Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

Faune, flore et élevage (II) (du 02/01/2019 au 27/12/2019)

Faune, flore et élevage



Voir les articles précédents sur "Faune,flore et élevage" (I)

Voir les articles suivants sur "Faune,flore et élevage" (III)


➻ Impact des éoliennes sur l’avifaune
http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=90&fbclid=IwAR2B47h5kqKKjFSp4jx1nhQsad8ZBTrP_a4ZjXjmzx6FpPUOPvMBANSGGew#.XKO2RSuh1EM.facebook



27/12/19Les éoliennes responsables de la mort d’au moins 250.000 chauves-souris par an en France
Extrait : Les éoliennes offrent une énergie alternative aux centrales nucléaires. Cependant, d’un autre côté elles seraient à l’origine de nombreuses morts de chauves-souris, d’après des chercheurs. Comment améliorer la cohabitation de ces animaux avec les éoliennes et ainsi diminuer voir éviter davantage d’animaux morts ?
https://fr.theepochtimes.com/eoliennes-responsables-de-mort-de-nombreuses-chauves-souris-oiseaux-1170419.html?fbclid=IwAR3zDfmp3n4GilaVidy1PFEILvHEBylqjXIEEtzynSYliwOGUlTY2LVUSig

16/12/19
Des centaines d’oiseaux morts sont «tombés du ciel» au pays de Galles – vidéo
Quelque 225 cadavres d’étourneaux ont été repérés sur une route d’Anglesey, une île du pays de Galles. «C’est comme s'ils étaient tombés morts du ciel», s’est étonné un témoin qui a filmé la scène. La cause de leur décès n’est pas établie à ce stade.
Des centaines d’étourneaux ont trouvé la mort sur l’île d’Anglesey, au pays de Galles. Les oiseaux, tous ensanglantés, ont été découverts sur une route de campagne.
Les pales des éoliennes en cause?
Dans la foulée, l’homme a contacté la police et une agence spécialisée dans la protection de la faune et de la flore. La cause de leur mort n’a pas encore été définie.
Néanmoins, selon une hypothèse relayée par les médias, les oiseaux auraient pu voler à travers les pales d’éoliennes, ce qui les aurait tués.
https://fr.sputniknews.com/insolite/201912161042605577-des-centaines-doiseaux-morts-sont-tombes-du-ciel-au-pays-de-galles--video/


16/12/19 : Carnage colossal : l'industrie éolienne américaine tue plus de 1 000 000 d'oiseaux et de chauves-souris chaque année
https://stopthesethings.com/2019/12/16/colossal-carnage-us-wind-industry-killing-more-than-1000000-birds-bats-every-year/?fbclid=IwAR2NVZW_XQ1FtMVwrm7i6ESuwM52jC1Pcp2LZPjJBWr0lxomQGIAdAMo6tk

13/12/19 : Les éoliennes traumatisent aussi bien les animaux que les personnes
Extrait : Les mêmes éoliennes qui causent des rapports de graves dommages à la santé des personnes dans le monde semblent avoir un impact similaire ou plus grave sur les chiens et autres animaux. Cela est particulièrement troublant car les chiens et autres animaux domestiques dépendent des humains pour des conditions de vie humaines et ils sont incapables de nous dire quand ils sont en détresse à cause des éoliennes.
Quelques exemples typiques sont rapportés sur le site Web de Hamilton (Australie) Spectator et le World Council for Nature. L'article du Spectator explique comment une famille a été forcée de consulter un médecin pour sa femelle Kelpie peu de temps après que les éoliennes se trouvaient à environ un mile du domicile de la famille.

https://www.cfact.org/2019/12/13/wind-turbines-traumatizing-animals-as-well-as-people/?fbclid=IwAR2H_kBhVif-AjOgOhqfX3hKrV13bg6-wll2q1U5F-13G5F-d9p7blAVz4I


06/11/19 : La colère d’une dizaine d’éleveurs français contre des installations électriques
Extrait : 14 éleveurs ont décidé de saisir la justice pour faire reconnaître les graves problèmes de santé de leurs animaux. Selon eux, les installations électriques à proximité de leurs troupeaux sont responsables de ces troubles.

06/11/19 : Sarthe : Lignes à haute tension, éoliennes : l'association Animaux sous tension, basée au Mans, porte plainte
Extrait : L'association n'était plus active depuis quelques années mais elle a repris du service pour défendre les éleveurs qui voient leurs cheptels atteints de mystérieuses maladies. Les ondes électriques sont pointées du doigt.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/sarthe/le-mans/elevages-danger-association-nationale-animaux-tension-basee-au-mans-porte-plainte-1745997.html

04/11/19
ENQUÊTE. Champs et ondes électromagnétiques : le nouveau scandale environnemental ?
Extrait : Des éleveurs accusent les rayonnements électromagnétiques de lignes haute tension, d'éoliennes ou d'antennes-relais de tuer leurs bêtes. Qu'en est-il vraiment ?
Des centaines de vaches qui meurent, ne donnent plus de lait, développent des signes de démence et ne résistent plus aux maladies. Des veaux qui naissent avec des malformations. Des lapins qui meurent par milliers. Des porcs qui refusent de se lever, deviennent agressifs, voire même, cannibales. Et parfois, la santé des humains se met aussi à vaciller.
Depuis plus de vingt ans, des éleveurs de la France entière font face à des pertes massives et des comportements anormaux au sein de leurs troupeaux. Ils en sont aujourd’hui convaincus : leurs problèmes sont liés aux rayonnements des champs et ondes électromagnétiques.
Les coupables, selon eux : lignes électriques à (très) haute tension, transformateurs électriques, antennes relais, éoliennes et panneaux photovoltaïques implantés sur ou à proximité de leurs exploitations.
https://actu.fr/enquetes/ondes-et-champs-electromagnetiques/enquete-champs-ondes-electromagnetiques-nouveau-scandale-environnemental_28886281.html

04/11/19Antenne relais, éoliennes : des éleveurs dénoncent des troubles d’origine électrique
Extrait : Certains éleveurs expliquent avoir dû mettre la clé sous la porte après l’apparition subite de troubles chez leurs bêtes.
Une douzaine d’éleveurs de plusieurs régions de France vont engager des procédures judiciaires pour faire reconnaître d’importants troubles, selon eux d’origine électrique, ayant un grave impact sur leur santé et celle de leurs animaux, ont-ils annoncé lundi au Mans. En cause selon eux : l’installation d’une antenne relais, d’une ligne à haute tension, d’éoliennes, d’un transformateur électrique, d’un parc photovoltaïque… à proximité de leurs élevages.
https://www.nouvelobs.com/societe/20191104.OBS20682/antenne-relais-eoliennes-des-eleveurs-denoncent-des-troubles-d-origine-electrique.html

04/11/19Son élevage de lapins réduit au désastre, Patrick Pilon alerte sur les dangers des ondes
Extrait : Après la mort de 200 000 lapins, qu'il impute à une antenne relais, Patrick Pilon vient de subir un redressement judiciaire. Il veut désormais être lanceur d'alerte.

04/11/19Élevages en détresse : des solutions mises en œuvre… mais encore beaucoup de questions
Extrait : Face à la suspicion de nuisances dans certains élevages, la riposte a été organisée. Si des mesures de correction sont parfois prises, il reste encore beaucoup de questions.

04/11/19Animaux victimes de courants vagabonds, une action judiciaire contre le lobby électrique
L'Association nationale des animaux sous tension se bat depuis 1993 contre les nuisances électromagnétiques dans les élevages. Elle va engager une procédure judiciaire nationale.
Serge Provost, ancien agriculteur dans le Sud-Manche, se bat contre les nuisances électromagnétiques dans les élevages.
L’association nationale des animaux sous tension, créée en 1993 lors de la création de la ligne Très haute tension Cotentin-Maine, a été réactivée en mai dernier, après des cas similaires à proximité d’antennes ou d’éoliennes. Elle va porter une action collective nationale sur le terrain judiciaire à l’encontre du lobby électrique qui achète le silence des éleveurs. ............

21/10/19En dix ans, 30 % des chauves-souris françaises ont disparu
Autoroutes, éoliennes, éclairage public, pesticides, destruction des haies…, les populations de chiroptères s’effondrent dans l’Hexagone....
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/10/21/en-dix-ans-30-des-chauves-souris-francaises-ont-disparu_6016359_1650684.html

12/10/19L'énergie éolienne tue-t-elle les canards?
Est-ce vraiment bon pour l'environnement si c'est une mauvaise nouvelle pour la volaille?
En tant que chasseurs de canards, nous connaissons et sommes constamment préoccupés par les conditions météorologiques, l’habitat, les trappes de printemps, le dénombrement des étangs - tout ce qui pourrait nuire à la santé des oiseaux que nous aimons poursuivre.
À la différence des queues blanches ou du gros gibier, notre carrière sillonne quatre voies de migration, traverse des milliers de kilomètres et habite d’innombrables zones humides tout au long de leur parcours.
Cela les rend vulnérables, avec beaucoup de façons de se faufiler. Les zones de nidification et d'hivernage sont menacées chaque saison. Les zones humides sont drainées pour l'agriculture, la siltatation endommage les rivières, la superficie de CRP diminue. Selon Canards Illimités, dont la majeure partie se trouve dans la région des Pothole des Prairies, une superficie de 45 000 acres de terres humides a été perdue chaque année, essentielle à la mortalité des canards. Mais grâce aux sources principalement humides, la dernière décennie a donné un nombre record d'oiseaux d'eau.
Mais il existe d'autres variables d'origine humaine susceptibles d'avoir un impact sur les canards, notamment l'énergie éolienne. Les parcs éoliens, qui apparaissent partout aux États-Unis et au Canada, modifient les couloirs de vol et l’habitat de la sauvagine. Dans quelle mesure, nous ne savons pas encore. L’empreinte des éoliennes continue de croître (l’énergie éolienne pourrait fournir 20% de l’énergie mondiale d’ici 2030). Nous avons donc demandé à certaines des principales autorités l’impact de l’énergie éolienne sur les espèces animales - et aux chasseurs qui ont pratiqué la sauvagine dans les zones où les turbines sont devenues prédominantes - ce qu’elles pensent de cette ressource renouvelable.
Il existe toutes sortes de statistiques disponibles sur le nombre d'oiseaux (pas seulement la sauvagine) tués par les éoliennes chaque année. Les estimations couvrent un spectre allant de 100 000 à des millions. Il n'y a aucun moyen possible de déterminer combien de canards ou d'oies, ou de prairies de ce genre, meurent des suites d'une collision avec une turbine. Et les sociétés d’éoliennes ne communiquent pas beaucoup d’informations sur cette question, le cas échéant. (WILDFOWL a contacté plusieurs fois le fabricant de turbines pour obtenir des commentaires sur les impacts d'oiseaux, mais n'a jamais reçu de réponse.)
«Il est presque impossible de suivre le niveau de mortalité des oiseaux», a déclaré Brian Rutledge de la National Audubon Society, qui a étudié de manière approfondie l'intrusion de turbines dans l'habitat de la gélinotte des montagnes. «Les renards et les coyotes ont appris à manger les morts assez rapidement. Les décès d'animaux sauvages sont devenus des informations exclusives. Pour une raison quelconque, si je tue votre chien, c'est votre affaire, mais si une éolienne tue une chauve-souris, c'est une affaire de [la compagnie éolienne] ".
Ne pas avoir à frapper pour tuer
L'un des aspects les plus difficiles de la compréhension de la technologie des éoliennes est le manque de données fiables sur les effets secondaires de l'énergie éolienne sur les voies de migration et les populations d'oiseaux d'eau. Est-ce que cela les déplace définitivement? Combien d'oiseaux meurent des impacts de lame? Nous ne savons tout simplement pas encore. Ce que l’on sait: Il s’agit de structures de 400 à 500 pieds qui peuvent tourner à 300 km / h, suffisamment puissantes pour que, si une chauve-souris volait dans le creux d’une lame, ses organes pouvaient être aspirés de son corps, selon Rutledge.
"Je pense que les chasseurs de sauvagine ont un rôle important à jouer dans l'élaboration des politiques de conservation, et je suppose que beaucoup d'entre eux ne connaissent pas grand-chose sur les éoliennes ni sur le potentiel qu'elles peuvent avoir pour affecter les canards et les oies", a déclaré John Gale, directeur de la conservation. chez les chasseurs et les pêcheurs de l'arrière-pays. «Beaucoup d’entre eux n’ont pas d’endroit où s’informer sur l’impact de l’énergie verte, et ils pourraient même ne pas en savoir plus sur les éoliennes s’ils n’ont jamais chassé près d’eux.»
Il y a près de 10 ans, US Fish & Wildlife, ainsi que DU et DU Canada, ont étudié des couples nicheurs de canards colverts, de canards pilets, de sarcelles à ailes bleues, de godets et de pelleteries du Nord dans des régions du Dakota avec éoliennes. Le Dr Chuck Loesch, biologiste de l'USFWS, et son équipe ont découvert que les canards utilisant les zones humides entourant les parcs éoliens étaient 20% plus bas que dans les zones dépourvues d'éoliennes et que, sur un site, la densité de couples reproducteurs était inférieure de 56% à celle d'une zone de nidification similaire sans turbines. Une autre étude publiée en 2018 par la Wildlife Society a révélé que l'utilisation par les roux des étangs d'eau douce sur la côte du Texas avait diminué de 77% après la construction d'un parc éolien de 267 éoliennes sur la côte ouest de la Laguna Madre.
«Je ne pense pas que nous voulions installer un parc éolien gigantesque au milieu de la voie de migration centrale, près d'une escale majeure pour la sauvagine», a déclaré Gale. «Nous savons que le tétras des armoises et le pronghorn n'aiment pas les perturbations qu'ils causent aux frais généraux. C'est du bon sens. "
Du champ
Beaucoup de ces turbines sont placées sur des terres publiques ou sur un système de terres publiques / privées appelé damier. Cela permet aux turbines d'être érigées sur une propriété fédérale ou nationale aux côtés d'un ranch ou d'une ferme privés. Il permet également au propriétaire foncier de placer une clôture autour des zones publiques «pour empêcher les personnes d’empiéter sur les voies de passage».
Les parcs éoliens sont situés dans des zones non développées de l'ouest comprenant des couloirs de vol pour la sauvagine et leur habitat vital, comme l'historique Horicon Marsh et la baie de Baffin au Wisconsin au Texas, près de la Laguna Madre.
"Je veux de l'énergie renouvelable, mais les turbines ne sont pas la seule alternative viable", a déclaré Rutledge. «Ils nuisent à la faune et à notre capacité d'utiliser les terres publiques. Je pense que nous devrions les installer sur d'anciens gisements de gaz qui n'ont jamais été récupérés ou le développement de l'agriculture en cours… et rester en dehors de nos terres vierges et sauvages. ”
Drew Palmer est un guide de canard des Flint Hills of Kansas. Il poursuit les canards colverts et les bernaches du Canada et a constaté de visu ce qu'un parc éolien peut apporter aux habitudes de la sauvagine. Il chassait au sud de Wichita des champs de milo dans lesquels des têtes vertes et des oies se nourrissaient, mais ce n'est plus le cas.
«Cela a changé les canards», a déclaré Palmer à propos des turbines. «J'avais accès aux champs et aux étangs de bétail et une fois qu'ils ont installé les parcs éoliens près de South Haven, les oiseaux ont cessé d'y arriver. Je ne pense pas que les oies se soucient autant. Ils vont les survoler. Mais les canards n'iront pas à moins de deux ou trois milles d'eux.
Dusty Brown, qui a guidé à travers l'Amérique du Nord, se trouve un peu plus loin sur la voie de migration centrale, mais son pain et le beurre au cours des deux dernières décennies ont été des grues de moindre importance et des grues du Sand, dans l'ouest du Texas. Il y a vingt ans, il chassait dans les comtés de Floyd et Lynn, mais il y avait peu d'éoliennes, mais de nombreux parcs éoliens ont été construits depuis.
«Le plus gros impact a été de changer l'endroit où les oiseaux se reposent», a déclaré Brown. «(Les turbines) ont déplacé les grues et les oies des lacs Playa, ce qui a modifié les itinéraires historiques empruntés. Ils n'ont pas quitté la région, mais maintenant, ils se sont heurtés à un mur et ne traverseront plus l'autoroute. "
https://www.wildfowlmag.com/editorial/is-wind-energy-killing-our-ducks/368444?fbclid=IwAR12ST9-UC7V5_9Q0v5zQZw54SZQFMaDelFZMy3Y9rsh2Gvt7bW_DotJhi8

06/10/19 : Norvège : 100 aigles de mer tués par des éoliennes
Plus de 500 oiseaux, dont au moins 100 aigles de mer, ont été retrouvés morts dans le parc éolien de Smøla en Norvège depuis le début de l'enregistrement des oiseaux morts dans le parc en 2006, selon l'Institut norvégien d'histoire naturelle, NINA.
En plus des 100 aigles de mer, il y a 200 tétras des vallées, trois aigles royaux, plusieurs espèces de faucons et un grand nombre d'oiseaux plus communs - tels que des cygnes, des oies et des corbeaux - qui ont été enregistrés tués par des éoliennes.
- C'est juste un nombre minimum. C'est loin de tous les oiseaux morts que nous trouvons, explique le chercheur principal Torgeir Nygård de NINA à Faktiskt.no .
C'est un comité de rédaction indépendant qui a clarifié ce qui est vrai dans les discussions entre les partisans et les opposants aux éoliennes, après qu'une photo d'un aigle de mer - endommagé par des pales de rotor sur une éolienne - a été largement diffusée sur Facebook.
Affecter la population
Dans le parc éolien de Smøla, il y a 68 éoliennes. Jusqu'en 2017, le parc était le plus grand parc éolien terrestre d'Europe.
Statkraft, qui possède l'usine, a soutenu la recherche sur l'effet du parc éolien sur l'aigle de mer protégé à Smøla. Entre autres choses, les chercheurs ont pu suivre les effets d'une mortalité accrue et d'une reproduction réduite chez les oiseaux adultes à proximité du parc éolien.
- Les éoliennes de Smøla tuent une dizaine d'aigles de mer par an. S'il n'y avait pas eu d'oiseaux venant de l'extérieur et prenant la place des aigles de la mer morte, la population de Smøla aurait diminué, conclut Torgeir Nygård.
https://www.jaktojagare.se/kategorier/utrikes/100-havsornar-dodade-av-vindkraftverk-20191004/

27/09/19Royaume-Uni : Les oiseaux craignent de retarder la décision de construire le plus grand parc éolien au monde au large de la côte nord de Norfolk
La décision quant à la construction du plus grand parc éolien offshore du monde a été reportée, car elle craint de nuire aux oiseaux en danger.
Le gouvernement était censé décider le 2 octobre si le parc éolien de Hornsea Three, situé à 120 km au nord de la côte nord de Norfolk, obtiendrait le feu vert.
Mais cela a été reporté pendant six mois jusqu'en mars de l'année prochaine après que Natural England ait fait craindre que l'immense parc éolien ne nuise aux populations de mouettes tridactyles, de fous de Bassan et du goéland marin qui se reproduit sur la côte est.
Les mouettes tridactyles ont un statut de conservation «rouge», ce qui signifie qu'elles subissent un grave déclin, tandis que les fous de Bassan et le goéland à ventre noir sont classés dans la catégorie «ambre».
Dans une lettre de la RSPB au département des entreprises, de l'énergie et de la stratégie industrielle , l'organisation caritative dédiée aux oiseaux a déclaré que les populations reproductrices des trois espèces d'oiseaux seraient touchées.
Ils ont également déclaré que "l'intégrité" de la zone de protection spéciale de Filey sur la côte du Yorkshire serait affectée.
La RSPB a déclaré que le nouveau conseil de Natural England avait une "grande importance" pour la décision dans l'affaire Hornsea Three.
Le groupe énergétique danois Orsted, associé à Natural England, doit maintenant examiner toutes les solutions alternatives qui atténueraient les impacts sur la nature ou prouveraient que le projet est dans «l'intérêt public supérieur».
Il doit également rechercher des moyens de réduire l’impact sur les bancs de sable de Norfolk au nord, The Wash et la zone de conservation marine de Cromer Shoal Chalk Beds.
Jenny Smedley, une militante du groupe d’action Necton Substations, qui a mené l’opposition aux projets de parcs éoliens en mer, a déclaré: "C’est très bien de voir le nouveau secrétaire d’Etat faire preuve de vigilance.
"Ce retard, s’il est également généralisé, donnera le temps nécessaire pour réévaluer la stratégie en général, ce qui est vraiment nécessaire."
Une fois construit, le parc éolien produira suffisamment d'énergie pour alimenter l'équivalent de deux millions de foyers.
Un corridor de câble devra également être creusé de Weybourne sur la côte à Swardeston, au sud de Norwich, pour relier le parc éolien au National Grid. Cela pourrait conduire à huit ans de travaux de construction.
Un porte-parole d'Orsted a déclaré: "Nous examinons actuellement la notification du secrétaire d'État et nous travaillerons en étroite collaboration avec les parties prenantes concernées pour apporter une réponse en temps voulu. Nous continuons à œuvrer pour une décision positive à l'égard de Hornsea Three en mars 2020."
https://www.edp24.co.uk/news/environment/hornsea-three-wind-farm-decision-delayed-norfolk-1-6294285?utm_source=Facebook&utm_medium=Social_Icon&utm_campaign=in_article_social_icons&fbclid=IwAR1XRDtdMBvHet8PY9pa--h5J-1FlwEjdkJaltjAce5tAo_u3b-eq3k1wTs


