Entiché d’une fascination récente pour le béton
Fasciné depuis tout petit, par la royale Ségolène
Il a peur d’être un indien, d’être à la traîne
Pour ne pas avoir ce travers, il a trouvé un slogan
En tout instant : « Il faut vivre avec son temps »
Il veut modifier profondément nos territoires
Et transformer notre campagne en repoussoir
Changeant un paisible parc naturel en parc industriel
Pas de doute : ses idées fixes sont criminelles
Criant à la cantonade, la prochaine recette miracle
Celle qui va nous sauver, soudain, de la débâcle
Proclamant « son Territoire à Énergie Positive »
Pensée issue d’une mégalo-théorie-démonstrative
« Sa croissance verte », chaque matin, il veut engraisser
La faire pousser, grandir et se développer
Avec sa bande de 4 éol-hyènes, il fait la noce
Individus lâches, tachetés, sournois et féroces
Au pelage gris blanchâtre, rayé de rouge
Affublés de trois bras qui, parfois, bougent
Figures voraces, ayant beaucoup d’ambition
Détruisant nos paysages sans aucune concession
Ces 4 moulins géants, émettent des clignotements
Dégradant efficacement notre environnement
Diffusant une gênante et lumineuse pollution
Affectant irrévocablement les vols de migrations
Pour Notre Homme ce spectacle nocturne
Est forcément lié à sa grandeur politique opportune
Il est fier de participer à ce « nouveau » ciel étoilé
Qui scintille jour et nuit sans jamais s’arrêter
L’obsédant scintillement de ces stridentes lumières
Au cœur de gigantesques brassages délétères
Pales géantes, tournant dans l’espace
Agaçante vrille où même, les étoiles trépassent
La voûte céleste défaillit au sommet de la tour
Un instant se ranime et palpite, disparaît alentour
En un scintillement funèbre où brille sans fin
L’obsédant rayon, sous nos cils, incertain
Notre Homme diffuse à la ronde ses idées grossières
Assurant à tous que va exploser le nucléaire
Affirmant avec certitude que grâce à ses vœux
Pour nous, sans aucun doute, l’avenir sera radieux
Evidemment ses réalisations nous écœurent
Avec ses projets d’une imposante grandeur
La campagne subissant cette métamorphose
Deviendra une ligne d’horizon qui se décompose
C’était à prévoir : le peuple entre en Résistance
Pour lutter en bloc contre ses incompétences
Nous sommes de ceux qui « foutent le bordel »
Il peut s’observer, il est tellement impersonnel
Il se croit très fort, en réalité, il est impuissant
Il n’écoute pas les autres, il est méprisant
Il voit partout des groupuscules organisés
Qui cherchent à comprendre, à résister
Notre Homme est un hypocrite collaborateur
Un piètre amuseur, un gigolo, un boni-menteur
Pour influencer, il radote, il est prétentieux,
Il en devient gâteux, affabulateur et hargneux
Pour asseoir son pouvoir, coûte que coûte
Sur les chemins de campagnes, il fait de la route
De réunions en réunions, au volant de son estafette
Il fait des dizaines de milliers de kilomètres
Il génère dans l’atmosphère beaucoup de CO2
En compétition de grandeur, il se prend pour Dieu
Lui qui se veut « exemplaire pour sauver la planète »
On peut dire fort justement, qu’il se la pète
Il vous dira : « pour la bonne cause, je m’agite »
« Afin de maîtriser le réchauffement climatique »
Entraînant quelques élus naïfs dans son sillage
Leur faisant croire en ce mercantile mirage
Candidats candides voulant décrocher la lune
Espérant amasser facilement une relative fortune
Pensant et croyant être en de bonnes mains
Supposant être sauvés d’un avenir incertain
Dans cette compétition de plus en plus acharnée
Le Périgord Vert va avoir une grande renommée
Avec un environnement transformé par magie
Qui attirera des vacanciers tout à fait séduits
Espérant amasser une juteuse cagnotte
Il s’est acoquiné avec le promoteur Abo-Nabot
Notre Homme et son « pote », un zeste crapuleux
Que rien n’arrêtent, il sont tellement vénéneux
Quand on les voit justifier ces chantiers prédateurs
Le peuple a des doutes et génère des rumeurs
Leurs actions sont une inquiétante hégémonie
Le tout dissimulé par une bonne couche d’hypocrisie
Pensant être les représentants de la démocratie
Ne formant qu’une seule famille : la voyou-cratie
Ils nous persuadent de suivre leurs prédications
Bien vite, nous devons agir à leur éradication
Nos territoires risquent une nouvelle Colonisation
Pas question, pour nous, d’être sous l'Occupation
Il faut se ressaisir face à ces puissances financières
Qui sont, très souvent, sont d’origine étrangère
Illico nous devons les balancer au purgatoire
Et les faire dégringoler de leur « tour » d’ivoire
Nous voyons bien que la peinture verte s'écaille
Que cette farce est au service de la racaille
Devinez qui est « Notre Homme » ainsi décrit ?
La réponse se trouve dans une mairie d'Occitanie.