Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

samedi 11 février 2017

L'éolien a-t-il vraiment le vent en poupe en Europe?

Communiqué de Presse 
Paris le 09.02.2017 

Factuel et vérifiable : L’éolien en Europe NE PRODUIT que le quart des centrales à charbon 

La plupart des médias grand-public ont diffusé ce matin une information permettant de croire que l’éolien en Europe aurait produit plus d’électricité que les centrales à charbon ! La Fédération Environnement Durable déclare qu’il s’agit d’une présentation fallacieuse qui ne peut que désinformer les décideurs politiques et les citoyens européens. Dans la réalité strictement factuelle, l’éolien produit le quart du charbon et devra quadrupler sa capacité pour arriver à le concurrencer. 

En effet, la production électrique de l’éolien en Europe dépend du vent. Son rendement annuel est de l’ordre de 25% et non pas de 100% comme les autres moyens pilotables. Jean-Louis Butré, Président de la Fédération Environnement Durable rappelle que l’éolien est une source d'électricité intermittente et non stockable, qui impose pour réguler le réseau, le développement parallèle de centrales pilotables à gaz, à charbon, à lignite, soient des énergies fossiles carbonées. 

En 2016, l’éolien allemand n’a produit que 13% de l’électricité de ce pays. 50 % de l’électricité a été produite avec de la lignite (24%), du charbon (18%), et du gaz (8%). 

Pourquoi travestir cette réalité, si ce n'est pour préserver l’image écologique du modèle allemand et éviter de mettre en péril le modèle de la Transition énergétique de la France ?

Contact Presse
Jean-Louis Butré
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net



Exemple de titres d’articles

L'Europe produit plus d'énergie avec de l'éolien qu'avec du charbon 
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/8374076-l-europe-produit-plus-d-energie-avec-de-l-eolien-qu-avec-du-charbon.html


Centrale à charbon de Gelsenkirchen. Près de 11 millions de tonne de CO2 par an

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L'éolien a-t-il vraiment le vent en poupe en Europe?


http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/l-eolien-a-t-il-vraiment-le-vent-en-poupe-en-europe_1877722.html

Par Sébastien Pommier, publié le 09/02/2017


Selon Ségolène Royal, citant le rapport annuel des industriels européens de l'éolien, le secteur "a dépassé la production de charbon" 😡 en 2016. En réalité, les faits sont plus contrastés. Explications.

"Les résultats sont là". Ségolène Royal affichait un large sourire ce jeudi matin dans les studios de franceinfo. La ministre de l'Environnement ne cachait pas sa satisfaction après avoir consulté dès potron-minet les résultats d'une étude des industriels européens de l'éolien. Ce jeudi, WindEurope vient en effet de publier son rapport annuel sur les capacités de production énergétique du secteur. Et pour la première fois, "l'énergie éolienne a dépassé en Europe la production de charbon", a affirmé Ségolène Royal sur les ondes.  

"Le charbon fournit toujours plus d'énergie..."

Contactés par l'Express, les auteurs de l'étude, basés à Bruxelles, confirment cette performance tout en nuançant quelque peu le résultat. "Avec une capacité totale de 153,7 GW [gigawatts], le vent a bien dépassé le charbon en terme de capacité installée en Europe. Mais le charbon fournit toujours plus d'énergie dans le mix énergétique. Il est clair que la transition du continent est en cours. En capacité [effectives], le vent se place désormais juste derrière le gaz", précise Oliver Joy de WindEurope. 
Si les installations d'éoliennes sont importantes, la France pouvant s'enorgueillir d'avoir connu une année record en la matière avec 1,6 GW supplémentaire, la production globale reste modeste. "L'éolien n'a couvert que 4% de la demande d'électricité en France l'année dernière, remarque Olivier Joy. Cela semble faible, car la France est toujours très fortement dépendante du nucléaire pour répondre à ses besoins en électricité. En fait, 60% de l'énergie renouvelable installée en France est d'origine hydroélectrique".  
Pas de quoi doucher l'optimisme des professionnels du secteur. "L'éolien en France affiche une progression de 13% sur un an, soit un déploiement record dans le pays, indique à L'Express Antoine Cahuzac, directeur général d'EDF Energies Nouvelles. Le territoire national offre une diversité de vents de qualité assez unique en Europe. Nous avons mis en service l'année dernière le plus puissant parc éolien de France [l'Ensemble Eolien Catalan dans les Pyrénées-Orientales]. La filière éolienne a créé 2 000 emplois en 2015 et emploie aujourd'hui plus de 15 000 personnes dans le pays".  

La lenteur des programmes éoliens en mer

Sur le plan européen, c'est l'Allemagne qui reste le premier marché de l'éolien avec une progression de la capacité en progression de +5,4 GW, soit une hausse de 44% sur un an note WindEurope. Toutefois, "la France est l'un des rares pays d'Europe à fixer un objectif clair : les énergies renouvelables devront répondre à 32% de la consommation d'énergie d'ici à 2030 [contre 19,3% aujourd'hui] en vertu de la nouvelle loi sur la transition énergétique. Seuls 6 autres pays ont affiché des ambitions similaires", rappelle Oliver Joy. A l'inverse, la moitié des pays européens n'ont réalisé aucun investissement dans l'éolien en 2016 selon le rapport.  
Carte des investissements éoliens en Europe pour l'année 2016
WindEurope
Les spécialistes répètent que l'éolien reste une source d'énergie très économique. "Le vent terrestre est la forme la moins chère de production d'électricité en Europe. Il est tout simplement logique d'investir plutôt dans l'éolien que dans le nucléaire aujourd'hui, plaide Oliver Joy. Cependant, l'industrie et les investisseurs ont besoin de clarté sur les volumes et les cadres réglementaires à venir pour pouvoir continuer à investir. Faute de quoi, le financement et le déploiement de nouveaux projets risquent de s'atténuer après 2020".  
Et ce n'est pas la lenteur des développements des projets éoliens en mer qui contredira les auteurs de ce rapport. Lors d'un colloque organisé fin janvier par le Syndicat des énergies renouvelables, le PDG d'EDF, Jean-Bernard Levy, avait plaidé pour "de gros efforts de simplifications (...) Chacun voit bien que ça patine". Dans le viseur du PDG d'EDF, les trois parcs éoliens que le groupe doit développer au large des côtes françaises à Fécamp, Saint-Nazaire et Courseulles-sur-Mer (dans la Manche). Des projets attribués en 2012 et qui n'entreront pas en service avant... 2021, voire 2022 !