06/09/19Ecosse : Étude radar sur l'impact des parcs éoliens sur les oiseaux de mer au large de la côte d'Aberdeen
Une étude de deux ans a été entreprise au large de la côte d’Aberdeen sur l’interaction des oiseaux de mer avec les parcs éoliens.
Des équipements radar ont été installés sur deux des 11 turbines constituant le Centre européen de déploiement de l’éolien offshore (EOWDC).
Le parc éolien était au centre d'une rangée avec Donald Trump qui a affirmé que les turbines "tuaient tous les oiseaux".
Le nouvel équipement détecte un oiseau qui passe dans la zone et invite les caméras à les suivre et à les filmer.
Rappel des faits: oiseaux et éoliennes
Donald Trump et l'Ecosse
L'espoir est que cela puisse combler une lacune dans la compréhension de l'impact des parcs éoliens sur les oiseaux.
Chris Jackson, spécialiste en environnement chez Vattenfall, a déclaré à BBC Scotland: "Il existe actuellement une approche très prudente en matière d'évaluation de l'impact sur l'environnement.
"En entreprenant cette recherche particulière, nous sommes en mesure de combler le manque de connaissances, cette compréhension et de créer plus de clarté et de certitude lors des futures évaluations."
Le parc éolien se trouve à côté du parcours de golf de Donald Trump à Menie, dans le Aberdeenshire.
L'actuel président américain s'est opposé à l'installation des turbines, affirmant qu'elles gâcheraient la vue.
Il a témoigné lors d'une enquête du Parlement écossais en 2012 et a affirmé que les turbines créent des "cimetières à oiseaux".
Mais les experts affirment qu’il existe très peu de preuves permettant d’évaluer correctement l’impact qu’ils ont sur les oiseaux.
Liz Humphreys, du British Trust for Ornithology, a expliqué: "Lorsqu'un oiseau heurte une turbine en mer, il tombe à la mer et disparaît pour toujours, le cadavre est parti.
"Personne n'a été en mesure de collecter les cadavres et de déterminer, à l'échelle d'une éolienne ou même d'un parc éolien, l'ampleur de la mortalité due au risque de collision. Ce projet est donc vraiment passionnant."
La recherche fait partie d'un investissement de 2,7 M £ (3 M €) dans la recherche scientifique sur le site.
https://www.bbc.com/news/uk-scotland-north-east-orkney-shetland-49594699?fbclid=IwAR0Sa6TD_SlrEt04XOIF9gJHD2MrGhj-ny5jYSX02KOUI3oHidb00vUcSdU


🐄04/09/19 : Sarthe / Côtes d'Armor / Loire-Atlantique : Scandale sanitaire ou fausse piste ? Des éleveurs aux troupeaux décimés accusent les ondes électromagnétiques
Confrontés à une mortalité mystérieuse, plusieurs agriculteurs de l'ouest de la France mettent leurs difficultés sur le compte d'éoliennes ou d'antennes-relais.
Quinze rangées de cages, un soleil de plomb et un silence de mort. Un homme s'avance dans la longue enfilade et soulève le volet métallique d'un clapier. Assaillis par la lumière, des lapins aux yeux rouges et au poil blanc s'agitent en saute-mouton. Une paire d'oreilles reste immobile. Le corps est raide, comme empaillé. L'animal est mort, victime de diarrhées. L'éleveur désigne les survivants. "Demain, c'est un autre lapereau, en pleine forme aujourd'hui, qui aura succombé."
Depuis cinq ans, l'élevage intensif de Patrick Pilon s'est transformé en cimetière. L'agriculteur de Saint-Longis (Sarthe) a recensé 270 000 décès, soit près de 150 par jour. "J'ai un taux de mortalité de 35%, alors que le taux normal est inférieur à 10%", souligne-t-il. L'hécatombe a débuté en octobre 2014, sans raison apparente, et le mystère n'est toujours pas élucidé.
Alimentation inadaptée ? Défaut de soins ? Maladie passée inaperçue ? "Je me suis demandé si je n'étais pas devenu un mauvais éleveur", raconte le quinquagénaire, dont la production inonde les supermarchés depuis près de 30 ans. Après diverses visites et analyses, les services vétérinaires ont fini par le mettre hors de cause. Les regards se sont tournés vers l'antenne-relais la plus proche, qui trône à une centaine de mètres de l'exploitation.
Une "descente aux enfers"
L'installation du pylône incriminé date de 2004, soit bien avant le début des ennuis de Patrick Pilon. Mais, depuis, des antennes ont été ajoutées sur la structure. L'un des nouveaux faisceaux 3G/4G a été dirigé vers les bâtiments cunicoles situés en contrebas. Date de l'ajout : octobre 2014. Haut les mains, peau de lapin, l'éleveur est persuadé de tenir un coupable.
Farfelu ? Personne n'a de meilleure explication. "La difficulté, c'est d'en apporter la preuve", se lamente le président de la chambre d'agriculture de la Sarthe, Michel Dauton. L'organisme a fait intervenir un géobiologue, dont le travail consiste à détecter les influences de l'environnement sur le vivant. Ce sourcier des temps modernes a mesuré les hyperfréquences et a détecté un niveau d'exposition "trop important", qui "peut s'expliquer par la présence d'une antenne-relais". Faute de fondement scientifique de la géobiologie, de telles conclusions ne suffisent pas. Et aucune parade efficace n'a été proposée à l'éleveur.
Connaîtra-t-on un jour le fin mot de l'histoire ? Pour Patrick Pilon, il est déjà trop tard. Son entreprise, qui a compté jusqu'à deux associés et trois salariés, meurt à petit feu. En redressement depuis mars 2018, elle doit être placée en liquidation judiciaire, jeudi 5 septembre. "Ma dignité en prend un coup, dit le Sarthois. Je vais me retrouver à la chaîne, à bosser à l'usine."
L'homme affable à la chemisette rayée est sous antidépresseurs. "A la maison, je ne parle que de mes soucis, à tel point que ma femme a l'impression de perdre son mari, confie-t-il. J'ai peur de ne jamais retrouver mon optimisme." La faillite de sa société va lui coûter 320 000 euros, qu'il va financer en vendant une large partie du patrimoine familial. "J'ai le sentiment de bouffer l'argent de ma femme et de mes enfants. Ma famille est impuissante devant cette descente aux enfers."
Après l'élevage, Patrick Pilon n'entend pas tourner la page. Il bataillera pour obtenir une indemnisation. Pour défendre son honneur, aussi, bafoué par les sceptiques. Dans son département, il affirme avoir identifié "trois autres élevages" aux difficultés similaires aux siennes. Il en appelle aux services de l'Etat, jusqu'ici restés discrets (une éventuelle saisine de l'Agence nationale des fréquences est à l'étude).
"Doivent-ils prendre le risque de ne rien faire, même s'il existe un doute ?" Patrick Pilon, éleveur à france info
De son côté, la chambre d'agriculture évoque déjà "une montée en puissance des problématiques liées aux ondes électromagnétiques sur les élevages agricoles". Après avoir alerté la préfecture à ce sujet, son président appelle à "davantage d'intérêt et de respect" pour "le désarroi et la misère"de ces éleveurs.
Troupeau contaminé, hanté ou maltraité ?
Mi-août, la détresse avait rendez-vous en Bretagne. Stéphane Le Béchec a organisé un week-end d'alerte dédié aux ondes et aux "perturbations électromagnétiques majeures" observées sur sa ferme. Il a recensé 350 participants dans ses champs d'Allineuc (Côtes-d'Armor), dont "un tiers d'éleveurs" et un bon nombre de personnes électrosensibles. "On est tous convaincus que cette question est le prochain scandale sanitaire", lâche-t-il sous sa casquette.
Cet ancien menuisier moustachu de 51 ans affirme avoir perdu 200 veaux et vaches depuis son installation en janvier 2016. Son rêve d'enfance s'est transformé en cauchemar. "Au départ, j'ai culpabilisé face aux décès et aux niveaux de production de lait, mais j'ai vite vu que le comportement du troupeau n'était pas normal." Selon lui, ses animaux marchent mal, évitent certaines zones et n'hésitent pas à forcer les clôtures électriques. En février, il a cessé de vendre son lait, "par précaution". Au même moment, sa viande a été saisie à l'abattoir, car "elle ne séchait pas" et était "impropre à la consommation". Lui-même dit souffrir d'acouphènes et de vertiges.
D'où vient le mal ? "Pour moi, c'est un ensemble de facteurs", avance Stéphane Le Béchec, en menant ses vaches dans un champ de trèfles. Il pointe le doigt vers la ligne d'horizon, où se détachent deux antennes-relais, à un kilomètre de là. Il désigne une ligne à moyenne tension juste au-dessus de lui. "Il y a aussi un transformateur électrique à 300 mètres, une ancienne carrière, et puis des éoliennes à 10 kilomètres."
Lors du rassemblement qu'il a organisé, ce père de deux enfants a eu droit à d'autres théories. "Ici, les gens parlent beaucoup de magie noire, de mauvais sorts véhiculés par des failles d'eau souterraines, rapporte-t-il. On m'a même dit que ça pouvait être une vengeance par satellite." Stéphane Le Béchec préfère s'en tenir aux mesures réalisées par les géobiologues qui défilent chez lui. Il s'est lui-même initié à certaines techniques de détection d'ondes et a installé au sol des buses en béton qui, selon lui, absorbent des champs parasites. "J'ai une baguette en U qui tourne en cas de champ magnétique important."
A la préfecture, on avance une explication bien différente. "Nous sommes persuadés que c'est un problème de conduite de l'élevage", explique le directeur départemental adjoint de la protection des populations, Virshna Heng. Le fonctionnaire décrit "des animaux en mauvaise santé, pas correctement traités", ainsi que des refus de l'éleveur de suivre certaines recommandations alimentaires et sanitaires. Des arguments rejetés en bloc par Stéphane Le Béchec, qui affirme que les rations préconisées ont bien été servies aux animaux et qu'elles ont même aggravé l'état du troupeau. Remonté contre l'Etat, l'éleveur a saisi la justice, l'an dernier, avec une plainte pour "négligence et mise en danger" de la vie d'autrui et "empoisonnement volontaire ou involontaire"
Selon Virshna Heng, les suspicions de courants parasites dans les élevages bretons ne sont fondées que dans 6% des cas. "Des éleveurs ne veulent pas se remettre en cause et ont tendance à dériver vers ce type d'explications."Et lorsque les problèmes électriques sont avérés, c'est généralement le fait d'une "mauvaise installation", dans la salle de traite par exemple. Des solutions, exposées dans ce document (PDF), existent alors pour les résoudre.
Dans certains cas, les éleveurs peuvent faire appel au Groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole (GPSE). Cette structure, composée de représentants de ministères, d'entreprises du secteur électrique et d'agriculteurs, a procédé à 18 interventions en trois ans. Seuls trois cas n'ont pu être résolus : deux concernent un agrandissement ou un déplacement d'étable, le troisième porte sur l'installation de huit éoliennes à proximité. "On n'y a mesuré aucun courant parasite", affirme le président du GPSE, Claude Allo. Pour lui, la clé du mystère est dans le sous-sol des trois sites, sur lesquels il faudrait lancer un programme de recherche.
Des humains en souffrance
Les éoliennes en question se trouvent en Loire-Atlantique, où le vent du scandale souffle depuis leur installation en 2012. L'une d'elles se trouve à 600 mètres de l'étable de Didier Potiron. "On en est à 330 morts et la situation continue d'empirer", affirme l'éleveur, installé à Puceul depuis trente ans. Il raconte comment, chez ses vaches laitières, "la production de lait a baissé, avec une chute de qualité". Céline Bouvet, dont l'exploitation bovine se trouve sur la commune voisine de Saffré, vit le même calvaire.
Les éleveurs eux-mêmes ont développé des insomnies, des maux de tête et des douleurs aux jambes. Ils ne sont pas les seuls : depuis avril, le CHU de Nantes suit une vingtaine de riverains disant souffrir de tels troubles.
"Le principe de précaution doit primer : il faut procéder à un arrêt du site, avec une mise hors tension du câble souterrain de 22 000 volts qui relie les éoliennes." Didier Potiron, éleveur à france info
Didier Potiron estime que les éoliennes pourraient être à l'origine de champs électromagnétiques conduits par le sol, riche en fer et en étain. "Les nuisances par le sol sont difficilement mesurables, regrette-t-il. Les scientifiques sont dépassés par les événements." La vingtaine d'expertises conduites depuis sept ans n'a pas permis de lever le trouble. Selon la dernière, dévoilée par la préfecture en juillet, "aucun élément ne permet, en l'état de la connaissance scientifique et des études conduites, d'établir le lien direct avec le fonctionnement du parc éolien".
La lumière viendra peut-être de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a été saisie du dossier, en mai, par le gouvernement. De son côté, la préfecture prévoit de procéder à d'autres mesures électriques et électromagnétiques. Pas sûr, pour autant, que le voisinage retrouve le sommeil de sitôt.

31/08/19Destruction inutile: le coût environnemental effroyable de l'énergie éolienne
Un problème qui agace les fanatiques de RE, comme une bavure sous la couverture de selle d'un poney fringant, est le massacre généralisé des oiseaux et des chauves-souris de l'industrie éolienne. C'est une vérité qui dérange pour être sûr. Mais, comme pour tout ce que fait l’industrie éolienne, si vous ne pouvez plus garder le visage impassible, restez à l’arrière et arrêtez-vous.
Le massacre en gros de millions d'oiseaux et de chauves - souris comprend des espèces rares, en voie de disparition et majestueuses, telles que les emblématiques aigles chauves et dorés de l'Amérique. La réponse par défaut de l'industrie éolienne est de mentir comme une fureur et - lorsque les cadavres ne peuvent plus être cachés et que le mensonge échoue - d'engager des procédures judiciaires pour enterrer littéralement ces faits (voir notre post ici ).
Le culte du vent raconte que les voitures, les chats et les grands immeubles tuent plus d'oiseaux que leurs bien-aimés.
Essayer de comparer une source de production d’électricité totalement inutile - abandonné il ya plusieurs siècles pour des raisons évidentes, qui n’existerait pas sans subventions massives et sans fin - avec les automobiles et les gratte-ciel est risible.
Les voitures de tourisme et les immeubles de grande hauteur servent tous deux à des fins utiles, offrant une mobilité significative et indépendante aux masses et permettant la densité urbaine élevée nécessaire aux villes modernes. Alors que les éoliennes fournissent de l'énergie sous forme de poussées chaotiques occasionnelles - fournissant de l'énergie moins de 30% du temps, à des intervalles totalement aléatoires - obligent toute leur capacité de production à être assortie à des sources dispatchables, telles que le charbon et le gaz, et ne servent donc aucun but significatif, autre que la récolte de subventions sans fin.
Et pour tout ce qui a trait au fait que les chats tuent plus de rapaces que d'éoliennes, essayez de trouver un seul récit vérifié d'un narguilé détruisant un aigle, un faucon ou un cerf-volant à queue en coin en bonne santé.
De même, bonne chance pour trouver un cas impliquant des rapaces en collision avec des voitures ou des bâtiments. Ce sont, après tout, des prédateurs au sommet dotés de sens et de compétences de vol suprêmes. Ce qu'ils ne sont pas conçus pour éviter, ce sont des lames de 60 m avec leurs pointes extérieures dépassant 350 km / h.
Cette étude récente réalisée par le Global Warming Policy Forum détaille l'ampleur effroyable du carnage totalement inutile et son impact sur l'écosystème dans son ensemble.
L'épouvantable coût environnemental de l'énergie éolienne Communiqué de presse du Forum politique sur le réchauffement climatique 8 juillet 2019
Le nouveau rapport de la GWPF, «L'impact de l'énergie éolienne sur la faune et l'environnement» contient des contributions de chercheurs et de militants, axées sur les oiseaux.
Le professeur Oliver Krüger décrit ses recherches de pointe, qui ont montré comment des oiseaux de proie et des canards sont tués par milliers en Allemagne. Le risque pour ces espèces est si grand qu'il est possible que des populations entières soient anéanties.
Klaus Richarz, ancien responsable d'une importante réserve d'oiseaux en Allemagne, explique comment les exploitants de parcs éoliens échappent au strict respect de la réglementation, au détriment des oiseaux et des chauves-souris.
Peter Henderson, de l'Université d'Oxford, passe en revue les effets des éoliennes sur une grande variété d'animaux. Il suggère que le bilan des chauves-souris pourrait déjà avoir un impact écologique significatif:
«Environ 200 000 chauves-souris sont tuées chaque année dans des éoliennes terrestres rien qu'en Allemagne. Ces chiffres sont suffisants pour susciter l'inquiétude des futures populations, car les chauves-souris vivent longtemps et se reproduisent lentement. Elles ne peuvent donc pas remplacer rapidement de telles pertes. "
Enfin, Paula Byrne de WindAware Ireland décrit comment les parcs éoliens de son pays natal ont profané des paysages et ont même menacé la moule menacée Nore Freshwater.
Avec une expansion extraordinaire des énergies renouvelables prévue, il est possible que ces graves impacts environnementaux deviennent catastrophiques.
Téléchargez votre copie du rapport: L'impact de l'énergie éolienne sur les espèces sauvages et l'environnement (PDF)
Forum sur les politiques de lutte contre le réchauffement climatique
Notre portrait de la semaine: 'Le milan rouge en deux parties' par The Wind Industry.
https://stopthesethings.com/2019/08/31/pointless-destruction-the-appalling-environmental-cost-of-wind-power/?fbclid=IwAR3U2_6gHWKMAYpYYfQqtXaXq0ZJ6_ZNwuAsG_LnuDn7etDCCvQJP0WoaXE

28/08/19Impacts d'éoliennes déplorés
Extraits : Un nouveau rapport de la Global Warming Policy Foundation (GWPF), plus connu pour ses critiques sur le changement climatique, passe en revue l'impact des éoliennes sur l'environnement et constate qu'elles «nuisent énormément à la faune»...
Cela semble assez raisonnable, et le rapport contient des informations intéressantes. On peut toutefois considérer que la position neutre a été abandonnée dans son deuxième rapport , qui porte sur les énergies renouvelables en général, sous le titre « Green Killing Machines », qui les condamne tous, y compris les éoliennes.
Dans le premier rapport, plus circonspect, l’ impact de l’énergie éolienne sur la faune et l’environnement, des chercheurs et des militants se sont intéressés aux impacts des oiseaux et des chauves-souris, principalement en Allemagne. Il présente des conclusions inquiétantes. Oliver Krüger, de l'Université de Bielefeld, décrit par exemple ses recherches et conclut que les oiseaux de proie et les canards sont tués «par milliers»....
Après avoir fait cela (en tenant compte, par exemple, de la probabilité que certaines carcasses soient enlevées par des charognards), l’équipe a estimé un taux de collision médian de 0,47 buses ou 0,14 cerf-volant rouge par éolienne et par an. «Maintenant, vous pensez peut-être que ce n'est rien, mais nous devons bien sûr nous rappeler qu'il existe de nombreuses éoliennes», explique Krüger...
Le rapport de la GWPF ouvre également un nouveau front: les impacts sur les insectes, qui, semble-t-il, ont touché les pales d'éoliennes en grand nombre dans la plupart des endroits. Dans l'introduction au rapport de la GWPF, Fritz Vahrenholt de la Fondation allemande pour la faune, a déclaré que «les études initiales estiment qu'environ 1200 milliards d'insectes migrateurs (soit 3600 tonnes) sont tués de cette façon», soit 5% des insectes migrateurs....
Le communiqué de presse de la GWPF sur le rapport éolien parle du «coût environnemental de l'énergie éolienne effroyable», tandis que le résumé du rapport dit: «Loin de faire du monde un endroit meilleur, les énergies renouvelables détruiront tout ce qui nous est cher»....


