle va permettre, selon le constructeur espagnol, de mobiliser en moyenne 900 personnes au cours des 20 prochains mois.
Une toxicité 20 fois supérieure aux normes internationales
A l’heure où la question écologique préoccupe toujours autant les différents gouvernements du monde entier, une vidéo virale, publiée sur YouTube, a fait bondir de les internautes leurs écrans. On y voit un nuage de pollution envelopper une bretelle d’autoroute située à Pékin, en Chine, en l’espace de vingt minutes à peine. Les images font froid dans le dos tant l’air semble nocif pour la santé. On finit par se demander comment 21 millions d’habitants font pour vivre dans un climat qui ferait penser à un scénario apocalyptique d’Hollywood. D’autant plus qu’en ce début de janvier 2017, l’outil officiel servant à classifier la qualité de l’air (Air Quality Index) indique un AQI de plus de 400, ce qui signifie une dangerosité maximale (on parle d’une toxicité de l’air vingt fois supérieure aux normes internationales tout de même). Jugez vous-mêmes : (voir vidéo en ligne)
Vers une transition « verte »
Et le gouvernement chinois semble avoir pris conscience des maux qui rongent son pays en matière d’écologie. Il met désormais l’accent sur le développement des énergies dites « propres » pour effectuer cette transition. Son premier ministre, Li Kegiang, avait notamment annoncé il y a un an que la Chine réduirait sa production d’acier et de charbon (l’une des énergies fossiles les plus polluantes) au cours des prochaines années.
De plus, si la Chine est aujourd’hui la première émettrice mondiale de gaz à effet de serre (CO2) avec 10,33 milliards de tonnes répandues dans l’atmosphère en 2013, elle est aussi la première productrice d’énergie solaire et la première puissance éolienne. A titre d’exemple, le pays a pour ambition de construire la plus grande ferme éolienne au monde dans la province de Gansu. Ce gigantesque projet (avec cinq autres) prévoit d’atteindre une production de 20.000 mégawatts par an. En comparaison, le parc éolien de Roscoe, situé au Texas (USA), produit 781,5 mégawatts par an et il est le plus grand du monde.
18/01/17 : MAROC : Eolien : Essaouira dévoile son parc à 200 MW
La ville d'Essaouira abritera le 25 janvier courant, une journée d’information pour la présentation du projet du parc éolien de Jbel Lahdid (200 MW), dont le lancement des travaux est prévu pour 2017.
Organisée par la Province d'Essaouira en partenariat avec l’Office national d’électricité et de l’eau potable (ONEE-Branche électricité), cette rencontre connaitra la participation notamment de cadres de l’ONEE-BE, les services extérieurs, des représentants d’institutions centrales et régionales concernées par le thème de l’environnement, dont la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et l'Agence Marocaine pour l'Efficacité Energétique (AMEE).
Organisée par la Province d'Essaouira en partenariat avec l’Office national d’électricité et de l’eau potable (ONEE-Branche électricité), cette rencontre connaitra la participation notamment de cadres de l’ONEE-BE, les services extérieurs, des représentants d’institutions centrales et régionales concernées par le thème de l’environnement, dont la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et l'Agence Marocaine pour l'Efficacité Energétique (AMEE).
https://www.infomediaire.net/news/maroc/eolien-essaouira-devoile-son-parc-200-mw
17/01/17 : L'Arabie saoudite inaugure sa première éolienne
L'Arabie saoudite a inauguré mardi sa première éolienne dans le cadre d'un programme de diversification de ses sources d'énergie. Le géant pétrolier saoudien Aramco a indiqué que cette éolienne avait été réalisée en partenariat avec la firme américaine General Electric.
Ce parc fournira de l'électricité à une usine d'Aramco à Turaif, près de la frontière avec la Jordanie. "La turbine de cette éolienne a une capacité de 2,75 mégawatts, de quoi approvisionner 250 foyers, ce qui réduit la demande en électricité sur le réseau national", a souligné Aramco à l'occasion dans un communiqué.
La compagnie pétrolière ambitionne de disposer d'un parc électrique « propre » de 9,5 gigawatts à l'horizon 2030, conformément à un plan de réformes économiques destiné à réduire la dépendance de l'Arabie saoudite par rapport au pétrole, dont le royaume est le premier exportateur mondial. Selon des projections officielles, la demande devrait dépasser 120 gigawatts en 2032.
Actuellement, la quasi totalité de la production d'électricité est générée à partir du pétrole et du gaz naturel. Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Falih a annoncé lundi devant un forum pétrolier à Abou Dhabi que son pays allait lancer dans les prochaines semaines un programme d'un coût de 30 à 50 milliards de dollars pour la production d'énergies renouvelables.Il a expliqué que l'objectif était d'atteindre une capacité de 10 gigawatts d'ici à 2023.
17/01/17 : L'Arabie saoudite inaugure sa première éolienne
L'Arabie saoudite a inauguré mardi sa première éolienne dans le cadre d'un programme de diversification de ses sources d'énergie. Le géant pétrolier saoudien Aramco a indiqué que cette éolienne avait été réalisée en partenariat avec la firme américaine General Electric.
Ce parc fournira de l'électricité à une usine d'Aramco à Turaif, près de la frontière avec la Jordanie. "La turbine de cette éolienne a une capacité de 2,75 mégawatts, de quoi approvisionner 250 foyers, ce qui réduit la demande en électricité sur le réseau national", a souligné Aramco à l'occasion dans un communiqué.
La compagnie pétrolière ambitionne de disposer d'un parc électrique « propre » de 9,5 gigawatts à l'horizon 2030, conformément à un plan de réformes économiques destiné à réduire la dépendance de l'Arabie saoudite par rapport au pétrole, dont le royaume est le premier exportateur mondial. Selon des projections officielles, la demande devrait dépasser 120 gigawatts en 2032.
Actuellement, la quasi totalité de la production d'électricité est générée à partir du pétrole et du gaz naturel. Le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Falih a annoncé lundi devant un forum pétrolier à Abou Dhabi que son pays allait lancer dans les prochaines semaines un programme d'un coût de 30 à 50 milliards de dollars pour la production d'énergies renouvelables.Il a expliqué que l'objectif était d'atteindre une capacité de 10 gigawatts d'ici à 2023.
13/01/17 : En Espagne, les énergies renouvelables espèrent sortir du brouillard
Après cinq ans de gel du soutien aux énergies renouvelables, l'Espagne prépare un appel d'offres conséquent pour de nouveaux projets, mais les entreprises dénoncent un brouillard législatif qui les empêche d'investir, malgré l'abondance de soleil et de vent.
Fin décembre, le gouvernement a annoncé qu'il prévoyait de soutenir financièrement l'installation de 3.000 mégawatts (MW), tous types d'énergie renouvelables confondus (éolien, solaire, biomasse...).
"C'est une bonne nouvelle pour le secteur. Il y a de l'intérêt, il y aura probablement une forte participation des entreprises", prévoit José Donoso, directeur général de l'Union espagnole photovoltaïque (250 entreprises).
L'appel d'offres n'est pas plus important que ce qui se fait ailleurs en Europe. Mais l'annonce fait figure d'événement en Espagne après des années de paralysie.
Le pays a pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes. Mais le développement fulgurant des années 2000, subventionné par le gouvernement socialiste, a été freiné net par la crise de 2008, puis par un moratoire sur les aides décrété en 2012 à l'arrivée au pouvoir des conservateurs.
Pour continuer de se développer, les entreprises se sont tournées, souvent avec succès, vers l'international. L'Espagne est devenue le 3e exportateur mondial d'éoliennes grâce notamment à son fleuron Gamesa... qui exporte 100% de sa production, faute de clients dans son propre pays.
Désormais, les regards se tournent vers le marché intérieur. "Il est fondamental que le marché espagnol se réactive", explique Juan Diego Díaz, directeur marketing de Gamesa, afin que le groupe et ses fournisseurs puissent atteindre une taille suffisamment importante pour rester compétitifs face à leurs concurrents étrangers.
Sur le territoire, l'installation de nouvelles capacités de production renouvelables s'est en effet réduite comme peau de chagrin.
"En 2015, il s'est installé plus de puissance photovoltaïque à Bruxelles que dans toute l'Espagne", enrage Fernando Ferrando Vitales, vice-président de Fondation Renouvelables.
L'Espagne doit remplir d'ici à 2020 l'objectif fixé par Bruxelles de 20% d'énergie renouvelable dans le total de l'énergie produite, contre 16% actuellement (dernières données Eurostat).
Selon le gouvernement, les 3.000 MW de l'appel d'offres permettront d'approcher l'objectif. Mais ses modalités techniques, qui seront annoncées au cours du 1er trimestre, inquiètent le secteur.
Les industriels se plaignent de ne pas avoir été consultés pour les définir. Ils craignant une répétition du fiasco de 2016: après un appel d'offres plus modeste (700 MW), aucun des projets retenus n'a été construit.
Le mécanisme d'enchères, mal conçu, tirait tellement les aides vers le bas que les entreprises se sont révélées incapables de financer leurs installations.
La grande question est donc de savoir si cette nouvelle tentative débouchera sur des réalisations concrètes.
Le gouvernement "veut avoir un meilleur contrôle" sur la réalisation des projets et est en train d'élaborer des règles pour y parvenir, assure Jorge Lopez, analyste chez XTB Brokers.
Mais il manque une planification nationale pour que les projets choisis soient vraiment adaptés aux besoins du pays, comme le fait l'Allemagne, regrette l'Association entrepreunariale éolienne (AEE).
Il faudrait par exemple dire "nous avons besoin de plus d'électricité dans le nord du pays. Quelles ressources avons-nous dans le Nord? Beaucoup de vent. Et bien, on va mettre des éoliennes", plutôt que des panneaux solaires, plus adaptés au Sud, explique Heikki Willsted, directeur des politiques énergétiques de l'AEE.
"Ne pas consulter ceux qui feront les investissement, qui mettront en place les machines (...) donne une sensation d'improvisation", souligne-t-il.
L'aide publique sera de toute façon bien moins importante que dans les années 2000, car les renouvelables sont désormais bien plus "matures", c'est-à-dire plus rentables, a confirmé mercredi le ministre de l'Energie Alvaro Nadal.
Au-delà de la faiblesse des aides, les entreprises se plaignent surtout des changements trop rapides des réglementations tarifaires -tous les trois ans-, qui rend plus difficile l'obtention de financements, faute de visibilité à long terme sur la rentabilité.
Certains voudraient aussi que le gouvernement encourage les petits producteurs individuels, familles ou municipalités s'équipant de panneaux solaires par exemple. Mais les modalités des appels d'offre "provoquent la concentration de toute la production de renouvelables" dans les mains des grandes entreprises, regrette Juan Castro-Gil de l'Association des producteurs d'énergie fotovoltaïques (Anpier).
Fin décembre, le gouvernement a annoncé qu'il prévoyait de soutenir financièrement l'installation de 3.000 mégawatts (MW), tous types d'énergie renouvelables confondus (éolien, solaire, biomasse...).
"C'est une bonne nouvelle pour le secteur. Il y a de l'intérêt, il y aura probablement une forte participation des entreprises", prévoit José Donoso, directeur général de l'Union espagnole photovoltaïque (250 entreprises).
L'appel d'offres n'est pas plus important que ce qui se fait ailleurs en Europe. Mais l'annonce fait figure d'événement en Espagne après des années de paralysie.
Le pays a pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes. Mais le développement fulgurant des années 2000, subventionné par le gouvernement socialiste, a été freiné net par la crise de 2008, puis par un moratoire sur les aides décrété en 2012 à l'arrivée au pouvoir des conservateurs.
Pour continuer de se développer, les entreprises se sont tournées, souvent avec succès, vers l'international. L'Espagne est devenue le 3e exportateur mondial d'éoliennes grâce notamment à son fleuron Gamesa... qui exporte 100% de sa production, faute de clients dans son propre pays.
Désormais, les regards se tournent vers le marché intérieur. "Il est fondamental que le marché espagnol se réactive", explique Juan Diego Díaz, directeur marketing de Gamesa, afin que le groupe et ses fournisseurs puissent atteindre une taille suffisamment importante pour rester compétitifs face à leurs concurrents étrangers.
Sur le territoire, l'installation de nouvelles capacités de production renouvelables s'est en effet réduite comme peau de chagrin.
"En 2015, il s'est installé plus de puissance photovoltaïque à Bruxelles que dans toute l'Espagne", enrage Fernando Ferrando Vitales, vice-président de Fondation Renouvelables.
L'Espagne doit remplir d'ici à 2020 l'objectif fixé par Bruxelles de 20% d'énergie renouvelable dans le total de l'énergie produite, contre 16% actuellement (dernières données Eurostat).
Selon le gouvernement, les 3.000 MW de l'appel d'offres permettront d'approcher l'objectif. Mais ses modalités techniques, qui seront annoncées au cours du 1er trimestre, inquiètent le secteur.
Les industriels se plaignent de ne pas avoir été consultés pour les définir. Ils craignant une répétition du fiasco de 2016: après un appel d'offres plus modeste (700 MW), aucun des projets retenus n'a été construit.
Le mécanisme d'enchères, mal conçu, tirait tellement les aides vers le bas que les entreprises se sont révélées incapables de financer leurs installations.
La grande question est donc de savoir si cette nouvelle tentative débouchera sur des réalisations concrètes.
Le gouvernement "veut avoir un meilleur contrôle" sur la réalisation des projets et est en train d'élaborer des règles pour y parvenir, assure Jorge Lopez, analyste chez XTB Brokers.
Mais il manque une planification nationale pour que les projets choisis soient vraiment adaptés aux besoins du pays, comme le fait l'Allemagne, regrette l'Association entrepreunariale éolienne (AEE).
Il faudrait par exemple dire "nous avons besoin de plus d'électricité dans le nord du pays. Quelles ressources avons-nous dans le Nord? Beaucoup de vent. Et bien, on va mettre des éoliennes", plutôt que des panneaux solaires, plus adaptés au Sud, explique Heikki Willsted, directeur des politiques énergétiques de l'AEE.
"Ne pas consulter ceux qui feront les investissement, qui mettront en place les machines (...) donne une sensation d'improvisation", souligne-t-il.
L'aide publique sera de toute façon bien moins importante que dans les années 2000, car les renouvelables sont désormais bien plus "matures", c'est-à-dire plus rentables, a confirmé mercredi le ministre de l'Energie Alvaro Nadal.
Au-delà de la faiblesse des aides, les entreprises se plaignent surtout des changements trop rapides des réglementations tarifaires -tous les trois ans-, qui rend plus difficile l'obtention de financements, faute de visibilité à long terme sur la rentabilité.
Certains voudraient aussi que le gouvernement encourage les petits producteurs individuels, familles ou municipalités s'équipant de panneaux solaires par exemple. Mais les modalités des appels d'offre "provoquent la concentration de toute la production de renouvelables" dans les mains des grandes entreprises, regrette Juan Castro-Gil de l'Association des producteurs d'énergie fotovoltaïques (Anpier).
Le producteur québécois d’énergie renouvelable veut prendre de l’expansion
Après la France, le producteur québécois d’énergie renouvelable Innergex dit maintenant regarder du côté des États-Unis et de l’Amérique du Sud pour prendre de l’expansion.
«On a identifié plusieurs cibles potentielles. On pourrait procéder à des acquisitions prochainement aux États-Unis et au Pérou», a indiqué au Journalle président d’Innergex, Michel Letellier.
Selon ce dernier, le marché énergétique américain est en pleine transformation, regorgeant d’opportunités notamment dans les secteurs de l’énergie éolienne et solaire.
«On a identifié plusieurs cibles potentielles. On pourrait procéder à des acquisitions prochainement aux États-Unis et au Pérou», a indiqué au Journalle président d’Innergex, Michel Letellier.
Selon ce dernier, le marché énergétique américain est en pleine transformation, regorgeant d’opportunités notamment dans les secteurs de l’énergie éolienne et solaire.
Transactions en France
«On est d’avis que le mixte du gaz naturel avec l’éolien et le solaire est voué à un très bel avenir au cours des prochaines années chez nos voisins du Sud», a souligné le grand patron d’Innergex.
L’an dernier, Innergex a mis les pieds en Europe en procédant à deux transactions en France. Le producteur québécois a mis la main sur neuf sites de production d’énergie éolienne d’une puissance totale d’environ 155 mégawatts (MW).
«On est acheteur en France, mais on regarde également des sites de production en Europe», a indiqué M. Tellier.
Cette année, Innergex prévoit d’ailleurs ouvrir un bureau en sol français, à Lyon. L’entreprise prévoit de déployer une équipe dédiée aux affaires courantes ainsi qu’au développement.
Au Canada
Quant aux perspectives de croissance au pays, Innergex dit demeurer à l’affût de projets d’investissement, notamment du côté de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick.
Au Québec, Innergex a procédé tout juste avant les Fêtes à la mise en service du parc éolien Mesgi'g Ugju's'n de 150 mégawatts (MW) en Gaspésie.
Ce parc éolien est détenu à parts égales par les trois communautés Mi’gmaq du Québec (Gesgapegiag, Gespeg et Listuguj) et par Innergex.
Au total, le portefeuille d’Innergex comprend des intérêts dans 46 centrales en exploitation d’une puissance installée nette totale de 909 MW, dont 29 centrales hydroélectriques, 16 parcs éoliens et un parc solaire.
Innergex détient également en Colombie-Britannique des intérêts dans deux projets hydroélectriques en construction d’une puissance de 71 MW.
http://www.journaldequebec.com/2017/01/12/les-etats-unis-et-le-perou-dans-la-mire-dinnergex
13/01/17 : EDF met en service la "ferme éolienne Google"
«On est d’avis que le mixte du gaz naturel avec l’éolien et le solaire est voué à un très bel avenir au cours des prochaines années chez nos voisins du Sud», a souligné le grand patron d’Innergex.
L’an dernier, Innergex a mis les pieds en Europe en procédant à deux transactions en France. Le producteur québécois a mis la main sur neuf sites de production d’énergie éolienne d’une puissance totale d’environ 155 mégawatts (MW).
«On est acheteur en France, mais on regarde également des sites de production en Europe», a indiqué M. Tellier.
Cette année, Innergex prévoit d’ailleurs ouvrir un bureau en sol français, à Lyon. L’entreprise prévoit de déployer une équipe dédiée aux affaires courantes ainsi qu’au développement.
Au Canada
Quant aux perspectives de croissance au pays, Innergex dit demeurer à l’affût de projets d’investissement, notamment du côté de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Nouveau-Brunswick.
Au Québec, Innergex a procédé tout juste avant les Fêtes à la mise en service du parc éolien Mesgi'g Ugju's'n de 150 mégawatts (MW) en Gaspésie.
Ce parc éolien est détenu à parts égales par les trois communautés Mi’gmaq du Québec (Gesgapegiag, Gespeg et Listuguj) et par Innergex.
Au total, le portefeuille d’Innergex comprend des intérêts dans 46 centrales en exploitation d’une puissance installée nette totale de 909 MW, dont 29 centrales hydroélectriques, 16 parcs éoliens et un parc solaire.
Innergex détient également en Colombie-Britannique des intérêts dans deux projets hydroélectriques en construction d’une puissance de 71 MW.
http://www.journaldequebec.com/2017/01/12/les-etats-unis-et-le-perou-dans-la-mire-dinnergex
13/01/17 : EDF met en service la "ferme éolienne Google"
EDF Renewable Energy a raccordé au réseau la ferme éolienne Great Western Wind Projet dans l'Oklahoma le 21 décembre dernier. Elle comprend 30 turbines V117 de 3,3 MW et 63 turbines V100 de 2 MW fournies par Vestas et déployées dans les Comtés d'Ellis et Woodward (Nord-Ouest de l'Oklahoma), pour une puissance totale de 225 MW. L'électricité produite est vendue à Google dans le cadre d'un contrat de long terme.
Le groupe californien dispose désormais de 2.600 MW d'accords d'approvisionnement en énergies renouvelables. Il avait déjà investi 200 millions de dollars dans un projet éolien d'EDF RE au Texas en 2012. La filiale américaine de l'énergéticien français est l'un des principaux acteurs du secteur outre-Atlantique, avec 8.000 MW de puissance installée en éolien, solaire, biomasse, biogaz et stockage aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Elle alimente d'autres sociétés dans le cadre d'accords bilatéraux, comme Procter & Gamble, Salesforce ou Microsoft.
http://www.boursier.com/actions/actualites/news/edf-met-en-service-la-ferme-eolienne-google-713134.html
Le groupe californien dispose désormais de 2.600 MW d'accords d'approvisionnement en énergies renouvelables. Il avait déjà investi 200 millions de dollars dans un projet éolien d'EDF RE au Texas en 2012. La filiale américaine de l'énergéticien français est l'un des principaux acteurs du secteur outre-Atlantique, avec 8.000 MW de puissance installée en éolien, solaire, biomasse, biogaz et stockage aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Elle alimente d'autres sociétés dans le cadre d'accords bilatéraux, comme Procter & Gamble, Salesforce ou Microsoft.
http://www.boursier.com/actions/actualites/news/edf-met-en-service-la-ferme-eolienne-google-713134.html
13/01/17 : Énergies renouvelables : tous les trains hollandais carburent à l’éolien 😡😠😡😠
La compagnie nationale des chemins de fer hollandais (NS) et son partenaire Eneco l'avaient annoncé il y a un peu plus d'un an et demi. Depuis le 1erjanvier dernier, c'est une réalité : 100 % des trains circulant aux Pays-Bas sont alimentés par une source renouvelable, l'électricité éolienne. « Une première mondiale », affirme le porte-parole de NS.
Rappelons qu'en juin 2015, le tribunal de La Haye avait condamné les Pays-Bas à réduire d'au moins 25 % leurs émissions de gaz à effet de serred'ici 2020, par rapport à 1990. L'une des idées soumises par le gouvernement néerlandais : opérer rapidement la transition énergétique du réseau ferré. Car dans le pays, 20 % des émissions de CO2 sont imputables à la mobilité.
En matière d’émissions de CO2, les trains d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux d’hier. Un kilomètre en TGV représente une émission de CO2 par voyageur de 3,2 grammes. Un kilomètre en TER émet quant à lui en moyenne 29,7 grammes de CO2 par voyageur (chiffres SNCF 2016). Le taux moyen d’émission de CO2 par une automobile en France était, en 2015, de 111 grammes (chiffres Ademe), soit plus de 20 grammes au kilomètre par passager pour une voiture pleine.Faire bon usage de l’énergie éolienne
Chaque jour, NS transporte de l'ordre de 600.000 voyageurs à travers les Pays-Bas. Des voyages en train qui consomment quelque 1,4 TWh d'électricité par an. Leur électricité provient désormais de fermes éoliennes situées pour une moitié aux Pays-Bas et pour l'autre moitié en Belgique et même en Scandinavie. L'objectif de cette diversification géographique est double :
éviter une flambée des tarifs pour les autres usages de l'énergie éoliennedans le pays, par manque de disponibilité,
garantir la continuité de la ressource au fil du temps.
NS et Eneco estiment qu'une éolienne qui fonctionne durant une heure peut produire suffisamment d'énergie pour permettre à un train de rouler sur 200 kilomètres. Et les partenaires du projet espèrent par ailleurs réussir à réduire, d'ici 2020, la quantité d'énergie consommée par voyageur de 35 % par rapport aux chiffres affichés en 2005.
http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/energie-renouvelable-energies-renouvelables-tous-trains-hollandais-carburent-eolien-65892/
12/01/17 : Décidément, les Pays-Bas montrent encore l'exemple en matière d'écologie : tous leurs trains circulent grâce aux énergies renouvelables ! Quand verra-t-on cela en France ?
12/01/17 : Décidément, les Pays-Bas montrent encore l'exemple en matière d'écologie : tous leurs trains circulent grâce aux énergies renouvelables ! Quand verra-t-on cela en France ?
😡😡😡😡😡
NS, la compagnie nationale ferroviaire néerlandaise, vient d’annoncer que tous les trains du pays fonctionnaient désormais essentiellement grâce à l’énergie des éoliennes. Vive le vent, vive le vent…
Dans le pays plat, le vent souffle souvent très fort sur toute la surface du territoire, faute de montagnes et de reliefs. Ainsi, les Pays-Bas ont tout le temps fait de l’énergie éolienne l’une de ses spécialités, comptant notamment 465 parcs éoliens.
Aujourd’hui, les Pays-Bas peuvent se vanter d’être le premier pays au monde à se reposer exclusivement sur l’énergie éolienne pour le fonctionnement de son réseau ferroviaire, et ce depuis le 1er janvier 2017.Dans le pays plat, le vent souffle souvent très fort sur toute la surface du territoire, faute de montagnes et de reliefs. Ainsi, les Pays-Bas ont tout le temps fait de l’énergie éolienne l’une de ses spécialités, comptant notamment 465 parcs éoliens.
Ton Boone, porte-parole de NS, a précisé que ce résultat est le fruit d’un travail fourni depuis deux ans puisque c’était la volonté de la compagnie de pouvoir avoir recours à l’énergie éolienne. NS a signé un contrat avec Eneco, une société productrice d’électricité néerlandaise, pour une durée de 10 ans, avec la perspective de commencer le 1er janvier 2018. Cependant, ils auraient atteint leur but « un an plus tôt que prévu » selon Ton Boone.
Ainsi, les 600 000 passagers quotidiens qui empruntent le réseau ferroviaire néerlandais seront donc « les premiers au monde » à voyager grâce à l’énergie éolienne. La NS effectue 5 500 voyages en train et consomme 1,2 milliard de kWh par an.
Pour vous donner une idée, une éolienne qui fonctionne pendant une heure permet de faire avancer un train sur 200 kilomètres. Avec le nombre d’éoliennes qui tournent aux Pays-Bas, NS et Eneco pourront donc compter sur la puissance du vent afin de remplir l’objectif suivant : diminuer l’énergie utilisée par passage de 35% d’ici à 2020, par rapport à 2005. Si vous vous sentez concernés par les énergies renouvelables, sachez que vous pouvez construire votre propre éolienne pour seulement 30 euros.
Pour vous donner une idée, une éolienne qui fonctionne pendant une heure permet de faire avancer un train sur 200 kilomètres. Avec le nombre d’éoliennes qui tournent aux Pays-Bas, NS et Eneco pourront donc compter sur la puissance du vent afin de remplir l’objectif suivant : diminuer l’énergie utilisée par passage de 35% d’ici à 2020, par rapport à 2005. Si vous vous sentez concernés par les énergies renouvelables, sachez que vous pouvez construire votre propre éolienne pour seulement 30 euros.
11/01/17 : Pourquoi EDF met le turbo sur les renouvelables en Amérique
La filiale renouvelables d’EDF a annoncé mercredi 11 janvier la mise en service de quatre nouveaux parcs éoliens aux Etats-Unis. Leur capacité cumulée atteint plus de 708 megawatts. Dans le même temps, le directeur général d’EDF Energies Nouvelles, Antoine Cahuzac, a précisé que son entreprise avait sécurisé de l’autre côté de l’Atlantique une capacité totale de 3 gigawatts, principalement dans l’éolien. Aux côtés de la France, l’Amérique du Nord est un espace stratégique pour EDF EN. L’entreprise s’y est implantée en 2000 en rachetant l’entreprise enXco, un spécialiste de l’exploitation-maintenance dans l’éolien. Depuis, la filiale a continué à faire son marché. L’an dernier, elle a racheté Global Ressources Options, un acteur du Vermont spécialisé dans l’installation et la vente de centrales photovoltaïques pour les collectivités, les entreprises et les industriels. Aujourd’hui, l’Amérique du Nord contribue pour près de 45% du chiffre d’affaires d’EDF EN et constitue de très loin sa première zone avec 10,6 gigawatts (l’équivalent de dix centrales nucléaires) en exploitation.
Pour l’électricien, le continent nord-américain présente de nombreux atouts. En matière d’éolien, la plupart des turbiniers (General Electric, Siemens, Vestas) sont sur place. Il en est de même pour les réseaux de sous-traitants. Autre avantage, la réactivité pour implanter un parc éolien ou une ferme photovoltaïque aux Etats-Unis. « Il faut environ trois ans pour développer un actif, indique Antoine Cahuzac. En France c’est deux fois plus long. »
Des développements à des prix presque imbattables
Pour les énergéticiens, l’Amérique présente enfin un autre intérêt: le gigantesque marché de ses entreprises. Après la COP 21, la perception des grandes firmes vis-à-vis des industries fossiles a évolué. Aujourd’hui, un grand nombre d’entre elles cherchent pour des raisons d’image à être alimentées le plus possible en électricité propre. « Cette tendance des entreprises à signer des contrats d’achat d’électricité renouvelable est partie très fortement, observe le directeur général d’EDF EN. Sur les 708 MW que nous avons mis en service ces dernières semaines, plus de la moitié sont des contrats d’achat signés avec des sociétés comme Google, Procter & Gamble, Salesforce. »
EDF a aussi profité de la chute des prix du solaire et de l’éolien pour réaliser des développements à des prix presque imbattables. « Au Mexique, les deux énergies sont à parité, indique Antoine Cahuzac. On a signé pour 250 megawatts d’éolien et 80 MW de photovoltaïque pour 35 dollars le megawattheure. » En France, c’est plus de deux fois plus cher. Seul Abu Dhabi (25 dollars le Mwh) parvient à faire plus économique. Enfin le dernier avantage des Etats-Unis concerne les incitations fiscales. La politique fiscale votée en 2015 et qui court jusqu’en 2020 stipulait que pour bénéficier à plein des incitations, il fallait engager les travaux et les dépenses avant la fin de l’an dernier. Ce qu’EDF EN, comme les autres industriels s’est empressé de faire en sécurisant 3 GW de développement.
Dans ce paysage positif, il y a un une incertitude, c’est bien sûr Donald Trump. Barack Obama était un fervent défenseur des renouvelables. Son successeur se présente, lui, comme un climato-sceptique. Pendant la campagne présidentielle, il a indiqué vouloir rouvrir les centrales à charbon. On pensait qu’après son élection, Trump allait changer de discours. Il n’en a rien été. Le milliardaire a nommé le PDG d’ExxonMobil Rex Tillerson à la tête du département d’Etat et l’ancien gouverneur du Texas Rick Perry lui aussi défenseur de l’industrie des hydrocarbures ministre de l’Energie. Mais malgré ces signaux négatifs, Antoine Cahuzac veut positiver. « La profession n’anticipe pas de changements rétroactifs en matière de renouvelables», dit-il.
11/01/17 : NAVANTIA : nouveaux succès dans l'éolien offshore
Le constructeur espagnol Navantia, en coopération avec son compatriote Windar Renovables, a annoncé la signature de nouveaux contrats pour la réalisation de de fondations de type jacket destinées à deux parcs éoliens offshore.
Le premier porte sur la réalisation de 42 structures métalliques et leurs piles d'ancrage qui seront installées sur le champ britannique East Anglia One, prévu pour mettre en œuvre à partir de 2018 pas moins de 102 turbines Siemens de 7 MW. Les 60 autres fondations seront fournies par le groupe émirati Lamprell, avec une production confiée au chantier Harland & Wolff de Belfast. Concernant la partie relevant de Navantia et Windar, la signature d’un accord définitif avec Iberdrola (via sa filiale Scottish Power) a été annoncée le 3 janvier. Elle fait suite à l’accord conclu en octobre pour la réalisation de 34 jackets, dont le nombre avait été porté à 42 le mois suivant. Immergées par des profondeurs d'eau de 40 à 48 mètres, chaque structure, dotée de trois pieds, mesurera 65 mètres de haut et affichera une masse de 845 tonnes.
En dehors d'East Anglia One, Navantia et Windar ont, par ailleurs, annoncé hier avoir été retenus pour réaliser les fondations des quatre éoliennes du parc expérimental Nissum Bredning. Ce dernier sera implanté au nord-est du Danemark, près du port de Thyborøn, et sera lui aussi équipé de turbines Siemens de 7 MW. Les quatre jackets de ce champ seront livrés avant la fin du premier semestre de cette année. Ce champ permettra de tester de nouvelles technologies, en particulier sur les fondations et le câblage.
La fabrication des fondations des deux projets est confiée au chantier Navantia de Fene. Elle va permettre, selon le constructeur espagnol, de mobiliser en moyenne 900 personnes au cours des 20 prochains mois.
http://www.meretmarine.com/fr/content/navantia-nouveaux-succes-dans-leolien-offshore
10/01/17 : Pays-Bas : 100% des trains à l'énergie éolienne
La Haye - L'ensemble de trains roulant aux Pays-Bas le font désormais grâce à de l'énergie éolienne, a indiqué mardi la société nationale des chemins de fer (NS), assurant qu'il s'agit là d'une première mondiale.
"Depuis le 1er janvier, 100% de nos trains roulent à l'énergie éolienne", a affirmé à l'AFP Ton Boon, un porte-parole de la NS. "Nous avons lancé une demande il y a deux ans, avec le critère que tous nos trains fonctionnent à l'énergie éolienne".
Le producteur d'électricité néerlandais Eneco a remporté l'offre et les deux sociétés ont signé un contrat pour dix ans, avec en perspective la date du 1er janvier 2018.
"Nous avons donc atteint notre but un an plus tôt que prévu", a ajouté M. Boon, évoquant une amélioration de l'offre de ce type d'énergie grâce à la construction de grands parcs éoliens dans et au large des Pays-Bas.
Sur un autre site internet qu'ils ont créé, Eneco et NS assurent que les 600.000 passagers quotidiens sont "les premiers au monde" à voyager grâce à l'énergie éolienne. La NS, qui effectue chaque jour 5.500 voyages en train, consomme par an 1.200.000.000 kWh.
Une éolienne fonctionnant pendant une heure permet de faire avancer un train sur 200 kilomètres, affirment les deux sociétés, qui veulent diminuer l'énergie utilisée par passager de 35% d'ici à 2020, par rapport à 2005.
http://www.romandie.com/news/PaysBas--100-des-trains-a-lenergie-eolienne/767432.rom
07/01/17 : POLLUTION : COMMENT LA CHINE PEUT-ELLE Y REMÉDIER ?
La vidéo publiée hier sur YouTube montrant la ville de Pékin submergée par un nuage de gaz à effet de serre a fait réagir sur le net. Elle montre à quel point la pollution est problématique en Chine. Une situation à laquelle le gouvernement a décidé de remédier ces dernières années par le biais de grands projets écologiques.10/01/17 : Pays-Bas : 100% des trains à l'énergie éolienne
La Haye - L'ensemble de trains roulant aux Pays-Bas le font désormais grâce à de l'énergie éolienne, a indiqué mardi la société nationale des chemins de fer (NS), assurant qu'il s'agit là d'une première mondiale.
"Depuis le 1er janvier, 100% de nos trains roulent à l'énergie éolienne", a affirmé à l'AFP Ton Boon, un porte-parole de la NS. "Nous avons lancé une demande il y a deux ans, avec le critère que tous nos trains fonctionnent à l'énergie éolienne".
Le producteur d'électricité néerlandais Eneco a remporté l'offre et les deux sociétés ont signé un contrat pour dix ans, avec en perspective la date du 1er janvier 2018.
"Nous avons donc atteint notre but un an plus tôt que prévu", a ajouté M. Boon, évoquant une amélioration de l'offre de ce type d'énergie grâce à la construction de grands parcs éoliens dans et au large des Pays-Bas.
Sur un autre site internet qu'ils ont créé, Eneco et NS assurent que les 600.000 passagers quotidiens sont "les premiers au monde" à voyager grâce à l'énergie éolienne. La NS, qui effectue chaque jour 5.500 voyages en train, consomme par an 1.200.000.000 kWh.
Une éolienne fonctionnant pendant une heure permet de faire avancer un train sur 200 kilomètres, affirment les deux sociétés, qui veulent diminuer l'énergie utilisée par passager de 35% d'ici à 2020, par rapport à 2005.
http://www.romandie.com/news/PaysBas--100-des-trains-a-lenergie-eolienne/767432.rom
07/01/17 : POLLUTION : COMMENT LA CHINE PEUT-ELLE Y REMÉDIER ?
Une toxicité 20 fois supérieure aux normes internationales
A l’heure où la question écologique préoccupe toujours autant les différents gouvernements du monde entier, une vidéo virale, publiée sur YouTube, a fait bondir de les internautes leurs écrans. On y voit un nuage de pollution envelopper une bretelle d’autoroute située à Pékin, en Chine, en l’espace de vingt minutes à peine. Les images font froid dans le dos tant l’air semble nocif pour la santé. On finit par se demander comment 21 millions d’habitants font pour vivre dans un climat qui ferait penser à un scénario apocalyptique d’Hollywood. D’autant plus qu’en ce début de janvier 2017, l’outil officiel servant à classifier la qualité de l’air (Air Quality Index) indique un AQI de plus de 400, ce qui signifie une dangerosité maximale (on parle d’une toxicité de l’air vingt fois supérieure aux normes internationales tout de même). Jugez vous-mêmes : (voir vidéo en ligne)
4.000 morts par jour à cause de la pollution
Ce statut de premier pollueur de la planète, la Chine le doit à sa très forte croissance économique sur les trente dernières années (avec des pics à +14% du PIB certaines années). Une croissance exceptionnelle, la seule dans l’histoire de l’humanité, qui aura permis de voir le revenu par habitant multiplié par quatre. Malheureusement une telle expansion a ses externalités négatives.
Chaque jour, 4.000 chinois meurent des méfaits liés à cette pollution excessive. Une statistique ahurissante. Le pays est donc confronté à un choix crucial : continuer son développement économique dans un aveuglement total et néfaste pour l’humanité, au détriment de toute conscience environnementale, ou se soucier du sort de la planète en empruntant le chemin d’une « économie verte » (modèle qui obéit aux règles, aux principes et aux critères du développement durable).Ce statut de premier pollueur de la planète, la Chine le doit à sa très forte croissance économique sur les trente dernières années (avec des pics à +14% du PIB certaines années). Une croissance exceptionnelle, la seule dans l’histoire de l’humanité, qui aura permis de voir le revenu par habitant multiplié par quatre. Malheureusement une telle expansion a ses externalités négatives.
Vers une transition « verte »
Et le gouvernement chinois semble avoir pris conscience des maux qui rongent son pays en matière d’écologie. Il met désormais l’accent sur le développement des énergies dites « propres » pour effectuer cette transition. Son premier ministre, Li Kegiang, avait notamment annoncé il y a un an que la Chine réduirait sa production d’acier et de charbon (l’une des énergies fossiles les plus polluantes) au cours des prochaines années.
De plus, si la Chine est aujourd’hui la première émettrice mondiale de gaz à effet de serre (CO2) avec 10,33 milliards de tonnes répandues dans l’atmosphère en 2013, elle est aussi la première productrice d’énergie solaire et la première puissance éolienne. A titre d’exemple, le pays a pour ambition de construire la plus grande ferme éolienne au monde dans la province de Gansu. Ce gigantesque projet (avec cinq autres) prévoit d’atteindre une production de 20.000 mégawatts par an. En comparaison, le parc éolien de Roscoe, situé au Texas (USA), produit 781,5 mégawatts par an et il est le plus grand du monde.
Un exemple qui nous montre que, parallèlement aux aberrations environnementales qu’elle fait subir à notre planète, la Chine met tout en oeuvre pour y remédier. Son vaste projet de reforestation, intitulé la « Grande muraille verte », ainsi que l’utilisation, en constante augmentation, des voitures électriques de la part des ménages en sont également les preuves.
Le pays du Soleil-Levant est peut-être asphyxié mais il veut respirer à nouveau. À lui de faire en sorte que cette transition porte ses fruits le plus vite possible. Notre planète en a bien besoin.
Le pays du Soleil-Levant est peut-être asphyxié mais il veut respirer à nouveau. À lui de faire en sorte que cette transition porte ses fruits le plus vite possible. Notre planète en a bien besoin.
https://radiovl.fr/pollution-chine-remede/
Le document conjointement publié par l'Administration nationale de l'énergie et l'Administration océanique d'Etat, stipule qu'un projet d'énergie éolienne offshore ne doit pas se situer à moins de 10 kilomètres de la côte, et que la profondeur des eaux doit dépasser 10 mètres si la plage mesure plus de 10 kilomètres de largeur.
Il indique également qu'aucun projet ne doit être développé dans les réserves naturelles océaniques, les réserves marines spéciales, les sites naturels et historiques, les eaux de pêche principales, les terres humides dans les estuaires, les golfes et les côtes, les couloirs de migration des oiseaux, et d'autres zones interdites.
Ce règlement couvre des plans de développement, l'approbation des projets, l'utilisation des zones maritimes et des îles, la protection environnementale, la construction et le fonctionnement.
06/01/17 : Au Royaume-Uni, l'énergie éolienne dépasse pour la première fois celle du charbon 😈
Un monde sans énergies fossiles, c'est possible ? Au Royaume-Uni, l'abandon progressif du charbon donne envie d'y croire. Pour la première fois l'an dernier, le parc éolien y a produit plus d'électricité que les centrales à charbon. C'est ce que révèle une étude de l'organisation Carbon Brief.
C’est une bonne nouvelle pour la planète qu’a relayée le quotidien britannique The Guardian vendredi 6 janvier. Pour la première fois, en 2016, le parc éolien du Royaume-Uni a généré plus d’électricité que l'ensemble de ses centrales à charbon. C'est ce que révèle une étude menée par les experts climatiques de l'organisation Carbon Brief , pour qui "l'effondrement du charbon" est un "tournant majeur". Une information que les organisations environnementales ont, elles aussi, salué, l'un de leur représentants lui attribuant même l'épithète de "fantastique".
Trois des principales centrales thermiques d'outre-Manche ont fermé l'an dernier, provoquant une importante chute de la production d'électricité à partir du charbon, qui est passée de 22,6 % en 2015 à 9,2 % en 2016. Du jamais vu depuis 80 ans. L'énergie éolienne, elle, a fourni 11,5 % de la production en 2016, ce qui représente une légère baisse par rapport à 2015. Elle représentait alors 12 % de l'électricité produite. Quant au solaire, il aurait généré plus d'énergie que le charbon sur une période de six mois, le remplaçant même entièrement certaines journées.
Une sortie du charbon plus proche que prévue
"C'est une première pour le parc électrique du Royaume-Uni. Avec des milliers de petits sites, en particulier d'énergies renouvelables, qui viennent de plus en plus alimenter les centrales plus grandes d'électricité, le réseau britannique est en train de changer", se réjouit Simon Evans, le rédacteur en chef à Carbon Brief.
Et il pourrait bien changer plus vite que prévu ! Alors que le gouvernement britannique s'était engagé à sortir du charbon à l'horizon 2025, comme le dispose son plan présenté à l'occasion de la COP22, à Marrakech, sa dernière centrale thermique pourrait fermer dans les cinq années à venir. Soit avant 2022. L'abandon proche de cette énergie polluante l'aiderait ainsi à tenir ses ambitieuses promesses de réduction des émissions de CO2, de l'ordre de 34 % d'ici à 2020 et de 80 % d'ici à 2050.
Trois des principales centrales thermiques d'outre-Manche ont fermé l'an dernier, provoquant une importante chute de la production d'électricité à partir du charbon, qui est passée de 22,6 % en 2015 à 9,2 % en 2016. Du jamais vu depuis 80 ans. L'énergie éolienne, elle, a fourni 11,5 % de la production en 2016, ce qui représente une légère baisse par rapport à 2015. Elle représentait alors 12 % de l'électricité produite. Quant au solaire, il aurait généré plus d'énergie que le charbon sur une période de six mois, le remplaçant même entièrement certaines journées.
