Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

Pays de la Loire (III) (du 01/01/2019 au 30/06/2019)

Pays de la Loire



Voir les articles précédents sur "Pays de la Loire" (I) et (II)
Voir les articles suivants sur "Pays de la Loire" (IV)

 
30/06/19 : Vendée : Xanton-Chassenon. Les opposants vent debout contre le projet éolien
Chaude ambiance, vendredi, devant la mairie. Banderoles en tête, à l’inititaive de l’association Vent d’Autise, une manifestation a rassemblé une cinquantaine d’opposants au projet éolien.
Engie souhaite installer cinq éoliennes à l’est de la commune qui s’ajoueraient aux trois déjà en fonctionnement sur la partie ouest et aux huit de la commune voisine.
Le conseil municipal avait approuvé le projet à une courte majorité (6 pour, 4 contre). Vendredi, jour de la fin de l’enquête publique, les slogans hostiles au maire et au conseil municipal ont fleuri dans la commune.
« Vent d’Autise considère que ce territoire arrive à saturation pour l’éolien. Au-delà de la pollution visuelle, nous jugeons que ce type de production électrique présente un bilan économique et écologique désastreux et dégrade les territoires, par les divers matériaux utilisés et les déchets qu’ils engendrent », indique Pierre Tournebise, de l’association.
Qui déroule l’argumentaire des antiéoliens : impact sur la santé, menaces sur les oiseaux, dévaluation des patrimoines immobiliers.
Vent d’Autise place ses espoirs dans l’enquête publique afin que « le préfet prononce un avis négatif mais, si ce n’était pas le cas, l’association et son avocat se tourneraient alors, vers le tribunal administratif pour continuer la contestation », ajoute Martine Guiment, présidente.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/xanton-chassenon-85240/xanton-chassenon-les-opposants-vent-debout-contre-le-projet-eolien-6423011

🐄26/06/19 : Loire-Atlantique : Nozay. Les éleveurs boycottent l’annonce des résultats des études sur les éoliennes
Depuis l’implantation du parc éolien de Nozay, en 2013, deux éleveurs pointent une surmortalité au sein de leur cheptel et une baisse qualitative du lait. Leur santé est, elle aussi, mise à mal. Les résultats des études diligentées par la préfecture devaient être présentés ce mercredi 26 juin. Les éleveurs ont boycotté la réunion. L’annonce des résultats est suspendue.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nozay-44170/nozay-les-eleveurs-boycottent-l-annonce-des-resultats-des-etudes-sur-les-eoliennes-6417862

27/06/19 : Mayenne : 
Le parc éolien de Grande Lande dans le Pays de Craon en attente du feu vert du préfet
Le parc éolien de Grande Lande est en bonne voie. Ne reste plus que le feu vert du préfet et les huit éoliennes installées à Saint-Michel-de-la-Roë et La Selle-Craonnaise sortiront de terre.
« Nous avons reçu l’avis favorable du commissaire enquêteur, nous attendons celui du préfet et le projet rentrera dans sa phase finale », explique Gwenaël Verger de la société BayWa r.e.
Cette société, dont le siège est basé à Paris, possède un bureau de développement à Nantes. « Nous sommes présents sur le territoire français depuis dix ans, mais la société mère allemande est centenaire.»
Elle mène ce projet dont elle est propriétaire avec la collaboration de Qénéa énergies pour la partie technique. Il s’agira de son premier parc éolien en Mayenne.
Huit éoliennes sur deux communes
Au total, huit éoliennes d’une hauteur de 125 à 150 m sont prévues : quatre sur des terrains situés à Saint-Michel-de-la-Roë et quatre sur d’autres à La Selle-Craonnaise.
«'Le projet avait débuté en 2007 quand les élus locaux avaient délimité une zone pour un projet éolien futur, puis avait choisi comme développeur Qenéa.» Il faut dire que le site s’y prête.
« Nos études avec mâts d’études nous ont confirmé le potentiel du lieu. Il est bien situé, bien venté avec un habitat éloigné et dispersé qui nous permet d’implanter huit éoliennes, ce qui n’est pas rien, tout ceci en respectant les règles d’acoustique, la biodiversité etc. » D’ailleurs, « ce projet n’a pas souffert d’opposition locale », constate Gwenaël Verger.
Les éoliennes seront situées sur des terrains privés «avec des propriétaires qui ont tous donné leur accord, seuls les postes de livraison seront implantés sur un terrain de la communauté de communes.»
Les éoliennes produiront 39 000 MG/h par an soit l’équivalent de la consommation électrique de 7 500 foyers (en moyenne 18 000 habitants), chauffage compris. «Cela représente un tiers de la population du territoire du Pays de Craon.» Elles éviteront le rejet de 10,2 t de CO2.
Localement, des retombées financières sont également attendues.
http://www.hautanjou.com/actualite-16009-le-parc-eolien-grande-lande-dans-pays-craon-en-attente-du-feu-vert-du-prefet.html

26/06/19 : Maine-et-Loire : Longuenée-en-Anjou : Comment financer l’éolien ? 😡😡
L’association Les Ailes de Longuenée promeut un financement participatif du projet d’implantation de quatre éoliennes en bordure de la forêt domaniale. Le public est curieux.
La société Soleil du Midi développe et exploite des parcs éoliens ou photovoltaïques. Elle a positionné un projet d’éoliennes dans la commune de Longuenée-en-Anjou en 2016. Depuis, ce projet se concrétise aux côtés de l’association locale Les Ailes de Longuenée, laquelle aimerait entrer dans le capital. Son président, Eric Robert, a toujours souligné qu’il « préfère des capitaux locaux pour avoir un regard sur le dossier, plutôt que des fonds de pension qui se fichent des retombées locales ».
Longuenée, un projet à 22 millions d’euros
Dernièrement, une réunion invitait le public à entrer dans l’association et à abonder cette potentielle participation financière. En ouverture de soirée, Simon Cousin, de la société Soleil du Midi, a énuméré les différentes séquences administratives déjà passées, avant d’attaquer le budget prévisionnel « de l’ordre de 22 millions d’euros, une partie en capitaux propres et l’autre en financement bancaire ».
Les questions ont été très nombreuses dans le public d’une cinquantaine de personnes. Les intervenants ont été très clairs dans leurs réponses.
L’association Les Ailes de Longuenée avait invité plusieurs intervenants dont M. Bouvet, riverain du site éolien de Freigné depuis 12 ans, qui indique que « Les nuisances sonores sont extrêmement limitées. Par fort vent, le bruit du vent est largement supérieur à celui produit par les machines, qui devient alors perceptible ».
De son côté, François Gérard, président de l’association Atout vent, de Chemillé, martèle le principe fondateur de son association : « On accepte des éoliennes si elles nous appartiennent. On peut dire que rendement est conforme aux études qui nous avaient été fournies avant la construction et l’exploitation ». Il donna ensuite l’exemple de ce champ éolien de la Jacterie, « U n projet à 21 millions d’euros de coût. Nous avons créé une SAS, mais il est nécessaire d’obtenir un agrément de l’Association des maires de France pour récolter les fonds d’investissement participatifs. Nous avions fixé une fourchette pour les participants comprise entr e 1 000 € 9 000 € d’investissement par personne, ceci pour éviter les gros investisseurs ». Du côté de la rémunération, autre question du public, l’homme est précis : « L’année de construction et la première année d’exploitation sont déficitaires. La deuxième année d’exploitation est bénéficiaire. Elle éponge le déficit des deux premières années ».
« 10 à 15 % de rendement »
L’autre parc éolien porté dans les Mauges par cette association est le Parc de l’Hyrôme. Il offre un second exemple au public présent et souhaitant savoir où il met les pieds s’il s’engage dans le parc longuenéen. « Nous avons réuni 371 actionnaires pour un projet d’un peu plus de 22 millions d’euros, reprend M. Gérard. Énergie Partagée a apporté 500 000 €. Mauges Communauté, 1 million d’euros. Alter énergies(N.D.L.R. SEM du département) 1,50 M€. Un emprunt de 21 millions d’euros sur 17 ans a été contracté. La gouvernance est assurée par la SAS Cit’Eole ».
Il ajoute : « Par principe : dans notre association, un homme égale une voix. Trois mois avant de boucler, 50 % des capitaux étaient réunis. Les capitaux nécessaires ont été réunis dans les dernières semaines. Désormais, si des actionnaires veulent vendre, ils doivent trouver un acheteur. Aucun actionnaire n’a pour le moment vendu ses parts ».
Antoine Charrier, de la société Gaz Électricité de Grenoble, a présenté cette structure, qui participe au projet longuenéen, en soulignant : « Elle joue, entre autres, le rôle de garantie bancaire grâce à ses capacités technique et financière ». Le Meignannais Christian Gruget a présenté la charte de l’association Les Ailes de Longuenée, avant le jeu des questions du public. Pour l’association, « Ces questions seront traitées au sein des Ailes de Longuenée qui décidera démocratiquement et en toute transparence ».
Éric Robert, le président des Ailes, a fait appel aux adhésions moyennant une cotisation annuelle 20 €, une bonne trentaine de nouvelles adhésions sont prises, ce qui porte à 50 le nombre d’adhérents au soir de cette réunion.
L’association locale va élire son conseil d’administration. Les candidats sont : Eric Robert, Loïc Pineau, Christian Gruget, Jean Louis Lecourbe, Karl Charrett, Christophe Pelluau, Jean Pierre Belliard.
https://www.courrierdelouest.fr/actualite/longuenee-en-anjou-comment-financer-l-eolien-26-06-2019-404250

25/06/19 : Sarthe : Huisne sarthoise La communauté de communes contre les éoliennes près de l’A11
Ce mardi 25 juin soir, les élus de la communauté de communes de l’Huisne sarthoise se sont prononcés contre l’implantation de quatre éoliennes à Cherré-Au et Cormes.
Les élus communautaires de l’Huisne sarthoise avaient à formuler un avis sur le projet de quatre éoliennes sur les secteurs de Cormes et Cherré-Au.
Après discussion, 25 élus se sont prononcés contre, 11 pour et 8 se sont abstenus.
En revanche, ils ont réaffirmé l’importance de passer à des énergies renouvelables en donnant leur accord pour un projet de méthanisation, dans la zone de la Monge à La Ferté-Bernard et pour l’implantation d’un champ de panneaux voltaïques dans la même zone.https://www.lemainelibre.fr/actualite/huisne-sarthoise-la-communaute-de-communes-contre-les-eoliennes-pres-de-l-a11-25-06-2019-250076?fbclid=IwAR1GnQkmv-MRh5CrD7A4RxJQ9RsDOKMq4gNDqEI0qTYOe5XOYpaS0qZWgxA
24/06/19 : Sarthe : Cherré-Au et Cormes : Montmirail « Le projet d’implantation de quatre éoliennes m’attriste »
Depuis trois ans, le châtelain de Montmirail se démène pour faire revivre son château. La récente découverte de l’implantation de quatre éoliennes l’attriste. Il a donc décidé d’agir.
« J e n’ai découvert le projet d’implantation de quatre éoliennes à Cherré-Au et Cormes que mardi dernier par un ami. Ce projet m’attriste », reconnaît Philippe Herbelin, propriétaire depuis un peu plus de trois ans du château de Montmirail.
Le châtelain s’est immédiatement plongé, deux nuits entières, dans les documents consultables sur le site sarthe.gouv.fr, sachant qu’il faut faire vite : l’enquête publique se termine mercredi midi.
Partager cette demeure historique avec le public
Depuis qu’il est propriétaire du château, Philippe Herbelin met tout en œuvre pour partager cette demeure historique avec le public et faire vivre cette région du Perche dont il est natif et qu’il aime tant : renaissance des fêtes médiévales dans l’enceinte du château, organisation d’événements comme les Journées des métiers d’art, concerts, pique-nique au château…
Vue sur les éoliennes
« C’est une région vallonnée qui a beaucoup de charme. De tous les points élevés et notamment du château, on aura une vue directe sur les éoliennes. Je crois que personne n’a pris conscience de l’impact de ces éoliennes sur les villages alentours, sur la richesse patrimoniale du secteur, sur la valeur des maisons », s’afflige le châtelain.
Dossier abscons
« J’ai lu tout le dossier qui est assez abscons. Je suppose que cela a découragé plus d’un lecteur. Je suis surpris par la faiblesse de l’étude sur l’impact sur le paysage. Trois zones d’étude ont été retenues : immédiate, rapprochée entre 6 et 12 km du site, et éloignée, plus de 20 km. Montmirail a été placé dans l’aire d’étude éloignée alors que nous sommes à moins de 9 km du site. Pourquoi ? », s’interroge le Montmiraillais.
Il s’étonne également que personne ne soit venu au château pour prendre des photos. « Le château est accessible toute l’année et il y a un numéro de téléphone. Les photos montages ont été prises de la place du village, en contrebas. C’est scandaleux. »
La chouette encadrée par les éoliennes
L’avocat parisien a relevé ainsi plusieurs « affirmations étonnantes » qui viendront étayer ses observations. Il a d’ailleurs mandaté « une agence spécialisée pour prendre des photos supplémentaires pour donner une vision complète aux concitoyens de ce que seront les éoliennes dans le paysage ».
« Imaginez l’image que l’on aura du Perche sur l’autoroute : le panneau du château de Montmirail et de la chouette, encadré par les éoliennes », livre-t-il avec une pointe d’humour tout en déclarant, plus grave : « La réalité est plus triste. Qui voudra s’arrêter ? Nous avons des atouts touristiques majeurs et le château en est un des catalyseurs. Un champ éolien visible remettra en cause la qualité de l’offre touristique de cette région. »
Mitage de la région
Philippe Herbelin craint aussi que ces premières éoliennes ne soient « le point de départ d’un mitage du territoire ».
Et de préciser : « Attention, je ne remets pas en cause l’impérieuse nécessité de la transition énergétique, mais il faut prendre en compte le patrimoine culturel de la région et ne pas faire n’importe quoi », conclut-il tout en soulignant que le coût du démantèlement, une fois les éoliennes obsolètes, à la charge des propriétaires terriens, serait énorme « de 20 à 30 fois supérieur à ce qu’on leur propose par an ».
Avec l’association Mons Mirabilis, le châtelain entend créer rapidement un collectif. En attendant, il va envoyer ses observations sur le site de la préfecture et prendre contact avec les élus du territoire.
Une permanence mercredi
L’enquête publique est ouverte depuis le 27 mai et se termine mercredi (26 juin). Dernière permanence du commissaire-enquêteur, mercredi 26 juin de 8 h 30 à midi à la mairie de Cherré-Au. Les observations du public peuvent également être transmises par courrier électronique à l’adresse suivante : pref-utilite-publique@sarthe.gouv.fr
L’avis d’enquête publique et l’ensemble des documents sont consultables sur le site internet de la préfecture à l’adresse suivante : www.sarthe.gouv.fr rubrique « publications » – « consultations et enquêtes publiques », commune de Cherre-Au ou Cormes.
https://www.lemainelibre.fr/actualite/montmirail-le-projet-d-implantation-de-quatre-eoliennes-m-attriste-24-06-2019-249936?fbclid=IwAR3_TxlDE8pGrmYr6skT8NNV01o8g_XITx2YRnoa9_2CVNAR-1weizgkz38

24/06/19 : Loire-Atlantique : Le Croisic. Le bruit du transformateur met ses riverains sous haute tension
À deux pas du parking de la plage du Sable-Menu, la production électrique de l’éolienne flottante, au large du Croisic, assourdit les riverains.
Dans le cadre des travaux du projet Sem-Rev, porté par l’École centrale de Nantes, lancé voilà bientôt six ans, différents modules ont été implantés sur le territoire, à l’image des bâtiments occupés dans le parc de Penn-Avel, ou bien encore, tout récemment, de ce transformateur, construit en septembre 2018, sur un terrain communal, à quelques encablures du...

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-croisic-44490/le-croisic-le-bruit-du-transformateur-met-ses-riverains-sous-haute-tension-6413990


22/06/19 : Sarthe : Saint-Longis. Eoliennes : une copie à corriger
La copie est encore à revoir mais le dossier tient la route. C’est, en substance, la conclusion du rapporteur public du tribunal administratif de Nantes qui s’est de nouveau penché, vendredi, sur le projet éolien de Saint-Longis. Le dernier épisode en date d’une interminable saga commencée en 2006.
L’Association pour la protection des paysages, la commune de la Perrière (Orne) et une trentaine de riverains demandaient l’annulation de l’arrêté du préfet de la Sarthe accordant le 14 juin 2016 à la...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-longis-72600/saint-longis-eoliennes-une-copie-corriger-6410461

20/06/19 : Loire-Atlantique : 
Eolien en mer sur le Banc de Guérande : les opposants très remontés
DLM le collectif de défense de la mer a perdu les recours pour empêcher le développement du parc éolien du banc de Guérande. Ces derniers accusent le Conseil d’État d’avoir validé un mensonge d’État.
LE CONSEIL D’ÉTAT VALIDE UN MENSONGE D’ÉTAT
Le Conseil d’Etat a estimé dans sa décision du 7 juin dernier :
« 5. Sans qu’il soit besoin d’examiner l’autre moyen du pourvoi des associations, il y a lieu, eu égard à la motivation de l’arrêt attaqué, de l’annuler dans sa totalité. »
Dans ce sens il a donné satisfaction aux associations, dont on a reconnu l’intérêt à agir, et aussi que le Tribunal Administratif et la CAA de Nantes, la société EMF, le Ministre et nombre d’élus locaux, suivis par certains media, se sont trompés en stigmatisant nos associations. Le Maire de St Nazaire D. Samzun (« des zadistes en costard ») et le Président du Conseil Départemental P. Grosvalet (« ces « occupants » de résidences secondaires ») doivent cesser leurs propos méprisants et méprisables, et il serait même élégant qu’ils reconnaissent leurs erreurs et présentent leurs excuses.
« 6. Il y a lieu, dans les circonstances de l’espèce, de régler l’affaire au fond en application des dispositions de l’article L. 821-2 du code de justice administrative. »
Là, il a donné satisfaction aux industriels et leurs soutiens politiques qui réclamaient ce traitement particulier, sans que ce soit dû à un second pourvoi, ni qu’on comprenne où est la justification d’une bonne administration de la justice (voir note en bas de page) ? Encore une procédure d’exception !
Que s’est-il passé entre l’audience du 13 février et celle du 20 mai ?
Dans la grande majorité des cas, le Conseil d’Etat suit l’avis du Rapporteur Public, et là il semblerait que ce soit le Rapporteur Public qui a suivi l’avis attendu du Conseil d’Etat…
Comment peut-on conclure le 13 février : «nous concluons à l’annulation des arrêts de la cour administrative d’appel de Nantes, au renvoi des deux affaires à cette cour, à ce que l’Etat verse 3000 euros, d’une part, (…), et d’autre part, aux associations Prosimar et GRSB prises ensemble, et enfin au rejet des conclusions présentées dans chaque affaire par les sociétés bénéficiaires des décisions attaquées au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. »,
En d’autres termes, on donne raison aux associations et tort aux sociétés.
et 3 mois après, le 20 mai : « Vous règlerez l’affaire au fond…………….nous concluons à l’annulation de l’arrêt du 25 juillet 2017 de la cour administrative d'appel de Nantes ; au rejet de la requête présentée par les associations GRSB et Prosimar devant cette cour et du surplus des conclusions de leur pourvoi ; et au rejet des conclusions présentées par la société Eolien Maritime France et la société du Parc du banc de Guérande au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.»
En d’autres termes, on valide une procédure administrative et juridique discutable, et de plus, on prive les associations du bénéfice d’une participation de l’Etat aux frais de justice engagés…
(Article L821-2 du code de justice administrative :
S'il prononce l'annulation d'une décision d'une juridiction administrative statuant en dernier ressort, le Conseil d'Etat peut soit renvoyer l'affaire devant la même juridiction statuant, sauf impossibilité tenant à la nature de la juridiction, dans une autre formation, soit renvoyer l'affaire devant une autre juridiction de même nature, soit régler l'affaire au fond si l'intérêt d'une bonne administration de la justice le justifie.
Lorsque l'affaire fait l'objet d'un second pourvoi en cassation, le Conseil d'Etat statue définitivement sur cette affaire.)

Dans toute la discussion sur les projets, plans et programmes, nous notons cet argument développé par Mme le Rapporteur Public devant le Conseil d’État :
« Toutefois l’objectif de protection de l’environnement …n’est pas, ou pas seulement, celui de protection de l’environnement local.... La protection de l’environnement … inclut aussi les effets positifs, au niveau global, qui sont attendus du choix d’énergie retenu en termes de lutte contre le réchauffement climatique et contre l’effet de serre et de protection des intérêts des générations futures en termes de gestion des déchets. La construction et l’exploitation d’installations de production d’énergie d’origine éolienne portent nécessairement une atteinte à l’environnement local. La question est celle de l’acceptabilité de cette atteinte locale et de sa mise en regard avec les retombées positives, y compris environnementales, attendues du projet.»
On sait aujourd’hui que l’éolien ne contribue en rien en France à la lutte contre le réchauffement climatique, bien au contraire (un mensonge aussi gros que « les éoliennes, on ne les verra pas »); qu’on ne sait pas éliminer les déchets (béton, fibres de verre et carbone, terres rares, aluminium, etc…), et que les objectifs de programmation de production par des énergies renouvelables intermittentes relèvent plus de l’idéologie que de l’expertise. La communication du gouvernement sur l’éolien marin n’est que déclarations trompeuses…
Les récentes déclarations en la matière du ministre de Rugy à St Nazaire, ou du Premier Ministre E. Philippe à l’Assemblée Nationale sont stupéfiantes d’ignorance, d’inexactitudes ou d’absence de logique rationnelle ! Le mensonge d’État sert un affairisme au bénéfice d’intérêts particuliers, au détriment d’une véritable politique écologique dans l’intérêt général et celui des générations futures.
LE PROJET D’ÉOLIENNES SUR LE BANC DE GUERANDE EST ENCORE LOIN DE LA REALITÉ
- Au moment où le projet de Dunkerque est annoncé par de Rugy à moins de 50€/MWh,comment maintenir un projet à plus de 150€/MWh ?
- Est-ce que les 41 banques sollicitées pour financer le projet vont s’engager alors que Bruxelles ne s’est pas encore prononcé sur les Aides d’État ?
- Les problèmes techniques posés sont loin d’être résolus (cf notre précédent communiqué du 18 mai), et notamment l’ensouillage-enrochement de 120 km de câbles inter-éoliennes…
- Quelles garanties apporte la Société du Parc du Banc de Guérande au capital ridicule de 100€, et endettée de plusieurs dizaines de millions d’€ ?
- Comment justifier aujourd’hui un facteur de charge annoncé de 41,5 % dans une région où les vents sont bien plus faibles qu’en mer Baltique ou mer d’Ecosse qui réalisent 35% ?
Nos associations locales, reconnues responsables de notre environnement, continueront leur action au niveau national et Européen, avec les autres sites et les pêcheurs.
Pour en savoir plus : www.dlm-eoliennesenmer.net
defensedelamer@gmail.com
http://www.saintnazaire-infos.fr/eolien-en-mer-sur-le-banc-de-guerande-les-opposants-tres-remontes-25-73-4144.html

19/06/19 : Vendée. Eoliennes, le monde de la pêche à l’Assemblée
Un marin de Noirmoutier-en-l’île et un patron d’une conserverie à Saint-Gilles-Croix-de-Vie seront entendus jeudi 20 juin à l’Assemblée nationale au sujet du projet des éoliennes en mer, au large des îles Yeu et Noirmoutier.
Une commission d’enquête à l’Assemblée nationale entendra, ce jeudi 20 juin, des acteurs de la pêche au sujet du projet des 62 éoliennes, en mer au large des îles Yeu et Noirmoutier.
Philippe Gendreau, patron de la conserverie Gendreau, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, et Sylvain Gallais, patron pêcheur de Noirmoutier, seront reçus à 10 h 30. Cette commission est à l’initiative du député Julien Aubert, député du Vaucluse.
Le collectif « Touche pas nos îles » se réjouit « que des représentants de la région aient été choisis pour venir exprimer devant l’assemblée […] la préoccupation des métiers artisanaux face à l’installation de telles éoliennes ».
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/noirmoutier-en-lile-85330/vendee-eoliennes-le-monde-de-la-peche-l-assemblee-6406520

🐄19/06/19 : Loire-Atlantique : 
À Nozay, quel impact des éoliennes sur la santé des animaux ?
Depuis l’implantation du parc éolien de Nozay, en 2013, deux éleveurs pointent une surmortalité au sein de leur cheptel et une baisse qualitative du lait. Leur santé est, elle aussi, mise à mal : insomnie, anxiété, douleurs. La préfecture a diligenté une série d’études pour tenter de déterminer le lien de cause à effet. Les résultats sont attendus le 26 juin.
Depuis 2013, Didier Potiron et Céline Bouvet, deux éleveurs de vaches laitières, à ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nozay-quel-impact-des-eoliennes-sur-la-sante-des-animaux-6406078

19/06/19 : Deux-Sèvres : Longuenée-en-Anjou. Éoliennes : l’énergie citoyenne gagne des adeptes 😡
L’association des Ailes de Longuenée a présenté aux habitants le fonctionnement du financement participatif de quatre éoliennes.
Le projet
Le projet éolien de Longuenée-en-Anjou est en cours d’instruction. La Dreal (1)dispose de plusieurs mois pour évaluer le projet, demander des compléments d’information, avant de le valider et de lancer une enquête publique. L’association des Ailes de Longuenée, pour sa part, prépare le terrain pour l’étape suivante : la levée des financements.
Ils sont estimés à 22 millions d’euros pour...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/longuenee-en-anjou-49770/longuenee-en-anjou-eoliennes-l-energie-citoyenne-gagne-des-adeptes-6404942

18/06/19 : Loire-Atlantique : Jans. Parc éolien de la Butte-Noire : le nouveau combat
L’enquête publique à peine commencée, les membres de la commission réagissent aux pièces versées au dossier et organisent la fronde.
« Comme ancien maire de Jans, je ne veux pas de ce parc dans la commune ! »lance Michel Bourdeau. Le ton est donné. Avec lui, plusieurs membres de la commission ayant participé aux ateliers de réflexion mis en place par la société P & T technologie en partenariat avec l’agence Tact, ont épluché le dossier présenté dans...https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/jans-44170/jans-parc-eolien-de-la-butte-noire-le-nouveau-combat-6404565

17/06/19Dans le Sud-Mayenne, un projet éolien peut vous rapporter de l'argent
Depuis ce dimanche 16 juin, une cagnotte en ligne est lancé pour un projet de parc éolien dans le sud de la Mayenne. Un investissement financier dont vous percevrez les bénéfices à chaque trimestre. Explications.
La Selle-Craonnaise, France
Dans le sud de la Mayenne, des éoliennes peuvent vous rapporter de l'argent. La société BayWa r.e a ouvert depuis ce dimanche, un financement participatif pour son projet de huit éoliennes autour de la base de loisir de la Rincerie. Leur installation est prévue courant 2020.
L'objectif est de prêter de l'argent à cette société, pour qu'ensuite à chaque trimestre, elle vous reverse cet argent avec les taux d'intérêt. "Les particuliers recevront les intérêts, sur la durée du produit financé proposé, c'est à dire deux ans. Ils les percevront donc tous les trimestres, au même titre qu'un remboursement de capital. C'est l'inverse d'un crédit immobilier en fait" explique Aurélien Gouraud directeur du financement énergie renouvelable chez Lendopolis, le gestionnaire de la cagnotte. Un montant maximum de 50.000€ est recherché.
La consommation de 7.500 foyers
En Mayenne le projet éolien de Fontaine-Couverte à déjà utilisé le financement participatif pour concerner et impliquer les habitants. Cette fois-ci les éoliennes seront implantées sur des terrains loués à des agriculteurs à la Selle-Craonnaise et de Saint-Michel-de-la-Roë. "Elles vont permettre la production annuelle de 39 gigawatt-heure. Cela couvre l'équivalent de la consommation de 7.500 foyers, c'est à dire plus de la moitié du nombre d'habitants de la communauté de communes du Pays de Craon, ce qui n'est pas négligeable pour le territoire" estime la professionnelle.
Un montant maximum de 50.000€ est recherché à travers la cagnotte. Le rendement proposé est compris entre 5 et 6% par an pendant deux ans. Et même si le Préfet de la Mayenne n'a pas encore émis un avis officiel de validation du parc éolien (attendu pour la rentrée), les porteurs de projet sont plus que jamais confiants.
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/dans-le-sud-mayenne-un-projet-eolien-peut-vous-rapporter-de-l-argent-1560515682
16/06/19 : Maine-et-Loire : Loiré Le Bourg-d’Iré : Ils sont contre le parc éolien : « On veut garder le cachet de nos campagnes »
Des habitants des communes riveraines de Loiré font partie des opposants au Parc éolien des Vergers, contradictoire selon eux avec un développement du tourisme patrimonial, notamment au Bourg-d’Iré.
David O’Neil, propriétaire du château de Falloux au Bourg-d’Iré, est vent debout contre le retour des éoliennes : « Ce n’est pas correct de représenter le projet d’éoliennes une fois que le château de Falloux est terminé. » La mobilisation d’habitants et des châtelains avait conduit le Conseil municipal du Bourg-d’Iré, le 12 juillet 2016, à prendre une délibération de principe contre le projet d’implantation de trois éoliennes dans le panorama du château.
« Je ne suis pas anti-éoliennes, mais il faut leur trouver la bonne place ». Pour David O’Neil, le projet d’éoliennes risque de nuire à l’activité économique (mariages, événements…) qui démarre au château de Falloux et donc aux différents acteurs impliqués (artisans, commerçants…) : « C’est mauvais pour les habitants de la commune et pour le territoire », estime-t-il. « On crée des éoliennes mais sans supprimer de centrales ».
Développement touristique autour du patrimoine
Autour de David O’Neil, une trentaine de personnes se sont invitées à la réunion d’information réservée aux élus municipaux de Loiré, jeudi soir 13 juin : des membres des associations Vent des moissons, Vent d’Iré…, des habitants du Bourg-d’Iré, de Combrée, d’Angrie, une poignée de Loiré… et des commerçants de Segré qui mesurent les retombées économiques du développement touristique autour du patrimoine. Au Bourg-d’Iré, outre le couple d’Américains au château de Falloux, des Anglais au manoir de la Vieille Douve, un Belge au château de la Douve ont restauré le patrimoine local pour développer un accueil de standing. « Avec le château de la Roche à Noyant, c’est 10 millions qui ont été investis ici », souligne Dominique Tenailleau.
A l’appui de ces initiatives, la population locale se mobilise également, notamment autour d’un parcours de valorisation du patrimoine. « On se bat depuis dix ans pour revaloriser Le Bourg-d’Iré », souligne Isabelle de Ponteves. Sonia Renault, adjointe, confirme : « On a capitalisé sur un écosystème touristique. On veut absolument garder le cachet de notre campagne. On a l’ambition d’être village de charme ». Pour la majorité des opposants, le parc éolien va « polluer le paysage » et faire fuir les visiteurs.
Soucieuse de la « pollution esthétique », Inès Desazars, habitante de Loiré et membre de Vent d’Iré, s’interroge : « Pourquoi les photomontages ne sont-elles jamais réalisées avec un paysage hivernal ? » Et de suggérer la remise en fonctionnement des moulins à vent.
Les contestataires ont déjà annoncé leur intention de solliciter les élus locaux, la sous-préfète et la préfecture.
https://www.courrierdelouest.fr/actualite/loire-le-bourg-d-ire-ils-sont-contre-le-parc-eolien-on-veut-garder-le-cachet-de-nos-campagnes-15-06-2019-402841

15/06/19 : Vendée : Saint-Jean-de-Monts. Patrice Baldeau présente le parc éolien de Bouin 😵😵
« Après des travaux lancés en septembre 2002, le parc éolien de Bouin a vu son exploitation industrielle démarrer le 18 juin 2003 », se souvient Patrice Baldeau, adjoint au maire de Bouin. Il va animer une conférence sur ce parc samedi, organisée par la section Histoire de l’Arexcpo. « Quand ce parc a été construit, EDF Energies nouvelles et la commune cherchaient une personne pour l’expliquer aux visiteurs. » Faute de trouver un guide, c’est Patrice Baldeau qui va s’en charger « jusqu’en 2017. Mais je n’ai pas tellement arrêté puisque j’effectue encore des présentations aux touristes tous les jeudis de juillet et août, ce site étant un point caractéristique de Bouin. » Samedi, Patrice Baldeau présentera ce parc de sept éoliennes, la huitième étant tombée, « générant une énergie propre et non polluante. Je parlerai aussi de la commune de Bouin et son histoire, les problèmes émis par le réchauffement climatique et de l’eau de la baie de Bourgneuf, la montée du niveau de mer, de la description d’une éolienne et de la distribution de l’énergie. »
Samedi 15 juin, à 15 h, à la ferme du Vasais. Tarif adhérent Arexcpo : 2 € , non adhérent Arexcpo : 4 €.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-jean-de-monts-85160/saint-jean-de-monts-patrice-baldeau-presente-le-parc-eolien-de-bouin-6399439
15/06/19 : Loire-Atlantique : 
Bouvron. Vent de contestation contre le parc éolien
Le projet de parc éolien au nord de la commune inquiète certains riverains, venus en nombre exprimer leurs inquiétudes lors d’une réunion d’information très animée.
Les organisateurs attendaient une trentaine de participants, ils étaient près du double, jeudi soir, à Horizinc, pour assister à la présentation du projet de champ d’éoliennes, à quelques encablures du canal de Nantes à Brest.
Une réunion houleuse, au cours de laquelle les organisateurs ont eu toutes les peines du monde à mener ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/bouvron-44130/bouvron-vent-de-contestation-contre-le-parc-eolien-6399467

13/06/19 : Maine-et-Loire : 
Des riverains de Segré et L'Hôtellerie-de-Flée restent opposés au projet éolien
Des habitants de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou-bleu restent actifs en vue de faire annuler les permis de construire délivrés en 2015 pour trois éoliennes qui seront installées à Segré et L'Hôtellerie-de-Flée.
Le rapporteur public a préconisé le 28 mai à la cour administrative d’appel de Nantes de rejeter, à nouveau, les recours des Amis du Pays de Flée et de neuf riverains, qui veulent toujours faire annuler les permis de construire délivrés en 2015 aux trois éoliennes prévues à Segré et L’Hôtellerie-de-Flée.
Déboutés une première fois par le tribunal administratif de Nantes en mars 2018, les requérants maintiennent que l’étude d’impact est « entachée d’omissions et d’inexactitudes ».
Des projections de glace
Les mesures compensatoires sont également « insuffisantes », à leurs yeux.
Les riverains redoutent aussi des « projections de glace » depuis les pales de ces éoliennes de plus de 50 m de haut, l’hiver, sur les véhicules qui empruntent, au sol, la route départementale 923 Segré/Château-Gontier.
Mais « les requérants ne démontrent pas, au-delà de leurs affirmations, que la méthode (retenue par la Ferme éolienne du Haut Segréen, NDLR) serait inappropriée », considère le rapporteur public. « Même s’ils sont perfectibles, les documents photographiques permettent de se faire une idée assez précise de l’intégration du projet dans le paysage. »
La suite de l'article à retrouver dans le Haut Anjou du vendredi 7 juin 2019, édition papier ou numérique.
http://www.hautanjou.com/actualite-15913-des-riverains-segre-et-hotellerie-de-flee-restent-opposes-au-projet-eolien.html

12/06/19
Vendée. Le projet éolien en mer collecte un million d’euros😡
La campagne de financement participatif qui s’est ouverte le 11 juin à toute la France est déjà terminée. En quelques heures, elle a collecté 660 000 € pour financer la recherche archéologique sus-marine.
Voilà une affaire qui a été vite bouclée. Emyn, le porteur du projet de 62 éoliennes au large des îles de Noirmoutier et Yeu, lançait le 23 avril une campagne de financement participatif auprès des Vendéens. Les particuliers pouvaient investir au minimum 85 € et 2 000 € au maximum avec la promesse d’un un taux d’intérêt de 5 et 6,5 % par an.
Le 21 mai, elle s’ouvrait aux habitants de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée.
Hier, le 11 juin alors que « 340 000 € avaient été collectés auprès de plus de 250 personnes », précisait Emyn, la campagne s’ouvrait à tous les Français.
Le mercredi 12 juin, à midi, la campagne était déjà terminée : « Un million d’euros ont été collectés », signale Emyn. 903 prêteurs ont investi dans la campagne de recherche archéologique sous-marine qui se déroulera cet été sur la zone du futur parc éolien. La campagne était évaluée à 850 000 €.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/challans-85300/vendee-le-projet-eolien-en-mer-collecte-un-million-d-euros-6394290

11/06/19
Vendée. Éolien en mer : le financement participatif s’ouvre au reste de la France
Pour le projet de parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier, en Vendée, une campagne de financement participatif est désormais ouverte à l’ensemble du territoire français.
La société Éoliennes en Mer îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) a ouvert son projet d’implantation de 62 éoliennes au financement participatif. Via Enerfip, tout citoyen peut financer la campagne de recherche archéologique sous-marine. Cette campagne se fera à partir du navire André-Malraux qui se déplacera cet été sur la zone du futur parc pour un montant de 850 000 €.
Les 62 machines devraient produire « 1 900 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 790 000 personnes », affirme EMYN.
Le 23 avril la participation a été ouverte aux Vendéens. Le 21 mai aux habitants de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée. Du 11 juin au 2 juillet, l’investissement est ouvert à tous en France métropolitaine.
Les particuliers peuvent investir au minimum 85 € et 2 000 € au maximum en bénéficiant d’un taux d’intérêt de 5 et 6,5 % par an. Depuis l’ouverture de la campagne, plus de 250 personnes ont pris part au projet. Plus de 340 000 € ont été collectés, précise Emyn.