03/08/19 : Irlande : Parc éolien de Derrybrien : Comment tout s'est mal passé…
Le mois dernier, la Commission européenne a indiqué qu'elle remettrait l'Irlande à la Cour de justice des Communautés européennes pour des questions liées au parc éolien de Derrybrien près de Gort, dans le comté de Galway - et imposerait une amende très lourde.
La commission a souligné qu'elle intentait une action en justice, affirmant que «l'Irlande n'a pas respecté une décision antérieure d'un tribunal européen en ne réalisant pas correctement une étude d'impact sur l'environnement» sur le parc éolien de Galway.
Le parc éolien était l’un des plus grands d’Europe lors de sa construction en 2003, mais il a rapidement suscité la controverse après un important glissement de terrain sur le site la même année.
Martin Collins est un agriculteur allaiteur à Derrybrien. Il fait partie de la saga Derrybrien Wind Farm depuis le début. Cette semaine, il a parlé à AgriLand de l'histoire du parc éolien et du fait que toutes ces années plus tard, «rien ne s'est amélioré».
Au Début…
Derrybrien, ajoute-t-il, est un petit village rural situé sur le versant sud des montagnes Slieve Aughty, dans le sud du comté de Galway.
En janvier 1998, deux promoteurs de parcs éoliens - Saorgus Energy Limited et B9 Energy Services Limited - ont demandé au conseil du comté de Galway l'autorisation de construire 46 éoliennes sur trois sites dans la localité.
"Saorgus a obtenu l'autorisation de construire 46 turbines en mars 1998 et la deuxième société a été autorisée à ériger 23 turbines le même mois."
«Les habitants ont fait appel des décisions devant An Bord Pleanála; Cependant, l'autorité de planification a confirmé la décision de l'autorité locale. Saorgus a présenté une nouvelle demande au Conseil du comté de Galway en 2000 pour 25 turbines supplémentaires, soit 71 au total », a poursuivi Collins.
«Le conseil du comté de Galway a refusé l'autorisation. Cependant, sur appel des développeurs, An Bord Pleanála a donné son accord.
Dans le même temps, Collins déclare que Saorgus Energy Limited a loué le site 850ac - acheté à l'origine à Coillte Teoranta et vendu à une filiale d'ESB, Hibernian Wind Power Ltd - et que les travaux de construction ont commencé en juillet 2003.
"Lors de la construction du projet de 71 turbines, un important glissement de terrain d'environ 450 000 m³ de tourbe s'est produit - c'était en octobre 2003."
«Hibernian Wind Power Limited; Conseil de comté de Galway; et les résidents locaux ont chacun commandé des rapports distincts sur les événements entourant le glissement de terrain et il a été largement accepté que les activités liées à la construction ont provoqué le glissement de terrain », a poursuivi Collins.
«De nombreux problèmes préoccupent profondément les résidents locaux, notamment le développement non autorisé, le drainage robuste, la qualité de l’eau, les quelque 50 000 truites brunes sauvages tuées et la détresse et les perturbations considérables infligées à notre petite communauté rurale.»
Restrictions Et Impact
Collins a également souligné le glissement de terrain et son effet qui, a-t-il déclaré, "était très important" en raison des dégâts qu'il a causés, de la peur qu'il a suscitée, du stress qui en a résulté et de l'imprévisibilité qui se produit de nouveau.
Lorsque cela est arrivé, la route reliant Derrybrien à Loughrea - connue localement comme la route noire - a été fermée à la circulation pendant plusieurs jours, de même que la route principale reliant Gort à Portumna.
Il a poursuivi: «Ces restrictions ont causé beaucoup de désagréments à un certain nombre de familles locales et à des services dans la région, notamment le prêtre, le facteur et le vétérinaire.
«Les fortes pluies vers la fin du mois ont également contribué à la grave pollution de l'eau que le Conseil régional des pêches de Shannon (SRFB) a évoquée dans un rapport préliminaire sur le glissement de terrain.
«L'afflux massif de tourbe a traversé la rivière Abhainn Da Loilioch sur une distance de 22 km jusqu'au Lough Cutra - plus de 100 000 poissons ont été touchés et plus de 50% des poissons sont morts.
L'énorme volume de matériaux transportés par les eaux de crue a endommagé les clôtures de clôture des exploitations agricoles, déposé des tourbières et des débris sur la terre ferme, modifié le cours de la rivière et affecté ses points de passage.
«Dans certains cas, les agriculteurs ont été obligés d'acheter des réservoirs d'eau pour fournir de l'eau propre au bétail, la rivière ayant été contaminée pendant un certain temps après la glissade.
«La population locale était extrêmement contrariée par le fait que personne ne prenait la responsabilité des dégâts et de la détresse infligés à la communauté.»
Les Répercussions
Douze mois plus tard, le 20 octobre 2004, ESB International et Ascon Limited (entreprise de construction) ont été reconnus coupables, au tribunal de district de Gort, de permettre à des matières polluantes de pénétrer dans le cours supérieur de la rivière Abhainn Da Liolioch.
Une amende de 1 250 euros a été infligée aux deux sociétés.
En janvier de la même année, des membres de la communauté locale se sont rendus à Bruxelles, où ils ont rencontré des représentants de la Commission européenne dans les bureaux de la DG Environnement.
À la suite de cette réunion, M. Collins a déclaré qu '«un important dossier a été envoyé à la DG Environnement».
Entre-temps, en avril 2005, la Commission européenne a annoncé qu'elle allait engager des poursuites contre l'Irlande devant la Cour de justice des Communautés européennes pour des questions relatives au glissement de terrain à Derrybrien. C'est cette affaire qui, après 14 ans, sera terminée. la fin de cette année.
La commission a confirmé le mois dernier qu’elle irait devant la Cour de justice des Communautés européennes devant la Cour de justice européenne pour des questions liées au développement du parc éolien.
Collins a poursuivi: «Nous estimons que les circonstances entourant le glissement de terrain ont été traitées avec le soin et l'attention qu'elles méritent de la part de la commission et du personnel de la DG Environnement.
"Cela contraste fortement avec l'approche intransigeante des autorités irlandaises."
https://www.agriland.ie/farming-news/derrybrien-wind-farm-how-it-all-went-wrong/

02/08/19 : Espagne :  "Carrascalinho", le vautour noir qui a arrêté trois parcs éoliens
La Xunta de Galicia ordonne d'arrêter 94 éoliennes lors de la réception d'une alerte internationale concernant un oiseau doté d'un GPS ayant parcouru la moitié de l'Espagne .
Carrascalinho vole avec un grand frère attaché au dos depuis janvier 2019. C'est à Porto que plusieurs groupes de défense de la faune ont baptisé le jeune vautour noir et l'ont doté d'un émetteur GPS avant de le relâcher dans une région à l'est du Portugal, près de La frontière avec l'Espagne Depuis lors, envoyant des signaux constants depuis son géolocalisateur, le gigantesque oiseau charognard, large de près de trois mètres de large, a parcouru la moitié du pays, entre Zamora et Salamanque, Valladolid et Burgos, les environs de Bilbao et Santander et revenant à Palencia, Salamanque et Zamora au nord du Portugal.
Lorsque le beau temps est arrivé, comme l'a décrit la société ornithologique espagnole (SEO-BirdLife) , il a décidé de profiter de son "été en Galice". Il a traversé le Miño et a trouvé son endroit préféré dans la Serra do Cando, un espace inclus dans le réseau Natura 2000, dans la province de Pontevedra, qui se trouvait déjà à la frontière avec Ourense. Mais au début du mois de juillet, le grand frère donna l’alarme aux ornithologues qui suivaient l’aventure vitale de Carrascalinho. Quelque chose attirait puissamment le vautour à proximité d’un grand parc éolien composé de trois parcs et de 94 moulins. Et l'animal, sans cesse, a survolé le territoire couronné d'éoliennes, jouant de la vie.
La collaboration internationale de plusieurs associations qui veillaient sur le vautour a réussi à sauver cette goule rare en Galice et à figurer dans la liste des espèces "vulnérables" du Livre rouge des oiseaux d'Espagne. Une équipe de scientifiques suisses de la Fondation pour la conservation des vautours ( Vulture Conservation Foundation ) a envoyé l'alerte à la SPEA (Société portugaise pour l'étude des oiseaux) et a informé le groupe Pontevedra SEO-BirdLife , qui a signalé le danger fixation de Carrascalinho à la Xunta de Galicia.
Le vautour noir ( Aegypius monachus ) marqué d'un géolocateur et contrôlé par satellite décrit des tournures obsessionnelles sur les moulins de la société Olivento, SL. Comme le décrit VCF, il volait normalement à 200 mètres au-dessus du sol, mais le risque le plus élevé résidait avant tout dans les "atterrissages et décollages" de son "site favori", où il aurait été nourri. Ensuite, il est passé très près des turbines, avec le risque de mourir d'une collision avec les pales, comme avec d'autres congénères qui ne sont pas équipés d'un émetteur.
"Il a littéralement volé face au danger, cela nous a beaucoup effrayé", se souvient-il dans son récit des faits de l'équipe sur son site internet. SEO-Bird Life a immédiatement informé la délégation provinciale du patrimoine naturel de Pontevedra et, selon une porte-parole officielle du ministère de l'Environnement, ce département de la Xunta a demandé au ministère de l'Industrie d'ordonner l'arrêt préventif des 94 éoliennes. La commande durait un demi-mois, entre le 5 et le 19 juillet. À ce moment-là, des agents de la Xunta "ont balayé la région à la recherche de bovins morts ", la prétendue attraction fatale qui aurait attaché Carrascalinho à cet endroit.
Ils ont vite découvert que l’oiseau se nourrissait des restes d’un cheval mort qu’ils habitaient, ainsi que de vaches en liberté, la Serra do Cando. Lorsque la chaleur presse, beaucoup de ces chevaux meurent de manque d’eau et de nourriture, et d’autres, selon VCF, succombent des attaques de loups, qui laissent la charogne aux vautours après le festin. "Récemment", se souvient cette fondation, "un groupe de 40 vautours griffons qui se sont nourris d'un cheval tué par des loups a été observé."
Suivant les traces de Carrascalinho, les ornithologues de SEO-BirdLife ont découvert qu'avec le vautour noir bien connu, plusieurs vautours fauves ( Gyps fulvus ) couraient le même "risque de mort". Selon l’Environnement, la montagne propre étant déjà recouverte de charogne, les oiseaux devaient quitter les lieux à la recherche d’un autre garde-manger. "Mais il semblerait que le vautour noir se soit occupé de l'endroit", a déclaré la porte-parole de la Xunta, "car il est toujours là".
Après 19 ans, une bonne partie des éoliennes ont redémarré, mais l'alerte reste active et, selon Gustavo Ferreiro, porte-parole du groupe local Pontevedra de SEO-BirdLife, ceux de la zone fréquentée par l'oiseau sont toujours debout. Les chercheurs portugais et suisses continuent de surveiller le vol de Carrascalinho - qui dans son estuaire galicien a déjà visité des lieux touristiques tels que Saint-Jacques-de-Compostelle et la Ribeira Sacra - et communiquent régulièrement leurs mouvements avec SEO. La Xunta s'assure de redémarrer le protocole pour protéger le vautour noir dès que les alarmes sonneront à nouveau.
DES MILLIONS D'OISEAUX ET DE CHAUVES-SOURIS TUÉS DANS DES PARCS ÉOLIENS CHAQUE ANNÉE
Jamais un oiseau n'a réussi à arrêter autant de jours ni autant d'éoliennes en Galice comme Carrascalinho , et la clé doit être recherchée dans le nombre d'yeux qui le surveillent dans trois pays différents. La Société galicienne d'histoire naturelle(SGHN) "n'a aucune trace" d'un épisode de collaboration comme celui-ci, capable de paralyser trois parcs de la même société, avec une succession de 94 moulins, dans la communauté. D'autres congénères n'ont pas eu cette chance: "Nous savons que quelques vautours sont déjà morts dans des centrales éoliennes en Galice", a déclaré le président du groupe scientifique, Serafín González. "Nous avons posé à la Xunta quelques questions sur les suivis obligatoires plusieurs années après le démarrage de chaque nouvelle installation", se souvient-il.
Une étude sur les effets des éoliennes dirigée par Juan Carlos Atienza en 2011 ( Lignes directrices pour évaluer l'impact des parcs éoliens sur les oiseaux et les chauves-souris , SEO-BirdLife) estime qu'entre un minimum de quatre et un maximum de 18 millions de vertébrés Les flyers meurent chaque année (de 153 à 551 personnes par mégawatt par an) des suites d’éoliennes et de lignes électriques en Espagne.
En Galice, le SGHN extrapole: ils seraient "entre la moitié et presque deux millions d'oiseaux et de chiroptères". Et le repowering des parcs, "l'énorme augmentation de la hauteur des tours et le diamètre de la nouvelle génération de rotors" font "attendre" que les ravages augmentent. Dans ses allégations à "tous" les projets autorisés, le collectif de défense de l'environnement rappelle "systématiquement" à la Xunta que "requiert le respect de toutes les recommandations" formulées par SEO et Secemu (Société espagnole pour la conservation et l'étude du les chauves-souris) pour "minimiser les effets".


02/08/19 : Oise : 
A Francastel, le refuge pour animaux ne sait plus où donner de la tête
Extrait :  Victimes de chocs avec des véhicules, des récentes fortes chaleurs, de parasites ou des éoliennes, les animaux à poils et à plumes séjournent là 15 jours à quatre mois.
http://www.leparisien.fr/oise-60/a-francastel-le-refuge-pour-animaux-ne-sait-plus-ou-donner-de-la-tete-02-08-2019-8127945.php

27/07/19
TasmanieL'industrie éolienne porte un coup fatal aux aigles
Un parc éolien tasmanien a tué trois aigles au cours des derniers mois et 37 grands aigles répartis depuis 2002, craignant que 10 nouveaux parcs éoliens prévus pour l’île ne provoquent des extinctions.
Les deux sites de Woolnorth Wind Farms Holdings, dans l'extrême nord-ouest de la Tasmanie, ont enregistré la mort récente de deux aigles en queue de Tasmanie en danger et d'un aigle de mer à ventre blanc.
Ces sites, situés à moins de 5 km les uns des autres, ainsi que les installations plus importantes de la société à Musselroe, dans le nord-est du pays, ont tué un total de 32 aigles et cinq aigles marins depuis la création du premier site en 2002-2004.
Les décès récents sont un développement préoccupant pour Woolnorth, une entreprise commune du groupe chinois Shenhua et de la société d'État Hydro Tasmania, qui n'avait signalé aucun décès mortel d'aigle dans l'un ou l'autre des sites nord-ouest depuis environ dix ans. UPC Renewables, de Hong Kong, envisage de construire le plus grand parc éolien de l'hémisphère sud à moins de 25 km, sur l'île Robbins.
Les experts en oiseaux ont averti que les derniers décès ont fait craindre pour la survie d'espèces d'oiseaux menacées alors que l'État insulaire se préparait à un boom des parcs éoliens.
«C’est très, très, très effrayant - les parcs éoliens ne sont que des hachoirs à oiseaux, des tueurs d’aigles», a déclaré Craig Webb, qui dirige un refuge pour rapaces à Kettering, dans le sud de la Tasmanie. «Nous devons faire quelque chose pour nous en sortir.
«Un aigle à queue biseautée (blessé) qui est descendu de… Woolnorth (parc éolien) a été euthanasié il y a environ cinq jours. À ce jour, ils ont tué 32 aigles à Woolnorth, mais nous savons que c'est beaucoup, beaucoup plus haut. "
Woolnorth a déclaré que les récents décès d'aigles avaient été signalés aux autorités et que la société disposait d'une série de "compensations" pour compenser de tels incidents.
"La protection de l'environnement de la Tasmanie, y compris des espèces sauvages en danger, est extrêmement importante pour Woolnorth et nous nous efforçons de minimiser l'impact de nos activités", a déclaré un porte-parole.
«Des études… montrent qu'il y a très peu de collisions d'aigles dans nos parcs éoliens chaque année, ce qui ne menace en rien la durabilité de la population d'oiseaux.
«Woolnorth travaille avec les régulateurs des états et du Commonwealth pour gérer les impacts sur les aigles. Nous mettons en œuvre de manière proactive des initiatives sur site visant à réduire au minimum les collisions avec des aigles et explorons également de nouvelles technologies d'atténuation des risques hautement prioritaires. ”
Au moins 10 nouveaux parcs éoliens sont proposés ou en construction en Tasmanie, apportant au moins 500 éoliennes supplémentaires aux zones côtières et montagneuses, dont beaucoup sont importantes pour les oiseaux menacés, allant des rapaces au perroquet à ventre orange.
BirdLife Tasmania demande l'adoption urgente de «zones interdites» et de contrôles de planification holistiques afin d'éviter une catastrophe écologique. Les vastes lignes de transmission associées aux parcs éoliens et autres infrastructures électriques tuent un nombre important d’aigles lors de collisions et d’électrocutions.
Les lignes électriques tuent environ 30 aigles à queue biseautée chaque année, selon les données officielles. «Le nombre réel est bien plus élevé», a déclaré M. Webb, qui a conclu un accord avec TasNetworks pour tenter de résoudre le problème.
On estime qu'il reste 350 couples nicheurs de l'aigle à queue biseautée de Tasmanie. Les experts craignent que l'extension du parc éolien ne conduise l'espèce à disparaître.
"Il frappe déjà à la porte (d'extinction) et avec plus de pression des lignes électriques, des parcs éoliens et des routes, c'est sombre", a déclaré M. Webb. "C'est une grosse industrie, de gros dollars chinois ... Ils ne se moquent pas des oiseaux."