Une sortie du charbon plus proche que prévue
"C'est une première pour le parc électrique du Royaume-Uni. Avec des milliers de petits sites, en particulier d'énergies renouvelables, qui viennent de plus en plus alimenter les centrales plus grandes d'électricité, le réseau britannique est en train de changer", se réjouit Simon Evans, le rédacteur en chef à Carbon Brief.
Et il pourrait bien changer plus vite que prévu ! Alors que le gouvernement britannique s'était engagé à sortir du charbon à l'horizon 2025, comme le dispose son plan présenté à l'occasion de la COP22, à Marrakech, sa dernière centrale thermique pourrait fermer dans les cinq années à venir. Soit avant 2022. L'abandon proche de cette énergie polluante l'aiderait ainsi à tenir ses ambitieuses promesses de réduction des émissions de CO2, de l'ordre de 34 % d'ici à 2020 et de 80 % d'ici à 2050.
http://www.wedemain.fr/Au-Royaume-Uni-l-energie-eolienne-depasse-pour-la-premiere-fois-celle-du-charbon_a2401.html
05/01/17 : Tunisie : Energie : seulement 17,07% de la superficie tunisienne sont exploitables
Les résultats d’une étude présentée récemment par Nafâa Baccari, président de l’Association tunisienne de l’énergie éolienne (ATEE) intitulée «Potentiel solaire et éolien en Tunisie», ont fait ressortir que la Tunisie ne peut exploiter que 17.07% de la superficie disponible. Sachant que le potentiel éolien total est de 10 433 MW contre un potentiel solaire total estimé à 280 270 MW.05/01/17 : Tunisie : Energie : seulement 17,07% de la superficie tunisienne sont exploitables
La même source a démontré que la Tunisie bénéficie d’un taux d’ensoleillement important dépassant 3000 heures par an. Son indice d’irradiation direct varie en moyenne de 2 kWh/m². j à l’Extrême Nord à 6 kWh/m². j à l’Extrême Sud. Ainsi, le Sud tunisien est soumis toute l’année à un ensoleillement important.
Ces atouts ne sont que des conditions favorables pour l’exploitation des différentes technologies solaires, à savoir les applications thermiques (Chauffage de l’eau / séchage) et la production de l’électricité (Photovoltaïque / centrale solaire thermique à concentration).
Néanmoins, les mêmes résultats ont démontré la limitation du réseau électrique au sud tunisien qui a engendré la perte d’une grande superficie avec un très bon gisement solaire.
D’ailleurs en prenant en considération cette limitation et toutes les contraintes ainsi qu’une distance de 25 Km entre le poste d’injection STEG et le nouveau site, il a été constaté que seulement 17.07% de la superficie peuvent être exploités.
A noter que l’ATEE, créée en avril 2012, œuvre à la promotion maîtrisée et équilibrée de l’énergie éolienne en Tunisie, en intervenant auprès de tous les acteurs de cette filière. Son programme d’intervention consiste dans la sensibilisation, la formation, l’information, l’encadrement, la publication des statistiques, l’organisation des manifestations et événements, la réalisation des projets pilotes et la veille technologique.
Ces atouts ne sont que des conditions favorables pour l’exploitation des différentes technologies solaires, à savoir les applications thermiques (Chauffage de l’eau / séchage) et la production de l’électricité (Photovoltaïque / centrale solaire thermique à concentration).
Néanmoins, les mêmes résultats ont démontré la limitation du réseau électrique au sud tunisien qui a engendré la perte d’une grande superficie avec un très bon gisement solaire.
D’ailleurs en prenant en considération cette limitation et toutes les contraintes ainsi qu’une distance de 25 Km entre le poste d’injection STEG et le nouveau site, il a été constaté que seulement 17.07% de la superficie peuvent être exploités.
A noter que l’ATEE, créée en avril 2012, œuvre à la promotion maîtrisée et équilibrée de l’énergie éolienne en Tunisie, en intervenant auprès de tous les acteurs de cette filière. Son programme d’intervention consiste dans la sensibilisation, la formation, l’information, l’encadrement, la publication des statistiques, l’organisation des manifestations et événements, la réalisation des projets pilotes et la veille technologique.
http://www.energies-renouvelables-afrique.com/eolien-superficie-tunisie-exploitable/
05/01/17 : Energie éolienne: Futuren veut doubler sa force de frappe au Maroc
Le vent tourne pour Futuren! Après avoir assaini ses comptes et retrouvé son équilibre financier, l’ex-Theolia mise sur l’avenir en «musclant» sa présence au Maroc, avec de nouveaux investissements (voir aussi L’Economiste du 9 juin 2016). Spécialisé dans les énergies renouvelables, le groupe français a réalisé un chiffre d’affaires de 30,8 millions de DH à partir de ses ventes d’électricité au Maroc au premier semestre 2016. L’enseigne y exploite un parc éolien dans le cadre d’un projet de repowering, en partenariat avec l’ONEE… Il s’agit du site de Koudia Al Baida à Tanger, un projet qui ambitionne de produire 300 MW à l’horizon 2020, dont 12 % provenant de l’énergie éolienne. En effet, Futuren est axé à 100 % sur l’éolien, à travers l’ensemble de sa chaîne de valeur (de la conception à l’exploitation, en passant par la construction).
C’est d’ailleurs sur ces atouts que Futuren compte capitaliser pour conquérir de nouveaux marchés, en particulier au Maroc où le producteur d’énergie éolienne opère déjà. Actuellement, les parcs éoliens en cours au Maroc, gérés par Futuren, portent sur 100 MW (dans le cadre d’un contrat de concession de l’ONEE). Le lancement est prévu pour 2018. Mais le groupe français ne va pas s’arrêter là. Il compte bien poursuivre sa stratégie d’expansion… Au Maroc, les perspectives de croissance parient sur le double à l’horizon 2020 pour atteindre une capacité de 200 MW.
Créé en 1999, le groupe français Futuren revient de loin… Pour rappel: l’ex-Theolia, coté en Bourse au début des années 2000, avait vu son cours plonger pour atteindre la valeur de 0,49 euro en 2007, soit une perte de 58% en un an. Après avoir enregistré de fortes pertes (avec une dette estimée à 376 millions d’euros en 2010), il avait été repris par Fady Khallouf (2010), un ancien d’EDF et de Suez, qui a alors procédé à une série de restructurations. La recapitalisation du groupe, suite à l’exercice de bons de souscriptions, a permis l’encaissement de 22,1 millions d’euros (selon les derniers résultats financiers). Futuren affiche aujourd’hui des comptes assainis. En 2016, le groupe, qui compte 120 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 62 millions d’euros contre 59,2 millions d’euros un an auparavant.
05/01/17 : Energie éolienne: Futuren veut doubler sa force de frappe au Maroc
Le vent tourne pour Futuren! Après avoir assaini ses comptes et retrouvé son équilibre financier, l’ex-Theolia mise sur l’avenir en «musclant» sa présence au Maroc, avec de nouveaux investissements (voir aussi L’Economiste du 9 juin 2016). Spécialisé dans les énergies renouvelables, le groupe français a réalisé un chiffre d’affaires de 30,8 millions de DH à partir de ses ventes d’électricité au Maroc au premier semestre 2016. L’enseigne y exploite un parc éolien dans le cadre d’un projet de repowering, en partenariat avec l’ONEE… Il s’agit du site de Koudia Al Baida à Tanger, un projet qui ambitionne de produire 300 MW à l’horizon 2020, dont 12 % provenant de l’énergie éolienne. En effet, Futuren est axé à 100 % sur l’éolien, à travers l’ensemble de sa chaîne de valeur (de la conception à l’exploitation, en passant par la construction).
C’est d’ailleurs sur ces atouts que Futuren compte capitaliser pour conquérir de nouveaux marchés, en particulier au Maroc où le producteur d’énergie éolienne opère déjà. Actuellement, les parcs éoliens en cours au Maroc, gérés par Futuren, portent sur 100 MW (dans le cadre d’un contrat de concession de l’ONEE). Le lancement est prévu pour 2018. Mais le groupe français ne va pas s’arrêter là. Il compte bien poursuivre sa stratégie d’expansion… Au Maroc, les perspectives de croissance parient sur le double à l’horizon 2020 pour atteindre une capacité de 200 MW.
Créé en 1999, le groupe français Futuren revient de loin… Pour rappel: l’ex-Theolia, coté en Bourse au début des années 2000, avait vu son cours plonger pour atteindre la valeur de 0,49 euro en 2007, soit une perte de 58% en un an. Après avoir enregistré de fortes pertes (avec une dette estimée à 376 millions d’euros en 2010), il avait été repris par Fady Khallouf (2010), un ancien d’EDF et de Suez, qui a alors procédé à une série de restructurations. La recapitalisation du groupe, suite à l’exercice de bons de souscriptions, a permis l’encaissement de 22,1 millions d’euros (selon les derniers résultats financiers). Futuren affiche aujourd’hui des comptes assainis. En 2016, le groupe, qui compte 120 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 62 millions d’euros contre 59,2 millions d’euros un an auparavant.
http://www.leconomiste.com/article/1006909-energie-eolienne-futuren-veut-doubler-sa-force-de-frappe-au-maroc
05/01/17 : La Chine souligne la protection écologique dans l'exploitation de l'éolien offshore
La Chine soulignera la protection écologique dans l'exploitation offshore de l'énergie éolienne, selon une réglementation publiée mercredi par les autorités énergétique et océanique du pays.05/01/17 : La Chine souligne la protection écologique dans l'exploitation de l'éolien offshore
Le document conjointement publié par l'Administration nationale de l'énergie et l'Administration océanique d'Etat, stipule qu'un projet d'énergie éolienne offshore ne doit pas se situer à moins de 10 kilomètres de la côte, et que la profondeur des eaux doit dépasser 10 mètres si la plage mesure plus de 10 kilomètres de largeur.
Il indique également qu'aucun projet ne doit être développé dans les réserves naturelles océaniques, les réserves marines spéciales, les sites naturels et historiques, les eaux de pêche principales, les terres humides dans les estuaires, les golfes et les côtes, les couloirs de migration des oiseaux, et d'autres zones interdites.
Ce règlement couvre des plans de développement, l'approbation des projets, l'utilisation des zones maritimes et des îles, la protection environnementale, la construction et le fonctionnement.
http://french.cri.cn/621/2017/01/05/562s501998.htm
02/01/17 : Des scientifiques veulent renforcer la banquise en Arctique grâce à des millions d'éoliennes
L'astrophysicien Steve Desch, enseignant à l'Arizona State University (ASU), a eu une idée merveilleuse : installer des millions d'éoliennes qui pomperaient l'eau dans l'océan Arctique, pour la faire geler plus vite à la surface et ainsi recréer de la glace. Et, à grande échelle, permettre la création et la survie de la banquise.
Créer de la glace, tout simplementVous nous direz "moi de la glace, j'en fais facile dans mon congélateur". Mais compte tenu de la superficie de la banquise en Arctique, vos glaçons seront plus utiles dans un verre de Coca.
De son idée, Steve Desch a fait un véritable projet. Il s'est associé à Christopher Grippi, un ingénieur, Hilairy Hartnett, une océanographe, et au Julie Ann Wrigley Global Institute of Sustainability. Ensemble, ils ont créé à l'ASU un cours, "Geodesigning the Arctic", mêlant leurs disciplines, afin d'imaginer un projet tangible, concret, budgétisé et cartographié, pour sauver la banquise.
La solution semble relativement simple : installer en Arctique 10 millions d'éoliennes posées sur des bouées et reliées à un système de pompe. Grâce à l'énergie du vent, la pompe irait chercher l'eau de l'océan Arctique, et la projeterait dehors, à la surface. La température étant bien plus froide dans l'air que dans l'eau dans cette région, l'eau gèlerait rapidement à son contact.
Résultat (espéré) : renforcer artificiellement l'épaisseur de la banquise, et lui permettre ainsi de résister à la chaleur de l'été et du réchauffement climatique en général. Les conclusions de ce projet ont été publiées dans le magazine scientifique Earth's Future sous le nom "Arctic Ice Management".....
http://mashable.france24.com/monde/20170102-eoliennes-arctique-banquise-fonte-glaces
29/12/16 : En Crète, les éoliennes inquiètent
Le gouvernement grec brade-t-il la Crète aux multinationales de l’énergie verte? Deux Arlonais installés sur l’île lancent un cri d’alarme.
«Nous habitons dans l’est de la Crète, la région qui sera la plus touchée. Seuls les oliveraies et les villages ne seront pas recouverts de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes ou de centrales hybrides. Tout le reste, absolument tout le reste, sera recouvert, y compris des zones classées Natura 2000.» Bertrand Baijot enrage de voir son île progressivement défigurée. Avec sa compagne, Brigitte Melchior, ils ont quitté Arlon en 1994 pour s’installer en Crète. Entre Zakros et Xerokambos, ils cultivent aujourd’hui 650 oliviers et produisent de l’huile bio qu’ils exportent en Belgique.
Dans la ligne de mire des deux Belges, le programme du gouvernement grec qui permet à des multinationales d’investir massivement dans les énergies vertes ce qui, dénoncent-ils, menace le patrimoine naturel et culturel de l’île.
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En juin 2012, trois projets d’installation d’unités de production d’énergie renouvelable à l’échelle industrielle (E.R.E.I.) d’une capacité totale de 2 151 mégawatts ont été acceptés. Ils prévoient l’installation d’environ 800 éoliennes sur 69 sommets de l’île et d’une centrale solaire à concentration de 180 hectares à l’est de la Crète.
Les autorités grecques ne s’en cachent pas : l’intérêt financier et l’espoir de relance économique et de création d’emplois dans un pays exsangue et surendetté ont fortement motivé leur décision de miser sur l’éolien.
Les Chinois, les Français, les Allemands se sont engouffrés dans le marché.
L’agriculture, l’élevage et le tourisme touchésMais pour Bertrand Baijot et les opposants crétois, l’agriculture, l’élevage d’ovins et le tourisme, principale ressource de l’île, vont trinquer. « Qui viendrait faire du tourisme au milieu des parcs éoliens? Le danger, c’est aussi la privatisation de l’eau. Les centrales hybrides, par exemple, nécessitent de creuser des réservoirs d’une contenance de 900 000 m3 d’eau, un au niveau de la mer, un autre plus haut. Il y a à peu près 30 % d’évaporation dans un pays aussi chaud que le nôtre. Toutes les sociétés qui achètent les terres s’assurent d’avoir de l’eau, donc elles achètent aussi les droits d’exploitation de l’eau.»
Les parcs éoliens menacent également la faune, assure Bertrand Baijot, lui-même ornithologue. Images chocs à l’appui d’un vautour tombant au sol comme une pierre après avoir été happé par une longue pale. La scène figure dans une vidéo accompagnant la pétition lancée par les opposants. (http://www.lenika-couleur-olive.com/).
Le développement de l’éolien, selon lui, ne rapportera que des clopinettes aux Crétois. «L’argent que touchent les communes pour un parc éolien est passé de 3 % à 0,8 % du revenu total de la vente d’électricité. 99 % reviennent à la société. Les investisseurs ne prennent aucun risque.»
Un recours au Conseil d’État
Un recours a été introduit au Conseil d’État grec afin d’annuler les projets. «Nous n’avons pas d’autres moyens légaux pour le moment. Après, il faudra passer au niveau européen. Mais comme la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne et FMI) poussent ces investissements, il est difficile de se faire entendre.» L’audition au Conseil d’État est prévue ce vendredi. Mais l’Arlonais ne se fait guère d’illusions.
«On n’est pas opposé aux énergies renouvelables, s’il s’agit d’assurer l’autonomie de la Crète, quitte à sacrifier certains endroits, si on nous promettait de fermer les centrales au pétrole, par exemple. On voudrait que les citoyens soient consultés et que l’État promeuve aussi les économies d’énergie et l’aide aux particuliers.»
Leur combat n’est-il pas perdu d’avance puisque les contrats sont déjà signés? «Tant que les tunnels sous-marins ne sont pas construits, il y a toujours de l’espoir. Et puis, un nouveau gouvernement pourrait remettre les compteurs à zéro.»
Outre les éoliennes, un autre projet inquiète Bertrand Baijot : le pétrole. « Il y a des réserves supposées de pétrole et de gaz naturel au sud de la Crète. Les études sont en cours et, apparemment, il s’agit de très grosses réserves. Total est déjà sur le coup».
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20130301_00275209
29/12/16 : Crète : la face sombre du nouveau paradis des éoliennes
Expropriations, intimidations policières, efficacité contestée : la politique du gouvernement grec, consistant à faire de la Crète un gigantesque parc éolien, suscite l'opposition des habitants, prêts à tout pour conserver leurs terres.
29/12/16 : La veille de Noël, le Danemark assure 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien
Dans la nuit du 23 au 24 décembre, 100% de l'électricité consommée par les Danois a été assurée par le parc éolien du pays.
02/01/17 : Des scientifiques veulent renforcer la banquise en Arctique grâce à des millions d'éoliennes
Quand il n'a pas assez neigé dans les hauteurs, les stations de ski font tourner leurs canons à neige, et les pistes se couvrent alors d'une belle couche blanche propice aux sports de glisse.
De la manière la plus simple possible – et pourquoi n'y avait-on pas pensé avant ? – des scientifiques proposent de faire la même chose en Arctique, pour lutter contre la fonte des glaces.L'astrophysicien Steve Desch, enseignant à l'Arizona State University (ASU), a eu une idée merveilleuse : installer des millions d'éoliennes qui pomperaient l'eau dans l'océan Arctique, pour la faire geler plus vite à la surface et ainsi recréer de la glace. Et, à grande échelle, permettre la création et la survie de la banquise.
Créer de la glace, tout simplementVous nous direz "moi de la glace, j'en fais facile dans mon congélateur". Mais compte tenu de la superficie de la banquise en Arctique, vos glaçons seront plus utiles dans un verre de Coca.
De son idée, Steve Desch a fait un véritable projet. Il s'est associé à Christopher Grippi, un ingénieur, Hilairy Hartnett, une océanographe, et au Julie Ann Wrigley Global Institute of Sustainability. Ensemble, ils ont créé à l'ASU un cours, "Geodesigning the Arctic", mêlant leurs disciplines, afin d'imaginer un projet tangible, concret, budgétisé et cartographié, pour sauver la banquise.
La solution semble relativement simple : installer en Arctique 10 millions d'éoliennes posées sur des bouées et reliées à un système de pompe. Grâce à l'énergie du vent, la pompe irait chercher l'eau de l'océan Arctique, et la projeterait dehors, à la surface. La température étant bien plus froide dans l'air que dans l'eau dans cette région, l'eau gèlerait rapidement à son contact.
Résultat (espéré) : renforcer artificiellement l'épaisseur de la banquise, et lui permettre ainsi de résister à la chaleur de l'été et du réchauffement climatique en général. Les conclusions de ce projet ont été publiées dans le magazine scientifique Earth's Future sous le nom "Arctic Ice Management".....
http://mashable.france24.com/monde/20170102-eoliennes-arctique-banquise-fonte-glaces
29/12/16 : En Crète, les éoliennes inquiètent
Le gouvernement grec brade-t-il la Crète aux multinationales de l’énergie verte? Deux Arlonais installés sur l’île lancent un cri d’alarme.
«Nous habitons dans l’est de la Crète, la région qui sera la plus touchée. Seuls les oliveraies et les villages ne seront pas recouverts de panneaux photovoltaïques, d’éoliennes ou de centrales hybrides. Tout le reste, absolument tout le reste, sera recouvert, y compris des zones classées Natura 2000.» Bertrand Baijot enrage de voir son île progressivement défigurée. Avec sa compagne, Brigitte Melchior, ils ont quitté Arlon en 1994 pour s’installer en Crète. Entre Zakros et Xerokambos, ils cultivent aujourd’hui 650 oliviers et produisent de l’huile bio qu’ils exportent en Belgique.
Dans la ligne de mire des deux Belges, le programme du gouvernement grec qui permet à des multinationales d’investir massivement dans les énergies vertes ce qui, dénoncent-ils, menace le patrimoine naturel et culturel de l’île.
Les autorités grecques ne s’en cachent pas : l’intérêt financier et l’espoir de relance économique et de création d’emplois dans un pays exsangue et surendetté ont fortement motivé leur décision de miser sur l’éolien.
Les Chinois, les Français, les Allemands se sont engouffrés dans le marché.
L’agriculture, l’élevage et le tourisme touchésMais pour Bertrand Baijot et les opposants crétois, l’agriculture, l’élevage d’ovins et le tourisme, principale ressource de l’île, vont trinquer. « Qui viendrait faire du tourisme au milieu des parcs éoliens? Le danger, c’est aussi la privatisation de l’eau. Les centrales hybrides, par exemple, nécessitent de creuser des réservoirs d’une contenance de 900 000 m3 d’eau, un au niveau de la mer, un autre plus haut. Il y a à peu près 30 % d’évaporation dans un pays aussi chaud que le nôtre. Toutes les sociétés qui achètent les terres s’assurent d’avoir de l’eau, donc elles achètent aussi les droits d’exploitation de l’eau.»
Les parcs éoliens menacent également la faune, assure Bertrand Baijot, lui-même ornithologue. Images chocs à l’appui d’un vautour tombant au sol comme une pierre après avoir été happé par une longue pale. La scène figure dans une vidéo accompagnant la pétition lancée par les opposants. (http://www.lenika-couleur-olive.com/).
Le développement de l’éolien, selon lui, ne rapportera que des clopinettes aux Crétois. «L’argent que touchent les communes pour un parc éolien est passé de 3 % à 0,8 % du revenu total de la vente d’électricité. 99 % reviennent à la société. Les investisseurs ne prennent aucun risque.»
Un recours au Conseil d’État
Un recours a été introduit au Conseil d’État grec afin d’annuler les projets. «Nous n’avons pas d’autres moyens légaux pour le moment. Après, il faudra passer au niveau européen. Mais comme la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne et FMI) poussent ces investissements, il est difficile de se faire entendre.» L’audition au Conseil d’État est prévue ce vendredi. Mais l’Arlonais ne se fait guère d’illusions.
«On n’est pas opposé aux énergies renouvelables, s’il s’agit d’assurer l’autonomie de la Crète, quitte à sacrifier certains endroits, si on nous promettait de fermer les centrales au pétrole, par exemple. On voudrait que les citoyens soient consultés et que l’État promeuve aussi les économies d’énergie et l’aide aux particuliers.»
Leur combat n’est-il pas perdu d’avance puisque les contrats sont déjà signés? «Tant que les tunnels sous-marins ne sont pas construits, il y a toujours de l’espoir. Et puis, un nouveau gouvernement pourrait remettre les compteurs à zéro.»
Outre les éoliennes, un autre projet inquiète Bertrand Baijot : le pétrole. « Il y a des réserves supposées de pétrole et de gaz naturel au sud de la Crète. Les études sont en cours et, apparemment, il s’agit de très grosses réserves. Total est déjà sur le coup».
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20130301_00275209
29/12/16 : Crète : la face sombre du nouveau paradis des éoliennes
Expropriations, intimidations policières, efficacité contestée : la politique du gouvernement grec, consistant à faire de la Crète un gigantesque parc éolien, suscite l'opposition des habitants, prêts à tout pour conserver leurs terres.
Des éoliennes fleurissent sur les collines crétoises. En récession depuis sept ans, la Grèce subit une cure d'austérité drastique et survit sous perfusion financière de ses créanciers, qui exigent des réformes. L’une d’entre elles est l’ouverture du marché énergétique, qui inclut l’installation massive d’éoliennes. Il est même question de faire de l'île de Crète un hub énergétique entre le Moyen-Orient et l’Europe.
Les Crétois s’y opposent, accusant le gouvernement de les spolier et de détruire leurs terres. Sur la place du village de Palea Roumata, dans le sud-ouest de l'île, un seul sujet domine les discussions : celui de l'expropriation en cours des paysans. Yanis, retraité, accuse même le gouvernement de malversations. "Ils ont affiché les expropriations à la mairie d'Akrotiri, à 80 kilomètres d'ici. On n'a rien vu venir", dit-il.
Des experts remettent en cause l'intérêt des éoliennes
Costas, un agriculteur d'une quarantaine d'années, cultive son champ près du village. À la tête de la contestation, il paie cher sa participation à toutes les batailles : "Pendant deux ans, la région a été quadrillée par la police. Les forces anti-émeutes étaient tous les jours dans la rue. Il régnait un terrible terrorisme d'État. À chaque manifestation, on m'a emmené. On m'a traduit dix fois en justice."
De son côté, le gouvernement défend son projet au nom de l'énergie verte. Mais cette théorie est remise en cause par Flora Papadede, une ingénieure de la DEI, le fournisseur historique d'électricité dans le pays : "Pour que le réseau électrique fonctionne parfaitement, il faut que la demande corresponde exactement à la demande à tout instant. Sinon, c'est le black-out."
Si le vent s'arrête, que se passe-t-il ? On se reporte sur les centrales conventionnelles. Mais elles ne peuvent pas démarrer d'un seul coup. Donc elles ne s'arrêtent jamais.
Flora Papadede, ingénieure à france info
À Athènes, Michalis Verriopoulos, secrétaire général au ministère de l'Énergie, rejette ces arguments et affirme tout ignorer des expropriations en cours : "Où est le mal avec cette technologie ? Elle est rôdée, pas chère. Et si on l'utilise précautionneusement, elle est très bénéfique !"
Hors micro, les Crétois confient être prêts à tout pour sauver leurs terres. Il y a quelques mois, ils ont réussi à renvoyer sur le continent des éoliennes débarquées dans le port d'Héraklion.
http://www.francetvinfo.fr/monde/grece/crete-la-face-sombre-du-nouveau-paradis-des-eoliennes_1990593.htmlLes Crétois s’y opposent, accusant le gouvernement de les spolier et de détruire leurs terres. Sur la place du village de Palea Roumata, dans le sud-ouest de l'île, un seul sujet domine les discussions : celui de l'expropriation en cours des paysans. Yanis, retraité, accuse même le gouvernement de malversations. "Ils ont affiché les expropriations à la mairie d'Akrotiri, à 80 kilomètres d'ici. On n'a rien vu venir", dit-il.
Des experts remettent en cause l'intérêt des éoliennes
Costas, un agriculteur d'une quarantaine d'années, cultive son champ près du village. À la tête de la contestation, il paie cher sa participation à toutes les batailles : "Pendant deux ans, la région a été quadrillée par la police. Les forces anti-émeutes étaient tous les jours dans la rue. Il régnait un terrible terrorisme d'État. À chaque manifestation, on m'a emmené. On m'a traduit dix fois en justice."
De son côté, le gouvernement défend son projet au nom de l'énergie verte. Mais cette théorie est remise en cause par Flora Papadede, une ingénieure de la DEI, le fournisseur historique d'électricité dans le pays : "Pour que le réseau électrique fonctionne parfaitement, il faut que la demande corresponde exactement à la demande à tout instant. Sinon, c'est le black-out."
Si le vent s'arrête, que se passe-t-il ? On se reporte sur les centrales conventionnelles. Mais elles ne peuvent pas démarrer d'un seul coup. Donc elles ne s'arrêtent jamais.
Flora Papadede, ingénieure à france info
À Athènes, Michalis Verriopoulos, secrétaire général au ministère de l'Énergie, rejette ces arguments et affirme tout ignorer des expropriations en cours : "Où est le mal avec cette technologie ? Elle est rôdée, pas chère. Et si on l'utilise précautionneusement, elle est très bénéfique !"
Hors micro, les Crétois confient être prêts à tout pour sauver leurs terres. Il y a quelques mois, ils ont réussi à renvoyer sur le continent des éoliennes débarquées dans le port d'Héraklion.
29/12/16 : La veille de Noël, le Danemark assure 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien
Un joli geste pour Noël : dans la nuit du 23 au 24 décembre, 111% des besoins en électricité du Danemark ont été couverts grâce aux éoliennes. Un surplus qui permettrait même au pays de revendre son électricité à ses voisins. Depuis les années 1990, le Danemark est, en effet, un pionner en matière d'éolien offshore, ces turbines à vent disposées au large des côtes.
Pour Benoit Hartman, porte-parole de France Nature Environnement, interrogé par le site de France info, « le Danemark est l'un des bons élèves de la classe Europe. Les Danois ont commencé par faire de grosses économies d'énergie, donc c'est plus facile de suppléer à leurs besoins et c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux ».
Pour Benoit Hartman, porte-parole de France Nature Environnement, interrogé par le site de France info, « le Danemark est l'un des bons élèves de la classe Europe. Les Danois ont commencé par faire de grosses économies d'énergie, donc c'est plus facile de suppléer à leurs besoins et c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux ».
La France « mauvais élève »
Une réussite dont ferait bien de s'inspirer la France. Avec seulement 3,9% de sa production électrique couverte par l'éolien, notre pays fait figure de « mauvais élève », selon Benoit Hartman. A la différence du Danemark, qui a fait le choix de l'offshore, la France a misé sur l'éolien on-shore, c'est-à-dire des éoliennes disposées sur la terre ferme. Un choix qui se heurte à la résistance des populations riveraines, en général hostiles à l'implantation de champs d'éoliennes près de leur lieu d'habitation.
Pourtant, la France dispose, derrière le Royaume-Uni, du deuxième potentiel européen en éolien offshore, grâce à ses nombreuses côtes venteuses. 30% de ses besoins en électricité pourraient être couverts par l'éolien offshore.
http://fr.myeurop.info/2016/12/28/la-veille-de-no-l-le-danemark-assure-100-de-sa-consommation-lectrique-gr-ce-l-olien-14942
Port-Louis veut que leur part atteigne 35 % d'ici 2025. La topographie mauricienne se prête parfaitement à l'éolien. Cela justifie les ambitions de l'île qui veut rattraper La Réunion.
Mais ces nouvelles sources d'énergie ont deux inconvénients : leur intermittence et leur indisponibilité en cas d’intempéries. Il faudrait donc des batteries de stockage. Maurice n'en possède pas.
Mais cela existe aux Antilles où Quadran a construit la première centrale éolienne française avec stockage de l'électricité produite.
Ailleurs, l'éolien joue un rôle considérable dans la fourniture d'électricité.
Un nouveau parc éolien est actuellement en chantier à Maurice à Plaine-Sophie. Il devrait être mis en service l'an prochain.
24/12/16 : Danemark : 100% de la consommation d'électricité assurée grâce à l'éolien dans la nuit du 23 au 24 décembre 😡
Dans la nuit de vendredi à samedi, 100% de la consommation électrique du Danemark a été assurée grâce à son parc éolien. Pour Benoît Hartman, porte-parole de France Nature Environnement, le Danemark est le "bon élève" et la France le '"mauvais" de la classe Europe.
14/12/16 : Maroc : Nareva lance un projet de parc éolien de 201 MW au Sahara occidental
La société énergétique marocaine Nareva lance son cinquième projet comme producteur indépendant pour 400 millions d'euros près de la ville de Boujour située au Sahara occidental . L'électricité est destinée à être vendue à des clients industriels comme LafargeHolcim Maroc, l'OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, ou Air Liquide Maroc. A cette occasion la ville de Boujdour sera reliée au réseau électrique national.
L'énergie du vent aux portes du désert. Nareva holding vient de boucler le closing du financement du projet éolien dit Aftissat de 201,6 MW. Celui-ci est situé au sud de Boujdour, une ville côtière située dans le Sahara occidental qui bénéficie du régime favorable des alizées.
Il s'agit d'un projet de production privé IPP dans le cadre de la loi 13-9 (voir encadré) conduit par la société EEM détenue à 75% par Nareva et 25% par la Caisse des retraites marocaine CIMR.
Nareva qui opère dans plusieurs projets énergétiques au Maroc (éolien, centrale à charbon de Safi...) est filiale du groupe SNI, holding privée de la famille royale du Maroc.
Le coût du projet est de 4 milliards de dirhams [environ 370 millions d'euros]. Son financement est assuré par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM et des dettes bancaires consenties par un consortium marocain composé d’Attijariwafa bank et de Banque Centrale Populaire, sans plus de précision sur le montage.
Labellisé COP22, ce projet confirmé le 8 décembre porte sur le développement, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du parc éolien. Mais à cela s'ajoute la construction d’une ligne électrique 400 kV sur 250 km pour raccorder ce futur parc éolien au réseau de distribution de l'ONEE via un poste à Laâyoune
"Cette ligne électrique permettra le renforcement des infrastructures électriques des provinces sud du Royaume et contribuera en particulier au raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national", indique Nareva dans un communiqué.
La mise en service du parc est annoncée pour décembre 2018. Nareva indique que le taux d’intégration industriel marocain du projet sera de l’ordre de 60%.
Celle-ci ne relève plus du seul monopole de l’ONEE, l'Office public. Cette loi 13-09 a ainsi permis au secteur privé d’investir dans la production d’électricité renouvelables afin de vendre sur le marché national ou même international
Comme le rappelait une tribune d'expert de Jeantet publiée sur Usine Maroc les projets, selon leur taille font l’objet soit d’une déclaration préalable (pour une puissance entre 20kW et 2MW) soit d’une autorisation provisoire de trois ans suivie d’une autorisation définitive pour une durée de 25 ans renouvelable une fois (pour une puissance supérieure ou égale à 2MW). Un avis du gestionnaire du réseau électrique national de transport est nécessaire.
Par ailleurs, dans le cadre de la production pour l’exportation, la Loi 13-09 prévoit que l’Etat a droit au versement d’une « quote-part de la production d’énergie exportée (…) soit en numéraire, soit en nature ou partie en nature et partie en numéraire ».
Enfin, complétant la loi 13-09, la Loi n° 58-15 adoptée le 27 août 2015 par le Conseil de Gouvernement prévoit la possibilité de vendre l’excédent d’énergie à l’ONEE (pour les réseaux haute tension et très haute tension et dans la limite de 20% de son excédent ) ; et l’ouverture du marché électrique de sources renouvelables de la basse tension.
Une réussite dont ferait bien de s'inspirer la France. Avec seulement 3,9% de sa production électrique couverte par l'éolien, notre pays fait figure de « mauvais élève », selon Benoit Hartman. A la différence du Danemark, qui a fait le choix de l'offshore, la France a misé sur l'éolien on-shore, c'est-à-dire des éoliennes disposées sur la terre ferme. Un choix qui se heurte à la résistance des populations riveraines, en général hostiles à l'implantation de champs d'éoliennes près de leur lieu d'habitation.
Pourtant, la France dispose, derrière le Royaume-Uni, du deuxième potentiel européen en éolien offshore, grâce à ses nombreuses côtes venteuses. 30% de ses besoins en électricité pourraient être couverts par l'éolien offshore.
http://fr.myeurop.info/2016/12/28/la-veille-de-no-l-le-danemark-assure-100-de-sa-consommation-lectrique-gr-ce-l-olien-14942
28/12/16 : Eolien : l’Italie alloue 800 MW de projets terrestres et un premier parc en mer
L’Italie vient de dévoiler les résultats d’un appel d’offres attribuant 800 MW de projets éoliens terrestres ainsi que 30 MW pour un parc en mer qui devrait être le premier développé par le pays. Tous les projets terrestres sélectionnés bénéficieront d’un tarif d’achat de 66€/MWh sur vingt ans. Soit 40% de moins que le tarif de référence (110€/MWh) fixé dans le cadre de cette compétition.
http://www.greenunivers.com/2016/12/eolien-litalie-alloue-800-mw-de-projets-terrestres-et-un-premier-parc-en-mer-155015/
27/12/16 : Tunisie : Bizerte : vol de 270 kg de cuivre d’une éolienne
Des unités sécuritaires ont arrêté un individu accusé d’avoir volé 270 kg de cuivre d’une éolienne, dans la région de Kochbat.
Des sources sécuritaires ont indiqué au correspondant de Shems FM dans la région que les voleurs ont défoncé l’éolienne et ont volé près de 270 kg de cuivre, et ce après avoir détruit la caméra de surveillance qui se trouvait à proximité de celle-ci.
L’un des habitants de la région impliqué dans ce vol a été arrêté, et ses complices sont toujours en fuite. Toute la quantité de cuivre volée a été saisie ainsi que le camion qui a servi à son transport.
http://www.shemsfm.net/fr/actualites_tunisie-news_news-regionales/157570/bizerte-vol-de-270-kg-de-cuivre-d-une-eolienne
27/12/16 : Ile MAURICE : Inauguration du premier parc éolien de l'île
Il produit 10 mégawatts soit la consommation de 10 000 foyers c'est à dire 1% de la consommation nationale. Les énergies renouvelables ne représentent aujourd'hui que 20 % de la consommation totale de l'île. L’Italie vient de dévoiler les résultats d’un appel d’offres attribuant 800 MW de projets éoliens terrestres ainsi que 30 MW pour un parc en mer qui devrait être le premier développé par le pays. Tous les projets terrestres sélectionnés bénéficieront d’un tarif d’achat de 66€/MWh sur vingt ans. Soit 40% de moins que le tarif de référence (110€/MWh) fixé dans le cadre de cette compétition.
http://www.greenunivers.com/2016/12/eolien-litalie-alloue-800-mw-de-projets-terrestres-et-un-premier-parc-en-mer-155015/
27/12/16 : Tunisie : Bizerte : vol de 270 kg de cuivre d’une éolienne
Des unités sécuritaires ont arrêté un individu accusé d’avoir volé 270 kg de cuivre d’une éolienne, dans la région de Kochbat.
Des sources sécuritaires ont indiqué au correspondant de Shems FM dans la région que les voleurs ont défoncé l’éolienne et ont volé près de 270 kg de cuivre, et ce après avoir détruit la caméra de surveillance qui se trouvait à proximité de celle-ci.
L’un des habitants de la région impliqué dans ce vol a été arrêté, et ses complices sont toujours en fuite. Toute la quantité de cuivre volée a été saisie ainsi que le camion qui a servi à son transport.
http://www.shemsfm.net/fr/actualites_tunisie-news_news-regionales/157570/bizerte-vol-de-270-kg-de-cuivre-d-une-eolienne
27/12/16 : Ile MAURICE : Inauguration du premier parc éolien de l'île
Port-Louis veut que leur part atteigne 35 % d'ici 2025. La topographie mauricienne se prête parfaitement à l'éolien. Cela justifie les ambitions de l'île qui veut rattraper La Réunion.
Mais ces nouvelles sources d'énergie ont deux inconvénients : leur intermittence et leur indisponibilité en cas d’intempéries. Il faudrait donc des batteries de stockage. Maurice n'en possède pas.
Mais cela existe aux Antilles où Quadran a construit la première centrale éolienne française avec stockage de l'électricité produite.
Ailleurs, l'éolien joue un rôle considérable dans la fourniture d'électricité.
Un nouveau parc éolien est actuellement en chantier à Maurice à Plaine-Sophie. Il devrait être mis en service l'an prochain.
http://ecoaustral.com/inauguration-du-premier-parc-eolien-de-lile
26/12/16 : Noël : Le Danemark a assuré 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien
Dans la nuit du samedi 23 décembre au dimanche 24 décembre, le Danemark a assuré 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien.
Serait-ce la magie de Noël ? Dans la nuit du samedi 23 décembre au dimanche 24 décembre, le Danemark a assuré 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien. Une opération dont la réussite tient surtout à une consommation réfléchie et bien régulée depuis plusieurs années : "Les Danois ont commencé par faire de grosses économies d'énergie (...) c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux", considère Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement, sur France Info.
La France en retard sur l'éolien
26/12/16 : Noël : Le Danemark a assuré 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien
Dans la nuit du samedi 23 décembre au dimanche 24 décembre, le Danemark a assuré 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien.
Serait-ce la magie de Noël ? Dans la nuit du samedi 23 décembre au dimanche 24 décembre, le Danemark a assuré 100% de sa consommation électrique grâce à l'éolien. Une opération dont la réussite tient surtout à une consommation réfléchie et bien régulée depuis plusieurs années : "Les Danois ont commencé par faire de grosses économies d'énergie (...) c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux", considère Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement, sur France Info.
La France en retard sur l'éolien
Le pays a même produit 111% d'électricité, ce qui lui a permis d'en revendre à d'autres pays. "Même l'Allemagne qui ne satisfait pas tous ses besoins, même en pic de production, revend ses énergies renouvelables à la France avec l'éolien et le photovoltaïque", ajoute Benoît Hartmann. Cette réussite s'explique également par un véritable savoir-faire en matière de turbines à vent, développé depuis les années 1990. Le Danemark a été l'un des pionniers, avec d'autres pays du Nord, de l'énergie éolienne offshore, c'est-à-dire en mer. Le premier fabricant de ce type d'éoliennes est ainsi Danois, rappelle La Croix. "Cela permet d'avoir une grosse production décentralisée (...) d'avoir des éoliennes plus importantes, plus grosses, qui produisent beaucoup plus d'énergie", explique Benoît Hartmann.La France est loin de pouvoir se targuer d'une telle maîtrise. L'éolien ne représente que 3,9% de la production nationale, rappelle Benoît Hartmann et il n'existe pas de parc offshore. Et c'est dommage car grâce à ses côtes où souffle un vent fort, la France possède un potentiel énergétique important, deuxième derrière le Royaume-Uni qui a le plus grand parc éolien offshore, souligne Le Guardian. Au Danemark, le succès de l'éolien tient aussi à l'implication de la population, explique Le Monde : possibilité d'acheter des parts dans une parc éolien, installation par des coopératives locales etc. Côté français, ces turbines géantes qui brassent l'air continuent d'être dépréciées, car accusées de jurer dans le décor. Pourtant, rappelle Benoît Hartmann, les centrales nucléaires ne sont pas plus esthétiques.
http://www.grazia.fr/article/noel-le-danemark-a-assure-100-de-sa-consommation-electrique-grace-a-l-eolien-839579
25/12/16 : SUEDE : La Suède refuse un projet éolien pour des raisons sécuritaires
La Suède a refusé mardi un permis pour un grand projet éolien offshore proposé pour la baie de Hanöbukten, affirmant que les turbines pourraient mettre à mal l'importance stratégique de cet endroit dans la défense du pays.
Lorsque les besoins de défense et d'électricité d'origine renouvelable se heurtent
Blekinge Offshore AB était à l'origine de la demande de permis de construire de ce parc éolien de 350 ou 700 turbines au large des municipalités de Sölvesborg et Karlshamn. Cette société de projet a notamment été créée par VindIn AB, Eolus Vind AB, Vingkraft AB et d'autres partenaires.
La ministre suédoise de l'Environnement Karolina Skog a indiqué que dans ce cas précis, les éoliennes et les priorités de défense se heurtaient.
Cet été la Suède a annoncé un objectif de 100% d'électricité renouvelable d'ici à 2040, et Karolina Skog a confirmé que les parcs éoliens joueront un rôle majeur dans cette transition.
Tout en refusant le projet de Hanöbukten, le gouvernement suédois a affirmé avoir approuvé un autre projet éolien de 35 turbines dans la municipalité de Nässjö, dans le sud du pays.
25/12/16 : SUEDE : La Suède refuse un projet éolien pour des raisons sécuritaires
La Suède a refusé mardi un permis pour un grand projet éolien offshore proposé pour la baie de Hanöbukten, affirmant que les turbines pourraient mettre à mal l'importance stratégique de cet endroit dans la défense du pays.