10/06/19 : Loire-Atlantique : Jans. Projet de parc éolien à la Butte-Noire : l’heure de l’enquête publique
L’enquête publique pour le parc éolien de la Butte-Noire, entre Jans et Lusanger, s’ouvre ce mardi 11 juin, tandis que la société P & T Technologie continue de jouer sur le terrain la carte de la pédagogie.
L’association Vent des bois, qui s’oppose à l’installation d’un projet éolien en la Forêt de la Pierre sur Coudrecieux, Semur-en-Vallon, Montaillé et Dollon, depuis plus de deux ans, reste vigilante et est présente sur tous les fronts.
Carole, Jean-Claude, Jean-Pierre, Bernard et les autres, réalisent avec satisfaction que d’autres personnes se rallient à leur cause, des anonymes qui s’expriment sur la voie publique, et des propriétaires privés sur leurs bâtiments, leurs clôtures, leurs arbres, etc. en privilégiant la hauteur.
Un projet éolien qui semble agiter de plus en plus les esprits de citoyens, qui le contestent en argumentant : « La destruction d’une partie de la forêt particulièrement dense sur le site, et les menaces pour une faune et pour l’environnement… ».
Des tags sur la voie publique contre le projet éolien
Des membres de l’association découvrent que des marquages au sol avaient été effectués dans la nuit du 27 au 28 mai sur la chaussée des routes à Coudrecieux, Écorpain et Bouloire, exprimant l’opposition au projet éolien de la forêt de la Pierre.
« Le mardi 28 au matin, ces marquages ont été effacés au nettoyeur à eau à haute pression, ou recouverts de peinture noire par les employés du propriétaire de la forêt de La Pierre. Il en reste deux, un à Bouloire et l’autre sur la D357. »
Il faut dire que ce jour-là : « Une visite sur site du projet éolien, organisée dans cette forêt par le promoteur JPee, en présence de services de l’état et d’élus. »
Par ailleurs, de nouvelles banderoles de protestation contre le projet ont été installées dans les propriétés.
Les campagnes de communication menées par Vent des bois via les différentes manifestations sur la région continuent de sensibiliser les habitants des communes impactées et environnantes, de plus en plus nombreux à refuser ce projet.
https://www.lemainelibre.fr/actualite/coudrecieux-tags-et-banderoles-pour-s-opposer-a-l-eolien-10-06-2019-248724

08/06/19 : Loire-Atlantique : A La Regrippière, le permis de construire pour les éoliennes en passe d’être validé
Dans le Vignoble nantais, le projet de six éoliennes fait l'objet d'un contentieux depuis plusieurs années entre la mairie et des riverains. Le tribunal va rendre sa décision.
L’association Anti Eolienne du Haut Vignoble et quatorze particuliers avaient demandé au tribunal administratif de Nantes d’annuler les permis de construire qui avaient été octroyés en août 2016 aux six éoliennes qui doivent voir le jour sur des terrains à cheval sur les communes de La Regrippière, La Remaudière et Vallet.
Ils faisaient valoir que le chemin d’accès à l’une des quatre éoliennes prévues à la Regrippière se trouvait en zone naturelle, où toute construction était interdite. Sur ce point, le rapporteur public leur a donné raison, mais estime que cette anomalie était régularisable si la Ferme éolienne du Haut Vignoble (ndlr. nom du projet) demande un permis de construire modificatif.
« Végétation assez dense »
Le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges, considère également qu’il n’y aura pas de réelles « co-visibilités » entre les éoliennes et les sites sensibles comme la vallée de la Loire ou le château de la Noë Bel-Air, à Vallet.
Cette maison noble reconstruite après les guerres de Vendée est pourtant classée aux Monuments historiques. Mais elle est « entourée d’une végétation assez dense », a relevé le rapporteur public, pour qui l’impact visuel sera donc « limité ».

Le magistrat a également écarté tous les arguments des requérants sur les « risques pour la sécurité publique »que présenteraient ces éoliennes : selon eux, elles pourraient « s’effondrer, en totalité ou en partie« . Mais « des mesures de sécurité ont été prévues dans l’étude de dangers », a répliqué sur ce point le rapporteur public. Elles lui paraissent « suffisantes », y compris pour l’entreprise de compostage qui emploie quatre personnes près de l’éolienne de Vallet.
Le magistrat a également écarté tous les arguments des requérants sur les « risques pour la sécurité publique » que présenteraient ces éoliennes : selon eux, elles pourraient « s’effondrer, en totalité ou en partie« . Mais « des mesures de sécurité ont été prévues dans l’étude de dangers », a répliqué sur ce point le rapporteur public. Elles lui paraissent « suffisantes », y compris pour l’entreprise de compostage qui emploie quatre personnes près de l’éolienne de Vallet.
Un autre recours déposé
En conclusion, il a donc préconisé de rejeter en grande partie la requête des opposants. Le tribunal administratif de Nantes doit rendre son jugement dans un mois, normalement. Ce ne sera de toutes manières pas la dernière cartouche des anti-éoliens qui avaient déjà contesté et été débouté de leur action contre l’arrêté préfectoral : ils entendent aussi contester l’autorisation d’exploitation délivrée en parallèle par les services de l’Etat. On est loin pour les investisseurs de ce qu’ils espéraient en 2015avec une mise en service en 2017.
Lire aussi : Parc éolien : exploitation espérée en 2017
Leur avocat, pour sa part, n’a pas fait de commentaires à l’audience mais s’est réservé la possibilité d’apporter de nouveaux éléments dans les prochains jours. L’avocate de la Ferme éolienne du Haut Vignoble compte le faire pour « clarifier la situation » de deux de ses aérogénérateurs.
« Les pièces sont assez parcellaires, si je puis me permettre ce jeu de mots : on a des cartes qui montrent le chemin d’accès à l’éolienne à l’intérieur de la zone naturelle et d’autres qui le mettent à l’extérieur », a reconnu le président de chambre. D’autres plans ne sont « pas à l’échelle », a-t-il également fait observer.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/regrippiere_44140/a-regrippiere-permis-construire-les-eoliennes-passe-detre-valide_24895122.html


07/06/19 : Loire-Atlantique : La Turballe : feu vert du Conseil d'Etat pour le parc éolien
Le Conseil d'Etat a rejetée jour les requêtes des associations. Il n'y a plus de recours possibles. Une bonne nouvelle pour l'économie Turballaise. Les travaux vont pouvoir commencer.
http://www.laturballe-infos.fr/la-turballe-feu-vert-du-conseil-d-etat-pour-le-parc-eolien-25-72-644.html

07/06/19 : Maine-et-Loire : Près d’Angers. Coup d’accélérateur pour le financement participatif éolien
À Longuenée-en-Anjou, les Ailes de Longuenée donnent un coup d’accélérateur à leur projet de financement participatif local du parc éolien.
Quatre éoliennes sont en projet entre La Membrolle-sur-Longuenée et Grez-Neuville. Le dossier, instruit en préfecture en avril 2019, est actuellement à l’étude. S’il est validé, une enquête publique sera ouverte. L’occasion pour les habitants et associations d’exprimer leur point de vue.
À Longuenée-en-Anjou, certains s’y opposent fermement, comme l’association Apelanjou. D’autres y voient une opportunité de bénéficier du profit engendré par les éoliennes dans le territoire. C’est le cas de l’association Les Ailes de Longuenée qui, depuis trois ans, mobilise des propriétaires terriens, des exploitants agricoles, des responsables des territoires, pour qu’un investissement citoyen soit mis en place. Dernièrement, ils ont mis un coup d’accélérateur à leur projet. Ils veulent lancer leur financement participatif.
Sous quelle forme ?
« La structure n’est pas encore définie », selon Éric Robert, président des Ailes de Longuenée. Association ? Société ? Ce sera aux membres de l’association Les Ailes de Longuenée de décider. Leur partenaire financier, la GEG (Gaz électricité de Grenoble), société d’économie mixte qui produit des énergies renouvelables, souhaite financer 50 % du projet. Dans ce cas, les Ailes de Longuenée devraient réunir la moitié de capitaux propres, donc 25 % de l’investissement total, soit un peu plus de 5 millions d’euros.
Garder la valeur ajoutée sur le territoire
Entouré de Jean-Louis Lecointre du Lion-d’Angers, de Christian Gruget et Loïc Pineau de La Meignanne et de Karl Charret, membres actifs de l’association, Éric Robert veut mobiliser le plus de personnes possible. Il prévoit une réunion d’information pour les personnes qui souhaitent investir : « L’objectif est d’informer les habitants et de construire ce projet pour le territoire. Le promoteur, Soleil du Midi, présentera les avancements du dossier et l’intérêt des financements participatifs pour garder la valeur ajoutée dans le territoire. »
Les Ailes de Longuenée veulent s’inspirer du parc éolien de Chemillé-en-Anjou, où l’investissement citoyen, réunissant plus de 400 participants, a financé la totalité du projet.
Établir une charte de valeurs
Une charte de valeurs, déjà écrite, sera proposée aux membres de l’association. Six axes ont été définis : un engagement durable et volontaire aux énergies renouvelables, un ancrage local, un fond démocratique et transparent, une dimension pédagogique affirmée pour sensibiliser la population aux questions environnementales, un investissement citoyen non spéculatif, un circuit court de l’énergie de la production à la consommation (hors chauffage) pour les 6 500 foyers du territoire.
Lundi 17 juin, à 20 h 30, assemblée générale des Ailes de Longuenée, en présence du GEG et de Soleil du Midi. Salle Jean-Luc-Gaboriau, rue Charles-de-Gaulle, La Membrolle-sur-Longuenée.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/longuenee-en-anjou-49770/pres-d-angers-coup-d-accelerateur-pour-le-financement-participatif-eolien-6386796


07/06/19 : Loire-Atlantique : Saint-Nazaire. Feu vert accordé au parc éolien marin
Après près de deux ans d’instruction et d’attente, le Conseil d’État vient d’autoriser l’installation et la mise en service du projet de parc de 80 éoliennes au large de Saint-Nazaire.
Le Conseil d’État vient de valider l’autorisation d’exploiter le parc éolien en mer de Saint-Nazaire porté par EDF Renouvelables et l’entreprise nord-américaine Enbridge. Soit 80 machines de 125 m qui seront installées à 12 kilomètres des côtes de La Baule Le Croisic pour une puissance équivalent à 20 % de la consommation électrique de la Loire-Atlantique.
Les porteurs du projet « se félicitent de la décision rendue qui rejette le recours portant sur l’autorisation d’exploiter du projet ». Toute la filière régionale des énergies marines renouvelables attendait de cette décision.
« Cette décision confirme la robustesse du projet développé par la société Eolien maritime France (EMF), co-contrôlée par EDF Renouvelables et par Enbridge, se réjouit EDF Renouvelables. Elle signifie également que toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du projet sont désormais sécurisées. »
EMF a été désignée lauréate des trois projets éoliens en mer de Courseulles-sur-Mer, de Fécamp et de Saint-Nazaire en 2012, lors du premier appel d’offres organisé par l’État français.
D’une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire va ainsi contribuer à l’objectif de l’État français visant à atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité du pays d’ici 2030.
« Ce projet d’envergure s’inscrit pleinement dans la stratégie Cap 2030 d’EDF, dont l’objectif est de doubler les capacités installées en énergies renouvelables du groupe dans le monde d’ici 2030, estime Bruno Bensasson, président directeur général d’EDF Renouvelables. Nous espérons qu’il sera la première base d’une trajectoire de croissance accélérée de l’éolien maritime en France dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie. »

06/06/19Sud-Mayenne. Un nouveau parc éolien va bientôt voir le jour
Un nouveau parc éolien, de huit mâts et d’une puissance totale de 16 mégawatts, va émerger à cheval entre Saint-Michel-de-la-Roë et La Selle-Craonnaise, au sud-ouest de la Mayenne. Un financement participatif local est proposé à partir du dimanche 16 juin 2019.
La France vouée au tout nucléaire ? Pas tout à fait, les modes alternatifs émergent peu à peu, en Mayenne aussi. Un nouveau parc éolien verra le jour dans le sud-ouest du département précisément à cheval sur les communes ....

06/06/19Sarthe : Un parc éolien à Cherré-Au et Cormes
Un parc de quatre éoliennes pourrait voir le jour à Cormes et Cherré. Depuis 2013, la société EnergieTeam étudie la faisabilité du projet.
Selon le sondage crée par l’Écho Sarthois, sur notre page Facebook, 53 % des votants sont favorables, contre 47 %, au projet d’un parc éolien de quatre aérogénérateurs entre Cherré-au et Cormes. Le vent de l’énergie renouvelable envers les éoliennes semble laisser un avis mitigé. Pourtant le gouvernement et l’union européenne misent dessus.
L’énergie éolienne à le vent en poupe à travers le monde. Avec la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, promulguée le 18 août 2015, la France s’est fixé l’objectif d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie de la France à l’horizon 2030. Avec 108 gigawatts (GW) installés, l’Allemagne possède le parc le plus important devant l’Italie (60,8 GW) et l’Espagne (51,9 GW). Le parc français est le quatrième plus important d’Europe avec 13,6 GW de capacités installées en 2017 (selon les chiffres EDF).
« La France possède le deuxième gisement éolien européen après la Grande-Bretagne. Un développement important de l’énergie éolienne en France est attendu pour répondre aux objectifs fixés par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte et par la Directive Européenne sur les Énergies Renouvelables », cite le ministère de la transition écologique et solidaire
Quatrième parc Européen
Le projet d’implantation de ces quatre aérogénérateurs, voit le jour en 2013. Six années où, les partenaires privés travaillent pour amener un dossier de mille cent vingt pages consultables sur l’internet. Depuis 2013, energie Team étudie la faisabilité dudit projet, sur les communes de Cherré Cormes.
Le projet, s’il est validé par le préfet de la Sarthe, M. Nicolas Quillet prévoit leurs installations au sud de l’autoroute A11, à proximité du parc d’activité existant, du Coutier et de l’usine GRT Gaz.
« L’étude du schéma régional éolien et des contraintes locales ont montré qu’il s’agit du seul projet éolien qui pourrait être implanté sur le territoire de la Communauté de communes de l’Huisne sarthoise et probablement dans un rayon de 15 km », expliquent-ils.
L’environnement est agricole et éloigné des bourgs communaux. Elles pourraient produire 26,4 millions de kWh par an, l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de près de 13 000 occupants, chauffage compris.
Retombées économiques
Energie Team avance des retombées économiques pour les territoires et ses habitants. Dès que le parc sera en activité, les taxes reversées aux collectivités permettront de financer les projets de développement de la commune et ainsi en compléter l’attractivité. Elles sont l’impôt sur le foncier bâti, l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER), la cotisation foncière des entreprises (CFE), et enfin la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
Ce qui préoccupe les habitants est plus terre à terre que les enjeux financiers. Michel, réside dans l’une des communes concernées, il se questionne quant aux effets indésirables.
« J’ai une cousine, qui a près de chez elle un parc du même genre. Depuis son installation, son alarme de maison connaît des dysfonctionnements réguliers », souligne-t-il.
De nombreuses habitations possèdent encore des antennes « râteaux ». Le faisceau hertzien pourrait être perturbé selon Michel.
« Dans le cas où nous serions obligés de passer par un box pour recevoir et voir les différentes émissions de télévision, qui va payer l’installation et l’abonnement », s’interroge-t-il.
D’autres s’inquiètent sur la possibilité d’expropriation, comme également à grande échelle celle de l’assèchement des sols. Au-delà de la commission publique, le commissaire enquêteur devra rendre un rapport motivé. C’est-à-dire, qu’il devra prendre parti pour ou contre le projet, en fonction des écrits et remarques de chaque citoyen.
Néanmoins, la durée estimée de vie d’un parc éolien est de 20 ans, une fois l’exploitation achevée la réglementation précise, dans l’article L 553-3 du Code de l’environnement, que l’exploitant d’une éolienne est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site.
Les observations du public peuvent être transmises par e-mail à pref-utilite-publique@sarthe.gouv.fr
L’avis d’enquête publique et l’ensemble des documents sont consultables sur le site internet de la préfecture, à www.sarthe.gouv.fr rubrique « Publications » puis « Consultations et Enquêtes publiques » ? communes de Cherré-Au et Cormes. Les prochaines permanences, sont à la mairie de Cherré-Au : jeudi 13 juin 2019 de 8h30 à 12h et mercredi 26 juin de 8h30 à 12h, et à la mairie de Cormes : jeudi 6 juin de 16h à 18h et mercredi 19 juin de 10h à 12h.

https://actu.fr/pays-de-la-loire/cherreau_72081/sarthe-parc-eolien-cherre-cormes_24861488.html
01/06/19 : Sarthe. Les opposants au projet de parc éolien en forêt de la Pierre marquent leur mécontentementDes écrits sur les routes comme lors d'une étape du tour de France, cette fois ce sont des slogans anti-éoliens à Coudrecieux.
Mais que se passe-t-il sur ce petit coin de campagne si tranquille ?
Depuis quelques jours, des marquages au sol apparaissent, et disparaissent aussi rapidement. De loin, on imaginerait aisément qu’une étape du tour de France se prépare mais de plus près, pas de noms de sportifs émérites, juste des slogans anti-éoliens.
Un premier vent de révolte a soufflé le 22 mai au petit matin quand une dizaine de marquages sont apparus sur les routes de Coudrecieux et alentours. Sitôt lus, sitôt effacés, le personnel du propriétaire de la Forêt de la Pierre s’est armé d’un karcher pour effacer ces incivilités. Les choses auraient pu en rester là cependant dans la nuit du 27 au 28 mai, une seconde campagne de marquages a été lancée.
Effacés au Karcher
Cette fois-ci, les écrits d’une couleur jaune printanière ont été plus nombreux, sur les routes autour de Coudrecieux, et jusqu’à la commune de Bouloire. Cette date n’a sans doute pas été choisie au hasard, une réunion « privée » était organisée ce même mardi par JPEE, promoteur porteur du projet de parc éolien en forêt de la Pierre, et le propriétaire de la forêt à l’Étang Salé à Coudrecieux. Certains services de l’État et des élus locaux étaient invités, mais pas la presse…
Quoi qu’il en soit, mardi matin, les habitants ébahis ont une nouvelle fois assisté au ballet des karchers et au recouvrement des inscriptions avec une peinture noire. En même temps, des banderoles faisaient leur grand retour sur les maisons, sur les barrières, et dans des terrains de propriétaires privés opposés à la création de ce vaste parc éolien.
Fini le petit affichage, place aux nacelles et aux grandes échelles pour que le message se voit de loin ! Les moyens mis en œuvre par les opposants au projet JPEE deviennent de plus en plus spectaculaires, leurs revendications se multiplient, couvrent peu à peu un territoire plus vaste. Décidément leur détermination ne faibli pas, et les soutiens deviennent de plus en plus nombreux.
Comme le dit un proverbe bien connu, « Qui sème le vent récolte la tempête. ». Les pro et les anti projet JPEE vont devoir s’accrocher aux branches, le bras de fer ne fait que commencer.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/coudrecieux_72094/sarthe-opposants-projet-parc-eolien-foret-la-pierre-marquent-leur-mecontentement_24581019.html

31/05/19 : Mayenne : 
À Commer, près de Mayenne, trois éoliennes vont être construites
Après de nombreuses années de procédures judiciaires, le tribunal administratif de Nantes a rendu son verdict le 23 mai. L’autorisation d’exploitation de trois éoliennes est validée à Commer.
À défaut de faire des vagues, le dossier des éoliennes revient dans l’actualité à Commer. Le projet, au départ constitué de six modules, est aujourd’hui divisé de moitié.
Après de nombreuses années de procédures judiciaires, le tribunal administratif de Nantes a rendu son verdict le 23 mai. L’autorisation d’exploiter est validée.
Ce seront donc trois éoliennes qui s’afficheront dans le paysage commerois, du moins pour deux d’entre elles, la troisième sera installée sur la commune de Martigné-sur-Mayenne, dans l’alignement des deux premières.
De fervents opposants
Vent debout contre le projet initial, avec d’autres riverains, le propriétaire du Château de Bourgon, Alain Ducatillon, reste combatifs. « Nous devons voir notre avocat prochainement pour étudier le rendu de justice », annonce-t-il.
Un pourvoi en cassation est toujours possible mais il déplore tant d’années de procédure et rappelle qu’à l’origine, l’architecte des monuments historiques avait émis un avis négatif sur ce projet.
Sans nouvelle procédure, ABO Wind pourrait enclencher les travaux dès 2020. En un an, les éoliennes pointeraient leur mât vers le ciel à 100 m du sol.
17 millions de kWh par an
Une fois opérationnelle, cette production d’énergie renouvelable représenterait 17 millions de kWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique domestique des communes de Commer et Martigné-sur-Mayenne.
D’une durée de fonctionnement de 20 à 25 ans, la charge du démantèlement des éoliennes incombera au futur propriétaire des éoliennes.
https://www.lecourrierdelamayenne.fr/actualite-32655-a-commer-pres-de-mayenne-trois-eoliennes-vont-etre-construites.html

30/05/19 : Loire-Atlantique

28/05/19 : Mayenne : Vent de colère s'oppose au projet éolien de Saint-Hilaire-du-Maine
L’association Vent de colère souhaite alerter les citoyens sur le projet éolien de Saint-Hilaire-du-Maine.
Mercredi 15 mai, « à quelques jours d’une prise de décision du Préfet qui a de grandes chances d’être positive, nous souhaitons alerter l’opinion sur ce qui se trame à Saint-Hilaire-du-Maine », assure le Dr Michel Fauquier de l’association Vent de Colère du Pays de Mayenne. « Nous lançons des alertes et nous convions les gens à venir nous soutenir.»
Mobilisée sur le projet éolien de la société Abo Wind à St-Hilaire-du-Maine depuis octobre 2018, l’association estime que les habitants n’ont pas été informés : « On a réduit les capacités de réaction des citoyens. »
Quatre éoliennes
Quatre éoliennes, d’une hauteur de mât de 110 mètres en moyenne, 170 mètres avec le bout des pales, sont prévues être installées à proximité de 12 fermes - dont un gîte - situées dans un périmètre de 500 à 700 mètres du parc, sur les points les plus élevés du quart sud-est de la commune « donc visibles de très loin ».
https://www.lecourrierdelamayenne.fr/actualite-32543-vent-de-colere-s-oppose-au-projet-eolien-de-saint-hilaire-du-maine.html

25/05/19 : Mayenne : 
La justice autorise l'installation de trois éoliennes sur la commune de Commer, dans le Nord-Mayenne
La cour administrative d'appel de Nantes donne son feu vert ce jeudi 23 mai : trois éoliennes vont être exploitées sur la commune de Commer, en Mayenne. Des éoliennes qui font débat depuis 10 ans.
Trois éoliennes vont bien voir le jour à Commer, dans le Nord-Mayenne. La cour administrative d'appel de Nantes vient de donner son accord. Une affaire qui dure depuis 10 ans déjà. Pour le bruit, des mesures de bridage seront fixées et la justice estime que ces éoliennes ne gêneront pas le trafic militaire aérien.
Un long feuilleton
Il y a plusieurs années, trois des six éoliennes avaient été retirées du projet à la demande de la justice car elles étaient considérées trop proches du château de Bourgon classé depuis 1996. En avril 2015, un arrêté préfectoral autorisait l'exploitation des trois éoliennes. Autorisation finalement annulée par le tribunal administratif de Nantes. Nouveau recours. Le 30 avril dernier, le rapporteur public, à Nantes avait préconisé de ré-autoriser l'exploitationdes trois éoliennes, ne voyant pas d'irrégularités dans le dossier d'ABO Wind, la société à l'origine du projet.

L'élu du nord Mayenne, Daniel Lenoir (président de la communauté de communes du Mont des Avaloirs et conseiller départemental) se réjouit de cette décision.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-justice-autorise-l-installation-de-trois-eoliennes-sur-la-commune-de-commer-dans-le-nord-mayenne-1558758409


🐄25/05/19 : Loire-Atlantique : Nozay. Des éoliennes néfastes pour la santé des vaches et des hommes ?
Depuis l’implantation d’un parc éolien dans l’intercommunalité de Nozay, en 2012, des éleveurs laitiers constatent une surmortalité et une baisse de productivité de leurs vaches. Avec d’autres riverains, ils se plaignent aussi de troubles de sommeil, de maux de tête, de douleurs. Les pouvoirs publics cherchent le lien de cause à effet.
« On a des vaches qui dépriment, comme nous », lâche Murielle Potiron. Avec son mari, Didier, elle est éleveuse dans une exploitation de ....