24/07/19 : Comment la pollution sonore impacte la faune marine ?
La tête plongée sous l’eau, les bruits s’assourdissent, en tout cas ceux de l’extérieur. Car une multitude de sons coexistent dans le monde de la mer. Chants des baleines, claquements de pinces de crustacés, bruits des vagues, ou clapotis de la pluie composent un véritable orchestre dans l’océan. Mais à ce concert subaquatique, viennent de plus en plus se rajouter les bruits de l’activité humaine, qui ne manquent pas de perturber la faune marine.
Un environnement sonore riche
L’ensemble de tous ces sons qu’on peut entendre sous l’eau s’appelle le paysage acoustique. Ces sons s’enregistrent à l’aide d’un hydrophone, à savoir un micro étanche et adapté à l’environnement marin. On peut diviser les sons subaquatiques en trois catégories.
Problème : les nuisances dues à l’activité humaine s’accroissent sans cesse. Mettant à mal l’harmonie sonore des océans, et perturbant la faune qui y vit.
L’activité humaine : une pollution sonore qui perturbe l’harmonie marine
L’ouïe joue un rôle primordial pour la faune marine. Les océans sont par nature très sombres, et c’est principalement via les sons que les animaux marins s’orientent, captent les dangers ou communiquent. Leur retirer ce sens équivaut à faire disparaître une partie importante de leurs repères. Un peu à l’image d’un aveugle au milieu d’une foule assourdissante. C’est par exemple ce qui explique la hausse du nombre de baleines échouées sur les plages. "Les échouages massifs de baleines à bec étaient très rares avant les années 1960 mais ont grandement augmenté après le développement des sonars à moyenne fréquence", confirme ainsi une étude parue en janvier dernier dans le Royal Society Publishing. Et bien évidemment ce constat ne se limite pas aux seuls cétacés.
A noter aussi que la pollution sonore est la cause de bien d’autres effets néfastes pour la faune marine : baisse de la qualité du repos, stress, l’abandon d’habitats, une réduction des capacités de reproduction, voire une sensibilité en hausse face à certaines maladies.
Un réel problème donc, qu’il convient d’étudier pour mieux en cerner les tenants et aboutissants. L’être humain réfléchit d’ailleurs à réduire son impact sonore sur l’océan.
La Belgique installe une station d’enregistrement en mer du Nord
Pour mieux comprendre la situation en Belgique, L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) a installé en mai dernier une station permanente d’enregistrement acoustique. Ce dispositif veille à analyser les types de sons sous-marins et leur distribution, et d’observer les effets qu’ils peuvent avoir sur la faune marine. Mais l’avantage majeur de cette nouvelle station d’enregistrement est qu’elle permettra d’analyser les sons continus. Ces derniers sont moins connus que les sons de courte durée (le battage de pieux pour la construction d’éoliennes, les sonars, ou encore la destruction de munitions en mer). Les effets négatifs sur la faune peuvent être subtils et chroniques et donc, plus difficiles à évaluer.
Cette station d’enregistrement n’est pas installée de manière isolée. Elle rejoint le projet européen JOMOPANS (Programme Commun d’Observation du Son Ambiant mer du Nord) qui regroupe les pays limitrophes à la mer du Nord. Car c’est "combiné avec les données produites par les autres stations JOMOPANS que nous pourrons comprendre comment le son sous-marin est distribué dans la mer du Nord" dans son entièreté, déclare Alain Norro, plongeur scientifique de l’IRNSB. Avant d’ajouter : "Nous sommes réellement à un point de départ. Voir si nous sommes capables en trois ans de mettre sur pied une stratégie de monitoring européen au niveau de la mer du Nord permettant de quantifier la qualité du biotope marin, et d’en gérer l’environnement".
Et pourquoi pas imaginer des solutions, comme celle qui existe aujourd’hui déjà : déployer un rideau de bulles autour des machines de pilonnage utilisées pour l’installation des éoliennes. Ce qui permet d’en diminuer l’intensité sonore.
De quoi retrouver un peu du calme nécessaire à la faune en mer du Nord…https://www.rtbf.be/info/societe/detail_comment-la-pollution-sonore-impacte-la-faune-marine?id=10276616


19/07/19
Éoliennes contre la nature
Des études ont montré que les éoliennes constituent une menace dangereuse pour les chauves-souris, les oiseaux de grande valeur pour la conservation et les populations d’insectes qui constituent une source importante de nourriture pour les chauves-souris et les oiseaux. Les insectes, les oiseaux, les chauves-souris et les promoteurs de parcs éoliens sont attirés par le même phénomène: la vitesse élevée du vent. Les parcs éoliens d’Europe et des États-Unis sont construits sur le sentier emprunté par les insectes et les oiseaux depuis des millions d’années. Les chercheurs ont découvert qu'en Allemagne, les éoliennes entraînaient la perte d'environ 1,2 billion d'insectes d'espèces différentes chaque année. Des chercheurs indiens ont trouvé près de quatre fois moins de buses, de faucons et de cerfs-volants dans les régions dotées de parcs éoliens, soit une perte d'environ 75%.. Ils ont constaté que les éoliennes ressemblaient à ajouter un prédateur supérieur à l'écosystème, tuant les oiseaux, mais permettant aux petits animaux d'augmenter leurs populations, ce qui produisait un effet de filet dans l'écosystème.
Chauves-souris migratrices et oiseaux
Les éoliennes constituent la principale menace humaine pesant sur les chauves-souris migratrices , qui vivent dans différents habitats en été et en hiver. Certains, comme la chauve-souris cendrée, volent vers le sud en direction du Mexique en hiver, alors que les insectes se font rares en Amérique du Nord. En 2017, les scientifiques ont prévenu que la chauve - souris cendrée pourrait disparaître si l'expansion des parcs éoliens se poursuivait.
Les éoliennes sont également devenues l'une des plus grandes menaces humaines pour de nombreuses espèces d'oiseaux de grande taille, menacés et de grande valeur de conservation. L'énergie éolienne menace les aigles royaux, les pygargues à tête blanche, les chevêches des terriers, les faucons à queue rousse, les cerfs-volants à queue blanche, les faucons pèlerins et les faucons des prairies, entre autres. L'expansion des éoliennes pourrait entraîner l'extinction de l'aigle royal dans l'ouest des États-Unis, où sa population est très faible .
Des chercheurs de l’Institut indien des sciences de Bengaluru ont étudié les populations de lézards et d’oiseaux sur trois sites d’éoliennes. Dans les zones dépourvues de turbines, environ 19 oiseaux ont été repérés toutes les trois heures, alors que cinq seulement étaient situés plus près des turbines. La baisse du nombre d'oiseaux prédateurs a entraîné l'abondance du lézard à gorge fine. Le nombre réduit d'oiseaux prédateurs a un «effet d'entraînement» sur toute la chaîne alimentaire; le nombre de petits mammifères et de reptiles augmente à mesure que leurs prédateurs naturels disparaissent et modifie leur comportement lorsqu'ils ont moins peur des prédateurs.
Les décès de grands oiseaux ont un impact plus important sur leur population que les petits oiseaux car leurs taux de reproduction sont plus bas . Par exemple, les aigles royaux n'auront qu'un ou deux poussins au maximum une fois par an, tandis que les merles pourraient avoir de trois à sept poussins deux fois par an.
Populations d'insectes
Pendant trois décennies, des scientifiques ont signalé l'accumulation d'insectes morts sur les pales d'éoliennes dans différentes régions du monde. Des chercheurs allemands ont constaté une baisse de 76% de la biomasse d'insectes volants dans le cadre d'une étude de surveillance de la population menée pendant 27 ans. Les éoliennes contribuent à ce que l'on appelle le «dépérissement des insectes». Le nombre de morts allemand d'insectes provenant d'éoliennes s'élevant à 1,2 billion de dollars par an représente un tiers de la migration annuelle totale d'insectes dans le sud de l'Angleterre.
La destruction des insectes réduit également l'efficacité des éoliennes. En 2001, les chercheurs ont calculé que l'accumulation d'insectes morts sur les pales des éoliennes pouvait réduire de moitié la quantité d'électricité produite.
Dans les années 1990, l’industrie éolienne a prétendu que les pales de ses turbines étaient trop hautes pour menacer les insectes volants et que les insectes volaient trop lentement pour être touchés. Depuis lors, il a été constaté que les insectes se regroupent aux mêmes altitudes que les éoliennes. Des scientifiques de l'Oklahoma ont découvert que la densité d'insectes la plus élevée se situait entre 150 et 250 mètres, laquelle chevauchait de grandes pales de turbines s'étendant de 60 à 220 mètres au-dessus du sol.
Intervention gouvernementale
Alors que les agences gouvernementales exigent que l’industrie pétrolière et gazière notifie les décès d’oiseaux et impose des amendes pour toute découverte, les parcs éoliens sont exemptés, même si les impacts sur la faune peuvent être bien plus importants. Les développeurs éoliens sont autorisés à signaler eux-mêmes les violations de la loi sur le traité concernant les oiseaux migrateurs, de la loi sur les espèces en voie de disparition et de la loi sur la protection des chauves et des pygargues.
Selon le US Fish and Wildlife Service, les développeurs éoliens peuvent éviter les poursuites pour avoir tué des aigles en demandant des licences pour couvrir le nombre d'oiseaux susceptibles d'être frappés par leurs éoliennes. Dans de rares cas, lorsque les gouvernements exigent que l'industrie éolienne atténue l'impact de la mort d'oiseaux, par exemple en réservant des terres ailleurs, l'application de la loi est souvent faible, voire inexistante.
Limiter l'énergie éolienne en arrêtant les pales de l'éolienne est le seul moyen de réduire le nombre d'oiseaux, de chauves-souris et d'insectes tués par les éoliennes. Les scientifiques ont découvert que réduire les éoliennes lorsque la vitesse du vent est faible peut réduire le nombre de décès de chauves-souris de 44% à 93%. Cependant, très peu de développeurs de parcs éoliens sont disposés à réduire leur production éolienne. Une étude de NREL a révélé que les niveaux de réduction représentent moins de 5% de la production totale d’énergie éolienne.
Conclusion
Les développeurs et opérateurs éoliens ne devraient pas avoir le loisir de tuer des oiseaux, des chauves-souris et des insectes et de perturber l'écosystème. Ils devraient être tenus pour responsables de ces décès et recevoir une amende comme toute autre industrie. Le problème ne fera que s'aggraver à mesure que de plus en plus de parcs éoliens seront forcés de se connecter au réseau à mesure que les mandats des États en matière d'énergie renouvelable seront réalisés.

15/07/19 : Etats-Unis : Marthas Vineyard Turbine Câbles électriques contre les tortues caouannes
Extrait : La trajectoire de son voyage correspond à celle du câble sous-marin proposé par Vineyard Wind. Le champ électromagnétique du câble perturbera la navigation des tortues marines.

05/07/19 : TansmanieSelon l'expert en matière de faune, Nick Mooney, le nombre de décès d'aigles survenus dans un parc éolien est plus élevé que prévu
Un expert de la faune a appelé à une surveillance indépendante et à des études sur les décès d’aigles causés par des éoliennes, avertissant que le problème ne fera que s'aggraver à mesure que le secteur se développe en Tasmanie.
En vertu de la législation du Commonwealth, les sociétés d'éoliennes acceptent de "compenser" lorsqu'un oiseau en danger est tué.
Les compensations incluent les entreprises versant des compensations, en finançant des recherches ou en protégeant les sites de nidification.
"Beaucoup de gens appellent ça de l'argent du sang - c'est une compensation pour avoir tué des espèces en danger", a déclaré le biologiste de la faune, Nick Mooney, à Leon Compton, sur ABC Radio Hobart.
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AUDIO: Rien ne prouve que l'offset d'un parc éolien populaire protège des aigles à queue biseautée: Nick Mooney (Matins)
Le parc éolien de Musselroe, le plus grand de Tasmanie, a enregistré 11 décès de pygargues à queue biseautée et un décès d'aigle de mer à ventre blanc depuis sa construction en 2013.
M. Mooney pense que le taux de mortalité est plus élevé.
"Nous ne savons pas combien sont tuées, il n'y a pas d'étude appropriée", a-t-il déclaré.
On estime qu'il y a moins de 350 couples reproducteurs des aigles à queue biseautée de Tasmanie, une espèce en voie de disparition. En 2017-2018, 29 personnes ont été tuées par des lignes électriques.
M. Mooney a fait part de ses inquiétudes quant à la manière dont les compensations sont décidées et établies. Il a expliqué qu'elles étaient basées sur des modèles et des projections plutôt que sur des données réelles.
"Il est presque insensé de créer des compensations sur des spéculations", a-t-il déclaré.
"Nous construisons tous ces parcs éoliens sans connaître les dégâts que nous faisons."
"Les compensations ne fonctionnent pas"
Le parc éolien Musselroe, appartenant à Woolnorth, compense les décès en finançant la protection des nids de pygargues à queue biseautée situés sur des terres privées.
"Le problème, c'est que l'hypothèse est que cela augmentera la production de poussins d'aigle pour compenser les décès", a déclaré M. Mooney.
"Mais vous avez besoin d'environ 12 poussins d'aigle supplémentaires pour compenser chaque aigle adulte tué dans un parc éolien.
"Il n'y a aucune preuve que le processus d'alliance ait augmenté la production du tout."
Une porte-parole de Woolnorth a déclaré que la protection des aigles était "extrêmement importante" pour la société.
"Il y a très peu de collisions d'aigles dans nos parcs éoliens et elles ne menacent en rien la durabilité de l'oiseau", a-t-elle déclaré.
"Woolnorth teste un certain nombre de projets d'atténuation et continuera de compenser les impacts des aigles sur ses parcs éoliens, en plus de continuer à travailler avec les régulateurs des états et du Commonwealth pour gérer les impacts sur les aigles."
Aucun décès d'aigle n'a été signalé dans les parcs éoliens Studland Bluff et Bluff Point entre 2016 et 2018.
Conflit d'intérêt potentiel
M. Mooney a déclaré que rien ne suggérait aux entreprises de cacher des morts d'oiseaux, le système de signalement était un conflit d'intérêts potentiel.
"Le montant des compensations que vous payez est lié au nombre d'aigles que vous êtes en train de tuer", a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les recherches d'oiseaux morts ou blessés se trouvaient souvent sous et près des turbines, ce qui signifie que certaines personnes pourraient ne pas être retrouvées et signalées.
"Tout ce qui a des ailes va disparaître."
M. Mooney a déclaré que de vraies données devaient être collectées et qu'une étude appropriée des populations d'aigles autour des parcs éoliens était nécessaire.
"Il est inexcusable de ne pas avoir d'aigles équipés de GPS pour savoir combien ont été tués", a-t-il déclaré.
Le parc éolien de Cattle Hill, qui est toujours en construction, s'est engagé à suivre de nouvelles technologies afin d'éviter que les aigles ne soient tués dans des turbines.
Il installera des tours de surveillance pour identifier le moment où un aigle se trouve dans la trajectoire de vol d’une turbine et l’arrêter.
Un porte-parole du département de l'environnement a déclaré que la loi sur la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité énonçait les exigences relatives aux propositions de compensation et utilisait la littérature scientifique la plus récente disponible.
https://www.abc.net.au/news/2019-07-04/wildlife-expert-nick-mooney-calls-for-windfarm-eagle-death-study/11274334?fbclid=IwAR2N14o2MiKHnspt9Z_T04C-kHOLn51GI4PGeesd9WOah5ayPqF_8g31ioc


🐏30/06/19 : Australie : Des éleveurs de moutons primés poursuivent AGL contre la construction d'un parc éolien

Un couple d'agriculteurs dont les moutons ont produit une laine ultra-fine primée, poursuit le géant de l'énergie AGL pour 2,3 millions de dollars pour négligence, l'accusant de détruire leur entreprise après la mort de plus de la moitié de leur troupeau dans la construction d'un parc éolien juste à côté.
Andrew (Gus) Gardner, son épouse Ann et leur société Marramok recherchent 1,83 million de dollars de profits perdus et 455 000 dollars de pertes d’utilisation des bénéfices.
Dans une déclaration déposée devant la Cour suprême en janvier, les Gardner affirment que 260 des 400 moutons en laine ultra fine sont morts après la construction du parc éolien AGL situé à Macarthur, près de Hamilton, dans l'ouest de Victoria, de la fin 2011 au milieu de 2012.
Ils allèguent que les émissions de poussière causées par la construction du parc éolien étaient "nocives" et "ont causé un préjudice matériel aux moutons".
En 2011, les Gardners, actionnaires uniques de Marramok, ont remporté le deuxième prix d'un concours organisé par la marque italienne de vêtements pour hommes de luxe, Ermenegildo Zegna, afin de trouver la laine la plus fine et la plus précieuse cultivée en Australie.
Mais ils affirment avoir été inondés de poussière et bombardés de bruits provenant de la construction du parc éolien, y compris de concasseurs de roches placés près de leur propriété, après lesquels 260 des moutons sont morts et le reste "est devenu incapable de produire de la laine ultra-fine".
"Les moutons ont été élevés spécialement en ce que Ann et Gus se sont engagés dans une sélection artificielle de moutons pendant de nombreuses générations afin de produire une laine ultra-fine de la plus haute qualité ... dans le monde", indique leur déclaration.
Les moutons ont été logés dans un hangar sur la propriété, où le couple a également une maison. Ils élèvent le mouton de spécialité depuis plus de 30 ans.
"Entre le 23 novembre 2011 et mai 2012 environ, les travaux de construction sur le site associés au parc éolien ont périodiquement provoqué l'émission de quantités importantes de poussière du site et leur soufflage sur le sol", indique la déclaration.
"Entre mai et juillet 2012 ... environ 260 moutons de Marramok sont morts ... et le mouton restant est devenu incapable de produire de la laine ultra-fine.
"En raison de leur élevage spécial, les moutons affectés (...) n'ont pas pu être remplacés par d'autres moutons disponibles sur le marché. En raison des effets néfastes, l'activité de production de la laine de Marramok a été détruite ... et la valeur des actions détenues par Ann et Gus ont été diminués ...
"En common law, AGL avait l'obligation de prendre des mesures raisonnables pour que la poussière émise par les travaux de construction sur le site ne porte pas atteinte à la santé des personnes ou des animaux qui se trouvent sur le passage de la poussière."
AGL savait que les Gardner exploitaient une entreprise de production de laine sur leur propriété avant le début de la construction du parc éolien, indique la déclaration.
Il était également au courant des préoccupations des Gardner concernant les émissions de poussière et les impacts potentiels sur leurs moutons après qu'ils se soient plaints à plusieurs reprises, indique le communiqué.
Les Gardners affirment que l'impact de la construction a été important lorsque les constructeurs ont utilisé un concasseur de roches du 13 au 20 décembre 2011 et le 27 mars 2012, et particulièrement mauvais lorsqu'il a été utilisé à moins de 300 mètres de leur terrain entre le 19 février et le 3 mars. 2012.
Ils ont également été touchés par les travailleurs qui criblaient la poussière en novembre 2011 et qui utilisaient des camions à benne basculante sur une plateforme en janvier 2012, indique leur déclaration.
La déclaration documente des dizaines de plaintes sur plusieurs mois consécutifs, du couple au personnel de l'AGL.
En réponse, "AGL s'est excusé, a promis que la poussière serait réduite et a proposé de payer pour le nettoyage de la maison des Gardners, des revêtements de meubles et de la literie".
"Dès que AGL a reçu les plaintes des Gardners, AGL a accepté l'obligation de diligence et a reconnu le non-respect de celle-ci, en s'excusant pour les émissions de poussières, en promettant de les atténuer et en proposant de payer pour le nettoyage", indique le communiqué.
Toutefois, AGL n'a pas réussi à réduire les émissions de poussière ni à demander aux constructeurs de prendre des mesures suffisantes pour réduire la poussière, ont déclaré les Gardner.
Dans sa défense, déposée par ses avocats en février, AGL a admis certaines allégations selon lesquelles de la poussière aurait occasionné des poussières sur les terres des Gardners.
Cependant, il a nié un certain nombre d'allégations et indiqué avoir utilisé des stratégies de réduction de la poussière, notamment une limitation de la vitesse, l'utilisation d'eau pour supprimer la poussière, l'utilisation de détecteurs de poussière sur la limite de la propriété des Gardners et la réduction de l'utilisation de machines par temps venteux. journées.
Il n'a fait aucune admission concernant un effet quelconque sur les moutons du couple.
"Dans la mesure où la poussière du site a pénétré dans le hangar à tout moment, il ne le sait pas et n'admet pas que des moutons aient été exposés à cette poussière ou l'avaient ingérée", indique la déclaration de la défense.
"(I) f, qui est refusée, toute émission de poussière causant un préjudice important au mouton, ce préjudice résultant de la sensibilité anormale du mouton gardé par les plaignants."
Le parc éolien de 140 turbines génère suffisamment d’énergie pour alimenter environ 173 000 foyers.
AGL a vendu sa participation de 50% pour 532 millions de dollars en septembre 2015 à la société d'investissement HRL Morrison & Co.
Toutefois, elle continue de maintenir et d'exploiter la ferme pour le compte de HRL et de Malakoff Corp, son autre partenaire dans une coentreprise.
L'affaire devrait être entendue à Warrnambool fin 2019.