Lorsque les besoins de défense et d'électricité d'origine renouvelable se heurtent
Blekinge Offshore AB était à l'origine de la demande de permis de construire de ce parc éolien de 350 ou 700 turbines au large des municipalités de Sölvesborg et Karlshamn. Cette société de projet a notamment été créée par VindIn AB, Eolus Vind AB, Vingkraft AB et d'autres partenaires.
La ministre suédoise de l'Environnement Karolina Skog a indiqué que dans ce cas précis, les éoliennes et les priorités de défense se heurtaient.
Cet été la Suède a annoncé un objectif de 100% d'électricité renouvelable d'ici à 2040, et Karolina Skog a confirmé que les parcs éoliens joueront un rôle majeur dans cette transition.
Tout en refusant le projet de Hanöbukten, le gouvernement suédois a affirmé avoir approuvé un autre projet éolien de 35 turbines dans la municipalité de Nässjö, dans le sud du pays.
24/12/16 : Danemark : 100% de la consommation d'électricité assurée grâce à l'éolien dans la nuit du 23 au 24 décembre 😡
Dans la nuit de vendredi à samedi, 100% de la consommation électrique du Danemark a été assurée grâce à son parc éolien. Pour Benoît Hartman, porte-parole de France Nature Environnement, le Danemark est le "bon élève" et la France le '"mauvais" de la classe Europe.
Le Danemark a assuré 100% de sa consommation électrique dans la nuit de vendredi à samedi grâce à son parc éolien. "C'est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux", a réagi samedi 24 décembre sur franceinfo Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement.
franceinfo : Cette annonce est-elle surprenante ?
Benoît Hartmann : On l'a vu venir, le Danemark est l'un des bons élèves de la classe Europe. Les Danois ont commencé par faire de grosses économies d'énergie donc c'est plus facile de suppléer à leurs besoins et c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux.
Le Danemark a réalisé 111% d'électricité grâce à l'éolien la nuit dernière, cela signifie que le surplus a pu être vendu ?
Oui, très régulièrement. Même l'Allemagne qui ne satisfait pas tous ses besoins, même en pic de production, revend ses énergies renouvelables à la France avec l'éolien et le photovoltaïque.
Le Danemark est champion d'Europe pour l'énergie éolienne, avec de grands parcs éoliens en mer, le "offshore" également ?
Ils ont été les pionniers avec d'autres pays du Nord. Cela permet d'avoir une grosse production décentralisée et donc d'avoir des gros tuyaux, ce qui est assez différent de ce qu'on peut avoir comme éolien au sol, cela permet d'avoir des éoliennes plus importantes, plus grosses, qui produisent beaucoup plus d'énergie.
Où en est-on de l'éolien en France ?
On est le mauvais élève de la classe. L'éolien, pour l'instant, représente 3,9% de la production nationale et on n'a aucun éolien offshore aujourd'hui en France alors qu'on a un potentiel énergétique qui est le deuxième derrière le Royaume-Uni. On pourrait être l'un des grands producteurs d'énergie éolienne. Mais il y a une grosse opposition des riverains, qui ont peur d'apercevoir à l'horizon une éolienne. On parle ici de l'avenir de l'humanité parce qu'il va falloir satisfaire nos besoins en énergie et on sait que les énergies fossiles, il va falloir les laisser sous terre (...), il faut accepter qu'il faut consommer moins d'énergie et il faut accepter les énergies renouvelables. Ce n'est pas la pire des perspectives que d'avoir des éoliennes dans son champ de vision quand on sait qu'on a supporté des centrales nucléaires quelque temps.
franceinfo : Cette annonce est-elle surprenante ?
Benoît Hartmann : On l'a vu venir, le Danemark est l'un des bons élèves de la classe Europe. Les Danois ont commencé par faire de grosses économies d'énergie donc c'est plus facile de suppléer à leurs besoins et c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que la transition est déjà réussie chez eux.
Le Danemark a réalisé 111% d'électricité grâce à l'éolien la nuit dernière, cela signifie que le surplus a pu être vendu ?
Oui, très régulièrement. Même l'Allemagne qui ne satisfait pas tous ses besoins, même en pic de production, revend ses énergies renouvelables à la France avec l'éolien et le photovoltaïque.
Le Danemark est champion d'Europe pour l'énergie éolienne, avec de grands parcs éoliens en mer, le "offshore" également ?
Ils ont été les pionniers avec d'autres pays du Nord. Cela permet d'avoir une grosse production décentralisée et donc d'avoir des gros tuyaux, ce qui est assez différent de ce qu'on peut avoir comme éolien au sol, cela permet d'avoir des éoliennes plus importantes, plus grosses, qui produisent beaucoup plus d'énergie.
Où en est-on de l'éolien en France ?
On est le mauvais élève de la classe. L'éolien, pour l'instant, représente 3,9% de la production nationale et on n'a aucun éolien offshore aujourd'hui en France alors qu'on a un potentiel énergétique qui est le deuxième derrière le Royaume-Uni. On pourrait être l'un des grands producteurs d'énergie éolienne. Mais il y a une grosse opposition des riverains, qui ont peur d'apercevoir à l'horizon une éolienne. On parle ici de l'avenir de l'humanité parce qu'il va falloir satisfaire nos besoins en énergie et on sait que les énergies fossiles, il va falloir les laisser sous terre (...), il faut accepter qu'il faut consommer moins d'énergie et il faut accepter les énergies renouvelables. Ce n'est pas la pire des perspectives que d'avoir des éoliennes dans son champ de vision quand on sait qu'on a supporté des centrales nucléaires quelque temps.
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/danemark-100-de-la-consommation-d-electricite-assuree-grace-a-l-eolien-dans-la-nuit-du-23-au-24-decembre_1985123.html
22/12/16 : Royaume-Uni : le parc éolien Rampion connecté au continent
22/12/16 : Royaume-Uni : le parc éolien Rampion connecté au continent
Opéré par l’énergéticien allemand E.On, le parc éolien en mer Rampion de 400 mégawatts (MW), au large du Sussex, au sud-est de l’Angleterre, vient d’être raccordé au continent.
Le chantier, confié à la société VBMS, filiale du groupe néerlandais Boskalis, a consisté en la pose de deux câbles sous-marins de 16 kilomètres de long chacun.
Pour effectuer ces travaux, l’entreprise a mobilisé pas moins de cinq navires. Au Stemat Spirit, le câblier, est venue notamment se joindre la drague Manu Pekka pour draguer les tranchées dans lesquelles ont été installées deux extensions de conduit de 480 mètres chacun. Afin de permettre au Stemat Spirit de s’approcher de la sortie de ces conduits, il a aussi fallu préparer le terrain.
Un chantier que cette vidéo mise en ligne par VBMS permet de revivre.
Le chantier, confié à la société VBMS, filiale du groupe néerlandais Boskalis, a consisté en la pose de deux câbles sous-marins de 16 kilomètres de long chacun.
Pour effectuer ces travaux, l’entreprise a mobilisé pas moins de cinq navires. Au Stemat Spirit, le câblier, est venue notamment se joindre la drague Manu Pekka pour draguer les tranchées dans lesquelles ont été installées deux extensions de conduit de 480 mètres chacun. Afin de permettre au Stemat Spirit de s’approcher de la sortie de ces conduits, il a aussi fallu préparer le terrain.
Un chantier que cette vidéo mise en ligne par VBMS permet de revivre.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/27225-royaume-uni-le-parc-eolien-rampion-connecte-au-continent
16/12/16 : Energie: Le Maroc va construire un parc éolien labellisé COP 22 au Sahara Occidental
Nareva, société marocaine de production d'électricité, va réaliser un projet énergétique dans la ville de Boujdour, au Sahara Occidental, territoire non autonome selon les résolutions onusiennes. Nareva, une holding de la SNI, propriété de la famille royale, compte investir près de 400 millions d'euros dans ce projet.
Il s'agit d'un parc éolien, dit Aftissat, de 201,6MW, et qui doit être mis en service en décembre 2018. Selon un communiqué de Narena, le taux d’intégration industriel marocain du projet sera de l’ordre de 60%. Le projet est situé au sud de Boujdour, une ville côtière située au Sahara occidental, où un référendum d'autodétermination pour décider de l'avenir politique du territoire est bloqué par le Maroc, force occupante selon l'ONU, depuis 1992. Nareva lance ainsi au Sahara Occidental son cinquième projet comme producteur indépendant. L'électricité produite est destinée aux cimentiers à capitaux mixtes franco-marocains LafargeHolcim Maroc, l'Office marocain des phosphates (OCP), la société de sidérurgie Sonasid (filiale de la SNI), Ciment du Maroc, Air Liquide Maroc ou Managem. Ce futur parc éolien, dont le coût est de 4 milliards de dirhams, est un projet de production privé ‘’IPP’’ dans le cadre de la loi 13-09, conduit par la société EEM, détenue à 75% par Nareva et 25% par la Caisse des retraites marocaine CIMR. La loi 13-09 est une loi obéissant aux régimes spécifiques pour la production d’énergies renouvelables notamment la production privée (IPP, ou independant power producer).
Un parc éolien dans un territoire occupé
L'article 2 de cette loi a libéralisé la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables. En outre, la loi 13-09 a permis au secteur privé d’investir dans la production d’électricité renouvelable afin de vendre sur le marché national ou même international. Ce qui ne manquera pas de poser quelques problèmes politiques, l’exploitation des richesses du Sahara Occidental étant interdite par l’ONU. D'autre part, le financement de ce projet est assuré par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM et des dettes bancaires consenties par un consortium marocain composé d’Attijariwafa bank, également proche de la holding royale ‘’SNI’’, et de la Banque Centrale Populaire (BCP), dont le ''top'' management est désigné par le palais royal. Sans autre de précision sur le montage dans le communiqué de Nareva. Ce projet va également construire une ligne électrique 400 kV sur 250 km afin de connecter ce futur parc éolien au réseau de distribution de l'ONEE, via un poste à Layoune, capitale du Sahara Occidental occupé. "Cette nouvelle réalisation portera la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi (13-09) à 505 MW'', ajoute le communiqué de la société, dirigée par Ahmed Nakkouche, ex-directeur général de l'ONEE.
16/12/16 : Energie: Le Maroc va construire un parc éolien labellisé COP 22 au Sahara Occidental
Nareva, société marocaine de production d'électricité, va réaliser un projet énergétique dans la ville de Boujdour, au Sahara Occidental, territoire non autonome selon les résolutions onusiennes. Nareva, une holding de la SNI, propriété de la famille royale, compte investir près de 400 millions d'euros dans ce projet.
Il s'agit d'un parc éolien, dit Aftissat, de 201,6MW, et qui doit être mis en service en décembre 2018. Selon un communiqué de Narena, le taux d’intégration industriel marocain du projet sera de l’ordre de 60%. Le projet est situé au sud de Boujdour, une ville côtière située au Sahara occidental, où un référendum d'autodétermination pour décider de l'avenir politique du territoire est bloqué par le Maroc, force occupante selon l'ONU, depuis 1992. Nareva lance ainsi au Sahara Occidental son cinquième projet comme producteur indépendant. L'électricité produite est destinée aux cimentiers à capitaux mixtes franco-marocains LafargeHolcim Maroc, l'Office marocain des phosphates (OCP), la société de sidérurgie Sonasid (filiale de la SNI), Ciment du Maroc, Air Liquide Maroc ou Managem. Ce futur parc éolien, dont le coût est de 4 milliards de dirhams, est un projet de production privé ‘’IPP’’ dans le cadre de la loi 13-09, conduit par la société EEM, détenue à 75% par Nareva et 25% par la Caisse des retraites marocaine CIMR. La loi 13-09 est une loi obéissant aux régimes spécifiques pour la production d’énergies renouvelables notamment la production privée (IPP, ou independant power producer).
Un parc éolien dans un territoire occupé
L'article 2 de cette loi a libéralisé la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables. En outre, la loi 13-09 a permis au secteur privé d’investir dans la production d’électricité renouvelable afin de vendre sur le marché national ou même international. Ce qui ne manquera pas de poser quelques problèmes politiques, l’exploitation des richesses du Sahara Occidental étant interdite par l’ONU. D'autre part, le financement de ce projet est assuré par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM et des dettes bancaires consenties par un consortium marocain composé d’Attijariwafa bank, également proche de la holding royale ‘’SNI’’, et de la Banque Centrale Populaire (BCP), dont le ''top'' management est désigné par le palais royal. Sans autre de précision sur le montage dans le communiqué de Nareva. Ce projet va également construire une ligne électrique 400 kV sur 250 km afin de connecter ce futur parc éolien au réseau de distribution de l'ONEE, via un poste à Layoune, capitale du Sahara Occidental occupé. "Cette nouvelle réalisation portera la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi (13-09) à 505 MW'', ajoute le communiqué de la société, dirigée par Ahmed Nakkouche, ex-directeur général de l'ONEE.
http://maghrebemergent.com/actualite/maghrebine/66992-energie-le-maroc-va-construire-un-parc-eolien-labellise-cop-22-au-sahara-occidental.html
16/12/16 : Eolien: Akuo Energy lance la construction d'un parc de 150 MW au Texas
Paris - Akuo Energy, producteur d'électricité renouvelable, a annoncé vendredi la finalisation du financement et le lancement de la construction d'un parc éolien de 150 mégawatts au Texas.
Le parc de Rocksprings sera équipé de turbines fournies par General Electric, le conglomérat américain ayant également apporté une partie du financement via sa branche GE Energy Financial Services.
L'électricité produite par ce parc sera vendue à des acteurs économiques américains majeurs dans le cadre de deux contrats d'achat, a précisé Akuo Energy dans un communiqué.
Akuo Energy développe actuellement 900 mégawatts de projets aux Etats-Unis.
Akuo Energy vise une capacité de production de 3.500 MW en 2022, contre près de 800 MW en exploitation ou construction actuellement.
Au total, l'entreprise a plus de 1,7 gigawatt de projets en développement.
16/12/16 : Eolien: Akuo Energy lance la construction d'un parc de 150 MW au Texas
Paris - Akuo Energy, producteur d'électricité renouvelable, a annoncé vendredi la finalisation du financement et le lancement de la construction d'un parc éolien de 150 mégawatts au Texas.
Le parc de Rocksprings sera équipé de turbines fournies par General Electric, le conglomérat américain ayant également apporté une partie du financement via sa branche GE Energy Financial Services.
L'électricité produite par ce parc sera vendue à des acteurs économiques américains majeurs dans le cadre de deux contrats d'achat, a précisé Akuo Energy dans un communiqué.
Akuo Energy développe actuellement 900 mégawatts de projets aux Etats-Unis.
Akuo Energy vise une capacité de production de 3.500 MW en 2022, contre près de 800 MW en exploitation ou construction actuellement.
Au total, l'entreprise a plus de 1,7 gigawatt de projets en développement.
La société énergétique marocaine Nareva lance son cinquième projet comme producteur indépendant pour 400 millions d'euros près de la ville de Boujour située au Sahara occidental . L'électricité est destinée à être vendue à des clients industriels comme LafargeHolcim Maroc, l'OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, ou Air Liquide Maroc. A cette occasion la ville de Boujdour sera reliée au réseau électrique national.
L'énergie du vent aux portes du désert. Nareva holding vient de boucler le closing du financement du projet éolien dit Aftissat de 201,6 MW. Celui-ci est situé au sud de Boujdour, une ville côtière située dans le Sahara occidental qui bénéficie du régime favorable des alizées.
Il s'agit d'un projet de production privé IPP dans le cadre de la loi 13-9 (voir encadré) conduit par la société EEM détenue à 75% par Nareva et 25% par la Caisse des retraites marocaine CIMR.
Le coût du projet est de 4 milliards de dirhams [environ 370 millions d'euros]. Son financement est assuré par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM et des dettes bancaires consenties par un consortium marocain composé d’Attijariwafa bank et de Banque Centrale Populaire, sans plus de précision sur le montage.
Labellisé COP22, ce projet confirmé le 8 décembre porte sur le développement, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du parc éolien. Mais à cela s'ajoute la construction d’une ligne électrique 400 kV sur 250 km pour raccorder ce futur parc éolien au réseau de distribution de l'ONEE via un poste à Laâyoune
"Cette ligne électrique permettra le renforcement des infrastructures électriques des provinces sud du Royaume et contribuera en particulier au raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national", indique Nareva dans un communiqué.
La mise en service du parc est annoncée pour décembre 2018. Nareva indique que le taux d’intégration industriel marocain du projet sera de l’ordre de 60%.
Pour rappel, fin 2015, Nareva a emporté avec Enelet Siemens, un appel d'offres gouvernemental pour la construction de 850 MW de capacité éolienne sur cinq sites dont un également situé à Boujdour mais distinct de ce projet.
Avec ce parc de Boujdour, Nareva a déjà conduit cinq projets dans le cadre de la loi 13-09 qui a libéralisé la production et la commercialisation de l’électricité vertes (encadré). Le groupe exploite notamment déjà en JV avec Engie le parc de Tarfaya également en zone côtière au sud du Maroc. Ce parc le plus grand d’Afrique à ce jour connaît un taux de charge très élevé de près de 45%
"Cette nouvelle réalisation portera la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi [13-09] à 505 MW.(...) La production (…) est destinée à de grands clients industriels raccordés au réseau national haute tension. Parmi ces clients figurent LafargeHolcim Maroc, OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, Managem, la SNEP et Air Liquide Maroc.", précise 'l’entreprise basée à Casablanca et dirigé par Ahmed Nakkouch (photo), un vieux routier de l'énergie qui fut notamment le patron de l'ONEE.
Pour rappel, les autorités marocaines ont confirmé en septembre dernier une stratégie ambitieuse de développement des énergies vertes, avec l'objectif d'atteindre 52% de la capacité électrique installée en renouvelables (éolien, solaire, hydraulique, biomasse) d'ici à 2030, ce qui doit nécessiter plus de 15 milliards d'euros d'investissements, essentiellement par le secteur privé.
Dans le cadre du plan de développement éolien, le groupe Siemens a par ailleurs décidé l'implantation pour 100 millions d'euros d'une usine de pales à Tanger, dont les travaux sont en cours. Mais pour le parc de Boujdour, Nareva n'a pas encore dévoilé le nom de ses contractants.
Avec ce parc de Boujdour, Nareva a déjà conduit cinq projets dans le cadre de la loi 13-09 qui a libéralisé la production et la commercialisation de l’électricité vertes (encadré). Le groupe exploite notamment déjà en JV avec Engie le parc de Tarfaya également en zone côtière au sud du Maroc. Ce parc le plus grand d’Afrique à ce jour connaît un taux de charge très élevé de près de 45%
"Cette nouvelle réalisation portera la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi [13-09] à 505 MW.(...) La production (…) est destinée à de grands clients industriels raccordés au réseau national haute tension. Parmi ces clients figurent LafargeHolcim Maroc, OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, Managem, la SNEP et Air Liquide Maroc.", précise 'l’entreprise basée à Casablanca et dirigé par Ahmed Nakkouch (photo), un vieux routier de l'énergie qui fut notamment le patron de l'ONEE.
Pour rappel, les autorités marocaines ont confirmé en septembre dernier une stratégie ambitieuse de développement des énergies vertes, avec l'objectif d'atteindre 52% de la capacité électrique installée en renouvelables (éolien, solaire, hydraulique, biomasse) d'ici à 2030, ce qui doit nécessiter plus de 15 milliards d'euros d'investissements, essentiellement par le secteur privé.
Dans le cadre du plan de développement éolien, le groupe Siemens a par ailleurs décidé l'implantation pour 100 millions d'euros d'une usine de pales à Tanger, dont les travaux sont en cours. Mais pour le parc de Boujdour, Nareva n'a pas encore dévoilé le nom de ses contractants.
La loi 13-09 en détail
Au Maroc plusieurs textes de loi proposent des régimes spécifiques pour la production d’énergies renouvelables notamment la production privée (« IPP » pour "independant power producer") dans le cadre de la Loi n° 13-09, dont l’article 2 a libéralisé la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables.Celle-ci ne relève plus du seul monopole de l’ONEE, l'Office public. Cette loi 13-09 a ainsi permis au secteur privé d’investir dans la production d’électricité renouvelables afin de vendre sur le marché national ou même international
Comme le rappelait une tribune d'expert de Jeantet publiée sur Usine Maroc les projets, selon leur taille font l’objet soit d’une déclaration préalable (pour une puissance entre 20kW et 2MW) soit d’une autorisation provisoire de trois ans suivie d’une autorisation définitive pour une durée de 25 ans renouvelable une fois (pour une puissance supérieure ou égale à 2MW). Un avis du gestionnaire du réseau électrique national de transport est nécessaire.
Par ailleurs, dans le cadre de la production pour l’exportation, la Loi 13-09 prévoit que l’Etat a droit au versement d’une « quote-part de la production d’énergie exportée (…) soit en numéraire, soit en nature ou partie en nature et partie en numéraire ».
Enfin, complétant la loi 13-09, la Loi n° 58-15 adoptée le 27 août 2015 par le Conseil de Gouvernement prévoit la possibilité de vendre l’excédent d’énergie à l’ONEE (pour les réseaux haute tension et très haute tension et dans la limite de 20% de son excédent ) ; et l’ouverture du marché électrique de sources renouvelables de la basse tension.
http://www.usinenouvelle.com/article/maroc-nareva-lance-un-projet-de-parc-eolien-de-201-mw-au-sahara-occidental.N355133
Lundi, les premières éoliennes offshore des États-Unis, installées à environ 5 kilomètres de la côte de Rhode Island, sur la côte Est du pays, ont commencé à tourner. À pleine puissance, ces 5 installations hautes de 170 mètres installées par l’entreprise Deepwater Wind sont capables de produire 30 MW d’électricité.
Seulement quatre turbines sont actuellement utilisées, la cinquième ayant été endommagée, avant le lancement, par un petit accident provoqué par une mèche de forage qui a causé « des dégâts à un nombre indéterminé de 128 modules magnétiques entourant le générateur central, très importants pour la production d’énergie », comme l’explique le Providence Journal.
14/12/16 : Rhode Island inaugure le premier parc éolien offshore des États-Unis
Le premier parc éolien offshore des États-Unis, installé à quelques kilomètres de la côte de Rhode Island, fonctionne depuis lundi. Il devrait tourner à pleine puissance d'ici peu après avoir rencontré un imprévu.Lundi, les premières éoliennes offshore des États-Unis, installées à environ 5 kilomètres de la côte de Rhode Island, sur la côte Est du pays, ont commencé à tourner. À pleine puissance, ces 5 installations hautes de 170 mètres installées par l’entreprise Deepwater Wind sont capables de produire 30 MW d’électricité.
Seulement quatre turbines sont actuellement utilisées, la cinquième ayant été endommagée, avant le lancement, par un petit accident provoqué par une mèche de forage qui a causé « des dégâts à un nombre indéterminé de 128 modules magnétiques entourant le générateur central, très importants pour la production d’énergie », comme l’explique le Providence Journal.
Même si ces modules peuvent être remplacés facilement, il faudra attendre jusqu’à la fin du mois de décembre pour que la turbine soit opérationnelle, puisque les nouveaux composants devront être envoyés de France par General Electric.
Chaque turbine de Deepwater Wind produit 6 MW qui seront délivrés aux habitants avec un prix de départ de 24,4 centimes par kWh, jusqu’à atteindre 47.9 centimes par kWh. Même si le prix semble assez cher, les habitants de Block Island réaliseront des économies, puisque leur région est soumise à l’un des tarifs d’électricité les plus coûteux du pays.
La construction d’un parc éolien offshore est beaucoup plus chère qu’une installation éolienne terrestre, notamment à cause des coûts des câbles sous-marins. Mais ces turbines maritimes peuvent être construites plus près d’un centre urbain qu’un parc éolien terrestre. En effet, Deepwater Wind est déjà en négociation pour réaliser un autre parc éolien offshore de 15 turbines, toujours situé sur la région côtière de Rhode Island.
Chaque turbine de Deepwater Wind produit 6 MW qui seront délivrés aux habitants avec un prix de départ de 24,4 centimes par kWh, jusqu’à atteindre 47.9 centimes par kWh. Même si le prix semble assez cher, les habitants de Block Island réaliseront des économies, puisque leur région est soumise à l’un des tarifs d’électricité les plus coûteux du pays.
La construction d’un parc éolien offshore est beaucoup plus chère qu’une installation éolienne terrestre, notamment à cause des coûts des câbles sous-marins. Mais ces turbines maritimes peuvent être construites plus près d’un centre urbain qu’un parc éolien terrestre. En effet, Deepwater Wind est déjà en négociation pour réaliser un autre parc éolien offshore de 15 turbines, toujours situé sur la région côtière de Rhode Island.
http://www.numerama.com/sciences/216533-rhode-island-inaugure-le-premier-parc-eolien-offshore-des-etats-unis.html
14/12/16 : États-Unis : l’éolien s’aventure sur de nouveaux terrains
Les États-Unis viennent de se doter de leur première éolienne offshore. Jusqu’ici, l’énergie du vent n’a été exploitée dans ce pays que sur le continent.
C’est le dernier élément qui vient s’ajouter à la liste des énergies vertes de ce pays 17 fois grand que la France : des éoliennes tournent désormais sur la côte est du continent américain, dans l’État de Rhode Island.
Éoliennes offshore : une réussite pour les énergies renouvelables
Ces installations hautes de 170 m produisent désormais 30 mégawatts d’électricité : bien trop peu, quand on compare cette production à celle d’une centrale à charbon, mais suffisant pour alimenter 17.000 logements. Son importance est davantage symbolique : ce projet, qui a coûté 300 millions de dollars, est le premier projet d’éoliennes offshore réussi, après des années d’échecs. Son prédécesseur, un parc de 468 mégawatts dans l’État de Massachusetts, n’a pas pu aboutir à cause de plaintes de riverains comme quoi il gâcherait le panorama.
Bien que les États-Unis soient la lanterne rouge en matière d’éoliennes offshore, le pays dispose néanmoins d’un parc important sur le continent, ce qui en fait même le premier pays producteur éolien au monde. En 2015, cette source d’énergie a offert 190 millions de mégawatt-heures au réseau. En d’autres mots, suffisamment pour alimenter 17,5 millions de ménages.Éoliennes offshore : une réussite pour les énergies renouvelables
Ces installations hautes de 170 m produisent désormais 30 mégawatts d’électricité : bien trop peu, quand on compare cette production à celle d’une centrale à charbon, mais suffisant pour alimenter 17.000 logements. Son importance est davantage symbolique : ce projet, qui a coûté 300 millions de dollars, est le premier projet d’éoliennes offshore réussi, après des années d’échecs. Son prédécesseur, un parc de 468 mégawatts dans l’État de Massachusetts, n’a pas pu aboutir à cause de plaintes de riverains comme quoi il gâcherait le panorama.
Les investissements seront au rendez-vous
Si la prochaine arrivée au pouvoir de Donald Trump remet en doute la poursuite des investissements publics dans les énergies renouvelables, le secteur privé essaie d’y remédier. Un milliard de dollars a été promis hier par le fond de nouvellement créé par Bill Gates, l’ex patron de Microsoft. Il compte parmi ses contributeurs Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, Richard Branson, le fondateur de Virgin, Jack Ma, le président d’Alibaba et même Xavier Niel, le fondateur d’Iliad, maison-mère de Free.
Au-delà des énergies renouvelables « classiques », comme le solaire et l’éolien, ce fond cherchera à soutenir la recherche dans d’autres types d’énergies renouvelables, qui n’existent aujourd’hui qu’au stade de concept scientifique. « Le système existant, qui s’appuie sur la recherche fondamentale, l’investissement dans les énergies « propres », des cadres réglementaires et des subventions, ne permet pas de mobiliser des investissements suffisants. Nous ne pouvons pas attendre que le système change via les cycles habituels », expliquent les dirigeants du fonds sur le site Internet.
La société Energie éolienne du Maroc (EEM), filiale de Nareva, vient de conclure les accords de financement de ce projet baptisé « Aftissat ».
Ce parc éolien, labélisé COP22, aura une capacité de 201,6 MW. Le projet prévoit aussi la construction d’une ligne électrique 400 Kv sur un linéaire de 250 Km qui permettra de raccorder le parc Aftissat au poste de l’ONEE de Laâyoune.
Ce projet permettra donc de renforcer les infrastructures électriques dans le Sud. Il contribuera en particulier au raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national.
Le financement sera assuré à la fois par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM que sont Nareva (75%) et la CIMR (25%), en plus d’un financement bancaire auprès d’un consortium bancaire marocain composé d’Attijariwafa bank et de la Banque Centrale Populaire.
La mise en service du parc est prévue en décembre 2018. Il permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 1,5 million d’habitants et d’éviter l’émission de 700,000 tonnes de CO2 par an. Plusieurs entreprises marocaines participeront à sa réalisation du fait de son taux d’intégration industriel de 60%.
Le projet permettra la création de 900 emplois directs et indirects dès le début de la construction du parc. Une fois mis en exploitation, une centaine de nouveaux emplois seront créés.
C’est le 5ème projet de Nareva dans le cadre de la loi 13-09 ayant libéralisé la production et la commercialisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables. Le parc de Boujdour portera ainsi la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi à 505 MW.
LafargeHolcim Maroc, le groupe OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, Managem, la SNEP et Air Liquide Maroc figurent parmi les clients de ce nouveau parc.
Nareva compte contribuer avec ce nouveau projet à l’atteinte des objectifs fixés par la stratégie énergétique nationale à l’horizon 2030. Cette stratégie prévoit un mix énergétique dont 52% de la puissance installée sera à base d’énergies renouvelables.
http://www.challenge.ma/un-cinquieme-parc-eolien-pour-nareva-74296/
08/12/16 : E.ON: projet de parc éolien au Texas.
E.ON annonce la construction du parc éolien de 228 mégawatts dans le Comté de Willacy, au Texas. Baptisé 'Bruenning's Breeze', ce parc comprendra 76 turbines de trois mégawatt...
E.ON annonce la construction du parc éolien de 228 mégawatts dans le Comté de Willacy, au Texas. Baptisé 'Bruenning's Breeze', ce parc comprendra 76 turbines de trois mégawatts fournies par le constructeur allemande Nordex.
Ce parc éolien, qui sera le 22e du groupe énergétique allemand sur le territoire des Etats-Unis, doit être livré vers la fin de l'année prochaine. En tout, E.ON a installé pour plus de trois gigawatts d'électricité d'origine éolienne en Amérique du Nord.
'Les projets de ce type montre que nous sommes clairement compétitifs par rapport à l'électricité conventionnelle et nous poursuivons notre objectif de réduire encore les coûts de l'énergie renouvelable, commente Michael Lewis, CEO d'E.ON Climate & Renewables. http://votreargent.lexpress.fr/bourse-de-paris/e-on-projet-de-parc-eolien-au-texas_1858476.html
06/12/16 : Egypte: l’Etat garantit la construction d'un parc éolien de 250 MW dans le golfe de Suez
64,8MW
Le parc éolien en question, baptisé Högkölen, aura, une fois qu'il sera connecté au réseau en 2018, une capacité installée de 64,8 MW.
Högkölen sera le deuxième investissement dans l'éolien en Suède pour Aquila Capital, après Lehtirova.
Tout comme Lehtirova, Högkölen a été développé par OX2, un des plus grands développeurs éoliens en Suède et sera livré sur une base « clé en main ».
Le parc éolien Högkölen disposera de 18 turbines V 126 de 3.6 MW fournies par Vestas. Celles-ci produiront environ 244 GWh d'électricité sur une base annuelle en raison de conditions de vent exceptionnelles. OX2 prendra également en charge la gestion technique du parc éolien.
http://www.les-smartgrids.fr/emplois-industries-et-marches/03122016,aquila-capital-acquiert-un-second-projet-eolien-en-suede,1944.html
02/12/16 : Le Kenya examine le potentiel de l'énergie éolienne
Le ministère kényan de l'Énergie a déclaré vendredi avoir mis en place des initiatives visant à exploiter le potentiel de l'énergie éolienne dans le pays.
Le responsable principal des énergies renouvelables, Paul Mbuthi, a indiqué que le gouvernement se concentrait désormais sur l'énergie éolienne afin de répondre à la demande croissante d'électricité au Kenya.
"Le Kenya a un potentiel d'énergie éolienne de 3.000 mégawatts (MW), et il a déjà commencé à travailler su (un projet de) 480 MW", a déclaré M. Mbuthi aux journalistes à l'approche de la Conférence kényane sur l'énergie durable pour tous, qui doit avoir lieu la semaine prochaine à Nairobi.
Comme beaucoup de pays d'Afrique, le Kenya dépend principalement de l'énergie hydroélectrique et des combustibles fossiles jusqu'à présent, mais l'énergie éolienne devrait permettre de renforcer l'autonomie énergétique du pays en lui fournissant une source d'énergie fiable et à bas prix.
"Le pays s'urbanise plus vite que la plupart des pays de la région, c'est pourquoi nous avons besoin de puiser dans des sources d'énergie alternatives", a commenté M. Mbuthi.
Outre la production d'énergie éolienne, le Kenya encourage également l'investissement dans le segment géothermique. Ce pays d'Afrique de l'Est dispose d'un potentiel d'énergie géothermique énorme et on estime à 630 MW la capacité géothermique raccordée au réseau national.
07/11/16 : Vietnam : une société irlandaise va construire des éoliennes pour 2,2 mds USD
Hanoï - Une société énergétique irlandaise, Mainstream Renewable Power, a signé lundi un contrat de 2,2 milliards de dollars pour construire et gérer trois parcs éoliens au Vietnam au moment où cet Etat communiste se tourne vers les énergies renouvelables pour lutter contre la pollution de l'environnement.
Le Vietnam, qui s'industrialise rapidement et a signé l'accord de Paris de décembre 2015 sur le climat la semaine dernière, cherche également à renforcer sa production d'énergie pour répondre à une demande croissante alors que son économie et sa population s'accroissent.
Le contrat a été signé au cours d'une visite au Vietnam du président irlandais Michael D. Higgins dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays.
La société maître d'oeuvre, Mainstream Renewable Power, a indiqué que les trois parcs auront une capacité totale de 940 MW.
En termes de besoins en énergie, le Vietnam est l'un des marchés qui se développent très rapidement dans le sud-est asiatique, a indiqué dans un communiqué une responsable de la société Andy Kinsella.
Le premier parc de 800 MW qui aura pour nom Phu Cuong et dont le coût sera de deux milliards de dollars, sera construit dans la province du sud de Soc Trang. La première phase sera achevée en 2018.
Les deux autres parcs qui seront construits dans la province de Binh Thuan coûteront 200 millions de dollars et la première phase sera achevée fin 2018.
Le Vietnam utilise essentiellement le charbon et l'énergie hydraulique. Il cherche à porter la part d'énergies renouvelables de 7% en 2020 à 10% en 2030.
02/11/16 : Ontario : Boralex investit plus de 200 millions $ dans un projet éolien
Le coût du projet s’élève à 825,5 millions $, si bien que la part de Boralex sera d’environ 206 millions $.
La production sera vendue à l’Independent Electricity System Operator de l’Ontario, qui a la responsabilité du marché de l’électricité dans la province voisine. Un contrat d’une durée de 20 ans a été conclue à cet effet.
Si la prochaine arrivée au pouvoir de Donald Trump remet en doute la poursuite des investissements publics dans les énergies renouvelables, le secteur privé essaie d’y remédier. Un milliard de dollars a été promis hier par le fond de nouvellement créé par Bill Gates, l’ex patron de Microsoft. Il compte parmi ses contributeurs Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, Richard Branson, le fondateur de Virgin, Jack Ma, le président d’Alibaba et même Xavier Niel, le fondateur d’Iliad, maison-mère de Free.
Au-delà des énergies renouvelables « classiques », comme le solaire et l’éolien, ce fond cherchera à soutenir la recherche dans d’autres types d’énergies renouvelables, qui n’existent aujourd’hui qu’au stade de concept scientifique. « Le système existant, qui s’appuie sur la recherche fondamentale, l’investissement dans les énergies « propres », des cadres réglementaires et des subventions, ne permet pas de mobiliser des investissements suffisants. Nous ne pouvons pas attendre que le système change via les cycles habituels », expliquent les dirigeants du fonds sur le site Internet.
13/12/16 : Île Maurice : [VIDÉO] INAUGURATION DE LA PREMIÈRE CENTRALE ÉOLIENNE DU PAYS : 9 FERMES PHOTOVOLTAÏQUES BIENTÔT OPÉRATIONNELLES
Le ministre de l’Énergie Ivan Collendavelloo a inauguré lundi la première centrale éolienne du pays, à Bras-d’Eau. Il a ainsi annoncé la mise en opération de plusieurs fermes photovoltaïques.
«Ces dossiers sont restés au placard, mais ont été dépoussiérés par l’actuel gouvernement. » C’est ce qu’a déclaré Ivan Collendavelloo en faisant référence aux neuf fermes photovoltaïques qui entreront bientôt en opération.
Ainsi, à partir de ce mois, trois fermes, d’une capacité totale de 2 MW, seront opérationnelles à Petite-Retraite, Mon-Choisy et L’Espérance. Trois autres, d’une capacité totale de 41 MW, verront aussi le jour à Solitude, Queen Victoria et Henrietta. Elles seront opérationnelles en août 2017. Par ailleurs, une deuxième unité entrera en opération à Petite-Retraite en 2018. Petite-Rivière et Anahita seront aussi dotées d’une ferme éolienne. Les trois sont d’une capacité de production de 1 à 9 MW.
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Énergie a souligné qu’un montant de Rs 400 millions sera décaissé pour augmenter la capacité d’absorption d’énergies intermittentes. Il a ajouté qu’un partenariat entre Maurice et le continent africain est en passe de voir le jour. « Des pourparlers sont en cours avec Madagascar et des pays d’Afrique pour ce qui est de la production énergétique à travers la CEB Green Energy Ltd », a-t-il dit.
Ivan Collendavelloo a précisé que Rs 200 millions seront utilisées pour rehausser la centrale hydroélectrique de Sans-Souci. Il a ensuite annoncé la nomination d’un Chief Executive Officer à la Mauritius Renewable Energy Agency. Il s’agit, selon le ministre de l’Énergie, d’un Mauricien domicilié en Angleterre.
Étude menée dans le sud
Le ministre de l’Environnement Alain Wong a, lui, dit qu’on devrait se tourner vers d’autres formes d’énergies. Il a fait ressortir qu’une étude est menée dans le Sud concernant l’énergie océanique. Cette étude, a souligné Alain Wong, bénéficie de la collaboration du gouvernement australien. Mahen Seeruttun, ministre de l’Agro-industrie, était également présent à l’inauguration.
La construction du parc éolien de Bras-d’Eau a nécessité une année de travail et des investissements de Rs 700 millions. Les 11 éoliennes, qui font 65 mètres de haut, sont alignées à une distance de 130 mètres. L’assemblage des appareils a requis près d’une année de labeur aux techniciens et autres ouvriers de la compagnie Quadran Energies Libres et Aerowatt Mts Ltd. La maintenance des éoliennes se fera régulièrement, à raison de chaque six mois.
La capacité de production totale de cette ferme sera de 9,35 MW et 16,3 millions de KWh annuellement. Ainsi, 10 000 foyers seront approvisionnés grâce à cette centrale. Ivan Collendavello a indiqué que « le prix de l’électricité de ces éoliennes restera statique pendant 20 ans » en raison d’un protocole d’accord avec le Central Electricity Board, qui s’étend sur 20 ans.
Le ministre de l’Énergie Ivan Collendavelloo a inauguré lundi la première centrale éolienne du pays, à Bras-d’Eau. Il a ainsi annoncé la mise en opération de plusieurs fermes photovoltaïques.
«Ces dossiers sont restés au placard, mais ont été dépoussiérés par l’actuel gouvernement. » C’est ce qu’a déclaré Ivan Collendavelloo en faisant référence aux neuf fermes photovoltaïques qui entreront bientôt en opération.
Ainsi, à partir de ce mois, trois fermes, d’une capacité totale de 2 MW, seront opérationnelles à Petite-Retraite, Mon-Choisy et L’Espérance. Trois autres, d’une capacité totale de 41 MW, verront aussi le jour à Solitude, Queen Victoria et Henrietta. Elles seront opérationnelles en août 2017. Par ailleurs, une deuxième unité entrera en opération à Petite-Retraite en 2018. Petite-Rivière et Anahita seront aussi dotées d’une ferme éolienne. Les trois sont d’une capacité de production de 1 à 9 MW.
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Énergie a souligné qu’un montant de Rs 400 millions sera décaissé pour augmenter la capacité d’absorption d’énergies intermittentes. Il a ajouté qu’un partenariat entre Maurice et le continent africain est en passe de voir le jour. « Des pourparlers sont en cours avec Madagascar et des pays d’Afrique pour ce qui est de la production énergétique à travers la CEB Green Energy Ltd », a-t-il dit.
Ivan Collendavelloo a précisé que Rs 200 millions seront utilisées pour rehausser la centrale hydroélectrique de Sans-Souci. Il a ensuite annoncé la nomination d’un Chief Executive Officer à la Mauritius Renewable Energy Agency. Il s’agit, selon le ministre de l’Énergie, d’un Mauricien domicilié en Angleterre.
Étude menée dans le sud
Le ministre de l’Environnement Alain Wong a, lui, dit qu’on devrait se tourner vers d’autres formes d’énergies. Il a fait ressortir qu’une étude est menée dans le Sud concernant l’énergie océanique. Cette étude, a souligné Alain Wong, bénéficie de la collaboration du gouvernement australien. Mahen Seeruttun, ministre de l’Agro-industrie, était également présent à l’inauguration.
La construction du parc éolien de Bras-d’Eau a nécessité une année de travail et des investissements de Rs 700 millions. Les 11 éoliennes, qui font 65 mètres de haut, sont alignées à une distance de 130 mètres. L’assemblage des appareils a requis près d’une année de labeur aux techniciens et autres ouvriers de la compagnie Quadran Energies Libres et Aerowatt Mts Ltd. La maintenance des éoliennes se fera régulièrement, à raison de chaque six mois.
La capacité de production totale de cette ferme sera de 9,35 MW et 16,3 millions de KWh annuellement. Ainsi, 10 000 foyers seront approvisionnés grâce à cette centrale. Ivan Collendavello a indiqué que « le prix de l’électricité de ces éoliennes restera statique pendant 20 ans » en raison d’un protocole d’accord avec le Central Electricity Board, qui s’étend sur 20 ans.
http://defimedia.info/inauguration-de-la-premiere-centrale-eolienne-du-pays-9-fermes-photovoltaiques-bientot-operationnelles
12/12/16 : Île Maurice : [Vidéo] Le parc éolien de Plaine-des-Roches tourne à plein régime
Il y a un an, la dernière turbine du parc éolien de Plaine-des-Roches était en cours d’assemblage. Inauguré officiellement aujourd’hui, le projet a nécessité des investissements à hauteur de Rs 800 millions.
Lors de la cérémonie organisée, cet après-midi, Ivan Collendavelloo s’est dit « extrêmement sastisfait » que grâce à ce parc, on pourra produire 10 MW d’électricité. Ce qui permettra d’alimenter une moyenne de 12 000 foyers.