24/05/19 : Maine-et-Loire : Parc éolien dans le Choletais : des vents porteurs
Vendredi 24 mai, le rapporteur public du tribunal administratif de Nantes a préconisé le rejet de la requête des opposants au projet porté par Nordex, dans le bocage est-choletais, à Yzernay, Somloire et aux Cerqueux.
Autant en emporte le vent ? La requête portée par 37 habitants d’Yzernay, Somloire et Les Cerqueux (Maine-et-Loire), opposés au parc éolien XXXII, ne devrait pas connaître un meilleur sort que les autres. L’éolien a le vent en poupe en France. Et il...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/parc-eolien-dans-le-choletais-des-vents-porteurs-6366982


24/05/19 : Mayenne : 
Projet éolien à Commer : autorisation d’exploitation pour trois éoliennes
Les propriétaires du château de Bourgon et des riverains s’opposaient au projet. La cour administrative d’appel de Nantes a décidé jeudi 23 mai 2019 de rétablir l’autorisation d’exploitation de trois éoliennes de la Ferme de la Lande, à Commer et Martigné-sur-Mayenne (en Mayenne).
Les murs du château de Bourgon (en Mayenne) défient les siècles. Mais ils n’auront résisté qu’une dizaine d’années au projet éolien de la Ferme de la Lande. Dans l’arrêt...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/commer-53470/projet-eolien-commer-autorisation-d-exploitation-pour-trois-eoliennes-6366918

🐄24/05/19Loire-Atlantique : Mystère autour des éoliennes de Nozay accusées de tuer des vaches
SANTE - Depuis l’arrivée des éoliennes à Nozay en 2012, des éleveurs disent constater des troubles chez leurs vaches.
- A Nozay, des éleveurs accusent les éoliennes et les fuites de courant électrique dans le sol de causer des problèmes de santé chez leurs vaches.
- Aucune hypothèse n’a pour le moment été retenue, même s’il pourrait y avoir « un effet cumulatif des champs magnétiques ».
Des vaches qui meurent, refusent la traite et se comportent bizarrement… Depuis l’arrivée d’éoliennes, c’est le cauchemar dans deux élevages de Loire-Atlantique, et le casse-tête pour les experts qui s’avouent désemparés. Avec environ 250 vaches, l’élevage de Didier et Murielle Potiron, installés depuis 1989, est l’un de ceux les plus observés par les experts.
« Les problèmes ont commencé fin 2012 avec les travaux de fondation des huit éoliennes du parc de Nozay, dont l’une se trouve à 600 mètres de la stabulation », raconte l’éleveuse qui parle de baisse de la production laitière, de difficultés à vêler, ou retards de croissance Les éleveurs se plaignent de maux de tête, de douleurs aux jambes et d’insomnies. Depuis avril, ils sont suivis par le CHU de Nantes, comme une vingtaine de riverains.
Lien entre éoliennes et comportement des animaux
Les éleveurs accusent les éoliennes dont ils avaient pourtant volontiers accepté l’installation sur leur champ, et les fuites de courant électrique dans le sol. Didier Potiron, confie « ne pas pouvoir tenir une année de plus » et réclame un « arrêt total du parc pendant trois semaines » pour déterminer la responsabilité des éoliennes. Une hypothèse jugée trop coûteuse, l’exploitant réclamant selon lui un dédommagement de 80.000 euros par jour.
Mandatés par la préfecture, les experts du GPSE (Groupement permanent pour la sécurité électrique), association chargée de régler les problèmes électriques dans les élevages, concluent en 2017 à une « concomitance de l’installation et de la mise en service des éoliennes avec l’altération des performances et les troubles du comportement des animaux ». Une étude de corrélation qui s’appuie sur les données du robot de traite établit même « clairement le lien » au moins pendant deux mois entre les incidents de traite et la production d’électricité.
Hypothèse du sous-sol
Mais aucune anomalie électrique ni aucun courant parasite n’ont été détectés, selon le rapport. Le réseau de distribution d’électricité Enedis conclut à « un fonctionnement normal du réseau ». Pour le président du GPSE Claude Allo, il semble « urgent de travailler sur l’hypothèse du sous-sol dans la mesure où les troubles sont liés, comme dans deux autres cas non résolus, à des travaux qui ont perturbé le sous-sol ». Il appelle les instituts de recherche à s’intéresser au sujet.
Pourquoi ce parc éolien pose-t-il problème aujourd’hui sur un territoire qui en compte 1.500 ? Alors que la France s’est fixée pour objectif le développement de la puissance éolienne, le cas de Nozay interroge. Le résultat de nouvelles études de terrain menées depuis janvier, financées par l’Etat, est attendu d’ici début juin.
« Nous n’excluons pas que les éoliennes aient pu être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase avec un effet cumulatif des champs magnétiques », juge Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique. Il invite à « ne pas faire un faux procès aux éoliennes », rappelant la présence d’une ligne très haute tension et d’antennes téléphoniques, jugées pourtant trop éloignées par le GPSE. « Nous avons une obligation collective d’aboutir parce qu’il y a vraiment une souffrance humaine et animale », reconnaît Serge Boulanger.
https://www.20minutes.fr/planete/2525175-20190524-loire-atlantique-mystere-autour-eoliennes-nozay-accusees-tuer-vaches


🐄24/05/19 : Nozay, au nord de la Loire-Atlantique : 200 vaches mortes, vent d'inquiétude sur le parc éolien
Depuis l’inauguration du parc éolien en 2012 à Nozay, dans le nord de la Loire-Atlantique, aux pieds des machines des hommes et des animaux souffrent. Des problèmes pour l’instant inexpliqués et finalement un dossier compliqué sur la table des services de l’Etat depuis des années.
Depuis plus de 6 ans, les 8 éoliennes implantées sur les communes de Nozay, Abbaretz, Puceul et Saffré produisent de l'électricité.
La carte postale devait être belle, mais depuis leurs mise en service, des phénomènes étranges et mystérieux sont apparus.
Didier et Murielle Potiron ont une exploitation agricole située à Puceul et produisent du lait. Aucun des deux ne se décrit pourtant comme “anti-éolien.”
À partir d'octobre 2012, l'exploitation commence à rencontrer les problèmes suivants : diminution de la production de lait, problème de vêlage, perte de bétail...
Pourquoi par exemple, dans leur ferme la plus proche du site, les vaches de Didier Potiron ont-elles du mal à aller vers le robot de traite ?
"Là, elle hésite, ça, c'est une hésitation pour aller dans la stalle, normalement la vache doit avancer. Qu'est-ce qui la fait hésiter ? C'est justement les nuisances qui viennent par le sol. Suite au passage des géobiologues, on s'est aperçu qu'il y a un croisement de failles d'eau sous le robot de traite" - Didier Potiron
De l'eau souterraine pourrait propager des champs magnétiques perturbateurs pour les animaux, avec comme origine des câbles enterrés au pied des éoliennes. 
C'est ce que pensent Didier et sa femme Murielle. La production laitière a fortement chuté, et surtout la santé de leur bétail s'est beaucoup dégradée. En 6 ans, plus de 200 bovins sont morts, une sur-mortalité très importante qui n’a pas d’explications médicales ou sanitaires.
Des problèmes identiques se présentent pour Céline Bouvet, son exploitation à Saffré est également touchée par des phénomènes similaires. 
En centre-Bretagne, le même phénomène inquiète. En trois ans, Stéphane, un agriculteur installé à Allineuc, dans les Côtes d'Armor, a perdu près de 200 vaches. A Loudéac, dans ce même département, un autre agriculteur a perdu 120 bêtes.
D’autres symptômes touchent aussi les personnes, des riverains ont déclaré souffrir de différents maux de tête et de ventre, ainsi que des troubles du sommeil.
Plusieurs plaintes ont été déposées depuis 2014.
Face aux inquiétudes et ces constats, des études ont déjà été menées, mais sans résultats probants.
Mandatés par la préfecture en 2014, les experts du GPSE (Groupement permanent pour la sécurité électrique), association chargée de régler les problèmes électriques dans les élevages, concluent en 2017 à une "concomitance de l'installation et de la mise en service des éoliennes avec l'altération des performances et les troubles du comportement des animaux".
Une étude de corrélation qui s'appuie sur les données du robot de traite établit même "clairement le lien" au moins pendant deux mois entre les incidents de traite et la production d'électricité.
Mais aucune anomalie électrique ni aucun courant parasite n'ont été détectés, ni dans l'exploitation, ni dans le parc ou les autres ouvrages électriques environnants, selon l'auteure du rapport, Arlette Laval, qui rappelle que "quand il y a un problème d'ordre électrique, on sait le traiter".
Devant la persistance des phénomènes, la préfecture de Loire-Atlantique a décidé de lancer une nouvelle série de tests directement sur le fonctionnement des éoliennes.
"Nous allons, éolienne par éolienne, découpler une liaison équipotentielle : c'est-à-dire, c'est la mise à la terre des éoliennes. Il y a une particularité sur ce parc… les éoliennes sont reliées entre elles par une bande en cuivre. Est-ce que cette bande en cuivre, posée à même le sol peut dégager elle-même un champ magnétique, personne ne sait le dire à ce stade" - Serge Boulanger, secrétaire général de la Préfecture de la Loire-Atlantique. Pour répondre à toutes les questions, les services de l'Etat ont débloqué 30 000 euros. Des forages ont débuté le 26 février dernier au pied des éoliennes. Un rapport d'expertise doit être remis à la mi-juin.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/nozay-au-nord-loire-atlantique-200-vaches-mortes-vent-inquietude-parc-eolien-1630092.html

🐄24/05/19 : Loire-Atlantique : Mystère autour d'éoliennes accusées de tuer des vaches
Des dizaines de vaches qui meurent chaque année sans explication, refusent la traite et se comportent bizarrement... Depuis l'arrivée d'éoliennes en 2012, c'est le cauchemar dans deux élevages de Loire-Atlantique, et le casse-tête pour les experts qui s'avouent désemparés.
Avec environ 250 vaches de race normande perdues depuis 2013, l'élevage de Didier et Murielle Potiron, installés depuis 1989, est l'un de ceux qui a le plus été passé au peigne fin par les experts.
"Les problèmes ont commencé fin 2012 avec les travaux de fondation des huit éoliennes du parc de Nozay, dont l'une se trouve à 600 mètres de la stabulation", raconte Murielle Potiron, 52 ans. Baisse de la production laitière, difficultés à vêler, retards de croissance, mais aussi, dans l'exploitation voisine de quatre kilomètres de Céline Bouvet, vaches qui refusent d'avancer sur une partie de la route qu'elles empruntaient pourtant quotidiennement pour aller au pré...
Les éleveurs se plaignent eux de maux de tête, de douleurs aux jambes et d'insomnies. Depuis avril, ils sont suivis par le CHU de Nantes, comme une vingtaine de riverains affirmant ressentir des troubles similaires.
"L'idée est d'objectiver la nature des symptômes que les gens signalent et de trouver une cause commune", explique à l'AFP Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique.
Les éleveurs accusent les éoliennes dont ils avaient pourtant volontiers accepté l'installation sur leur champ, et les fuites de courant électrique dans le sol.
- "Perturbation du sous-sol" -
"Notre robot de traite est au croisement de deux failles d'eau dans un sous-sol riche en fer et en étain, le tout à quelques centaines de mètres d'un câble 20.000 V enterré à 60 cm qui relie les éoliennes entre elles. Cela ne fait pas bon ménage", assure Didier Potiron, qui confie "ne pas pouvoir tenir une année de plus" et réclame un "arrêt total du parc pendant trois semaines" pour déterminer la responsabilité des éoliennes. Une hypothèse jugée trop coûteuse, l'exploitant réclamant selon lui un dédommagement de 80.000 euros par jour.
Mandatés par la préfecture en 2014, les experts du GPSE (Groupement permanent pour la sécurité électrique), association chargée de régler les problèmes électriques dans les élevages, concluent en 2017 à une "concomitance de l'installation et de la mise en service des éoliennes avec l'altération des performances et les troubles du comportement des animaux". Une étude de corrélation qui s'appuie sur les données du robot de traite établit même "clairement le lien" au moins pendant deux mois entre les incidents de traite et la production d'électricité.
Mais aucune anomalie électrique ni aucun courant parasite n'ont été détectés, ni dans l'exploitation, ni dans le parc ou les autres ouvrages électriques environnants, selon l'auteure du rapport, Arlette Laval, qui rappelle que "quand il y a un problème d'ordre électrique, on sait le traiter".
Selon le réseau de distribution d'électricité Enedis, les mesures réalisées sur les ouvrages électriques basse tension à proximité des exploitations "montrent un fonctionnement normal du réseau".
"Depuis 2015 nous avons traité 18 cas lourds et l'électricité n'était pas la cause principale de dégradation de l'exploitation", renchérit le président du GPSE Claude Allo, pour qui il semble "urgent de travailler sur l'hypothèse du sous-sol dans la mesure où les troubles sont liés, comme dans deux autres cas non résolus, à des travaux qui ont perturbé le sous-sol".
- "Faux procès" -
Il appelle les instituts de recherche à s'intéresser au sujet. Le résultat de nouvelles études de terrain menées depuis janvier, financées par l'État, est par ailleurs attendu d'ici début juin.
Pourquoi ce parc éolien pose-t-il problème aujourd'hui sur un territoire qui en compte 1.500 ? Alors que la France s'est fixé pour objectif d'installer une puissance éolienne de 24,6 GW en 2023 contre 15,3 GW aujourd'hui, le cas de Nozay interroge.
"Depuis 2013 nous avons tout fait pour trouver des explications. Mais plus on cherche, plus les gens se disent que si on cherche, c'est qu'on pense être à l'origine des problèmes et plus on se rend responsable de ce qui se passe", estime Patrick Bessière, gérant de la société ABO Wind, qui exploite le parc pour le compte du fonds d'investissement allemand KGAL.
En Allemagne, première puissance éolienne d'Europe, la Fédération des producteurs laitiers interrogée par l'AFP dit n'avoir jamais entendu parler de problèmes similaires sur des vaches. "Il devrait y avoir des cas partout en France où 8.000 éoliennes ont été installées" et ce "souvent à proximité d'élevages", renchérit France Energie Eolienne (FEE), qui représente la filière.
"Nous n'excluons pas que les éoliennes aient pu être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase avec un effet cumulatif des champs magnétiques", juge Serge Boulanger. Il invite à "ne pas faire un faux procès aux éoliennes", rappelant la présence d'une ligne très haute tension et d'antennes téléphoniques, jugées pourtant trop éloignées par le GPSE. "Nous avons une obligation collective d'aboutir parce qu'il y a vraiment une souffrance humaine et animale", reconnaît M. Boulanger.
- "Dix ans de ma vie" -
A Conquereuil, bourgade située à 20 kilomètres au nord, Sylvie Bignon, 48 ans, raconte aussi avoir subi une baisse de la qualité de son lait et ressenti d'importants maux de tête après l'arrivée de cinq éoliennes. Des problèmes résolus selon elle suite à l'intervention d'un géobiologue, discipline qui étudie la relation entre la terre et le vivant, non reconnue scientifiquement.
Dans la Somme, l'ancien éleveur Yann Joly, installé depuis 1995, affirme lui avoir vécu "une descente aux enfers" depuis la construction de 12 éoliennes en 2011 à 1,8 km de sa ferme. "Ils m'ont pris dix ans de ma vie", assure l'exploitant qui s'est reconverti dans la production céréalière.
Dans les Côtes-d'Armor, trois éleveurs rencontrent également de graves problèmes de mortalité bovine, pour l'instant inexpliqués, mais n'incriminent pas spécifiquement les éoliennes. Installé depuis 2016 à Allineuc, Stéphane Le Béchec se désespère d'avoir perdu 200 bêtes et évoque plusieurs sources de nuisances, dont une antenne relais, un transformateur et des lignes haute tension, les éoliennes étant "éloignées de 10 km".
Il a déposé plainte contre X en avril 2018 pour négligence et mise en danger de la vie d'autrui. Pour son avocate, Laëtitia Sibillotte, "Il y a quelque chose que l'on n'explique pas encore mais le constat est là".
Le projet d’implantation de quatre éoliennes sur les communes de Cormes et de Cherré-Au va faire l’objet d’une enquête publique du 27 mai au 26 juin 2019.
Depuis 2013, energie Team étudie la faisabilité d’un projet de parc éolien sur les communes de Saint-Maixent, Cormes, Lamnay et Cherré.
Des études ont été conduites pour étudier « l’environnement du projet sur les aspects écologiques, paysagers et acoustiques », explique la société energieTEAM.
Au sud de l’autoroute A 11
Finalement, le site choisi se situe au sud de l’autoroute A11, à proximité du parc d’activité du Coutier, dans un environnement agricole, loin des bourgs. « Il compte quatre éoliennes réparties sur le territoire des communes de Cormes et de Cherré-Au. Nous avons tenu deux permanences d’information, l’année dernière, en avril, dans ces deux communes », fait savoir Catherine Bové, chargée de la communication pour energie TEAM.
« Lors de ces permanences, nous avons accueilli une quarantaine de personnes. Nous avons été étonnés de l’accueil plus que favorable reçu. Quant aux maires des deux communes, ils sont également favorables au projet ».
A la suite de ces permanences, un dossier d’étude d’impact environnemental a été déposé à la préfecture de la Sarthe en juillet dernier.
37 millions de kWh par an
« Ce parc éolien d’une puissance totale maximum de 16, 8 MW pourrait produire jusqu’à 37 millions de kWh par an, ce qui équivaut à la consommation annuelle en électricité de 7 800 foyers (chauffage compris) », annonce la société qui assure que « des mesures environnementales en faveur de la biodiversité seront réalisées et que des aménagements paysagers seront proposés aux habitants de ces communes pour pérenniser la trame bocagère ».
Enquête publique
A partir du 27 mai 2019, les habitants des deux communes pourront rencontrer le commissaire-enquêteur pour lui faire part de leurs remarques. Le registre sur lequel seront consignées ces remarques ainsi que l’intégralité du dossier présenté aux services de l’État seront ensuite à la disposition des habitants pendant un mois, soit jusqu’au 26 juin 2019 dans les deux mairies.
A l’expiration du délai d’enquête, le registre sera transmis au commissaire-enquêteur qui rédigera un avis sur le projet. Plus tard, le dossier passera en commission départementale des sites. Enfin, ce sera au préfet de faire connaître sa décision sur le projet.
A savoir
Les observations du public peuvent également être transmises par courrier électronique à l’adresse suivante : pref-utilite-publique@sarthe.gouv.fr
L’avis d’enquête publique et l’ensemble des documents seront consultables sur le site internet de la préfecture, à l’adresse suivante : www.sarthe.gouv.fr rubrique « Publications » – « Consultations et Enquêtes publiques » – communes de Cherré-Au et Cormes.
Les prochaines permanences
A la mairie de Cherré-Au : lundi 27 mai 2019 de 14 heures à 17 h 30 ; jeudi 13 juin 2019 de 8 h 30 à 12 heures et mercredi 26 juin de 8 h 30 à 12 heures.
A la mairie de Cormes : jeudi 6 juin de 16 heures à 18 heures et mercredi 19 juin de 10 heures à 12 heures.
https://www.lemainelibre.fr/actualite/cherre-au-cormes-eoliennes-l-enquete-publique-demarre-23-05-2019-247196

22/05/19 : Mayenne : Projet de parc éolien à Saint-Hilaire-du-Maine : une association s’élève contre
L’association Vent de colère du pays de Mayenne s’oppose au projet de parc éolien à Saint-Hilaire-du-Maine, dans le Nord-Mayenne. Elle remet en cause l’enquête publique. La décision du préfet devrait tomber d’ici trois semaines, courant juin 2019.
La société Abo Wind envisage d’installer quatre éoliennes et un poste de livraison à Saint-Hilaire-du-Maine (Nord-Mayenne). Le permis de construire a été délivré. Après enquête publique (du 10 décembre 2018 au 10 janvier 2019), un avis favorable a été émis....

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-hilaire-du-maine-53380/projet-de-parc-eolien-saint-hilaire-du-maine-une-association-s-eleve-contre-6361631

20/05/19 : Loire-Atlantique : Conseil d’État. Parc éolien de Guérande : des débats très tendus
Le Conseil d’État examinait à nouveau, lundi 20 mai, la demande d’annulation du permis d’exploitation par les associations. Les propositions de la rapporteure publique ne satisfont personne.
Plus d’une heure d’exposés et de débats très tendus dans la salle comble du contentieux, hier après-midi, au Conseil d’État, à Paris, autour du projet de parc éolien du Banc de Guérande. « Un enjeu stratégique national et international majeur en faveur de la protection de l'environnement pour les générations futures...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/conseil-d-etat-parc-eolien-de-guerande-des-debats-tres-tendus-6359617


19/05/19 : Renazé : Le Sud-Mayenne, un terreau favorable pour les énergies renouvelables ?
Dans le Sud-Mayenne, Renazé pourrait accueillir ces prochaines années des éoliennes et une centrale photovoltaïque. De quoi faire de la commune un paradis des énergies renouvelables ?
Et si le sud-ouest mayennais, plus particulièrement Renazé, était un terreau favorable pour les énergies renouvelables ? C’est en tout cas ce que pensent deux porteurs de projet, l’un dans l’éolien, l’autre dans le photovoltaïque.
Le projet de parc éolien en Pays fléchois prévoit, à ce jour, huit éoliennes, dont deux sur des terrains au nord-ouest de la commune et les autres, à Bousse et La Flèche.
Seule une vingtaine de personnes s’est déplacée à la réunion publique concernant le projet de parc éolien en Pays fléchois, mercredi soir, à la salle des fêtes.
Organisée et souhaitée conjointement par les élus et la société Soleil du midi, en charge du projet, ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/clermont-creans-72200/clermont-creans-le-futur-parc-eolien-presente-aux-habitants-6356267

17/05/19 : Sarthe : Pays fléchois. Le futur parc éolien présenté aux habitants
Le projet de parc éolien en Pays fléchois prévoit, à ce jour, huit éoliennes, dont deux sur des terrains au nord-ouest de la commune et les autres à Bousse et La Flèche.
Seule une vingtaine de personnes s’est déplacée à la réunion publique concernant le projet de parc éolien en Pays fléchois, mercredi 15 mai au soir, à la salle des fêtes.
Organisée et souhaitée conjointement par les élus et la société Soleil du midi, en charge du projet, la réunion avait pour but de présenter les avancées du dossier et de répondre aux interrogations du public.
« En mairie, les administrés me sollicitent. Ils ont des questions liées aux éventuelles nuisances sonores, environnementales ou sur la dévaluation immobilière », explique Gérard Blanchet, maire. Des documents de l’ADEN (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) étaient également à disposition du public.
Les premières études ont démarré
Débuté en 2016, le projet connaît des évolutions, notamment sur le futur terrain d’exploitation et le nombre d’éoliennes. « Sur le secteur de Ligron, les accords fonciers n’ont pas abouti », indique Thomas Pichot, directeur du projet de la société Soleil du midi.
« Les premières études sur la biodiversité ont débuté depuis quinze jours, précise Cyril Darnis, directeur technique de la société. L’étude paysagère devrait démarrer sous peu. Un mât de mesure du vent, d’environ 120 m de haut, équipé de différents capteurs (pression, température…) sera posé durant un an. »
Situé de part et d’autre de la départementale D12 (Garenne-aux-Cerfs), sur des terrains des communes de Bousse, Clermont-Créans et de La Flèche, le scénario actuel prévoit huit éoliennes, dont deux sur Clermont-Créans. S’il aboutit, le coût du projet s’élève entre 30 et 40 millions d’euros.
« Il y a aussi un projet à La Fontaine-Saint-Martin. De chez moi, si les deux aboutissent je serai entouré d’éoliennes. Est-ce que cela va me rapporter quelque chose ? » demande un administré. « Les études en cours permettront de vous présenter des simulations photographiques » , répond Thomas Pichot.
Un financement participatif
Outre les actions de communications envisagées (création d’un comité de pilotage, lettres d’informations, création d’un site internet), « Nous proposons également un financement participatif. C’est un projet en codéveloppement avec la société allemande BayWare, pour le montage financier, la construction et l’exploitation » , explique Thomas Pichot.
Des questions sur le démantèlement à terme et son financement ont ponctué les échanges.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-fleche-72200/pays-flechois-le-futur-parc-eolien-presente-aux-habitants-6354947

17/05/19 : Parc éolien en Mayenne : vers la fin d'une bataille judiciaire de 10 ans ?
Les propriétaires du château de Bourgon, à Montourtier, et des habitants de la région s'opposent au projet de la ferme de la Lande qui prévoit l'installation d'éoliennes, sur la commune de Commer. La justice dira ce vendredi si les machines pourront bien être installées.
Un long, très long feuilleton judiciaire : recours administratifs, pourvoi devant le Conseil d'Etat. Cela fait presque 10 ans que des riverains luttent vent debout contre l'implantation d'éoliennes à Commer. Les propriétaires du château de Bourgon, un ouvrage bâti au XIIIème siècle, affirment que, si elles sont installées, ces éoliennes de 150 mètres de hauteur se verront de chez eux, même à quatre km de distance. Inenvisageable pour les visiteurs venus chercher une atmosphère médiévale, hors du temps. 
Les riverains déterminés
Il y a plusieurs années, trois des six éoliennes avaient été retirées du projet à la demande de la justice car elles étaient considérées trop proches du château classé depuis 1996. En avril 2015, un arrêté préfectoral autorisait l'exploitation des trois éoliennes. Autorisation finalement annulée par le tribunal administratif de Nantes. Nouveau recours. Le 30 avril dernier, le rapporteur public, à Nantes avait préconisé de ré-autoriser l'exploitation des trois éoliennes, ne voyant pas d'irrégularités dans le dossier d'ABO Wind, la société à l'origine du projet.
Si le délibéré, qui sera rendu dans la journée, ne leur est pas favorable, les riverains ont déjà prévenu : ils n'ont pas l'intention de baisser les bras.
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/parc-eolien-en-mayenne-vers-la-fin-d-une-bataille-judiciaire-de-10-ans-1557996774


🐄13/05/19 : VIDEO. Les courants électriques à l'origine des mystérieuses morts de vaches ?
C’est un mal étrange qui frappe les vaches dans certaines campagnes françaises. Des animaux en bonne santé meurent subitement. Des installations électriques seraient-elles en cause ? Dans les prés, nous avons mené l’enquête, et fait d’éclairantes découvertes.
En Loire-Atlantique, à 30 kilomètres de Nantes, l’exploitation de Didier Potiron est en danger, son cheptel décimé. Il a perdu 300 vaches en 6 ans. Les services vétérinaires sont formels, il n'y a pourtant aucun problème sanitaire dans son troupeau.
Des morts inexpliquées, qui surviennent depuis qu’un parc éolien a été installé à proximité de sa ferme. Les autorités s'interrogent sur des fuites de courant provenant des câbles souterrains par lesquels transitent des dizaines de milliers de volts. Ils pourraient être à l’origine des troubles du comportement des vaches.
Elles évitent par exemple de s’approcher des structures métalliques dans la salle de traite, comme nous l'explique Didier Potiron : "Vous voyez, là elle hésite, elle fait demi-tour, donc là le robot va se retrouver sans vaches, sans traite. C’est le syndrome éolien ça."
Sa voisine a elle aussi perdu une quarantaine de vaches depuis que les éoliennes dominent ses prés. Les deux éleveurs ont saisi le tribunal de grande instance pour obtenir réparation. A la Préfecture de la Loire-Atlantique, des expertises sont en cours pour comprendre s’il y a un lien entre les troubles observés et les éoliennes. Les résultats seront connus en juin.
"Dans l’intérêt des personnes et des animaux, nous utiliserons la solution qui permettra de mettre un terme aux symptômes et aux désordres rencontrés aujourd’hui, y compris à travers l’arrêt des éoliennes si cela s'avère nécessaire", explique Serge Boulanger, secrétaire général de la Préfecture.
EDF, via le groupement pour la sécurité électrique, appelle ce phénomène "courants électriques parasites". Les bovins y seraient particulièrement sensibles. D’autres cas ont été recensés dans la Sarthe et les Côtes d’Armor. Près de Saint-Brieuc, Patrick Le Néchet, éleveur de vaches charolaises pourtant éloigné des éoliennes, fait le même constat : 140 bêtes sont mortes en cinq ans de manière inexpliquée.
Pour tenter de comprendre, il a fait appel à un consultant spécialiste des courants électriques parasites. Pascal Delplanque a mesuré dans son exploitation du courant... dans les abreuvoirs. "On a une perturbation en haute fréquence, pointe-t-il à l'aide de son oscilloscope. Dans l’installation, ici il n'y a pas d’électronique particulière, donc on ne devrait pas retrouver ce signal dans un abreuvoir."
A ce jour, impossible de savoir d’où viennent ces courants parasites. Sont-ils à l’origine des pertes en bétail de Patrick Le Néchet ? Ce matin encore, un veau de 4 jours, né avec des malformations, est mort subitement : "Je l’ai trouvé comme ça, témoigne ce dernier. Avant il y en a eu d’autres malformés, les articulations toutes de travers, six sont morts la semaine dernière".
Ces pertes en bétail ne sont pas couvertes par les assurances. L’éleveur souhaiterait maintenant que les autorités mènent des études pour comprendre d’où viennent les courants parasites qui perturbent son exploitation.

03/05/19Élections Européennes. En Mayenne, le Rassemblement national vent debout contre les éoliennes
Le Rassemblement national est en campagne en Mayenne et fait entendre son hostilité sur le registre des éoliennes. Le secteur de La Selle-Craonnaise, dans le Sud-Mayenne, où l’installation de huit éoliennes est envisagée au sein du parc la Grande Lande, a été copieusement arrosé de tracts hostiles. Avant la réunion publique se déroulant ce vendredi 3 mai 2019, à 19 h, au Logis Mayennais, à Bonchamp-lès-Laval. Gilles Lebreton, député sortant au Parlement européen et Laurent Jacobelli, chargé de communication au RN, ont fait le déplacement.
« Les éoliennes présentent un inconvénient triple : esthétique, économique et écologique. L’énergie qu’elles produisent ne se stocke pas. Des centrales thermiques viennent compléter. En France, on a de beaux paysages et on est en train de les défigurer. » Il sera aussi question du scrutin. L’enjeu, le 26 mai pour le RN : passer devant La République en marche (LREM) et faire en sorte « qu’Emmanuel Macron entende la colère des Français », résume Laurent Jocobelli. « Il faut voter utile. Il n’y a que nous, le RN, qui pouvons l’envoyer dans les cordes. »
En 2018, la consommation d’électricité s’est stabilisée dans les Pays de la Loire. Les énergies renouvelables, notamment les parcs éoliens, continuent leur timide croissance.
En 2018, malgré un dynamisme démographique et économique, la consommation d’électricité des Pays de la Loire reste stable. Si elle stagne depuis six ans dans l’Hexagone, ce n’est que la seconde année consécutive que la région enregistre une telle stabilité. Ainsi, la consommation finale, calculée en prenant en compte les aléas climatiques, s’est maintenue à 25 000 gigawatts par heure, contre 25 250 gW/h en 2017.
Faible production mais un peu plus verte
L’énergie consommée provient majoritairement de l’extérieur, puisque la région importe les trois quarts de l’électricité qu’elle consomme. Elle en produit seulement 26 %. Sur cette production, la part des énergies renouvelables croît de 16 % entre 2017 et 2018.
Au total, les énergies renouvelables représentent 9 % de la consommation régionale. Le parc éolien ligérien est de 911 MW et produit en moyenne 20 % de sa capacité, ce qui équivaut aux besoins de 200 000 habitants, soit la ville d’Angers.
Après la fermeture des derniers groupes fioul de la centrale de Cordemais (Loire-Atlantique) au printemps 2018, l’énergie thermique a, quant à elle, diminué de 32 %.
L’éolien offshore en devenir
Le développement des énergies renouvelables motive les investissements dans l’éolien offshore, notamment à travers deux projets de raccordement au réseau de transport électrique, pionniers en France. Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire, d’une puissance de 480 MW, devrait être raccordé à un nouveau poste implanté dans la commune de Prinquiau, en 2022. Une décision du Conseil d’État est attendue dans ce sens. Le second projet offshore, à Noirmoutier et l’île d’Yeu, devrait, quant à lui, rejoindre le réseau en 2023, à un poste basé à Soullans, selon les prévisions actuelles.
Énergies marines renouvelables : du potentiel
Par sa situation géographique, les Pays de la Loire sont une région au fort potentiel de développement des énergies marines renouvelables. La première éolienne flottante est testée au large du Croisic depuis 2018. Cette technologie flottante, libérée des contraintes de fonds liées à son installation, suscite beaucoup d’espoir et même de l’ambition. Une ferme pilote, à Groix et Belle-île, de quatre éoliennes installées sur des flotteurs semi-submersibles, devrait voir le jour en 2022. Elle permettrait de produire l’électricité de 30 000 foyers.
Et la centrale de Cordemais ?
L’État a confirmé vouloir fermer les centrales à charbon d’ici à 2022. Un objectif réalisable pour RTE, le Réseau de transport d’électricité, seulement, et seulement si, la consommation d’électricité reste stable, les énergies renouvelables continuent à croître et, surtout, si le nouvel EPR de Flamanville et la centrale à gaz de Landivisiau sont mis en service dans les temps. La centrale de Cordemais, près de Saint-Nazaire, devrait donc rester ouverte quelques heures par an, à raison de 30 à 200 heures maximum l’hiver, le temps que l’EPR de Flamanville ouvre.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/energie-en-pays-de-la-loire-une-timide-mise-au-vert-6334429

03/05/19 : Vendée : Journal local du Vendredi 03 Mai 2019
- Vendée Tempête, la Fédération des anti-éoliens demande l’arrêt des constructions d’éoliennes en Vendée. Vous entendrez sa présidente dans ce journal.
A écouter en ligne ( à 5 mn 40 s)
https://rcf.fr/la-matinale/journal-local-du-vendredi-03-mai-2019

🐄03/05/19 : Loire-Atlantique : Chez Murielle et Didier Potiron (44)
« Un champ d'éoliennes met à mal notre santé et celle de notre troupeau »
Pour Murielle et Didier Potiron, éleveurs à Nozay (44), l'installation de huit éoliennes à proximité de leur ferme a tourné à la catastrophe. La santé des animaux se dégrade, comme celle des éleveurs. Les experts reconnaissent ces problèmes sans pour autant en comprendre l'origine.
« J’espère que d’ici cet été on y verra plus clair, qu’on aura enfin des réponses sur les problèmes que nous rencontrons ». Depuis six ans, Murielle et Didier Potiron, éleveurs à Puceul (44), ont vu s’accumuler les problèmes de santé. D’abord pour leur troupeau, 90 Normandes et des Charolaises, avec une augmentation du taux de cellules dans le lait, des problèmes aux vêlages, de nombreux veaux mort-nés, des vaches aux pattes inflammées.
Le tout a d’importantes conséquences financières. « Nous avons des pénalités sur la qualité du lait, une perte de 50 000 litres de production annuelle, chiffre Murielle Potiron. On perd 50 bêtes par an alors que, au regard de la taille de notre cheptel, ça devrait être 10 à 15 ». Leur propre santé s’est même détériorée : les problèmes d’épilepsie de Murielle se sont aggravés, les exploitants ressentent fatigue et maux de tête inexpliqués.
"Les problèmes ont commencé peu de temps après la mise en service d'un champ d'éoliennes."
« Des problèmes, dans un élevage, il y en a toujours. Mais face à leur augmentation, en 2014, nous avons demandé à notre vétérinaire de tout vérifier », retrace Murielle Potiron. Recherches de maladies, analyses de fourrages, tests sur l’eau, aucune anomalie n’est trouvée. « Un autre vétérinaire est venu voir nos animaux, il a évoqué un lien possible avec des courants électriques. Et là, ça a fait tilt », explique l’agricultrice. Les éleveurs se souviennent que les problèmes ont commencé peu de temps après la mise en service d’un champ d’éoliennes, dont la plus proche est à 600 mètres de la stabulation.
Moins de 600 mètres séparent la stabulation de la première éolienne. De la cour de la ferme, on entend le souffle des pâles.
Une collègue confrontée aux mêmes problèmes, ainsi que d’autres riverains du parc éolien, confirment leurs craintes. « Pourtant ces éoliennes, nous n’étions pas contre, reconnait Murielle Potiron. Nous trouvions ça bien de développer une énergie verte. » D’ailleurs, les exploitants ont donné leur accord pour que l’une des huit éoliennes soit installée dans un de leurs champs. Sauf que depuis leur mise en service en juin 2013, la santé et les performances du troupeau se dégradent.
"Pourtant ces éoliennes, nous n’étions pas contre. Nous trouvions ça bien de développer une énergie verte."
Pour faire reconnaître leurs préjudices, les éleveurs déposent, en septembre 2014, une plainte en préfecture contre le site éolien. « Suite à cette plainte, des expertises avec le Groupement permanent pour la sécurité électrique (GPSE) ont été conduites. Mais, il a fallu trois ans et que nous prouvions qu’il n’y avait pas de maladies, pas de mauvaises pratiques de notre part pour que l’administration nous prenne au sérieux. » Depuis, le ministère de l’environnement a débloqué une enveloppe de 30 000 € pour les investigations et un arrêté préfectoral a acté un protocole de recherche qui est toujours en cours. « Toutes nos investigations ont montré qu’il y avait bien concomitance entre la mise en service du parc et des troubles indiscutables, confirme Claude Allo, président du GPSE(1). Mais pour l’instant, rien de ce qui est possible de mesurer n’a donné d’explication sur la raison de ces perturbations ».
COURANTS PARASITES, FAILLES D'EAU, CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES : TOUJOURS PAS D’EXPLICATIONS
Comme le point de départ des problèmes de santé était trouvé, on aurait pu penser qu’il serait facile d’en trouver la cause, et donc une parade. « Cela fait quasiment six ans que les experts se succèdent, que la ferme est analysée sous toutes les coutures, que l’on doit prouver que nous faisons bien notre travail », avoue fatiguée Murielle Potiron. La dernière étude en cours est celle d’Oniris, l’école vétérinaire de Nantes, pour analyser le comportement des vaches. « Nous, on voit bien qu’il y a des endroits qu’elles ne fréquentent pas, notamment celui du robot de traite, souligne Didier Potiron. Il y a des intervalles de traite de 17 ou 18 h, comme si les vaches attendaient vraiment de ne plus en pouvoir pour y aller. Alors qu’on passe les pousser régulièrement, le nombre de traites moyennes n’est que de 1,7. Dans les autres élevages, c’est toujours plus de 2. »
"Lorsqu'il y a eu une coupure des éoliennes, les résultats au robot se sont améliorés : + 2,7 % de production, + 160 % de passages, - 43 % de décrochages intempestifs"