https://www.brisbanetimes.com.au/national/victoria/award-winning-sheep-farmers-sue-agl-over-wind-farm-construction-20190628-p522c8.html?ref=rss&utm_medium=rss&utm_source=rss_feed&fbclid=IwAR3NmhCSYl4xLQr9dEHJbBSf2J4Tn1VGqTNf8nTPr7p9rnPQTHYi1IcwGNg


26/06/19 : Les énergies marines et la biodiversité feront-elles bon ménage ?
En Méditerranée, la mise à l’eau d’une bouée sur le site d’un parc d’éoliennes flottantes doit révéler la réaction des espèces marines à la présence de ces engins flottants. En Manche, l’Ifremer étudie les impacts éventuels des câbles électriques sous-marins.
En 2021, quatre éoliennes exploiteront les forces du vent à 16 kilomètres de la côte, au large de Leucate (Aude). Le projet des éoliennes flottantes du golfe du Lion porté par le producteur d’énergie Engie est le premier à tester des machines qui ne seront pas ancrées au sous-sol marin. Sur l’espace choisi, les fonds sont en effet à 80 mètres, ce qui exclut d’y planter un pylône. Comment va réagir le milieu marin ? “Personne ne le sait, car on n’a jamais vu de telles structures mouiller à une telle distance de la côte”, s’interroge Gilles Lecaillon, président fondateur d’Ecocean, une entreprise spécialisée dans l’étude de la biodiversité marine côtière.
C’est pour répondre à cette question que BOB a été mis à l’eau mi-juin à l’emplacement exact du futur parc éolien. BOB signifie “bouée d’observation de la biodiversité”. C’est une sorte de ludion de 15 mètres de haut — dont 9 mètres sont immergés — pour un diamètre de 1,4 mètre et un poids de 3,8 tonnes. Entre -4 et -8 mètres, des “biohuts” ont été installés. “Ce sont des substrats d’huîtres, d’acier et de bois dont les anfractuosités sont favorables à l’installation et au développement des larves d’espèces marines”, poursuit Gilles Lecaillon. Car les chercheurs veulent savoir si des poissons, des coquillages ou des crustacés d’intérêt économique peuvent s’installer dans ces habitats artificiels.
Au large, les objets flottants attirent la vie marine
En théorie, la vie devrait vite coloniser ces structures posées sur la surface. Dans l'océan Indien et dans le Pacifique, la pêche au thon exploite des “dispositifs de concentration de poissons” (DCP). Selon des mécanismes encore inexpliqués, de véritables chaînes alimentaires ce reconstituent sous ces radeaux flottants, attirant les poissons migrateurs. Il n'y a aucune raison que les bases des éoliennes ne provoquent pas le même effet. D'autant que les larves des poissons éclosent en pleine mer avant de rejoindre les zones côtières pour se nourrir dès qu'elles acquièrent la “compétence” de suivre volontairement une direction. Les biohuts devraient donc attirer des candidats. “Lesquels ? En quelles quantités ? C'est toute la question”, s'enthousiasme Gilles Lecaillon.
Le lieu est désormais sous surveillance. Le Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (Cefrem) de l’université de Perpignan va suivre l’évolution de la vie sur la bouée au cours des deux prochaines années. “Nos recherches portent sur le comportement des populations d’espèces commerciales dans les zones côtières, et notamment sur l’influence des récifs artificiels installés dans le golfe du Lion depuis plus de quarante ans sur la concentration et la productivité halieutique”, résume Philippe Lenfant, chercheur au Cefrem. Le laboratoire suit ainsi les chemins migratoires d’espèces comme la dorade ou le loup ou les habitudes sédentaires du sar commun. L’arrivée d’un habitat loin en mer excite donc les chercheurs. “Nous ne savons rien de ces zones éloignées et nous espérons ainsi voir se former des communautés nouvelles sur quatre niveaux de profondeur”, expose Philippe Lenfant qui pense aussi mieux comprendre les connections entre les récifs artificiels, les lagunes languedociennes, les zones littorales et le large.
Allier production d'énergie et biodiversité marine
L’intérêt n’est pas que scientifique. En créant de nouvelles nurseries en mer, les éoliennes pourraient améliorer la reproduction d’espèces intéressantes pour la pêche. “Les bateaux ne pourront pas intervenir dans ces zones, mais l’installation des biohuts favorables aux larves pourraient permettre d’augmenter la densité des populations des dorades mais aussi des langoustes et des homards”, espère Gilles Lecaillon. Une plaque lisse de PVC a également été fixée sur BOB pour examiner les espèces d’algues, de mollusques, de coquillages qui se fixent naturellement sur les supports afin d’établir des comparaisons avec d’autres régions marines méditerranéennes et atlantiques.
Car l’arrivée d’éoliennes offshore fixées au sol ou pas mobilise des chercheurs sur toutes les façades maritimes pour caractériser l’impact sur la nature de cette nouvelle activité. Ainsi, fin juin, l’Ifremer a mené une campagne de mesure du champ magnétique ambiant à proximité de trois câbles sous-marins reliant Paimpol-Bréhat à l’île de Jersey. Le but est de vérifier si le champ magnétique a augmenté autour de la trajectoire des câbles et s’il y a un impact sur les mollusques, les araignées de mer et les vers marins qui vivent à proximité. L’Ifremer inspecte également les structures de béton qui maintiennent au sol les câbles de la plate-forme d’essai d’hydroliennes située au large de Paimpol (Côtes-d'Armor). Les plongées et les suivis vidéo ont montré une colonisation animale, notamment par les homards qui cherchent refuge en dessous du béton !
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-durable/les-energies-marines-et-la-biodiversite-feront-elles-bon-menage_134836

21/06/19 : Ile de Man : Mer d'IrlandeLes populations d'oiseaux de mer de l'île de Man s'effondrent alors que les parcs éoliens submergent la mer d'Irlande
http://jasonendfield.weebly.com/home/isle-of-man-sea-bird-populations-plummet-as-wind-farms-overwhelm-the-irish-sea?fbclid=IwAR3g0x_9xGz_Aru1ooE4ZZjVwtao3TFtUywVieJwualeboG7jsmsGWDECyM

13/06/19 : BIODIVERSITÉ : Le gouvernement se met à l'écologie et oublie la biodiversité
Ce mercredi 12 juin, le Premier ministre Edouard Philippe a prononcé sa deuxième déclaration de politique générale qui a obtenu la confiance des députés (363 votes pour et 163 votes contre, 47 abstentions), avant de la soumettre ce jeudi 13 juin aux sénateurs qui devront, dans la foulée, voter. Il a donc présenté et détaillé les principaux chantiers, dont celui de la transition écologique. Apparemment, la prise en compte d’un changement de vitesse a bien été annoncée avec certaines mesures précises. Mais, en même temps, aucune mesure concrète n’a été annoncée pour la biodiversité.
C’est le constat décevant que fait la LPO – Agir pour la biodiversité (1). Certes l’exaspération de la jeunesse devant l’apathie des pouvoirs publics a bien été posée en constat. Le manque de culture et de sensibilité tardive de certains sur le sujet rappelé, puisque le Premier ministre a décidé une accélération écologique dans les douze prochains mois. Mais pas une seule fois le mot biodiversité ne fut prononcé, si ce n’est en tant que victime, comme nous-mêmes, du dérèglement climatique, de la pollution de l’air, des sols, et des mers.
Pourtant, le Premier ministre a déclaré : « Nous devons lutter contre le plastique jetable, et privilégier le recyclage et les produits consignés », réaffirmant que le projet de loi de lutte contre le gaspillage sera inscrit dans les trois "priorités" de l'Assemblée nationale pour la rentrée de septembre. Il sera notamment possible d'imposer l'incorporation de plastique recyclé dans toutes les bouteilles en plastique à usage unique, et tous les produits en plastique seront bannis de l'administration à compter de 2020.
Mais aucune mesure concrète n’est annoncée pour stopper l’artificialisation des milieux, pour réduire drastiquement les intrants agricoles, stopper la chasse des espèces en mauvais état de conservation, mettre enfin un terme à l’effondrement de la biodiversité.
Les espèces disparaissent sous l’assaut de l’artificialisation et de la destruction des milieux, des pollutions diverses, des prélèvements excessifs et non durables : perte de 30% des oiseaux communs en 15 ans, de 40% des populations de chauves-souris en 10 ans, effondrement des insectes etc. La réunion de l’IPBES à Paris il y a moins de deux mois n’aura donc servi à rien ?
Il fut bien question de démultiplier les énergies renouvelables notamment l’éolien en mer, mais sans autre mention sur les enjeux écologiques, de rénovation énergétique, de santé…
De création d’espaces protégés, de plan d’action pour les espèces, de mesures à la hauteur pour la biodiversité outre-mer, d’arrêt de la chasse des espèces en mauvais état de conservation il n’en fut pas question une seule fois. Tandis que le gouvernement officialise cette semaine la baisse du prix du permis de chasse de 400 à 200 €, faisant perdre 20 M€ pour les activités de connaissance et de police de la nature, aucun moyen supplémentaire n’est annoncé.
Les plus grandes ONG de protection de la nature n’ont été pas reçues par la Président de la République malgré leurs demandes répétées depuis deux ans.
Pour Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO, « Les enjeux climatiques ne peuvent plus être traités en laissant sur le côté les enjeux écologiques. Et la transition écologique ne se suffit plus du seul développement durable ! »
Pour l'ONG France Nature Environnement, « Malgré un ton très volontaire, on n’a pas entendu prononcer une seule fois le terme climat, pesticides, protection de la biodiversité ou maîtrise de l’énergie dans les transports ou l’industrie. »
La relation entre la diversité biologique et le fonctionnement des écosystèmes est une des questions les plus actuelles de l'écologie aujourd'hui. Il est aujourd'hui incontestable que la Terre est confrontée à une crise majeure d'extinction d'espèces et l'on s'interroge sur les conséquences concrètes de la diminution rapide de la biodiversité avec, en toile de fond, la question de l'existence éventuelle d'une diversité minimale au-dessous de laquelle il ne faudrait pas descendre au risque de bouleverser profondément les conditions de vie de l'humanité (2).
Comme l'explique Delphine Batho dans son dernier ouvrage, "Ecologie intégrale" (3), "Nous sommes des êtres naturels enracinés dans le vivant. Face à nos peurs légitimes, à l'état de sidération que provoquent les destructions de la nature que nous constatons désormais de visu, à l'angoisse que nous ressentons devant la catastrophe planétaire en cours, il faut redonner ce sens à nos vies : nous sommes des vivants. C'est notre joie de vivre, la fraternité avec nos semblables, l'amour de la nature, notre harmonie avec l'ensemble du vivant qui peuvent nous permettre de soulever des montagnes, augmenter notre puissance d'agir et abattre l'ordre ancien des Destructeurs."
(1) Source : CP de LPO
(2) Source : Écologie de la biodiversité et environnement / Universalis
(3) Ecologie intégrale. Le manifeste, de Delphine Batho - Editions du Rocher, janvier 2019
Pour aller plus loin :
- Livre "La formidable épopée invisible" d'Isabelle Lacourt - Editions Baudelaire, 2018
- Livre "Biodiversité, quand les politiques européennes menacent le vivant", d'Inès Trépant - Edition Yves Michel, 2017 
http://up-magazine.info/index.php/planete/biodiversite/8735-le-gouvernement-se-met-a-l-ecologie-et-oublie-la-biodiversite

11/06/19 : La protection des oiseaux, une question en ascension dans l’éolien
« Dans cinq ans, les développeurs ne se demanderont plus s’ils doivent installer ou non des capteurs de détection des oiseaux » : Henri-Pierre Roche, fondateur de l’entreprise bitterroise Biodiv-Wind est certain de ne pas manquer de travail. Ce fournisseur de caméras en pied d’éolienne annonce un pipe de plusieurs centaines de machines à équiper et 70 réalisations à ce jour. Baptisée Safe Wind et brevetée, sa solution de vidéo-surveillance repère les oiseaux puis, en fonction de l’urgence, déclenche ou non la sirène. Fait notable, le pilotage stoppe l’effarouchement dès que les animaux s’écartent, pour éviter ...
https://www.greenunivers.com/2019/06/la-protection-des-oiseaux-une-question-en-ascension-dans-leolien-205306/

10/06/19 : Eoliennes : quand les pigeons voyageurs deviennent fous
Témoignage de Mr Diot, colombophile.
Je m’appelle Mr Diot. Ma passion, ce sont les pigeons voyageurs. J’en élève une trentaine depuis de nombreuses années. J’habite à Chaourse, dans l’Aisne. Dans cette région, il y a de nombreux passionnés, en Belgique également ! Avant l’arrivée des éoliennes, mes pigeons revenaient en ligne droite au pigeonnier. Le parc éolien le plus proche est sur la route de Marle, à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau. Aux alentours, on ne compte plus les aérogénérateurs. Aux dernières nouvelles il y en avait environ 200, mais il s’en construit de nouveaux tous les jours. Aujourd’hui, mes pigeons ne savent plus retrouver leur pigeonnier. Ils font des tours et des détours au-dessus de Montcornet, Lislet…, et ils ne reviennent pas toujours.
Mais ce n’est pas tout. Dans ma région, il y a également des pigeons ramiers migrateurs. Comme je suis un passionné, je les observe attentivement. Enfin, je les observais, car depuis les éoliennes, c’est bien simple, il n’en passe plus un seul. Alors, je ne sais pas où est le développement durable dans ces machines infernales.
Témoignage de Mr Choquet, colombophile
Je m’appelle Mr Choquet, et je vis à Cuiry les Ibiers, à 10 km de Rosoy sur Serres. Autrefois j’étais ouvrier agricole, et je suis à présent à la retraite. Ma passion depuis 40 ans : les pigeons voyageurs. Je les entraine, je les bichonne, et le week-end nous partons à 30 km des pigeonniers, ou parfois même à 200 ou 300 km pour certains concours ! C’est toujours un bonheur de les voir s’envoler, et retrouver sans se tromper leur nid. Je possède 10 pigeonniers de 15 pigeons chacun. J’ai donc en moyenne 150 pigeons. Je joins une photo de l’un de mes pigeonniers à mon témoignage. Autrefois, lorsque les parcs éoliens n’avaient pas encore envahi notre belle région, je perdais parfois 7 à 8 pigeons par an. L’année dernière, j’en ai perdu 50….Ils ne reviennent pas. Ils sont complètement déboussolés par les parcs qui prolifèrent. Ils essaient de passer, font des détours considérables, et ils « perdent le nord ». Nos amis belges font le même constat. Mr Marlo, également, qui est un ami colombophile, fait le même terrible constat. Il habite Rosoy Sur Serre. Du côté de Verdun c’est la même remarque de la part de Mr Jean Pierre Bernard, également spécialiste. Mr Diot à Chaourse a fait le même triste constat.
Avec les aérogénérateurs, il n’y a plus de place pour les oiseaux, les éoliennes les déboussolent, les découpent, les infrasons les éloignent de leurs lieux d’habitation.
Quels sont ces engins de malheurs ? C’est ça le développement durable ?
Témoignages recueillis par Sioux Berger




29/05/19 : Luxembourg : Le Milan royal en danger à cause des éoliennes
Un nouveau cas d’oiseau tué par une éolienne a été recensé à Weiler, le 22 mai. Comme ce ne serait pas un cas isolé, l’ASBL natur&ëmwelt a lancé un appel.
« Les Milan sont en danger, il faut essayer de les sauver. » Elisabeth Kirsch, conseillère en protection de la nature auprès de l’ASBL natur&ëmwelt, tente de trouver des solutions pour éviter que le Milan royal ait le même destin que celui du Tarier des prés, disparu depuis peu au Luxembourg.
Cette espèce d’oiseaux nicheurs, la plus importante d’Europe centrale, compte 15 000 couples, soit 70% de la population mondiale des Milan, qui se reproduisent ici au Luxembourg.
À Wincrange, ils sont particulièrement plus nombreux par rapport au reste du pays : on compte 10 à 13 couples qui se reproduisent sur une superficie de 113,4 km². Malheureusement, dans le même secteur, un danger les guette.
Car ce qui cause la perte du Milan royal, ce sont les éoliennes. «Les rapaces cherchent leurs proies au sol, explique-t-elle, sans regarder en l’air puisqu’ils n’ont pas de prédateurs à proprement parler. Ils sont alors happés par les ailes des éoliennes, et meurent.»
Déjà 13 espèces disparues
C’est en tout cas ce qui s’est passé le mercredi 22 mai. Les restes d’un Milan royal ont été retrouvés à seulement 10 mètres près de la base d’une éolienne, à Weiler. Il s’agirait du premier cas documenté en 2019.
Mais alors, que faire pour les sauver ? A priori, «la réglementation impose que le sol près des éoliennes soit aménagé de manière à ce qu’ils ne soient pas tentés de chasser. Ils ne devraient pas y avoir de quoi manger à proximité», dit-elle.
Pourtant, sur ce site, «les épicéas, plantés non loin, sont beaucoup trop jeunes. Ces arbres denses sont censés empêcher le rapace de voir ce qu’il y a en bas. Mais comme ils sont jeunes, le Milan peut voir, donc il plonge, tout simplement», continue Elisabeth Kirsch.
Que demande natur&ëmwelt ? «Que ces milieux soient effectivement répulsifs pour les Milan et que les permis de placer des éoliennes ne soient accordés que dans le cas où leur installation ne va pas à l’encontre de la protection de la nature», poursuit la spécialiste.
Aujourd’hui, pas moins de 13 espèces d’oiseaux, toutes espèces confondues, ont disparu au Luxembourg. À noter que 24 espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction.


27/05/19 : Inde : Parcs éoliens abattant les oiseaux migrateurs
Deux parcs éoliens situés à Karnataka et à Gujarat présentent de nouvelles preuves de la façon dont ces sources d'énergie verte se sont révélées être des champs de chasse pour les oiseaux.
Avec une capacité installée de plus de 32 000 MW, l’Inde est le quatrième producteur mondial d’énergie éolienne et prévoit de générer 60 GW d’ici 2022. Mais la cible d’augmentation massive pourrait être contre-productive pour les oiseaux, en particulier les oiseaux migrateurs et les rapaces, suggère une nouvelle étude.
Les nouvelles preuves proviennent de deux parcs éoliens commerciaux de la région de Samakhiali dans la région de Kutch au Gujarat et de Harapanahalli dans le district de Davanagare au Karnataka.
Des ornithologues indiens ont découvert sur les deux sites des carcasses de plus de 50 oiseaux - dont un pélican dalmatien et une cigogne peinte presque menacées - en trois ans, alors que des visiteurs ailés mouraient après avoir heurté les pales en rotation des éoliennes.
«Les chiffres auraient été plus nombreux si nous avions pu mener une enquête quotidienne. Mais notre fréquence d'enquête était une fois tous les 40 jours. Nous avons étudié l'unité de Kutch pendant trois ans et celle de Davanagere pendant un an », a déclaré Selvaraj Ramesh Kumar, chercheur principal à la Bombay Natural History Society, à Mumbai.
La région de Kutch est un site d'escale pour les oiseaux migrant par la voie de migration d'Asie centrale, ce qui en fait une zone riche en oiseaux avec 174 espèces d'oiseaux.
Réparti sur une superficie de 120 km2, le parc éolien de Gujarat comprend environ 200 turbines, dont 59 ont été choisies pour l’étude. D'autre part, situé dans les forêts réservées du bloc C de Hyarada, le parc éolien de Davanagere compte 24 éoliennes réparties sur une superficie de 56 km2, qui ont toutes été utilisées dans l'étude.