Durant son allocution, le ministre de l’Energie a rappelé l’objectif affiché du gouvernement d’atteindre que la production d’énergie verte atteigne les 35% d’ici 2030. Pour cette année, celle-ci se situe à 21%. Collendavelloo a aussi évoqué les projets en chantier, dont un deuxième parc éolien à Plaine-Sophie dont les travaux doivent s’achever en 2017.
Une filiale du Central Electricity Board, a-t-il aussi annoncé, est en pourparlers avec Madagascar pour la production d’électricité et le sera éventuellement avec d’autres pays d’Afrique. « Dans ce cas, un partenariat avec Quadran sera de grande utilité », a glissé Ivan Collendavelloo.
Jérôme Billerey, CEO du groupe français Quadran, a pour sa part souligné qu’il faudrait considérer l’éolien offshore, considéré plus efficace.
Le parc éolien de Plaine-des-Roches est le résultat du partenariat entre Aerowatt (Mauritius) Ltd, filiale de Quadran, et le Sugar Investment Trust.
http://ionnews.mu/video-le-parc-eolien-de-plaine-des-roches-tourne-a-plein-regime-121216/
12/12/16 : APPLE INVESTIT DANS UNE SOCIÉTÉ D'ÉOLIENNES CHINOISE
Apple a conclu un partenariat avec le plus grand fabricant au monde d'éoliennes. La société américaine qui lance ainsi son plus grand projet d'énergie propre a acquis une part de 30% dans les filiales de la société Goldwind, basée en Chine, pour mener à bien quatre projets qui produiront 285 megawatts d'électricité.
Ces projets sont situés dans les provinces du Henan, de Shandong, de Shanxi et du Yunnan, a indiqué la société Goldwind dans un communiqué destiné à la Bourse de Shenzhen.
Réduire les émissions de carbone
Apple s'emploie à améliorer les performances énergétiques de ses fournisseurs qui sont responsables de 70% de son empreinte carbone, selon l'agence officielle chinoise d'informations Xinhua.
«Il faut que nous aidions nos fournisseurs à devenir écologiques et respectueux du développement durable. Alors, au lieu de leur donner du poisson, nous allons leur apprendre à pêcher», a estimé le vice-président chargé de l'environnement d'Apple Lisa Jackson said, selon Chine Nouvelle.
Apple avait déjà soutenu un projet d'énergie solaire de 40 megawatts dans la province du Sichaun (sud-ouest) ainsi que trois autres projets similaires suscpetibles de produire 170 megawatts dans la région autonome de Mongolie intérieure.
La société, qui est basée dans la province du Xinjiang (nord-ouest), emploie plus de 6 000 personnes à travers le monde et a une capacité de production totale de 32 gigawatts.
http://www.strategies.fr/actualites/marques/1053563W/apple-investit-dans-une-societe-d-eoliennes-chinoise.html
12/12/16 : Partners Group investit dans un parc éolien - Australie
La capacité totale de l'installation sera de 270 mégawatts, suffisamment pour pourvoir de l'énergie à 110'000 foyers.
12/12/16 : Île Maurice : [Vidéo] Le parc éolien de Plaine-des-Roches tourne à plein régime
Il y a un an, la dernière turbine du parc éolien de Plaine-des-Roches était en cours d’assemblage. Inauguré officiellement aujourd’hui, le projet a nécessité des investissements à hauteur de Rs 800 millions.
Lors de la cérémonie organisée, cet après-midi, Ivan Collendavelloo s’est dit « extrêmement sastisfait » que grâce à ce parc, on pourra produire 10 MW d’électricité. Ce qui permettra d’alimenter une moyenne de 12 000 foyers.
Durant son allocution, le ministre de l’Energie a rappelé l’objectif affiché du gouvernement d’atteindre que la production d’énergie verte atteigne les 35% d’ici 2030. Pour cette année, celle-ci se situe à 21%. Collendavelloo a aussi évoqué les projets en chantier, dont un deuxième parc éolien à Plaine-Sophie dont les travaux doivent s’achever en 2017.
Une filiale du Central Electricity Board, a-t-il aussi annoncé, est en pourparlers avec Madagascar pour la production d’électricité et le sera éventuellement avec d’autres pays d’Afrique. « Dans ce cas, un partenariat avec Quadran sera de grande utilité », a glissé Ivan Collendavelloo.
Jérôme Billerey, CEO du groupe français Quadran, a pour sa part souligné qu’il faudrait considérer l’éolien offshore, considéré plus efficace.
Le parc éolien de Plaine-des-Roches est le résultat du partenariat entre Aerowatt (Mauritius) Ltd, filiale de Quadran, et le Sugar Investment Trust.
http://ionnews.mu/video-le-parc-eolien-de-plaine-des-roches-tourne-a-plein-regime-121216/
12/12/16 : APPLE INVESTIT DANS UNE SOCIÉTÉ D'ÉOLIENNES CHINOISE
Apple a conclu un partenariat avec le plus grand fabricant au monde d'éoliennes. La société américaine qui lance ainsi son plus grand projet d'énergie propre a acquis une part de 30% dans les filiales de la société Goldwind, basée en Chine, pour mener à bien quatre projets qui produiront 285 megawatts d'électricité.
Ces projets sont situés dans les provinces du Henan, de Shandong, de Shanxi et du Yunnan, a indiqué la société Goldwind dans un communiqué destiné à la Bourse de Shenzhen.
Réduire les émissions de carbone
Apple s'emploie à améliorer les performances énergétiques de ses fournisseurs qui sont responsables de 70% de son empreinte carbone, selon l'agence officielle chinoise d'informations Xinhua.
«Il faut que nous aidions nos fournisseurs à devenir écologiques et respectueux du développement durable. Alors, au lieu de leur donner du poisson, nous allons leur apprendre à pêcher», a estimé le vice-président chargé de l'environnement d'Apple Lisa Jackson said, selon Chine Nouvelle.
Apple avait déjà soutenu un projet d'énergie solaire de 40 megawatts dans la province du Sichaun (sud-ouest) ainsi que trois autres projets similaires suscpetibles de produire 170 megawatts dans la région autonome de Mongolie intérieure.
La société, qui est basée dans la province du Xinjiang (nord-ouest), emploie plus de 6 000 personnes à travers le monde et a une capacité de production totale de 32 gigawatts.
http://www.strategies.fr/actualites/marques/1053563W/apple-investit-dans-une-societe-d-eoliennes-chinoise.html
12/12/16 : Partners Group investit dans un parc éolien - Australie
La capacité totale de l'installation sera de 270 mégawatts, suffisamment pour pourvoir de l'énergie à 110'000 foyers.
La société zougoise de capital investissement Partners Groupse lie au développement d'un parc éolien dans l'Etat de Nouvelle-Galle du Sud en Australie. L'entreprise investit 250 millions de dollars australiens (près de 190 millions de francs) dans la construction de «Sapphire Wind Farm».
Partners Group apporte ainsi la majeure partie des capitaux pour ce projet à 75 turbines. Le reste est fourni par CWP Renewables, le promoteur du projet, indique la firme zougoise dimanche soir dans un communiqué. La capacité totale de l'installation sera de 270 mégawatts, suffisamment pour pourvoir de l'énergie à 110'000 foyers australiens. La fin des travaux est prévue pour juillet 2018.
A nouveau dans l'éolien
Une fois en activité, le parc éolien compensera annuellement plus de 600'000 tonnes d'émission de CO2. L'Australie veut amener sa part de production d'énergie renouvelable à 20% d'ici 2020.
En juin 2015, Partners Group avait investi dans le parc éolien d'Ararat, sis dans l'Etat australien du Victoria. Ce projet devrait s'achever l'année prochaine.
Depuis 2011, la société zougoise de capital investissement a investi dans des projets de parcs éoliens sur terre ferme en Europe, en Asie et en Australie, ainsi que dans un parc éolien en Allemagne au large des côtes de la mer du Nord.
Partners Group apporte ainsi la majeure partie des capitaux pour ce projet à 75 turbines. Le reste est fourni par CWP Renewables, le promoteur du projet, indique la firme zougoise dimanche soir dans un communiqué. La capacité totale de l'installation sera de 270 mégawatts, suffisamment pour pourvoir de l'énergie à 110'000 foyers australiens. La fin des travaux est prévue pour juillet 2018.
A nouveau dans l'éolien
Une fois en activité, le parc éolien compensera annuellement plus de 600'000 tonnes d'émission de CO2. L'Australie veut amener sa part de production d'énergie renouvelable à 20% d'ici 2020.
En juin 2015, Partners Group avait investi dans le parc éolien d'Ararat, sis dans l'Etat australien du Victoria. Ce projet devrait s'achever l'année prochaine.
Depuis 2011, la société zougoise de capital investissement a investi dans des projets de parcs éoliens sur terre ferme en Europe, en Asie et en Australie, ainsi que dans un parc éolien en Allemagne au large des côtes de la mer du Nord.
http://www.tdg.ch/economie/entreprises/partners-group-investit-parc-eolien/story/29013404
10/12/16 : Île Maurice
10/12/16 : Île Maurice
CYRIL OUDIN, DIRECTEUR D’EOLE PLAINE DES ROCHES LTD : «LES ÉOLIENNES SONT UN SYMBOLE FORT VERS UNE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE»
La première centrale éolienne du pays, à Plaine-des-Roches, sera inaugurée lundi. Cyril Oudin, directeur du projet, estime qu’il s’agit d’une « grande première à Maurice » du fait que l’énergie est produite par la force du vent.
«Longue de 1,2 kilomètres, cette centrale d’énergie est un projet qui a été favorablement accueilli par des gens de la région. Les éoliennes, qui produisent une capacité totale de 9,35 MW, ont été construites à travers un mécanisme dernier cri qui ne produit aucun grésillement. Ces appareils sont impressionnants, car c’est la première fois que le pays accueille une centrale de cette taille. D’ailleurs, les éoliennes sont un symbole fort vers une transition énergétique », fait ressortir Cyril Oudin, directeur de la compagnie Eole Plaine-des -Roches Ltd, l’initiateur du projet. Notre intervenant ajoute que la centrale est opérationnelle à 100 % depuis quelques mois déjà.
Le lancement du projet aura lieu en début de semaine par Alain Wong, ministre de l’Environnement. Une source autorisée au ministère de tutelle explique que la production énergétique de cette centrale éolienne peut facilement couvrir 10 000 foyers. « La mise en chantier d’un tel projet va réduire l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de 30 000 tonnes annuellement. Cette centrale cadre avec la politique énergétique du gouvernement de bouger vers l’énergie verte et renouvelable. »
La centrale se situe dans la région de Plaine-des-Roches en pleine forêt. Alignées sur une distance de 130 mètres, les appareils, qui font 65 mètres de haut, sont impressionnants. L’assemblage des 11 éoliennes a nécessité près d’une année de labeur aux techniciens et autres ouvriers de Quadran Énergies Libres. Leur maintenance, explique un technicien de la compagnie, s’étale régulièrement sur six mois. L’objectif de cette ferme éolienne, souligne-t-il, est de produire au moins 16,3 millions de KWh annuellement.
Les sentiments des habitants
« Je suis ravi qu’une centrale éolienne ait été implantée dans la région de Plaine-des-Roches. C’est une grande première pour le pays et un tel projet va de pair avec la préservation de l’écologie », laisse entendre Veejay Aubeeluck, un boutiquier de 67 ans.
Baboo Padaruth, un autre sexagénaire que nous avons rencontré non loin de la centrale éolienne, rejoint les propos de Veejay Aubeeluck. « Je suis fier que la région soit dotée d’un tel projet. Le spectacle est époustouflant. Je pense que les responsables du projet auraient dû aménager une aire de stationnement, afin de donner l’occasion au public d’apprécier la révolution des hélices des appareils. »
Giovanni Mamode, un autre habitant de la région, n’est pas du même avis. Le promoteur du projet, fait-il ressortir, aurait dû opter pour un autre endroit. « Je salue l’initiative du projet de centrale éolienne. D’ailleurs, il était grand temps de se tourner vers l’énergie du vent pour la production d’électricité. Mais je ne comprends pas pourquoi cette ferme a été implantée au beau milieu d’une forêt. Ce n’est pas en harmonie avec la nature. Il doit bien y avoir d’autres endroits qui auraient pu accueillir un tel projet. »
«Longue de 1,2 kilomètres, cette centrale d’énergie est un projet qui a été favorablement accueilli par des gens de la région. Les éoliennes, qui produisent une capacité totale de 9,35 MW, ont été construites à travers un mécanisme dernier cri qui ne produit aucun grésillement. Ces appareils sont impressionnants, car c’est la première fois que le pays accueille une centrale de cette taille. D’ailleurs, les éoliennes sont un symbole fort vers une transition énergétique », fait ressortir Cyril Oudin, directeur de la compagnie Eole Plaine-des -Roches Ltd, l’initiateur du projet. Notre intervenant ajoute que la centrale est opérationnelle à 100 % depuis quelques mois déjà.
Le lancement du projet aura lieu en début de semaine par Alain Wong, ministre de l’Environnement. Une source autorisée au ministère de tutelle explique que la production énergétique de cette centrale éolienne peut facilement couvrir 10 000 foyers. « La mise en chantier d’un tel projet va réduire l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de 30 000 tonnes annuellement. Cette centrale cadre avec la politique énergétique du gouvernement de bouger vers l’énergie verte et renouvelable. »
La centrale se situe dans la région de Plaine-des-Roches en pleine forêt. Alignées sur une distance de 130 mètres, les appareils, qui font 65 mètres de haut, sont impressionnants. L’assemblage des 11 éoliennes a nécessité près d’une année de labeur aux techniciens et autres ouvriers de Quadran Énergies Libres. Leur maintenance, explique un technicien de la compagnie, s’étale régulièrement sur six mois. L’objectif de cette ferme éolienne, souligne-t-il, est de produire au moins 16,3 millions de KWh annuellement.
Les sentiments des habitants
« Je suis ravi qu’une centrale éolienne ait été implantée dans la région de Plaine-des-Roches. C’est une grande première pour le pays et un tel projet va de pair avec la préservation de l’écologie », laisse entendre Veejay Aubeeluck, un boutiquier de 67 ans.
Baboo Padaruth, un autre sexagénaire que nous avons rencontré non loin de la centrale éolienne, rejoint les propos de Veejay Aubeeluck. « Je suis fier que la région soit dotée d’un tel projet. Le spectacle est époustouflant. Je pense que les responsables du projet auraient dû aménager une aire de stationnement, afin de donner l’occasion au public d’apprécier la révolution des hélices des appareils. »
Giovanni Mamode, un autre habitant de la région, n’est pas du même avis. Le promoteur du projet, fait-il ressortir, aurait dû opter pour un autre endroit. « Je salue l’initiative du projet de centrale éolienne. D’ailleurs, il était grand temps de se tourner vers l’énergie du vent pour la production d’électricité. Mais je ne comprends pas pourquoi cette ferme a été implantée au beau milieu d’une forêt. Ce n’est pas en harmonie avec la nature. Il doit bien y avoir d’autres endroits qui auraient pu accueillir un tel projet. »
http://defimedia.info/cyril-oudin-directeur-deole-plaine-des-roches-ltd-les-eoliennes-sont-un-symbole-fort-vers-une-transition-energetique
09/12/16 : Tanzanie : la construction de Singida, la première centrale éolienne du pays débutera en mai 2017
09/12/16 : Tanzanie : la construction de Singida, la première centrale éolienne du pays débutera en mai 2017
Les travaux de construction de la centrale éolienne de Singida débuteront en mai 2017, dès qu’un accord de rachat d’électricité sera conclu avec le gouvernement. Cette information a été donnée par Rashid Shamte, le directeur exécutif de Six Telecoms, l’un des partenaires au projet.
« Nous sommes à un stage très avancé. D’ici avril ou mai nous finaliserons les différentes négociations et le projet pourra débuter.», a-t-il affirmé.
D’une capacité de 100 MW, la première centrale éolienne de la Tanzanie a un coût estimé à 300 millions $. Ses travaux de construction devraient s’achever 22 mois après leur début et l’électricité générée sera cédée à la Tanesco, la compagnie nationale en charge de la fourniture électrique.
La centrale sera la propriété d’un consortium composé de Six Telecoms, d’Aldwych International Limited, de la Société financière internationale et de la D.C Wind East Africa Limited. Le consortium a assuré que les 250 familles qui seront déplacées dans le cadre du projet seront relocalisées et que des négociations sont en cours avec les autorités régionales et le ministère de l’Energie pour que le processus se passe dans les meilleures conditions possibles.http://www.agenceecofin.com/eolien/0912-43117-tanzanie-la-construction-de-singida-la-premiere-centrale-eolienne-du-pays-debutera-en-mai-2017
09/12/16 : MAROC : Un cinquième parc éolien pour Nareva
Plus d’électricité pour les régions du Sud du Maroc, c’est la raison qui a poussé Nareva à investir 4 milliards de dirhams dans un parc éolien à Boujdour.« Nous sommes à un stage très avancé. D’ici avril ou mai nous finaliserons les différentes négociations et le projet pourra débuter.», a-t-il affirmé.
D’une capacité de 100 MW, la première centrale éolienne de la Tanzanie a un coût estimé à 300 millions $. Ses travaux de construction devraient s’achever 22 mois après leur début et l’électricité générée sera cédée à la Tanesco, la compagnie nationale en charge de la fourniture électrique.
La centrale sera la propriété d’un consortium composé de Six Telecoms, d’Aldwych International Limited, de la Société financière internationale et de la D.C Wind East Africa Limited. Le consortium a assuré que les 250 familles qui seront déplacées dans le cadre du projet seront relocalisées et que des négociations sont en cours avec les autorités régionales et le ministère de l’Energie pour que le processus se passe dans les meilleures conditions possibles.http://www.agenceecofin.com/eolien/0912-43117-tanzanie-la-construction-de-singida-la-premiere-centrale-eolienne-du-pays-debutera-en-mai-2017
09/12/16 : MAROC : Un cinquième parc éolien pour Nareva
La société Energie éolienne du Maroc (EEM), filiale de Nareva, vient de conclure les accords de financement de ce projet baptisé « Aftissat ».
Ce parc éolien, labélisé COP22, aura une capacité de 201,6 MW. Le projet prévoit aussi la construction d’une ligne électrique 400 Kv sur un linéaire de 250 Km qui permettra de raccorder le parc Aftissat au poste de l’ONEE de Laâyoune.
Ce projet permettra donc de renforcer les infrastructures électriques dans le Sud. Il contribuera en particulier au raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national.
Le financement sera assuré à la fois par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM que sont Nareva (75%) et la CIMR (25%), en plus d’un financement bancaire auprès d’un consortium bancaire marocain composé d’Attijariwafa bank et de la Banque Centrale Populaire.
La mise en service du parc est prévue en décembre 2018. Il permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 1,5 million d’habitants et d’éviter l’émission de 700,000 tonnes de CO2 par an. Plusieurs entreprises marocaines participeront à sa réalisation du fait de son taux d’intégration industriel de 60%.
Le projet permettra la création de 900 emplois directs et indirects dès le début de la construction du parc. Une fois mis en exploitation, une centaine de nouveaux emplois seront créés.
C’est le 5ème projet de Nareva dans le cadre de la loi 13-09 ayant libéralisé la production et la commercialisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables. Le parc de Boujdour portera ainsi la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi à 505 MW.
LafargeHolcim Maroc, le groupe OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, Managem, la SNEP et Air Liquide Maroc figurent parmi les clients de ce nouveau parc.
Nareva compte contribuer avec ce nouveau projet à l’atteinte des objectifs fixés par la stratégie énergétique nationale à l’horizon 2030. Cette stratégie prévoit un mix énergétique dont 52% de la puissance installée sera à base d’énergies renouvelables.
http://www.challenge.ma/un-cinquieme-parc-eolien-pour-nareva-74296/
08/12/16 : Nareva boucle le financement de son parc éolien de Boujdour MAROC
C’est fait. Le groupe Nareva a bouclé hier le financement de son parc éolien Aftissat au sud de Boujdour. Le projet, dont le coût s’élève à 4 milliards de DH, sera doté d’une capacité de 201,6 MW et entrera en service en décembre 2018.
Un nouveau projet de production d'énergie éolienne sortira de terre dans le Sud du Royaume. La société Énergie éolienne du Maroc (EEM), une filiale de Nareva, a signé, hier jeudi 8 décembre, les accords de financement du projet Aftissat situé au sud de Boujdour. Son coût : 4 milliards de dirhams. Selon les explications de Nareva, le financement est assuré par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM (75% pour Nareva et 25% pour la CIMR) et par une dette bancaire apportée par le consortium bancaire constitué d’Attijariwafa bank et de la Banque Centrale Populaire.
Selon Nareva, le projet, labellisé COP 22, porte sur le développement, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance d’un parc éolien d’une capacité de 201,6 MW (à ne pas confondre avec le parc de Boujdour qui fait partie du projet intégré 850 MW).
Il concerne également la construction d’une ligne électrique 400 kV de 250 km pour raccorder le parc éolien au poste de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) de Laâyoune en passant par Boujdour. Cette ligne permettra le renforcement des infrastructures électriques des provinces du sud du Royaume et contribuera en particulier au raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national (conf. notre édition du 8 décembre 2016 www.lematin.ma).
«C’est un projet structurant à double titre, puisqu’il répond à deux objectifs importants : le premier étant la réalisation d’un parc éolien contribuant au développement de la région et à l’atteinte de l’objectif de 2.000 MW éolien à l’horizon 2020 et le deuxième est le renforcement des infrastructures électriques des provinces sud du Royaume à travers la réalisation d’une ligne 400 kV de 250 km qui va contribuer au raccordement de la ville de Dakhla au réseau national d’électricité», déclare Ahmed Nakkouch, PDG de Nareva.
Le parc éolien, dont la mise en service est prévue en décembre 2018, permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 1,5 million d’habitants et d’éviter l’émission de 700.000 tonnes de CO2 par an. Une précision importante : le taux d’intégration industriel du projet est estimé à 60%. «Dès le début de sa construction, et tout au long de sa période d’exploitation, le parc en projet participera à la dynamique de développement économique et social des provinces du Sud, notamment en termes de création d’emplois», souligne Nareva. Ainsi pas moins de 900 emplois directs et indirects seront créés pendant la phase de construction et une centaine d’emplois directs et indirects lors de l’exploitation.
L'opérateur rappelle qu’il s’agit de sa cinquième réalisation dans le cadre de la loi 13-09 qui a libéralisé la production et la commercialisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables. «Cette nouvelle réalisation portera la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi à 505 MW», précise le groupe. La production de ce projet sera destinée à de grands clients industriels raccordés au réseau national haute tension parmi lesquels figurent LafargeHolcim Maroc, le groupe OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, Managem, la SNEP et Air Liquide Maroc.
Nareva souligne enfin que cette réalisation contribuera à l’atteinte des objectifs fixés par la stratégie énergétique nationale à l’horizon 2030, à savoir un mix énergétique dont 52% de la puissance installée sera à base d’énergies renouvelables.-
Un nouveau projet de production d'énergie éolienne sortira de terre dans le Sud du Royaume. La société Énergie éolienne du Maroc (EEM), une filiale de Nareva, a signé, hier jeudi 8 décembre, les accords de financement du projet Aftissat situé au sud de Boujdour. Son coût : 4 milliards de dirhams. Selon les explications de Nareva, le financement est assuré par un apport en fonds propres des actionnaires d’EEM (75% pour Nareva et 25% pour la CIMR) et par une dette bancaire apportée par le consortium bancaire constitué d’Attijariwafa bank et de la Banque Centrale Populaire.
Selon Nareva, le projet, labellisé COP 22, porte sur le développement, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance d’un parc éolien d’une capacité de 201,6 MW (à ne pas confondre avec le parc de Boujdour qui fait partie du projet intégré 850 MW).
Il concerne également la construction d’une ligne électrique 400 kV de 250 km pour raccorder le parc éolien au poste de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) de Laâyoune en passant par Boujdour. Cette ligne permettra le renforcement des infrastructures électriques des provinces du sud du Royaume et contribuera en particulier au raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national (conf. notre édition du 8 décembre 2016 www.lematin.ma).
«C’est un projet structurant à double titre, puisqu’il répond à deux objectifs importants : le premier étant la réalisation d’un parc éolien contribuant au développement de la région et à l’atteinte de l’objectif de 2.000 MW éolien à l’horizon 2020 et le deuxième est le renforcement des infrastructures électriques des provinces sud du Royaume à travers la réalisation d’une ligne 400 kV de 250 km qui va contribuer au raccordement de la ville de Dakhla au réseau national d’électricité», déclare Ahmed Nakkouch, PDG de Nareva.
Le parc éolien, dont la mise en service est prévue en décembre 2018, permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 1,5 million d’habitants et d’éviter l’émission de 700.000 tonnes de CO2 par an. Une précision importante : le taux d’intégration industriel du projet est estimé à 60%. «Dès le début de sa construction, et tout au long de sa période d’exploitation, le parc en projet participera à la dynamique de développement économique et social des provinces du Sud, notamment en termes de création d’emplois», souligne Nareva. Ainsi pas moins de 900 emplois directs et indirects seront créés pendant la phase de construction et une centaine d’emplois directs et indirects lors de l’exploitation.
L'opérateur rappelle qu’il s’agit de sa cinquième réalisation dans le cadre de la loi 13-09 qui a libéralisé la production et la commercialisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables. «Cette nouvelle réalisation portera la puissance totale installée par Nareva dans le cadre de cette loi à 505 MW», précise le groupe. La production de ce projet sera destinée à de grands clients industriels raccordés au réseau national haute tension parmi lesquels figurent LafargeHolcim Maroc, le groupe OCP, Sonasid, Ciment du Maroc, Managem, la SNEP et Air Liquide Maroc.
Nareva souligne enfin que cette réalisation contribuera à l’atteinte des objectifs fixés par la stratégie énergétique nationale à l’horizon 2030, à savoir un mix énergétique dont 52% de la puissance installée sera à base d’énergies renouvelables.-
08/12/16 : E.ON: projet de parc éolien au Texas.
E.ON annonce la construction du parc éolien de 228 mégawatts dans le Comté de Willacy, au Texas. Baptisé 'Bruenning's Breeze', ce parc comprendra 76 turbines de trois mégawatt...
E.ON annonce la construction du parc éolien de 228 mégawatts dans le Comté de Willacy, au Texas. Baptisé 'Bruenning's Breeze', ce parc comprendra 76 turbines de trois mégawatts fournies par le constructeur allemande Nordex.
Ce parc éolien, qui sera le 22e du groupe énergétique allemand sur le territoire des Etats-Unis, doit être livré vers la fin de l'année prochaine. En tout, E.ON a installé pour plus de trois gigawatts d'électricité d'origine éolienne en Amérique du Nord.
'Les projets de ce type montre que nous sommes clairement compétitifs par rapport à l'électricité conventionnelle et nous poursuivons notre objectif de réduire encore les coûts de l'énergie renouvelable, commente Michael Lewis, CEO d'E.ON Climate & Renewables. http://votreargent.lexpress.fr/bourse-de-paris/e-on-projet-de-parc-eolien-au-texas_1858476.html
Le ministère des finances égyptien vient d’octroyer une garantie pour la construction d’une centrale de 250 MW dans le golfe de Suez. La centrale sera construite par un consortium composé de Toyota, d’Orascom et de GDF.
Selon les termes de la garantie, l’Etat égyptien paiera les compagnies pour l’électricité cédée en cas de défaillance du ministère de l’énergie. Ce dernier a en effet accepté de racheter l’énergie générée par la centrale à 0,047$ le kilowattheure pendant 25 ans.
Lors de la mise en concurrence qui a abouti à la sélection du consortium, Lekela power-Actis aurait proposé l’offre la plus basse, selon le Daily News Egypt.
La construction de cette centrale entre dans le cadre du programme d’énergies renouvelables de l’Egypte qui vise la mise en place d’environ 11 GW de centrales d’énergies renouvelables
http://www.agenceecofin.com/gestion-publique/0612-42993-egypte-l-etat-garantit-la-construction-dun-parc-eolien-de-250-mw-dans-le-golfe-de-suez
03/12/16 : Aquila Capital acquiert un second projet éolien en SuèdeSelon les termes de la garantie, l’Etat égyptien paiera les compagnies pour l’électricité cédée en cas de défaillance du ministère de l’énergie. Ce dernier a en effet accepté de racheter l’énergie générée par la centrale à 0,047$ le kilowattheure pendant 25 ans.
Lors de la mise en concurrence qui a abouti à la sélection du consortium, Lekela power-Actis aurait proposé l’offre la plus basse, selon le Daily News Egypt.
La construction de cette centrale entre dans le cadre du programme d’énergies renouvelables de l’Egypte qui vise la mise en place d’environ 11 GW de centrales d’énergies renouvelables
http://www.agenceecofin.com/gestion-publique/0612-42993-egypte-l-etat-garantit-la-construction-dun-parc-eolien-de-250-mw-dans-le-golfe-de-suez
64,8MW
Le parc éolien en question, baptisé Högkölen, aura, une fois qu'il sera connecté au réseau en 2018, une capacité installée de 64,8 MW.
Högkölen sera le deuxième investissement dans l'éolien en Suède pour Aquila Capital, après Lehtirova.
Tout comme Lehtirova, Högkölen a été développé par OX2, un des plus grands développeurs éoliens en Suède et sera livré sur une base « clé en main ».
Le parc éolien Högkölen disposera de 18 turbines V 126 de 3.6 MW fournies par Vestas. Celles-ci produiront environ 244 GWh d'électricité sur une base annuelle en raison de conditions de vent exceptionnelles. OX2 prendra également en charge la gestion technique du parc éolien.
http://www.les-smartgrids.fr/emplois-industries-et-marches/03122016,aquila-capital-acquiert-un-second-projet-eolien-en-suede,1944.html
02/12/16 : Le Kenya examine le potentiel de l'énergie éolienne
Le ministère kényan de l'Énergie a déclaré vendredi avoir mis en place des initiatives visant à exploiter le potentiel de l'énergie éolienne dans le pays.
Le responsable principal des énergies renouvelables, Paul Mbuthi, a indiqué que le gouvernement se concentrait désormais sur l'énergie éolienne afin de répondre à la demande croissante d'électricité au Kenya.
"Le Kenya a un potentiel d'énergie éolienne de 3.000 mégawatts (MW), et il a déjà commencé à travailler su (un projet de) 480 MW", a déclaré M. Mbuthi aux journalistes à l'approche de la Conférence kényane sur l'énergie durable pour tous, qui doit avoir lieu la semaine prochaine à Nairobi.
Comme beaucoup de pays d'Afrique, le Kenya dépend principalement de l'énergie hydroélectrique et des combustibles fossiles jusqu'à présent, mais l'énergie éolienne devrait permettre de renforcer l'autonomie énergétique du pays en lui fournissant une source d'énergie fiable et à bas prix.
"Le pays s'urbanise plus vite que la plupart des pays de la région, c'est pourquoi nous avons besoin de puiser dans des sources d'énergie alternatives", a commenté M. Mbuthi.
Outre la production d'énergie éolienne, le Kenya encourage également l'investissement dans le segment géothermique. Ce pays d'Afrique de l'Est dispose d'un potentiel d'énergie géothermique énorme et on estime à 630 MW la capacité géothermique raccordée au réseau national.
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2016-12/03/content_39839470.htm
30/11/16 : WSRW dénonce l'exploitation illégale de l’énergie éolienne et solaire du Sahara occidental par le Maroc
30/11/16 : WSRW dénonce l'exploitation illégale de l’énergie éolienne et solaire du Sahara occidental par le Maroc
Londres, 30 novembre 2016. L'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW) a dénoncé, mardi, l’exploitation illégale de l’énergie éolienne et solaire du Sahara occidental par le Maroc, et son intention de l’exporter vers les pays de l’UE, pour son propre compte.
L’ONG rapporte que le Maroc s’est engagé avec l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Portugal pour l’exportation de son énergie renouvelable à l'Union européenne (UE), soulignant qu’une bonne partie des projets envisagés pour le développement de cette énergie est prévue sur les territoires occupés du Sahara occidental.
Il est souligné qu’un mémorandum d’entente a été signé entre les deux parties pour "un commerce durable en énergie renouvelable" lors de la COP22 à Marrakech, le 17 novembre, et qu’un accord pour sa mise en œuvre devrait être signé lors de la COP23.
L'Union européenne ambitionne de combiner 27% de ses ressources énergétiques d’ici 2030 avec l’énergie renouvelable. Le Maroc affiche plus d'ambition en fixant l'objectif à 52% d'ici 2030 comme prévu dans son plan national des énergies renouvelables, est-il précisé.
"Une intégration progressive des marchés de l'énergie renouvelable pourrait aider l'UE à atteindre son objectif, ce qui expliquerait la raison de la conclusion du document", relève l’ONG.
Elle souligne toutefois que ce que le mémorandum d’entente "semble omettre, c'est qu'une partie importante des projets marocains qui doivent être mis en œuvre pour atteindre l’objectif de 52% sera réalisée dans le Sahara occidental, un territoire que le Maroc a brutalement envahi en 1975 et maintenu sous son joug", dénonce WSRW.
L’ONG affirme que si les projets marocains dans l’énergie renouvelable se concrétisent, "plus d'un quart de sa capacité éolienne et solaire sera tirée du Sahara occidental d'ici à 2020".
Elle rappelle que la dernière colonie de l'Afrique, le Sahara occidental, est considérée, par l’ONU comme un territoire non autonome qui relève du champ d'application de sa résolution portant sur l'exercice du droit à l'autodétermination par les peuples coloniaux.
"Aucun Etat au monde ne reconnaît la revendication du Maroc sur le territoire du Sahara occidental", affirme WSRW, appuyant sur le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination, et sur ses ressources qui ne devraient donc pas être exploitées par l’occupant, tel que stipulé par le droit international.
Il est également relevé qu’il y a tout juste un mois, le Comité des droits de l'homme de l'ONU a rappelé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et a réitéré la nécessité du consentement préalable du peuple sahraoui dans tout projet de développement et d'exploitation de ses ressources naturelles.
Début novembre, WSRW avait publié un rapport sur les projets énergétiques éoliens du Maroc au Sahara occidental.
Des investisseurs européens, telle que la Banque européenne d'investissement, se sont abstenus de financer les projets prévus dans les territoires non marocains, ce qui a poussé la monarchie à chercher d’autres investisseurs pour ses deux centrales solaires qu’elle envisage de construire au Sahara occidental, avait souligné l’ONG.
Actuellement, deux affaires ont été engagées devant la Cour de justice de l’UE par les autorités sahraouies, contre l'inclusion du territoire du Sahara occidental dans l'accord commercial UE-Maroc et dans l'accord de pêche entre les deux parties.
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non-autonomes, donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.(SPS).
L’ONG rapporte que le Maroc s’est engagé avec l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Portugal pour l’exportation de son énergie renouvelable à l'Union européenne (UE), soulignant qu’une bonne partie des projets envisagés pour le développement de cette énergie est prévue sur les territoires occupés du Sahara occidental.
Il est souligné qu’un mémorandum d’entente a été signé entre les deux parties pour "un commerce durable en énergie renouvelable" lors de la COP22 à Marrakech, le 17 novembre, et qu’un accord pour sa mise en œuvre devrait être signé lors de la COP23.
L'Union européenne ambitionne de combiner 27% de ses ressources énergétiques d’ici 2030 avec l’énergie renouvelable. Le Maroc affiche plus d'ambition en fixant l'objectif à 52% d'ici 2030 comme prévu dans son plan national des énergies renouvelables, est-il précisé.
"Une intégration progressive des marchés de l'énergie renouvelable pourrait aider l'UE à atteindre son objectif, ce qui expliquerait la raison de la conclusion du document", relève l’ONG.
Elle souligne toutefois que ce que le mémorandum d’entente "semble omettre, c'est qu'une partie importante des projets marocains qui doivent être mis en œuvre pour atteindre l’objectif de 52% sera réalisée dans le Sahara occidental, un territoire que le Maroc a brutalement envahi en 1975 et maintenu sous son joug", dénonce WSRW.
L’ONG affirme que si les projets marocains dans l’énergie renouvelable se concrétisent, "plus d'un quart de sa capacité éolienne et solaire sera tirée du Sahara occidental d'ici à 2020".
Elle rappelle que la dernière colonie de l'Afrique, le Sahara occidental, est considérée, par l’ONU comme un territoire non autonome qui relève du champ d'application de sa résolution portant sur l'exercice du droit à l'autodétermination par les peuples coloniaux.
"Aucun Etat au monde ne reconnaît la revendication du Maroc sur le territoire du Sahara occidental", affirme WSRW, appuyant sur le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination, et sur ses ressources qui ne devraient donc pas être exploitées par l’occupant, tel que stipulé par le droit international.
Il est également relevé qu’il y a tout juste un mois, le Comité des droits de l'homme de l'ONU a rappelé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et a réitéré la nécessité du consentement préalable du peuple sahraoui dans tout projet de développement et d'exploitation de ses ressources naturelles.
Début novembre, WSRW avait publié un rapport sur les projets énergétiques éoliens du Maroc au Sahara occidental.
Des investisseurs européens, telle que la Banque européenne d'investissement, se sont abstenus de financer les projets prévus dans les territoires non marocains, ce qui a poussé la monarchie à chercher d’autres investisseurs pour ses deux centrales solaires qu’elle envisage de construire au Sahara occidental, avait souligné l’ONG.
Actuellement, deux affaires ont été engagées devant la Cour de justice de l’UE par les autorités sahraouies, contre l'inclusion du territoire du Sahara occidental dans l'accord commercial UE-Maroc et dans l'accord de pêche entre les deux parties.
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non-autonomes, donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.(SPS).
http://www.spsrasd.info/news/fr/articles/2016/11/30/5670.html
30/11/16 : La Chine investira 100 milliards de dollars dans l'énergie éolienne d'ici 2020
BEIJING, 30 novembre (Xinhua) -- La Chine investira un total de 700 milliards de yuans (102 milliards de dollars) dans l'énergie éolienne durant la période 2016-2020.
La proportion de l'énergie éolienne dans la production d'électricité devrait s'élever à 6% d'ici 2020, contre 3,3% en 2015, selon un plan de l'Administration nationale de l'énergie.
L'énergie éolienne créera 300.000 nouveaux emplois, portant le nombre total de postes à 800.000.
Les parcs éoliens devront produire chaque année 420 milliards de kWh d'électricité à l'horizon 2020, supérieurs aux 186 milliards de kWh en 2015.
Fin 2020, la capacité totale installée des sites éoliens connectés au réseau électrique atteindra 210 millions de kW, par rapport aux 129 millions de kW à la fin de 2015.
La Chine est en train de promouvoir les énergies non fossiles, dont l'énergie éolienne, pour alimenter son économie d'une manière plus propre et durable. Le gouvernement ambitionne d'augmenter la proportion de ces énergies à 20% de l'énergie produite avant 2030, contre le niveau actuel de 11%.
La source d'énergie dominante du pays est actuellement le charbon.
30/11/16 : La Chine investira 100 milliards de dollars dans l'énergie éolienne d'ici 2020
BEIJING, 30 novembre (Xinhua) -- La Chine investira un total de 700 milliards de yuans (102 milliards de dollars) dans l'énergie éolienne durant la période 2016-2020.
La proportion de l'énergie éolienne dans la production d'électricité devrait s'élever à 6% d'ici 2020, contre 3,3% en 2015, selon un plan de l'Administration nationale de l'énergie.
L'énergie éolienne créera 300.000 nouveaux emplois, portant le nombre total de postes à 800.000.
Les parcs éoliens devront produire chaque année 420 milliards de kWh d'électricité à l'horizon 2020, supérieurs aux 186 milliards de kWh en 2015.
Fin 2020, la capacité totale installée des sites éoliens connectés au réseau électrique atteindra 210 millions de kW, par rapport aux 129 millions de kW à la fin de 2015.
La Chine est en train de promouvoir les énergies non fossiles, dont l'énergie éolienne, pour alimenter son économie d'une manière plus propre et durable. Le gouvernement ambitionne d'augmenter la proportion de ces énergies à 20% de l'énergie produite avant 2030, contre le niveau actuel de 11%.
La source d'énergie dominante du pays est actuellement le charbon.
http://french.xinhuanet.com/2016-11/30/c_135870690.htm
29/11/16 : Sénégal : Energie solaire et éolienne : Un financement acquis pour produire 100 Mw
Les parlementaires ont voté, hier, à l’unanimité, le projet du budget 2017 du ministère de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables. Il est arrêté à 97.035.399.400 de FCfa contre 85.370.572.700 de FCfa en 2016, soit une hausse de 13,66%.
Le projet de budget 2017 du ministère de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables a été adopté, hier, par les députés après un long débat. Ce budget a été légèrement revu à la hausse. Il est arrêté à 97.035.399.400 de FCfa contre 85.370.572.700 de FCfa en 2016, soit une hausse de 13,66 %. Le débat était axé plus sur les programmes d’électrification rurale mis en œuvre par le gouvernement pour étendre le réseau interconnecté à travers le pays et à corriger les inégalités existantes. Des projets qui, selon le ministre Thierno Alassane Sall, doivent aboutir « à la qualité de service et à une bonne distribution de l’énergie à un coût plus compétitif ». Cet accroissement du budget permettra d’accélérer les programmes de couverture d’électricité en milieu rural. « A Goudomp, 8 localités seront électrifiées dans le projet 2018 villages. A Boutoute, les localités autour de la centrale en bénéficieront », explique M. Sall, annonçant l’installation de la ligne Koumpentoum-Malem Hodar avant la fin de l’année.
Pour Bakel, une ligne dorsale de moyenne tension, poursuit-il, de 60 km va alimenter une centaine de localités. La région de Kédougou ne sera pas en reste puisque des lignes moyennes tensions seront installées sur une distance de 126 km. Ces programmes en phase de formulation sont prévus avec une forte composante solaire. En effet, sur 60 milliards de FCfa dévolus à l’électrification, une partie importante, selon le ministre, sera attribuée à l’implantation des dorsales. L’ambition, affirme-t-il, est de faire en sorte qu’à l’horizon 2018, chaque région puisse bénéficier d’un taux de couverture à l’électricité de 30%.
Après la mise en service des centrales de Bokhol et de Malicounda, le ministre de l’Energie a annoncé d’autres en cours de construction, notamment celles de Mékhé et de Médina Dakhar. Un appel d’offres a été lancé avec le concours du groupe Société financière internationale de la Banque mondiale et a permis d’avoir un financement pour 100 MW d’énergie solaire et éolienne avec une autre centrale éolienne en cours également. La première unité de 50 MW sera livrée en 2018.
LA SAR RETROUVE SES PERFORMANCES
Le programme national de bio-digesteur s’inscrit dans la logique du mix énergétique. 2.000 unités ont été mises en place en 2016 avec une subvention de 80% de l’Etat. « Plus de 50% des besoins énergétiques au Sénégal sont assurés par la biomasse, notamment le charbon de bois et le bois. Ce qui constitue une ponction sur nos ressources forestières de plus en plus menacées. Le bio-digesteur permet aux populations d’avoir du gaz à domicile à tout moment », encourage M. Sall. Dans le souci d’améliorer la compétitivité des acteurs économiques, les députés ont souligné la nécessité de prendre des mesures spécifiques en faveur des Petites et moyennes entreprises pour la réduction de leurs facteurs d’électricité. Le ministre a envisagé de prendre des mesures en leur faveur.- See more at: http://www.lesoleil.sn/2016-03-22-23-21-32/item/58349-energie-solaire-et-eolienne-un-financement-acquis-pour-produire-100-mw.html#sthash.on0px9KB.dpuf
29/11/16 : Le Vietnam a de nombreux potentiels pour développer l’énergie éolienne
Le Vietnam dispose de nombreux potentiels dans le développement de l’énergie éolienne. Cette remarque a été faite par des spécialistes vietnamiens et étrangers lors d’une conférence sur l’énergie éolienne, organisée mardi 29 novembre à Hanoï par l’ambassade du Danemark et le groupe danois Vestas.