Des géobiologues ont confirmé la présence de circulation d’eau sous le bâtiment. « Il y a un croisement de deux failles d’eau sous le robot », précise l’éleveur. Cette circulation d’eau se fait dans un sous-sol riche en étain et en fer. Abbaretz, la commune voisine de Puceul, a vécu d’une mine d’étain jusque dans les années 50. La production électrique des huit éoliennes est transférée par un câble enterré de 20 000 volts. Est-ce que, dans un tel environnement, les éoliennes génèrent des courants parasites, des champs électromagnétiques, des systèmes infra-sons ? La seule façon de prouver cet impact serait d’arrêter les éoliennes. C’est arrivé une fois. « En février 2017, il y a eu une coupure accidentelle pendant quatre jours, retrace Didier Potiron. On ne le savait pas mais on s’en est douté quand on a vu les résultats du robot : + 2,7 % de production, + 160 % de passages, - 43 % de décrochages intempestifs. On a fait passer un huissier pour constater l’impact de cette mise hors tension. »
APPLIQUER UN PRINCIPE DE PRÉCAUTION ET EN TIRER LES ENSEIGNEMENTS
Face à l’accumulation des problèmes, les exploitants demandent soit l’arrêt du champ d’éoliennes, soit la délocalisation pour les deux exploitations concernées, ainsi que les particuliers. 
« Nous serions prêts à partir pour mieux vivre, reconnait Murielle Potiron. Les rares fois où l’on part en vacances, nos problèmes de santé s’arrangent. Mais comment faire, on ne peut pas vendre à un autre éleveur avec tous ces problèmes. Sans vente, il n’y a pas de réinstallation possible ». 
Or, à ce jour, il n’existe pas de mesures législatives d’accompagnement, pas de possibilité de faire valoir un principe de précaution.
Nous serions prêts à partir mais on ne peut pas vendre, il n'y a pas de réinstallation possible. Au-delà leur problème personnel, Murielle et Didier Potiron veulent aussi que ce qui leur arrive permette de tirer des enseignements pour tous les éleveurs concernés par un projet de parc éolien, de centrale photovoltaïque. « Faites réaliser par des personnes compétentes et neutres, un point zéro de la situation de votre élevage, avec un état des lieux électrique, zootechnique et sanitaire pour avoir des preuves de la situation d’avant et objectiver d’éventuelles dégradations », conseille Claude Allo.
Le GPSE ne se prononce pas sur une distance de sécurité entre les installations électriques et les élevages car « trop de paramètres entrent en compte, comme la nature du sous-sol. » Le GPSE souhaite aussi que les difficultés rencontrées par Murielle et Didier Potiron permettent de faire progresser les précautions autour des nuisances électriques. « Des cas existent mais nous n’arrivons pas toujours à les expliquer, donc à apporter de solutions, reconnait Claude Allo. Par exemple, pour les courants parasites on connait les seuils de perception, de dangerosité, on sait les traiter. Pourtant dans les exploitations où l’on suspecte qu’ils sont à l’origine de troubles, dans 2 cas sur 10 on n’en comprend pas l’origine. » Le président du GPSE reconnait un important besoin de recherche fondamentale sur ces sujets des perturbations électriques, pour les comprendre, objectiver les troubles causés, apporter des parades. Il faudrait également prévoir un accompagnement, technique et financier, pour les éleveurs confrontés à ces problèmes.
(1) : Le Groupement permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole (GPSE) est une association fondée par les ministères de l’agriculture, de l’environnement et de l’énergie, l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture, Réseau transport d’électricité et Électricité réseau distribution France et rejoint par France énergie éolienne (FEE), le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et la Confédération nationale de l’élevage (CNE). Le GPSE apporte une expertise indépendante.

http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/sante-animale/article/un-champ-d-eoliennes-met-a-mal-notre-sante-et-celle-de-notre-troupeau-1184-147371.html


01/05/19 : Vendée : La Garnache. Une éolienne en réparation
L’image est surprenante. L’une des neuf éoliennes du parc de l’Espinassière n’a plus qu’une pale depuis deux semaines. Explication.
L’une des neuf éoliennes du parc de l’Espinassière qui se situe dans les communes de La Garnache et de Froidfond ne tourne plus. « Une pale est au sol depuis deux semaines, pour réparation. Elle devrait pouvoir être remontée dans quinze jours », indique Engie Green, pour la Compagnie du vent qui possède 51 % des parts du parc. Les 49 % qui restent appartiennent à Cap Énergie.
https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-la-garnache.-une-eolienne-en-reparation_une-3709721_actu.Htm


01/05/19 : Mayenne : Les propriétaires du château de Bourgon et des riverains s’opposent à un projet éolien à Commer
Nouvel épisode d’un long feuilleton, le rapporteur public de la cour administrative d’appel de Nantes a préconisé, mardi 30 avril 2019, de rétablir l’autorisation d’exploitation de trois éoliennes, à Commer (Nord-Mayenne). Les propriétaires du château de Bourgon et des riverains s’opposent au projet. Le délibéré sera rendu le 17 mai.
C’est un monument historique du XVe qui a plus vocation à l'agrément qu'à la défense ...
Au tribunal administratif de Nantes, le rapporteur préconise d’autoriser deux parcs de trois éoliennes à Bournezeau, sous condition.
Vendredi 26 avril, le tribunal administratif de Nantes examinait le projet éolien de la SAS ferme éolienne de Bournezeau prévu sur deux sites distants de 3 km.
Deux associations (Vent de l’injustice et Gardes de la tour de Bessay) et une douzaine de riverains y contestaient, dans un premier dossier, l’autorisation préfectorale du 9 décembre 2016 ....
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/bournezeau-85480/justice-le-projet-eolien-bournezeau-conforte-6326216


26/04/19 : Sarthe : "Animaux sous tension" : l'association relancée au Mans
Des poules qui ne pondent plus, des vaches infertiles et des malformations. Plusieurs éleveurs se sont réunis au Mans ce vendredi pour relancer l'association "Animaux sous tension". Ils mettent en cause les antennes relais et les lignes à haute tension.
Pour ces éleveurs, pas de doute, leurs bêtes souffrent des champs électromagnétiques liés aux antennes relais et aux lignes à haute tension. Ils sont une dizaine réunis à la Maison des Paysans au Mans en ce vendredi pour relancer l'association "Animaux sous tension". 
Tous constatent des anomalies dans leurs élevages. C'est le cas d'Isabelle, qui élève avec son mari des poulets et des vaches à Noyen-sur-Sarthe. "Nos vaches ont des problèmes d'infertilité. L'année dernière, sur 25 vaches, une vingtaine n'a pas eu de veau. L'inséminateur n'avait jamais vu ça", explique-t-elle. Après l'incompréhension, le couple d'éleveurs a mis en cause l'antenne relais présente à une centaine de mètres.
Des poules qui ne pondent plus
Parfois, les pertes sont énormes. Hubert a connu deux liquidations judiciaires dans l'Orne.En cause : les poules élevées par sa compagne ne pondaient plus. "C'était en 2012. On avait 1600 poules. Elles sont passées de 1300 œufs par jour à une centaine", calcule-t-il.
Après plusieurs mois de recherches et d'expertises, il s'est rendu compte que le sol de son exploitation dégageait des courants électriques au delà de la normale. "Mais on s'est ensuite confronté au silence d'Enedis", assure-t-il.
Des actions en justice
Aujourd'hui, ces éleveurs veulent faire bloc et mener des actions groupées. C'est pourquoi ils veulent relancer l’association "Animaux sous tension" créée en 1993 par Serge Provost. "Cette association est en sommeil depuis les années 2000", explique cet ancien agriculteur de la Manche, lui même confronté au phénomène des champs électromagnétique.
"Nous ne nous battons pas contre le progrès. Mais les lobbys de l'énergie électrique ont tout fait pour éviter que la vérité sorte. Cela je ne l'accepterai jamais", lance-t-il, en promettant des actions de terrain et d'éventuels recours en justice. 
https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/animaux-sous-tension-l-association-relancee-au-mans-1556293923?fbclid=IwAR3HnJQn127nMlikmlk7MgdWch0NHkjgXQO2YOc3bZXQSuT1bnkrI_y9ULE



26/04/19 : Loire-Atlantique. Futur parc éolien marin : quelle est la faune sous-marine?
Le cabinet Sinay va étudier la ressource halieutique des 80 km2 du futur parc éolien au large du Croisic. Sans lien avec un prochain feu vert, ou pas, du Conseil d’État.
À Paris, toujours rien. Aucune audience du Conseil d’État n’a eu lieu cette semaine à propos du futur parc éolien marin de Saint-Nazaire, contesté par des associations.
En mer en revanche, les études scientifiques démarrent sur 80 km2 autour du banc de Guérande. ...

24/04/19 : Vendée : Yeu-Noirmoutier. Parc éolien : « un projet gargantuesque », selon Brice Lalonde
L’ancien ministre de l’Environnement (de 1988 à 1992), Brice Lalonde était l’invité de la conférence proposée samedi 20 avril par les opposants au projet de parc éolien en mer. 200 personnes y étaient.
La première réunion d’information à l’initiative des anti-éoliens avait eu lieu en août. Une nouvelle s’est déroulée samedi 20 avril, à la Citadelle. L’invité d’honneur était Brice Lalonde. Le public a été ravi de pouvoir échanger sur les questions énergétiques avec l’ancien ministre de l’Environnement.
« Ce projet ne servira en rien à lutter contre le réchauffement climatique , a expliqué Brice Lalonde. Les éoliennes produisent de l’électricité qui en France est déjà décarbonée. »
Les préconisations de l’ancien ministre
Il faut se fixer d’autres priorités : « pousser les énergies renouvelables qui remplacent le pétrole (solaire thermique, géothermie, bois, pompes à chaleur…), développer les transports électriques, isoler les maisons, favoriser l’économie circulaire », préconise l’ancien ministre.
Les nombreux points dénoncés par les collectifs Neny et Yeu vent debout, Touche pas à nos îles ! ont étayé ce propos : « bilan carbone désastreux des travaux, disparition de la pêche côtière et menaces sur la sécurité maritime, enjeux écologiques sous-évalués… » .
« Artificialisation de la mer »
Emmanuel Vrignaud, président de Neny, a rappelé les caractéristiques du parc éolien Yeu-Noirmoutier : « Avec les éoliennes les plus hautes de France (202 mètres), le parc situé à seulement 12 km de l’île, entre deux zones Natura 2000, est gigantesque par sa superficie (3,5 fois l’île) ». Un projet phare qualifié de « gargantuesque » par Brice Lalonde : « Évidemment que cette artificialisation de la mer aura un impact ».
« Nous annonçons d’ailleurs, ce soir, le dépôt de deux nouveaux recours et, si nécessaire, nous irons jusqu’au Conseil d’État » , a précisé Neny.

Ouest-France
https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-yeu-noirmoutier.-parc-eolien-un-projet-gargantuesque-selon-brice-lalonde_fil-3703749_actu.Htm

23/04/19 : Sarthe : Visite guidée entre ciel et terre au château de Montmirail
Extrait : La perspective Le Nôtre en voie d’être dénaturée?
En 1678, le marquis de Louvois, ministre de la guerre, acquiert le château et en fait un vrai petit Versailles pour recevoir Louis XIV. Un jardin à la Française avec jeux d’eau est créé par Le Nôtre pour éblouir totalement le roi à sa deuxième visite. Cette perspective unique, à l’image du lieu Mons Mirabilis « mont admirable », où la vue, se prolonge du jardin vers la vallée du Petit Morin, les coteaux et les brumes de la Brie.
Célébrée par Albert Maumené et surtout Ernst Jünger, grand écrivain allemand qui exigea la protection du château en juin 1940 quand il fut occupé par les troupes du Général Von Bùlow. « La vue est extraordinaire. Le paysage ressemble à une scène avancée dont l’orchestre est formé par la pelouse du Parc, encadrée de part et d’autre part de hauts rideaux d’arbres. Je n’ai jamais vu de perspective aussi bien fermée et arrondie. »
Aujourd’hui cette perspective remarquable est en voie d’être dénaturée, à cause de l’installation du parc éolien de la Butte de Soigny, situé à quelques kilomètres du château. Un enjeu qui n’a, selon Joseph Puzo, propriétaire du château, pas été pris en compte lors de l’étude d’impact menée en amont de l’implantation des éoliennes. Or, celui aurait dû l’être, puisque le parc se situera à moins du 10 km du château, classé aux monuments historiques. Cela pourrait-il remettre en cause l’installation des mats ? Affaire à suivre.

https://abonne.lunion.fr/id60059/article/2019-04-23/visite-guidee-entre-ciel-et-terre-au-chateau-de-montmirail

21/04/19DOSSIER. L’éolien, une alternative qui a le vent en poupe dans le Sud Vendée
Les projets de parcs éoliens se développent dans le Sud-Vendée. L’occasion de faire le point sur les atouts et les inconvénients de cette énergie renouvelable.
Depuis quelques années, les éoliennes se développent sur le territoire sud-vendéen. On en compterait plus d’une cinquantaine. Olivier Loiseau, directeur de Vendée énergie, en charge des énergies renouvelables pour le syndicat d’énergie, le Sydev, évoque un« fort taux de croissance de consommation de l’énergie en Vendée » . Il participe au...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/fontenay-le-comte-85200/sud-vendee-l-eolien-une-alternative-qui-le-vent-en-poupe-6318138

21/04/19 : Vendée : Projet d’éoliennes : un vent d’opposition souffle à Saint-Hilaire-de-Voust
Depuis quelques mois, l’association Vent de Voust s’oppose au projet d’installation de trois éoliennes approuvé par la mairie.
Créée en décembre 2018, l’association Vent de Voust s’oppose au projet de parc de trois éoliennes à Saint-Hilaire-de-Voust. « Nous avons découvert dans le bulletin municipal, l’été dernier, que le conseil municipal était favorable à un projet d’éoliennes, sans consultation préalable de la population » , explique Luc Beaussant, l’un des trois membres fondateurs de l’association. Une structure qui réunit, aujourd’hui, « près d’une cinquantaine d’adhérents » .
Afin de pallier « un faible niveau d’informations de la population », une réunion publique a été organisée, en mars, à laquelle a assisté près d’une centaine de personnes.
Luc Beaussant n’est pas contre le principe de l’éolien, si cela se fait « dans des zones isolées, car nous n’avons toujours pas trouvé le moyen de stocker l’énergie » . Alors,« oui à quelques éoliennes, mais quand il n’y a pas de vent, l’énergie doit être trouvée ailleurs ». Sinon, « faire du saupoudrage dans des endroits disponibles de nos campagnes, c’est une bêtise » , s’insurge-t-il. Appelant à une modification de la réglementation actuelle, jugée « non adaptée à la réalité du bocage » , en passant la distance de 500 m de la plus proche habitation, à « 1 000-1 500 m, comme cela se fait dans d’autres pays » . Il dénonce les projets de machines « de 200 m de taille en bout de pale. Et les risques de projections ? Nous ne sommes pas à l’abri. »
Il pointe du doigt les opérateurs éoliens qui ont trouvé « le bon filon, bénéficiant de milliards d’euros d’aides de l’État ». Des aides, selon lui, qu’il préfère voir investies « dans la rénovation des habitats pour une meilleure isolation, dans le développement de l’énergie solaire, dans les projets de méthanisation ».
Le militant pose le problème du démantèlement des machines, généralement au bout de vingt ans, dont le coût serait estimé à « près de 50 000 € par éolienne. S’ils sont en faillite ? C’est au propriétaire de dépolluer le terrain » .
Il dénonce même le manque d’engagement de la LPO et de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, l’aménagement et du logement). Avec les autres membres de l’association,« nous mettons la pression pour faire bouger la population », prévient-il, bien déterminé.

18/04/19 : Loire-Atlantique : Près de Châteaubriant, les Vents de la Mée ne veulent pas d’un parc éolien
Les Vents de la Mée avaient lutté en 2016 contre la création d'un parc éolien à Fercé, Noyal et Villepot (Loire-Atlantique). Ils craignent encore qu'un parc ne voie le jour.
Créée en 2015, l’association Les Vents de la Mée contestait, à l’époque, la validité des mesures concernant le futur parc éolien du Haut Castelbriantais, porté par Engie (l’ancien GDF Suez), à Fercé (Loire-Atlantique), Villepôt et Noyal-sur-Brutz. Le projet concernait cinq éoliennes.
En octobre 2012, un mât de mesure du vent de 50 m de haut, équipé d’un système d’alimentation par pile à hydrogène, était installé à Fercé, près de la forêt d’Araize. Mais le 16 octobre 2013, un engin agricole a accroché le mât, qui s’est effondré. En avril 2014, un second mât était installé. « Mais l’emplacement du nouveau mât n’est pas le même. Il est une vingtaine de mètres plus loin que le premier », affirme Bernard Cavé, président des Vents de la Mée.
Les trois conseils municipaux avaient refusé le parc
« L’emplacement est délimité très précisément par GPS, à cause de la sécurité aérienne, poursuit Vincent Soulez, un riverain du site. Le mât ne doit pas être déplacé, sinon il faut refaire toute la procédure. » Selon l’association, les données enregistrées par le mât de mesure déplacé étaient donc fausses.
Les Vents de la Mée affirmaient alors ceci.
Toutes les études menées avant d’installer des éoliennes doivent être menées avec le plus grand sérieux, d’autant plus qu’elles se construiront à proximité d’habitations… Ici, le cahier des charges n’étant pas respecté, l’étude réalisée ne présente aucune valeur juridique.
Finalement, les Vents de la Mée avaient eu gain de cause, puisque les trois conseils municipaux s’étaient finalement prononcés contre le projet éolien, en 2016.
« Il n’y aura peut-être jamais d’éoliennes »
Mais voici que l’affaire revient sur le devant de la table en 2019. Voilà ce que Bernard Cavé affirme.
"Le maire Noël Jouan, sans en avertir le conseil municipal, a signé un permis de construire avec la société SASU Futures énergies du Haut Castelbriantais, en date du 19 février 2019, pour relancer un projet éolien."
« Oui, un mat de mesure a été réinstallé au même endroit, au lieu-dit Le Bois Jean, leur répond le maire. Il a une hauteur différente pour obtenir de meilleures informations et il est installé pendant un an. Mais cela ne prédit en rien l’implantation d’un parc éolien. Pour l’instant, rien n’est décidé et ce sera au conseil municipal de se prononcer. Et le dernier mot en reviendra à la préfecture. Il n’y aura peut-être jamais d’éoliennes ici. »
Lire aussi : 13 communautés de communes de Bretagne et Pays de la Loire s’associent pour défendre leurs habitants
La peur « d’un problème de santé »
L’association de riverains ne comprend pas qu’un tel projet puisse être relancé. « On constate qu’un parc peut créer des problèmes. C’est le cas dans la région de Nozay par exemple. Ici, on serait en plus dans une zone sensible. Un agriculteur a fait une étude géologique privée et il a trouvé une faille d’eau à 50 mètres de son bâtiment, qui descend sur la Brutz. C’est un secteur où il y a beaucoup de fermiers laitiers, donc on imagine les conséquences d’un parc éolien… » Au-delà du « problème évident de santé » que rappelle Vincent Soulez, les Vents de la Mée – forts d’une trentaine de personnes – estiment aussi qu’un parc aurait des conséquences sur le foncier. « En général, les maisons situées à moins de 1,5 kilomètre d’une éolienne perdent 30 % de leur valeur. »
Des conséquences que met en perspective le maire Noël Jouan."Il peut y avoir des conséquences, oui, d’où l’étude en cours. Personnellement, je ne suis pas contre les éoliennes, mais il y a peut-être des sites mieux adaptés que d’autres, avec moins de nuisances. Je suis contre la dispersion des éoliennes un peu partout, il vaudrait mieux en centraliser ou en regrouper à certains endroits."
Le maire dit « comprendre la démarche des Vents de la Mée. On y est tous favorables, mais on préfère souvent voir l’éolien chez le voisin… ». Il est aussi conscient que la mise en place d’un parc « dépend de la volonté des propriétaires des terrains. Mais ce sera ensuite au conseil et à la préfecture de se prononcer. »
https://actu.fr/pays-de-la-loire/ferce_44058/pres-chateaubriant-vents-la-mee-ne-veulent-pas-dun-parc-eolien_23156106.html

17/04/19Maine-et-Loire : La Membrolle-sur-Longuenée. Le projet éolien déposé en préfecture
Début avril, le dossier du projet éolien de Longuenée-en-Anjou a été déposé en préfecture. Près de 2 000 pages seront analysées par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.
Le projet éolien de Longuenée-en-Anjou a été déposé, début avril, à la préfecture du Maine-et-Loire. Un projet qui a créé la polémique. Il prévoit l’installation de quatre éoliennes de 175 mètres de haut, en bordure de la forêt de Longuenée. Il est désormais entre les mains de la préfecture. C’est à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) d’analyser les 2 000 pages du dossier constitué par le développeur de projet éolien Soleil du Midi.
« Continuer à informer la population »
À compter du 1er avril, les services de l’État ont quatre mois pour demander des pièces complémentaires au développeur. Si le projet est jugé acceptable, il sera soumis à une enquête publique, d’une durée de deux mois maximum. L’occasion, pour les citoyens, de donner leur avis.
L’occasion aussi, pour Apelanjou, Association pour la préservation de l’environnement à Longuenée-en-Anjou, défavorable à l’installation des éoliennes, d’abattre ses cartes pour faire pencher la balance en sa faveur. Après les aspects techniques, c’est autour des effets nocifs sur la santé que les anti-éoliens dirigent leurs recherches. Ces derniers souhaitent « continuer à informer la population, pour être prête à s’exprimer lors de l’enquête publique » .
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/longuenee-en-anjou-le-projet-eolien-depose-en-prefecture-6313843

11/04/19Les Vendéens invités à investir dans l’éolien en mer à partir de 85 €
La société des Éoliennes en mer des îles d’Yeu et Noirmoutier lance une campagne de financement participatif. Objectif : récolter 850 000 € pour payer des recherches archéologiques sous-marines....https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/les-vendeens-invites-investir-dans-l-eolien-en-mer-partir-de-85-eu-6305727

08/04/19Vendée : l'éolienne détruite par une tempête sera reconstruite
Le préfet de Vendée a autorisé lundi la reconstruction d'une des éoliennes de Bouin qui était tombée au sol lors d'une tempête en janvier 2018. Cet accident spectaculaire n'avait pas fait de blessé.
En Vendée, le préfet a donné son feu vert lundi pour la reconstruction d'une éolienne du parc de Bouin qui avait été détruite lors de la tempête Carmen le 1er janvier 2018. Le mât avait été sectionné à la base, l'engin haut de 62 mètres (102 mètres avec les pales) était alors tombé dans un champ. Les images impressionnantes avaient été largement diffusées, fort heureusement cet accident n'avait pas fait de victime.
Plusieurs raisons pour expliquer la chute
Une enquête menée pendant un mois et demi a permis de déterminer plusieurs causes à l'origine de la chute de l'éolienne. La météo bien sûr avec des rafales de vent à plus de 160 km/h mais c'est surtout une série de dysfonctionnements techniques couplés à une erreur humaine d'appréciation qui sont responsables de cet accident rarissime.
Le parc des Polders du Dain compte 8 éoliennes (7 actuellement), elles produisent près de 5 mégawatts, soit la consommation d'électricité annuelle de 20 000 foyers. 

08/04/19 : Sarthe : Marolles-lès-Braults : Courgains-Thoigné
Extrait : 
Les conseillers ont refusé le projet éolien Courgains-Thoigné avec 10 voix contre, 5 pour et 7 votes nuls. 


🐄08/04/19 : Loire-Atlantique : Les éoliennes auraient-elles des impacts négatifs sur la santé des animaux ?
Les énergies renouvelables présentent un double intérêt : améliorer la qualité de vie des êtres humains et préserver l’environnement. Cependant, des évènements impliquant la mort d’animaux se trouvant à proximité du parc éolien de Nozay remettent en question le danger que pourrait représenter ce type de structure.
Des éleveurs pointent du doigt les éoliensSelon les déclarations des agriculteurs qui élèvent leurs animaux près du parc éolien de Nozay, leurs bêtes seraient tombées malades et d'autres sont mortes depuis l'installation de cette structure.
D'après l'explication d'un éleveur dans cette région du nord de la Loire Atlantique, les éoliennes sont les principales responsables des maladies qui ont décimé son cheptel.
Après la pose de ce parc éolien en 2013 à proximité de la ferme de cet agriculteur, « ses bêtes vont de plus en plus mal ». Il affirme qu'environ 300 d'entre eux ont perdu la vie en l'espace de 6 ans, alors qu'ils n'avaient aucun problème de santé.
Selon cet éleveur,
"cette structure provoque également du stress aux animaux, qui ont du mal à mettre bas ou présentent des anomalies lors du vêlage."
L'existence d'une onde basse fréquence perçue par le bétail serait la cause de ces phénomènes.
Une enquête pour éclaircir ce mystère
Pour connaitre la véritable origine de la mort de ces animaux, les associations pour le développement de l'éolienne proposent d'ouvrir une enquête. Selon leur représentant,
aucun phénomène de ce genre n'a été constaté depuis la mise en place des éoliennes.
L'État va également débloquer 30 000 € pour financer une enquête sur ce phénomène. En attendant, les agriculteurs peuvent souscrire à une assurance animaux pour garantir leur investissement.
Un problème qui affecte également la santé humaine
D'après toujours les témoignages de l'éleveur qui vit à proximité du parc éolien de Nozay, "cette structure impacte également la qualité de vie des habitants dans cette zone."
Ce dernier affirme que "les éoliennes ont des effets néfastes sur lui et sa famille."
Allant de l'insomnie aux douleurs articulaires, en passant par des inflammations musculaires, ils souffriraient de nombreux symptômes.
Pour appuyer son analyse sur les méfaits du parc éolien, l'éleveur a expliqué que "lorsqu'il part ailleurs avec ses proches, ils ne présentent aucune de ces pathologies."
Cependant, dès qu'ils se trouvent à proximité des éoliennes, les douleurs reviennent.

🐄05/04/19Les champs électromagnétiques sont-ils responsables de la mort de centaines d’animaux ?
Des agriculteurs de Loire-Atlantique et des Côtes d’Armor ont alerté sur la responsabilité présumée des champs électromagnétiques à la suite de décès de leurs bêtes. Des expertises ont été lancées.
Fin mars, plusieurs agriculteurs de Loire-Atlantique et des Côtes d’Armor ont déclaré être victimes de morts inexpliquées de leurs bêtes au sein de leurs exploitations. Troubles du comportement, paralysies, baisse de la production de lait, température corporelle sous la norme: depuis plusieurs années, les problèmes se multiplient. Après avoir mené diverses investigations et fait intervenir plusieurs experts, les champs électromagnétiques ont été pointés du doigt.
Tous ont commencé à observer le décès de leurs bêtes après l’installation de parc éolien, d’antennes relais ou de ligne à haute tension. À Puceul en Loire-Atlantique, les problèmes sont apparus après l’installation du parc éolien en 2012. «Nous avons perdu 200 bêtes en six ans, et le lait ne rentrait plus dans les normes» explique Murielle Potiron désemparée. Dans deux communes des Côtes d’Armor, le constat est identique: «en 3 ans, j’ai perdu plus d’une centaine de bêtes, dont une quinzaine morte au même endroit» confie Stéphane Le Béchec installé à Allineuc. A La Prénessaye, Patrick Le Néchet, totalement désemparé par la situation, ajoute avoir «perdu 120 bêtes en 5-6 ans. Il y a toujours des problèmes de traite et elles ne boivent presque plus».
«Je ne peux pas être insensible face à la mort des animaux et la souffrance des habitants»
Face à ce phénomène, Daniel Thomas, maire de La Prénessaye, a alerté les autorités publiques et demandé une enquête sur le réseau d’eau. Mais dans le cas de ce village, ni les lignes haute tension enfouies ni les antennes relais ne seraient responsables de la mort des vaches. Actuellement, une enquête est en cours au parquet de Saint-Brieuc.
Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique, s’est saisi du sujet. «Après de multiples signalements et des faits incontestables, de nouvelles expertises ont été lancées», expose-t-il. Elles ont commencé le 26 février et prendront fin aux alentours du 10 avril. Si aucun lien n’a encore été établi entre la présence du parc éolien et la mort inexpliquée de ces vaches, les résultats attendus courant mai devraient permettre d’éclaircir ce dossier. Serge Boulanger précise également prendre «le sujet au sérieux et ne peut être insensible face à la mort des animaux et la souffrance des habitants».
«Les champs électromagnétiques ne sont pas les seuls responsables»
Toutefois, selon deux géobiologues,Thierry Guille et Olivier Ranchy, après de multiples recherches, les champs électromagnétiques seraient bien l’un des facteurs responsables de la mort des vaches en Loire-Atlantique et dans les Côtes d’Armor. Tous les deux fournissent des explications. «Géobiologue c’est étudier l’influence qu’ont les ondes sur le vivant notamment dans les sols. Nous savons que les animaux sont beaucoup plus sensibles à ces champs électromagnétiques que les humains. Ici le souci serait les hyperfréquences émises par les antennes relais et les lignes haute tension». Tout d’eux s’attellent à démontrer que ces phénomènes inexpliqués proviennent de problème multifactoriels. «Il s’agit probablement d’une superposition d’éléments, car les champs électromagnétiques ne sont pas les seuls responsables».
Un phénomène qui dépasse les frontières de ces deux départements. En effet, des agriculteurs de l’Orne et de la Sarthe ont également signalé des cas inquiétants. Patrick Pilon, à Saint-Longis (Sarthe) est l’un d’eux. Après avoir perdu de nombreux lapins de façon inexpliquée, il est aujourd’hui en attente de liquidation judiciaire. Ce qui a poussé l’association de protection de l’environnement de Malicorne et la député de l’Orne à s’emparer du sujet. «27 cas ont déjà été recensés» explique Henri Joly, président de l’association. Il souhaite regrouper un maximum d’agriculteurs et entrer en contact avec des avocats pour défendre leurs cas. Véronique Lowagie, députée de l’Orne, remet en cause l’absence de reconnaissance du métier de géobiologue. Un problème qu’elle a déjà soulevé en juin 2018 à l’Assemblée nationale. «Il s’agit d’un sujet qui a besoin d’avancer, le problème est la fiabilité des preuves qui proviennent d’un métier qui n’est toujours pas reconnu par l’État».
«On a des problèmes de sommeil et des maux de tête horribles»
Outre les dégâts causés auprès des animaux, ces champs électromagnétiques et hyperfréquences touchent aussi les humains. En effet, 25 plaintes ont déjà été déposées à la préfecture de Nantes signalant des problèmes de santé. Tous constatent notamment des problèmes de sommeil et des maux de tête. «Mon médecin a doublé mon traitement pour l’épilepsie car les crises devenaient de plus en plus fortes» explique Murielle Potiron. «On a des problèmes de sommeil et des maux de tête qui disparaissent quand nous ne sommes pas chez nous» ajoute-t-elle. À Allineuc, «deux voisins sont décédés des suites d’un AVC» raconte Stéphane Le Béchec, juste après que la source de courant posant problème ai été dérivée. Le CHU de Nantes commence d’ailleurs à recevoir ces personnes au sein de son antenne spécialisée pour les pathologies professionnelles et environnementales.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-champs-electromagnetiques-sont-ils-responsables-de-la-mort-de-centaines-d-animaux-20190405


🐄04/04/19 : Loire-Atlantique : LES ÉOLIENNES ONT-ELLES UNE EFFET NÉFASTE SUR LES ANIMAUX ET LES HUMAINS ?
Plusieurs éleveurs bovins sont confrontés à la mort inexpliquée de centaines de leurs veaux et de leurs vaches. Ils suspectent des taux d'électricité anormalement élevés dans le sol et dans l'eau. Des cas à Nozay prés de Nantes, dans les Côtes d'armor aussi.
Chronique dans la Matinale : à écouter en ligne
Plusieurs éleveurs bovins sont confrontés à la mort inexpliquée de centaines de leurs veaux et de leurs vaches. Ils suspectent des taux d'électricité anormalement élevés dans le sol et dans l'eau. Des cas à Nozay prés de Nantes, dans les Côtes d'armor aussi. Ces éleveurs mettent en cause les parcs éoliens non loin. Didier et Murielle Potiron sont agriculteurs depuis 30 années à Puceul, entre Nantes et Rennes. En 2013, un parc de 8 éoliennes a été construit sur la commune, depuis ils retrouvent régulièrement des vaches mortes, plus de 300 en 6 ans, avec une diminution de la production de lait, problème de vêlage, perte de bétail... En plus s'ajoute une perte d'argent sur l'exploitation mais surtout des conséquences sur la santé humaine aussi, des maux de têtes, les jambes lourdes, des difficultés à dormir.
Didier et Murielle Potiron demandent l'arrêt des éoliennes, ils doivent se rendre début avril au CHU de Nantes pour une étude épidémiologique complète.
Deux autres fermes sur le secteur de Nozay sont concernées. Ainsi que 30 particuliers qui rencontrent les mêmes problème de santé. Emmanuel Raffray habite Saffré avec sa femme et ses 3 enfant, à 800 mètres d'une éolienne.
Didier, Murielle et Emmanuel ne se disent pas “anti-éolien.”
Pour répondre à toutes les questions, les services de l'Etat ont débloqué 30 000 euros. La mairie de Puceul n'a pas encore réagit. La municiplité recoit 83 000 euros par an par l'exploitant de l'éolienne. Des forages ont débuté le 26 février dernier au pied des éoliennes. Un rapport d'expertise doit être remis à la mi-juin. Des problèmes pour l’instant inexpliqués et finalement un dossier compliqué sur la table des services de l’Etat depuis des années.