Des enquêtes sur les carcasses ont été menées à Samakhiali entre octobre 2011 et juillet 2014, au cours desquelles 47 carcasses d'oiseaux appartenant à au moins 11 espèces ont été trouvées. Dans le parc éolien de Harapanahalli, des fouilles ont été effectuées entre janvier 2014 et février 2015, au cours desquelles sept carcasses de trois espèces ont été retrouvées.
«Cela a également des implications écologiques car plusieurs espèces d'oiseaux de proie (rapaces) sont tuées. Les rapaces ont un très faible taux de reproduction et se situent au sommet de la chaîne alimentaire dans le monde aviaire. Il y a donc des conséquences pour l'écologie », a déclaré V Anoop, chercheur au Centre d'ornithologie et d'histoire naturelle Salim Ali, Coimbatore, membre de l'équipe d'étude.
Les ornithologues observent que les parcs éoliens doivent entreprendre des études sur les oiseaux avant d'installer les éoliennes afin de déterminer si le site est approprié.
Alors que les scientifiques à l'étranger ont mené plusieurs études sur l'impact des parcs éoliens sur la faune aviaire, peu d'études similaires ont été menées dans le contexte indien. La dernière étude a été publiée dans le numéro du 10 mai de la revue Current Science.
https://www.deccanherald.com/national/wind-farms-downing-avian-visitors-736329.html?fbclid=IwAR3yASgE5GWIireIFnACe7rmiLCowotGN2VnvHoOXwsKKfLfOalos3OKliI


27/05/19 : Manche : Animaux victimes des courants vagabonds, l’association est réactivée dans la Manche
Dix ans après sa mise en sommeil, l'association Animaux sous tension reprend la défense des éleveurs dont le cheptel est victime des antennes-relais, éoliennes...
Une réunion publique, ce mercredi 29 mai 2019 à la salle des fêtes de Saint-Laurent-de-Terregatte (Manche), va sortir du sommeil l’Association nationale des animaux sous tension.
Elle aura pour thème les effets des rayonnements électromagnétiques :
- effets directs et indirects sur le vivant,
- tensions parasites
- et courants vagabonds.
Deux géologues et experts en santé humaine et animale interviendront lors de cette réunion.
Des témoignages de toute la France
Des éleveurs de différentes régions de France, victimes depuis plusieurs décennies, témoigneront également », indique Serge Provost.
Cet agriculteur de Saint-Laurent-de-Terregatte, aujourd’hui en retraite, connaît bien le dossier. Victime lui-même de ces courants, qui rendaient malade son cheptel, il s’est battu pendant de très longues années aux côtés de ses paires, lors de l’installation de la ligne à très haute tension Normandie-Maine.
« Je savais que ce dossier reviendrait »
Il y a dix ans, je n’ai pas voulu arrêter l’association, je savais que ce dossier reviendrait. Les antennes relais depuis le passage à la 4G, les éoliennes… Ça devient catastrophique », tempête celui qui est aujourd’hui reconverti dans le transport scolaire.
« Cette réunion a pour objectif que les gens repartent avec du positif.. On ne laissera plus rien passé et on soutiendra les éleveurs.. »
Mercredi 29 mai à la salle des fêtes de Saint-Laurent-de-Terregatte de 10 h à 16 h suivie d’une conférence de presse à 16 h 30. Participation de 10 €. Possibilité de restauration sur place. Pour tous renseignements : Serge Provost : 02 33 60 77 53 ; 06 67 28 64 96.



23/05/19 : Luxembourg : APRÈS LA DÉCOUVERTE DE CADAVRES D'OISEAUX, Le parc éolien de Wincrange mis à l'arrêt
Après la découverte de cadavres de Milans royaux près des éoliennes érigées à Weiler dans la commune de Wincrange, le parc éolien a été mis à l'arrêt.
Jeudi matin, l'association Natur an Ëmwelt a publié un communiqué dans lequel elle demandait si l'énergie éolienne était produite au détriment de la nature. Elle appuyait son propos avec la photo d'un cadavre de Milan royal. Des oiseaux morts ont déjà été retrouvés à plusieurs reprises près des éoliennes.
Le Milan royal est l'une des espèces les plus importantes d'oiseaux nicheurs d'Europe centrale. Les Milans sont très nombreux dans la commune de Wincrange. Ils y ont leurs nids. Pour l'association Natur an Ëmwelt, l'installation d'éoliennes ne devrait pas être autorisée dans des lieux critiques du point de vue de la protection de la nature, où certains oiseaux nichent.
Le ministère de l'Environnement a immédiatement réagi et a demandé un rapport détaillé à la "Centrale ornithologique" et en attendant, les éoliennes ont été arrêtées.
Le ministère précise encore que l'exploitation de l'installation est liée à des contraintes strictes afin de protéger le Milan royal.
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1351893.html

06/05/19Rapport de l’IPBES : la perte de la biodiversité est mondiale et sévère !
L’IPBES publie la première évaluation mondiale intergouvernementale sur l’état de la biodiversité et des services écosystémiques. Elle est formelle : près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction. Lumière.
Le résumé approuvé lors de la 7ème session plénière de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), qui s’est réunie du 29 Avril au 4 mai 2019 à Paris, dresse un triste constat de l’état de la vie sur la Terre. L’Homme a transformé la surface de la Terre à tel point qu’il menace grandement la biodiversité mondiale. Les experts estiment que 75 % du milieu terrestre est « sévèrement altéré » à ce jour par les activités humaines. Ces dernières altèrent aussi sévèrement 66% du milieu marin. L’agriculture et l’élevage occupent plus d’un tiers de la surface terrestre du monde et utilisent près de 75 % des ressources en eau douce. L’Homme a détruit 87% des zones humides présentes au 18e siècle. ...
http://www.natura-sciences.com/environnement/ipbes-perte-biodiversite-mondiale.html

06/05/19Autorisation environnementale : un projet de décret supprime les consultations gênantes
Le gouvernement prévoit de supprimer la consultation systématique du CNPN appelé à rendre un avis en cas d'atteinte aux espèces protégées. La réforme supprime également la consultation de l'ONF et de certains acteurs de l'eau.
"Les consultations systématiques quelle que soit la nature du projet conduisent, au retour d'expérience, à engorger les services instructeurs et les organismes consultés", explique le ministère de la Transition écologique. C'est la raison pour laquelle le gouvernement prévoit de supprimer plusieurs de ces consultations prévues par la procédure d'autorisation environnementale. Cette procédure, mise en place en 2017, s'applique aux projets d'installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) ainsi qu'aux aménagements relevant de la loi sur l'eau.
Cette simplification est prévue par un projet de décret que le ministère de la Transition écologique a discrètement mis en ligne le 16 avril sur une page intérieure de son site dédié aux consultations publiques. Cette consultation, qui prend fin lundi 6 mai, était passée quasiment inaperçue et ne réunissait que 21 commentaires le 4 mai. Deux jours après, c'est près de 2.000 personnes qui ont réagi sur ce projet de texte, pourtant très technique. Sollicité par Actu-Environnement, le ministère de la Transition écologique n'a pas souhaité réagir pour l'instant.
"Mise au placard"
Le texte met fin à la consultation systématique du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) au profit du conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) en cas de demande de dérogation à l'interdiction de destruction d'espèces protégées. Le CNPN ne sera plus consulté que lorsque la dérogation concerne une des 37 espèces de vertébrés figurant sur l'arrêté du 9 juillet 1999 ou sur une nouvelle liste d'espèces animales et végétales que le texte annonce dans un nouvel arrêté ministériel. Dans une tribune publiée sur Médiapart, une vingtaine de membres du CNPN dénoncent la "mise au placard" de cette instance scientifique indépendante composée de 60 experts. Réformée en mars 2017 en vue de renforcer son expertise scientifique, cette instance a rendu des avis sur des dossiers emblématiques comme Notre-Dame-des-Landes ou le contournement de Strasbourg.
"Déjà surchargés dans leur fonctionnement actuel, les CSRPN travaillent en outre sous la double tutelle de l'État et de la Région, qui nomment les membres. Quelles seront les possibilités des CSRPN de se préserver des pressions politiques et économiques locales ?", interrogent les signataires de la tribune. Un renforcement du poids des avis du CNPN permettrait, au contraire, d'aider l'Etat à atteindre l'objectif de "zéro artificialisation nette" à l'horizon 2030, ajoutent-ils. Un objectif qui figure dans le plan biodiversité présenté par Nicolas Hulot en juillet dernier, après celui du "zéro perte nette de biodiversité" inscrit dans la loi de reconquête pour la biodiversité d'août 2016.
Florence Denier-Pasquier, vice-présidente de France Nature Environnement (FNE), dénonce de son côté "un mécanisme un peu pervers qui affaiblit le CNPN dans une boucle régressive". Même si les avis de cette instance ne sont que consultatifs, "c'est faire disparaître la preuve scientifique que le cadre légal d'un projet n'est pas respecté", estime la responsable associative. FNE a engagé une cinquantaine de contentieux en se fondant sur le non-respect de la réglementation sur les espèces protégées. La fédération d'associations de protection de l'environnement dénonce aussi une atteinte à la vision globale des espèces, la composition non homogène des CSRPN et le manque de moyens de ces instances. Quant à la liste complémentaire d'espèces protégées, "le risque existe qu'elle ne soit jamais publiée ou bien qu'elle le soit dans dix ans seulement sous la pression d'un contentieux".
Pour l'avocat Arnaud Gossement, "le transfert de compétence que prévoit le Gouvernement ne répond, ni au besoin de protection de la biodiversité, ni au besoin de simplification". Sur ce dernier point, il n'existe pas de garantie que les délais d'instruction seront raccourcis, ni que les CSRPN émettront moins d'avis défavorables que le CNPN, estime le spécialiste du droit de l'environnement.
L'ONF mis sur la touche
Le projet de texte ne se limite pas à cette modification stratégique touchant le CNPN. Il prévoit que les agences régionales de santé ne seront plus consultées qu'en cas de projet soumis à évaluation environnementale ou lorsque le préfet l'estime nécessaire. Or, d'une part, le gouvernement a l'intention de soustraire de l'évaluation environnementale un tiers des ICPE relevant du régime d'autorisation. D'autre part, "si le préfet sent qu'un dossier ne va pas dans le bon sens, il va s'empresser de ne pas saisir l'agence", ajoute Mme Denier-Pasquier.
Le texte met par ailleurs fin à la consultation du préfet de région, qui était prévue en cas de projet affectant le patrimoine archéologique, mais aussi à celle de l'Institut national de l'origine et de la qualité lorsqu'un projet d'ICPE est situé dans une commune comportant une aire de production d'un produit d'appellation d'origine. Le texte supprime aussi la consultation de l'Office national des forêts (ONF) lorsque le projet prévoit le défrichement d'un bois relevant du régime forestier. "Cette suppression est inacceptable", tonne Florence Denier-Pasquier alors que l'avis de l'établissement public est très écouté en cas de projet portant atteinte aux forêts publiques.
Il est également mis fin à la consultation de plusieurs organismes dans le cas de projets relevant de la loi sur l'eau : personne publique gestionnaire du domaine public, établissement public territorial de bassin, organisme de gestion collective des prélèvements d'eau pour l'irrigation. "On se prive de l'avis des gestionnaires de la ressource", déplore la vice-présidente de FNE. L'avis de la commission locale de l'eau est toutefois maintenu lorsque le projet est situé dans le périmètre d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Sage) approuvé. Un avis systématique est également maintenu en cas de projet impactant une réserve naturelle, un parc naturel marin ou un parc national, tient à préciser le ministère. Le texte ne revient pas non plus sur les consultations prévues en cas de projet d'éoliennes. Un sujet très sensible sur lequel un arrêté est toujours attendu.
Quant aux autres modifications prévues par la réforme (dématérialisation de la procédure, lancement plus rapide de l'enquête publique, etc.) l'objectif est "d'aller toujours plus vite", déplore Mme Denier-Pasquier. "On élargit les mailles du filet de sécurité de façon accélérée", réagit la responsable associative qui s'indigne des différents projets régressifs engagés par le gouvernement au moment même où il tient de grands discours sur la biodiversité.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Autorisation-environnementale-projet-decret-supprime-consultations-genantes-33386.php4

02/05/19 : Biodiversité : un rapport de l'ONU pointe la menace de disparition de la chauve-souris
Les experts mondiaux de la biodiversité sont réunis à Paris sous l'égide de l'ONU toute cette première semaine de mai 2019. Ils publieront lundi 6 mai un état des lieux des espèces menacées. Parmi elles, la chauve-souris, maillon essentiel de notre écosystème.
La chauve-souris est déjà l'une des victimes de la sixième extinction de masse des espèces vivantes en cours. Le constat est sans appel : chaque année son nombre diminue. En France, 17 espèces subsistent parmi les 34 présentes à la base sur le territoire. Entre 2005 et 2015, entre 23 et 30% des chauves-souris ont disparu.
Un environnement destructeur
Pour Tanguy Stoecklé, qui observe leurs mouvements devant une grotte du Lubéron, l'environnement est un facteur d'explication de cette diminution. "Il y a des parcs éoliens meurtriers. Une étude faite au nord de la Camargue montre que chaque éolienne tue entre 70 et 90 chauves-souris par an", déplore le chiroptérologue et photographe. Autre cause du déclin du mammifère nocturne, les pesticides qui empoisonnent leurs proies, les insectes. "Chaque nuit, une chauve-souris mange le tiers de son poids en insectes ce qui équivaut à 3 000 moustiques par nuit", résume Fanny Albalat, du groupe Chiroptères de Provence. Le sauvetage de l'espèce est fondamental, car la chauve-souris préserve les cultures et évite la prolifération des insectes.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/biodiversite-un-rapport-de-l-onu-pointe-la-menace-de-disparition-de-la-chauve-souris_3425563.html

02/05/19Programmation énergétique. Les éoliennes massacrent des milliers d’oiseaux.
(…) Mettre en avant l’innocuité des énergies renouvelables est pour le moins hardi ! En amont de ces filières, rappelons que les conditions d’exploitation des métaux rares nécessaires à la fabrication des éoliennes ou des cellules photovoltaïques sont très dommageables tant pour l’environnement que pour les travailleurs des mines. En fonctionnement, les éoliennes massacrent des milliers d’oiseaux. En fin de vie, ce sont des millions de tonnes de béton qui seront abandonnées ad vitam aeternam dans les sols !
Michel Simon
https://www.la-croix.com/Debats/Courrier/Programmation-energetique-eoliennes-massacrent-milliers-doiseaux-2019-05-02-1201019128

30/04/19 : Vienne : Vers un nouveau revers pour les éoliennes de Saint-Julien-l'Ars?
La Cour administrative d'appel a examiné ce mardi 30 avril 2019 le recours déposé par Abo Wind contre un jugement lui interdisant de construire cinq éoliennes qui seraient visibles depuis la cité médiévale de Chauvigny.
La Cour administrative d'appel de Bordeaux a examiné ce mardi 30 avril 2019 la requête déposée par la société Ferme éolienne de Saint-Julien-l'Ars, émanation du groupe éolien Abo Wind. Abo Wind conteste les jugements rendus le 15 mars 2017 par le tribunal administratif de Poitiers, saisi par la préfète, annulant le permis de construire et l'autorisation d'exploiter cinq aérogénérateurs sur la commune de Saint-Julien-l'Ars.
En première instance, les juges avaient estimé que les éoliennes porteraient un grave préjudice à la vue depuis la cité médiévale de Chauvigny, chaque aérogénérateur de 149 mètres étant plus haut que le point le plus élevé de Chauvigny.
Mardi, selon un représentant d'Abo Wind présent à l'audience, le rapporteur public a écarté cet aspect paysager du dossier. Il a aussi conclu à la délivrance du permis de construire. Mais il a maintenu l'opposition à l'autorisation d'exploiter, indispensable pour faire fonctionner le parc, en retenant un autre motif : la mise en danger de deux espèces protégées, le vanneau huppé et l'oenicdème criard.
Abo Wind saura le 29 mai quelle est la décision des juges qui, généralement, suivent le rapporteur public. Mince espoir pour le promoteur : que la cour accorde l'autorisation d'exploiter en demandant à la préfète d'édicter des mesures de protection complémentaires pour les deux espèces d'oiseaux menacées.

https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/saint-julien-l-ars/vers-un-nouveau-revers-pour-les-eoliennes-de-saint-julien-l-ars


30/04/19 : Lorient. Quel impact des éoliennes flottantes sur la vie en mer ?
C’est l’objet d’une nouvelle campagne de prélèvements sur l’écosystème, du 8 au 20 mai, sur le site de la future ferme pilote, entre Groix et Belle Île.
Quel sera l’impact sur la faune et la flore des quatre éoliennes flottantes qui seront implantées au large, entre Groix et Belle-Ile, dont l’exploitation est prévue en 2021 ? Quelles conséquences économiques et sociales pour les pêcheurs ? Le navire océanographique Côtes de la Manche, propriété du CNRS avait effectué entre avril et juin 2018 une première campagne de prélèvements sur l’écosystème, dans le cadre du projet APPEAL, coordonné par France Énergies Marines et piloté scientifiquement par l’Université de Bretagne Occidentale..
Un état des lieux
Objectif ? Dresser un état des lieux. Et coupler « ces informations issues du terrain à des travaux de modélisation numérique. Pour appréhender les effets potentiels des parcs éoliens flottants sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers et ainsi proposer des outils d’aide à l’intégration de telles infrastructures en mer. »
Deux nouvelles campagnes de prélèvements sont annoncées cette année. Le Côtes de la Manche sera de nouveau à la manœuvre, du 8 au 20 mai, et à l’automne prochain. Au programme : « des mesures de paramètres environnementaux (température, salinité…) ainsi que la collecte de plancton et d’animaux benthiques. »
Les résultats des ces campagnes 2018 et 2019 seront comparés à ceux des travaux scientifiques réalisés dans les années 50. Cela servira aussi « à établir l’état initial environnemental et écologique avant implantation de parcs éoliens flottants. Différents scénarios d’évolution de cet écosystème, après l’implantation des éoliennes, seront ensuite testés grâce la modélisation numérique », indique France Énergies Marines dans un communiqué.
La ferme pilote du projet morbihannais, porté par la société Eolfi, consiste en la mise au point des éoliennes flottantes, là où la profondeur, supérieure à 40 m, est trop grande pour planter directement des mâts dans le sol marin.
Le projet APPEAL d’une durée de trois ans, est financé à 100 % par le ministère de la Recherche et France Énergies Marines. Il regroupe 17 partenaires académiques et privés, ainsi que des professionnels de la mer.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/quel-impact-des-eoliennes-flottantes-sur-la-vie-en-mer-6330224

🐄 27/04/19 : Côtes-d'Armor : les éleveurs réagissent face à la mort inexpliquée de leurs bovins
JT 13H - Des centaines d'agriculteurs du Grand-Ouest voient leur élevage décimer depuis quelques années. Face à l'inaction des pouvoirs publics, ils ont décidé d'attaquer l'Etat.
La mort inexpliquée des bovins est une inquiétude devenue quotidienne pour les agriculteurs. Veaux, vaches, taurillons... certains éleveurs en ont perdu des centaines en quelques années. Dans les Côtes-d'Armor, ils pointent du doigt les antennes-relais, les panneaux photovoltaïques et autres éoliennes installées dans le voisinage. Toutefois, leurs appels aux pouvoirs publics restent sans réponse. Révoltés, ils ont décidé de porter plainte contre l'Etat.
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13h du 27/04/2019 présenté par Audrey Crespo-Mara sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13h du 27 avril 2019 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.
https://www.lci.fr/population/cotes-d-armor-les-eleveurs-reagissent-face-a-la-mort-inexpliquee-de-leurs-bovins-2119609.html

26/04/19 : Sarthe : "Animaux sous tension" : l'association relancée au Mans
Des poules qui ne pondent plus, des vaches infertiles et des malformations. Plusieurs éleveurs se sont réunis au Mans ce vendredi pour relancer l'association "Animaux sous tension". Ils mettent en cause les antennes relais et les lignes à haute tension.
Pour ces éleveurs, pas de doute, leurs bêtes souffrent des champs électromagnétiques liés aux antennes relais et aux lignes à haute tension. Ils sont une dizaine réunis à la Maison des Paysans au Mans en ce vendredi pour relancer l'association "Animaux sous tension". 
Tous constatent des anomalies dans leurs élevages. C'est le cas d'Isabelle, qui élève avec son mari des poulets et des vaches à Noyen-sur-Sarthe. "Nos vaches ont des problèmes d'infertilité. L'année dernière, sur 25 vaches, une vingtaine n'a pas eu de veau. L'inséminateur n'avait jamais vu ça", explique-t-elle. Après l'incompréhension, le couple d'éleveurs a mis en cause l'antenne relais présente à une centaine de mètres.
Des poules qui ne pondent plus
Parfois, les pertes sont énormes. Hubert a connu deux liquidations judiciaires dans l'Orne.En cause : les poules élevées par sa compagne ne pondaient plus. "C'était en 2012. On avait 1600 poules. Elles sont passées de 1300 œufs par jour à une centaine", calcule-t-il.
Après plusieurs mois de recherches et d'expertises, il s'est rendu compte que le sol de son exploitation dégageait des courants électriques au delà de la normale. "Mais on s'est ensuite confronté au silence d'Enedis", assure-t-il.
Des actions en justice
Aujourd'hui, ces éleveurs veulent faire bloc et mener des actions groupées. C'est pourquoi ils veulent relancer l’association "Animaux sous tension" créée en 1993 par Serge Provost. "Cette association est en sommeil depuis les années 2000", explique cet ancien agriculteur de la Manche, lui même confronté au phénomène des champs électromagnétique.
"Nous ne nous battons pas contre le progrès. Mais les lobbys de l'énergie électrique ont tout fait pour éviter que la vérité sorte. Cela je ne l'accepterai jamais", lance-t-il, en promettant des actions de terrain et d'éventuels recours en justice. 