>>Vietnam-Danamark : signature d’un accord de coopération sur l’énergie éolienne
>>Le Danemark aide le Vietnam à développer l'énergie éolienne
29/11/16 : Sénégal : Energie solaire et éolienne : Un financement acquis pour produire 100 Mw
Les parlementaires ont voté, hier, à l’unanimité, le projet du budget 2017 du ministère de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables. Il est arrêté à 97.035.399.400 de FCfa contre 85.370.572.700 de FCfa en 2016, soit une hausse de 13,66%.
Le projet de budget 2017 du ministère de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables a été adopté, hier, par les députés après un long débat. Ce budget a été légèrement revu à la hausse. Il est arrêté à 97.035.399.400 de FCfa contre 85.370.572.700 de FCfa en 2016, soit une hausse de 13,66 %. Le débat était axé plus sur les programmes d’électrification rurale mis en œuvre par le gouvernement pour étendre le réseau interconnecté à travers le pays et à corriger les inégalités existantes. Des projets qui, selon le ministre Thierno Alassane Sall, doivent aboutir « à la qualité de service et à une bonne distribution de l’énergie à un coût plus compétitif ». Cet accroissement du budget permettra d’accélérer les programmes de couverture d’électricité en milieu rural. « A Goudomp, 8 localités seront électrifiées dans le projet 2018 villages. A Boutoute, les localités autour de la centrale en bénéficieront », explique M. Sall, annonçant l’installation de la ligne Koumpentoum-Malem Hodar avant la fin de l’année.
Pour Bakel, une ligne dorsale de moyenne tension, poursuit-il, de 60 km va alimenter une centaine de localités. La région de Kédougou ne sera pas en reste puisque des lignes moyennes tensions seront installées sur une distance de 126 km. Ces programmes en phase de formulation sont prévus avec une forte composante solaire. En effet, sur 60 milliards de FCfa dévolus à l’électrification, une partie importante, selon le ministre, sera attribuée à l’implantation des dorsales. L’ambition, affirme-t-il, est de faire en sorte qu’à l’horizon 2018, chaque région puisse bénéficier d’un taux de couverture à l’électricité de 30%.
Après la mise en service des centrales de Bokhol et de Malicounda, le ministre de l’Energie a annoncé d’autres en cours de construction, notamment celles de Mékhé et de Médina Dakhar. Un appel d’offres a été lancé avec le concours du groupe Société financière internationale de la Banque mondiale et a permis d’avoir un financement pour 100 MW d’énergie solaire et éolienne avec une autre centrale éolienne en cours également. La première unité de 50 MW sera livrée en 2018.
LA SAR RETROUVE SES PERFORMANCES
Le programme national de bio-digesteur s’inscrit dans la logique du mix énergétique. 2.000 unités ont été mises en place en 2016 avec une subvention de 80% de l’Etat. « Plus de 50% des besoins énergétiques au Sénégal sont assurés par la biomasse, notamment le charbon de bois et le bois. Ce qui constitue une ponction sur nos ressources forestières de plus en plus menacées. Le bio-digesteur permet aux populations d’avoir du gaz à domicile à tout moment », encourage M. Sall. Dans le souci d’améliorer la compétitivité des acteurs économiques, les députés ont souligné la nécessité de prendre des mesures spécifiques en faveur des Petites et moyennes entreprises pour la réduction de leurs facteurs d’électricité. Le ministre a envisagé de prendre des mesures en leur faveur.- See more at: http://www.lesoleil.sn/2016-03-22-23-21-32/item/58349-energie-solaire-et-eolienne-un-financement-acquis-pour-produire-100-mw.html#sthash.on0px9KB.dpuf
29/11/16 : Le Vietnam a de nombreux potentiels pour développer l’énergie éolienne
Le Vietnam dispose de nombreux potentiels dans le développement de l’énergie éolienne. Cette remarque a été faite par des spécialistes vietnamiens et étrangers lors d’une conférence sur l’énergie éolienne, organisée mardi 29 novembre à Hanoï par l’ambassade du Danemark et le groupe danois Vestas.
>>Vietnam-Danamark : signature d’un accord de coopération sur l’énergie éolienne
>>Le Danemark aide le Vietnam à développer l'énergie éolienne
Ingmar Stelter, directeur du programme allemand pour l'énergie éolienne au Vietnam, mené par le ministère vietnamien de l’Information et de la Communication et l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ), a déclaré que le Vietnam possédait un long littoral de plus de 3.200 km dont le potentiel éolien était estimé à 24 GW.
Cependant, la capacité totale des projets d’électricité éolienne dans l’ensemble du pays atteint seulement 159,2 MW. On peut citer la ferme éolienne Tuy Phong dans la province de Binh Dinh (Centre), d'une capacité de 30 MW ; la ferme éolienne Công Ly à Bac Liêu (Sud), de 99,2 MW ; la ferme éolienne Phu Lac à Binh Thuân (Centre), de 24 MW… En d'autres termes, les potentiels nationaux dans cette énergie ne sont pas suffisamment exploités.
Les raisons sont nombreuses : manque de législation et de politiques sur les énergies renouvelables qui favorisent l'investissement, manque de financement, d’experts et de technologies, coût faible de l’électricité éolienne qui ne satisfait pas les investisseurs…
Cependant, la capacité totale des projets d’électricité éolienne dans l’ensemble du pays atteint seulement 159,2 MW. On peut citer la ferme éolienne Tuy Phong dans la province de Binh Dinh (Centre), d'une capacité de 30 MW ; la ferme éolienne Công Ly à Bac Liêu (Sud), de 99,2 MW ; la ferme éolienne Phu Lac à Binh Thuân (Centre), de 24 MW… En d'autres termes, les potentiels nationaux dans cette énergie ne sont pas suffisamment exploités.
Les raisons sont nombreuses : manque de législation et de politiques sur les énergies renouvelables qui favorisent l'investissement, manque de financement, d’experts et de technologies, coût faible de l’électricité éolienne qui ne satisfait pas les investisseurs…
Le gouvernement vietnamien perfectionne donc le cadre juridique et améliore l’efficacité de la gestion de l’électricité éolienne pour développer davantage ce secteur, a annoncé le vice-ministre de l'Industrie et du Commerce, Hoàng Quôc Vuong.
Selon le directeur du développement commercial du groupe Vestas, Naveen Raghavan Balachandran, ce dernier continuera d'aider le Vietnam à développer l’énergie éolienne en lui fournissant des expériences, des techniques modernes et des formations de ressources humaines.
Selon la Planification nationale de développement de l'électricité pour la période 2011-2020 et sa vision pour 2030, la capacité totale de l’énergie éolienne devrait atteindre 800 MW vers 2020, 2.000 MW vers 2025, et environ 6.000 MW en 2030.
Selon le directeur du développement commercial du groupe Vestas, Naveen Raghavan Balachandran, ce dernier continuera d'aider le Vietnam à développer l’énergie éolienne en lui fournissant des expériences, des techniques modernes et des formations de ressources humaines.
Selon la Planification nationale de développement de l'électricité pour la période 2011-2020 et sa vision pour 2030, la capacité totale de l’énergie éolienne devrait atteindre 800 MW vers 2020, 2.000 MW vers 2025, et environ 6.000 MW en 2030.
http://lecourrier.vn/le-vietnam-a-de-nombreux-potentiels-pour-developper-lenergie-eolienne/367552.html
25/11/16 : Egypte : des partenaires européens octroient 345 millions € pour une centrale éolienne
La ministre égyptienne de la Coopération internationale, Sahar Nasr, a signé avec des partenaires financiers européens un accord de financement d’une valeur de 345 millions €, au titre du financement d’une centrale éolienne qui sera implantée dans le golfe de Suez.
L’infrastructure concernée aura une capacité comprise entre 200 MW et 250 MW.
Au nombre des institutions ayant participé à cette mobilisation de fonds, il y a la Banque européenne d’investissement (115 millions €), la Kwf (72 millions €), l’Agence française de développement (50 millions €) et l’Union européenne (30 millions €) auxquelles s’est ajouté le gouvernement égyptien (environ 78 millions €).
68% des fonds alloués par les institutions financières ont été mobilisés sous forme de subventions.
La construction de cette centrale entre dans le cadre de la politique nationale énergétique qui vise 20% de renouvelables dans le mix énergétique, d’ici 2020
25/11/16 : Egypte : des partenaires européens octroient 345 millions € pour une centrale éolienne
La ministre égyptienne de la Coopération internationale, Sahar Nasr, a signé avec des partenaires financiers européens un accord de financement d’une valeur de 345 millions €, au titre du financement d’une centrale éolienne qui sera implantée dans le golfe de Suez.
L’infrastructure concernée aura une capacité comprise entre 200 MW et 250 MW.
Au nombre des institutions ayant participé à cette mobilisation de fonds, il y a la Banque européenne d’investissement (115 millions €), la Kwf (72 millions €), l’Agence française de développement (50 millions €) et l’Union européenne (30 millions €) auxquelles s’est ajouté le gouvernement égyptien (environ 78 millions €).
68% des fonds alloués par les institutions financières ont été mobilisés sous forme de subventions.
La construction de cette centrale entre dans le cadre de la politique nationale énergétique qui vise 20% de renouvelables dans le mix énergétique, d’ici 2020
http://www.agenceecofin.com/investissement/2511-42732-egypte-des-partenaires-europeens-octroient-345-millions-pour-une-centrale-eolienne
22/11/16 : La Chine augmente la production de son énergie éolienne
Le développement de l'énergie éolienne connecté au réseau de la Chine a continué de s’accélérer, alors que le taux d'utilisation a baissé après des années d'expansion, selon les dernières données de l’Administration nationale de l’Energie (ANE).
La capacité du pays a atteint 139 millions de kilowatts fin septembre, en hausse de 28% par rapport à l'année précédente, selon l'ANE.
Les données officielles ont montré que le taux de croissance a dépassé celui de la consommation nationale, baromètre clé de l’économie, avec un taux de 4,5% de janvier à septembre.
La production éolienne raccordée au réseau a augmenté de 10 millions de kilowatts, a déclaré l'administration. Toutefois, la consommation électrique de ces installations se calcule à 1 251 heures en moyenne au cours des neuf premiers mois, soit une baisse de 66 heures par rapport à l'année précédente.
La province du Yunnan (sud-ouest du pays) a enregistré le plus gros excédent dans tout le pays, qui se porte à 2,26 millions de kilowatts au cours des trois trimestres.
La Chine, deuxième puissance économie mondiale, a mis l’accent sur le développement de l’énergie propre et a poursuivi une croissance verte ces dernières années.
22/11/16 : La Chine augmente la production de son énergie éolienne
Le développement de l'énergie éolienne connecté au réseau de la Chine a continué de s’accélérer, alors que le taux d'utilisation a baissé après des années d'expansion, selon les dernières données de l’Administration nationale de l’Energie (ANE).
La capacité du pays a atteint 139 millions de kilowatts fin septembre, en hausse de 28% par rapport à l'année précédente, selon l'ANE.
Les données officielles ont montré que le taux de croissance a dépassé celui de la consommation nationale, baromètre clé de l’économie, avec un taux de 4,5% de janvier à septembre.
La production éolienne raccordée au réseau a augmenté de 10 millions de kilowatts, a déclaré l'administration. Toutefois, la consommation électrique de ces installations se calcule à 1 251 heures en moyenne au cours des neuf premiers mois, soit une baisse de 66 heures par rapport à l'année précédente.
La province du Yunnan (sud-ouest du pays) a enregistré le plus gros excédent dans tout le pays, qui se porte à 2,26 millions de kilowatts au cours des trois trimestres.
La Chine, deuxième puissance économie mondiale, a mis l’accent sur le développement de l’énergie propre et a poursuivi une croissance verte ces dernières années.
http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2016/1122/c31355-9145383.html
16/11/16 : Eolien: Le Danemark tend la main à l’Afrique (ministre)
Le Danemark, leader mondial incontesté de l’énergie éolienne, souhaite faire bénéficier les pays africains de son expérience dans ce domaine en leur exportant son savoir-faire et ses solutions d’énergie verte, a affirmé le ministre danois de l'Énergie, de l'Approvisionnement énergétique et du Climat, Lars Christian Lilleholt.
« Le Danemark travaille sur différents aspects pour aider les pays africains à bénéficier de l’expérience du pays en matière d’énergies renouvelables et plusieurs accords de coopération, dans ce sens, seront conclus dans un futur proche », a-t-il confié dans une déclaration exclusive à APA.
Dans ce sillage, Copenhague a entamé des discussions avec le gouvernement éthiopien pour une coopération dans le domaine de l’énergie éolienne, a-t-il indiqué, ajoutant ce pays de l’Afrique de l’Est dispose d’importantes ressources naturelles qu’il importe de mettre à profit notamment dans le domaine de l’énergie éolienne.
A une question de savoir la contribution du Danemark au Fonds vert, un mécanisme financier de l’ONU destiné à réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables pour faire face aux effets des changements climatiques, le ministre danois a souligné que son pays a versé une contribution de 60 millions de dollars en 2016 et compte y mobiliser la même somme en 2017.
« Durant la période allant de 2010 à 2015, Copenhague a déboursé le montant de 400 millions de dollars en tant que contribution financière dans le cadre du Fonds vert onusien », a précisé le ministre Lars Christian Lilleholt.
Le gouvernement danois souhaite que le pays produise 80% de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2020, et pour ce faire, il envisage de mettre en place l’infrastructure adéquate. Il veut favoriser la production d’énergie solaire, le recours aux voitures électriques et bâtir des usines de recyclage des déchets en énergie pour réduire de façon importante l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz.
15/11/16 : Microsoft mise sur l’éolien pour alimenter entièrement l’un de ses data centers
Microsoft annonce avoir conclu un accord avec deux parcs éoliens pour qu'ils assurent en totalité les besoins énergétiques d'un de ses centres de données.
Microsoft avait annoncé la couleur à la fin de l’été : il n’est plus question pour le géant des logiciels d’être un cancre environnemental. Fréquemment taclé dans les rapports de Greenpeace parce qu’il ne fait pas suffisamment pour limiter l’impact des centres de données sur l’environnement, le groupe américain a dévoilé une feuille de route présentant ses objectifs sur les énergies d’origine renouvelable.
Maintenant, il reste à traduire cette bonne volonté pour qu’elle devienne réalité. C’est justement ce à quoi vient de s’employer la firme de Redmond en annonçant lundi 14 novembre la signature d’un contrat avec deux grands parcs éoliens situés aux USA, le premier dans le Kansas et le second dans le Wyoming. Le but ? Qu’ils fournissent 237 mégawatts par an à l’un de ses centres de données.
Selon Microsoft, l’électricité apportée par ces deux parcs sera suffisante pour couvrir la totalité des besoins de son installation qui est située dans le Wyoming. L’entreprise ajoute au passage que ces contrats lui permettent de passer le cap des 500 mégawatts fournis par des énergies d’origine renouvelable, essentiellement de l’éolien mais aussi un peu de solaire.
16/11/16 : Eolien: Le Danemark tend la main à l’Afrique (ministre)
Le Danemark, leader mondial incontesté de l’énergie éolienne, souhaite faire bénéficier les pays africains de son expérience dans ce domaine en leur exportant son savoir-faire et ses solutions d’énergie verte, a affirmé le ministre danois de l'Énergie, de l'Approvisionnement énergétique et du Climat, Lars Christian Lilleholt.
« Le Danemark travaille sur différents aspects pour aider les pays africains à bénéficier de l’expérience du pays en matière d’énergies renouvelables et plusieurs accords de coopération, dans ce sens, seront conclus dans un futur proche », a-t-il confié dans une déclaration exclusive à APA.
Dans ce sillage, Copenhague a entamé des discussions avec le gouvernement éthiopien pour une coopération dans le domaine de l’énergie éolienne, a-t-il indiqué, ajoutant ce pays de l’Afrique de l’Est dispose d’importantes ressources naturelles qu’il importe de mettre à profit notamment dans le domaine de l’énergie éolienne.
A une question de savoir la contribution du Danemark au Fonds vert, un mécanisme financier de l’ONU destiné à réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables pour faire face aux effets des changements climatiques, le ministre danois a souligné que son pays a versé une contribution de 60 millions de dollars en 2016 et compte y mobiliser la même somme en 2017.
« Durant la période allant de 2010 à 2015, Copenhague a déboursé le montant de 400 millions de dollars en tant que contribution financière dans le cadre du Fonds vert onusien », a précisé le ministre Lars Christian Lilleholt.
Le gouvernement danois souhaite que le pays produise 80% de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2020, et pour ce faire, il envisage de mettre en place l’infrastructure adéquate. Il veut favoriser la production d’énergie solaire, le recours aux voitures électriques et bâtir des usines de recyclage des déchets en énergie pour réduire de façon importante l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz.
« En 2020, un taux de 80 pc de l’électricité proviendra d’énergies renouvelables, éolienne et de biomasse », a assuré le ministre danois dans cet entretien réalisé en marge d’une réception organisée au pavillon nordique installé à la zone verte de la COP22 qui se déroule à Marrakech.
Ce pavillon connait une affluence massive des délégations participantes à la COP22 intéressées par l’expérience avant-gardiste des pays scandinaves dans le secteur des énergies renouvelables.
http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=4868070
Ce pavillon connait une affluence massive des délégations participantes à la COP22 intéressées par l’expérience avant-gardiste des pays scandinaves dans le secteur des énergies renouvelables.
http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=4868070
15/11/16 : Microsoft mise sur l’éolien pour alimenter entièrement l’un de ses data centers
Microsoft annonce avoir conclu un accord avec deux parcs éoliens pour qu'ils assurent en totalité les besoins énergétiques d'un de ses centres de données.
Microsoft avait annoncé la couleur à la fin de l’été : il n’est plus question pour le géant des logiciels d’être un cancre environnemental. Fréquemment taclé dans les rapports de Greenpeace parce qu’il ne fait pas suffisamment pour limiter l’impact des centres de données sur l’environnement, le groupe américain a dévoilé une feuille de route présentant ses objectifs sur les énergies d’origine renouvelable.
Maintenant, il reste à traduire cette bonne volonté pour qu’elle devienne réalité. C’est justement ce à quoi vient de s’employer la firme de Redmond en annonçant lundi 14 novembre la signature d’un contrat avec deux grands parcs éoliens situés aux USA, le premier dans le Kansas et le second dans le Wyoming. Le but ? Qu’ils fournissent 237 mégawatts par an à l’un de ses centres de données.
Selon Microsoft, l’électricité apportée par ces deux parcs sera suffisante pour couvrir la totalité des besoins de son installation qui est située dans le Wyoming. L’entreprise ajoute au passage que ces contrats lui permettent de passer le cap des 500 mégawatts fournis par des énergies d’origine renouvelable, essentiellement de l’éolien mais aussi un peu de solaire.
Seule ombre au tableau, les générateurs de secours.
Microsoft fait en effet savoir que ces installations qui sont là en cas de souci avec les deux parcs éoliens ou les infrastructures pour acheminer l’électricité ne reposent pas sur des sources d’énergie renouvelables mais sur du combustible fossile, à savoir du gaz naturel. Pour le groupe, c’est un moindre mal qui lui permet d’éviter de passer par un groupe électrogène fonctionnant au diesel, plus polluant.
Reste que ces générateurs de secours ne sont pas censés fonctionner sur la durée. En cas de souci avec l’approvisionnement électrique, ils entreront temporairement en fonction le temps de clore l’incident. En théorie, leur empreinte environnementale sera minimale, pour ne pas dire dérisoire.
Microsoft prévoit de passer la part d’électricité utilisée par ses data centers au-dessus de 50 % en 2018 puis 60 % début 2020. En plus d’un focus sur l’éolien, l’hydraulique et le solaire, la compagnie s’emploie également à optimiser la consommation électrique de façon éviter les dépenses superflues. Dans ce cadre, Microsoft a rejoint Facebook dans le projet Open Compute.
Reste que ces générateurs de secours ne sont pas censés fonctionner sur la durée. En cas de souci avec l’approvisionnement électrique, ils entreront temporairement en fonction le temps de clore l’incident. En théorie, leur empreinte environnementale sera minimale, pour ne pas dire dérisoire.
Microsoft prévoit de passer la part d’électricité utilisée par ses data centers au-dessus de 50 % en 2018 puis 60 % début 2020. En plus d’un focus sur l’éolien, l’hydraulique et le solaire, la compagnie s’emploie également à optimiser la consommation électrique de façon éviter les dépenses superflues. Dans ce cadre, Microsoft a rejoint Facebook dans le projet Open Compute.
http://www.numerama.com/business/208856-microsoft-mise-sur-leolien-pour-alimenter-entierement-lun-de-ses-data-centers.html#commentaires
14/11/16 : Afrique : Cameroun : le «rendement dans l’éolien est trop mauvais», selon le DG d’Electricity Development Corporation
Dans une interview accordée au journal Le Monde, Théodore Nsangou, le DG d’Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine dans le secteur de l’électricité au Cameroun, lève un pan de voile sur les raisons pour lesquelles les projets énergétiques dans l’éolien sont quasi-inexistants dans le pays. «Nous avons beaucoup de projets en gestation, que ce soit dans le solaire ou dans la biomasse. Aucun projet en éolien, car le rendement est trop mauvais», affirme-t-il.
En effet, à ce jour au Cameroun, un seul projet de production de l’électricité à partir d’une centrale éolienne est en gestation depuis des années, et tarde d’ailleurs à être lancé. Il s’agit de la centrale à mettre en place sur les Monts Bamboutos, d’une capacité de 42 MW extensibles à 80 MW.
Le mix énergétique du pays reste largement dominé par l’hydroélectricité, alors que des lueurs se profilent à l’horizon pour le solaire, dont le terrain le plus fertile est la partie septentrionale du Cameroun, plus ensoleillée selon les experts.
14/11/16 : Afrique : Cameroun : le «rendement dans l’éolien est trop mauvais», selon le DG d’Electricity Development Corporation
Dans une interview accordée au journal Le Monde, Théodore Nsangou, le DG d’Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine dans le secteur de l’électricité au Cameroun, lève un pan de voile sur les raisons pour lesquelles les projets énergétiques dans l’éolien sont quasi-inexistants dans le pays. «Nous avons beaucoup de projets en gestation, que ce soit dans le solaire ou dans la biomasse. Aucun projet en éolien, car le rendement est trop mauvais», affirme-t-il.
En effet, à ce jour au Cameroun, un seul projet de production de l’électricité à partir d’une centrale éolienne est en gestation depuis des années, et tarde d’ailleurs à être lancé. Il s’agit de la centrale à mettre en place sur les Monts Bamboutos, d’une capacité de 42 MW extensibles à 80 MW.
Le mix énergétique du pays reste largement dominé par l’hydroélectricité, alors que des lueurs se profilent à l’horizon pour le solaire, dont le terrain le plus fertile est la partie septentrionale du Cameroun, plus ensoleillée selon les experts.
Cependant, ici encore, précise Thédore Nsangou, «les projets (…) ont beaucoup traîné. Car, leurs prix étaient encore trop élevés il y a dix ans. De plus, avec Boko Haram, l’insécurité dans le Nord du pays, là où nous avons des espaces propices grâce à un fort taux d’ensoleillement…», n’a pas permis la réalisation de ces projets.
http://www.agenceecofin.com/eolien/1411-42417-cameroun-le-rendement-dans-l-eolien-est-trop-mauvais-selon-le-dg-d-electricity-development-corporation
14/11/16 : Afrique : Le projet éolien répondra à 3% des besoins en électricité
Le Ghana souhaite passer au vert. Un pas de plus pour se rapprocher de devenir le premier pays commercial d'Afrique de ferme éolienne, capable de répondre à près de 3% des besoins en électricité de la population. Mais le pays est en manque de fonds pour être assuré avant le début de la construction. Et même après la COP21, les fonds d'investissements dans les projets d'énergie renouvelable ne sont pas faciles à trouver.
Une ferme éolienne comme celle-ci ressemble à ça pour l'instant. Le Ghana espère que dans les prochaines années, ces terrains arides et poussiéreux deviendront la première centrale électrique éolienne du pays.
14/11/16 : Afrique : Le projet éolien répondra à 3% des besoins en électricité
Le Ghana souhaite passer au vert. Un pas de plus pour se rapprocher de devenir le premier pays commercial d'Afrique de ferme éolienne, capable de répondre à près de 3% des besoins en électricité de la population. Mais le pays est en manque de fonds pour être assuré avant le début de la construction. Et même après la COP21, les fonds d'investissements dans les projets d'énergie renouvelable ne sont pas faciles à trouver.
Une ferme éolienne comme celle-ci ressemble à ça pour l'instant. Le Ghana espère que dans les prochaines années, ces terrains arides et poussiéreux deviendront la première centrale électrique éolienne du pays.
LIAM LEAHY
Responsable du développement, Principale énergie renouvelable
"Les éoliennes, qui représenteront près de 50%, génèreront près de 460 GW d'heures d'électricité propre chaque année. Maintenant, basées sur les prévisions de la demande au Ghana de près de 17 000 GW d'heures en 2017, cela représentera au moins 3% des besoins du Ghana. Sur l'échelle du foyer, nous pourront approvisionner près de 256 mille foyers ici au Ghana."
Le Ghana a signé une loi sur l'énergie renouvelable en 2011. Le pays promet d'utiliser 10% d'énergie renouvelable dans le pays, comme ce projet éolien. Mais les projets ne se matérialisent pas assez rapidement.
LIAM LEAHY
Responsable du développement, Principale énergie renouvelable
"Étant donné qu'il y a actuellement une crise financière et qu'il y a eu une crise d'électricité récemment. Cela a créé un environnement d'investissement qui ne pousse pas les puissances bancaires à investir facilement dans les projets au Ghana."
Les groupes de défense de l'environnement veulent des preuves sur les programmes environnementaux du Ghana, et rapidement. Avec des signes de changement climatique déjà évidents, le temps est compté.
GIDEON COMMEH
Mouvenement de défense de l'environnement des jeunes
"Nous avons des signes de changement climatique avec la séchèresse, en particulier dans le nord du Ghana qui affecte l'agriculture. Un autre aspect du changement climatique est la montée du niveau de la mer. La mer a dépassé les murs que nous avons installés, et elle s'étend sur plusieurs mètres dans les foyers détruisant les moyens d'existance et détruisant ce dont les personnes se battent pour."
LIAM LEAHY
Responsable du développement, Principale énergie renouvelable
"Au niveau local, nous voyons toujours beaucoup d'investissements dans les combustibles fossiles.
Alors vous devez vous demandez, si les pays qui ont signé l'Accord de Paris regardent vraiement où ils donnent l'argent aux institutions multi-latérales ou à leur propre institution de développement ? Et où va cet argent ? Car il y a beaucoup de développement de combustible fossile dans les marchés émergeants comme le Ghana et une priorité au développement de ces combustibles au niveau local."
La crise énergétique de l'an dernier au Ghana voyait des pannes de courants régulières de 24 heures dans tout le pays.
Pendant la période préparatoire de cette année d'élection présidentielle, le gouvernement s'est engagé à rendre l'électricité plus fiable au Ghana. Mais pour l'instant, les fonds ne sont pas suffisants pour transformer le pays en un pays vert.
14/11/16 : Éolien : l'Afrique monte en puissance
Ethiopie, Maroc, Kenya et Afrique du Sud illustrent le choix africain d'avoir le vent en poupe dans la quête d'énergies nouvelles pour se développer.
Responsable du développement, Principale énergie renouvelable
"Les éoliennes, qui représenteront près de 50%, génèreront près de 460 GW d'heures d'électricité propre chaque année. Maintenant, basées sur les prévisions de la demande au Ghana de près de 17 000 GW d'heures en 2017, cela représentera au moins 3% des besoins du Ghana. Sur l'échelle du foyer, nous pourront approvisionner près de 256 mille foyers ici au Ghana."
Le Ghana a signé une loi sur l'énergie renouvelable en 2011. Le pays promet d'utiliser 10% d'énergie renouvelable dans le pays, comme ce projet éolien. Mais les projets ne se matérialisent pas assez rapidement.
LIAM LEAHY
Responsable du développement, Principale énergie renouvelable
"Étant donné qu'il y a actuellement une crise financière et qu'il y a eu une crise d'électricité récemment. Cela a créé un environnement d'investissement qui ne pousse pas les puissances bancaires à investir facilement dans les projets au Ghana."
Les groupes de défense de l'environnement veulent des preuves sur les programmes environnementaux du Ghana, et rapidement. Avec des signes de changement climatique déjà évidents, le temps est compté.
GIDEON COMMEH
Mouvenement de défense de l'environnement des jeunes
"Nous avons des signes de changement climatique avec la séchèresse, en particulier dans le nord du Ghana qui affecte l'agriculture. Un autre aspect du changement climatique est la montée du niveau de la mer. La mer a dépassé les murs que nous avons installés, et elle s'étend sur plusieurs mètres dans les foyers détruisant les moyens d'existance et détruisant ce dont les personnes se battent pour."
LIAM LEAHY
Responsable du développement, Principale énergie renouvelable
"Au niveau local, nous voyons toujours beaucoup d'investissements dans les combustibles fossiles.
Alors vous devez vous demandez, si les pays qui ont signé l'Accord de Paris regardent vraiement où ils donnent l'argent aux institutions multi-latérales ou à leur propre institution de développement ? Et où va cet argent ? Car il y a beaucoup de développement de combustible fossile dans les marchés émergeants comme le Ghana et une priorité au développement de ces combustibles au niveau local."
La crise énergétique de l'an dernier au Ghana voyait des pannes de courants régulières de 24 heures dans tout le pays.
Pendant la période préparatoire de cette année d'élection présidentielle, le gouvernement s'est engagé à rendre l'électricité plus fiable au Ghana. Mais pour l'instant, les fonds ne sont pas suffisants pour transformer le pays en un pays vert.
14/11/16 : Éolien : l'Afrique monte en puissance
Ethiopie, Maroc, Kenya et Afrique du Sud illustrent le choix africain d'avoir le vent en poupe dans la quête d'énergies nouvelles pour se développer.
En matière d'éolien, l'Ethiopie est un pays emblématique. Après avoir inauguré en octobre 2013 le plus grand parc éolien d'Afrique subsaharienne, à Ashegoda, dans le nord du pays, elle mise plus que jamais sur l'énergie du vent. Objectif : alimenter son développement économique tout en limitant l'impact sur l'environnement.
Adama II est le troisième parc éolien mis en service en Éthiopie, le plus grand d'Afrique subsaharienne. Implanté à Ashegoda, dans le nord du territoire, doté de 84 éoliennes dont une trentaine construite par la PME française Vergnet qui a décroché le marché et sous-traité à Alstom une cinquantaine d'éoliennes pour répondre à la commande installée sur 100 km2, ce parc affiche une capacité de 120 mégawatts (MW), soit 400 GWh distribués par an. Un coût de 210 millions d'euros, majoritairement financé par des prêts concessionnels accordés à l'État éthiopien par l'Agence française de développement (AFD) et la banque française BNP Paribas. En plus d'alimenter près d'un million de personnes par an en électricité, il permet d'économiser 300 000 tonnes de CO2 par an. Ce qui correspond au double objectif de l'Éthiopie inscrit au coeur de sa stratégie économique.
En perspective : l'exportation
Alors que le pays dispose de ressources en vent abondantes dans l'ensemble du territoire national, le gouvernement a défini une feuille de route pour maintenir la croissance économique et devenir un exportateur régional important d'énergie. Ainsi, Ashegoda n'est qu'un élément d'un programme beaucoup plus ambitieux : l'Éthiopie prévoit d'alimenter en énergie ses 91 millions d'habitants, de même que ses voisins, en dopant au passage son économie en tant que fournisseur énergétique régional. Si le parc d'Ashegoda peut électrifier toute la région nord, d'autres doivent prendre le relais, certains le font déjà. De quoi compléter les centres hydroélectriques devenus minoritaires dans leur apport sur le mix énergétique ses dernières années. En attendant, l'électricité d'Ashegoda représente 10 % de la production nationale actuelle. La moitié du territoire est raccordée au réseau, 70 % à court terme. De quoi permettre à l'Éthiopie d'exporter chez ses voisins et renflouer ainsi les caisses d'un pays en plein boom économique avec une croissance qui frôle les deux chiffres... Même si les tensions sociales actuelles révèlent la fragilité du modèle.
Turkana : l'exemple kenyan
Le Kenya mise également sur l'éolien avec le parc du lac Turkana qui doit abriter une centrale de 300 MW, avec 365 éoliennes de 850 kW de puissance unitaire, dans une région reculée du nord-est du pays. Ce projet, de l'ordre de 680 millions de dollars, a bénéficié d'un financement de la Banque africaine de développement de 150 millions de dollars. Lancé en juillet 2015, le parc devait fournir 90 MW dès septembre 2016, pour atteindre 310 MW, son maximum, à l'été 2017, soit 20 % de l'énergie du Kenya. Ce qui répond à la volonté du gouvernement de réduire sa dépendance énergétique, à partir d'une source d'électricité propre, constante et à bas coût.
En perspective : l'exportation
Alors que le pays dispose de ressources en vent abondantes dans l'ensemble du territoire national, le gouvernement a défini une feuille de route pour maintenir la croissance économique et devenir un exportateur régional important d'énergie. Ainsi, Ashegoda n'est qu'un élément d'un programme beaucoup plus ambitieux : l'Éthiopie prévoit d'alimenter en énergie ses 91 millions d'habitants, de même que ses voisins, en dopant au passage son économie en tant que fournisseur énergétique régional. Si le parc d'Ashegoda peut électrifier toute la région nord, d'autres doivent prendre le relais, certains le font déjà. De quoi compléter les centres hydroélectriques devenus minoritaires dans leur apport sur le mix énergétique ses dernières années. En attendant, l'électricité d'Ashegoda représente 10 % de la production nationale actuelle. La moitié du territoire est raccordée au réseau, 70 % à court terme. De quoi permettre à l'Éthiopie d'exporter chez ses voisins et renflouer ainsi les caisses d'un pays en plein boom économique avec une croissance qui frôle les deux chiffres... Même si les tensions sociales actuelles révèlent la fragilité du modèle.
Turkana : l'exemple kenyan
Le Kenya mise également sur l'éolien avec le parc du lac Turkana qui doit abriter une centrale de 300 MW, avec 365 éoliennes de 850 kW de puissance unitaire, dans une région reculée du nord-est du pays. Ce projet, de l'ordre de 680 millions de dollars, a bénéficié d'un financement de la Banque africaine de développement de 150 millions de dollars. Lancé en juillet 2015, le parc devait fournir 90 MW dès septembre 2016, pour atteindre 310 MW, son maximum, à l'été 2017, soit 20 % de l'énergie du Kenya. Ce qui répond à la volonté du gouvernement de réduire sa dépendance énergétique, à partir d'une source d'électricité propre, constante et à bas coût.
Tarfaya : la fierté marocaine
Avec le parc éolien de Tarfaya, en plein milieu du désert du Sahara, construit par Tarfaya Energy Company (Tarec), société de droit marocain détenue à parts égales par Nareva, filiale de la holding royale, Société nationale d'investissement (SNI), et le français Engie (ex-GDF Suez), le Maroc est l'un des grands du continent. Pour un coût de 460 millions d'euros, le parc permet d'économiser 900 000 tonnes d'émission de CO2, soit l'équivalent de la quantité de gaz à effet de serre absorbée par 150 millions d'arbres...
Tout en réduisant la facture des importations de pétrole de l'ordre de 180 millions d'euros par an, le Royaume, qui vise les 2 000 MW d'ici à 2020 dans les ENR, a ciblé cinq fermes éoliennes d'une capacité totale de 850 MW, à Tiskrad (près de Laâyoune), Boujdour, Tanger, Essaouira et Taza.
L'Afrique du Sud ne veut pas être en reste
Le pays du président Zuma compte déjà cinq fermes opérationnelles, et plusieurs autres en construction. L'éolien est donc en plein essor sur le continent..., mais il pourrait faire encore mieux, et plus vite. Compte tenu des besoins, du potentiel et des nouveaux modèles économiques en mesure de financer ces installations. Lesquelles, comme pour le solaire, ont vu émerger un marché composé notamment de PME, participant à la baisse des coûts dans le secteur.
Avec le parc éolien de Tarfaya, en plein milieu du désert du Sahara, construit par Tarfaya Energy Company (Tarec), société de droit marocain détenue à parts égales par Nareva, filiale de la holding royale, Société nationale d'investissement (SNI), et le français Engie (ex-GDF Suez), le Maroc est l'un des grands du continent. Pour un coût de 460 millions d'euros, le parc permet d'économiser 900 000 tonnes d'émission de CO2, soit l'équivalent de la quantité de gaz à effet de serre absorbée par 150 millions d'arbres...
Tout en réduisant la facture des importations de pétrole de l'ordre de 180 millions d'euros par an, le Royaume, qui vise les 2 000 MW d'ici à 2020 dans les ENR, a ciblé cinq fermes éoliennes d'une capacité totale de 850 MW, à Tiskrad (près de Laâyoune), Boujdour, Tanger, Essaouira et Taza.
L'Afrique du Sud ne veut pas être en reste
Le pays du président Zuma compte déjà cinq fermes opérationnelles, et plusieurs autres en construction. L'éolien est donc en plein essor sur le continent..., mais il pourrait faire encore mieux, et plus vite. Compte tenu des besoins, du potentiel et des nouveaux modèles économiques en mesure de financer ces installations. Lesquelles, comme pour le solaire, ont vu émerger un marché composé notamment de PME, participant à la baisse des coûts dans le secteur.
http://afrique.lepoint.fr/economie/l-ethiopie-choisit-la-puissance-eolienne-13-11-2016-2082845_2258.php
13/11/16 : Île Maurice : la deuxième centrale éolienne en bonne voie
L'île Maurice croit aux aux bienfaits de l'éolien et compte miser sur cette source d'énergie renouvelable pour assurer son développement. Après la mise en marche d'un premier parc éolien au début de cette année, le pays envisage de construire une nouvelle centrale qui démarrera en 2017.
Cette deuxième centrale éolienne de Maurice sera construite par le consortium Suzlon-PADCO. Le projet sera réalisé dans le centre de l'île à Mare aux Vacoas. Dans les détails, il est annoncé l'installation de 14 turbines qui assureront une production électrique de 29,4 MW. L'initiative portée par le Conseil central d'électricité (CEB) de Maurice est approuvée par le gouvernement mauricien. L'ouvrage, une fois réalisé, devra fournir de l'électricité à environ 50 mille foyers ; ce qui permettra au pays de réduire l'utilisation de carbone pour ainsi protéger l'environnement. C'est depuis 2010 que le projet avait démarré et était prévu pour être la première centrale éolienne de l'île Maurice. Mais le permis d'opération n'a été délivré qu'en 2012 et en plus le début des travaux a été repoussé suite à un litige foncier.
13/11/16 : Île Maurice : la deuxième centrale éolienne en bonne voie
L'île Maurice croit aux aux bienfaits de l'éolien et compte miser sur cette source d'énergie renouvelable pour assurer son développement. Après la mise en marche d'un premier parc éolien au début de cette année, le pays envisage de construire une nouvelle centrale qui démarrera en 2017.
Cette deuxième centrale éolienne de Maurice sera construite par le consortium Suzlon-PADCO. Le projet sera réalisé dans le centre de l'île à Mare aux Vacoas. Dans les détails, il est annoncé l'installation de 14 turbines qui assureront une production électrique de 29,4 MW. L'initiative portée par le Conseil central d'électricité (CEB) de Maurice est approuvée par le gouvernement mauricien. L'ouvrage, une fois réalisé, devra fournir de l'électricité à environ 50 mille foyers ; ce qui permettra au pays de réduire l'utilisation de carbone pour ainsi protéger l'environnement. C'est depuis 2010 que le projet avait démarré et était prévu pour être la première centrale éolienne de l'île Maurice. Mais le permis d'opération n'a été délivré qu'en 2012 et en plus le début des travaux a été repoussé suite à un litige foncier.
Augmenter le taux de couverture grâce aux éoliennes
L'objectif poursuivi par le gouvernement mauricien avec cette 2e centrale éolienne dont les travaux ont finalement démarré en septembre après le règlement du litige foncier par un tribunal mauricien est d'augmenter le taux de couverture électrique du pays par l'énergie éolienne. En effet depuis janvier 2016, le premier parc éolien du pays, érigé à Plaine-des-Roches, dans le nord-est du pays permet actuellement d'alimenter 1% du réseau du CEB avec de l'électricité produit par le vent.Cette première centrale comprend 11 turbines éoliennes de 850kw chacune et devra normalement fournir l'électricité à 30 mille foyers mauriciens. La capacité de production de cette centrale éolienne sera de 1,5 GW/h annuellement. Un débit d'électricité qui représentera 1% de la consommation sur le réseau national.http://afrique.latribune.fr/entreprises/green-business/2016-11-13/ile-maurice-la-deuxieme-centrale-eolienne-en-bonne-voie.html
13/11/16 : L'Éthiopie choisit la puissance éolienne
Peu doté en matières premières, le pays mise sur son immense potentiel en énergies renouvelables pour alimenter son rapide développement économique.
L'objectif poursuivi par le gouvernement mauricien avec cette 2e centrale éolienne dont les travaux ont finalement démarré en septembre après le règlement du litige foncier par un tribunal mauricien est d'augmenter le taux de couverture électrique du pays par l'énergie éolienne. En effet depuis janvier 2016, le premier parc éolien du pays, érigé à Plaine-des-Roches, dans le nord-est du pays permet actuellement d'alimenter 1% du réseau du CEB avec de l'électricité produit par le vent.Cette première centrale comprend 11 turbines éoliennes de 850kw chacune et devra normalement fournir l'électricité à 30 mille foyers mauriciens. La capacité de production de cette centrale éolienne sera de 1,5 GW/h annuellement. Un débit d'électricité qui représentera 1% de la consommation sur le réseau national.http://afrique.latribune.fr/entreprises/green-business/2016-11-13/ile-maurice-la-deuxieme-centrale-eolienne-en-bonne-voie.html
13/11/16 : L'Éthiopie choisit la puissance éolienne
Peu doté en matières premières, le pays mise sur son immense potentiel en énergies renouvelables pour alimenter son rapide développement économique.
Après avoir inauguré en octobre 2013 le plus grand parc éolien d'Afrique subsaharienne, à Ashegoda, dans le nord du pays, l'Éthiopie mise plus que jamais sur l'énergie des éoliennes. Objectif : alimenter son développement économique, rapide, tout en limitant l'impact sur l'environnement. Un modèle sur le continent !