29/03/19 : Maine-et-Loire : Un investissement collectif dans le sens du vent
Trois éoliennes, propriété de particuliers, seront érigées au parc de la Grande-Levée, à cheval entre Chanteloup-les-Bois et Vezins. Leur mise en service est prévue à l’automne 2020.
Le projet
La semaine dernière, l’association Vent du Lys a organisé, à Coron, l’ultime réunion d’information sur la construction du parc éolien de la Grande-Levée. Que de chemin parcouru depuis les prémices du projet, en 2015 !...

27/03/19 : Loire-atlantique : Parc éolien offshore de Saint-Nazaire : toujours le silence du Conseil d’Etat
Les industriels comptaient sur l’audience de ce mercredi 27 mars pour savoir, ou non, si le projet allait pouvoir démarrer. Ils devront attendre.
Beaucoup d’industriels de la filière de l’éolien marin attendaient une décision du Conseil d’Etat ce mercredi 27 mars 2019 concernant le recours déposé contre le projet de parc éolien devant Saint-Nazaire. Soit 80 machines installées par le consortium EDF EN et impliquant de nombreuses entreprises.
Tous devront sans doute attendre.
« Aucune séance publique du contentieux de ce jour ne concerne ce dossier, indique l’institution judiciaire qui ne communique, par ailleurs, « pas de date d’audience, pour l’heure, ni de décision sur cette affaire. »
L’absence de décision ce mercredi repousse d’autant le démarrage des premiers travaux d’installation du parc.
« S’il faut attendre encore un mois de plus pour cette décision, c’est une année entière qui est perdue car les premiers travaux ne peuvent s’effectuer que l’été, » expliquait hier un industriel. Un autre évoquant de probables licenciements.
Le projet de parc éolien de Saint-Nazaire est suspendu après le recours de deux associations de riverains qui contestent notamment le choix de l’emplacement retenu (face à La Baule, Le Croisic). Après avoir été déboutées au tribunal administratif puis en appel, elles avaient saisi le Conseil d’Etat en 2017. Sa décision est, depuis, attendue.

🐄27/03/19 : Les éoliennes ont-elles un effet néfaste sur les animaux ?
Les éoliennes ont-elles un effet néfaste sur les animaux et les humains y vivant à proximité ? L'inquiétude monte chez des éleveurs de Loire-Atlantique. Bêtes stressées ou décédées sans explication, conséquences sur la santé humaine. Les services de l'Etat ont débloqué 30.000 euros pour expliquer ce mystère.
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/les-eoliennes-ont-elles-un-effet-nefaste-sur-les-animaux-1149719.html

26/03/19 : Maine-et-Loire : Dénezé-sous-Doué : Parc éolien : le préfet dit non aussi
L’autorisation d’exploiter le parc éolien de Dénezé-sous-Doué vient d’être refusée par le préfet de Maine-et-Loire.
Une décision qui satisfait l’association MDR Environnement et qui intervient après le "non" de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites de Maine-et-Loire.

26/03/19Maine-et-Loire : Dénezé-sous-Doué : Un « non » de plus contre l'éolien
Un nouvel avis vient conforter les opposants au projet éolien de Dénezé-sous-Doué.
La commission départementale de la nature, des paysages et des sites de Maine-et-Loire s'est réunie en janvier. Elle a examiné ce dossier qui n'en finit pas de refaire surface, alors qu'on le croyait enterré. Pour rappel, il s'agit d'implanter une ferme de six éoliennes industrielles dans la campagne douessine.
Depuis le début, l'association Mouvement pour les Droits et le Respect de l'Environnement (MDR Environnement) lutte contre la volonté du promoteur Abo Wind de persévérer.
Elle possède désormais un nouvel argument puisque la commission départementale de la nature, des paysages et des sites s'est prononcée contre l'implantation de ces machines sur ce secteur.
https://www.courrierdelouest.fr/actualite/deneze-sous-doue-un-non-de-plus-contre-leolien-26-03-2019-393106

🐄25/03/19 : 
Loire-Atlantique : « On retrouve des animaux morts sans explication » : des agriculteurs dénoncent les effets nocifs des éoliennes
Des problèmes de santé inexpliqués inquiètent les agriculteurs situés à proximité du parc éolien de Nozay en Loire-Atlantique. Bêtes stressées ou décédées sans explication, conséquences sur la santé humaine... Les services de l’État ont débloqué 30 000 euros pour expliquer ce mystère.
Les éoliennes ont-elles un effet néfaste sur les animaux et les humains y vivant à proximité ? L’inquiétude monte chez les éleveurs à Nozay, dans le nord de la Loire-Atlantique.
Didier Potiron fait partie de ces agriculteurs qui estiment que les éoliennes sont responsables de la baisse de qualité de vie de leur bêtes. Près de Puceul où il est installé, un parc s’est installé en 2013 avec même une éolienne dans son champ. Il témoigne ce lundi sur RMC.
« Quand on va ailleurs, on dort, et quand on revient, c’est la catastrophe »
« Depuis nous rencontrons de gros problèmes de santé humaine et animale. Sur la santé humaine, des familles entières sont touchées, adultes et enfants. Des troubles de sommeil, des inflammations musculaires, des douleurs articulaires, des aphtes, des maux de tête. Quand on va ailleurs, on dort, et quand on revient, c’est la catastrophe. »
« Sur les animaux, c’est catastrophique. On a perdu 300 animaux en 6 ans sans problèmes sanitaires »
Ce serait encore plus grave pour les animaux. Malgré les études scientifiques qui ne montrent aucune inquiétude concernant des effets nocifs pour la santé, Didier Potiron constate des fait anormaux depuis que le parc éolien s’est installé à proximité de son exploitation.
« Sur les animaux, c’est catastrophique. On a perdu 300 animaux en 6 ans sans problèmes sanitaires. On retrouve des animaux morts. Pas d’explications avec l’autopsie. On a aussi des gros problèmes de vêlages, les bêtes sont stressées donc les cols ne sont pas dilatés au vêlage. Des non-délivrances, donc des placentas qui ne se décrochent pas. Des torsions de matrices, donc des veaux qui tournent à l’intérieur de la mère. »
Les nuisances sonores avec des sons de basse fréquence et par le sous-sol sont-elles à l’origine de tout cela ? « Enquêtons », répond Yannick Jadot, grand partisan du développement de l’éolien qui assure sur RMC n’avoir jamais vu un tel cas.
https://rmc.bfmtv.com/emission/on-retrouve-des-animaux-morts-sans-explication-des-agriculteurs-denoncent-les-effets-nocifs-des-eoliennes-1659008.html


🐄25/03/19Loire-Atlantique : Des éoliennes tueuses : l’électricité est-elle responsable de la mort d’animaux en Loire-Atlantique ?
Le parc éolien des 4 seigneurs, au nord de Nantes (Loire-Atlantique), semble à l'origine de nombreux troubles sanitaires chez les riverains. Une expertise de l'Etat est en cours.
Le parc éolien des Quatre seigneurs, sur le territoire de la Communauté de communes de Nozay, au nord de Nantes (Loire-Atlantique) fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs années. Un certain nombre de riverains, dont le couple d’agriculteurs Murielle et Didier Potiron, l’accusent d’être la source de multiples maux – certains très graves – chez les humains et les animaux.
Afin de tenter de tenter d’avoir le fin mot de l’histoire, l’État a lancé courant février 2019 une expertise poussée du parc éolien incriminé et du comportement des troupeaux des deux exploitations agricoles impactées. Les premiers résultats constatés en mars sont totalement inattendus…
Retour en arrière…
Cela fait plusieurs années que le parc éolien des Quatre seigneurs, construit en 2012 à cheval sur les communes de Nozay, Puceul, Abbaretz et Saffré, alimente la polémique.
Animaux d’élevage en surmortalité ou victimes de nombreux troubles du comportement, habitants également touchés par des maux de gravité diverse… Des problèmes mis sur le compte d’ondes produites par les aérogénérateurs, mais difficiles à relier, scientifiquement parlant.
En mai 2016, L’Éclaireur avait rencontré un couple d’agriculteurs de Puceul, Murielle et Didier Potiron, installé à quelques centaines de mètres du parc et particulièrement touché par toutes sortes de problèmes depuis la réalisation des éoliennes : maux de tête, troubles du sommeil, sensation permanente de grande fatigue éprouvée sur leur exploitation, et disparaissant dès qu’ils s’en éloignent pour quelques jours…
Des vaches stressées, des vêlages difficiles…
Des problèmes intervenus après ceux rencontrés par leurs vaches laitières, devenues totalement réticentes à réintégrer les bâtiments de repos et de traite dès le coulage des fondations des éoliennes. Dès 2016, les éleveurs relataient :
"La qualité du lait était en baisse aussi. On a également constaté de gros problèmes de vêlage, chez des animaux stressés."
Différentes études menées par des géobiologues ont conclu que ces maux étaient probablement provoqués essentiellement par des ondes électromagnétiques issues du câble en cuivre reliant, sous terre, les huit éoliennes entre elles.
Des failles d’eau dans le socle rocheux
Des ondes propagées de façon particulièrement intense par l’existence de failles dans le socle rocheux sous-jacent ; failles remplies d’eau le plus souvent. Problème : les preuves scientifiques concrètes manquent et l’expertise menée en 2015 par le GPSE (Groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole), à la demande du gouvernement, n’avait « pas mis clairement en évidence de lien de cause à effet entre les éoliennes et ces problèmes de santé animale et humaine », soulignait Didier Potiron.
Trois ans plus tard, leur situation – et celle de nombreux autres riverains – s’est encore aggravée, sans qu’aucune solution n’ait encore été trouvée. Murielle Potiron, épileptique depuis 2006, explique :
"Cela s’est sérieusement aggravé depuis la construction du parc. Depuis 2016, j’ai même fait deux ou trois crises de convulsions particulièrement violentes, avec notamment un trauma crânien et une dent cassée suite à l’une d’elles…"
Plus de 300 bêtes décédées depuis 2012
Concernant leurs bêtes, les chiffres de mortalité sont éloquents :
"On est passé d’une moyenne de 10-15 bêtes mortes par an entre 2010 et 2012 à une moyenne de 50 morts par an, toutes catégories confondues (vaches, veaux, génisses…) depuis 2012 ! Soit plus de 300 bêtes décédées depuis la mise en service du parc éolien !"
Photos, vidéos et démonstrations sur place à l’appui, Didier et Murielle Potiron montrent des vaches au comportement totalement inhabituel : une démarche hésitante et tremblante, comme si elles redoutaient chaque contact avec le sol, sous lequel passent de très nombreuses failles d’eau. Des pattes anormalement gonflées, des yeux exorbités, un refus de se coucher dans certaines parties des stalles…
« Regardez, elles préfèrent se coucher dans la m… plutôt que sur la paille, car à cet endroit, des failles souterraines doivent provoquer des courants électromagnétiques », montre Murielle Potiron.
Des bâtiments pourtant conformes
Les animaux rechignent aussi à boire l’eau de leurs abreuvoirs, sans doute pour les mêmes raisons. Et les problèmes de vêlage sont toujours d’actualité. Les éleveurs précisent que plusieurs de leurs animaux de compagnie, chats et chiens, sont aussi « victimes régulièrement de convulsions et de désorientation ».
Les diverses études déjà menées sur place, aussi bien par des experts payés par les agriculteurs que par ceux de l’exploitant du parc éolien, ont permis de prouver que ces divers problèmes ne venaient ni de la nourriture, ni de la construction ou de l’équipement des bâtiments agricoles, ni d’un quelconque virus. Aucune anomalie n’a été relevée dans la façon de travailler des agriculteurs. Et d’ailleurs, une autre éleveuse riveraine du parc connaît exactement les mêmes soucis avec ses vaches.
Soutenus par le député Yves Daniel
Toujours suivis et soutenus de près par le député Yves Daniel, réélu en 2017 sous l’étiquette de la majorité gouvernementale (LREM), ils ont obtenu le lancement d’une nouvelle expertise, plus poussée, dirigée par les services de l’État.
Des appareils de mesure et des caméras ont donc été installés dans les bâtiments des deux exploitations agricoles concernées par ces problèmes : celle du couple Potiron à Puceul, et celle de Céline Bouvet-Niol, à Saffré.
"Les appareils de mesure électrique ont été posés par le cabinet Cetim, payé par l’exploitant du parc éolien, explique Didier Potiron. Les caméras ont été installées par l’école vétérinaire Oniris, de Nantes, à la demande de la préfecture. Elles servent à enregistrer le comportement des animaux. "
Une nouvelle expérience menée en février-mars 2019
Fin février 2019, la société responsable des éoliennes a dû, par arrêté préfectoral, couper l’équipotentialité des éoliennes : c’est-à-dire le câble de mise à la terre. Un câble qui pourrait être à l’origine de la plupart des maux provoqués chez les animaux et les humains.
"Contrairement à la plupart des parcs éoliens, où le câble souterrain est blindé, là, il s’agit d’un câble de cuivre nu. Ce qui, avec la présence des failles remplies d’eau, pourrait expliquer pourquoi l’électricité se propage autant. "
Contacté le 25 mars, alors que l’expérimentation est proche de la fin, Didier Potiron annonce d’ores et déjà un résultat aux antipodes de ce qui était attendu :
"Pendant les dix jours où l’équipotentialité (le câble de mise à la terre, NDLR) a été coupée, les nuisances se sont en fait aggravées ! On a perdu quatre bêtes et un chien… Et notre ressenti personnel d’inconfort a été beaucoup plus fort."
Depuis le 18 mars 2019, les éoliennes sont rebranchées une à une, à raison d’une tous les trois jours. « Le parc sera complètement rebranché le 3 avril », explique l’éleveur.
Le câble à 20 000 volts en cause ?
Géobiologues, école vétérinaire et autres experts mandatés pour cette procédure vont ensuite s’atteler à analyser tous les résultats récoltés pour tenter de comprendre d’où vient précisément le problème. Le câble en cuivre semblant « disculpé », une autre hypothèse resurgit, comme l’indique Didier Potiron :
Le parc n’était pas réellement sous tension. Seul le câble de mise à la terre a été débranché. Le câble de 20 000 volts, alimenté par les éoliennes, est resté en tension. Il semble qu’il y ait beaucoup de fuites électriques. Car lorsque le parc tombe en panne, en revanche, les nuisances diminuent très nettement.
L’éleveur se souvient ainsi d’une panne de quatre jours, en février 2017 :
"Nous avions fait venir un huissier pour constater sa mise hors tension. Pendant cette courte période, le troupeau s’est enfin comporté normalement. Cela a été constaté par les chiffres du robot de traite, analysés par un expert. Et nous-mêmes, on a retrouvé le sommeil. "
Un rapport final fin mai 2019
Si le flou persiste sur l’origine exacte des problèmes, l’éleveur assure que les services de l’Etat, et notamment « le député Yves Daniel » ont d’ores et déjà admis une vérité, selon l’agriculteur :
À chaque fois qu’il y a une modification dans le branchement du parc éolien, il y a un impact important sur les exploitations. La seule solution, pour nous, serait un arrêté préfectoral obligeant à l’arrêt définitif de l’exploitation du parc. »
Une décision qui, on s’en doute, ne se pas prise à la légère, étant donné les enjeux financiers… Les éleveurs, eux, espèrent avoir connaissance du rapport final des experts d’ici fin mai 2019.
>> Retrouvez notre vidéo : en ligne

🐄25/03/19 : Loire-Atlantique : Depuis l’ouverture du parc éolien de Nozay, les vaches meurent et les humains sont malades
Des animaux qui meurent, des hommes malades, deux agriculteurs au bord de l’asphyxie financière… Depuis l’implantation d’un parc éolien en 2012 à Nozay, entre Nantes et Rennes, les services de l’État sont désemparés face à des effets secondaires aussi alarmants qu’inexpliqués. Une situation qui préoccupe jusqu’au ministère de la Transition écologique.
Nozay (Loire-Atlantique), reportage
Dans un vrombissement régulier, les pales des éoliennes fendent l’air, une centaine de mètres en surplomb des pâturages. Le vent d’ouest souffle et le ciel s’anime en ce mercredi d’hiver, aux alentours de Nozay (Loire-Atlantique), en bordure de la N137, qui relie Nantes à Rennes. Au pied des huit turbines qui tournent à pleine vitesse, les arrêtés préfectoraux s’amoncellent, cloués sur des poteaux en bois. «  C’est sûr que notre histoire, c’est une histoire de fous  », soupire, en regardant droit dans les yeux, un agriculteur du coin. Du côté de la préfecture de la Loire-Atlantique, on concède, par la voix de son secrétaire général, Serge Boulanger, «  [qu’]on est devant une situation atypique, pour laquelle on se doit de trouver des explications  ».
Cette «  histoire de fous  » affecterait aujourd’hui des dizaines d’habitants de quatre communes voisines (Nozay, Abbaretz, Puceul, Saffré) et frappe surtout durement deux exploitations agricoles [1], installées autour des éoliennes. «  On va crever dans tous les sens du terme, financièrement ou au niveau de notre santé  », s’alarme l’éleveuse Céline Bouvet, 44 ans, aussi déterminée qu’épuisée par cinq années d’un combat kafkaïen mené au côté de son homologue Didier Potiron, 50 ans. Aucun des deux ne se décrit pourtant comme « anti-éolien ». Ils ont même décliné toutes les offres de service de collectifs d’opposants.
«  La coïncidence chronologique avec les travaux de construction puis la mise en route de l’éolienne est suffisamment troublante pour justifier des investigations complémentaires »
Tout débute fin 2009 quand l’entreprise toulousaine ABO Wind vend aux deux exploitants un projet (ancien) de champ éolien, exploité par KGAL, un énorme fonds d’investissements allemand, qui en possède une soixantaine. L’argumentaire est tentant : «  Ça sera tout bénéfice pour vous.  » La promesse  ? Respectivement 2.000 et 4.000 euros annuels pour le fonctionnement d’une partie du parc éolien des Quatre Seigneurs, dont les travaux démarrent fin 2012 pour une mise en route en juin 2013. Le début des ennuis pour ces deux exploitants du cru qui ont repris des fermes familiales.
«  Chez nous, raconte Céline Bouvet, cela a commencé par des problèmes de mammites [inflammation de la mamelle des vaches]. On est obligé de jeter le lait, car il est rempli de caille et de grumeaux. Après, ça a été l’explosion : les vaches refusent parfois de monter dans les salles de traite, ou font demi-tour à l’approche des éoliennes, comme s’il y avait une barrière électrique invisible. Au niveau fécondité, c’est aussi devenu une catastrophe  », dit-elle, dans une étable, au milieu de sa trentaine de vaches laitières.

Les nombreux arrêtés préfectoraux affichés à proximité des éoliennes
La synthèse de la dizaine d’expertises réalisées dans le cadre du GPSE (Groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole) confirme le tout, au printemps 2015. «  La coïncidence chronologique avec les travaux de construction puis la mise en route de l’éolienne est suffisamment troublante pour justifier des investigations complémentaires (…) Elles sont absolument indispensables pour essayer de comprendre ce qui se passe dans ces élevages  », conclut son auteure, la professeure émérite Arlette Laval de l’Oniris (École vétérinaire de Nantes), pourtant sceptique au départ. Une alerte que l’on retrouve quasiment mot pour mot dans les longs rapports vétérinaires et médicaux concernant les deux exploitations, dont les équipements ont été définitivement mis hors de cause par les experts.
Sur celle de Didier Potiron, où pâturent près de 75 bêtes, la perte financière a été évaluée par un cabinet indépendant à 93.000 euros sur une seule année. Un montant énorme pour une entreprise agricole qui affiche 300.000 euros de chiffre d’affaires. En cause  : la surmortalité des vaches, notamment les plus jeunes, avec une cinquantaine de décès par an. «  Il faut une gestion extrêmement rigoureuse pour arriver à s’en sortir. On fait zéro investissement, on est toujours à la limite. C’est révoltant, parce que, depuis le début, on est transparents et au bout de six ans, on en est toujours au stade des expertises. Pour moi, le dossier a été bâclé par les services de l’État  », dit-il. Cette accumulation de problèmes a poussé les deux agriculteurs — et une dizaine de riverains, nous y reviendrons — à déposer plainte contre la ferme éolienne des Quatre Seigneurs dès l’été 2014 puis, à nouveau, en 2017. Tout en privilégiant le dialogue et la collaboration. Pour l’instant…
«  Pour le moment, sur le plan scientifique, ces études n’ont pas permis de faire le lien entre le parc éolien et les symptômes constatés chez l’être humain et l’animal »
Selon notre décompte, pas moins de 20 études [2] de tous ordres ont déjà été réalisées sur place. « C’est le parc éolien le plus étudié en France », glisse Patrick Bessière, PDGd’Abo Wind, qui reconnait que « la discussion avec les exploitants n’est pas toujours sereine ». Un géobiologue, décontenancé, est venu des dizaines de fois. Un haut-fonctionnaire de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, qui chapeaute l’éolien) a, lui, eu beaucoup de mal à cacher son irritation devant ces problèmes inexpliqués. «  Pour le moment, sur le plan scientifique, ces études n’ont pas permis de faire le lien entre le parc éolien et les symptômes constatés chez l’être humain et l’animal, note Serge Boulanger, le numéro 2 de la préfecture de Loire-Atlantique. Ça ne veut pas dire qu’il y en a pas, mais ça ne veut pas dire qu’il y en a un. On se doit de continuer à explorer les choses.  » La piste de la relocalisation des exploitations n’est néanmoins plus tabou. Dans un courrier que nous nous sommes procuré, la préfecture écrit qu’elle y travaille avec la chambre d’agriculture du département.

Le parc éolien des Quatre Seigneurs.
Conséquence d’un arrêté préfectoral pris en urgence l’été dernier, une inédite campagne de tests a débuté mi-janvier, sous l’égide d’Oniris et de cabinets spécialisés. «  On met l’ensemble du parc à l’arrêt, puis on va rebrancher les éoliennes une par une pour voir si cela a un effet sur le comportement animal et les êtres humains, explique Serge Boulanger. Cela n’avait jamais été fait jusqu’ici.  » La perte liée à l’arrêt du parc se fait sans compensation [3] pour l’exploitant, KGAL, et les tests sont financés à hauteur de 25.000 euros par une enveloppe publique du ministère de l’Écologie, une première — jusqu’ici, constructeur et exploitant privés réglaient la facture, alimentant des soupçons de partialité des études.
Car, l’affaire a pris une tournure politique. «  L’été dernier, une vache pissait le sang, morte au pied d’une éolienne. C’était le quatrième décès dans la journée  », raconte un agriculteur. Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique, est alerté par le parlementaire La République en marche (LREM) (ex-PS) de la circonscription, Yves Daniel, lui-même issu du monde agricole. «  Au nom de l’application du principe de précaution dans l’éolien pour lequel je me bats depuis des années  » [il avait posé une question écrite sur le sujet dès l’automne 2014], explique ce dernier, qui souhaite néanmoins rester discret sur ce «  dossier sensible   ».
Dans la foulée d’un entretien informel avec le parlementaire, le ministère de l’Écologie prend les choses en main depuis Paris. Il est vrai que, localement, les maires des communes concernées préfèrent ne pas évoquer l’affaire. La communauté de communes de la Région de Nozay compte deux parcs éoliens et d’autres projets attendent dans les cartons. Quant à celui des Quatre Seigneurs, il rapporte à lui seul pas loin de 84.000 euros par an à la collectivité, dont les élus n’ont jamais donné suite à nos demandes d’interview.
Pourtant, le temps presse. Outre les animaux, les riverains se plaignent aussi de «  troubles du sommeil importants  », ce qui a conduit une dizaine d’entre eux à se joindre au combat des exploitants. À l’image de Renate, une retraitée franco-allemande venue s’installer ici il y a 30 ans  : «  C’est simple, je me réveille toutes les nuits à deux heures du matin sans pouvoir me rendormir. Et quand je dors ailleurs, tout va bien.  » Un témoignage recoupé par de nombreux autres que nous avons recueillis.
«  Si, par bonheur, on trouvait de quoi ça provient… »
Certaines pathologies sont encore plus préoccupantes  : kyste qui ne se résorbe pas chez un adolescent, cancer qui s’accélère chez un riverain, crises d’épilepsie, inflammations musculaires, etc. La fatigue ou l’anxiété fragilisent-elles les corps ? Ou s’agit-il d’un effet nocebo (l’inverse de l’effet placebo) ? «  Quand vous allez aux urgences, on vous dit que le problème, c’est vous  », dit une habitante. En attendant, les boîtes de médicaments s’accumulent dans les cuisines et les placards des riverains des éoliennes, qui réclament depuis plusieurs années une étude des effets sur la santé humaine. «  Quelque chose se fera dans les mois à venir sous l’égide de l’Agence régionale de santé (ARS)  », annonce-t-on du côté de la préfecture, sans plus de précisions sur un calendrier ou sur un périmètre.
En attendant, les autorités butent sur la question que tout le monde se pose  : d’où vient le problème avec ces éoliennes  ? Si le mouvement des pales fait l’objet d’un certain nombre de travaux — et aussi de fantasmes —, c’est le champ électromagnétique généré par les câbles de 20.000 volts enterrés pour raccorder les huit éoliennes au réseau EDF qui concentre les investigations. Surtout que les sols humides des environs de Nozay sont drainés par des rivières souterraines  : une importante quantité d’eau a été pompée pendant les travaux d’installation.
Cette hypothèse est défendue par Allain Lamy, 71 ans, ancien cadre d’EDF  : «  Des bactéries dites magnétotactiques s’en serviraient pour proliférer dans l’ensilage des fermes [l’alimentation des animaux], dont la température est déjà montée 20 °C au-dessus de la température ambiante. Pour en avoir le cœur net, il faudrait pousser de vraies investigations sur le sujet  », ajoute ce Nantais qui soutient depuis trois ans les exploitants du parc éolien des Quatre Seigneurs.
Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique, le reconnaît  : «  Il y a une particularité dans ce parc éolien : chaque éolienne est reliée aux autres par un câble en cuivre. On appelle ça une liaison équipotentielle, pour une mise à la terre commune, alors que, sur d’autres parcs, on a une mise à la terre par éolienne. Mais, il peut y avoir aussi, sans liens avec l’éolien, l’influence d’un faisceau radar aéronautique, la proximité d’une ligne à haute tension, etc.  »
Si l’exploitant allemand KGAL n’a jamais répondu à nos sollicitations et semble ralentir toutes les procédures, le fabricant du parc, la société toulousaine Abo Wind, s’explique, elle, par courriel [4]  : «  Nous avons toujours porté une attention particulière aux problèmes évoqués par les riverains. Ceci est toujours le cas durant la phase de développement, mais également durant la phase post-implantation. Ce n’est pas pour autant que le parc éolien n’est pas conforme aux normes et réglementations en vigueur…  »
Une fin de non-recevoir qui ne satisfait évidemment personne. Tandis que les investigations se poursuivent, la FNSEA 44 et les Jeunes Agriculteurs 44, qui suivent l’affaire de près, ont monté un groupe de travail pour recenser les problèmes inexpliqués et élaborer une charte d’implantation des éoliennes. En regardant leurs pales tourner, l’éleveuse Céline Bouvet ne peut retenir un soupir  : «  Si, par bonheur, on trouvait de quoi ça provient… Mais il y a tellement d’enjeux financiers. À côté, nous, on est des merdes.  »
[1] Un troisième exploitant agricole connaît depuis 2012 des problèmes analogues. Craignant une mauvaise publicité qui pourrait aggraver ses difficultés financières, il n’a lancé aucune démarche et ne souhaite pas s’exprimer publiquement. Une quatrième exploitation, qui a acquis récemment des terres au pied du parc éolien pourrait également être concernée.
[2] Outre les rapports des vétérinaires locaux et ceux de l’École vétérinaire de Nantes, on peut citer celui du cabinet spécialisé dans les énergies renouvelables 8.2. Les cabinets, Aemc, Cetim, Consultelec, Emitech ou encore Dekra sont intervenus pour ce qui concerne les mesures magnétiques ou électriques, Cerema pour l’impact sonore, Sixense Environnement pour les vibrations. L’audit technique et financier a été réalisé par le cabinet Aexpertis. Sans oublier les services de l’État, Dreal, DDTM, les organismes agricoles ou encore les géobiologues…
[3] La SAS Ferme éolienne de Nozay affiche, à la lecture des derniers comptes disponibles (septembre 2017), 1 million d’euros de perte. Rien d’inhabituel, puisque les spécialistes de l’énergie verte estiment qu’un parc éolien devient rentable au bout d’une dizaine d’années en moyenne. De son côté, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) évalue à vingt ans environ la durée de fonctionnement totale d’un parc éolien. Les turbines de Nozay tournent depuis six ans…
[4] Joint au téléphone le PDG d’Abo Wind, Patrick Bessière, complète et envisage plusieurs hypothèses pouvant exclure la responsabilité du parc éolien. « Un mât GSM a été monté au même moment que le parc et il y a aussi la proximité de la ligne de tram-train Nantes-Châteaubriant [inaugurée en 2014, à 6 kilomètres du parc]. Ça n’a pas fait l’objet d’investigations pour l’instant ».
Source : Article transmis amicalement à Reporterre par Mediacités.
https://reporterre.net/Depuis-l-ouverture-du-parc-eolien-de-Nozay-les-vaches-meurent-et-les-humains


🐄24/03/19Courant électrique. D’autres vaches victimes en Loire-Atlantique ?
En Loire-Atlantique, plusieurs exploitants se plaignent d’un taux de mortalité anormalement élevé de leurs bêtes installées près d’un champ d’éoliennes. Une histoire qui rappelle celle d’agriculteurs du Centre-Bretagne.
En milieu de semaine, deux agriculteurs du Centre-Bretagne témoignaient dans nos colonnes. Patrick Le Néchet, éleveur de Querrien (22), racontait comment il avait perdu 120 vaches en 5 ans. Stéphane Le Béchec, installé à 30 kilomètres de là, du côté d’Allineuc, revenait sur la mort de 170 de ses vaches en 3 ans.

Pour les deux hommes, très peu de doute, le courant électrique anormalement élevé qui circule dans leurs champs serait à l’origine de cette hécatombe. Stéphane Le Béchec croit même avoir identifié une partie du problème : des panneaux photovoltaïques installés à proximité.