🐄 26/04/19Côtes d'Armor : Morts mystérieuses de vaches : des éleveurs préparent une plainte contre l’Etat
Des éleveurs, qui imputent les nombreux décès de leurs bêtes aux champs électromagnétiques, se réunissent ce vendredi afin d’attaquer l’Etat en justice sous la bannière de l’association Animaux sous tension.
Le veau gît à même le sol dans une arrière-cour en attendant l’équarrisseur. « Je l’ai découvert mort près de sa mère jeudi. Il avait huit jours », confie Patrick Le Néchet. Parfois il y en a trois d’un coup. Quand on se lève, on ne sait pas ce qu’on va trouver. » En cinq ans, cet éleveur sexagénaire de La Prénessaye (Côtes-d’Armor) a perdu 120 bovins.

À 30 km de là, un autre éleveur a de son côté perdu 200 bêtes en trois ans et va mettre la clé sous la porte. Stéphane Le Béchec, 51 ans, a identifié plusieurs sources de nuisances dont un transformateur, des antennes relais et éoliennes dont les courants électriques seraient captés par les failles passant dans le sol de son exploitation. « J’ai constaté que le voltmètre réagissait fortement lorsque je le piquais dans la terre et dans l’eau », explique-t-il dans la plainte contre X qu’il a adressée l’année dernière au procureur de la République.
« On a aussi eu des veaux aveugles, avec des trous dans le crâne, des membres mal formés, qui se mettent à tourner en rond et à se cogner la tête dans les murs », explique Patrick Le Néchet. Des bêtes qui n’arrivent plus à se lever, refusent la traite, ne boivent plus et produisent très peu de lait, des taurillons qui ne grandissent pas… Le vétérinaire n’ayant pas d’explication, la chambre d’agriculture a orienté l’éleveur vers un géobiologue qui a mesuré un taux important d’électricité dans l’eau. Patrick Le Néchet pointe du doigt l’installation photovoltaïque d’un de ses voisins. Le maire de la Prénessaye qui a fait constater une « charge électrique anormale dans le réseau de distribution de l’eau » de la commune a alerté les autorités.
«On laisse crever des éleveurs»
Ces deux cas sont loin d’être isolés. La Chambre d’agriculture de Bretagne fait état d’une dizaine de signalements problématiques en deux ans. Deux exploitations sont aussi concernées à Puceul (Loire-Atlantique), depuis l’implantation d’éoliennes en 2012. Sur arrêté préfectoral, une campagne de tests a débuté en janvier afin de réaliser des mesures à proximité des équipements.
Des cas sont signalés aussi en Normandie et dans la Sarthe où un collectif d’agriculteurs qui s’estiment victimes des rayonnements électromagnétiques a vu le jour. « On laisse crever des éleveurs à petits feux alors qu’on connaît le problème depuis 25 ans et que cela va en s’aggravant, dénonce Serge Provost, ex-agriculteur touché à la fin des années 1990. Lors de l’implantation d’antennes relais, d’éoliennes, de lignes basse ou haute tension, on ne tient pas compte de la géologie des sols qui peuvent être conducteurs.
Décision a été prise de se réunir avec d’autres éleveurs concernés ce vendredi au Mans (Sarthe) afin d’attaquer l’Etat en justice sous la bannière de l’association Animaux sous tension. « Nous avons assez de preuves pour déposer une plainte collective. »
«Il faut lancer un programme de recherche»
L’influence des champs électromagnétiques sur les élevages avait déjà fait l’objet d’un rapport du ministère de l’Agriculture en 1998. Il est reconnu que les animaux sont beaucoup plus sensibles que les humains aux phénomènes électriques, en particulier les bovins. Un groupe de travail a été créé, le GPSE, composé des pouvoirs publics, des éleveurs et des acteurs du monde de l’énergie (RTE, Enedis, France énergie éolienne…) À la demande des chambres d’agriculture, le GPSE est intervenu dans une vingtaine d’exploitations depuis trois ou quatre ans.
Problème : c’est au seul bon vouloir des acteurs de l’énergie qui sont aujourd’hui les seuls à financer le dispositif, l’Etat s’étant désengagé. Les études ont été mises en suspens. « Il y a là un vrai problème dont il faut se préoccuper. Notre méconnaissance justifie de dégager des crédits pour lancer un programme de recherches », appuie Claude Allo, président du GPSE.

12/04/19Des abeilles et d'autres créatures volantes en train d'être anéanties par des éoliennes
https://stopthesethings.com/2019/04/12/bugs-life-bees-other-flying-critters-being-wiped-out-by-wind-turbines/amp/?__twitter_impression=true&fbclid=IwAR23tkjM36m2O8dO_iZaSAWGlA608_bmaVrVcHMV1X7ro1S1cvQgHBr6J7o

08/04/19Comment Biodiv-Wind protège les oiseaux des pales d’éoliennes 😏
L’entreprise biterroise Biodiv-Wind accélère : inventeur d’un dispositif de détection des risques de collision de la faune volante avec les pales des éoliennes, elle vient de décrocher le Pass French-Tech et prépare une levée de fonds qui accompagnera le déploiement de sa solution en Europe.
Chauve-souris, vautour, aigle ou milan royal... Ces espèces rares ou protégées sont scrutées à la loupe lors des études d'impact réalisées au préalable de l'installation d'un parc éolien, et le suivi et la prévention des risques de collision de la faune volante avec les éoliennes sont devenus des enjeux majeurs pour les producteurs d'énergie renouvelable.
Biologiste de formation, avec une double expérience à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) Aude-Hérault et chez EDF Renouvelables, Henri-Pierre Roche a très tôt réfléchi à la cohabitation entre les éoliennes et la faune volante. Il est vite arrivé à la conclusion que « seules les solutions technologiques peuvent apporter des réponses nouvelles aux enjeux de conservation de la biodiversité ».
En 2008, il met au point un dispositif de détection de faune volante à proximité des éoliennes, destiné à réduire le risque de collision, et le fait breveté d'abord en France, puis rapidement en Europe et aux États-Unis.
« En 2014, on est arrivé à une solution technologique qui tenait la route, explique Henri-Pierre Roche. Les vitesses de rotation des rotors d'éoliennes peuvent atteindre près de 300 km/h en bout de pale. SafeWind est un système innovant de détection automatisée en temps réel de la faune volante par vidéosurveillance, qui s'appuie sur le seul logiciel de traitement vidéo capable à ce jour de détecter et suivre des cibles mobiles même quand elles se déplacent entre des pales en rotation, grâce à un algorithme qui "filtre" les pales en temps réel. Notre outil analyse automatiquement le risque, c'est-à-dire la taille de la cible, la vitesse et la trajectoire. Selon les enjeux du site, ce qui intéresse le producteur d'électricité et les prescriptions administratives, SafeWind engage par commande distante ou automatiquement des actions d'effarouchement acoustique pour dévier l'oiseau ou de régulation des pales, ralentissement ou arrêt. »
Éolien terrestre et flottant
Biodiv-Wind, hébergée à la pépinière d'entreprises Innovosud à Béziers (34), emploie aujourd'hui dix salariés et réalise un chiffre d'affaires annuel de 1 M€. Ses clients sont les exploitants d'éoliennes : EDF-Renouvelables, Engie ou Quadran (Direct Energie/Groupe Total) ou encore des exploitants étrangers implantés en France.
« Aujourd'hui, on équipe 65 éoliennes en France, Allemagne, Autriche et Finlande, précise le dirigeant. Notre carnet de commandes est plein à craquer ! Nous privilégions les marchés européens avant de nous exporter aux Etats-Unis, où le marché est politiquement compliqué politiquement. »
Si SafeWind intéresse prioritairement le marché des éoliennes terrestres, il peut aussi adresser celui des éoliennes off-shore. Biodiv-Wind s'est notamment positionné sur les trois projets d'éolien flottant en Méditerranée, le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) ayant exigé des suivis caméras sur tous les projets pilotes.
Levée de fonds et Pass French Tech
Outre une dizaine de recrutements sur les deux ans qui viennent (des profils d'informaticiens, d'écologues-naturalistes et de techniciens en électricité et électronique) pour assurer son développement, l'entreprise est sur le point de boucler une levée de fonds de 1,5 M€.
Elle vient de décrocher le Pass French Tech, « un accélérateur dans les négociations de notre levée de fonds, mais aussi un gain de visibilité vis-à-vis de nos clients, une source de motivation pour les équipes en interne et un argument pour attirer de nouveaux talents », évalue Henri-Pierre Roche.
Le dirigeant travaille déjà aux étapes suivantes : « Nous sommes en communication permanente avec nos systèmes, et demain, nous voulons pouvoir proposer d'anticiper des migrations importantes et alerter les éoliennes, connectées entre elles, en aval... Par ailleurs, nous allons nous lancer dans le deep-learning pour reconnaître les espèces par identification automatique et être plus fins dans la réaction à mettre en place. Aujourd'hui, nous avons une banque de données avec des dizaines de milliers de vidéos et nous espérons avoir les premiers résultats exploitables d'ici un an ».
https://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/innovation/innovation-technologique/2019-04-08/comment-biodiv-wind-protege-les-oiseaux-des-pales-d-eoliennes-813550.html

07/04/19 : Finistère. Le homard est-il sensible aux champs électromagnétiques ?
Les énergies marines renouvelables ont un impact possible sur la faune marine. France énergies marines s'intéresse aux effets du champ électromagnétique.
En 2021, le parc d’éoliennes flottantes de Groix-Belle-Ile (Morbihan) devrait produire ses premiers mégawatts. Dans les Hauts de France, quatre parcs éoliens en mer devraient être opérationnels à l’horizon 2020-2023…
Chacun de ces parcs sera relié au continent par un ou plusieurs câbles d’export produisant un champ électromagnétique supérieur au champ magnétique naturel terrestre. Quel est l’impact de ces ondes sur les organismes vivant au fond de la mer ?
Etude en Norvège
France énergies marines, Ifremer et l’Institut of Marine research (Norvège) ont lancé un programme de recherche pour répondre à cette question.
Ils ont choisi comme espèce le homard. « On retrouve en effet ces animaux en nombre important autour des câbles d’export. Cette zone est une sorte de petite réserve, interdite à la pêche. Par ailleurs, le homard présente un fort enjeu économique », indique Bastien Taormina, doctorant à France énergies marines.
Le jeune homme a passé trois mois en Norvège afin de mesurer l’exposition de 200 juvéniles de homard (âgés de trois semaines) à un champ électromagnétique de 200mT, soit quatre fois le champ magnétique naturel.
Dans un premier temps, il s’agissait de déterminer si les bébés homards sont attirés ou repoussés par ce champ électromagnétique.
"Ensuite, nous les avons exposés pendant sept jours. Ils ont été filmés. Nous allons analyser l’évolution de leur comportement, leur capacité à trouver un abri."
Les résultats seront dévoilés en fin d’année 2019.
Mesures sur les futurs sites du Croisic, Paimpol-Bréhat, Ouessant
Les homards seront-ils désorientés par les ondes électromagnétiques ? On sait que certaines espèces migratoires s’orientent en fonction de ce champ. C’est le cas de la langouste des Caraïbes.
Les scientifiques de France énergies marines suivront avec attention les études menées en Écosse sur des homards adultes. Le bureau d’études TBM d’Auray va, lui, mener une expérimentation sur les coquilles Saint-Jacques.
En parallèle, France énergies marines effectue des mesures initiales de champs électromagnétiques sur de futurs sites offshore : au large du Croisic (Loire–Atlantique), à Paimpol-Bréhat (Côtes-d’Armor), à Ouessant (Finistère)…
Toutes ces campagnes de mesures s’inscrivent dans le projet Species. « Le but est d’évaluer les interactions potentielles entre les câbles de raccordement et les organismes benthiques. Nous étudions les effets récif et réserve induits par ces câbles », résume Morgane Lejart, responsable du programme recherche et développement à France énergies marines.
D’une durée de trois ans (2017-2020), Species associe de multiples partenaires : Ifremer, EDF renouvelable, Centrale Nantes, TBM, la Station marine de Concarneau…


🐄 05/04/19 : Les champs électromagnétiques sont-ils responsables de la mort de centaines d’animaux ?
Des agriculteurs de Loire-Atlantique et des Côtes d’Armor ont alerté sur la responsabilité présumée des champs électromagnétiques à la suite de décès de leurs bêtes. Des expertises ont été lancées.
Fin mars, plusieurs agriculteurs de Loire-Atlantique et des Côtes d’Armor ont déclaré être victimes de morts inexpliquées de leurs bêtes au sein de leurs exploitations. Troubles du comportement, paralysies, baisse de la production de lait, température corporelle sous la norme: depuis plusieurs années, les problèmes se multiplient. Après avoir mené diverses investigations et fait intervenir plusieurs experts, les champs électromagnétiques ont été pointés du doigt.
Tous ont commencé à observer le décès de leurs bêtes après l’installation de parc éolien, d’antennes relais ou de ligne à haute tension. À Puceul en Loire-Atlantique, les problèmes sont apparus après l’installation du parc éolien en 2012. «Nous avons perdu 200 bêtes en six ans, et le lait ne rentrait plus dans les normes» explique Murielle Potiron désemparée. Dans deux communes des Côtes d’Armor, le constat est identique: «en 3 ans, j’ai perdu plus d’une centaine de bêtes, dont une quinzaine morte au même endroit» confie Stéphane Le Béchec installé à Allineuc. A La Prénessaye, Patrick Le Néchet, totalement désemparé par la situation, ajoute avoir «perdu 120 bêtes en 5-6 ans. Il y a toujours des problèmes de traite et elles ne boivent presque plus».
«Je ne peux pas être insensible face à la mort des animaux et la souffrance des habitants»
Face à ce phénomène, Daniel Thomas, maire de La Prénessaye, a alerté les autorités publiques et demandé une enquête sur le réseau d’eau. Mais dans le cas de ce village, ni les lignes haute tension enfouies ni les antennes relais ne seraient responsables de la mort des vaches. Actuellement, une enquête est en cours au parquet de Saint-Brieuc.
Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique, s’est saisi du sujet. «Après de multiples signalements et des faits incontestables, de nouvelles expertises ont été lancées», expose-t-il. Elles ont commencé le 26 février et prendront fin aux alentours du 10 avril. Si aucun lien n’a encore été établi entre la présence du parc éolien et la mort inexpliquée de ces vaches, les résultats attendus courant mai devraient permettre d’éclaircir ce dossier. Serge Boulanger précise également prendre «le sujet au sérieux et ne peut être insensible face à la mort des animaux et la souffrance des habitants».
«Les champs électromagnétiques ne sont pas les seuls responsables»
Toutefois, selon deux géobiologues,Thierry Guille et Olivier Ranchy, après de multiples recherches, les champs électromagnétiques seraient bien l’un des facteurs responsables de la mort des vaches en Loire-Atlantique et dans les Côtes d’Armor. Tous les deux fournissent des explications. «Géobiologue c’est étudier l’influence qu’ont les ondes sur le vivant notamment dans les sols. Nous savons que les animaux sont beaucoup plus sensibles à ces champs électromagnétiques que les humains. Ici le souci serait les hyperfréquences émises par les antennes relais et les lignes haute tension». Tout d’eux s’attellent à démontrer que ces phénomènes inexpliqués proviennent de problème multifactoriels. «Il s’agit probablement d’une superposition d’éléments, car les champs électromagnétiques ne sont pas les seuls responsables».
Un phénomène qui dépasse les frontières de ces deux départements. En effet, des agriculteurs de l’Orne et de la Sarthe ont également signalé des cas inquiétants. Patrick Pilon, à Saint-Longis (Sarthe) est l’un d’eux. Après avoir perdu de nombreux lapins de façon inexpliquée, il est aujourd’hui en attente de liquidation judiciaire. Ce qui a poussé l’association de protection de l’environnement de Malicorne et la député de l’Orne à s’emparer du sujet. «27 cas ont déjà été recensés» explique Henri Joly, président de l’association. Il souhaite regrouper un maximum d’agriculteurs et entrer en contact avec des avocats pour défendre leurs cas. Véronique Lowagie, députée de l’Orne, remet en cause l’absence de reconnaissance du métier de géobiologue. Un problème qu’elle a déjà soulevé en juin 2018 à l’Assemblée nationale. «Il s’agit d’un sujet qui a besoin d’avancer, le problème est la fiabilité des preuves qui proviennent d’un métier qui n’est toujours pas reconnu par l’État».
«On a des problèmes de sommeil et des maux de tête horribles»
Outre les dégâts causés auprès des animaux, ces champs électromagnétiques et hyperfréquences touchent aussi les humains. En effet, 25 plaintes ont déjà été déposées à la préfecture de Nantes signalant des problèmes de santé. Tous constatent notamment des problèmes de sommeil et des maux de tête. «Mon médecin a doublé mon traitement pour l’épilepsie car les crises devenaient de plus en plus fortes» explique Murielle Potiron. «On a des problèmes de sommeil et des maux de tête qui disparaissent quand nous ne sommes pas chez nous» ajoute-t-elle. À Allineuc, «deux voisins sont décédés des suites d’un AVC» raconte Stéphane Le Béchec, juste après que la source de courant posant problème ai été dérivée. Le CHU de Nantes commence d’ailleurs à recevoir ces personnes au sein de son antenne spécialisée pour les pathologies professionnelles et environnementales.