Octobre 2013, le monde a les yeux rivés sur l'Éthiopie. Le pays vient d'inaugurer Adama II, le troisième parc éolien mis en service en Éthiopie, le plus grand d'Afrique subsaharienne. Implanté à Ashegoda, dans le nord du territoire, doté de 84 éoliennes dont une trentaine construite par la PME française Vergnet qui a décroché le marché et sous-traité à Alstom une cinquantaine d'éoliennes pour répondre à la commande installées sur 100 km2, ce parc affiche une capacité de 120 mégawatts (MW), soit 400 GWh distribués par an. Un coût de 210 millions d'euros, majoritairement financé par des prêts concessionnels accordés à l'État éthiopien par l'Agence française de développement (AFD) et la banque française BNP Paribas. Une économie également : en plus d'alimenter près d'un million de personnes par an en électricité, il permet d'économiser 300 000 tonnes de CO2 par an. Ce qui correspond au double objectif de l'Éthiopie, inscrit au coeur de sa stratégie économique : alimenter son développement économique, rapide, tout en limitant l'impact sur l'environnement. Pour l'atteindre, le pays, pionnier dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique, a fait le pari de l'éolien.Devenir un exportateur régional
Alors que le pays dispose de ressources en vent abondantes dans l'ensemble du territoire national, le gouvernement a défini une feuille de route qui vise à s'appuyer sur ce potentiel pour maintenir la croissance économique via le secteur énergétique et devenir un exportateur régional important d'énergie en diversifiant la production d'électricité. Ainsi, Ashegoda n'est qu'un élément d'un programme beaucoup plus ambitieux : l'Éthiopie prévoit d'alimenter en énergie ses 91 millions d'habitants, de même que ses voisins, en dopant au passage son économie en tant que fournisseur énergétique régional. Si le parc d'Ashegoda peut électrifier toute la région nord, d'autres doivent prendre le relais, certains le font déjà. Sans oublier les centres hydroélectriques qui se déploient, même si l'éolien a pris le dessus sur le mix énergétique ses dernières années.
Du Kenya au Maroc, en passant par l'Afrique du Sud... L'éolien en plein essor
Et l'Éthiopie n'est pas la seule à avoir misé sur l'éolien. Le Kenya également, avec le parc du lac Turkana, qui doit abriter une centrale de 300 MW, avec 365 éoliennes de 850 kW de puissance unitaire, dans une région reculée du nord-est du pays. Un projet de l'ordre de 680 millions de dollars qui a bénéficié d'un financement de la Banque africaine de développement de 150 millions de dollars. Lancé en juillet 2015, le parc devait fournir 90 MW dès septembre 2016, pour atteindre 310 MW, son maximum, à l'été 2017, soit 20 % de l'énergie du Kenya. Ce qui répond à la volonté du gouvernement de réduire sa dépendance énergétique, à partir d'une source d'électricité propre, constante et à bas coût.
Octobre 2013, le monde a les yeux rivés sur l'Éthiopie. Le pays vient d'inaugurer Adama II, le troisième parc éolien mis en service en Éthiopie, le plus grand d'Afrique subsaharienne. Implanté à Ashegoda, dans le nord du territoire, doté de 84 éoliennes dont une trentaine construite par la PME française Vergnet qui a décroché le marché et sous-traité à Alstom une cinquantaine d'éoliennes pour répondre à la commande installées sur 100 km2, ce parc affiche une capacité de 120 mégawatts (MW), soit 400 GWh distribués par an. Un coût de 210 millions d'euros, majoritairement financé par des prêts concessionnels accordés à l'État éthiopien par l'Agence française de développement (AFD) et la banque française BNP Paribas. Une économie également : en plus d'alimenter près d'un million de personnes par an en électricité, il permet d'économiser 300 000 tonnes de CO2 par an. Ce qui correspond au double objectif de l'Éthiopie, inscrit au coeur de sa stratégie économique : alimenter son développement économique, rapide, tout en limitant l'impact sur l'environnement. Pour l'atteindre, le pays, pionnier dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique, a fait le pari de l'éolien.Devenir un exportateur régional
Alors que le pays dispose de ressources en vent abondantes dans l'ensemble du territoire national, le gouvernement a défini une feuille de route qui vise à s'appuyer sur ce potentiel pour maintenir la croissance économique via le secteur énergétique et devenir un exportateur régional important d'énergie en diversifiant la production d'électricité. Ainsi, Ashegoda n'est qu'un élément d'un programme beaucoup plus ambitieux : l'Éthiopie prévoit d'alimenter en énergie ses 91 millions d'habitants, de même que ses voisins, en dopant au passage son économie en tant que fournisseur énergétique régional. Si le parc d'Ashegoda peut électrifier toute la région nord, d'autres doivent prendre le relais, certains le font déjà. Sans oublier les centres hydroélectriques qui se déploient, même si l'éolien a pris le dessus sur le mix énergétique ses dernières années.
Du Kenya au Maroc, en passant par l'Afrique du Sud... L'éolien en plein essor
Et l'Éthiopie n'est pas la seule à avoir misé sur l'éolien. Le Kenya également, avec le parc du lac Turkana, qui doit abriter une centrale de 300 MW, avec 365 éoliennes de 850 kW de puissance unitaire, dans une région reculée du nord-est du pays. Un projet de l'ordre de 680 millions de dollars qui a bénéficié d'un financement de la Banque africaine de développement de 150 millions de dollars. Lancé en juillet 2015, le parc devait fournir 90 MW dès septembre 2016, pour atteindre 310 MW, son maximum, à l'été 2017, soit 20 % de l'énergie du Kenya. Ce qui répond à la volonté du gouvernement de réduire sa dépendance énergétique, à partir d'une source d'électricité propre, constante et à bas coût.
Le Maroc ensuite avec le parc éolien de Tarfaya, en plein milieu du désert du Sahara, construit par Tarfaya Energy Company (Tarec), société de droit marocain détenue à parts égales par Nareva, filiale du holding royal Société nationale d'investissement (SNI), et le français Engie (ex-GDF Suez), qui était jusqu'alors le plus grand du continent. Pour un coût de 460 millions d'euros, le parc permet d'économiser 900 000 tonnes d'émission de CO2, soit l'équivalent de la quantité de gaz à effet de serre absorbée par 150 millions d'arbres... Tout en réduisant la facture des importations de pétrole de l'ordre de 180 millions d'euros par an. Le Royaume, qui vise les 2 000 MW d'ici à 2020 dans les ENR, a ciblé cinq fermes éoliennes d'une capacité totale de 850 MW, à Tiskrad (près de Laâyoune), Boujdour, Tanger, Essaouira et Taza. L'Afrique du Sud enfin, compte déjà cinq fermes opérationnelles, et plusieurs autres en construction. L'éolien est donc en plein essor sur le continent..., mais il pourrait faire encore mieux, et plus vite. Compte tenu des besoins, du potentiel et des nouveaux modèles économiques en mesure de financer ces installations. Lesquelles, comme pour le solaire, ont vu émerger un marché composé notamment de PME, participant à la baisse des coûts dans le secteur.
En attendant, l'électricité d'Ashegoda représente 10 % de la production nationale actuelle. La moitié du territoire est raccordée au réseau, 70 % à court terme. De quoi permettre à l'Éthiopie d'exporter chez ses voisins et renflouer ainsi les caisses d'un pays en plein boom économique avec une croissance qui frôle les deux chiffres... Même si les tensions sociales actuelles révèlent la fragilité du modèle...
En attendant, l'électricité d'Ashegoda représente 10 % de la production nationale actuelle. La moitié du territoire est raccordée au réseau, 70 % à court terme. De quoi permettre à l'Éthiopie d'exporter chez ses voisins et renflouer ainsi les caisses d'un pays en plein boom économique avec une croissance qui frôle les deux chiffres... Même si les tensions sociales actuelles révèlent la fragilité du modèle...
http://afrique.lepoint.fr/economie/l-ethiopie-choisit-la-puissance-eolienne-13-11-2016-2082845_2258.php
10/11/16 : Élections américaines : le secteur des technologies propres encaisse le coup
Beaucoup d'entreprises internationales du secteur des énergies propres ont vu leur action piquer du nez hier après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle.
10/11/16 : Élections américaines : le secteur des technologies propres encaisse le coup
Beaucoup d'entreprises internationales du secteur des énergies propres ont vu leur action piquer du nez hier après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle.
Il ne croit pas aux changements climatiques et il hait les éoliennes qui, a-t-il dit, défigurent les campagnes et tuent les oiseaux. L'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis porte un dur coup à l'industrie des technologies propres, pour qui le marché américain est un eldorado.
10/11/16 : Danemark
Vattenfall remporte le projet éolien Kriegers Flak à 49,9 euros le MWh
LES ACTIONS PIQUENT DU NEZ
Les marchés n'ont pas perdu de temps avant de manifester leur inquiétude au sujet des entreprises du secteur des technologies propres. Vestas, le géant danois de l'éolien, a vu son action piquer du nez à la Bourse de Copenhague dès que les résultats de l'élection américaine ont été connus. Le titre de l'entreprise, dont 40 % des revenus proviennent des États-Unis, a chuté de 14 % avant de se relever un peu en cours de séance (à - 8 %). Au Québec, les actions de producteurs d'énergie renouvelable ont aussi écopé. Le titre de Boralex a perdu presque 5 % et celui d'Innergex a baissé de plus de 3 %.
FIN DES SUBVENTIONS FÉDÉRALES
Le nouveau président aura beaucoup de chats à fouetter et l'aide accordée par le gouvernement fédéral au développement des énergies renouvelables ne sera probablement pas sa priorité. « Dans le meilleur des mondes, il ne se passera peut-être rien, estime Jean-Thomas Bernard, spécialiste en matière d'énergie et professeur à l'Université d'Ottawa. Néanmoins, M. Bernard s'attend à l'élimination de la subvention fédérale de 1 cent le kilowattheure accordée pour la production d'électricité renouvelable, connue sous le nom de Production Tax Credit (PTC), et à la disparition de l'aide fédérale à la recherche en matière d'énergie verte.
DÉGÂTS LIMITÉS, EXPANSION BLOQUÉE
Pour Boralex et Innergex, les deux producteurs québécois d'énergie renouvelable, l'élimination des subventions fédérales à la production d'électricité verte ne serait pas un drame. « En cette matière, les États ont une grande autonomie », note Michel Letellier, président et chef de la direction d'Innergex. Il croit donc que les programmes mis en place par les États, notamment en Californie et dans le Nord-Est, sont là pour rester. Le coût des énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien a baissé et est devenu concurrentiel avec celui des énergies conventionnelles, souligne Patrick Lemaire, PDG de Boralex. « La part des subventions a baissé et continue de baisser », dit-il.
L'expansion des deux entreprises, qui misent sur le marché américain pour alimenter leur croissance, pourrait toutefois être ralentie par l'absence d'effort du prochain gouvernement pour favoriser la transition énergétique. « Le marché américain est un des marchés les plus actifs au monde [dans le développement des énergies renouvelables] et il va ralentir, estime Michel Letellier. Ce n'est pas une bonne nouvelle, mais on ne se décourage pas. On continue de regarder des projets aux États-Unis. »
DU SURPLACE
Si l'éolien et le solaire peuvent se passer de subventions, d'autres technologies moins matures ont encore besoin d'aide publique et de capital de risque pour se développer, reconnaît Denis Leclerc, président et chef de la direction d'EcoTech, la grappe des technologies propres du Québec. « Les investisseurs en capital de risque aiment avoir une idée précise du marché des entreprises dans lesquelles ils investissent, dit-il. Il faut être conscient qu'il y aura une période où on n'investira pas ». Il faudra aussi voir comment les engagements pris en campagne électorale se traduiront dans la réalité, selon Denis Leclerc, qui reste convaincu que le virage énergétique en cours est irréversible.
PLUS POUR TRANSCANADA, MOINS POUR HYDRO-QUÉBEC
Le prochain gouvernement américain pourrait faire ressusciter Keystone XL, le projet de pipeline pour acheminer plus de pétrole de l'Alberta sur le marché américain. Si c'est le cas, « on n'aura pas besoin d'Énergie-Est », l'autre projet de pipeline de TransCanada, avance le professeur Jean-Thomas Bernard. Par ailleurs, les ambitions d'exportation d'Hydro-Québec pourraient être contrecarrées. L'absence d'encouragement à la transition énergétique exercera une pression à la baisse sur le prix de l'électricité aux États-Unis, et la construction de nouvelles interconnexions comme Northern Pass, sur lesquelles compte Hydro, pourrait être encore plus problématique.
Les marchés n'ont pas perdu de temps avant de manifester leur inquiétude au sujet des entreprises du secteur des technologies propres. Vestas, le géant danois de l'éolien, a vu son action piquer du nez à la Bourse de Copenhague dès que les résultats de l'élection américaine ont été connus. Le titre de l'entreprise, dont 40 % des revenus proviennent des États-Unis, a chuté de 14 % avant de se relever un peu en cours de séance (à - 8 %). Au Québec, les actions de producteurs d'énergie renouvelable ont aussi écopé. Le titre de Boralex a perdu presque 5 % et celui d'Innergex a baissé de plus de 3 %.
FIN DES SUBVENTIONS FÉDÉRALES
Le nouveau président aura beaucoup de chats à fouetter et l'aide accordée par le gouvernement fédéral au développement des énergies renouvelables ne sera probablement pas sa priorité. « Dans le meilleur des mondes, il ne se passera peut-être rien, estime Jean-Thomas Bernard, spécialiste en matière d'énergie et professeur à l'Université d'Ottawa. Néanmoins, M. Bernard s'attend à l'élimination de la subvention fédérale de 1 cent le kilowattheure accordée pour la production d'électricité renouvelable, connue sous le nom de Production Tax Credit (PTC), et à la disparition de l'aide fédérale à la recherche en matière d'énergie verte.
DÉGÂTS LIMITÉS, EXPANSION BLOQUÉE
Pour Boralex et Innergex, les deux producteurs québécois d'énergie renouvelable, l'élimination des subventions fédérales à la production d'électricité verte ne serait pas un drame. « En cette matière, les États ont une grande autonomie », note Michel Letellier, président et chef de la direction d'Innergex. Il croit donc que les programmes mis en place par les États, notamment en Californie et dans le Nord-Est, sont là pour rester. Le coût des énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien a baissé et est devenu concurrentiel avec celui des énergies conventionnelles, souligne Patrick Lemaire, PDG de Boralex. « La part des subventions a baissé et continue de baisser », dit-il.
L'expansion des deux entreprises, qui misent sur le marché américain pour alimenter leur croissance, pourrait toutefois être ralentie par l'absence d'effort du prochain gouvernement pour favoriser la transition énergétique. « Le marché américain est un des marchés les plus actifs au monde [dans le développement des énergies renouvelables] et il va ralentir, estime Michel Letellier. Ce n'est pas une bonne nouvelle, mais on ne se décourage pas. On continue de regarder des projets aux États-Unis. »
DU SURPLACE
Si l'éolien et le solaire peuvent se passer de subventions, d'autres technologies moins matures ont encore besoin d'aide publique et de capital de risque pour se développer, reconnaît Denis Leclerc, président et chef de la direction d'EcoTech, la grappe des technologies propres du Québec. « Les investisseurs en capital de risque aiment avoir une idée précise du marché des entreprises dans lesquelles ils investissent, dit-il. Il faut être conscient qu'il y aura une période où on n'investira pas ». Il faudra aussi voir comment les engagements pris en campagne électorale se traduiront dans la réalité, selon Denis Leclerc, qui reste convaincu que le virage énergétique en cours est irréversible.
PLUS POUR TRANSCANADA, MOINS POUR HYDRO-QUÉBEC
Le prochain gouvernement américain pourrait faire ressusciter Keystone XL, le projet de pipeline pour acheminer plus de pétrole de l'Alberta sur le marché américain. Si c'est le cas, « on n'aura pas besoin d'Énergie-Est », l'autre projet de pipeline de TransCanada, avance le professeur Jean-Thomas Bernard. Par ailleurs, les ambitions d'exportation d'Hydro-Québec pourraient être contrecarrées. L'absence d'encouragement à la transition énergétique exercera une pression à la baisse sur le prix de l'électricité aux États-Unis, et la construction de nouvelles interconnexions comme Northern Pass, sur lesquelles compte Hydro, pourrait être encore plus problématique.
10/11/16 : Danemark
Vattenfall remporte le projet éolien Kriegers Flak à 49,9 euros le MWh
Vattenfall a remporté l'appel d'offres pour la construction du projet danois Kriegers Flak, un parc éolien offshore de 600 MW en mer Baltique. L'enchère gagnante est de 49,9 euros par MWh, soit le plus bas coût au monde pour l'énergie éolienne offshore.
Kriegers Flak sera le plus grand parc éolien offshore du Danemark et pourra fournir de l’énergie à 600 000 ménages danois. L'investissement de Vattenfall dans ce projet sera de 1,1 à 1,3 milliard d'euros.
La stratégie politique du gouvernement danois mise en place en 2012 pour que le pays devienne économe en ressources, entièrement indépendant des combustibles fossiles d'ici à 2050, englobe la construction de trois grands parcs éoliens offshore, Horns Rev 3, Danish Near Shore et Kriegers Flak.
Vattenfall a délà remporté les deux derniers appels d'offres offshore au Danemark : Horns Rev 3 et Near Shore en septembre, au large de la côte ouest du Danemark (350 MW). Ce projet est en attente de la décision du Parlement danois qui a annoncé en septembre son intention de l'annuler, notamment du fait de sa trop grande proximité de la côte.
Kriegers Flak sera le plus grand parc éolien offshore du Danemark et pourra fournir de l’énergie à 600 000 ménages danois. L'investissement de Vattenfall dans ce projet sera de 1,1 à 1,3 milliard d'euros.
La stratégie politique du gouvernement danois mise en place en 2012 pour que le pays devienne économe en ressources, entièrement indépendant des combustibles fossiles d'ici à 2050, englobe la construction de trois grands parcs éoliens offshore, Horns Rev 3, Danish Near Shore et Kriegers Flak.
Vattenfall a délà remporté les deux derniers appels d'offres offshore au Danemark : Horns Rev 3 et Near Shore en septembre, au large de la côte ouest du Danemark (350 MW). Ce projet est en attente de la décision du Parlement danois qui a annoncé en septembre son intention de l'annuler, notamment du fait de sa trop grande proximité de la côte.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/26842-vattenfall-remporte-un-nouvel-appel-doffres-pour-un-parc
10/11/16 : Le Vietnam investit massivement dans l’énergie éolienne
Signataire de l’Accord de Paris sur le climat entré en vigueur la semaine dernière, le Vietnam entend bien respecter ses engagements et s’évertue depuis plusieurs années à développer ses capacités de production renouvelables. Le gouvernement vient notamment de signer lundi 7 novembre un contrat géant de 2,2 milliards de dollars avec la compagnie irlandaise Mainstream Renewable Power, pour la construction de trois nouveaux parcs éoliens.
Bénéficiant d’une croissante économique florissante, le Vietnam profite aujourd’hui de son industrialisation progressive pour développer de nouveaux moyens de production électrique plus durables et répondre ainsi à la forte demande en énergie de sa population et de son économie. Le pays qui utilise essentiellement à ce jour le charbon et l’énergie hydraulique, cherche en parallèle à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à porter la part de ses énergies renouvelables de 7% en 2020 à 10% en 2030.
Pour cela, le gouvernement communiste ne lésine par sur les moyens et vient d’offrir à la société irlandaise Mainstream Renewable Power un contrat de 2,2 milliards de dollars (environ 2 milliards d’euros) pour construire et gérer trois parcs éoliens. Le contrat a été signé au cours d’une visite au Vietnam du président irlandais Michael D. Higgins dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays.
Selon la compagnie irlandaise, « les trois parcs auront une capacité totale de 940 MW« . Le premier parc de 800 MW baptisé Phu Cuong sera construit dans la province du sud de Soc Trang pour un coût évalué à près de deux milliards de dollars. Sa première phase de construction devrait être achevé à l’horizon 2018. Les deux autres parcs seront construits quand à eux dans la province de Binh Thuan et coûteront environ 200 millions de dollars.http://www.lenergiedavancer.com/le-vietnam-investit-massivement-dans-lenergie-eolienne/2016/11/09/
09/11/16 : Réchauffement climatique, éoliennes... Ce en quoi Donald Trump ne croit pas
Incrédulité sur le réchauffement climatique, volonté de développer les énergies fossiles... Les prises de position du président des États-Unis s'annoncent comme un désastre pour l'environnement.
C'est sur Twitter que Donald Trump a martelé avec le plus de virulence ses positions négationnistes sur le réchauffement climatique ces dernières années.
10/11/16 : Le Vietnam investit massivement dans l’énergie éolienne
Signataire de l’Accord de Paris sur le climat entré en vigueur la semaine dernière, le Vietnam entend bien respecter ses engagements et s’évertue depuis plusieurs années à développer ses capacités de production renouvelables. Le gouvernement vient notamment de signer lundi 7 novembre un contrat géant de 2,2 milliards de dollars avec la compagnie irlandaise Mainstream Renewable Power, pour la construction de trois nouveaux parcs éoliens.
Bénéficiant d’une croissante économique florissante, le Vietnam profite aujourd’hui de son industrialisation progressive pour développer de nouveaux moyens de production électrique plus durables et répondre ainsi à la forte demande en énergie de sa population et de son économie. Le pays qui utilise essentiellement à ce jour le charbon et l’énergie hydraulique, cherche en parallèle à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à porter la part de ses énergies renouvelables de 7% en 2020 à 10% en 2030.
Pour cela, le gouvernement communiste ne lésine par sur les moyens et vient d’offrir à la société irlandaise Mainstream Renewable Power un contrat de 2,2 milliards de dollars (environ 2 milliards d’euros) pour construire et gérer trois parcs éoliens. Le contrat a été signé au cours d’une visite au Vietnam du président irlandais Michael D. Higgins dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays.
Selon la compagnie irlandaise, « les trois parcs auront une capacité totale de 940 MW« . Le premier parc de 800 MW baptisé Phu Cuong sera construit dans la province du sud de Soc Trang pour un coût évalué à près de deux milliards de dollars. Sa première phase de construction devrait être achevé à l’horizon 2018. Les deux autres parcs seront construits quand à eux dans la province de Binh Thuan et coûteront environ 200 millions de dollars.http://www.lenergiedavancer.com/le-vietnam-investit-massivement-dans-lenergie-eolienne/2016/11/09/
09/11/16 : Réchauffement climatique, éoliennes... Ce en quoi Donald Trump ne croit pas
Incrédulité sur le réchauffement climatique, volonté de développer les énergies fossiles... Les prises de position du président des États-Unis s'annoncent comme un désastre pour l'environnement.
C'est sur Twitter que Donald Trump a martelé avec le plus de virulence ses positions négationnistes sur le réchauffement climatique ces dernières années.
Si hier ces déclarations sans fondement scientifique pour tourner en ridicule l'un des plus grands consensus scientifiques du 21e siècle pouvaient encore prêter à sourire, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Avec la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat, le président Donald Trump aura les moyens d'interrompre d'un trait de plume tous les efforts entrepris au niveau national pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
«L'Amérique annulera l'accord de Paris sur le climat»
Car si les États-Unis ne peuvent dénoncer l'accord de Paris qui vient d'entrer en vigueur avant trois ans (et patienter une année supplémentaire pour que la sortie du traité international devienne effective), l'administration Trump peut très bien choisir de ne tenir aucun compte des engagements pris, le texte ne prévoyant aucune sanction à l'encontre de ses signataires récalcitrants.
Le nouveau président pourrait commencer par stopper tous les financements aux projets onusiens de lutte contre le réchauffement, comme il l'a annoncé.
Donald Trump a aussi promis de supprimer purement et simplement l'Agence pour la protection de l'environnement (8 milliards de budget) dont il a qualifié le travail de «honteux». Et sur le plan intérieur, il lui sera très facile de réduire à néant le Clean Power Plan, mis en place par Barack Obama, qui vise à réduire les émissions des centrales électriques. Toutes les dépenses fédérales destinées à développer les énergies propres pourraient également être annulées.
Le nouveau président américain estime de toute façon que les éoliennes sont inefficaces, dangereuses pour la santé des hommes et que ce sont de grandes tueuses d'aigles.
«L'Amérique annulera l'accord de Paris sur le climat»
Car si les États-Unis ne peuvent dénoncer l'accord de Paris qui vient d'entrer en vigueur avant trois ans (et patienter une année supplémentaire pour que la sortie du traité international devienne effective), l'administration Trump peut très bien choisir de ne tenir aucun compte des engagements pris, le texte ne prévoyant aucune sanction à l'encontre de ses signataires récalcitrants.
Le nouveau président pourrait commencer par stopper tous les financements aux projets onusiens de lutte contre le réchauffement, comme il l'a annoncé.
Donald Trump a aussi promis de supprimer purement et simplement l'Agence pour la protection de l'environnement (8 milliards de budget) dont il a qualifié le travail de «honteux». Et sur le plan intérieur, il lui sera très facile de réduire à néant le Clean Power Plan, mis en place par Barack Obama, qui vise à réduire les émissions des centrales électriques. Toutes les dépenses fédérales destinées à développer les énergies propres pourraient également être annulées.
Le nouveau président américain estime de toute façon que les éoliennes sont inefficaces, dangereuses pour la santé des hommes et que ce sont de grandes tueuses d'aigles.
Sa paranoïa environnementale ne s'arrête pas là puisqu'il estime également que les ampoules basse consommation provoquent le cancer.
«Une règlementation qui oblige des centaines de centrales à charbon à fermer, c'est pas stupide, ça?»
Le président milliardaire souhaite plutôt financer le développement des énergies fossiles et lever le moratoire sur l'exploitation des mines de charbon et la construction de centrales au charbon.
Le grand projet d'oléoduc de Keystone reliant l'Alberta canadien vers les raffineries de l'Illinois et du Texas pourrait renaître de ses cendres. Sachant que le secteur de l'énergie représente près de 90% des émissions de CO2 américaines, qui représentent elles-mêmes 15% des émissions mondiales, toutes ces mesures seraient une catastrophe de grande ampleur pour le climat. Mais il n'est pas encore sûr que le président Trump soit aussi caricatural dans ses prises de positions que ne l'était le candidat.
«Une règlementation qui oblige des centaines de centrales à charbon à fermer, c'est pas stupide, ça?»
Le président milliardaire souhaite plutôt financer le développement des énergies fossiles et lever le moratoire sur l'exploitation des mines de charbon et la construction de centrales au charbon.
Le grand projet d'oléoduc de Keystone reliant l'Alberta canadien vers les raffineries de l'Illinois et du Texas pourrait renaître de ses cendres. Sachant que le secteur de l'énergie représente près de 90% des émissions de CO2 américaines, qui représentent elles-mêmes 15% des émissions mondiales, toutes ces mesures seraient une catastrophe de grande ampleur pour le climat. Mais il n'est pas encore sûr que le président Trump soit aussi caricatural dans ses prises de positions que ne l'était le candidat.
07/11/16 : Vietnam : une société irlandaise va construire des éoliennes pour 2,2 mds USD
Hanoï - Une société énergétique irlandaise, Mainstream Renewable Power, a signé lundi un contrat de 2,2 milliards de dollars pour construire et gérer trois parcs éoliens au Vietnam au moment où cet Etat communiste se tourne vers les énergies renouvelables pour lutter contre la pollution de l'environnement.
Le Vietnam, qui s'industrialise rapidement et a signé l'accord de Paris de décembre 2015 sur le climat la semaine dernière, cherche également à renforcer sa production d'énergie pour répondre à une demande croissante alors que son économie et sa population s'accroissent.
Le contrat a été signé au cours d'une visite au Vietnam du président irlandais Michael D. Higgins dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays.
La société maître d'oeuvre, Mainstream Renewable Power, a indiqué que les trois parcs auront une capacité totale de 940 MW.
En termes de besoins en énergie, le Vietnam est l'un des marchés qui se développent très rapidement dans le sud-est asiatique, a indiqué dans un communiqué une responsable de la société Andy Kinsella.
Le premier parc de 800 MW qui aura pour nom Phu Cuong et dont le coût sera de deux milliards de dollars, sera construit dans la province du sud de Soc Trang. La première phase sera achevée en 2018.
Les deux autres parcs qui seront construits dans la province de Binh Thuan coûteront 200 millions de dollars et la première phase sera achevée fin 2018.
Le Vietnam utilise essentiellement le charbon et l'énergie hydraulique. Il cherche à porter la part d'énergies renouvelables de 7% en 2020 à 10% en 2030.
http://www.romandie.com/news/Vietnam-une-societe-irlandaise-va-construire-des-eoliennes-pour-22-mds-USD/751005.rom
04/11/16 : CHILI : A Santiago, bientôt un métro alimenté par les énergies renouvelables
La construction d’une centrale électrique solaire et d’une ferme éolienne pour alimenter le réseau souterrain a commencé début 2016.
A la mi-juin, la présidente chilienne, Michelle Bachelet, a signé l'Accord de Paris sur le climat. Le Chili s'est engagé à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a lancé plusieurs projets, dont un annoncé par la présidente, elle-même, en mai dernier : le métro de Santiago a signé un accord avec la centrale solaire d'El Pelicano et la ferme éolienne de San Juan, qui seront toutes deux totalement opérationnelles en 2018. Cet accord couvrira les besoins énergétiques du métro par l'intermédiaire d'un Système Interconnecté Central.
Ces deux projets combinés représentent un investissement public de plus de 500 millions de dollars. Le gouvernement a saisi l'occasion : la capitale chilienne est bien avancée dans la construction de deux nouvelles lignes de métro, qui doivent être terminées entre 2017 et 2018. Et la décongestion et la réduction de la pollution de la ville constituent l'une des promesses électorales du pouvoir actuel. Au cours de ces dernières années, le Chili est devenu l'un des pays ayant le potentiel le plus important au monde en matière d' énergie solaire . L'électricité d'origine éolienne semble aussi constituer une option des plus intéressantes. Plusieurs acteurs internationaux du secteur solaire sont ainsi venus s'installer dans le fameux désert d'Atacama, en raison des niveaux élevés du rayonnement solaire (plus de 1200 W/m2).
On estime que le Chili dispose d'une capacité solaire de 1,3 GW grâce à l'installation à grande échelle de panneaux solaires (principalement dans le Nord). Selon la Commission nationale de l'énergie, les prévisions de construction de centrales solaires représentent 37 % de tous les projets de centrales électriques, suivies par les centrales à charbon (33 %) et au gaz naturel (20 %). « Le gouvernement et le secteur privé envisagent tous deux avec enthousiasme l'objectif initial qui est de générer 25 % de l'électricité à partir de sources ERNC (énergie renouvelable non conventionnelle) en 2025 et nous travaillons pour atteindre cet objectif très rapidement », indique Peter Horn, PDG d'Heliplast, une société germano-chilienne de solutions solaires, qui travaille depuis plus de trois décennies dans ce secteur.
Mix énergétique
Dans ce contexte, El Pelicano (exploité par SunPower), situé entre les régions de Coquimbo et d'Atacama, disposera d'une capacité de 110 MWp, soit la consommation électrique moyenne de 100.000 foyers chiliens. Toute l'électricité générée par cette centrale sera utilisée par le métro de Santiago. « En association avec Total, SunPower s'est engagé à la croissance continue du secteur solaire local, et, en particulier, à répondre à la demande d'électricité solaire renouvelable à un prix compétitif », a assuré Manuel Tagle, directeur général de SunPower Chile.
Pour sa part, la ferme éolienne de San Juan de Aceituno (propriété de Latin American Power), qui doit être construite dans le district de Freirina dans la région d'Atacama, aura une capacité de 185 MWp et fournira au métro 15 % de l'électricité produite.
Par conséquent, à partir de 2018 le mix énergétique du métro de Santiago sera constitué de 40 % d'électricité conventionnelle (Chilectra), d'environ 42 % d'électricité d'origine solaire (El Pelicano) et de 18 % d'électricité d'origine éolienne (ferme éolienne de San Juan). « Bien que l'expérience internationale ait montré que plusieurs systèmes de métro ont incorporé des renouvelables dans leur processus de production, Santiago est pionnier dans ce domaine par la part d'électricité », estime le représentant du réseau public de métro.
En termes d'impact réel, à partir de 2018, ces deux nouveaux contrats permettront une réduction des émissions nationales de CO2 de 130.000 tonnes par an, équivalente à la plantation de 7,8 millions d'arbres. « Ceci permettra au métro de Santiago de disposer d'une énergie à un prix stable et compétitif. En effet, celui-ci restera inférieur à 100 USD/MWh en moyenne, si l'on prend en considération la totalité de la matrice énergétique. »
http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211459372882-a-santiago-bientot-un-metro-alimente-par-les-energies-renouvelables-2040186.php?E2jmRkKUCIFOpaqd.99
03/11/16 : Les éoliennes de la discorde en GRECE
La Grèce survit sous perfusion financière de ses créanciers, qui demandent des réformes. L’ouverture de son marché énergétique, avec notamment l’installation massive d’éoliennes en Crète, en est une. Mais les Crétois accusent le gouvernement de vouloir détruire leurs terres.
https://player.fm/series/tout-un-monde-rts/les-oliennes-de-la-discorde-en-grce-03112016
02/11/16 : La BERD finance une centrale éolienne en Jordanie
04/11/16 : CHILI : A Santiago, bientôt un métro alimenté par les énergies renouvelables
La construction d’une centrale électrique solaire et d’une ferme éolienne pour alimenter le réseau souterrain a commencé début 2016.
A la mi-juin, la présidente chilienne, Michelle Bachelet, a signé l'Accord de Paris sur le climat. Le Chili s'est engagé à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a lancé plusieurs projets, dont un annoncé par la présidente, elle-même, en mai dernier : le métro de Santiago a signé un accord avec la centrale solaire d'El Pelicano et la ferme éolienne de San Juan, qui seront toutes deux totalement opérationnelles en 2018. Cet accord couvrira les besoins énergétiques du métro par l'intermédiaire d'un Système Interconnecté Central.
Ces deux projets combinés représentent un investissement public de plus de 500 millions de dollars. Le gouvernement a saisi l'occasion : la capitale chilienne est bien avancée dans la construction de deux nouvelles lignes de métro, qui doivent être terminées entre 2017 et 2018. Et la décongestion et la réduction de la pollution de la ville constituent l'une des promesses électorales du pouvoir actuel. Au cours de ces dernières années, le Chili est devenu l'un des pays ayant le potentiel le plus important au monde en matière d' énergie solaire . L'électricité d'origine éolienne semble aussi constituer une option des plus intéressantes. Plusieurs acteurs internationaux du secteur solaire sont ainsi venus s'installer dans le fameux désert d'Atacama, en raison des niveaux élevés du rayonnement solaire (plus de 1200 W/m2).
On estime que le Chili dispose d'une capacité solaire de 1,3 GW grâce à l'installation à grande échelle de panneaux solaires (principalement dans le Nord). Selon la Commission nationale de l'énergie, les prévisions de construction de centrales solaires représentent 37 % de tous les projets de centrales électriques, suivies par les centrales à charbon (33 %) et au gaz naturel (20 %). « Le gouvernement et le secteur privé envisagent tous deux avec enthousiasme l'objectif initial qui est de générer 25 % de l'électricité à partir de sources ERNC (énergie renouvelable non conventionnelle) en 2025 et nous travaillons pour atteindre cet objectif très rapidement », indique Peter Horn, PDG d'Heliplast, une société germano-chilienne de solutions solaires, qui travaille depuis plus de trois décennies dans ce secteur.
Mix énergétique
Dans ce contexte, El Pelicano (exploité par SunPower), situé entre les régions de Coquimbo et d'Atacama, disposera d'une capacité de 110 MWp, soit la consommation électrique moyenne de 100.000 foyers chiliens. Toute l'électricité générée par cette centrale sera utilisée par le métro de Santiago. « En association avec Total, SunPower s'est engagé à la croissance continue du secteur solaire local, et, en particulier, à répondre à la demande d'électricité solaire renouvelable à un prix compétitif », a assuré Manuel Tagle, directeur général de SunPower Chile.
Pour sa part, la ferme éolienne de San Juan de Aceituno (propriété de Latin American Power), qui doit être construite dans le district de Freirina dans la région d'Atacama, aura une capacité de 185 MWp et fournira au métro 15 % de l'électricité produite.
Par conséquent, à partir de 2018 le mix énergétique du métro de Santiago sera constitué de 40 % d'électricité conventionnelle (Chilectra), d'environ 42 % d'électricité d'origine solaire (El Pelicano) et de 18 % d'électricité d'origine éolienne (ferme éolienne de San Juan). « Bien que l'expérience internationale ait montré que plusieurs systèmes de métro ont incorporé des renouvelables dans leur processus de production, Santiago est pionnier dans ce domaine par la part d'électricité », estime le représentant du réseau public de métro.
En termes d'impact réel, à partir de 2018, ces deux nouveaux contrats permettront une réduction des émissions nationales de CO2 de 130.000 tonnes par an, équivalente à la plantation de 7,8 millions d'arbres. « Ceci permettra au métro de Santiago de disposer d'une énergie à un prix stable et compétitif. En effet, celui-ci restera inférieur à 100 USD/MWh en moyenne, si l'on prend en considération la totalité de la matrice énergétique. »
http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211459372882-a-santiago-bientot-un-metro-alimente-par-les-energies-renouvelables-2040186.php?E2jmRkKUCIFOpaqd.99
03/11/16 : Les éoliennes de la discorde en GRECE
La Grèce survit sous perfusion financière de ses créanciers, qui demandent des réformes. L’ouverture de son marché énergétique, avec notamment l’installation massive d’éoliennes en Crète, en est une. Mais les Crétois accusent le gouvernement de vouloir détruire leurs terres.
https://player.fm/series/tout-un-monde-rts/les-oliennes-de-la-discorde-en-grce-03112016
02/11/16 : La BERD finance une centrale éolienne en Jordanie
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé un prêt d’environ 63 millions d’euros pour la construction d’une centrale éolienne de 86 MW dans le gouvernorat de Ma’an dans le sud de la Jordanie.
La centrale augmentera la capacité éolienne installée du pays d’environ 40 pour cent. La BERD soutient le programme d’énergie renouvelable de la Jordanie depuis 2012, y compris le financement de centrales solaires photovoltaïques totalisant 60 MW à ce jour.
« La Jordanie est confrontée à un sérieux enjeu pour répondre à la demande croissante d’électricité de manière durable et abordable. Nous sommes très fiers de renforcer notre engagement en finançant cette centrale éolienne et nous sommes impatients de nous engager encore davantage en faveur du secteur de l’énergie de la Jordanie dans un avenir proche, » a déclaré Nandita Parshad, directrice de la BERD pour l’électricité et l’énergie.
La Jordanieest devenue un pays bénéficiant des opérations de la BERD en 2012 et à ce jour, la BERD a engagé 613 millions d’euros par le biais de 29 projets dans divers secteurs de l’économie, y compris des lignes de crédit pour la facilitation des échanges avec les banques locales.
Le plan stratégique de la BERD pour la période 2016-2018 a trois priorités : renforcer la résilience économique, relever les défis mondiaux et soutenir l’intégration régionale. Dans le cadre de l’accent placé par la BERD sur la transition vers l’économie vertedepuis la fin de 2015, la BERD espère au moins tripler le volume d’énergie renouvelable financé en Jordanie dans un proche avenir. (EU Neighbourhood Info)
La centrale augmentera la capacité éolienne installée du pays d’environ 40 pour cent. La BERD soutient le programme d’énergie renouvelable de la Jordanie depuis 2012, y compris le financement de centrales solaires photovoltaïques totalisant 60 MW à ce jour.
« La Jordanie est confrontée à un sérieux enjeu pour répondre à la demande croissante d’électricité de manière durable et abordable. Nous sommes très fiers de renforcer notre engagement en finançant cette centrale éolienne et nous sommes impatients de nous engager encore davantage en faveur du secteur de l’énergie de la Jordanie dans un avenir proche, » a déclaré Nandita Parshad, directrice de la BERD pour l’électricité et l’énergie.
La Jordanieest devenue un pays bénéficiant des opérations de la BERD en 2012 et à ce jour, la BERD a engagé 613 millions d’euros par le biais de 29 projets dans divers secteurs de l’économie, y compris des lignes de crédit pour la facilitation des échanges avec les banques locales.
Le plan stratégique de la BERD pour la période 2016-2018 a trois priorités : renforcer la résilience économique, relever les défis mondiaux et soutenir l’intégration régionale. Dans le cadre de l’accent placé par la BERD sur la transition vers l’économie vertedepuis la fin de 2015, la BERD espère au moins tripler le volume d’énergie renouvelable financé en Jordanie dans un proche avenir. (EU Neighbourhood Info)
http://enpi-info.eu/mainmed.php?id=47078&id_type=1&lang_id=469
02/11/16 : Deux éoliennes toutes les heures ont été installées en Chine durant l’année 2015
Un demi-million de panneaux solaires par jour ont été installés dans le monde durant l’année 2015. Et en Chine deux éoliennes ont été installées…toutes les heures. L’Agence Internationale de l’Energie revoit à la hausse ses prévisions de croissance du solaro-éolien.
Les énergies renouvelables ont représenté plus de la moitié de la capacité électrique nouvellement installée en 2015 souligne l’AIE dans son Medium-Term Renewable Market Report qui vient de paraître le 25 octobre 2016.
153 GW d’EnR ont été mis en place durant ces 12 mois, et le solaro-éolien se taille la part du lion: 66 GW d’éolien (dont la moitié en Chine) et 49 GW de solaire photovoltaïque. On ne peut donc plus parler d’une simple « transition énergétique » mais d’une véritable révolution énergétique, un séisme planétaire.
Selon le Directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, « nous sommes les témoins d’une transformation du marché global de l’électricité menée par les renouvelables, et comme dans d’autres domaines le centre de gravité de la croissance des renouvelables se déplace vers les marchés émergents ».
Pour les spécialistes de l’AIE la thématique climatique n’est pas le seul moteur de ce changement. Dans de nombreux pays la pollution de l’air par la combustion de charbon, de pétrole ou de biomasse constitue un problème sanitaire majeur. Tous ceux qui se sont rendus à Pékin ou à New-Delhi récemment peuvent témoigner de la gravité de la situation.
Par ailleurs nombreux sont les pays qui cherchent à diversifier leur mix énergétique pour des raisons géostratégiques. Enfin, le coût du solaro-éolien est de plus en plus attractif, ce qui suffit pour attirer des investisseurs dont la motivation n’est ni environnementale, ni sanitaire.
« Durant les 5 années à venir les renouvelables resteront la source d’électricité qui va croître le plus vite » estime l’AIE. 60% de la hausse de la consommation électrique sera couverte par les renouvelables sur le moyen-terme.
En 2021 la production électro-renouvelable atteindra 7600 TWh selon l’AIE, soit autant que ce que consomment les USA et l’Europe réunis.
Les progrès dans le domaine de la chaleur et du transport sont bien moins rapides et une croissance anarchique du solaro-éolien peut poser localement quelques problème d’adaptation au niveau des réseaux électriques. Les outils pour résoudre ces problèmes sont disponibles dès à présent, comme l’a montré l’AIE dans un autre rapport.