Nouvelle série de tests
Ce dimanche, France 3 Pays de la Loire relate une histoire similaire. Dans la région de Nozay, dans le nord de la Loire-Atlantique, plusieurs exploitants rencontrent des problèmes depuis l’installation d’un champ éolien en 2012. Production de lait en baisse, mortalité anormale du bétail… La préfecture de Loire-Atlantique a décidé, selon France 3, de lancer une nouvelle série de tests sur le fonctionnement des éoliennes
.
https://www.letelegramme.fr/bretagne/courant-electrique-d-autres-vaches-victimes-en-loire-atlantique-24-03-2019-12240671.php


🐄24/03/19 : Nozay, au nord de la Loire-Atlantique : 200 vaches mortes, vent d'inquiétude sur le parc éolien
Depuis l’inauguration du parc éolien en 2012 à Nozay, dans le nord de la Loire-Atlantique, aux pieds des machines des hommes et des animaux souffrent. Des problèmes pour l’instant inexpliqués et finalement un dossier compliqué sur la table des services de l’Etat depuis des années.
Depuis plus de 6 ans, les 8 éoliennes implantées sur les communes de Nozay, Abbaretz, Puceul et Saffré produisent de l'électricité.La carte postale devait être belle, mais depuis leurs mise en service, des phénomènes étranges et mystérieux sont apparus.
Didier et Murielle Potiron ont une exploitation agricole située à Puceul et produisent du lait. Aucun des deux ne se décrit pourtant comme “anti-éolien.”
À partir d'octobre 2012, l'exploitation commence à rencontrer les problèmes suivants : diminution de la production de lait, problème de vêlage, perte de bétail...
Pourquoi par exemple, dans leur ferme la plus proche du site, les vaches de Didier Potiron ont-elles du mal à aller vers le robot de traite ?
"Là, elle hésite, ça, c'est une hésitation pour aller dans la stalle, normalement la vache doit avancer. Qu'est-ce qui la fait hésiter ? C'est justement les nuisances qui viennent par le sol. Suite au passage des géobiologues, on s'est aperçu qu'il y a un croisement de failles d'eau sous le robot de traite" - Didier PotironDe l'eau souterraine pourrait propager des champs magnétiques perturbateurs pour les animaux, avec comme origine des câbles enterrés au pied des éoliennes.
C'est ce que pensent Didier et sa femme Murielle. La production laitière a fortement chuté, et surtout la santé de leur bétail s'est beaucoup dégradée. En 6 ans, plus de 200 bovins sont morts, une sur-mortalité très importante qui n’a pas d’explications médicales ou sanitaires.
Des problèmes identiques se présentent pour Céline Bouvet, son exploitation à Saffré est également touchée par des phénomènes similaires.
En centre-Bretagne, le même phénomène inquiète. En trois ans, Stéphane, un agriculteur installé à Allineuc, dans les Côtes d'Armor, a perdu près de 200 vaches. A Loudéac, dans ce même département, un autre agriculteur a perdu 120 bêtes.
D’autres symptômes touchent aussi les personnes, des riverains ont déclaré souffrir de différents maux de tête et de ventre, ainsi que des troubles du sommeil.
Plusieurs plaintes ont été déposées depuis 2014.
Face aux inquiétudes et ces constats, des études ont déjà été menées, mais sans résultats probants.
Devant la persistance des phénomènes, la préfecture de Loire-Atlantique a décidé de lancer une nouvelle série de tests directement sur le fonctionnement des éoliennes.
"Nous allons, éolienne par éolienne, découpler une liaison équipotentielle : c'est-à-dire, c'est la mise à la terre des éoliennes. Il y a une particularité sur ce parc… les éoliennes sont reliées entre elles par une bande en cuivre. Est-ce que cette bande en cuivre, posée à même le sol peut dégager elle-même un champ magnétique, personne ne sait le dire à ce stade" - Serge Boulanger, secrétaire général de la Préfecture de la Loire-Atlantique
Pour répondre à toutes les questions, les services de l'Etat ont débloqué 30 000 euros. Des forages viennent de commencer au pied des éoliennes, ce mardi 26 février et un rapport d'expertise doit être remis à la mi-juin.
►Le reportage de notre rédaction

https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/nozay-vent-inquietude-parc-eolien-1630092.html

23/03/19 : Sarthe : Ligron : Huit éoliennes pourraient être installées en 2022
Elles devraient être implantées dans les communes de Bousse, Clermont-Créans et La Flèche, mais pas à Ligron. L’annonce a été faite par les élus et la société Soleil du midi.
Une réunion publique d’information sur le projet éolien en Pays fléchois a rassemblé vingt-six personnes, jeudi soir, à la salle des fêtes. « La réunion répond à la nécessaire information des citoyens sur les évolutions en cours et à la volonté de ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ligron-72270/huit-eoliennes-pourraient-etre-installees-en-2022-6276148

23/03/19 : Loire-Atlantique : En pays d’Ancenis, l’association Eola se bat pour des parcs éoliens citoyens et pédagogiques😡😡
L'association Eoliennes en pays d'Ancenis (Eola) s'est formée en 2010 pour promouvoir la réalisation de parcs éoliens citoyens, comme ceux de Riaillé et Teillé (Loire-Atlantique).
L’assemblée générale 2019 de l’association Eola, Eoliennes en pays d’Ancenis (Loire-Atlantique), s’est tenue à Teillédevant une grande partie des 111 adhérents ligériens. L’animateur, Philippe Branchereau, a rappelé en quelques mots les objectifs de cette association créée en 2010 : elle a pour vocation la promotion des économies d’énergie et le développement de parcs éoliens citoyens et pédagogiques.
L’association suit notamment de près les différents projets de production d’énergies renouvelables : Eolandes sur les communes de Teillé et Trans-sur-Erdre, Bourg Chevreuil à Riaillé, ainsi que les aménagements de la Coutume en panneaux solaires.
Des actions auprès des écoles
Ainsi, la commission Éducation animation s’est réjouie d’être intervenue au lycée d’Ancenis et dans deux écoles primaires (dont Teillé). La commission Transition écologique a témoigné des activités concrètes apportées à travers le « Défi familles à énergie positives », auprès de 43 familles.
Pour 2019, la communication sera le point essentiel du développement de l’association par la publication de la Lettre aux adhérents, qui se veut aussi la « Lettre des adhérents : c’est le moyen de donner envie aux autres de rejoindre les expériences, les initiatives ». Une autre orientation importante sera de sensibiliser les particuliers aux économies d’énergies.

Contact Eola : 40, rue de Bel Air 44 850 Le Cellier.

23/03/19 : Loire-Atlantique : Près d’Ancenis. Eolien : ils s’opposent à un deuxième parc
Des habitants se mobilisent contre un projet d’éoliennes aux Landes de Vritz. Leurs recours contre un premier parc ont été rejetés.
Ce deuxième projet de parc éolien n’est pas porté par le même promoteur, mais il est contesté par, grosso modo, les mêmes riverains. Ceux qui, depuis 2013, s’opposent à la construction des six éoliennes des Grandes Landes, à Vritz, et ont déposé plusieurs ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/pres-d-ancenis-eolien-ils-s-opposent-un-deuxieme-parc-6276643

🐄21/03/19 : Loire-Atlantique : Les éoliennes inquiètent toujours une certaine frange de la population
SANTÉ. Le sénateur Christophe Priou (Les Républicains) a posé, ce 19 mars 2019, une question au gouvernement concernant les impacts sanitaires d'un parc éolien en Loire-Atlantique. C'est le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé qui a répondu que de nouvelles études seraient menées, les précédentes n'ayant rien décelé. Extraits de ces échanges.
En Loire-Atlantique, le parc éolien dit "des quatre seigneurs" implanté sur les communes de Puceul, Suffré, Nozay et Abbaretz compte huit machines, exploitées depuis 2013. Certains riverains rapportent des effets sur leur santé ou celle de leurs bêtes. Le sénateur Christophe Priou s'en est ému et a lancé une question au gouvernement lors de la séance publique du 19 mars 2019. L'élu Les Républicains raconte : "Différentes observations effectuées par les exploitants agricoles sont inquiétantes. En septembre 2012, avec l'installation du site éolien sont observés les premiers symptômes comportementaux des élevages, avec une aggravation en 2013, liée à la mise en service : diminution de production de lait, problèmes de vêlage, perte de bétail". La presse locale fait état du décès de plus de 200 têtes de bétail en six ans. Le sénateur poursuit : "Des témoignages vétérinaires précis font la relation avec la mise en service du parc éolien. Des symptômes ont également été signalés par les habitants et riverains du site : céphalées, vertiges, saignements de nez, brûlures aux yeux, troubles du sommeil…".
Deux rapports de l'Anses et aucun impact sanitaire établi
Le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé, Adrien Taquet, répond : "Les ministères chargés de la Santé et de l'Environnement ont saisi, à deux reprises, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) à ce sujet. En 2008, l'agence a conclu que les émissions sonores des éoliennes ne sont pas suffisantes pour générer des conséquences sanitaires directes en ce qui concerne les effets auditifs. A l'extérieur, les bruits peuvent néanmoins être à l'origine d'une gêne parfois exacerbée par des facteurs autres que sonores, tels que l'impact visuel par exemple de l'installation". Le responsable cite ensuite le rapport de 2017, portant cette fois sur l'état des connaissances scientifiques sur les basses fréquences et les infrasons, rappelant que, là non plus, aucun argument ne mettait en évidence l'existence d'effets sanitaires autres qu'une gêne liés à des bruits audibles, soulignant au passage la difficulté de distinguer les effets des sons dans le bas du spectre. Adrien Taquet avance également l'existence d'un effet "nocebo" pouvant "contribuer à expliquer l'existence de symptômes liés au stress réellement ressenti par des riverains". Selon ses explications, l'impact visuel des éoliennes serait ainsi un meilleur moyen de prédiction des gênes ressenties que le niveau de bruit des machines.
La piste de la mise à la terre ?

Le sénateur évoque, pour sa part, des échanges avec les services préfectoraux en 2014 et 2015, ayant entraîné des rapports d'expertises et des études complémentaires dans deux élevages proches des huit turbines incriminées. Des documents qui feraient apparaître "une corrélation entre les anomalies relevées par le robot de traite et la production du site éolien". D'autres investigations ont été diligentées afin de déterminer l'incidence de câbles souterrains servant à la liaison équipotentielle - la mise à la terre - des éoliennes. Une bande de cuivre, posée sur le sol, relierait en effet les engins entre eux et pourrait engendrer un champ magnétique. La préfecture a ordonné que des tests soient menés sur ces liaisons sur des durées de deux semaines, en les neutralisant toutes simultanément puis en les remettant en service de façon séquentielle, tout en étudiant les conditions météorologiques du jour (direction et vitesse du vent). Le secrétaire d'Etat à la Santé soutient : "Des études locales reposant sur le recueil de données de santé et de perception de pollution déclarée sonore et visuelle paraissent de nature à apporter des éléments d'information importants, et la réalisation préalable d'enquêtes qualitatives pour appréhender les inquiétudes des riverains et leurs attentes (…) Les résultats pourraient faciliter ainsi la caractérisation de l'impact sanitaire éventuel de ces installations et le lien avec la perception des pollutions ressenties par la population".
Le sénateur de Loire-Atlantique conclut son intervention en annonçant qu'il serait vigilant sur ce dossier et qu'il était, comme la majorité actuelle, convaincu de l'intérêt des énergies renouvelables. S'il n'est pas totalement hostile aux turbines, il préfèrerait voir les éoliennes déployées plus loin, au large : "J'en profite d'ailleurs pour inciter le gouvernement à accélérer fortement sur l'implantation des champs éolien en mer. C'est une forte attente pour la filière industrielle". Et il souhaite que le principe de précaution et d'évaluation soit appliqué dans l'éventualité du constat d'une défaillance électrique et de désordres subsistants. Les résultats d'études de forages entreprises en février 2019 seront connus à la mi-juin.

19/03/19 : Mayenne : Saint-Hilaire-du-Maine. Projet de parc éolien : Vent de colère du pays de Mayenne veut des réponses
Le projet de parc éolien à Saint-Hilaire-du-Maine soulève de nombreuses interrogations au sein de l’association Vent de colère du pays de Mayenne. Elle vient d’écrire au Préfet pour demander une audience et connaître les conclusions de l’enquête publique.
L’association Vent de colère du pays de Mayenne, basée à Saint-Georges-Buttavent, qui« agit pour avertir, informer et conseiller les habitants touchés par l’implantation de parcs éoliens », a tenu son assemblée générale, samedi 16 mars.
L’association a informé les adhérents sur le projet de parc éolien prévu dans le sud du territoire à Saint-Hilaire-du-Maine. Porté par la société Abo Wind, il comporte quatre éoliennes. La mise en service est prévue pour 2020.
Le bureau, en accord avec les adhérents, a décidé d’envoyer une demande d’audience au préfet. Objectif ? « Être éclairé sur les conditions et les conclusions de l’enquête publique menée dans le cadre de ce projet éolien », indique Michel Fauquier, le président.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-hilaire-du-maine-53380/saint-hilaire-du-maine-projet-de-parc-eolien-vent-de-colere-du-pays-de-mayenne-veut-des-reponses-6269937?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0h8xQ3iEXTuBOJq53kgbt_Neugz4MwG9TFiTurb4HCrKWGwv8pqwZLQ0o#Echobox=1553009593

16/03/19 : Sarthe : Marolles-les-Braults : Le projet éolien validé au conseil communautaire
Lors du conseil communautaire, jeudi, les élus ont validé avec une courte majorité le projet éolien dans les communes de Courgains et Thoigné.
Le conseil communautaire s’est réuni, jeudi, pour valider le projet éolien dans les communes de Courgains et Thoigné.
« Le préfet Nicolas Quillet a transmis pour avis à la communauté de communes Maine Saosnois le dossier de demande d’autorisation environnementale du projet éolien pour les communes de Thoigné et Courgains », expliquait Frédéric Beauchef,...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/marolles-les-braults-72260/le-projet-eolien-valide-au-conseil-communautaire-6264999

14/03/19 : Nord-Sarthe. 
Thoigné et Courgains : Des riverains opposés à un projet d'éoliennes
Christian Salaün invite les riverains à consulter le dossier des éoliennes en mairie et à déposer leurs remarques auprès du commissaire enquêteur.
Le projet d’installation des trois super-éoliennes sur les communes de Thoigné et Courgains (dans le nord Sarthe) suit son cours. Mardi 12 mars, des opposants participaient à une réunion publique.
Une quarantaine de personnes se sont retrouvées, mardi 12 mars, à la salle des fêtes aux Mées, commune limitrophe au projet d’installation d’éoliennes. Parmi elles, on trouvait des opposants au projet. « Cinq éoliennes sont installées sur les communes de thoiré-sous-Contensor et René. Trois nouvelles ....
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-mees-72260/des-riverains-opposes-un-projet-d-eoliennes-6261802

11/03/19 : Une enquête ouverte suite à une plainte des opposants au parc éolien Yeu-Noirmoutier
Le parquet des Sables-d'Olonne a ouvert une enquête suite à une dénonciation de la part d'un opposant du collectif Touche pas à mon île. Il demande à la justice de vérifier si un partenariat entre le consortium et le Vendée Globe ne constitue pas un possible acte de corruption.
Le préfet de Vendée vient de signer début mars la dernière des 10 autorisations nécessaires pour lancer la construction du parc de 62 éoliennes au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier. C'est le moment qu'a choisi le collectif d'opposants Touche pas à mon île (TPAMI) pour annoncer qu'une enquête a été ouverte à l'automne 2018 par le parquet des Sables-d'Olonne suite à une plainte de leur part. 
La procureure des Sables-d'Olonne confirme l'ouverture d'une enquête, "suite à une dénonciation" des opposants. Elle a été confiée à la brigade de recherches des Sables-d'Olonne "pour vérifier la teneur" de leurs accusations.
Les opposants visent le Vendée Globe
Leur porte-parole Fabien Bouglé avait porté plainte contre X début 2018 sur des soupçons de faits présumés de corruption, à propos d'un partenariat financier entre la ville de Noirmoutier-en-l'Île et le consortium EMYN, promoteur du projet de parc éolien, pour le financement d'un festival de musique de la ville. La mairie avait répondu à l'époque dans un communiqué publié par nos confrères de Ouest-France, affirmant que ce soutien financier, "à hauteur de 2500 à 3000€" par an, était "non-essentiel pour la commune" et n'affectait en aucun cas le jugement du conseil municipal quant au projet de parc éolien.
Fabien Bouglé vise également le Vendée Globe, puisque, affirme-t-il, "le consortium portant le projet d’éoliennes entre Yeu et Noirmoutier" a "soutenu à hauteur d’un demi million d’euros le Vendée Globe dont la société appartient majoritairement au conseil départemental de Vendée". "Pourquoi des collectivités locales ont-elles reçu de l’argent du consortium industriel alors qu’elles devaient donner leur avis dans le cadre de l’enquête publique ?".
Le calendrier ne colle pas, répond le département
Le président du conseil départemental Yves Auvinet, par ailleurs président de la société d'économie mixte (SAEM) qui gère le Vendée Globe, répond à cette accusation : "Si je prends le calendrier, le département a donné un avis en 2011 en faveur du développement d'un parc éolien au large d'Yeu et Noirmoutier". Soit plus de deux ans avant que le consortium soit choisi, par appel d'offre, pour porter le projet de parc éolien. "C'est l'Etat qui a choisi le candidat retenu, pas le conseil départemental".
Le partenariat avec le Vendée Globe, lui, date de 2016. Soit cinq ans après l'avis rendu par le département. Quant au contrat en lui-même, d'un montant de 500 000 euros, il s'agissait "d'un partenariat comme il y en a avec d'autres entreprises, comme Sodebo par exemple", continue Yves Auvinet. "Il y a un cahier des charges contractuel qui définit précisément les prestations auxquelles il correspond".
En l'occurrence, un stand sur le village départ et de la visibilité pour le projet de parc éolien, qui souhaitait associer son image à celle du Vendée Globe, indique-t-on du côté du consortium EMYN. A titre de comparaison, le budget global du Vendée Globe est de 12,4 millions d'euros sur 4 ans, pour la prochaine édition en 2020.
Le porte-parole du collectif d'opposants, Fabien Bouglé, affirme avoir été auditionné à l'automne dans le cadre du début de l'enquête. Conseiller municipal de Versailles, dans les Yvelines, il s'est fait connaître en 2013 par son combat contre le Mariage pour tous. La construction du parc éolien doit débuter au second semestre 2020 pour les installations terrestres, et l'édification des éoliennes en 2022, pour une mise en service en 2023.

11/03/19 : Vendée. Éolien Yeu-Noirmoutier : une enquête préliminaire ouverte
Le procureur de la République des Sables-d’Olonne a ouvert une enquête à la suite d’une plainte déposée par une association qui s’oppose au projet d’implantation d’éoliennes au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier.
Un membre de Touche pas à nos îles, un « collectif écologiste contre l’implantation de la centrale éolienne entre Yeu et Noirmoutier » a saisi le procureur de la République du tribunal de grande instance des Sables-d’Olonne et « l’Agence française anti-corruption pour des faits présumés de corruption » , informe Fabien Bouglé, le porte-parole du groupe.
« Une enquête préliminaire a été ouverte » , confirme Carine Halley, procureure aux Sables-d’Olonne mais pour l’instant « aucun fait de corruption n’a été établi » .
La magistrate attend « la suite des investigations pour savoir s’il faut poursuivre dans cette direction » .
Le plaignant « a été entendu par les forces de police et a réitéré sa plainte », ajoute Fabien Beuglé.
https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-vendee.-eolien-yeu-noirmoutier-une-enquete-preliminaire-ouverte_fil-3668708_actu.Htm

11/03/19 : Vendée : Sainte-Gemme-la-Plaine / Saint-Jean-de-Beugné . Le préfet autorise le parc éolien du Millard mais refuse celui des Marzières
Situé dans les communes de Sainte-Gemme-la-Plaine et de Saint-Jean-de-Beugné, dans le Sud-Vendée, le projet de parc éolien des Marzières est refusé du fait de ses « impacts paysagers ».
Le préfet de la Vendée a signé, ce lundi 11 mars, l’autorisation d’exploitation du parc éolien, dit du Millard, à Sainte-Gemme-la-Plaine. Le communiqué détaille : « Il sera constitué de six éoliennes d’une hauteur totale de 90 mètres (50 mètres au moyeu). Ce parc, d’une puissance de 9,9 MW, se situe dans la continuité d’un parc éolien déjà existant sur la commune voisine de Corpe. »
En revanche, la demande pour un projet de parc, dit des Marzières, dans les communes de Sainte-Gemme-la-Plaine et Saint-Jean-de-Beugné, « a été refusée en considérant que ce parc, éloigné de parcs existants, comporte des impacts paysagers trop forts au regard de l’intérêt des lieux avoisinants et des enjeux de protection des paysages et perspectives de ce département » .
Les deux projets étaient portés par la société centrale éolienne du Millard.
La préfecture indique que « ces décisions ont été prises à l’issue d’une large concertation qui a associé l’ensemble des services de l’État compétents et les collectivités territoriales concernées. Le public et les associations ont pu participer dans le cadre des enquêtes publiques relatives à ces deux projets qui se sont déroulées du 4 octobre au 5 novembre 2018. »
L'implantation de nouvelles éoliennes inquiète les riverains de Courgains, Thoigné et des Mées.
Un nouveau projet éolien est en cours dans le Nord-Sarthe.
Il prévoit l’implantation de trois éoliennes sur les communes de Courgains et de Thoigné en bordure du village des Mées.

Ce collectif organise une réunion publique ce mardi, à 20 heures à la salle des fêtes, afin de sensibiliser la population à ce qui les attend en cas d’implantation de trois nouvelles éoliennes.
https://www.lemainelibre.fr/actualite/mamers-un-collectif-seleve-contre-limplantation-de-nouvelles-eoliennes-10-03-2019-241185

08/03/19 : Eoliennes en Sarthe : l’emplacement « probable » des mâts en forêt de la Pierre dévoilé
18. C'est le nombre d'éoliennes qui devraient s'implanter sur les communes de Dollon, Coudrecieux, Montaillé et Semur-en-Vallon (Sarthe). Leur emplacement probable est enfin connu.
Le 22 janvier 2019, au Pôle énergies renouvelables de la Préfecture du Mans (Sarthe), la société JPEE a présenté aux services de l’Etat et aux élus des communes de Dollon, Montaillé, Coudrecieux et Semur-en-Vallon, l’avancée de son projet concernant l’implantation d’un parc éolien en forêt de La Pierre.
L’association Vent des Bois aurait bien aimé être présente, mais n’a pas été invitée… Elle a demandé à consulter le document final et, là aussi, ce fut, à ses dires, laborieux.
Les membres de l’association expliquent :
"JPEE a édité un document de cinquante pages qui est consultable dans les mairies de Semur-en-Vallon, Dollon, Montaillé et partiellement à Coudrecieux."
Et de préciser :
"C’est un document qui n’est en aucun cas définitif mais on y découvre l’implantation la plus probable des 18 éoliennes. À partir du document du promoteur, nous avons réalisé une carte des emplacements probables des éoliennes. Cela permet de mieux visualiser ce qui se prépare… "
A 500 mètres de certains mâts
Et contre toute attente, ce sont deux parcs éoliens qui finalement se dessinent, cernant le village de Coudrecieux.
Lire aussi : Des banderoles contre le projet éolien fleurissent en une nuit à Coudrecieux, Semur-en-Vallon, Montaillé et Dollon
Certaines habitations seraient situées à 650 voire 500 mètres des premières éoliennes. Un nouveau voisinage qui risque fort de faire souffler un vent de colère chez les riverains.
"C’est la première fois que l’on voit réellement un écrit de ce projet. Cela devrait donner une idée de ce qui les attend aux riverains qui se posaient encore des questions."
Mais l’association regrette « qu’une fois encore, nous ayons appris cette réunion par hasard et qu’il ait été aussi difficile d’obtenir les documents. »
Selon elle :
"Certes la présentation de JPEE n’est pas un document définitif, c’est un document de travail. Mais il faut que la population soit informée. Encore une fois, la communication a fait défaut. Le moment était propice pour engager le dialogue avec notre association, mais aussi la population des communes concernées. Encore une fois, un rendez-vous manqué… "
Vent des Bois fera le point sur cette actualité lors de son assemblée générale qui se tiendra le vendredi 29 mars 2019 à Semur-en-Vallon.
Pratique : Présentation du pôle éolien sur le blog de Vent des Bois : https ://vent-des-bois.blogspot.com Assemblée générale vendredi 29 mars 2019 à 20 h 30, salle des fêtes de Semur-en-Vallon.
https://actu.fr/societe/eoliennes-sarthe-lemplacement-probable-mats-foret-la-pierre-devoile_21927371.html

06/03/19 : Vendée : feu vert à la construction d'un parc éolien en mer contesté
L'ultime autorisation nécessaire à la réalisation d'un projet contesté de parc éolien offshore au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée) a été signée par l'Etat, ouvrant la voie aux travaux, a annoncé mercredi la préfecture.
Il s'agit «de la dernière des dix autorisations sollicitées par la société des éoliennes en mer îles d'Yeu et de Noirmoutier (EMYN) et réseau de transport d'électricité (RTE) avant de pouvoir construire le projet de parc éolien en mer au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier», a déclaré la préfecture de Vendée dans un communiqué. 76% des personnes qui s'étaient exprimées avaient fait connaître leur opposition au projet, craignant qu'il menace la biodiversité, la pêche locale et les paysages.
Au total soixante-deux éoliennes devraient être installées à 11,7 km de l'île d'Yeu et à 16,5 km de Noirmoutier pour un investissement de deux milliards d'euros. La mise en service devrait intervenir en 2021. Avec une puissance totale de 496 MW, le parc doit produire en moyenne 2 000 GWh par an, soit la consommation électrique annuelle de 850 000 personnes, selon la préfecture.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/vendee-feu-vert-a-la-construction-d-un-parc-eolien-en-mer-conteste-20190306

03/03/19 : Sarthe : Fresnay-sur-Sarthe : le conseil municipal émet un avis favorable sur un projet de parc éolien voisin 😡
Les élus de la commune nouvelle de Fresnay-sur-Sarthe ont émis un avis favorable sur le projet de parc éolien de Thoigné et Courgains. Quatre élus se sont montrés réticents.
Le projet observé par le conseil municipal de la commune nouvelle prévoit l’installation de trois aérogénérateurs et un poste de livraison sur les communes de Thoigné et de Courgains (Sarthe).
Une enquête publique est menée jusqu’au 22 mars.
Afin de visualiser plus facilement les éoliennes déjà installées sur le territoire sarthois, le maire de Fresnay, Fabienne Labrette-Ménager, a fourni aux élus une carte de localisation.
Elle a rappelé qu’une « partie des recettes créée par ces installations est versée à l’intercommunalité et l’autre à la commune où sont installées les éoliennes. Le propriétaire du terrain perçoit une redevance ».
« Trop, c’est trop »
Dans le département, on dénombre neuf sites autorisés dans le nord, ouest et sud du territoire.
« C’est bien assez », pour Eric Boyer, conseiller communal qui a voté contre.
« Il y en a partout maintenant, le paysage est défiguré. Hautes de 117 mètres, elles sont visibles à 40 km. Je ne suis pas contre le principe, mais je ne trouve pas ça esthétique et il y en a trop.
« Les circuits hydrauliques non exploités »
Il a alors proposé une autre solution pour produire de l’énergie verte.
"Les circuits hydrauliques ne sont pas du tout exploités le long de la Sarthe."
Une solution utopique pour d’autres car « il faudrait réaménager des barrages alors que nous avons adopté une politique de libre circulation de l’eau ».
Les élus ont également noté le besoin en énergie électrique grandissant puisque les foyers sont « de plus en plus gourmands. Stopper l’activité des éoliennes est impossible ».
Avec quatre voix contre, l’avis favorable a été adopté.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/fresnay-sur-sarthe_72138/fresnay-sur-sarthe-conseil-municipal-emet-avis-favorable-sur-projet-parc-eolien-voisin_21780022.html

🐄02/03/19 : Loire-Atlantique : Des vaches laitières troublées par des éoliennes
Entre Rennes et Nantes, huit éoliennes sont mises en cause par des agriculteurs. Leurs vaches, qui paissent non loin de là, ont adopté depuis une dizaine d'années des troubles comportementaux inquiétants. Le journaliste Thibault Dumas nous raconte.
En 2009, une petite dizaine d'éoliennes sont installées autour de la commune de Nozay (Loire-Atlantique), sur des parcelles agricoles où pâturent des vaches. Les agriculteurs accueillent favorablement cette installation. Mais des problèmes apparaissent dès la construction du site d'exploitation, avant même la mise en service des turbines. Le journaliste Thibault Dumas a enquêté pour le site Mediacités.
Surmortalité des vaches
"Au moment des travaux puis de la mise en route des éoliennes, les vaches ont commencé à adopter un comportement chaotique, explique Thibault Dumas. Elles refusent d'aller dans certains champs, elles se créent des barrières invisibles, la traite se passe mal, le lait est caillé, il y a même une surmortalité importante des vaches les plus faibles." Très vite, les agriculteurs subissent de lourdes pertes financières, et décident de porter plainte contre l'exploitant et le constructeur du parc.
Au fil des années, plus de 20 études sur le parc éolien de Nozay confirment ces troubles. En 2015, l'une d'entre elles met en évidence "une concordance entre la mise en service des éoliennes et les effets dévastateurs sur les bêtes" explique le journaliste. Les dernières sont formelles : les exploitations agricoles ne sont pas en cause. D'où proviennent ces troubles ?
Champ magnétique
Même si la relation entre le parc et les effets indésirables n'est pas établie à jour, l'explication la plus plausible aujourd'hui résiderait dans la liaison entre ces éoliennes, via le circuit électrique, qui créerait un champ magnétique indésirable. "Depuis le mois de janvier 2019, des tests sont effectués, raconte Thibault Dumas. Chaque éolienne est arrêtée aléatoirement, sans prévenir les agriculteurs pour qu'ils ne changent pas leur manière de travailler."
La préfecture de Loire-Atlantique évoque d'autres hypothèses, comme la présence d'un faisceau radar ou de lignes à haute-tension.
Troubles du sommeil
Des riverains se disent aussi concernés par des troubles du sommeil et l’accélération de certaines pathologies. "Il n'y a pas eu d'étude globale sur l'impact sur la santé humaine", indique Thibault Dumas. Pour l'instant, il n'y a aucune certitude scientifique.
Thibault Dumas est l'invité de Jacques Monin dans Secrets d'info.
► ALLER PLUS LOIN | Santé : l’inquiétant mystère des éoliennes de Nozay, une enquête de Thibault Dumas pour le site d’investigation Mediacités (article réservé aux abonnés)

https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-02-mars-2019?fbclid=IwAR0OFMAgBO8fn91wEwrzfxdF_8F54rFDvWFlAcM6CoOH1LBZ-2HnMO0QZ2Y


02/03/19 : Loire-Atlantique : Parc éolien de Saint-Nazaire le Conseil d’Etat ne renvoie pas le dossier devant la cours d’appel
"Le groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de la Baule (GRSB)" et l'association pour la Protection du site de l'environnement de Sainte-Marguerite (Prosimar)" demandaient au Conseil d’Etat d’annuler les décisions du 25 juillet 2017 par la Cour d’Appel de Nantes.
Malgré la décision de la rapporteure de suivre les associations de l’environnement , les juges en ont décidé autrement en ne suivant pas ses recommandations.
Finalement, le Conseil d’Etat jugera lui-même l’affaire sur le fond dans les prochaines semaines.
Cette décision permet aux industriels de gagner du temps, pour le démarage des travaux, si la décision sur le fond est favorable.
80 éoliennes doivent être installées sur le banc de Guérande. Les associations citées plus haut, contestent le projet depuis plusieurs années.

🐄26/02/19 : Loire-Atlantique : 
Nozay : vent d'inquiétudes sur le parc éolien
Depuis l’inauguration du parc éolien en 2012 à Nozay, aux pieds des machines des hommes et des animaux souffrent.
Des problèmes pour l’instant inexpliqués et finalement un dossier compliqué sur la table des services de l’Etat depuis des années.
Depuis plus de 6 ans, les 8 éoliennes implantées sur les communes de Nozay, Abbaretz, Puceul et Saffré produisent de l'électricité.La carte postale devait être belle, mais depuis leurs mise en service, des phénomènes étranges et mystérieux sont apparus.
Didier et Murielle Potiron ont une exploitation agricole située à Puceul et produisent du lait. Aucun des deux ne se décrit pourtant comme “anti-éolien.”
À partir d'octobre 2012, l'exploitation commence à rencontrer les problèmes suivants : diminution de la production de lait, problème de vêlage, perte de bétail,
Pourquoi par exemple, dans leur ferme la plus proche du site, les vaches de Didier Potiron ont-elles du mal à aller vers le robot de traite ?
"Là, elle hésite, ça, c'est une hésitation pour aller dans la stalle, normalement la vache doit avancer. Qu'est-ce qui la fait hésiter ? C'est justement les nuisances qui viennent par le sol. Suite au passage des géobiologues, on s'est aperçu qu'il y a un croisement de failles d'eau sous le robot de traite."
De l'eau souterraine pourrait propager des champs magnétiques perturbateurs pour les animaux, avec comme origine des câbles enterrés au pied des éoliennes. C'est ce que pensent Didier et sa femme Murielle. La production laitière a fortement chuté, et surtout la santé de leur bétail s'est beaucoup dégradée. En 6 ans, plus de 200 bovins sont morts, une sur-mortalité très importante qui n’a pas d’explications médicales ou sanitaires.
Des problèmes identiques se présentent pour Céline Bouvet, son exploitation à Saffré est également touchée par des phénomènes similaires.
 
D’autres symptômes touchent aussi les personnes, des riverains ont déclaré souffrir de différents maux de tête et de ventre, ainsi que des troubles du sommeil.
Plusieurs plaintes ont été déposées depuis 2014.
Face aux inquiétudes et ces constats, des études ont déjà été menées, mais sans résultats probants.
Devant la persistance des phénomènes, la préfecture de Loire-Atlantique a décidé de lancer une nouvelle série de tests directement sur le fonctionnement des éoliennes.
Serge Boulanger Secrétaire général de la Préfecture 44 nous explique :
"Nous allons éolienne par éolienne découpler une liaison équipotentielle : c'est-à-dire, c'est la mise à la terre des éoliennes. Il y a une particularité sur ce parc… les éoliennes sont reliées entre elles par une bande en cuivre. Est-ce que cette bande en cuivre, posée à même le sol peut dégager elle-même un champ magnétique, personne ne sait le dire à ce stade".
Pour répondre à toutes les questions, les services de l'Etat ont débloqué 30.000 euros. Des forages viennent de commencer au pied des éoliennes, ce mardi 26 février et un rapport d'expertise doit être remis à la mi-juin.
►Le reportage de Christophe Amouriaux, Dominique Le Mée, Mathieu Maillet, montage Nathalie Saliou-Tendron
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/nozay-vent-inquietudes-parc-eolien-1630092.html

26/02/19 : Vendée : Thorigny. Projets de parcs éoliens : où en est-on ?
L’association Vent de furie a déposé un recours contre le projet de parc porté par ABO Wind. Le projet de WPD aux Pineaux et à Château-Guibert sera exposé en conseil municipal, en avril. Explications.
De quand date le projet de parc éolien lancé par ABO Wind, à Thorigny et Château-Guibert ?
Les premiers contacts entre la mairie de Thorigny et ABO Wind remontent à 2012. ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/thorigny-85480/thorigny-projets-de-parcs-eoliens-ou-en-est-6238104

25/02/19 : Sarthe : Noyen-sur-Sarthe. Dans le grenier, à la rescousse des chauves-souris
Extrait : Quant au chantier d'isolation, mené par l'entreprise angevine Abitabio, il est financé par ABO wind, qui implante des éoliennes dans le nord-Sarthe.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sable-sur-sarthe-72300/noyen-sur-sarthe-dans-le-grenier-la-rescousse-des-chauves-souris-6236204

23/02/19 : En Sarthe, trois nouvelles éoliennes en projet
Un nouveau projet éolien fait son apparition dans le Marollais (Sarthe). Les communes de Courgains et de Thoigné pourraient accueillir des machines.
Trois nouvelles éoliennes pourraient être installées sur le territoire de la communauté de communes Maine-Saosnois (Sarthe).
Ces trois machines supplémentaires viendraient compléter le parc des premières machines qui ont été mises en service l’été 2018 sur les territoires des communes de René et de Thoiré-sous-Contensor.
D’ailleurs, le projet de Courgains et de Thoigné, intitulé Les Vents du Nord-Sarthe 2, est porté par la même société qui a mené le dossier de René et de Thoiré-sous-Contensor. Il s’agit de la société Abo Wind implantée à Toulouse(Haute-Garonne).
Dossier bien avancé
Ce dossier de trois nouvelles éoliennes est déjà bien avancé et comme le premier projet, il ne semble pas susciter de réactions comme c’est le cas à Saint-Longis (deux fois trois éoliennes), à Saint-Cosme-en-Vairais (trois éoliennes) ou à Saint-Aignan où le projet semble définitivement abandonné.
Les différentes études sur l’environnement, sur le paysage, sur la faune et la flore ont été réalisées.
Mieux, l’enquête publique a débuté dans les mairies de Courgains et de Thoigné. Un commissaire enquêteur reçoit les personnes qui souhaitent consulter le dossier de ce projet et exprimer un avis positif ou négatif.
Le dossier est également consultable dans les communes situées à 6 km à la ronde de Courgains et de Thoigné.
Processus classique
Cette étude publique est ouverte jusqu’au 22 mars 2019. Ensuite, le commissaire enquêteur va compiler et analyser les différentes remarques avant de faire part de ses conclusions. Ces dernières seront remises au préfet de la Sarthe qui convoquera alors la commission des sites.
Si cette commission émet un avis favorable, la préfecture pourrait alors et dans la foulée délivrer l’autorisation unique.
Le chantier de construction et d’installation des trois éoliennes pourrait alors débuter. Deux éoliennes seraient ainsi implantées sur la commune de Thoigné.
Courgains accueillerait sur son territoire une éolienne et le poste de livraison.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/courgains_72104/en-sarthe-trois-nouvelles-eoliennes-projet_21632522.html


🐄21/02/19 : Loire-Atlantique : « Les éoliennes ont détruit notre élevage» 
Didier, éleveur à Puceul (Loire-Atlantique)
«Depuis sept ans, notre vie est empoisonnée par des éoliennes. Tout a commencé en 2006, quand un promoteur nous a contactés. Au départ, ma femme et moi, producteurs de lait et de viande, étions plutôt pro-éolien. Nous avons accepté, et l’une des turbines a été construite sur nos terres. En 2012, les huit ouvrages, de 150 mètres de haut, ont été mis en route. Six se situent à moins...
http://www.lafranceagricole.fr/loisirs/les-eoliennes-ont-detruit-notre-elevage-1,6,1804834436.html

21/02/19 : Sarthe : Saint-Longis : Le projet éolien est toujours d’actualité
Le conseil municipal s’est réuni vendredi autour du maire Luc-Marie Faburel. Ce dernier a annoncé que le porteur de projet éolien Innovent souhaitait préparer les documents d’urbanisme pour la mise en place d’un poste de livraison concernant l’implantation de trois éoliennes, chemin de la Jamette, près des containers. « Et ceci malgré le recours au tiers du permis de construire au tribunal administratif de Nantes engagé par une association d’anti-éolien depuis deux ans. Une...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-longis-72600/le-projet-eolien-est-toujours-d-actualite-6231486


14/02/19 : Loire-Atlantique : Saint-Nazaire Vent contraire sur le parc éolien
Hier, le recours de deux associations de La Baule et Pornichet contre le projet de parc éolien en mer est arrivé devant le Conseil d'Etat. La rapporteure public a donné son avis. Elle a demandé au Conseil d'Etat de régler l'affaire au fond et d'annuler l'arrêté ministériel du 18 avril 2012 autorisant l'exploitation d'un parc de 80 éoliennes au large du Croisic, sur le banc de Guérande. Les juges rendront leur décision d'ici deux à trois semaines.
https://www.presseocean.fr/actualite/saint-nazaire-vent-contraire-sur-le-parc-eolien-14-02-2019-294051?utm_source=po_newsletter-generale&utm_medium=email&utm_campaign=po_newsletter-generale&utm_content=20190215&vid=2367139&fbclid=IwAR34zePzswzD9Lwh3BnI2qvAUtNVFOhwNPavpnKFf8UBaS2pBvR3v6SNSdE


14/02/19 : Loire-Atlantique : Parc éolien du banc de Guérande : ça risque de durer encore 6 mois
Dans sa séance du 13-02-2019 le Conseil d’Etat examinait le pourvoi du parc éolien en mer de Saint-Nazaire.
Deux associations demandent l’annulation des décisions prises le 18 avril 2012 par le ministère de l’Écologie, attribuant à la société Eolien Maritime France l’exploitation de 80 éoliennes sur la zone du banc de Guérande au large du Croisic.
http://www.saintnazaire-infos.fr/parc-eolien-du-banc-de-guerande-ca-risque-de-durer-encore-6-mois-25-52-4041.html


🐄14/02/19 : Loire-Atlantique : Santé : l’inquiétant mystère des éoliennes de Nozay
Des animaux qui meurent, des hommes malades, deux agriculteurs au bord de l’asphyxie financière. Depuis l'implantation d'un parc éolien en 2012 à Nozay, entre Nantes et Rennes, les services de l’État semblent désemparés face à des effets secondaires aussi alarmants qu’inexpliqués. Une situation qui préoccupe jusqu’au ministère de la Transition écologique.
Dans un vrombissement régulier, les pales des éoliennes fendent l’air, une centaine de mètres en surplomb des pâturages. Le vent d’ouest souffle et le ciel s’anime en ce mercredi d’hiver, aux alentours de Nozay (Loire-Atlantique), en bordure de la N137 qui relie Nantes à Rennes. Au pied des huit turbines qui tournent à pleine vitesse, les arrêtés préfectoraux s’amoncellent, cloués sur des poteaux en bois. « C’est sûr que notre histoire, c’est une histoire de fous », soupire, en regardant droit dans les yeux, un agriculteur du coin. Du côté de la préfecture de la Loire-Atlantique, on concède, par la voix de son secrétaire général, Serge Boulanger, « [qu’]on est devant une situation atypique, pour laquelle on se doit de trouver des explications ».
Cette « histoire de fous » affecterait aujourd’hui des dizaines d’habitants de quatre communes voisines (Nozay, Abbaretz, Puceul, Saffré) et frappe surtout durement deux exploitations agricoles, installées autour des éoliennes. « On va crever dans tous les sens du terme, financièrement ou au niveau de notre santé », s’alarme l’éleveuse Céline Bouvet, 44 ans, aussi déterminée qu’épuisée par cinq années d’un combat kafkaïen mené au côté de son homologue Didier Potiron, 50 ans. Aucun des deux ne se décrit pourtant comme "anti-éolien". Ils ont même décliné toutes les offres de service de collectifs d'opposants
Tout débute fin 2009 quand l’entreprise toulousaine ABO Wind vend aux deux exploitants un projet (ancien) de champ éolien, exploité par KGAL, un énorme fond d’investissements allemand qui en possède une soixantaine. L’argumentaire est tentant : « Ça sera tout bénéfice pour vous ». La promesse ? Respectivement 2000 et 4000 euros annuels pour le fonctionnement d’une partie du parc éolien des Quatre seigneurs, mis en route en septembre 2012. Le début des ennuis pour ces deux exploitants du cru qui ont repris des fermes familiales.
« Le parc éolien le plus étudié de France »
« Chez nous, cela a commencé par des problèmes de mammites [inflammation de la mamelle des vaches, ndlr]. On est obligé de jeter le lait, car il est rempli de caille et de grumeaux. Après ça a été l’explosion, les vaches refusent parfois de monter dans les salles de traite où font demi-tour à l’approche des éoliennes, comme s’il y avait une barrière électrique invisible. Au niveau fécondité c’est aussi devenu une catastrophe », liste-t-elle, dans une étable, au milieu de sa trentaine de vaches laitières.
La synthèse de la dizaine d’expertises réalisées dans le cadre du GPSE (Groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole) confirme le tout, au printemps 2015. « La coïncidence chronologique avec les travaux de construction puis la mise en route de l’éolienne est suffisamment troublante pour justifier des investigations complémentaires (…) Elles sont absolument indispensables pour essayer de comprendre ce qui se passe dans ces élevages », y conclut son auteure, la professeure émérite Arlette Laval de l’Oniris (école vétérinaire de Nantes), pourtant sceptique au départ. Une alerte que l’on retrouve quasiment mot pour mot dans les longs rapports vétérinaires et médicaux concernant les deux exploitations, dont les équipements ont été définitivement mis hors de cause par les experts.
La préfecture veut « continuer à explorer »
Sur celle de Didier Potiron, où pâturent près de 75 bêtes, la perte financière a été évaluée par un cabinet indépendant : 93 000 euros sur une seule année, pour une entreprise agricole qui affiche 300 000 euros de chiffre d’affaires. En cause : la surmortalité des vaches, notamment les plus jeunes, avec une cinquantaine de décès par an. « Il faut une gestion extrêmement rigoureuse pour arriver à s’en sortir. On fait zéro investissement, on est toujours à la limite. C’est révoltant par ce que depuis le début on est transparents et au bout de six ans, on en est toujours au stade des expertises. Pour moi le dossier a été bâclé par les services de l’État », lance-t-il. Cette accumulation de problèmes a poussé les deux agriculteurs – et une dizaine de riverains, nous y reviendrons – à déposer plainte contre la ferme éolienne des Quatre seigneurs dès l’été 2014 puis, à nouveau, en 2017. Tout en privilégiant le dialogue et la collaboration, pour l’instant…
Selon notre décompte, pas moins de 20 études de tous ordres ont déjà été réalisées sur place. « Je crois que c’est le parc éolien qui a été le plus étudié en France », glisse Patrick Bessière, PDG d’Abo WIND, qui indique au passage que « la discussion avec les exploitants n’est pas toujours sereine ». Un même géobiologue, décontenancé, est venu des dizaines de fois. Un haut-fonctionnaire de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, qui chapeaute l’éolien) a lui eu beaucoup de mal à cacher son irritation devant ces problèmes inexpliqués. « Pour le moment, sur le plan scientifique, ces études n’ont pas permis de faire le lien entre le parc éolien et les symptômes constatés chez l’être humain et l’animal. Ça ne veut pas dire qu’il y en a pas, mais ça ne veut pas dire qu’il y en a un. On se doit de continuer à explorer les choses », note Serge Boulanger, le numéro 2 de la préfecture de Loire-Atlantique. La piste de la relocalisation des exploitations n’est néanmoins plus tabou. Dans un courrier que nous nous sommes procuré, la préfecture écrit qu’elle y travaille avec la Chambre d’agriculture du département.
Conséquence d’un arrêté préfectoral pris en urgence l’été dernier, une inédite campagne de tests a débuté mi-janvier, sous l’égide d’Oniris et de cabinets spécialisés : « On met l’ensemble du parc à l’arrêt, puis on va rebrancher les éoliennes une par une pour voir si cela a un impact sur le comportement animal et les êtres humains, détaille Serge Boulanger. Cela n’avait jamais été fait jusqu’ici ». La perte liée à l’arrêt du parc se fait sans compensation pour l’exploitant, KGAL, et les tests sont financés à hauteur de 25 000 euros par une enveloppe publique du ministère de l’Écologie, une première – jusqu’ici constructeur et exploitant privés réglaient la facture, alimentant des soupçons de partialité des études.
L’intervention de Nicolas Hulot
Car l’affaire a pris une tournure politique. « L’été dernier, une vache pisse le sang, morte au pied d’une éolienne. C’est le quatrième décès dans la journée », relate un agriculteur. Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique, est alerté, par le parlementaire LREM (ex PS) de la circonscription, Yves Daniel, lui-même issu du monde agricole. « Au nom de l’application du principe de précaution dans l’éolien pour lequel je me bats depuis des années » (il avait posé une question écrite sur le sujet dès l’automne 2014), explique ce dernier, qui souhaite néanmoins rester discret sur ce « dossier sensible ». Dans la foulée d’un entretien informel avec le parlementaire, le ministère de l’Écologie prend les choses en main depuis Paris. Il est vrai que localement les maires des communes concernées préfèrent ne pas évoquer l’affaire. La Communauté de Communes de la Région de Nozay compte deux parcs éoliens et d’autres projets attendent dans les cartons. Quant à celui des Quatre seigneurs, il rapporte à lui seul pas loin de 84 000 euros par an à la collectivité, dont les élus n’ont jamais donné suite à nos demandes d’interview.
Pourtant, le temps presse. Outre les animaux, les riverains se plaignent aussi de « troubles du sommeil importants », ce qui a conduit une dizaine d’entre eux à se joindre au combat des exploitants. À l’image de Renate, une retraitée franco-allemande venue s’installer ici il y a 30 ans : « C’est simple, je me réveille toutes les nuits à deux du matin sans pouvoir me rendormir. Quand je dors ailleurs par contre, tout va bien ». Un témoignage recoupé par de nombreux autres que nous avons recueillis.
Certaines pathologies sont encore plus préoccupantes : kyste qui ne se résorbe pas chez un adolescent, cancer qui s’accélère chez un riverain, crises d’épilepsies, inflammations musculaires, etc. La fatigue ou l’anxiété fragilisent-elles les corps ? Ou s’agit-il d’un effet nocebo (l’inverse de l’effet placebo) ? « Quand vous allez aux urgences, on vous dit que le problème c’est vous », soupire une habitante. En attendant, les boites de médicaments s’accumulent dans les cuisines et les placards des riverains des éoliennes, qui réclament depuis plusieurs années une étude d’impact sur la santé humaine. « Quelque chose se fera dans les mois à venir sous l’égide de l’Agence régionale de santé (ARS) », annonce-t-on du côté de la préfecture, sans plus de précisions sur un calendrier ou sur un périmètre.
Sols humides, câble en cuivre et bactéries
En attendant, les autorités butent sur la question que tout le monde se pose : d’où vient exactement le problème avec ces éoliennes ? Si le mouvement des pales fait l’objet d’un certain nombre de travaux – et aussi de fantasmes – c’est le champ électromagnétique généré par les câbles de 20 000 volts enterrés pour raccorder les huit éoliennes au réseau EDF qui concentre les investigations. Surtout que les sols humides des environs de Nozay sont drainés par des rivières souterraines : une importante quantité d’eau a été pompée pendant les travaux d’installation.
Cette hypothèse est défendue par Allain Lamy, 71 ans, ancien cadre d’EDF : « Des bactéries dites magnétotactiques s’en serviraient pour proliférer dans l’ensilage des fermes [l’alimentation des animaux, ndlr], dont la température est déjà montée 20 degrés au-dessus de la température ambiante. Pour en avoir le cœur net, il faudrait pousser de vraies investigations sur le sujet », ajoute ce Nantais qui soutient depuis trois ans les exploitants du parc éolien des Quatre Seigneurs.
Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique le reconnaît : « il y a une particularité dans ce parc éolien: chaque éolienne est reliée aux autres par un câble en cuivre. On appelle ça une liaison équipotentielle, pour une mise à la terre commune, alors que sur d’autres parcs on a une mise à la terre par éolienne. Mais il peut y avoir aussi, sans liens avec l’éolien, l’influence d’un faisceau radar aéronautique, la proximité d’une ligne à haute tension, etc. »
Si l’exploitant allemand KGAL, n’a jamais répondu à nos sollicitations et semble ralentir toutes les procédures, le fabriquant du parc, la société toulousaine Abo WIND, s’explique, elle, par courriel : « Nous avons toujours porté une attention particulière aux problèmes évoqués par les riverains. Ceci est toujours le cas durant la phase de développement, mais également durant la phase post-implantation. Ce n’est pas pour autant que le parc éolien n’est pas conforme aux normes et réglementations en vigueur… »
Une fin de non-recevoir qui ne satisfait évidemment personne. Tandis que les investigations se poursuivent, la FNSEA 44 et les Jeunes agriculteurs 44, qui suivent l’affaire de près, ont monté un groupe de travail pour recenser les problèmes inexpliqués et élaborer une charte d’implantation des éoliennes. En regardant leurs pales tourner, l’éleveuse Céline Bouvet ne peut retenir un soupir : « Si par bonheur on trouvait de quoi ça provient… Mais il y a tellement d’enjeux financiers… A côté, nous on est des merdes ».


13/02/19 : Loire-Atlantique : Parc éolien de Saint-Nazaire : son avenir entre les mains du Conseil d'Etat
Ce mercredi 13 février, le Conseil d'Etat présente les conclusions de son rapport sur la conformité juridique du parc éolien offshore de Saint-Nazaire.
Le parc éolien de Saint-Nazaire est contesté par deux associations, Prosimar, l'association pour la protection du site et de l'environnement de Sainte-Marguerite, basée à Pornichet, et GRSB, le Groupement des résidents secondaires de La Baule.
Le rapport présenté ce mercredi par un magistrat du Conseil d'Etat a nécessité seize mois d'instruction. La décision qui scellera l'avenir du parc sera ensuite rendue d'ici deux à trois semaines.
Lancé en 2012, le projet de parc éolien de Saint-Nazaire prévoit l'implantation de 80 éoliennes en mer avec une capacité pour chacune de 6 megawatts, soit une puissance totale de 480 megawatts.
Les 80 éoliennes seraient implantées entre 12 et 20 kilomètres du littoral au large du Pouliguen, à des profondeurs variant de 12 à 25 mètres.
La production du parc éolien en mer de Saint-Nazaire permettrait de couvrir 20% de la consommation d'électricité de la Loire-Atlantique. Sa mise en service est annoncée à l'horizon 2022.

12/02/19 : Loire-Atlantique : Près d’Ancenis. Éoliennes : après l’autorisation, le permis attaqué en justice
Dix jours après le rejet de la requête contre l’autorisation préfectorale, les opposants au parc éolien des Grandes-Landes, à Vritz, s’attaquaient au permis, mardi 12 février. La justice rendra sa décision dans deux à trois semaines.
Justice
Les épisodes s’enchaînent dans le feuilleton du parc éolien des Grandes-Landes. Le 1er février, la cour administrative d’appel de Nantes avait rétabli l’autorisation préfectorale du 4 juin 2014 d’exploitation d’un parc éolien de...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/pres-d-ancenis-eoliennes-apres-l-autorisation-le-permis-attaque-en-justice-6221186

12/02/19 : Mayenne : L’exaspération du maire de La Roë face aux exigences des Bâtiments de France
Extrait : 
Enfin, «dans le cadre d’un projet éolien proche (à Fontaine-Couverte), nous demandons au porteur de projet en contrepartie de l’impact visuel sur la commune, le renfort du bocage local avec l’implantation de nouvelles haies. Nous avons recherché, ouvert les archives, etc., et beaucoup travaillé pour retrouver celles qui existaient et les restaurer. Et là encore, notre projet qui concerne tout de même du patrimoine (bocager) est recalé par les Bâtiments de France !»
http://www.hautanjou.com/actualite-14717-lexasperation-du-maire-la-roe-face-aux-exigences-des-batiments-france.html

08/02/19 Saint-Nazaire. Le musée de l’éolien inauguré😡😡😡
Ce centre d’interprétation ouvre samedi 9 février au public. Il a été inauguré officiellement ce vendredi 8 février, près de l’endroit où seront fabriquées les futures machines.
Un souffle nouveau pour l’énergie éolienne ? « Enfin une nouvelle positive » , avait récemment déclaré un responsable du port. Le territoire de Saint-Nazaire mise beaucoup sur l’énergie éolienne. Il attend avec impatience le lancement du parc en mer, au large, toujours suspendu à un dernier recours devant le conseil d’État.
En attendant, c’est le « centre d’interprétation » de l’énergie éolienne, Eol, qui a été inauguré officiellement ce vendredi matin 8 février. Il s’agit d’une sorte de musée consacré à cette énergie. Le public peut y découvrir le fonctionnement d’une éolienne, la construction d’un parc, etc. Des vélos, sur lesquels les visiteurs pédalent, permettent de produire du vent pour faire tourner une éolienne. Plus loin, on est immergé dans un parc en mer.
Eol se trouve dans une ancienne écluse fortifiée de la base sous-marine, à côté du sous-marin a visiter Espadon. Sur la terrasse panoramique du toit, on voit le port, et l’emplacement où seront assemblées les futures machines.
Le coût de ce centre d’interprétation est d’environ 800 000 €, ce qui comprend l’aménagement du hall commun avec le sous-marin.
Eol. Ouverture samedi 9 février. Visites ce week-end sur réservation, quasiment complet. Tarif 3 à 6 €. Réduit 5 € pour tous pendant les vacances de février.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-le-musee-de-l-eolien-inaugure-6216057


08/02/19 : Loire-Atlantique : Projet éolien : des tensions persistantes près de Châteaubriant
Alors qu'un projet d'implantation d'éoliennes est en discussion sur les communes de Grand-Auverné et Petit-Auverné (Loire-Atlantique) les riverains montent au créneau.
L’implantation d’éoliennes est contestée par des habitants de Grand-Auverné (Loire-Atlantique) commune sur lequel est situé le site, mais aussi par d’autres, notamment du Petit-Auverné, tout proche. Parmi ceux-ci, Laurent Richomme, qui souhaite présenter ses arguments.
Du point de vue juridique, le conseil municipal de Grand-Auverné a émis, à l’unanimité, un avis favorable. Le conseil de Petit-Auverné ne s’est pas encore prononcé.
L’étape suivante sera la venue du commissaire enquêteur. Sa mission est de recevoir et de consigner, dans son rapport, les observations, arguments et doléances de la population. Il se tiendra à la disposition du public, dans chacune des mairies concernées, à des dates qui seront communiquées à l’avance. Ensuite, le commissaire enquêteur déposera son rapport, en Préfecture, avec son avis favorable ou non. C’est le préfet qui prendra la décision définitive, d’accord ou de refus
Une enquête publique va démarrer
Pour Laurent Richomme,
"il est très important que le maximum de personnes aille rencontrer l’enquêteur et présenter leurs avis. Il ne faut pas baisser les bras et penser que c’est perdu d’avance ». Il ajoute par ailleurs : « ces projets n’ont aucun intérêt financier, EDF achetant plus cher l’électricité qu’elle ne la revend. La rentabilité, n’est dégagée que par la CSPE (Contribution au service public d’électricité), payée par l’usager. Cette taxe est passée de 3 € en 2002 à 22,5 en 2016, et sera de 30 € en 2025. Elle aura été multipliée par 10 en 23 ans."
Pour lui, les « grands gagnants » sont « les cimentiers, les propriétaires terriens sur lesquels sont installées les éoliennes (180 000 € en 30 ans), les opérateurs en majorité allemands ou chinois. Les communes perçoivent quant à elles, une contribution. »
Des pertes financières évoquées
Autre élément troublant, alors que le coût, au bout de 30 ans, de la démolition d’une éolienne est estimé à 850 000 €, l’opérateur ne provisionne que 50 000 €.
"Qui va payer la différence ? Les effets sur la santé des riverains ? L’absence d’étude sérieuse sur les conséquences des éoliennes sur leur santé ne peut qu’entretenir les craintes. C’est la même chose pour le cheptel proche. La distance de sécurité de 500 mètres a été fixée pour des éoliennes de 105 m. Les pales des éoliennes, à la Coutancière, seront de 165 m, mais le périmètre de sécurité est maintenu à 500 m."
Autre élément, la valeur des maisons. « Qui va acheter, avec vue sur des éoliennes ? On estime la perte de valeur à 30 % ».
https://actu.fr/pays-de-la-loire/grand-auverne_44065/projet-eolien-tensions-persistantes-pres-chateaubriant_21359240.html


08/02/19 : Sarthe : Marolles-les-Braults. Les élus contre les éoliennes de Saint-Cosme-en-Vairais
Lors du conseil municipal, mardi 5 février, les conseillers de Marolles ont été appelés à se prononcer pour ou contre le projet d’installation de quatre éoliennes à Saint-Cosme-en-Vairais.
« C’est un avis purement consultatif. Au final, ce sera le préfet qui décidera », a annoncé Jean-Michel Lefebvre, maire de Marolles-les-Braults, mardi 5 février 2019, lors du conseil municipal.
Lors de la récente réunion des édiles de la communauté des communes, et après un long...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/marolles-les-braults-72260/marolles-les-braults-les-elus-contre-les-eoliennes-de-saint-cosme-en-vairais-6215899


06/02/19 : Sarthe : Une étude pour l’implantation d’éoliennes à Parcé et au Bailleul
La commune de Parcé-sur-Sarthe a donné le feu vert au lancement d'une étude pour l'implantation d'éoliennes sur son territoire.
Le dernier conseil municipal de Parcé-sur-Sarthe a eu à débattre autour de l’étude de faisabilité de l’implantation d’éoliennessur la commune et sur celle voisine du Bailleul.
« Nous avons simplement autorisé la société JPee à entamer les premières démarches auprès des propriétaires fonciers », détaille le maire, Michel Gendry.
Ce n’est pas parce qu’on lance cette étude qu’il y aura des éoliennes ».
Les démarches et les études seront longues. « Elles vont durer cinq ans ».
L’entreprise a pour projet d’implanter quatre éoliennes à Parcé et trois au Bailleul d’une hauteur de 165 à 180 mètres.
La première autorisation, ou non, sera celle de l’armée de l’air.
« Nous sommes en limite du secteur d’entraînement à basse altitude ».
https://actu.fr/pays-de-la-loire/parce-sur-sarthe_72228/une-etude-limplantation-deoliennes-parce-au-bailleul_21147520.html

04/02/19 : Sarthe : Feu vert des élus pour le projet d’éoliennes à Saint-Cosme-en-Vairais
Au terme d’une heure de débat, la communauté de communes Maine Saosnois a donné un avis favorable au parc éolien du nord-Sarthe.
Jeudi 31 janvier à Marolles-les-Braults, les élus de la communauté de communes ont approuvé le projet éolien de Saint-Cosme-Vairais, après un débat qui a occupé l’essentiel de leur réunion de conseil.
Ce projet, porté par la société par actions simplifiée unipersonnelle (Sasu) Ferme éolienne de Saint-Cosme .....
Extrait : 
Un parc de six éoliennes pourrait voir le jour à Douillet-le-Joly, Mont-Saint-Jean et Saint-Paul-le-Gaultier. Mais dans cinq ou six ans seulement.
Louis d’Angleville, maire de Douillet-le-Joly, l’a annoncé lors de la présentation des vœux de la municipalité, devant une salle des fêtes bien remplie.
« Ce projet se situerait dans les communes de Douillet, Mont-Saint-Jean et Saint-Paul-le-Gaultier, comporterait l’installation éventuelle de six éoliennes, et s’il aboutit, il devrait se concrétiser dans 5 ou 6 ans. Ce serait une source de revenus non négligeable pour la commune. »

https://www.lemainelibre.fr/actualite/douillet-le-joly-un-projet-eolien-a-l-etude-31-01-2019-238622

30/01/19 : Mayenne : Le parc éolien de Quelaines-Saint-Gault en service
Après six années d’études menées par une équipe de six personnes dont Jean-François Leblanc, directeur de développement de l’exploitant éolien Energie Team, le parc éolien à Quelaines-Saint-Gault est en service depuis le 17 décembre dernier.
Quelques réglages et opérations de maintenance par le service d’exploitation sont encore nécessaires. Mais ça fonctionne !
Pour rappel, fin juillet, la première éolienne entrait dans sa phase de montage. Le 2 août se dressait le premier mât culminant à 108 mètres, pour un diamètre de 8 mètres à la base. Il repose sur des fondations de 3 mètres de profondeur et 20 mètres de diamètre.
Fin août, les trois mâts en béton de couleur gris-blanc sont montés. L’assemblage des 29 tronçons en béton d’environ 3,70 m de haut par levage, s’est fait à l’aide d’une grue de 120 m à la flèche.
Fin septembre, a eu lieu la réception des pâles d’une longueur de 51,5 m pour un poids de 10 tonnes chacune (trois convois de trois camions). Après leur assemblage au sol, les pâles de l’éolienne n°3 étaient levées et fixées à la génératrice. Une opération très délicate, le moindre vent annule l’opération (moins de 12 km/h au sommet). Mi-octobre, les pâles des trois éoliennes étaient fixées, d’une hauteur en bout de pâle de 160 m. Les feux de balisage aérien (points rouges) visibles en haut des mâts sont obligatoires pour les éoliennes de plus de 150 m.
http://www.hautanjou.com/actualite-14577-le-parc-eolien-quelaines-saint-gault-en-service.html

29/01/19Pays de la Loire : Jans. Les éoliennes de Jans ont le vent en poupe
Les obstacles contre le parc éolien de Jans tombent les uns après les autres. L’autorisation d’exploitation validée, le permis de construire pourrait suivre.
Six semaines après s’être cassés les dents sur l’autorisation préfectorale d’exploitation, c’est au permis de construire (délivré le 23 octobre 2014 par le préfet de la Loire-Atlantique) du parc éolien prévu à Jans que s’attaquaient les opposants, mardi 29 janvier devant la cour administrative d'appel de Nantes. ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/jans-44170/jans-les-eoliennes-de-jans-ont-le-vent-en-poupe-6203131

29/01/19 : Sarthe : Marçon : une zone d’études pour des éoliennes
Le conseil municipal de Marçon a pris une délibération concernant un éventuel projet éolien il y a quelques mois. Le point en ce début d'année.
Fin 2018, le conseil municipal de Marçon a pris une délibération concernant un projet d’éoliennes. Où en sont les démarches en cette fin janvier 2019 ?
Elle stipule que la société David Energies a présenté son projet au maire, Jean-Pierre Chereau fin août 2018.
"La société désire réaliser un projet éolien sur le territoire de la commune. De ce fait, elle sollicite l’autorisation du conseil municipal pour conduire une étude préalable visant à confirmer le potentiel et la compatibilité de la zone proposée."
Après en avoir discuté et délibéré, le conseil municipal a décidé à la majorité (13 voix pour) d’autoriser « la société à réaliser les études nécessaires au développement d’un projet éolien en vue de déposer une demande de permis de construire et d’autorisation d’exploiter » et les élus demandent « à la société d’être informés des grandes étapes du développement du projet ».
« Aucune étude n’est lancée »
Le maire donne quelques explications.
Ce n’est pas un projet, c’est plutôt une idée. La société David Énergie est venue nous présenter ce dossier, et est en attente de l’accord des propriétaires fonciers, exploitants, etc. Aucune étude n’est lancée pour le moment.
Il poursuit : « La société a identifié une zone et la mairie a donné son accord, par délibération, pour un éventuel projet de développement éolien. Ici, je rappelle que nous sommes contraints notamment par la DGAC, direction générale de l’Aviation civile, et l’armée à Tours. »
« On veut faire les choses dans l’ordre »
De son côté, Nicolas Sicot, de la société David Energies, explique « vouloir faire les choses dans l’ordre et de la façon la plus démocratique possible. Il n’y a rien de fait, aucun projet n’est lancé pour le moment. Je ne veux pas dire où se trouve la zone tant qu’on n’a pas la réponse des propriétaires. »
Prochaine étape: un vote au niveau de la communauté de communes et le retour de l’accord, ou pas, des propriétaires fonciers.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/marcon_72183/marcon-une-zone-detudes-des-eoliennes_21127612.html