Pour le directeur de l’AIE, ces prévisions à la hausse du solaro-éolien sont modestes comparativement à leur énorme potentiel. « L’AIE travaillera avec les gouvernements du monde pour maximiser le développement des renouvelables dans les années à venir » .
http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/eoliennes-chine-2015-37684/
02/11/16 : Deux éoliennes toutes les heures ont été installées en Chine durant l’année 2015
Un demi-million de panneaux solaires par jour ont été installés dans le monde durant l’année 2015. Et en Chine deux éoliennes ont été installées…toutes les heures. L’Agence Internationale de l’Energie revoit à la hausse ses prévisions de croissance du solaro-éolien.
Les énergies renouvelables ont représenté plus de la moitié de la capacité électrique nouvellement installée en 2015 souligne l’AIE dans son Medium-Term Renewable Market Report qui vient de paraître le 25 octobre 2016.
153 GW d’EnR ont été mis en place durant ces 12 mois, et le solaro-éolien se taille la part du lion: 66 GW d’éolien (dont la moitié en Chine) et 49 GW de solaire photovoltaïque. On ne peut donc plus parler d’une simple « transition énergétique » mais d’une véritable révolution énergétique, un séisme planétaire.
Selon le Directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, « nous sommes les témoins d’une transformation du marché global de l’électricité menée par les renouvelables, et comme dans d’autres domaines le centre de gravité de la croissance des renouvelables se déplace vers les marchés émergents ».
Pour les spécialistes de l’AIE la thématique climatique n’est pas le seul moteur de ce changement. Dans de nombreux pays la pollution de l’air par la combustion de charbon, de pétrole ou de biomasse constitue un problème sanitaire majeur. Tous ceux qui se sont rendus à Pékin ou à New-Delhi récemment peuvent témoigner de la gravité de la situation.
Par ailleurs nombreux sont les pays qui cherchent à diversifier leur mix énergétique pour des raisons géostratégiques. Enfin, le coût du solaro-éolien est de plus en plus attractif, ce qui suffit pour attirer des investisseurs dont la motivation n’est ni environnementale, ni sanitaire.
« Durant les 5 années à venir les renouvelables resteront la source d’électricité qui va croître le plus vite » estime l’AIE. 60% de la hausse de la consommation électrique sera couverte par les renouvelables sur le moyen-terme.
En 2021 la production électro-renouvelable atteindra 7600 TWh selon l’AIE, soit autant que ce que consomment les USA et l’Europe réunis.
Les progrès dans le domaine de la chaleur et du transport sont bien moins rapides et une croissance anarchique du solaro-éolien peut poser localement quelques problème d’adaptation au niveau des réseaux électriques. Les outils pour résoudre ces problèmes sont disponibles dès à présent, comme l’a montré l’AIE dans un autre rapport.
Pour le directeur de l’AIE, ces prévisions à la hausse du solaro-éolien sont modestes comparativement à leur énorme potentiel. « L’AIE travaillera avec les gouvernements du monde pour maximiser le développement des renouvelables dans les années à venir » .
http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/eoliennes-chine-2015-37684/
02/11/16 : Ontario : Boralex investit plus de 200 millions $ dans un projet éolien
Le producteur d’énergie renouvelable Boralex a annoncé mercredi qu’il allait débourser plus de 200 millions $ dans un projet éolien dans la région du Niagara, en Ontario.
Boralex va exercer une option conclue avec Enercon Canada portant sur l’acquisition d’une participation de 25% dans le projet éolien Niagara Region Wind Farm de 230 MW, dont Enercon est le propriétaire majoritaire. Le coût du projet s’élève à 825,5 millions $, si bien que la part de Boralex sera d’environ 206 millions $.
La production sera vendue à l’Independent Electricity System Operator de l’Ontario, qui a la responsabilité du marché de l’électricité dans la province voisine. Un contrat d’une durée de 20 ans a été conclue à cet effet.
La clôture de la transaction doit avoir lieu avant le 31 décembre prochain.
http://www.tvanouvelles.ca/2016/11/02/boralex-investit-plus-de-200-millions--dans-un-projet-eolien
02/11/16 : Algérie : Ferme éolienne de Kabertène : Un vent prometteur
L’éolien, une bonne place dans le programme des énergies renouvelables
02/11/16 : Algérie : Ferme éolienne de Kabertène : Un vent prometteur
L’éolien, une bonne place dans le programme des énergies renouvelables
La ferme éolienne de Kabertène (wilaya d’Adrar) de production d’électricité constitue un modèle réussi en matière d’exploitation des énergies propres et renouvelables, estiment les responsables locaux du secteur de l’Énergie. Implanté dans la zone de Kabertène, sur le territoire de la commune de Tissabit (80 km Nord d’Adrar), ce projet, fruit d’un partenariat algéro-français et premier du genre à échelle nationale, est une station expérimentale représentant un modèle réussi en matière d’exploitation de l’énergie éolienne pour la production d’électricité.
Dotée d’une douzaine d’éoliennes, installées sur la base d’études techniques et de terrain, tenant compte des courants de vents qui caractérisent la région, cette centrale assure une production alternative propre et renouvelable de 10 mégawatts d’électricité, intégrée au réseau électrique pour le renforcement des capacités d’alimentation en énergie de la wilaya d’Adrar. La centrale a fait l’objet d’une série d’études et de recherches pour les scientifiques, chercheurs et universitaires du pays et de l’étranger, à travers l’organisation de rencontres et de visites de terrain à cet ambitieux projet pour s’enquérir de l’expérience de la wilaya d’Adrar en matière d’exploitation des énergies renouvelables et ses perspectives prometteuses dans le développement durable. Le projet en question vient renforcer huit autres stations implantées à travers le territoire de la wilaya d’Adrar en vue d’atteindre une production énergétique de 50 mégawatts, selon les responsables locaux du secteur de l’énergie.
L’éolien, une bonne place dans le programme des énergies renouvelables
L’exploitation de l’énergie éolienne occupe une bonne place dans le programme national des énergies renouvelables, avec une contribution de production de 5 des 22 gigawatts projetés comme objectifs du programme, a souligné le directeur de l’unité de développement de la recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (UDRER-MS), le Pr Messaoud Hamouda. La première éolienne, installée durant la période coloniale (1953) dans la zone d’Ouled-Aïssa, près d’Adrar, a conféré à la wilaya, la première place en matière d’expérimentation de ces énergies renouvelables, a rappelé le même responsable, avant de souligner que la région constitue, au regard de l’immensité de sont territoire et de ses spécificités climatiques, un pôle national «par excellence» en matière d’exploitation de l’éolien, vu la fréquence des vents dans la région, et dont la zone de Kabertène fait partie. Le directeur de l’unité DRER-MS a, dans ce cadre, appelé à mettre en valeur la performance énergétique de ces régions par le lancement d’études techniques et scientifiques sur le terrain, à commencer par la mise en place d’une station météorologique chargée de la collecte, à l’instar du projet de la ferme de Kabertène, des données précises sur les moyennes annuelle et saisonnière de la vitesse des vents. Pour M. Hamouda, l’intérêt que revêt la ferme de Kabertène dénote ses capacités de production énergétique, 10 mégawatts, une production que de grands laboratoires universitaires du pays n’ont pu atteindre (à peine 5 MW).
Les énergies renouvelables un levier des activités économiques
L'énergie réalisée à partir de sources éoliennes permettra d’accompagner les activités économiques, dont l’agriculture et le tourisme, dans la mesure où elle est utilisée en tant que source hybride tout comme l’énergie solaire, a indiqué le même responsable. La hauteur des éoliennes (équipements) installées dans la région demeure le moyen approprié pour le développement des activités agricoles dans les régions enclavées, car ces équipements seront ainsi protégés contre les actes de vandalisme ou de vols, en plus de la préservation de l’environnement et la concrétisation du développement durable à même de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des futures générations. Hassen Bekhedda, opérateur économique activant à Adrar dans le domaine de l’exploitation des énergies renouvelables, estime que son unité a réalisé une grande avancée dans l’exploitation de l’éolienne pour devenir une réalité palpable dans le quotidien des Adraris, grâce à ses opérations d’équipement de nombreux forages et puits des ksour en équipements hybrides utilisant l’éolien et le solaire. Ces procédés ont fait preuve d’efficacité, à considérer les commandes croissantes émanant d’institutions et opérateurs économiques d’Adrar pour ce type d’équipements, représentant un signe fort encourageant pour le développement de la production et l’extension de cette activité prometteuse, a-t-il confié.
Dotée d’une douzaine d’éoliennes, installées sur la base d’études techniques et de terrain, tenant compte des courants de vents qui caractérisent la région, cette centrale assure une production alternative propre et renouvelable de 10 mégawatts d’électricité, intégrée au réseau électrique pour le renforcement des capacités d’alimentation en énergie de la wilaya d’Adrar. La centrale a fait l’objet d’une série d’études et de recherches pour les scientifiques, chercheurs et universitaires du pays et de l’étranger, à travers l’organisation de rencontres et de visites de terrain à cet ambitieux projet pour s’enquérir de l’expérience de la wilaya d’Adrar en matière d’exploitation des énergies renouvelables et ses perspectives prometteuses dans le développement durable. Le projet en question vient renforcer huit autres stations implantées à travers le territoire de la wilaya d’Adrar en vue d’atteindre une production énergétique de 50 mégawatts, selon les responsables locaux du secteur de l’énergie.
L’éolien, une bonne place dans le programme des énergies renouvelables
L’exploitation de l’énergie éolienne occupe une bonne place dans le programme national des énergies renouvelables, avec une contribution de production de 5 des 22 gigawatts projetés comme objectifs du programme, a souligné le directeur de l’unité de développement de la recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (UDRER-MS), le Pr Messaoud Hamouda. La première éolienne, installée durant la période coloniale (1953) dans la zone d’Ouled-Aïssa, près d’Adrar, a conféré à la wilaya, la première place en matière d’expérimentation de ces énergies renouvelables, a rappelé le même responsable, avant de souligner que la région constitue, au regard de l’immensité de sont territoire et de ses spécificités climatiques, un pôle national «par excellence» en matière d’exploitation de l’éolien, vu la fréquence des vents dans la région, et dont la zone de Kabertène fait partie. Le directeur de l’unité DRER-MS a, dans ce cadre, appelé à mettre en valeur la performance énergétique de ces régions par le lancement d’études techniques et scientifiques sur le terrain, à commencer par la mise en place d’une station météorologique chargée de la collecte, à l’instar du projet de la ferme de Kabertène, des données précises sur les moyennes annuelle et saisonnière de la vitesse des vents. Pour M. Hamouda, l’intérêt que revêt la ferme de Kabertène dénote ses capacités de production énergétique, 10 mégawatts, une production que de grands laboratoires universitaires du pays n’ont pu atteindre (à peine 5 MW).
Les énergies renouvelables un levier des activités économiques
L'énergie réalisée à partir de sources éoliennes permettra d’accompagner les activités économiques, dont l’agriculture et le tourisme, dans la mesure où elle est utilisée en tant que source hybride tout comme l’énergie solaire, a indiqué le même responsable. La hauteur des éoliennes (équipements) installées dans la région demeure le moyen approprié pour le développement des activités agricoles dans les régions enclavées, car ces équipements seront ainsi protégés contre les actes de vandalisme ou de vols, en plus de la préservation de l’environnement et la concrétisation du développement durable à même de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des futures générations. Hassen Bekhedda, opérateur économique activant à Adrar dans le domaine de l’exploitation des énergies renouvelables, estime que son unité a réalisé une grande avancée dans l’exploitation de l’éolienne pour devenir une réalité palpable dans le quotidien des Adraris, grâce à ses opérations d’équipement de nombreux forages et puits des ksour en équipements hybrides utilisant l’éolien et le solaire. Ces procédés ont fait preuve d’efficacité, à considérer les commandes croissantes émanant d’institutions et opérateurs économiques d’Adrar pour ce type d’équipements, représentant un signe fort encourageant pour le développement de la production et l’extension de cette activité prometteuse, a-t-il confié.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/101252
02/11/16 : Maroc : EOLIEN: LES PREMIÈRES PALES DE TANGER POUR JUIN
Amazon Web Services (AWS) annonce qu'il va faire construire une nouvelle centrale éolienne de 189 mégawatts dans le comté de Hardin, dans l'Etat de l'Ohio. Elle génèrera 530.000 mégawattheures d'énergie éolienne par an à partir de décembre 2017.
La filiale d'Amazon a conclu un accord avec EverPower pour construire, détenir et opérer ce nouveau parc éolien, qui constituera le cinquième projet d'énergies renouvelables d'Amazon aux Etats-Unis, pour alimenter ses centres de données.
Lorsque cette nouvelle centrale éolienne sera achevée, ces cinq projets d'énergies renouvelables génèreront au total 2,2 millions de mégawattheures annuellement, de quoi alimenter en électricité près de 200.000 foyers américains.
https://www.abcbourse.com/marches/amazon-projet-de-centrale-eolienne-en-ohio_377738_AMZNu.aspx
31/10/16 : Les Pays-Bas utilisent les véhicules électriques pour stocker l'énergie renouvelable
02/11/16 : Maroc : EOLIEN: LES PREMIÈRES PALES DE TANGER POUR JUIN
Kiosque360. L’usine Siemens de Tanger, dédiée à la fabrication de pales éoliennes, prend forme. Pour réussir ce projet inédit en Afrique, l’industriel allemand a dû redoubler d’ingéniosité.
Avec l'usine de pales que Siemens est en train d'installer à Tanger, un nouveau métier se met en place au Maroc. C’est ce que nous annonce L’Economiste dans son édition du 2 novembre. Cette unité occupe un terrain 133.000 mètres carrés, dont près du tiers sera bâti. Les travaux de construction avançant à un rythme rapide, la production devrait démarrer au mois de mars prochain.
C’est dire que le chantier est actuellement en train de prendre forme avec une nef centrale adossée à deux grands bâtiments annexes sur la même ligne. Cette structure est imposée par la taille des pales qui ont besoin d'une grande longueur vu leur forme particulière. L'usine de Tanger devra fabriquer des pales de 63 mètres. La première pale opérationnelle sortira des ateliers en juin prochain après la certification de l'unité industrielle.
Pour fabriquer des pales à Tanger, Siemens a dû redoubler d'ingéniosité. D'abord en peauffinant la technique de construction baptisée «Integral blade». La technique est radicalement différente du procédé classique, «butterfly» où les deux parties de la pale sont fabriquées à part et collées à la fin. Ensuite, la société allemande a dû pallier le manque de main-d'oeuvre spécialisée dans le domaine, inexistante auparavant au Maroc comme dans la région. Elle a d’ailleurs opté pour la mise en place d'une école de formation où actuellement 143 personnes font leurs classes.
L'usine devra engager, à terme, 700 employés. Et c'est d'ailleurs la disponibilité d'un gisement de travailleurs jeunes, motivés et qualifiés qui a été l'une des raisons du choix de l'implantation au Maroc, en plus de l'environnement politique et économique stable ainsi que de la position stratégique du pays.
http://fr.le360.ma/economie/eolien-les-premieres-pales-de-tanger-pour-juin-93711
01/11/16 : Amazon: projet de centrale éolienne en Ohio.Avec l'usine de pales que Siemens est en train d'installer à Tanger, un nouveau métier se met en place au Maroc. C’est ce que nous annonce L’Economiste dans son édition du 2 novembre. Cette unité occupe un terrain 133.000 mètres carrés, dont près du tiers sera bâti. Les travaux de construction avançant à un rythme rapide, la production devrait démarrer au mois de mars prochain.
C’est dire que le chantier est actuellement en train de prendre forme avec une nef centrale adossée à deux grands bâtiments annexes sur la même ligne. Cette structure est imposée par la taille des pales qui ont besoin d'une grande longueur vu leur forme particulière. L'usine de Tanger devra fabriquer des pales de 63 mètres. La première pale opérationnelle sortira des ateliers en juin prochain après la certification de l'unité industrielle.
Pour fabriquer des pales à Tanger, Siemens a dû redoubler d'ingéniosité. D'abord en peauffinant la technique de construction baptisée «Integral blade». La technique est radicalement différente du procédé classique, «butterfly» où les deux parties de la pale sont fabriquées à part et collées à la fin. Ensuite, la société allemande a dû pallier le manque de main-d'oeuvre spécialisée dans le domaine, inexistante auparavant au Maroc comme dans la région. Elle a d’ailleurs opté pour la mise en place d'une école de formation où actuellement 143 personnes font leurs classes.
L'usine devra engager, à terme, 700 employés. Et c'est d'ailleurs la disponibilité d'un gisement de travailleurs jeunes, motivés et qualifiés qui a été l'une des raisons du choix de l'implantation au Maroc, en plus de l'environnement politique et économique stable ainsi que de la position stratégique du pays.
http://fr.le360.ma/economie/eolien-les-premieres-pales-de-tanger-pour-juin-93711
Amazon Web Services (AWS) annonce qu'il va faire construire une nouvelle centrale éolienne de 189 mégawatts dans le comté de Hardin, dans l'Etat de l'Ohio. Elle génèrera 530.000 mégawattheures d'énergie éolienne par an à partir de décembre 2017.
La filiale d'Amazon a conclu un accord avec EverPower pour construire, détenir et opérer ce nouveau parc éolien, qui constituera le cinquième projet d'énergies renouvelables d'Amazon aux Etats-Unis, pour alimenter ses centres de données.
Lorsque cette nouvelle centrale éolienne sera achevée, ces cinq projets d'énergies renouvelables génèreront au total 2,2 millions de mégawattheures annuellement, de quoi alimenter en électricité près de 200.000 foyers américains.
https://www.abcbourse.com/marches/amazon-projet-de-centrale-eolienne-en-ohio_377738_AMZNu.aspx
31/10/16 : Les Pays-Bas utilisent les véhicules électriques pour stocker l'énergie renouvelable
Dans le cadre du projet Dutch Living Lab Smart Charging, les Pays-Bas cherchent à transformer les véhicules électriques en unités de stockage pour l'énergie solaire et éolienne générée en période de pic.
Près de 325 municipalités (dont Amsterdam, Rotterdam, Utrecht et La Haie), représentant 80% des bornes de chargement publiques, ont rejoint le projet Dutch Living Lab Smart Charging, soutenu par le gouvernement néerlandais et par les principaux acteurs privés et semi-privés de l'industrie des bornes de chargement tels que The New Motion et EV-Box.
L'ensemble du parc de chargement hollandais sera prochainement disponible aux tests et projets de recherche du projet Living Lab Smart Charging.
Le projet Living Lab Smart Charging est une plateforme ouverte sur laquelle les entreprises (de grandes multinationales à petites start-ups technologiques, nationales ou internationales), les universités, les institutions gouvernementales locales et régionales, et les opérateurs de réseaux coopèrent librement et participent à un programme ambitieux en trois étapes.
Étape 1. Mettre à niveau autant de bornes de recharge que possible pour le Smart Charging. Une mise à niveau est en cours à l'échelle nationale afin de permettre l'utilisation des bornes existantes et de faciliter le Smart Charging. Toutes les nouvelles bornes sont automatiquement compatibles avec le Smart Charging, tout comme les 2 500 bornes installées par les provinces de Noord-Brabant et Limburg.
Étape 2. Utiliser ces bornes comme unités de test et de recherche pour améliorer le Smart Charging. Par exemple, il existe une application (produite par Jedlix) qui permet aux utilisateurs de gagner de l'argent chaque fois qu'ils rechargent leur voiture pendant la nuit, lorsque le vent produit encore de l'énergie, mais que la demande est faible. À Utrecht, le programme "vehicle to grid" est en phase de test en partenariat avec Renault. Le teste vise à charger la voiture grâce à des panneaux solaires et à utiliser le véhicule électrique comme unité de stockage capable de réinjecter l'énergie dans le réseau électrique lorsque le soleil est couché.
En savoir plus sur http://www.latribuneauto.com/reportages-69-8360-les-pays-bas-utilisent-les-vehicules-electriques-pour-stocker-l-energie-renouvelable.html#4ZkcU8WvIJisq6Ev.99
Près de 325 municipalités (dont Amsterdam, Rotterdam, Utrecht et La Haie), représentant 80% des bornes de chargement publiques, ont rejoint le projet Dutch Living Lab Smart Charging, soutenu par le gouvernement néerlandais et par les principaux acteurs privés et semi-privés de l'industrie des bornes de chargement tels que The New Motion et EV-Box.
L'ensemble du parc de chargement hollandais sera prochainement disponible aux tests et projets de recherche du projet Living Lab Smart Charging.
Le projet Living Lab Smart Charging est une plateforme ouverte sur laquelle les entreprises (de grandes multinationales à petites start-ups technologiques, nationales ou internationales), les universités, les institutions gouvernementales locales et régionales, et les opérateurs de réseaux coopèrent librement et participent à un programme ambitieux en trois étapes.
Étape 1. Mettre à niveau autant de bornes de recharge que possible pour le Smart Charging. Une mise à niveau est en cours à l'échelle nationale afin de permettre l'utilisation des bornes existantes et de faciliter le Smart Charging. Toutes les nouvelles bornes sont automatiquement compatibles avec le Smart Charging, tout comme les 2 500 bornes installées par les provinces de Noord-Brabant et Limburg.
Étape 2. Utiliser ces bornes comme unités de test et de recherche pour améliorer le Smart Charging. Par exemple, il existe une application (produite par Jedlix) qui permet aux utilisateurs de gagner de l'argent chaque fois qu'ils rechargent leur voiture pendant la nuit, lorsque le vent produit encore de l'énergie, mais que la demande est faible. À Utrecht, le programme "vehicle to grid" est en phase de test en partenariat avec Renault. Le teste vise à charger la voiture grâce à des panneaux solaires et à utiliser le véhicule électrique comme unité de stockage capable de réinjecter l'énergie dans le réseau électrique lorsque le soleil est couché.
En savoir plus sur http://www.latribuneauto.com/reportages-69-8360-les-pays-bas-utilisent-les-vehicules-electriques-pour-stocker-l-energie-renouvelable.html#4ZkcU8WvIJisq6Ev.99
Étape 3. Convertir les innovations, résultats de tests et de recherche en normes internationales pour que tout le monde puisse bénéficier des l'expérience néerlandaise en matière de Smart Charging.
Le but ultime du Dutch Living Lab Smart Charging est que tous les véhicules électriques roulent à l'énergie solaire ou éolienne
En savoir plus sur http://www.latribuneauto.com/reportages-69-8360-les-pays-bas-utilisent-les-vehicules-electriques-pour-stocker-l-energie-renouvelable.html#4ZkcU8WvIJisq6Ev.99
Australie : http://waubrafoundation.org.au/
Ontario : http://windvictimsontario.com/
Wind Turbine Victims Ontario hopes to assist those who may be suffering from the adverse health effects of industrial wind turbines that were built and operating too close to their homes and families. You are not alone. We also want to assist in educating the general public and authorities. Please subscribe to 'Latest Updates' on our contact page. Or follow us on Twitter and find us on Facebook.
Documentation of damaging health effects of wind turbines since 1981 Research from NASA, Cornell University, MIT and many others
Duke Energy’s Shirley Wisconsin Wind Development a “Hazard to Human Health” Declares Brown County Board of Health........
http://windvictimsontario.com/
28/10/16 : Algérie : Adrar: La ferme éolienne de Kabertène, un modèle réussi d'exploitation des énergies renouvelables
http://www.huffpostmaghreb.com/2016/10/28/adrar-ferme-eolienne-kabe_n_12688458.html
26/10/16 : Donald Trump maintient que les éoliennes "tuent les aigles"
Donald Trump ne croit pas aux énergies renouvelables et ne perd jamais une occasion de le rappeler. Les "moulins à vent" sont régulièrement l'objet de ses railleries....http://www.bfmtv.com/international/donald-trump-maintient-queles-eoliennes-tuent-les-aigles-1052437.html
26/10/16 : «Un grand potentiel» à Maurice pour exploiter l’éolien offshore, dit Arjoon Suddhoo
Maurice s’intéresse à l’éolien en mer. Le Mauritius Research Council, avec le soutien de l’ambassade américaine, a organisé aujourd’hui un atelier de travail sur le sujet. Maurice, explique Arjoon Suddhoo en citant des études, a « un grand potentiel » en ce qui concerne l’exploitation de cette forme d’énergie renouvelable.
Gautier de Martène a été le principal animateur de cette présentation. Il s’est adressé aux universitaires, chercheurs, membres des secteur public et privé ainsi qu’aux représentants d’ONG présents à Ebène. En abordant les défis mais surtout les opportunités que représente l’éolien offshore.
L’un des avantages, et non des moindres, de l’éolien maritime est sa « grande efficacité énergétique », fait ressortir le Market Intelligence Manager chez General Electric (Nantes). La multinationale, de concert avec Deepwater Wind, s’attèle actuellement à la construction du premier parc éolien offshore des Etats-Unis.
http://ionnews.mu/video-un-grand-potentiel-a-maurice-pour-exploiter-leolien-offshore-dit-arjoon-suddhoo-261016/
24/10/16 : Algérie
Projet de production de 4.000 mégawatts d'électricité à partir des énergies renouvelables
Le Président directeur général du Groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a fait part dimanche à Mostaganem d’un programme en cours d’élaboration à l’échelle nationale visant la production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables solaire et éolienne........
Le but ultime du Dutch Living Lab Smart Charging est que tous les véhicules électriques roulent à l'énergie solaire ou éolienne
En savoir plus sur http://www.latribuneauto.com/reportages-69-8360-les-pays-bas-utilisent-les-vehicules-electriques-pour-stocker-l-energie-renouvelable.html#4ZkcU8WvIJisq6Ev.99
En savoir plus sur http://www.latribuneauto.com/reportages-69-8360-les-pays-bas-utilisent-les-vehicules-electriques-pour-stocker-l-energie-renouvelable.html#4ZkcU8WvIJisq6Ev.99 |
Australie : http://waubrafoundation.org.au/
Ontario : http://windvictimsontario.com/
Wind Turbine Victims Ontario hopes to assist those who may be suffering from the adverse health effects of industrial wind turbines that were built and operating too close to their homes and families. You are not alone. We also want to assist in educating the general public and authorities. Please subscribe to 'Latest Updates' on our contact page. Or follow us on Twitter and find us on Facebook.
“No Canadians have to wait to be injured by the state before taking steps,” Julian Falconer, The Drennan case, Safe Wind Energy for All Residents Keep up-to-date with the 'Latest Updates' on Wind Victims Ontario and Contact Page "Two of my children were wide awake, one was trembling uncontrollably. This is a parent's worst nightmare." David Shemilt |
Please use this link from Knight Lab Canada to follow the 30 year time line for damaging health effects of industrial wind turbines. With full documentation from NASA, Cornell University, MIT and many others.
September 1, 1979
First complaints received from a dozen families within a 3km radius of turbine
January 1, 1981
Wind turbine operation creates enormous sound pressure waves
Many calloborators, including NASA and SERI fully investigated acoustic, seismic and atmospheric aspects using turbine operational information and data recordings in a series of field experiments (the NASA research). This image from the field studies shows the sound pressure caused by rotating blades passing the tower. Acoustic emissions of Boone turbine
November 1, 1984
Noise inside homes worse than outside
More NASA research shows that house structure excitation from wind turbine operation is similar to the sonic boom created by jet aircraft pssing overhead. Interior noise can be greater than outside noise. Many people complain that wind turbines sound like a jet that never lands - this is why.
August 1, 2013
Wind developers refuse to cooperate with noise impact studies
Paul Schomer, George Hessler and Rob Rand investigates the Shirley Wisconsin wind farm acoustic annoyance and concludes "Most residents do not hear the wind-turbine sound; noise annoyance is not an issue. The issue is physiological responses that result from the very low-frequency infrasound and which appears to be triggering motion sickness in those who are susceptible to it." Schomer laments the difficulty of studying wind turbine annoyance when devlopers refuse to cooperate by allowing on-off testing.
September 1, 1979
First complaints received from a dozen families within a 3km radius of turbine
January 1, 1981
Wind turbine operation creates enormous sound pressure waves
Many calloborators, including NASA and SERI fully investigated acoustic, seismic and atmospheric aspects using turbine operational information and data recordings in a series of field experiments (the NASA research). This image from the field studies shows the sound pressure caused by rotating blades passing the tower. Acoustic emissions of Boone turbine
November 1, 1984
Noise inside homes worse than outside
More NASA research shows that house structure excitation from wind turbine operation is similar to the sonic boom created by jet aircraft pssing overhead. Interior noise can be greater than outside noise. Many people complain that wind turbines sound like a jet that never lands - this is why.
August 1, 2013
Wind developers refuse to cooperate with noise impact studies
Paul Schomer, George Hessler and Rob Rand investigates the Shirley Wisconsin wind farm acoustic annoyance and concludes "Most residents do not hear the wind-turbine sound; noise annoyance is not an issue. The issue is physiological responses that result from the very low-frequency infrasound and which appears to be triggering motion sickness in those who are susceptible to it." Schomer laments the difficulty of studying wind turbine annoyance when devlopers refuse to cooperate by allowing on-off testing.
Duke Energy’s Shirley Wisconsin Wind Development a “Hazard to Human Health” Declares Brown County Board of Health........
http://windvictimsontario.com/
28/10/16 : Algérie : Adrar: La ferme éolienne de Kabertène, un modèle réussi d'exploitation des énergies renouvelables
http://www.huffpostmaghreb.com/2016/10/28/adrar-ferme-eolienne-kabe_n_12688458.html
26/10/16 : Donald Trump maintient que les éoliennes "tuent les aigles"
Donald Trump ne croit pas aux énergies renouvelables et ne perd jamais une occasion de le rappeler. Les "moulins à vent" sont régulièrement l'objet de ses railleries....http://www.bfmtv.com/international/donald-trump-maintient-queles-eoliennes-tuent-les-aigles-1052437.html
26/10/16 : «Un grand potentiel» à Maurice pour exploiter l’éolien offshore, dit Arjoon Suddhoo
Maurice s’intéresse à l’éolien en mer. Le Mauritius Research Council, avec le soutien de l’ambassade américaine, a organisé aujourd’hui un atelier de travail sur le sujet. Maurice, explique Arjoon Suddhoo en citant des études, a « un grand potentiel » en ce qui concerne l’exploitation de cette forme d’énergie renouvelable.
Gautier de Martène a été le principal animateur de cette présentation. Il s’est adressé aux universitaires, chercheurs, membres des secteur public et privé ainsi qu’aux représentants d’ONG présents à Ebène. En abordant les défis mais surtout les opportunités que représente l’éolien offshore.
L’un des avantages, et non des moindres, de l’éolien maritime est sa « grande efficacité énergétique », fait ressortir le Market Intelligence Manager chez General Electric (Nantes). La multinationale, de concert avec Deepwater Wind, s’attèle actuellement à la construction du premier parc éolien offshore des Etats-Unis.
http://ionnews.mu/video-un-grand-potentiel-a-maurice-pour-exploiter-leolien-offshore-dit-arjoon-suddhoo-261016/
24/10/16 : Algérie
Projet de production de 4.000 mégawatts d'électricité à partir des énergies renouvelables
http://www.huffpostmaghreb.com/2016/10/24/megawan-electricite_n_12614790.html
19/10/16 : Sénégal : l’Etat accentue la production d’énergie solaire et éolienne
http://www.financialafrik.com/2016/10/19/senegal-letat-accentue-la-production-denergie-solaire-et-eolienne/#.WA-ECuCLQdU
30/09/16 : Japon : une éolienne taillée spécialement pour les cyclones et les typhons
25/02/16 : La Norvège veut construire le plus grand parc éolien terrestre d’Europe
Mardi dernier, le groupe norvégien Statkraft a annoncé la future construction au centre du pays du plus grand parc éolien terrestre d’Europe. La mise en service de ce parc de 1 000 MW est envisagée en 2020. Présentation.
Une future production estimée à 3,4 TWh par an
Le parc éolien que Statkraft envisage de construire est en réalité constitué de 6 fermes éoliennes. Celles-ci seront toutes implantées dans le fjord de Trondheim, zone côtière au centre-ouest de la Norvège présentant un gisement éolien très favorable (elles seront plus précisément situées sur l’île d’Hitra et près de la ville Snillfjord dans la péninsule de Fosen).
Il est prévu d’installer dans ce fjord 278 éoliennes fournies par le constructeur danois Vestas, de 3,6 MW de puissance unitaire maximale, leur puissance combinée devant ainsi avoisiner 1 GW. Selon les estimations de Stratkraft, ces fermes devraient pouvoir produire près de 3,4 TWh par an, ce qui impliquerait un facteur de charge très élevée de 38,8%. Toujours selon l’électricien, cette production pourrait satisfaire la consommation électrique « moyenne » de 170 000 ménages norvégiens(1).
Ces fermes seront détenues par Fosen Vind DA, une joint-venture regroupant 3 acteurs : Statkraft (52,1% des parts), le consortium suisse d’investisseurs Nordic Wind Power (40%) et l’énergéticien local TrønderEnergi (7,9%). L’investissement total dans ces fermes éoliennes est évalué à 1,1 milliard d’euros. Statkraft ne souhaite en revanche pas publier à l’heure actuelle ses estimations des coûts complets de production électrique.
Développement éolien : la Norvège, loin de ses pays voisins
A fin 2015, la Norvège ne disposait que de 837,6 MW éoliens installés sur son territoire (374 éoliennes) selon les dernières données d’EWEA(2), un parc bien plus limité que ceux de ses pays voisins : la puissance éolienne installée est 6 fois plus élevée au Danemark (5,1 GW à fin 2015) et plus de 7 fois plus en Suède (6 GW).
Selon Lars Magnus Günther du groupe Statkraft, le développement de l’éolien a été bien plus dynamique en Suède en raison du système précoce de subventions (EI-certificates) qui y a été mis en place tandis que la Norvège a quasiment intégralement misé sur ses ressources hydrauliques pour satisfaire ses besoins en électricité. Le parc éolien norvégien a généré 2,5 TWh en 2015, soit 1,7% de la production totale d’électricité du pays(3). A titre indicatif, la part de l’éolien dans le mix électrique français a atteint 3,9% en 2015 (avec une production de 21,1 TWh).
Grâce aux larges réservoirs hydrauliques (pouvant rapidement être sollicités) dont dispose la Norvège, Statkraft n’a pas prévu de stockage électrique supplémentaire pour pallier l’intermittence de ses futures fermes éoliennes. Les travaux de ces dernières dans le fjord de Trondheim pourraient commencer dès le deuxième trimestre 2016 et les premières éoliennes être livrées en 2018 en vue d’une mise en service à l’horizon 2020.
19/10/16 : Sénégal : l’Etat accentue la production d’énergie solaire et éolienne
http://www.financialafrik.com/2016/10/19/senegal-letat-accentue-la-production-denergie-solaire-et-eolienne/#.WA-ECuCLQdU
13/10/16 : Brésil : VOLTALIA : lancement de la construction de la centrale éolienne de Vila Acre
30/09/16 : Japon : une éolienne taillée spécialement pour les cyclones et les typhons
http://www.europe1.fr/emissions/l-innovation-du-jour/japon-une-eolienne-taillee-specialement-pour-les-cyclones-et-les-typhons-2860462
16/09/16 : Les américains misent sur l'énergie renouvelable
16/09/16 : Les américains misent sur l'énergie renouvelable
Aux Etats-Unis, l'éolienne serait la source d'énergie qui affiche la plus importante croissance. Mieux, les tribunes éoliennes pourraient couvrir près de 10% de la demande énergétique américaine d'ici quatre ans. L'inormation vient de l'association américaine de l'énergie éolienne dans son rapport annuel.
La capacité éolienne installée des USA a augmenté de 9 GW pendant la seule année 2015; au 31 décembre dernier, elle atteignait une capacité totale de 73,9 GW. Malgré la faiblesse de sa croissance entre 2012 et 2014, le parc éolien américain a donc plus que doublé en six ans.
Ainsi, les grandes sociétés américaines achètent massivement de l'énergie éolienne en contractant les fameux Power Purchasse Agreements (les contrats d'achat à long terme ou PPA). Amazon, General Motors, Procter Gamble, Facebook ou encore Google... Grâce à ces contrats d'approvisionnement sur 20 ans, les multinationales américaines ont déjà acheté plus de 4.500 MW d'énergie éolienne (soit l'équivalent de la consommation de 1,2 millions de foyers américains).
D'ici 2050, General Motors compte utiliser exclusivement de l'électricité d'origine renouvelable-éolinne, solaire ou par la biomasse, pour faire fonctionner ses usines et ses chaines de production. Actuellement, l'utilisation d'énergie renouvelable permet à GM d'économiser 5 millions de dollarschaque années et s'attend à une augmentation de ce montant.
L'association américaine estime également que l'énergie éolienne est une ressource renouvelable qui pourrait aider les USA à sécuriser une partie de son approvisionnement électrique. Selon les projections présentées par l'AWEA, la production des turbines américaines pourrait permettre de couvrir 10% des besoins en énergie électrique des foyers américains à l'horizon 2020.
La capacité éolienne installée des USA a augmenté de 9 GW pendant la seule année 2015; au 31 décembre dernier, elle atteignait une capacité totale de 73,9 GW. Malgré la faiblesse de sa croissance entre 2012 et 2014, le parc éolien américain a donc plus que doublé en six ans.
Ainsi, les grandes sociétés américaines achètent massivement de l'énergie éolienne en contractant les fameux Power Purchasse Agreements (les contrats d'achat à long terme ou PPA). Amazon, General Motors, Procter Gamble, Facebook ou encore Google... Grâce à ces contrats d'approvisionnement sur 20 ans, les multinationales américaines ont déjà acheté plus de 4.500 MW d'énergie éolienne (soit l'équivalent de la consommation de 1,2 millions de foyers américains).
D'ici 2050, General Motors compte utiliser exclusivement de l'électricité d'origine renouvelable-éolinne, solaire ou par la biomasse, pour faire fonctionner ses usines et ses chaines de production. Actuellement, l'utilisation d'énergie renouvelable permet à GM d'économiser 5 millions de dollarschaque années et s'attend à une augmentation de ce montant.
L'association américaine estime également que l'énergie éolienne est une ressource renouvelable qui pourrait aider les USA à sécuriser une partie de son approvisionnement électrique. Selon les projections présentées par l'AWEA, la production des turbines américaines pourrait permettre de couvrir 10% des besoins en énergie électrique des foyers américains à l'horizon 2020.
https://www.lafactory.com/monde-2/les-americains-misent-sur-l-energie-renouvelable.html
08/06/16 : Chili : l'énergie solaire est si abondante qu'elle est gratuite !
On croit rêver... mais c'est une réalité ! Les fermes solaires du nord du Chili produisent trop d'électricité pour la demande locale. Du coup... Cadeau.
08/06/16 : Chili : l'énergie solaire est si abondante qu'elle est gratuite !
On croit rêver... mais c'est une réalité ! Les fermes solaires du nord du Chili produisent trop d'électricité pour la demande locale. Du coup... Cadeau.
Ces dernières années, le Chili a tellement investi sur les énergies renouvelables… que l’électricité est devenue gratuite ! Une situation ubuesque et inattendue qui, on s’en doute, ravit les habitants !
En quelques mois, 29 fermes solaires ont ouvert leurs portes au nord du Chili. Et, apparemment, elles sont toutes très performantes : la production excède largement la demande locale ! Résultat ? Un prix de vente qui s’écroule. Voilà 118 jours que l’électricité est même carrément gratuite au nord du pays !
En quelques mois, 29 fermes solaires ont ouvert leurs portes au nord du Chili. Et, apparemment, elles sont toutes très performantes : la production excède largement la demande locale ! Résultat ? Un prix de vente qui s’écroule. Voilà 118 jours que l’électricité est même carrément gratuite au nord du pays !
Alors bien sûr, la majorité de la population chilienne, dont 40% vit en zone métropolitaine de Santiago, n’est pas encore concerné par cette mesure qui touche principalement les localités et installations du nord autour du Desert d’Atacama. Mais pour autant, ce n’est pas une première ! L’an passé, l’électricité était restée gratuite pendant 192 jours dans cette même région (un record qui pourrait être battu par la série en cours).
La situation n’est pas près de s’inverser. Alors que le Chili a déjà quadruplé ses capacités solaires en trois ans, 15 autres projets de centrale solaire vont bientôt voir le jour !
Cela dit, la gratuité ne durera pas éternellement et, à la limite, tant mieux, car il ne faudrait pas que les centrales ferment faute de revenu. En fait, si les centrales produisent plus que nécessaire, c’est surtout parce que le pays manque de lignes de transmission capable d’acheminer l’électricité dans tout le pays.
La situation n’est pas près de s’inverser. Alors que le Chili a déjà quadruplé ses capacités solaires en trois ans, 15 autres projets de centrale solaire vont bientôt voir le jour !
Cela dit, la gratuité ne durera pas éternellement et, à la limite, tant mieux, car il ne faudrait pas que les centrales ferment faute de revenu. En fait, si les centrales produisent plus que nécessaire, c’est surtout parce que le pays manque de lignes de transmission capable d’acheminer l’électricité dans tout le pays.
Maximo Pacheco est le ministre de l’énergie du Chili :
« Le Chili dispose d’au moins de sept ou huit points dans les lignes de transmissions qui ne sont plus fiables ou qui sont bloqués, c’est un énorme défi qui nous attend pour dépasser ces contraintes. Lorsque vous embarquez sur le chemin d’une croissance et d’un développement comme celui que nous avons connu, vous pouvez évidemment voir émerger des difficultés. »
Une nouvelle ligne de transmission est dores et déjà en cours de construction.
« Le Chili dispose d’au moins de sept ou huit points dans les lignes de transmissions qui ne sont plus fiables ou qui sont bloqués, c’est un énorme défi qui nous attend pour dépasser ces contraintes. Lorsque vous embarquez sur le chemin d’une croissance et d’un développement comme celui que nous avons connu, vous pouvez évidemment voir émerger des difficultés. »
Une nouvelle ligne de transmission est dores et déjà en cours de construction.
Juste un petit retard à l’allumage donc. Le Chili ne se croyait sans doute pas capable de produire autant d’énergie solaire en si peu de temps. C’était oublier un peu vite que, quand on veut, on peut !
Décidément, après avoir annoncé qu’il serait le premier pays à faire rouler son métro grâce au vent et au soleil, le Chili n’en finit plus de nous surprendre par sa capacité à innover ! Chapeau.
Décidément, après avoir annoncé qu’il serait le premier pays à faire rouler son métro grâce au vent et au soleil, le Chili n’en finit plus de nous surprendre par sa capacité à innover ! Chapeau.
http://positivr.fr/chili-energie-solaire-gratuite/
26/04/16 : Danemark : quand l'énergie renouvelable devient trop coûteuse
Les ambitions vertes du pays minent la compétitivité de certaines entreprises. A tel point qu'il renonce à abandonner le charbon d'ici 20 ans.
26/04/16 : Danemark : quand l'énergie renouvelable devient trop coûteuse
Les ambitions vertes du pays minent la compétitivité de certaines entreprises. A tel point qu'il renonce à abandonner le charbon d'ici 20 ans.
Le Danemark est le bon élève de la transition énergétique. Mais il a dû y mettre le prix car l'éolien coûte cher. L'énergie verte ne fait donc pas que des heureux au Danemark, même en pleine campagne. C'est là que l'on trouve les plus grandes serres du pays, comme celles de Thomas Skoven, qu'il doit éclairer grâce à des lampes qui reproduisent la lumière naturelle. Des lumières qui lui font "consommer beaucoup d'électricité" et "monter sa facture énergétique". À tel point que le PDG a du mal à maintenir ses marges.