26/01/19 : Maine-et-Loire : Justice. Un feu vert peut-être donné aux éoliennes de Tillières en février
Vendredi 25 janvier, devant le tribunal administratif, le rapporteur public a préconisé le rejet du recours déposé contre le projet de parc éolien. Et alors que le promoteur n’avait pas rempli toutes ses obligations administratives au départ.
Si, à l’issue de leur délibéré, attendu pour mi-février, les juges du tribunal administratif de Nantes (Loire-Atlantique) devaient suivre les conclusions du rapporteur public à l’audience vendredi 25 janvier, leur décision pourrait faire jurisprudence sous le nom ...
Extrait : 
La salle Cœur en Scène, à Rouans, était comble pour la cérémonie des vœux municipaux. Parmi les projets qui débuteront en 2019, 10 logements pour aînés, l’enquête publique pour un site de 7 éoliennes.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/pornic-44210/rouans-des-maisons-pour-personnes-agees-en-projet-6191087

22/01/19 : Sarthe : Mont-Saint-Jean : Vœux du maire de Mont-Saint-Jean. Projet d’un parc de six éoliennes qui dérange
Lors de ses vœux, Daniel Lefèvre, maire de Mont-Saint-Jean, a évoqué un projet d'un parc de six éoliennes qui le dérange tout particulièrement.
Extrait : 
Un parc éolien
Les retombées financières seraient conséquentes pour les propriétaires de terrain au vu des propositions alléchantes faites par la société JPEE.
« Sauf que la commune de Mont-Saint-Jean n’est pas à vendre et on n’achète pas non plus ses élus ! »
C’est pourquoi le projet ne fait pas l’unanimité au sein du conseil municipal, mais la majorité a donné un avis favorable à l’étude du projet et souhaite une redistribution financière plus équitable vers les collectivités locales pour le bien de tous.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/mont-saint-jean_72211/voeux-maire-mont-saint-jean-projet-dun-parc-six-eoliennes-derange_20892505.html

22/01/19Sarthe : Saint-Cosme-en-Vairais : Au conseil, l’édile fait le point sur le projet éolien
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-cosme-en-vairais-72110/au-conseil-l-edile-fait-le-point-sur-le-projet-eolien-6187363

21/01/19 : Mayenne : Fin de l'enquête publique relative au projet éolien de Saint-Hilaire-du-Maine
L’enquête publique concernant le projet éolien a été clôturée le jeudi 10 janvier à 12h.
Dans le cadre de la procédure de demande d’autorisation d’exploiter pour un projet de quatre éoliennes et un poste de livraison sur la commune de St-Hilaire-du-Maine, l’enquête publique, débutée lundi 10 décembre 2018, s’est clôturée jeudi 10 janvier à 12h.
Les permanences du commissaire-enquêteur, Alain Parra d’Andert, ont permis d’informer les personnes concernées et ont recueilli les appréciations, suggestions ou propositions. Tous ces avis sont consignés dans un registre d’enquête.
Trois semaines
Maintenant, « le commissaire enquêteur a trois semaines pour rendre ses conclusions qui seront examinées par les services de l’Etat puis par le Préfet qui prendra ensuite l’arrêté d’autorisation d‘exploiter. S’il n’y a pas de recours contre le projet, le début des travaux pourrait commencer fin 2019 avec une mise en service premier semestre 2020 », précise le maire, Christian Quinton.
https://www.lecourrierdelamayenne.fr/actualite-30505-fin-de-l-enquete-publique-relative-au-projet-eolien-de-saint-hilaire-du-maine.html

21/01/19 : Loire-Atlantique : Saint-Nazaire : Où en est le chantier du musée de l’éolien ? 😱
Le centre d’interprétation Eol ouvre dans trois semaines. Cet espace à côté du sous-marin « Espadon » est encore largement en travaux. La scénographie est installée cette semaine.
Une première
Visuellement, ce n’est encore quasiment qu’un grand blockhaus. Mais dans trois semaines, ce sera un vrai musée consacré à l’énergie éolienne. « En Europe, d’autres sites pour le grand public sont installés à côté de parcs éoliens, indique Pierre Laisne, coordinateur du projet ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/ou-en-est-le-chantier-du-musee-de-l-eolien-6181448

20/01/19 : Sarthe : Conlie. En 2019, deux parcs éoliens sortiront de terre
Extrait :
Éoliennes à la Jaunelière et à l’Epinay
La première tranche avec un début des travaux en février 2019, se situera sur la butte de la Jaunelière où cinq éoliennesseront installées par la Société Quadran. Deux autres éoliennes, installées par la société Energie Team, sortiront de terre en juillet août 2019 route de Neuvillalais à l’Epinay.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/conlie_72089/conlie-2019-deux-parcs-eoliens-sortiront-terre_20893267.html


19/01/19 : Maine-et-Loire : Tigné : Saumurois : Le Courrier de l’Ouest à l’Assemblée nationale où l’on parle d’éolien
Le développement de l’énergie éolienne fait l’objet d’une mission d’information parlementaire à l’Assemblée nationale.
Jeudi matin, des représentants du ministère de la Transition écologique ou encore de l’Ademe ont pu dire tout le bien qu’ils pensaient de cette énergie renouvelable.
Face à eux, deux représentants anti-éolien de la Fédération environnement durable, dont Bernadette Kaars, de Tigné.
Pour illustrer son propos, elle n’a pas hésité à brandir notre édition saumuroise du Courrier de l’Ouest du lundi 14 janvier 2019, dans laquelle des riverains d’Antoigné expliquaient redouter l’implantation de nouvelles machines. A voir sur le site de La Chaîne Parlementaire.
https://www.courrierdelouest.fr/actualite/saumurois-le-courrier-de-l-ouest-a-l-assemblee-nationale-ou-l-on-parle-d-eolien-18-01-2019-385611

18/01/19 : Sarthe : Le projet d’éoliennes à Saint-Cosme-en-Vairais va « porter un coup au tourisme » du Perche
Alors que le maire de Saint-Cosme-en-Vairais (Sarthe) défend le projet - en terme de « transition énergétique » et de « retombées financières », les anti-éoliennes se mobilisent.
Alors que le Parc naturel régional du Perche vient de réinstaller dix tables de lecture du paysage, le Perche au sud de Bellême (Orne) est en émoi.
Les nombreux parcs éoliens qui fleurissent dans le Nord-Sarthe menacent par leur gigantisme et leur nombre le patrimoine paysager percheron encore préservé.
A LIRE : A René et Thoiré, les éoliennes sont en fonctionnement
Le dernier projet en date sur le territoire de la commune de Saint-Cosme-en-Vairais, qui prévoit quatre engins de 180 mètres de haut, attise la colère des riverains et de ses proches voisins percherons.
Pas de mât de mesure de vent
A la lisière du Parc naturel du Perche, le parc éolien sera visible de plusieurs sites remarquables et touristiques : La Perrière et Bellême (bourgs patrimoniaux majeurs), le manoir de la Fresnaye, le château des Feugerets et de plusieurs communes classées bourgs patrimoniaux pour leur bâti et leur environnement particulièrement remarquable.
La colère gronde d’autant que beaucoup s’interrogent sur « l’utilité de ces quatre géants qui seront implantés sur des zones humides inondables ».
Enquête publique
Lors de l’ouverture de l’enquête publique, lundi 6 janvier 2019, les discussions étaient vives, et nombreux étaient ceux à s’interroger sur le fait qu’ « aucun mât de mesure de vent n’avait été posé sur le site d’implantation ».
Pour d’autres :
« Notre territoire est pris en otage des projets du département voisin, c’est injuste, ces projets ne nous rapporteront rien, si ce n’est la dépréciation de nos maisons ! »
Inquiétude aussi pour cette Percheronne propriétaire de chambres d’hôtes : « L’industrialisation du paysage engendrée par un trop grand nombre d’éoliennes va finir par décourager les touristes. »
Le dossier est consultable jusqu’au 8 février 2019 à 17 h à la mairie de Saint-Cosme-en-Vairais et sur le site de la préfecture de la Sarthe.
Le commissaire-enquêteur recevra le public au cours de plusieurs demi-journées de permanence.
Les avis et remarques peuvent également être transmis par courrier ou par internet.
94 000 € par an pour la collectivité
Lors des vœux de la municipalité à la population, le maire Jean-Yves Tessier n’a hésité à aborder le projet éolien qu’il défend. Il a invité les habitants à participer à cette enquête publique même s’ils ne sont pas favorables au projet.
« Pour ma part, j’y suis favorable, car ce projet contribuera à la mise en place de la transition énergétique. Il sera aussi une source de recettes supplémentaires pour la commune d’environ 47 000 € par an et pour la communauté de communes Maine-Saosnois d’environ 47 000 € par an. »
« Je sais qu’il y a des opposants à ce projet, principalement en dehors de notre commune. Mais pour ma part, je considère que l’on ne peut pas être systématiquement contre tout en utilisant de pseudo-arguments techniques et scientifiques sous le simple prétexte de ne vouloir défendre que des intérêts particuliers et sans faire de réelles propositions pour l’avenir de notre planète. »
« Un jour, ce sont les générations futures qui jugeront la nôtre. Je crains malheureusement que ce jugement soit peu flatteur pour notre époque et que les générations qui nous succéderont portent un jugement sévère sur notre inaction et notre immobilisme. »
Un risque économique pour le Perche
En quelques années, le Perche, avec son parc naturel régional a su confirmer son identité forte. Il est reconnu comme l’un des fleurons du patrimoine paysager et monumental français.
Véritable poumon vert encore préservé à deux heures de Paris, le Perche attire une nouvelle population venue des villes. La manne de cette population néorurale ou en villégiature représente aujourd’hui plus de 20 % du « PIB » du Perche et constitue la source majeure d’augmentation de la population.
Une étude publiée en mai 2016 par l’Insee (Institut national des statistiques et des études économiques) montre que les possibilités de développement économique sur la zone percheronne sont intimement liées à ces populations qui favorisent les circuits courts, les commerces en centre-ville, restaurent le bâti ancien avec des artisans locaux, etc.
L’avenir du Perche tient donc dans une large mesure à ces nouveaux résidents qui viendront, ou ne viendront pas, s’établir à titre principal ou secondaire. Leur décision sera fonction de l’attrait que le territoire aura su ou non conserver.
Ces projets éoliens pourraient être un frein à ces candidats potentiels…
Quelques observations des opposants
« Pour l’Orne, le projet de Saint-Cosme-en Vairais ne produit aucune retombée financière. Il n’a que des inconvénients : débordement visuel des éoliennes sarthoises, coup porté au tourisme. Seront impactées : les communes de Saint-Fulgent-des-Ormes et Pouvrai, une partie de celles d’Igé et de Saint-Germain-de-la-Coudre et la rocade sud de Bellême, malgré la distance, car elle domine tout le paysage. »
« Comme cette rocade est très passante, ce serait une mauvaise publicité pour le Perche. »
« Avec sa charmante église, son petit cimetière, ses séquoias, son élégant château fleuri de rhododendrons, son manoir du Premier Empire, Pouvrai doit être préservée. »
« Le photomontage réalisé par la société Géophom pour le manoir de la Fresnaye, édifice emblématique du Perche, prouve que malgré une distance de 10,2 km, les éoliennes prévues seraient bien visibles le jour, car la totalité des rotors dépasse la ligne de crête. Et la nuit, ce serait un carrousel de lumières rouges. »
« Le dossier de l’enquête n’indique pas les distances séparant le site éolien proposé des habitations les plus proches. Tout ce qu’on nous dit, c’est que cette distance serait au minimum de 541 m. Cette rétention d’informations est anormale. Habiter à 541 m d’une grande éolienne ou un peu plus, c’est extrêmement pénible. Il serait bon de savoir qui est concerné. »
« Le promoteur propose d’offrir des plants de haie aux habitants désireux de se protéger. Encore faut-il que la configuration des lieux se prête à des plantations. Et le travail de plantation resterait à la charge des intéressés. La moindre des choses consisterait à le mettre à la charge du promoteur éolien ! »
« L’étude d’impact omet de dire que le bourg de Saint-Cosme, et notamment sa belle église, se trouverait, depuis le nord, en covisibilité avec les engins. C’est ce qu’établit un photomontage de la société Géophom, spécialiste incontestable. »
https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-cosme-en-vairais_72276/le-projet-deoliennes-saint-cosme-vairais-va-porter-coup-tourisme-perche_20845747.html

17/01/19 : Loire-Atlantique : Vritz : Près de Nantes, un projet de parc d’éoliennes remis en selle par le tribunal administratif
Les opposants aux éoliennes en Loire-Atlantique vont à nouveau avoir du grain à moudre. Enterré en 2017, le projet de parc éolien à Vritz pourrait être remis en selle.
Mardi 15 janvier 2018, le rapporteur public a préconisé à la cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) de revenir sur un jugement. Il avait annulé, en 2017, l’autorisation accordée en 2014 à un bureau d’études de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) d’exploiter à Vritz (Loire-Atlantique) un parc éolien.
Les premiers juges avaient, à l’époque, estimé que la société éponyme ne présentait pas les garanties financières nécessaires à l’exploitation d’une Installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), comme un champ d’éoliennes, un préalable indispensable imposé par la loi.
Dans son dossier, le futur exploitant expliquait en effet que son parc éolien de Vritz sera financé « à 20 % par des fonds propres et 80 % par des emprunts bancaires », tout en reconnaissant « ne pas être en mesure de présenter un engagement ferme définitif d’un partenaire bancaire ».
LIRE AUSSI : En Loire-Atlantique, ces collectifs dénoncent un « sur-développement éolien ».
Une société aux reins solides
La société du parc éolien des Grandes landes est pourtant une filiale de P & T Technologie, un bureau d’études spécialisé dans le développement et l’exploitation de parcs éoliens, lui-même filiale de la société allemande Energiequelle.
L’avocat du bureau d’études avait ainsi promis au tribunal, le jour de l’audience, qu’il allait déposer dans les prochains jours un « engagement ferme d’une banque allemande » pour assurer le financement de ces six éoliennes de Vritz.
« C’est un peu une vue de l’esprit que de demander à un parc éolien un engagement de financement. En règle générale, il est mis en service dix ans après son lancement, compte tenu des recours en justice, avait-il par ailleurs soupiré. C’est un peu comme si vous demandiez un prêt à une banque pour une maison que vous n’avez pas encore visitée. »
Pour l’audience en appel, le rapporteur public a donc suggéré aux juges de valider l’autorisation préfectorale qui avait été délivrée en juin 2014. Les capacités financières de la société doivent « s’apprécier à la date de mise en service des éoliennes », a-t-il souligné. Or, Energiequelle « s’est engagée à apporter » les sommes nécessaires au montage du parc éolien de Vritz dans l’hypothèse où sa filiale ne parviendrait pas à réunir ses emprunts bancaires, a observé le magistrat.
LIRE AUSSI : Près de Châteaubriant, un projet de parc éolien divise la population.
Sur son site, la société allemande dit par ailleurs "compter parmi les dix plus grandes entreprises du secteur des énergies renouvelables."
En 2014, année de la décision en litige, elle avait généré 200 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Pas d’atteinte au château de la Motte-Glain
Sur le fond du dossier, le rapporteur public n’a rien trouvé à redire sur la régularité de son dossier de demande. Il n’est « pas établi », selon lui, que les trente photomontages de la société « auraient cherché à minimiser ou à présenter de façon trompeuse » l’intégration de ses éoliennes dans le paysage, comme le soutiennent les riverains à l’origine du recours.
Le magistrat considère également que les éoliennes ne porteront pas d’atteinte particulière aux monuments de la région, comme le château de la Motte-Glain, à La Chapelle-Glain. Celui-ci se trouvera « à 7 km de l’éolienne la plus proche ». Et le fait que le Moulin du Rat, à Challain-la-Potherie, soit « le seul moulin encore utilisé dans la région », comme le répètent les requérants, est « sans incidence sur la légalité » de la décision.
Il a donc suggéré de condamner les riverains à payer 1 500 € à la société pour ses frais de justice. L’avocat de ces derniers n’a pas fait d’autres commentaires à l’audience, mais s’est réservé la possibilité d’apporter de nouveaux documents. La cour administrative d’appel de Nantes, qui a mis sa décision en délibéré, doit rendre sa décision dans un mois.
En première instance, c’est l’État qui avait été condamné à verser une somme globale de 1 500 € aux neuf riverains à l’origine du recours pour leurs frais de justice.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/vritz_44219/pres-nantes-projet-parc-deoliennes-remis-selle-par-tribunal-administratif_20906536.html

17/01/19 : Sarthe : Parcé-sur-Sarthe : Parc éolien près de Sablé : une demande d’étude validée
Le conseil municipal de Parcé-sur-Sarthe vient de voter en faveur du lancement d’une étude en vue de l’installation de quatre éoliennes à proximité de Louailles et du Bailleul.
Seuls trois élus ont décidé de s’opposer au lancement de l’étude qui doit permettre à la société JPEE, pour JP énergie environnement, de lancer une étude sur la faisabilité d’implanter quatre éoliennes dans le territoire communal. Un projet porté par JPEE et qui...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/parce-sur-sarthe-72300/parc-eolien-pres-de-sable-une-demande-d-etude-validee-6178909

17/01/19 : Maine-et-Loire : Tillières : cérémonie des voeux
Une ferme éolienne sort de terre sur la route de Gesté. Les travaux d'aménagement, de voirie et de terrassement des fondations ont commencés....https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/tillieres-49230/la-ceremonie-des-voeux-en-toute-securite-6177921


16/01/19 : Sarthe : Un parc éolien à l’étude à Parcé et au Bailleul
Lors de la réunion du conseil municipal de Parcé, le maire Michel Gendry a dévoilé un projet de parc éolien qui concerne aussi la commune du Bailleul.
Concernant Parcé, les quatre éoliennes seraient implantées à la limite sud et sud-ouest de la commune sur un site boisé.
Le maire rappelle que l’espace boisé est classé et que le projet nécessite un déclassement en espace naturel. Il souhaite aussi un reboisement effectif suite aux éventuels travaux.
Le vote pour l’étude de faisabilité a été approuvé par le conseil, trois conseillers ont voté contre.
Pour Le Bailleul, le projet porte sur trois éoliennes.

15/01/19 : Mayenne : Château-Gontier : cérémonie des voeux
Extrait : 
2019 verra aussi le lancement du chantier du parc éolien qui permettra de couvrir les besoins énergétiques de 22 000 foyers hors chauffage. » ..
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateau-gontier-53200/chateau-gontier-en-2019-des-defis-relever-pour-assurer-l-avenir-6174723

15/01/19 : Mayenne : Pré-en-Pail/Saint-Samson : 
cérémonie des voeux
Extrait : 
Projet éolien
Trois éoliennes vont voir le jour sur la commune. Les travaux doivent débuter fin 2019/début 2020.
https://actu.fr/normandie/alencon_61001/pre-pailsaint-samson-operation-porte-ouverte-dans-commune-samedi-27-avril_20818187.html

15/01/19 : Sarthe : Saint-Cosme-en-Vairais : cérémonie des voeux
Le maire a confirmé qu’il ne se représenterait pas aux prochaines élections municipales. Il s’est aussi prononcé en faveur du projet de parc éolien.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-cosme-en-vairais-72110/jean-yves-tessier-ne-briguera-pas-un-autre-mandat-6172904

14/01/19 : Maine-et-Loire : Antoigné : Antoigné-sous-le-Vent craint de nouvelles éoliennes sur la commune
Les quatre éoliennes installées à Antoigné auront-elles des petites sœurs ? C’est ce que craignent des membres de l’association Antoigné-sous-le-Vent qui ont combattu pendant plusieurs années ce premier parc éolien finalement mis en service en 2010.
Selon l’association, un nouveau projet porterait sur l’ajout de quatre nouvelles machines avec une extension vers le sud (Les Fontenys, Les Epinettes et Varanne).
Une société est bien intéressée par une nouvelle zone mais son projet n’est pas encore mûr.
https://www.courrierdelouest.fr/actualite/antoigne-antoigne-sous-le-vent-craint-de-nouvelles-eoliennes-sur-la-commune-13-01-2019-385085

14/01/19 : Énergie. En Vendée, un nouveau recours contre le projet éolien Yeu-Noirmoutier
Le parc éolien au large des îles vendéennes a, certes, obtenu le feu vert du ministère. Mais il connaît localement des opposants qui ne désarment pas.
Le 4 janvier, la préfecture de Vendée publiait son arrêté autorisant le raccordement du parc éolien en mer de la société Emyn. On parle de l’implantation de 62 machines au large des îles d’ Yeu et Noirmoutier.
Il autorise la société Réseau public de transport d’électricité (RTE), basée à La Chapelle-sur ...

11/01/19Projet éolien en Sarthe : le Perche exclu de l’enquête publique ?
Un avis d'enquête public est lancé à Saint-Cosme-en-Vairais (Sarthe) pour un projet éolien. Les habitants voisin du Perche ornais invitent les opposants à se manifester.
Des habitants du Perche ornais tirent la sonnette d’alerte : un avis d’enquête public relatif à la demande d’autorisation environnementale présentée par la Sasu Ferme éolienne de Saint-Cosme pour l’exploitation d’un parc éolien de quatre aérogénérateurs et un poste de livraison sur le territoire de la commune de Saint-Cosme-en-Vairas (Sarthe) a été diffusé.
« Et le Perche est exclu de cette enquête », s’inquiète une Percheronne qui vit dans la petite commune de Pouvrai. L’avis d’enquête public tiendra-t-il compte des remarques des Percherons ?

« Au-delà de toute position partisane, il faut voir l’impact paysager de ces éoliennes sur le Perche. Le Perche dont le paysage est un acteur économique. »
Les habitants de Saint-Cosme-en-Vairais et des alentours ont été très peu informés. Une réunion a eu lieu avec le porteur de projet mais peu de personnes ont répondu présent.
« Côté Perche, personne n’a été sollicité. Il faut savoir que Bellême et le sud de Bellême vont être concernés. On ne peut pas ne rien faire. »
« De plus, on a l’impression que tout est fait pour que ce projet aboutisse rapidement, à un moment où les projets de ce type sont remis en question : aucune étude de mât de vent n’a été menée (celle-ci coûte 180 000 €), la hauteur des machines est passée de 150 à 180 mètres (60 % de la Tour Eiffel). »
Les éoliennes vont être installées dans une zone humide de 3 400 mètres où 52 mètres linéaires de haies vont être arrachés.
Dates de l’enquête publique
L’enquête, d’une durée de 33 jours, se déroulera du 7 janvier 2019 au 8 février 2019 à 17 h, à la mairie de Saint-Cosme-en-Vairais. Un dossier sera tenu aux heures habituelles d’ouverture de la mairie à la disposition du public, accompagné d’un registre d’enquête sur lequel seront consignées ses observations.
Régine Brouard, retraitée de l’Education Nationale, désignée commissaire enquêteur, recevra en personne à la mairie les observations du public au cours des permanences qui se tiendront les :
– Mardi 15 janvier, de 9 h à 12 h ;
– Mercredi 23 janvier, de 14 h 30 à 17 h 30 ;
– Samedi 2 février, de 9 h à 12 h ;
– Vendredi 8 février, de 14 h à 17 h.
Toutes remarques pourront également lui parvenir par écrit, à la mairie de Saint-Cosme.

https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-cosme-en-vairais_72276/projet-eolien-sarthe-perche-exclu-lenquete-publique_20698760.html


09/01/19 : Loire-Atlantique : Énergie. Terrain dégagé pour les futures éoliennes XL à Saint-Nazaire
Route détournée et terrain libéré derrière Man et le chantier naval. Sauf surprise, c’est ici que des navires hors-norme viendront charger les éoliennes marines à partir de 2021.
Le projet
Si le parc éolien au large de Saint-Nazaire obtient son feu vert, c’est de la forme Joubert que partiront les 80 éoliennes entre 2021 et 2022 pour la mise en service définitive du parc. Le Grand port achève donc une immense aire de stockage ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-terrain-degage-pour-les-futures-eoliennes-xl-6163109

08/01/19 : Vendée : 


04/01/19 : Loire-Atlantique : Feu dans une nacelle d’éolienne à La Limouzinière : d’importants dégâts
Après l'incendie d'une éolienne exploitée par Engie Green, à La Limouzinière, l'heure est au premier bilan, avec plusieurs centaines de milliers d'euros de dégâts estimés.
Après l’incendie qui s’est produit dans la nacelle d’une éolienne, dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 janvier 2019, l’heure est au bilan pour la société Engie Green, qui exploite trois des six machines situées au parc éolien de La Limouzinière.
« On peut d’ores et déjà dire que les dégâts s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros », estime Damien Piana, directeur général adjoint, responsable des opérations, à Engie Green.
La nacelle, située à 80 mètres du sol, n’est pas le seul élément touché : les pales de l’éolienne ainsi que la partie située juste sous la nacelle ont subi l’assaut des flammes.
Le feu a pris vers minuit, pour des raisons encore obscures.
L’éolienne, d’une puissance de 2 MW, avait justement subi une opération de maintenance le 31 décembre dernier.
"Il faudra plusieurs semaines pour savoir ce qui s’est passé. On n’écarte aucune d’hypothèse."
Inspection visuelle
En attendant des expertises poussées, une inspection de la structure de l’éolienne a été réalisée vendredi 4 janvier, tandis qu’un périmètre de sécurité a été établi autour de la machine avec le concours des sapeurs-pompiers.
Les techniciens de l’entreprise se sont déplacés aussitôt l’alerte donnée, la nuit même, les diverses éoliennes faisant l’objet d’une surveillance continue à distance.
Engie Green exploite 750 éoliennes en France. Un centre de supervision, basé à Châlons-en-Champagne, assure la sécurité, 24 h sur 24 et tous les jours. « Il reçoit toutes les données et toutes les alarmes. »
Mais ce sont des riverains qui ont d’abord prévenu les sapeurs-pompiers.
Les deux autres éoliennes à l’arrêt
Il faudra plusieurs semaines, voire même plusieurs mois, avant que la machine ne soit réparée.
"Il va falloir déposer les éléments endommagés, puis les remplacer."
Un arrêté municipal a été pris, un gardiennage organisé. « Il est formellement interdit d’aller dessous, de petits débris pouvant encore tomber. »
« Les deux autres éoliennes ont été mises à l’arrêt le temps des observations et des vérifications, par précaution, précise encore Damien Piana. Elles seront remises en service dès que possible. »
Depuis 2003, selon la base de données Aria, de l’État, il n’y a eu jusqu’ici que 18 cas d’incendies sur plus de 10 000 éoliennesinstallées à ce jour en France. Pour diverses raisons : malveillance, problèmes électriques, impacts de foudre…
https://actu.fr/pays-de-la-loire/limouziniere_44083/feu-dans-une-nacelle-deolienne-la-limouziniere-dimportants-degats_20654475.html

03/01/19 : Loire-Atlantique : La Limouzinière, sud de Nantes : le moteur d'une éolienne prend feu
Un incendie a détruit le moteur d'une éolienne située sur la commune de La Limouzinière, près de Saint-Philbert de Grandlieu, au sud de Nantes, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le feu a pris à une cinquantaine de mètres de hauteur, dans le moteur de l'une des six éoliennes d'un parc situé sur la commune de La Limouzinière en Loire-Atlantique.
Alertés vers minuit, une dizaine de pompiers ont établi un périmètre de sécurité de 150 mètres, des débris de plastiques tombant au sol. L'incendie n'a pas provoqué de déformation de la structure.
Aucun blessé n'est à déplorer. L'origine de l'incendie est, pour le moment, inconnue.
L'an dernier, à la même époque, c'est la tempête Carmen qui avait fait tomber une éolienne sur la commune de Bouin en Vendée.
Le moteur d'une des six éoliennes installées à la Limouzinière en Loire-Atlantique a pris feu dans la nuit de mercredi à jeudi. Un périmètre de la sécurité a été mis en place. Il n'y a pas de blessé.
Un incendie a détruit dans la nuit de mercredi à jeudi le moteur d'une éolienne située sur la commune de la Limouzinière en Loire-Atlantique. L'alerte a été donnée vers minuit. Le feu s'est déclaré à environ 80 mètres de haut. Des débris sont tombés au sol. Un périmètre de sécurité a été mis en place. Pas de blessé. Une dizaine de pompiers a été mobilisée. Les pales, qui se trouvent à 120 mètres de haut, n'ont elles pas été touchées.
La commune de la Limouzinière compte six éoliennes. Elles ont été inaugurées en 2012.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/loire-atlantique-le-moteur-d-une-eolienne-prend-feu-a-la-limouziniere-1546503530


01/01/19 : Vendée : DOSSIER : RÉTRO 2018 : REVIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ANNÉE EN LOIRE-ATLANTIQUE ET EN VENDÉE
Rétro 2018 : les images impressionnantes d'une éolienne à terre, après la passage d'une tempête à Bouin

C'était il y a tout juste un an, le 1er janvier 2018 : le spectacle saisissant et inédit d'une éolienne arrachée, à Bouin, par la tempête Carmen. Une chute due à une série de pannes et une erreur humaine fatale.
Un spectacle rare et impressionnant en ce 1er janvier 2018 à Bouin, en Vendée : une des huit éoliennes du parc gît au sol, sur près de cent mètres de long. Son mât s'est brisé lors du passage de la tempête Carmen, quasiment au niveau du sol. Les vents ont soufflé jusqu'à 160 km/h.
La nouvelle se répand, et les jours suivants, locaux et touristes se pressent pour voir l'éolienne, longue de 62 mètres, au sol. Les sept autres engins sont toujours debout mais à l'arrêt.
"On a l'impression de voir un avion échoué dans un polder. C'est vraiment impressionnant." - Jean-Yves Gagneux, le maire de Bouin
Installé depuis 2003, le parc de huit éoliennes avait pourtant résisté à de nombreuses tempêtes, dont Xynthia.
À LIRE En Vendée, l'éolienne arrachée par la tempête Carmen attire de nombreux curieux
Série de pannes et erreur humaine
Les experts forcément enquêtent. Il faut dire qu'on n'a jamais connu un tel accident sur le sol français. Le fabricant Nordex rend son rapport en février : il y a eu une série de pannes, puis une erreur humaine fatale.
Les explications sont très techniques : tout d'abord, les moteurs présents sur chaque pale de l'éolienne tombent en panne successivement, entre le samedi et le dimanche soir. Comme il n'est plus possible d'orienter les pales, l'éolienne est mise en position perpendiculaire à la tempête, afin de réduire la prise au vent.
À LIRE Eolienne : une série de pannes serait à l'origine de l'accident de Bouin
Cette manœuvre est réalisée depuis un centre de maintenance basé en Allemagne. Mais le lundi matin, un des techniciens décide de remettre l'éolienne face au vent, pour décoincer les pales. Sauf qu'en 13 secondes seulement, l'engin passe de cinq tours minute à 35. Une pale heurte alors le mât, se disloque et provoque le déséquilibre de toute l'éolienne.
Une double plainte déposée
Au moins de juin, la Fédération Vendée Tempêtes, un ensemble d'associations mobilisées contre les parcs éoliens, porte plainte auprès du tribunal de La Roche-sur-Yon. Elle saisit la justice pour "atteinte à l'environnement par dégradation de la faune et de la flore", mais aussi pour "atteinte à la sécurité des personnes par mise en danger de la vie d'autrui".
Les militants de la fédération affirment que des débris ont été ramassés à plus de 600 mètres de l'éolienne. Selon eux, le site a également été pollué par l'huile infiltrée dans le sol.
À LIRE Vendée : une double plainte déposée après la chute d'une éolienne à Bouin
Vendée Tempêtes affirme vouloir jouer un rôle de lanceur d'alerte. Selon ses militants, les accidents d'éoliennes ne sont pas si rares. Aujourd'hui, la loi impose une distance de 500 mètres minimum entre une éolienne et une habitation. Mais la fédération réclame dorénavant le doublement de cette distance de sécurité.
Concernant la pollution des nappes phréatiques dénoncée par la fédération, les ostréiculteurs sont beaucoup plus modérés. Le responsable de Vendée Naissain, société située tout près du parc éolien de Bouin, explique n'avoir aucune inquiétude sur la qualité de l'eau et l'avenir de ses "bébés huîtres".
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/retro-2018-les-images-impressionnantes-d-une-eolienne-a-terre-apres-la-passage-d-une-tempete-a-bouin-1545239264
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