Les éoliennes fournissent la moitié de l'électricité consommée
Le Danemark va bien continuer à construire des éoliennes, mais il va revoir ses ambitions à la baisse. Le ministre du Climat veut abandonner deux objectifs forts : la fin du charbon et la fin du gaz d'ici 20 ans. Mais le Danemark reste le pays le plus avancé en matière d'énergie renouvelable : les éoliennes vont bientôt fournir la moitié de l'électricité consommée.
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/danemark-quand-l-energie-renouvelable-devient-trop-couteuse_1423913.htmlLes éoliennes fournissent la moitié de l'électricité consommée
Le Danemark va bien continuer à construire des éoliennes, mais il va revoir ses ambitions à la baisse. Le ministre du Climat veut abandonner deux objectifs forts : la fin du charbon et la fin du gaz d'ici 20 ans. Mais le Danemark reste le pays le plus avancé en matière d'énergie renouvelable : les éoliennes vont bientôt fournir la moitié de l'électricité consommée.
25/02/16 : La Norvège veut construire le plus grand parc éolien terrestre d’Europe
Mardi dernier, le groupe norvégien Statkraft a annoncé la future construction au centre du pays du plus grand parc éolien terrestre d’Europe. La mise en service de ce parc de 1 000 MW est envisagée en 2020. Présentation.
Une future production estimée à 3,4 TWh par an
Le parc éolien que Statkraft envisage de construire est en réalité constitué de 6 fermes éoliennes. Celles-ci seront toutes implantées dans le fjord de Trondheim, zone côtière au centre-ouest de la Norvège présentant un gisement éolien très favorable (elles seront plus précisément situées sur l’île d’Hitra et près de la ville Snillfjord dans la péninsule de Fosen).
Il est prévu d’installer dans ce fjord 278 éoliennes fournies par le constructeur danois Vestas, de 3,6 MW de puissance unitaire maximale, leur puissance combinée devant ainsi avoisiner 1 GW. Selon les estimations de Stratkraft, ces fermes devraient pouvoir produire près de 3,4 TWh par an, ce qui impliquerait un facteur de charge très élevée de 38,8%. Toujours selon l’électricien, cette production pourrait satisfaire la consommation électrique « moyenne » de 170 000 ménages norvégiens(1).
Ces fermes seront détenues par Fosen Vind DA, une joint-venture regroupant 3 acteurs : Statkraft (52,1% des parts), le consortium suisse d’investisseurs Nordic Wind Power (40%) et l’énergéticien local TrønderEnergi (7,9%). L’investissement total dans ces fermes éoliennes est évalué à 1,1 milliard d’euros. Statkraft ne souhaite en revanche pas publier à l’heure actuelle ses estimations des coûts complets de production électrique.
Développement éolien : la Norvège, loin de ses pays voisins
A fin 2015, la Norvège ne disposait que de 837,6 MW éoliens installés sur son territoire (374 éoliennes) selon les dernières données d’EWEA(2), un parc bien plus limité que ceux de ses pays voisins : la puissance éolienne installée est 6 fois plus élevée au Danemark (5,1 GW à fin 2015) et plus de 7 fois plus en Suède (6 GW).
Selon Lars Magnus Günther du groupe Statkraft, le développement de l’éolien a été bien plus dynamique en Suède en raison du système précoce de subventions (EI-certificates) qui y a été mis en place tandis que la Norvège a quasiment intégralement misé sur ses ressources hydrauliques pour satisfaire ses besoins en électricité. Le parc éolien norvégien a généré 2,5 TWh en 2015, soit 1,7% de la production totale d’électricité du pays(3). A titre indicatif, la part de l’éolien dans le mix électrique français a atteint 3,9% en 2015 (avec une production de 21,1 TWh).
Grâce aux larges réservoirs hydrauliques (pouvant rapidement être sollicités) dont dispose la Norvège, Statkraft n’a pas prévu de stockage électrique supplémentaire pour pallier l’intermittence de ses futures fermes éoliennes. Les travaux de ces dernières dans le fjord de Trondheim pourraient commencer dès le deuxième trimestre 2016 et les premières éoliennes être livrées en 2018 en vue d’une mise en service à l’horizon 2020.
Sources / Notes
1)En prenant en compte les données de la consommation électrique nationale par habitant (23 324 kWh en 2013 selon l’AIE), cette production équivaudrait aux besoins de 145 000 Norvégiens.
2)Wind in power : 2015 European statistics, EWEA
1)En prenant en compte les données de la consommation électrique nationale par habitant (23 324 kWh en 2013 selon l’AIE), cette production équivaudrait aux besoins de 145 000 Norvégiens.
2)Wind in power : 2015 European statistics, EWEA
3)Données officielles de production éolienne de la Norvège
28/07/15 : L'éolien en Europe
http://www.stop-eolien02.fr/2015/07/leolien-en-europe.html
05/10/14 : MEXIQUE : Révolte et morts suspectes autour des champs d'éoliennes mexicains
VIDEO. Dans le sud du pays, les indigènes se battent sans merci contre la construction d'un immense parc éolien par des entreprises espagnoles et le Français EDF.
http://www.stop-eolien02.fr/2015/07/leolien-en-europe.html
05/10/14 : MEXIQUE : Révolte et morts suspectes autour des champs d'éoliennes mexicains
VIDEO. Dans le sud du pays, les indigènes se battent sans merci contre la construction d'un immense parc éolien par des entreprises espagnoles et le Français EDF.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141002.OBS1002/revolte-et-morts-suspectes-autour-des-champs-d-eoliennes-mexicains.html
05/10/14 : Révolte et morts suspectes autour des champs d'éoliennes mexicains
VIDEO. Dans le sud du pays, les indigènes se battent sans merci contre la construction d'un immense parc éolien par des entreprises espagnoles et le Français EDF. Enquête.
Deux policiers frappent chez Bettina. Sont-ils là pour l'arrêter ou la protéger ? "Cela dépend des jours", répond cette femme de 50 ans aux tresses d'un noir de jais, toujours si élégante dans ses robes colorées. "Aujourd'hui c'est simplement l'escorte chargée de ma protection." Bettina Cruz est une activiste de l'écologie. Et, pourtant, elle voue sa vie au combat contre les parcs d'éoliennes qui envahissent son village de Juchitán, dans le sud du Mexique. Elle appelle ces implantations "le projet de la mort".05/10/14 : Révolte et morts suspectes autour des champs d'éoliennes mexicains
VIDEO. Dans le sud du pays, les indigènes se battent sans merci contre la construction d'un immense parc éolien par des entreprises espagnoles et le Français EDF. Enquête.
"Mort, explique-t-elle, de l'écosystème, de l'agriculture, de la culture aborigène, de la paix sociale, mort de la souveraineté nationale et aussi mort tout court des indigènes."
Ici, dans l'Etat d'Oaxaca, le vent est comme une gifle. Quand les yeux s'habituent aux bourrasques permanentes, c'est pour recevoir une autre claque. L'inédite concentration d'éoliennes, perchées sur 12.000 des 68.000 hectares de champs qui entourent Juchitán et les localités voisines, laisse le visiteur groggy.
Ici, dans l'Etat d'Oaxaca, le vent est comme une gifle. Quand les yeux s'habituent aux bourrasques permanentes, c'est pour recevoir une autre claque. L'inédite concentration d'éoliennes, perchées sur 12.000 des 68.000 hectares de champs qui entourent Juchitán et les localités voisines, laisse le visiteur groggy.
Les indigènes qui cultivent ces terres, conservant leur langue et leurs coutumes communautaires, ont vu pousser le premier "moulin à vent", comme on les appelle ici, en 1994, puis ont assisté, ces dix dernières années, à l'arrivée des Européens, Acciona (Espagne) et EDF Energies nouvelles (EN) en pole position. Chaque entreprise a implanté ses parcs, formant ainsi un ensemble de 1.600 éoliennes. Un chiffre qui devrait doubler d'ici à 2020, constituant le plus grand projet du genre en Amérique latine.
Les racines de la révolte
Il faut monter dans une Jeep et parcourir cet immense territoire pour comprendre les racines de la révolte. "Il n'y a pas de mots pour raconter. Il faut voir ça !" s'exclame Elizabeth de la Cruz Alonso. "Ca", c'est cet horizon saturé d'hélices. Cette forêt d'énormes pylônes blancs, de colosses mécaniques, à perte de vue. Des milliers de pales collées les unes aux autres déchirent l'air, surplombant ce qui reste des champs de maïs. Il faut passer par des check-points où des hommes armés acceptent - ou non... - de lever les barrières pour autoriser le passage des indigènes.
Chaque soir, quand ils vont abreuver leur bétail, Elizabeth et son mari retiennent leur respiration devant les barbelés en attendant le bon vouloir de paramilitaires vêtus d'uniformes semblables à ceux de la police. Sur leurs vêtements, on peut lire le sigle Pabic, une police privée autorisée par l'Etat, composée d'anciens militaires et employée par les entreprises européennes. Ce jour-là, nous sommes passés. Mais à la première tentative pour prendre une photo, nous sommes repérés par l'une des caméras de surveillance et une patrouille débarque. Papiers d'identité, interrogatoire. Il n'est pas conseillé de protester. Il faut faire demi-tour.
Les racines de la révolte
Il faut monter dans une Jeep et parcourir cet immense territoire pour comprendre les racines de la révolte. "Il n'y a pas de mots pour raconter. Il faut voir ça !" s'exclame Elizabeth de la Cruz Alonso. "Ca", c'est cet horizon saturé d'hélices. Cette forêt d'énormes pylônes blancs, de colosses mécaniques, à perte de vue. Des milliers de pales collées les unes aux autres déchirent l'air, surplombant ce qui reste des champs de maïs. Il faut passer par des check-points où des hommes armés acceptent - ou non... - de lever les barrières pour autoriser le passage des indigènes.
Chaque soir, quand ils vont abreuver leur bétail, Elizabeth et son mari retiennent leur respiration devant les barbelés en attendant le bon vouloir de paramilitaires vêtus d'uniformes semblables à ceux de la police. Sur leurs vêtements, on peut lire le sigle Pabic, une police privée autorisée par l'Etat, composée d'anciens militaires et employée par les entreprises européennes. Ce jour-là, nous sommes passés. Mais à la première tentative pour prendre une photo, nous sommes repérés par l'une des caméras de surveillance et une patrouille débarque. Papiers d'identité, interrogatoire. Il n'est pas conseillé de protester. Il faut faire demi-tour.
Morts suspectes
La peur a gagné les villages, et la tension irradie l'immensité des terres. Les histoires de balles perdues, de tabassages et de morts suspectes hantent les esprits. Comme celle de l'activiste Héctor Regalado Jiménez, tombé le 1er août 2013 sous les balles d'une patrouille similaire. Pour s'être frottés d'un peu trop près aux éoliennes, d'autres ont été lourdement condamnés. Ainsi Alejandro Regalado Jiménez (un homonyme) purge une peine de dix ans, malgré le soutien de personnalités comme le père Solalinde, un religieux progressiste célèbre.
Pour Bettina et ses amis, "paramilitaires, tueurs à gages, police et armée coordonnent leurs efforts avec les multinationales pour persécuter tout opposant". Amnesty international, Oxfam et bien d'autres ONG dénoncent le système et les exactions qui l'accompagnent à longueur de rapports. Ce n'est pas surprenant ? Sans doute. Ce qui l'est davantage, c'est que ce soit un membre du patronat mexicain qui le confirme au "Nouvel Observateur" !
Rencontré à Mexico, Manuel Molano (sous- directeur de l'Imco, Institut mexicain pour la Compétitivité) estime que les tortures, les emprisonnements arbitraires et les meurtres "sont bien réels et justifieraient l'arrêt des investissements, un grand débat national sur l'intégration des indigènes au développement, sans qu'on le leur impose en les tuant".
09/04/13 : Mexique : les parcs éoliens se développent mais suscitent la contestation
La peur a gagné les villages, et la tension irradie l'immensité des terres. Les histoires de balles perdues, de tabassages et de morts suspectes hantent les esprits. Comme celle de l'activiste Héctor Regalado Jiménez, tombé le 1er août 2013 sous les balles d'une patrouille similaire. Pour s'être frottés d'un peu trop près aux éoliennes, d'autres ont été lourdement condamnés. Ainsi Alejandro Regalado Jiménez (un homonyme) purge une peine de dix ans, malgré le soutien de personnalités comme le père Solalinde, un religieux progressiste célèbre.
Pour Bettina et ses amis, "paramilitaires, tueurs à gages, police et armée coordonnent leurs efforts avec les multinationales pour persécuter tout opposant". Amnesty international, Oxfam et bien d'autres ONG dénoncent le système et les exactions qui l'accompagnent à longueur de rapports. Ce n'est pas surprenant ? Sans doute. Ce qui l'est davantage, c'est que ce soit un membre du patronat mexicain qui le confirme au "Nouvel Observateur" !
Rencontré à Mexico, Manuel Molano (sous- directeur de l'Imco, Institut mexicain pour la Compétitivité) estime que les tortures, les emprisonnements arbitraires et les meurtres "sont bien réels et justifieraient l'arrêt des investissements, un grand débat national sur l'intégration des indigènes au développement, sans qu'on le leur impose en les tuant".
Arrangements illégaux
Droits humains bafoués ? Droit tout court aussi. En principe, l'installation des parcs d'éoliennes est un business entre personnes privées. Les entreprises européennes achètent ou louent les terres aux autochtones, puis la grande majorité de l'électricité produite alimente des entreprises telle Walmart ou est vendue comme crédits carbone à l'étranger (ce qui permet à son détenteur d'émettre plus de gaz à effet de serre que le taux fixé par le protocole de Kyoto). Mais ce n'est pas si simple, comme l'explique l'ONG mexicaine Prodesc:
Droits humains bafoués ? Droit tout court aussi. En principe, l'installation des parcs d'éoliennes est un business entre personnes privées. Les entreprises européennes achètent ou louent les terres aux autochtones, puis la grande majorité de l'électricité produite alimente des entreprises telle Walmart ou est vendue comme crédits carbone à l'étranger (ce qui permet à son détenteur d'émettre plus de gaz à effet de serre que le taux fixé par le protocole de Kyoto). Mais ce n'est pas si simple, comme l'explique l'ONG mexicaine Prodesc:
"Il est illégal de faire un contrat privé entre une entreprise et un indigène. Ce sont des terres communautaires qui appartiennent à tous et ne peuvent être vendues sans consulter, dans leur langue maternelle, l'ensemble des indigènes réunis en assemblée, et sans respecter leur spécificité culturelle."
C'est la loi, gravée dans la Constitution mexicaine et consacrée par la déclaration des Nations unies sur les peuples indigènes. Il y a un an, Prodesc a décidé de soutenir les indigènes qui poursuivent en justice deux entreprises espagnoles qui avaient cru bon de ne pas la respecter. Résultat de ces arrangements parfaitement illégaux, dénoncés par Greenpeace Mexico : des indigènes vivent à quelques mètres seulement des énormes hélices, sans aucune compensation parce qu'ils ne sont pas propriétaires ou que leur abri de fortune est à 1 mètre à l'extérieur de la surface délimitée par l'entreprise. Le plus souvent, ils n'ont même pas l'électricité ou doivent la payer à prix d'or, alors qu'elle se fabrique juste au-dessus de leur tête !
"Les normes imposant des distances de sécurité, notamment pour garantir la bonne santé des voisins (bruit, ondes électromagnétiques... ), sont totalement bafouées, les éoliennes sont pratiquement dans le jardin des habitants", proteste l'ingénieur Juan Regalado Martínez, 64 ans, propriétaire de 60 hectares où il cultive maïs, sésame et sorgho."
Claribel dit n'avoir jamais été consultée avant l'implantation d'une éolienne au bout de son jardin.
(Edgar Cordova Morales pour "le Nouvel Observateur")
(Edgar Cordova Morales pour "le Nouvel Observateur")
Mais ici - Juchitán est dans l'une des régions les plus pauvres du Mexique -, tous les indigènes ne dédaignent pas une petite rente éolienne, surtout quand elle est accompagnée de juteux pots-de-vin. Ils sont alors vite classés comme "traîtres" et on assiste à des batailles rangées à coups de pierres, voire à des enlèvements. Une enquête d'Oxfam (2009) explique comment l'implantation des multinationales divise la communauté entre ceux qui veulent vendre les terres communales et ceux qui s'y refusent. Elle raconte le harcèlement des entreprises qui n'hésitent pas à rendre visite aux familles trois à quatre fois par semaine.
"Pour gagner le coeur de la communauté, il y a aussi des méthodes douces, ironise l'ingénieur Martínez. Une entreprise espagnole a ainsi embauché des prostituées pour faire signer les petits vieux, et organise des fêtes pour les propriétaires récalcitrants. On leur offre alors dix cartons de bière et la place d'honneur à côté du directeur régional, qui se comporte comme s'il était le roi d'Espagne !"
Il y a aussi l'intimidation. Quand il marche dans la rue, Carlos Sánchez Martínez, activiste indigène membre de l'Assemblée populaire du Peuple juchiteco (APPJ), ne cesse de regarder derrière lui. Chaque semaine, il reçoit des menaces de mort depuis qu'il a dénoncé l'escroquerie dont son père a été victime :
"L'entreprise espagnole lui a dit que, s'il lui donnait ses 10 hectares, il allait être tellement riche qu'il pourrait suspendre son hamac d'une éolienne à une autre ! La réalité, ç'a été 1 peso par an par mètre carré [6 centimes d'euro]."
Bataille contre l'envahisseur
Ne pas se laisser faire, organiser la révolte : ils sont nombreux désormais à se lancer dans la bataille contre l'envahisseur éolien. En février 2013, quelque 200 pêcheurs indigènes montent des barricades pour empêcher l'entreprise espagnole Gas Fenosa d'installer ses 117 turbines sur sept sites sacrés. Un mois plus tard, ils sont expulsés par une centaine de policiers. Bilan : de nombreux blessés graves des deux côtés, dont Carlos Sánchez Martínez.
Ce jour-là, quand il revient dans les locaux de la radio communautaire qu'il a fondée pour informer les indigènes, son matériel s'est volatilisé. Les habitants font alors appel aux Brigades de Paix internationales, une ONG associée aux Nations unies. Ses envoyés spéciaux - néerlandais, britanniques et français - ne peuvent qu'observer les restes des barricades brûlées. D'ailleurs, tout ici brûle. Même s'ils s'en renvoient la responsabilité, indigènes et entreprises s'accordent sur ce point : les machines des entreprises, les voitures, les terrains des opposants partent en flammes...
Le directeur régional d'EDF EN, Victor Tamayo, interrogé par "le Nouvel Observateur", l'a reconnu :
Bataille contre l'envahisseur
Ne pas se laisser faire, organiser la révolte : ils sont nombreux désormais à se lancer dans la bataille contre l'envahisseur éolien. En février 2013, quelque 200 pêcheurs indigènes montent des barricades pour empêcher l'entreprise espagnole Gas Fenosa d'installer ses 117 turbines sur sept sites sacrés. Un mois plus tard, ils sont expulsés par une centaine de policiers. Bilan : de nombreux blessés graves des deux côtés, dont Carlos Sánchez Martínez.
Ce jour-là, quand il revient dans les locaux de la radio communautaire qu'il a fondée pour informer les indigènes, son matériel s'est volatilisé. Les habitants font alors appel aux Brigades de Paix internationales, une ONG associée aux Nations unies. Ses envoyés spéciaux - néerlandais, britanniques et français - ne peuvent qu'observer les restes des barricades brûlées. D'ailleurs, tout ici brûle. Même s'ils s'en renvoient la responsabilité, indigènes et entreprises s'accordent sur ce point : les machines des entreprises, les voitures, les terrains des opposants partent en flammes...
Le directeur régional d'EDF EN, Victor Tamayo, interrogé par "le Nouvel Observateur", l'a reconnu :
"Le coin est devenu très violent, et il faut faire attention."
La technique de l'entreprise française pour se protéger, explique Bettina, est de ne pas faire de vagues.
"Leurs bureaux sont cachés, leurs voitures et éoliennes sont les seules à ne pas avoir de logo. On dirait des délinquants qui vont installer leurs machines la nuit pour ne pas être vus !"
Nous nous sommes rendus dans les locaux d'EDF à Juchitán : il est vrai qu'aucun panneau ne permet de les distinguer dans le bâtiment, apparemment résidentiel, où l'entreprise s'est installée. Tristan Grimbert, le directeur de la filiale Amérique du Nord d'EDF EN, explique aussi que, sur le continent, aucune éolienne n'est siglée.
Menaces de mort
Bettina, elle, joue la carte de la visibilité. En mars 2013, elle a dénoncé devant le Parlement européen à Bruxelles l'utilisation de fonds européens censés financer des projets "verts et responsables" et lutter contre la pauvreté, mais qui, estime-t-elle, entraînent au contraire une violence sans précédent. Ainsi les autorités ont-elles dû accepter de la faire protéger par la police en raison des menaces de mort dont elle est l'objet !
Paradoxalement, pourtant, c'est l'Etat lui-même que l'activiste craint le plus. Elle peut être incarcérée du jour au lendemain, comme ce fut le cas en février dernier, prétendument pour "atteinte à la richesse nationale". Ces jours-ci, elle attend une nouvelle décision de justice qui pourrait l'envoyer à nouveau derrière les barreaux. Pour Amnesty international, pas de doute, il s'agit d'"accusations injustes en représailles de son travail pour le droit des indigènes". Bettina est bien "victime" d'une "stratégie d'intimidation et de persécution", renchérit le Réseau national d'Organismes civils de Défense des Droits de l'Homme (composé de 72 organismes de 22 Etats de la république mexicaine).
Il est évident que le discours de cette femme dérange. Et pas seulement quand elle dénonce le mépris dans lequel est tenu son peuple. Les effets néfastes de la production d'énergie "verte" à Juchitán sont aussi un problème environnemental, dont la faune, les oiseaux notamment, paie le prix fort, car Juchitán est l'une des voies migratoires les plus empruntées au monde. En 2011, une étude de la Banque mondiale, portant sur seulement 98 éoliennes de la région, mentionne la mort de 6.000 oiseaux et 3.200 chauves-souris.
Menaces de mort
Bettina, elle, joue la carte de la visibilité. En mars 2013, elle a dénoncé devant le Parlement européen à Bruxelles l'utilisation de fonds européens censés financer des projets "verts et responsables" et lutter contre la pauvreté, mais qui, estime-t-elle, entraînent au contraire une violence sans précédent. Ainsi les autorités ont-elles dû accepter de la faire protéger par la police en raison des menaces de mort dont elle est l'objet !
Paradoxalement, pourtant, c'est l'Etat lui-même que l'activiste craint le plus. Elle peut être incarcérée du jour au lendemain, comme ce fut le cas en février dernier, prétendument pour "atteinte à la richesse nationale". Ces jours-ci, elle attend une nouvelle décision de justice qui pourrait l'envoyer à nouveau derrière les barreaux. Pour Amnesty international, pas de doute, il s'agit d'"accusations injustes en représailles de son travail pour le droit des indigènes". Bettina est bien "victime" d'une "stratégie d'intimidation et de persécution", renchérit le Réseau national d'Organismes civils de Défense des Droits de l'Homme (composé de 72 organismes de 22 Etats de la république mexicaine).
Il est évident que le discours de cette femme dérange. Et pas seulement quand elle dénonce le mépris dans lequel est tenu son peuple. Les effets néfastes de la production d'énergie "verte" à Juchitán sont aussi un problème environnemental, dont la faune, les oiseaux notamment, paie le prix fort, car Juchitán est l'une des voies migratoires les plus empruntées au monde. En 2011, une étude de la Banque mondiale, portant sur seulement 98 éoliennes de la région, mentionne la mort de 6.000 oiseaux et 3.200 chauves-souris.
"Remplir le sol de ciment sur 5 mètres de profondeur dans un diamètre de 10 mètres autour de chaque éolienne présente déjà des conséquences visibles à l'oeil nu : l'herbe ne repousse pas et l'eau s'écoule sur les terrains avoisinants, non surélevés par le béton, inondant ainsi les cultures. A long terme, l'érosion des sols serait inéluctable, accélérée par la déforestation", explique le mari de Bettina, Rodrigo Flores Peñaloza, enseignant de 55 ans."
Contamination des sols
Certains chercheurs comme Roberto Diego, de l'Université autonome métropolitaine de Mexico, s'alarment de la quantité d'huile dispersée par les turbines, entraînant la contamination des sols et des lagunes. Chaque turbine contient 300 litres d'huile, soit autant que soixante voitures. "Multiplié par 1.600 éoliennes, cela fait près de 500.000 litres !" conclut-il, horrifié.
Les pêcheurs indigènes n'ont pas fait ces calculs : ils sont déjà partis de Juchitán vers d'autres rives. Les crevettes y avaient un goût et une odeur de "pourri". S'exprimant en zapotèque, ils n'ont pas besoin de traducteur pour montrer leur seul moyen de subsistance : un panier à poissons, avec lequel ils s'enfoncent dans l'eau, de jour comme de nuit, une cigarette accrochée à leur lampe frontale, unique plaisir à portée de leur bourse.
Au fond, que se joue-t-il ici ? Pour les intellectuels d'Amérique latine comme pour les indigènes quand ils scandent dans les rues de Juchitán :
Contamination des sols
Certains chercheurs comme Roberto Diego, de l'Université autonome métropolitaine de Mexico, s'alarment de la quantité d'huile dispersée par les turbines, entraînant la contamination des sols et des lagunes. Chaque turbine contient 300 litres d'huile, soit autant que soixante voitures. "Multiplié par 1.600 éoliennes, cela fait près de 500.000 litres !" conclut-il, horrifié.
Les pêcheurs indigènes n'ont pas fait ces calculs : ils sont déjà partis de Juchitán vers d'autres rives. Les crevettes y avaient un goût et une odeur de "pourri". S'exprimant en zapotèque, ils n'ont pas besoin de traducteur pour montrer leur seul moyen de subsistance : un panier à poissons, avec lequel ils s'enfoncent dans l'eau, de jour comme de nuit, une cigarette accrochée à leur lampe frontale, unique plaisir à portée de leur bourse.
Au fond, que se joue-t-il ici ? Pour les intellectuels d'Amérique latine comme pour les indigènes quand ils scandent dans les rues de Juchitán :
"Espagnol, dégage, tu nous as déjà dépouillés une fois, tu ne nous voleras pas une seconde fois. Ta sortie de crise, ce n'est pas à nos dépens que tu la paieras", il s'agit en réalité d'un énième épisode colonial."
Les Français sont régulièrement mis dans le même sac, damnés Européens qui ne comprennent rien à la cosmovisión, cette communion avec la tierra madre, la "terre mère", que l'on doit remercier en permanence de ses bienfaits. Allez donc leur parler d'avancée écologique quand les éoliennes poignardent cette terre sacrée...
Leur Notre-Dame-des-Landes
La lutte contre le mégaprojet éolien, c'est leur Notre-Dame-des-Landes. Aux amis français, ils ont d'ailleurs manifesté leur solidarité par écrit ! Peu leur importe que le gouvernement mexicain ait décidé de produire 35% de l'électricité à partir d'énergies non fossiles en 2024 et qu'il ait fait de la révolution énergétique un projet phare. Eux, ils voient ce qu'ils voient.
L'emploi, par exemple. "Durant la construction, plusieurs centaines de personnes ont été embauchées, mais une fois les éoliennes en place, très peu ont conservé leur poste, le travail qualifié étant réservé aux Européens", s'agace Bettina. Un technicien mexicain, interviewé par "le Nouvel Observateur", assure avoir bénéficié d'une formation de trois mois et d'un travail. Seul bémol, alors qu'il occupe un poste à risques et le deuxième échelon hiérarchique sur une échelle de trois, il affirme ne toucher que 4.000 pesos, soit 235 euros net par mois.
Impulsée par le président conservateur Peña Nieto, la réforme a en fait consisté à ouvrir les portes du pays aux investisseurs étrangers pour exploiter les formidables ressources énergétiques mexicaines.
Les Français sont régulièrement mis dans le même sac, damnés Européens qui ne comprennent rien à la cosmovisión, cette communion avec la tierra madre, la "terre mère", que l'on doit remercier en permanence de ses bienfaits. Allez donc leur parler d'avancée écologique quand les éoliennes poignardent cette terre sacrée...
Leur Notre-Dame-des-Landes
La lutte contre le mégaprojet éolien, c'est leur Notre-Dame-des-Landes. Aux amis français, ils ont d'ailleurs manifesté leur solidarité par écrit ! Peu leur importe que le gouvernement mexicain ait décidé de produire 35% de l'électricité à partir d'énergies non fossiles en 2024 et qu'il ait fait de la révolution énergétique un projet phare. Eux, ils voient ce qu'ils voient.
L'emploi, par exemple. "Durant la construction, plusieurs centaines de personnes ont été embauchées, mais une fois les éoliennes en place, très peu ont conservé leur poste, le travail qualifié étant réservé aux Européens", s'agace Bettina. Un technicien mexicain, interviewé par "le Nouvel Observateur", assure avoir bénéficié d'une formation de trois mois et d'un travail. Seul bémol, alors qu'il occupe un poste à risques et le deuxième échelon hiérarchique sur une échelle de trois, il affirme ne toucher que 4.000 pesos, soit 235 euros net par mois.
Impulsée par le président conservateur Peña Nieto, la réforme a en fait consisté à ouvrir les portes du pays aux investisseurs étrangers pour exploiter les formidables ressources énergétiques mexicaines.
"Ouvertes très grand, insiste la députée de gauche Roxana Luna. Car il sera par exemple légal d'exproprier manu militari un Mexicain de chez lui si son sous-sol renferme des ressources énergétiques, désormais classées comme une priorité nationale."
La résistance s'accélère
Or, ces terres stratégiques sont presque toutes indigènes. A-t-il été question d'associer les populations locales à cette réforme emblématique ? Certains élus au fait du dossier en rient sous cape dans les couloirs du Parlement à Mexico.
La résistance s'accélère
Or, ces terres stratégiques sont presque toutes indigènes. A-t-il été question d'associer les populations locales à cette réforme emblématique ? Certains élus au fait du dossier en rient sous cape dans les couloirs du Parlement à Mexico.
"C'est avec les entreprises françaises, espagnoles et les autres qu'on discute. Un point c'est tout !"
Si les projets s'accélèrent, la résistance aussi. Bettina vient d'apprendre qu'un consortium réunissant des fonds australiens, japonais et danois allait s'installer à Juchitán. Son mari, Rodrigo, possède justement une terre au beau milieu du futur parc éolien dont l'investissement s'élève à 1.200 millions de dollars.
Rodrigo, le mari de Bettina, menacé de mort, veut planter du maïs au milieu des éoliennes.
(Edgar Cordova Morales pour "le Nouvel Observateur")
Si les projets s'accélèrent, la résistance aussi. Bettina vient d'apprendre qu'un consortium réunissant des fonds australiens, japonais et danois allait s'installer à Juchitán. Son mari, Rodrigo, possède justement une terre au beau milieu du futur parc éolien dont l'investissement s'élève à 1.200 millions de dollars.
Rodrigo, le mari de Bettina, menacé de mort, veut planter du maïs au milieu des éoliennes.
(Edgar Cordova Morales pour "le Nouvel Observateur")
Après s'être caché durant une année avec Bettina et leurs filles de 24 et 26 ans, Rodrigo est bien décidé à ne pas laisser tomber. Pourtant, il sait à quoi il s'expose. En janvier 2013, il avait reçu un coup de fil d'un de ses "infiltrés" (la pratique est commune au Mexique, opposants comme entreprises ont leurs espions) annonçant que des tueurs à gages étaient à ses trousses.
Mais il n'attendra pas leur arrivée les bras croisés. Il est bien décidé à monter un contre-projet communautaire, en plantant du maïs au beau milieu du futur parc du consortium ! Déjà, une première manifestation a été organisée, le 5 septembre. Une date qu'il n'a pas choisie au hasard : en 1866, précisément le 5 septembre, les indigènes avaient repoussé une invasion française dans un bain de sang...
EDF défend ses moulins
Régulièrement mis en cause par les indigènes, EDF réfute la plupart de leurs arguments. Directeur de la filiale Amérique du Nord d’EDF EN (Energies Nouvelles), Tristan Grimbert affirme que les populations locales sont systématiquement consultées. Plus nuancé, le directeur régional, Victor Tamayo admet que cette consultation spécifique aux indigènes n’a eu lieu que pour le premier parc, les banques ne l’ayant pas réclamée pour les opérations suivantes. Pour éviter les vols de bétail et de cuivre, empêcher de possibles électrocutions, la compagnie reconnaît avoir eu recours à la police privée de PABIC mais ne plus l’employer désormais, préférant une sécurité locale.
Quant aux nuisances des éoliennes pour les riverains, EDF - qui précise qu'en France, les engins doivent être construits à 500 mètres des habitations contre 200 au Mexique - considère que ceux qui s’estiment les plus gênés ont bâti leurs maisons après l’érection des éoliennes. EDF reconnaît que les dégâts sur les oiseaux sont supérieurs aux estimations initiales et s’apprêterait à prendre des mesures de protection.
Quant aux déversements d’huile - régulièrement nettoyés selon la compagnie -, ceux de leur parc n’affecteraient pas la zone de pêche traditionnelle qui se situerait à 10 km de leur polygone, estime EDF.
De notre envoyée spéciale, Camille Lavoix
Mais il n'attendra pas leur arrivée les bras croisés. Il est bien décidé à monter un contre-projet communautaire, en plantant du maïs au beau milieu du futur parc du consortium ! Déjà, une première manifestation a été organisée, le 5 septembre. Une date qu'il n'a pas choisie au hasard : en 1866, précisément le 5 septembre, les indigènes avaient repoussé une invasion française dans un bain de sang...
EDF défend ses moulins
Régulièrement mis en cause par les indigènes, EDF réfute la plupart de leurs arguments. Directeur de la filiale Amérique du Nord d’EDF EN (Energies Nouvelles), Tristan Grimbert affirme que les populations locales sont systématiquement consultées. Plus nuancé, le directeur régional, Victor Tamayo admet que cette consultation spécifique aux indigènes n’a eu lieu que pour le premier parc, les banques ne l’ayant pas réclamée pour les opérations suivantes. Pour éviter les vols de bétail et de cuivre, empêcher de possibles électrocutions, la compagnie reconnaît avoir eu recours à la police privée de PABIC mais ne plus l’employer désormais, préférant une sécurité locale.
Quant aux nuisances des éoliennes pour les riverains, EDF - qui précise qu'en France, les engins doivent être construits à 500 mètres des habitations contre 200 au Mexique - considère que ceux qui s’estiment les plus gênés ont bâti leurs maisons après l’érection des éoliennes. EDF reconnaît que les dégâts sur les oiseaux sont supérieurs aux estimations initiales et s’apprêterait à prendre des mesures de protection.
Quant aux déversements d’huile - régulièrement nettoyés selon la compagnie -, ceux de leur parc n’affecteraient pas la zone de pêche traditionnelle qui se situerait à 10 km de leur polygone, estime EDF.
De notre envoyée spéciale, Camille Lavoix
09/04/13 : Mexique : les parcs éoliens se développent mais suscitent la contestation
La construction d'éoliennes a pris son essor récemment dans l'isthme de Tehuantepec, la zone du Mexique où la distance est la plus courte entre l'Atlantique et le Pacifique, dans l'Etat de Oaxaca, avec des investissements venus d'Europe, du Japon ou d'Australie.
Ce type d'énergie renouvelable représentait seulement deux mégawatts en 2006, selon l'Association mexicaine de l'énergie éolienne (Amdee). Actuellement, elle est passée à 1.400 megawatts par an, avec un objectif de 12.000 mégawatts à l'horizon 2020, soit 15% de l'énergie nationale.
Mais certaines communautés indigènes, craignant la mise en péril des activités agricoles et la pêche, ont bloqué deux projet dans l'Etat de Oaxaca, dont le projet de parc éolien le plus important d'Amérique latine.
"Ils ont bouleversé la vie des villageois de l'isthme de Tehuantepec en interférant dans leur travail quotidien", dit à l'AFP Carlos Beas Torres, dirigeant de l'Union des communautés du nord de l'isthme.
"Les gens ont été montés les uns contre les autres, parce que les compagnies mexicaines et multinationales qui ont investi ici ont profité du manque d'informations parmi les population indigènes pour louer leurs terres au prix de 1.000 pesos (63 euros) l'hectare annuellement", poursuit-il.
Il y a actuellement 18 parcs éoliens en opération au Mexique, neuf autres en construction ainsi qu'une douzaine de plus en développement, selon le président de l'Amdee, Adrian Escofet.
La grande majorité est située dans l'Etat de Oaxaca. Mais leur présence a provoqué la réaction de populations locales comme les Zapotèques, avec des manifestations qui ont donné lieu à des heurts avec les forces de l'ordre.
Fin mars, 22 personnes ont été blessées lorsque la police a voulu dégager une route bloquée par des protestataires. L'opération visait à libérer le chemin vers un plage que les opposants bloquent depuis le 25 février, affectant les ventes des commerçants locaux.
Ceux-ci sont favorables aux parcs éoliens, parce qu'ils considèrent qu'ils vont créer des emplois dans cette zone, l'une des plus pauvres du Mexique.
La concession d'un parc a été attribuée dans cette zone à la firme espagnole Fenosa qui prévoit la construction de turbines avec des pales dont l'envergure est supérieure à 100 mètres.
En décembre un autre épisode violent fait 5 blessés à San Donisio del Mar, une localité où est prévue l'installation d'un parc éolien qui serait le plus important d'Amérique latine.
Un consortium d'investisseurs mexicains, australiens et japonais, Renovables Marena, prévoit l'installation de 132 turbines et une capacité de production de 396 mégawatts.
Mais la construction a été retardée par les opposants au projet qui affirment que l'installation de turbines géantes sur une frange de plage située entre le Pacifique et une lagune où abonde le poisson serait préjudiciable à l'environnement.
"Nous pensons que c'est un projet incroyable qui bénéficiera à tous", assure au contraire Jonathan Davis Arzac, chef du fonds d'infrastructure du groupe australien Macquarie, qui finance le projet Marena.
"Il n'y a pas de perdants dans ces cas, seulement des gagnants", dit M. Arzac dans une vidéo publiée sur le site de la compagnie.
En février, Renovables Marena a assuré que la production d'énergie à San Dionisio del Mar apporterait à la population entre 1,2 et 1,4 million de dollars par an, en dehors des revenus de la location des terres.
Le secrétaire général de l'Etat de Oaxaca, Javier Alvarez, assure que les discussions pour reprendre les travaux sont en cours. "Je crois que les conflits actuels pourront se résoudre par la négociation", affirme-t-il.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/mexique-les-parcs-eoliens-se-developpent-mais-suscitent-la-contestation_10051
02/04/09 : Forte mobilisation en Italie contre l'éolien, un "business juteux" qui "détruit le paysage
Une affaire de pots-de-vin a conduit, en février, à l'arrestation de huit personnes en Sicile.02/04/09 : Forte mobilisation en Italie contre l'éolien, un "business juteux" qui "détruit le paysage
Un coup de filet comme un autre en Sicile. Huit personnes ont été arrêtées au mois de février dans la région de Trapani : des entrepreneurs et des hommes politiques. Les premiers sont soupçonnés d'avoir versé aux seconds des sommes d'argent en échange d'autorisations pour ériger des éoliennes sur le territoire qu'ils administrent.
Résultat, le président de la région, Raffaele Lombardo, a bloqué tous les projets de construction de nouveaux parcs éoliens : 139 chantiers sont en attente. Un fabricant d'éoliennes, à Syracuse, est au bord de la faillite, faute de commandes.
Elu il y a un an, M. Lombardo, qui a eu maille à partir avec la justice par le passé, a décidé d'"arrêter la partie" qui se jouait entre propriétaires des terrains, élus locaux et Cosa Nostra, la mafia sicilienne. Son projet : investir, dans la transparence, 5 milliards d'euros sur cinq ans pour faire de la Sicile un modèle pour les énergies alternatives, grâce notamment au solaire, dont il souhaite, à terme, qu'il produise 50 % de la consommation des administrations locales (écoles, mairies, hôpitaux...). De passage à Palerme, en mars, le conseiller pour l'énergie de M. Obama, Jeremy Rifkin, a salué ce plan comme une "révolution".
"D'accord pour les petites tours de 15 m pour un usage domestique, mais pour les autres il faudra des règles strictes", insiste M. Lombardo, qui estime qu'avec quatre raffineries, la région a déjà beaucoup fait pour la cause de l'énergie en Italie. La transparence financière des projets, la présentation de certificats de propriété en règle de la part des installateurs et la mise en réseau effective de l'énergie produite sont désormais requises. Du coup, les écologistes voient en M. Lombardo le fossoyeur d'une énergie propre, et les avocats des entrepreneurs mis sur la touche ont déposé des dizaines de recours devant les tribunaux. "La pression est énorme, admet-il. J'ai tant d'ennemis. Mais je dois faire mon devoir et le bien des Siciliens."
"NUCLÉARISTES OBJECTIFS"
L'éolien en Italie est un business juteux : 3 700 tours ont déjà été plantées, en grande majorité dans les régions du Mezzogiorno, les plus pauvres, produisant moins de 1 % de la demande. La perspective, pour les propriétaires, de louer leurs terres, et pour les administrations locales de percevoir des subsides, a permis un développement rapide de l'activité. Le gouvernement italien "sponsorise" la production d'électricité à hauteur de 18 cents d'euros du kWh contre 6 cents en Grande-Bretagne ou au Danemark. Selon Guiseppe Zollino, professeur d'ingénierie électrique de l'université de Padoue, ces incitations pourraient atteindre 20 milliards d'euros à l'horizon 2020, si l'Etat s'en tient à sa promesse de produire 5 % de l'énergie consommée grâce à l'éolien.
C'est dans ce contexte que vient de se tenir, à Palerme, un colloque intitulé "Le paysage attaqué" organisé par l'association Italia Nostra. Tous opposants à l'éolien, les participants ont mis en avant les dégâts provoqués sur le paysage italien. Invité, l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing a évoqué la "fragilité du paysage de l'Europe du Sud" face à ces "forêts tournantes", dénoncé "les lobbies financiers" qui ont mis la main sur cette activité, et vanté l'énergie solaire, "l'avenir", et le nucléaire, "une énergie propre".
C'est la contradiction dans laquelle se débattent les anti-éolien italiens. Comment condamner au nom de la beauté une énergie propre sans paraître soutenir le retour de l'Italie au nucléaire que le Parlement s'apprête à voter ? L'Italie, qui dépend des importations d'énergie à 80 %, vient de signer un accord avec la France pour la construction de huit centrales d'ici à 2030. Pour Legambiente, la plus importante association écologique italienne, les participants du colloque de Palerme sont "des nostalgiques d'une Italie perdue" et des "nucléaristes objectifs".
Les adversaires de l'éolien, qui savent que leur combat est encore impopulaire, ont un atout. L'article 9 de la Constitution italienne stipule en effet que "l'Etat protège le paysage tel qu'il est". La beauté peut-elle être l'objet d'un combat constitutionnel ? Oui, selon le conseiller d'Etat Giuseppe Severini, pour qui "le paysage fait partie de l'héritage culturel" des Italiens.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/04/02/forte-mobilisation-en-italie-contre-l-eolien-un-business-juteux-qui-detruit-le-paysage_1175724_3244.html