29/03/19Biodiversité - Le développement des énergies renouvelables justifie la dérogation à la protection des espèces
Un tribunal administratif avait annulé une autorisation préfectorale permettant à une société de déroger à la protection des espèces visées à l' article L. 411-1 du Code de l'environnement, en vue d'exploiter un parc éolien. La société et le ministre de la Transition écologique et solidaire font appel de ce jugement. ....
https://www.lemoniteur.fr/article/le-developpement-des-energies-renouvelables-justifie-la-derogation-a-la-protection-des-especes.2030025

🐄 24/03/19 : Côtes d'Armor : L'électricité ferait-elle mourir des vaches en centre-Bretagne ?
En Centre Bretagne, plusieurs éleveurs bovins sont confrontés à la mort inexpliquée de centaines de leurs veaux et de leurs vaches. Ils suspectent des taux d'électricité anormalement élevés dans le sol et dans l'eau.
Dans les Côtes d'Armor, en plein cœur de la Bretagne, depuis plusieurs années des centaines de vaches périssent de manière assez incompréhensible. En 3 ans, Stéphane, installé à Allineuc a perdu près de 200 vaches. Des morts inexpliquées, mais des comportements anormaux sont également constatés chez ces bovins. Certaines bête ne produisent presque plus de lait. "Une bête qui fait 20 litres de lait par jour elle tombe à 3-4 litres une dizaine de jours après, avec la même alimentation, du maïs et des céréales et surtout elles sont ankylosées." explique l'éleveur. A 50 km de là, le même mal touche les vaches de Gauthier. Ce jeune agriculteur installé en bio depuis 5 ans à Glomel a perdu 70 bêtes. Dès la naissance, ces veaux perdent l’appétit, il précise ainsi que "normalement à 6 mois, on peut leur faire ingérer 15 l de lait et là c'est 3 l de lait seulement, expliqué par les courants électriques."
L'électricité serait en cause 
Les éleveurs sont désemparés face à cette mortalité, d'autant qu'ils sont régulièrement mis en cause ou pris pour fou. Ils ont essayé de comprendre ce qui pouvait bien en être la cause. Pour Stéphane c'est le courant électrique qui passe dans le sol et dans l’eau, qui est en cause. Après de multiples examens sur les animaux, audit dans les exploitations, le courant électrique, et les ondes électro-magnétiques sont bien mises en cause. Est-ce en raison de la proximité d’antennes relais, d’éoliennes, ou encore des panneaux solaires ? C'est ce que tous cherchent à comprendre. Stéphane Le Béchec a déposé une plainte contre X en 2018.
Le Préfet des Côtes d'Armor et l'ARS saisisPrès de Loudéac, un maire se mobilise. Dans sa commune, un agriculteur a lui, perdu 120 vaches. Alors l’édile a organisé une réunion avec les exploitants du réseau d’eau et d’électricité. Un expert a réalisé des contrôles. "Nous avons constaté qu'il y avait de l'électricité dans l'eau à des taux anormaux" indique le maire, qui attend "que l'on trouve la source réelle du phénomène". Il a saisi l’Autorité régionale de Santé et le Préfet des Côtes d'Armor. il attend leur réponse.
Le reportage de Jérémy Armand, Lionel Bonis et Richard Gurgand



18/03/19 : Vienne : Dissay : La chouette, nuit des rapaces nocturnes
Depuis maintenant plus de 20 ans, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) organise une année sur deux un événement qui permet de mieux connaître les chouettes et hiboux et également leurs compagnons de la vie nocturne. A ce titre, une conférence animée par Julian Brancfiforti du Conservatoire régional d’espaces naturels de Poitou-Charentes s’est tenue vendredi dernier à la salle polyvalente. Elle a été suivie d’une balade découverte dans la nuit noire. Une trentaine de personnes avaient fait le déplacement et parmi elles, un groupe de jeunes enfants particulièrement férus d’ornithologie et incollables sur les mœurs des effraies, hulottes, chevêches, hiboux petits et moyens ducs… « Ce sont des rapaces carnivores au bec crochu et aux serres puissantes, leur vol est silencieux, leur ouïe très fine, à l’école, on a examiné des pelotes de déjection pour connaître leur régime alimentaire… Les aigrettes des hiboux sont des touffes de plumes et pas des oreilles »… Julian Brancfiforti a prolongé les discussions pour expliquer que ces oiseaux de nuit étaient victimes des automobilistes et aussi des éoliennes et que leurs lieux de reproduction, des creux dans les arbres morts, dans des vieux murs ou encore les clochers des églises souvent engrillagés, devenaient de plus en plus problématiques. Durant la sortie, impossible de voir un seul oiseau, mais les hululements des hiboux et les chuintements des chouettes ont indiqué leurs présences.
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/dissay/la-chouette-nuit-des-rapaces-nocturnes

15/03/19Les éoliennes sont en partie responsables de la destruction des insectes
Les causes de la destruction des insectes sont apparemment beaucoup plus complexes que de nombreux consommateurs et organisations environnementales ont présumé.
Cela est démontré par au moins une étude récente de l'Institut de recherche aérospatiale allemande (DLR). Les auteurs concluent que l’expansion massive des parcs éoliens est à l’origine de la décimation de la population d’insectes volants depuis 1990 dans une large mesure.
Les parcs éoliens déciment non seulement les insectes volants , mais l'impact des insectes sur les pales du rotor peut également réduire l'efficacité de l'installation de jusqu'à 50%. Les auteurs de l'étude concluent que l'analyse de l'énergie éolienne depuis 1990 "montre, malgré les incertitudes existantes, une évolution inquiétante".
Dans un passé récent, de nombreuses initiatives environnementales et citoyennes ont presque exclusivement attribué à l' agriculture "industrielle" moderne la destruction des insectes et le déclin de leur population. Cette approche doit au moins être reconsidérée et adaptée au contexte des conclusions actuelles de l’étude DLR.
Fortes pertes d'insectes dans les parcs éoliens
Jusqu'ici, il était supposé que les parcs éoliens et les insectes ne gêneraient pas. Toutefois, comme le montre l'étude des scientifiques du Centre aérospatial allemand, il existe une corrélation entre la diminution des insectes volants et l'augmentation du nombre de parcs éoliens.
La discussion en cours sur le déclin des insectes volants et les pertes d'efficacité des éoliennes dues à la contamination des pales du rotor par les restes d'insectes volants indique une relation entre les deux phénomènes. L'étude montre clairement que les insectesadultes et volables peu de temps avant l'oviposition chez les grands essaims recherchent des courants d'air élevés et rapides. C'est pourquoi ils le font pour être transportés par le vent dans des aires de reproduction éloignées.
Les trajectoires de vol utilisées par les insectes sont de plus en plus alignées sur de grandes éoliennes depuis environ 30 ans. Leurs pales de rotor traversent l’air à une vitesse maximale de plusieurs centaines de kilomètres à l’heure. Une analyse de modèle place aujourd'hui la quantité d'insectes potentiellement menacée en Allemagne à environ 24 000 t par an. Lors du passage dans les rotors, les pertes se produisent avec au moins 1 200 tonnes par an ou entre 5 et 6 milliards d'insectes par jour - pendant la saison chaude.
Une action rapide est nécessaire
En fin de compte, les auteurs de l’étude concluent que les hypothèses qui ont conduit il y a 30 ans à l’abandon du certificat de compatibilité des éoliennes et des insectes volants sont fausses. Il est évident que les insectes de toutes sortes volent à la vitesse du vent aussi bien que très élevée à la hauteur des rotors modernes et sont blessés. Le calcul du modèle en supposant une densité constante d'insectes signifie également que le parc éolien actuellement installé en Allemagne tuerait encore plus d'insectes s'ils étaient présents.
Les scientifiques trouvent ce développement extrêmement préoccupant car il contrecarre directement le rétablissement possible de la population d' insectes . Ils soulignent expressément que les pertes subies peu de temps avant la ponte des insectes affectent de plus en plus la génération suivante. Les pertes estimées sont donc non seulement retirées du processus de reproduction annuel de la population d' insectes , mais également de l'ensemble de la chaîne alimentaire suivante .
En conclusion, il est souligné que le renoncement continu à la preuve de la compatibilité des éoliennes contre les insectes volants après plus de 30 ans d’expansion de l’énergie éolienne n’est certainement pas une option socialement acceptable. Bien que les chercheurs soulignent également que le déclin des insectes volants depuis les années 1990 a certainement des causes différentes. Néanmoins, ils sont convaincus qu'il est de toute façon souhaitable de contribuer à atténuer les pertes résultant de l'utilisation de l'énergie éolienne. D'autant plus que le potentiel d'évitement est très élevé.
L'analyse du modèle fournit des preuves des pertes d'insectes volants dans les parcs éoliens

https://www.agrarheute.com/management/betriebsfuehrung/windraeder-haben-mitschuld-insektensterben-552452?fbclid=IwAR0LhspmHFon8huEzIb_z03f9vn4-5SRIUMrRwEACgFPNscNnjXAIiylukQ


07/03/19 : 2018, une année noire pour le Milan royal 46 cadavres de Milans royaux ont été découverts sur le territoire français par le Réseau Milan royal.
Extrait : Les autres causes de mortalité
Onze autres Milans royaux ont été victimes de tirs (pour deux d’entre eux), d’électrocutions avec le réseau électrique (pour quatre d’entre eux), de collisions avec des éoliennes (pour trois d’entre eux), de collisions avec un avion (un cas) et de prédations par un autre rapace (un cas).
https://www.lpo.fr/actualites/2018-une-annee-noire-pour-le-milan-royal


05/03/19 : Moselle : Eoliennes à Freistroff : Les protecteurs de la faune expliquent leur position
Jean-Baptiste Lusson est président du Gecnal Warndt et Pays de Nied (Groupement d’étude et de conservation de la nature en Lorraine) depuis 2009. Son souhait est avant tout de protéger le milan royal.
Le Gecnal est composé d’un groupe de bénévoles, et se place comme un relais local par rapport aux habitudes et la présence d’animaux sur la vaste zone du Pays de Nied et du Warndt.
La présence du milan royal sur le secteur du parc éolien envisagé à Freistroff est-elle avérée ?
« Oui, onze couples vivent dans un rayon de 10 km autour du projet (dont deux couples à moins de 3 km), il y a de la nidification, il faut compter les jeunes en plus, et cela commence à faire un certain nombre de specimens. Pour ce qui est de la présence, elle est observée via un protocole mis en place dans le cadre d’un plan régional d’action du milan royal. L’association Loana Lorraine est missionnée par la Dreal Grand Est (Direction régionale de l’environnement), des bénévoles qui effectuent les observations et localisent dans le meilleur des cas les nids. Cela existe dans diverses régions, et pas seulement pour les milans, mais aussi d’autres espèces comme les papillons par exemple. Le milan royal est un animal migrateur avec des populations qui partent en hiver et reviennent au printemps, c’est surtout un grand prédateur. »
Le milan niche-t-il en permanence dans ce secteur ?
« Nous avons des éléments concrets qui montrent que nous sommes sur un couloir migratoire entre le Warndt et le Pays de Nied, des études l’ont montré, et cela concerne à la fois les oiseaux et les chauves-souris. »
Qu’est- ce qui vous perturbe avec le projet éolien de Freistroff ?
« Nous sommes vraiment une association de protection de l’environnement, on ne s’est jamais opposés à des parcs éoliens, excepté ceux qui peuvent impacter la nature. 
"Le projet éolien de Freistroff devra détruire 6 hectares de forêt dont deux seront perdus, et quand on sait que le foret met des dizaines d’années à se reconstituer…"
C’est assez paradoxal d’avoir un projet lié au développement des énergies renouvelables qui touche au développement de la biodiversité. »

02/03/19 : Loire-Atlantique : Des vaches laitières troublées par des éoliennes
Entre Rennes et Nantes, huit éoliennes sont mises en cause par des agriculteurs. Leurs vaches, qui paissent non loin de là, ont adopté depuis une dizaine d'années des troubles comportementaux inquiétants. Le journaliste Thibault Dumas nous raconte.
En 2009, une petite dizaine d'éoliennes sont installées autour de la commune de Nozay (Loire-Atlantique), sur des parcelles agricoles où pâturent des vaches. Les agriculteurs accueillent favorablement cette installation. Mais des problèmes apparaissent dès la construction du site d'exploitation, avant même la mise en service des turbines. Le journaliste Thibault Dumas a enquêté pour le site Mediacités.
Surmortalité des vaches
"Au moment des travaux puis de la mise en route des éoliennes, les vaches ont commencé à adopter un comportement chaotique, explique Thibault Dumas. Elles refusent d'aller dans certains champs, elles se créent des barrières invisibles, la traite se passe mal, le lait est caillé, il y a même une surmortalité importante des vaches les plus faibles." Très vite, les agriculteurs subissent de lourdes pertes financières, et décident de porter plainte contre l'exploitant et le constructeur du parc.
Au fil des années, plus de 20 études sur le parc éolien de Nozay confirment ces troubles. En 2015, l'une d'entre elles met en évidence "une concordance entre la mise en service des éoliennes et les effets dévastateurs sur les bêtes" explique le journaliste. Les dernières sont formelles : les exploitations agricoles ne sont pas en cause. D'où proviennent ces troubles ?
Champ magnétique
Même si la relation entre le parc et les effets indésirables n'est pas établie à jour, l'explication la plus plausible aujourd'hui résiderait dans la liaison entre ces éoliennes, via le circuit électrique, qui créerait un champ magnétique indésirable. "Depuis le mois de janvier 2019, des tests sont effectués, raconte Thibault Dumas. Chaque éolienne est arrêtée aléatoirement, sans prévenir les agriculteurs pour qu'ils ne changent pas leur manière de travailler."
La préfecture de Loire-Atlantique évoque d'autres hypothèses, comme la présence d'un faisceau radar ou de lignes à haute-tension.
Troubles du sommeil
Des riverains se disent aussi concernés par des troubles du sommeil et l’accélération de certaines pathologies. "Il n'y a pas eu d'étude globale sur l'impact sur la santé humaine", indique Thibault Dumas. Pour l'instant, il n'y a aucune certitude scientifique.
Thibault Dumas est l'invité de Jacques Monin dans Secrets d'info.
► ALLER PLUS LOIN | Santé : l’inquiétant mystère des éoliennes de Nozay, une enquête de Thibault Dumas pour le site d’investigation Mediacités (article réservé aux abonnés)

https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-02-mars-2019?fbclid=IwAR0OFMAgBO8fn91wEwrzfxdF_8F54rFDvWFlAcM6CoOH1LBZ-2HnMO0QZ2Y

26/02/19 : Chauves-souris vs éoliennes ?
Contre-argumentation de l'association P.E.N.P.P.A. sur le bilan de la concertation préalable menée par Engie Green entre le 11/09/18 et le 16/10/18
Questions du public à l'issue de la concertation :
Nous avons bien noté que vous envisagiez de stopper les éoliennes lors des périodes à risque comme la nuit par exemple (chauves-souris, oiseaux…). Dans le cas où ce projet arriverait à terme, il serait nécessaire d’avoir des assurances sur cette affirmation, accompagné de vérifications sur le site.
Affirmation avancée par Engie Green :
« L’article 12 de l’arrêté du 26 août 2011 prévoit qu’au moins une fois au cours des trois premières années de fonctionnement de l'installation puis une fois tous les dix ans, l'exploitant met en place un suivi environnemental permettant notamment d'estimer la mortalité de l'avifaune et des chiroptères due à la présence des aérogénérateurs. »
Avis de l'association PENPPA :
Engie ne répond pas à la question.
Cette population représente un enjeu fort dans l’étude faune-flore.
- Quel est l’intérêt de la présence d’une forte population de chiroptères ou chauves-souris ?
Les chiroptères sont essentiels dans l’environnement. Ainsi dans l’agroforesterie, une pratique agricole nouvelle étudiée par l’INRA, on associe l’arbre (pommiers de plein vent ou châtaignier par exemple) avec des cultures sur une même parcelle. Cette pratique est un économiseur d'eau et en plus on peut augmenter le revenu d’environ 50%.
Les ingénieurs agronomes qui sont spécialistes de l’agroforesterie misent beaucoup sur les chiroptères pour juguler des populations d’insectes parasites afin de se passer des insecticides qui sont devenus un problème majeur depuis que l’on découvre les dangers des perturbateurs endocriniens.
Les chiroptères sont prédateurs des carpocapses en particulier.
La carpocapse est un papillon dont la larve n’est autre que le ver des pommes, des poires et des châtaignes. La faible envergure du carpocapse en fait une proie de choix pour les chauves –souris. En définitive, les chiroptères ne sont pas un gadget pour animer les conversations.
- Comment les éoliennes tuent-elles les chauves-souris ?
On ne parle que des chocs avec les pales, or ce sont les variations brutales de pression quand les pales passent devant la colonne de l’éolienne qui tuent car c’est pour ces petits organismes l’équivalent d’une explosion brutale qui réduit leurs poumons en bouillie. Elles sont d’autant plus vulnérables qu’elles chassent la gueule ouverte. Ce sont le fameux flop, flop, flop espacés de 3 secondes environ qu’on entend de fort loin quand on est sous le vent de l’éolienne.
- Pourquoi les éoliennes attirent-elles les chauves-souris ?
La tour emmagasine de la chaleur dans la journée en dépit de la peinture blanche. Les éoliennes rayonnent de la chaleur produite dans la nacelle (transformateur, circuits électriques, frictions mécaniques…) et par les feux de signalisation. De mai à septembre, au début de la nuit, l’éolienne est dans un halo plus chaud que l’air ambiant, or un plus de chaleur attire les papillons très sensibles aux infra-rouges qui en ont besoin pour s’accoupler. Par exemple les carpocapses mâles et femelles ont besoin d’une température nocturne d’au moins 16° pendant trois nuits de suite.
Les chauves-souris vont là où leurs proies sont attirées. Qui n’a pas observé les vols de chauves-souris autour des lampadaires. Elles passent également au ras des personnes qui par la chaleur qu’ils dégagent attirent les moustiques. Or les moustiques sont avec les papillons de petite envergure les proies de prédilection des chiroptères. L’éolienne attire les papillons et autres insectes et les papillons attirent les chauves-souris.
- Quelles sont les mesures que proposent les promoteurs pour lutter contre la mortalité des chiroptères ?
Le Chef de projet propose d'installer des détecteurs de chiroptères pour faire stopper la rotation des pales.
Comment croire à la possibilité technique d’obtenir un freinage très rapide sachant que chaque pale pèse une dizaines de tonnes et donc que l’énergie cinétique est considérable interdisant tout arrêt quasi immédiat
Conclusion de l'association : quel est l’intérêt économique et écologique d’implanter des éoliennes dans un site où il sera nécessaire de brider leur fonctionnement ? Cela donne l'impression au final que la production d'électricité n'est pas la priorité absolue.
http://penppa.strikingly.com/blog/chauves-souris-vs-eoliennes?fbclid=IwAR3fpi4Lxp8FqqbQROzbGcw6TNBF7ANIxjPhlRec9TYdQhxpLWCkxWWkRgU

23/02/19 : Côtes d'Armor : Parc éolien. Pendant deux ans, on ne verra plus beaucoup de dauphins en baie de Saint-Brieuc
Certaines associations s’inquiètent de l’installation des 62 éoliennes en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) entre Bréhat et le cap Fréhel, à partir de 2021. Notamment l’association Al Lark, qui étudie de près les cétacés sur nos côtes.
Des photos ou vidéos prises au large de Plérin, de Saint-Quay-Portrieux ou de l’Île-de-Bréhat fleurissent sur internet. On y voit des dauphins sauter autour des embarcations. ...
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/parc-eolien-pendant-deux-ans-ne-verra-plus-beaucoup-de-dauphins-en-baie-de-saint-brieuc-6233639


22/02/19 : Côtes d'Armor : Parc éolien en baie Saint-Brieuc. Les dauphins seront scrutés pendant les opérations
Ailes Marines a mis en place plusieurs dispositifs afin de réduire l’impact du bruit du forage sur les dauphins durant l’implantation des 62 éoliennes en baie de Saint-Brieuc. Explications de Bertrand Guidez, responsable du développement chez Ailes Marines.
Comment réagissez-vous à l’inquiétude de certains spécialistes sur les dauphins ?
L’impact acoustique est quelque chose que nous avons parfaitement appréhendé. Avec ses prestataires et ses observations, Ailes Marines apporte d’ailleurs son concours à l’amélioration des connaissances sur les différents comportements des espèces. Des mesures de réduction du bruit et des mesures compensatoires ont été prises.
Si des dauphins sont présents dans la zone des battages, le risque de blessure est réel. Comment comptez-vous vous y prendre ?
Il y aura des observateurs marins qui seront présents dans la zone sur des bateaux pour vérifier la présence de dauphins. La nuit, un suivi acoustique passif sera mis en place avec des micros. C’est très simple à mettre en place. Nous utiliserons le principe du « soft start » pour le battage. Il s’agit d’un démarrage progressif des opérations pour éloigner les mammifères et éviter les risques de blessures. Concernant la technique du rideau de bulles, qui a été utilisée pour le parc Wikinger en mer Baltique afin d’atténuer les sons : malheureusement les conditions de mer sont différentes ici avec un courant plus fort. Mais nous allons peut-être le tester, ou bien d’autres dispositifs expérimentaux.
Dans les « mesures compensatoires » approuvées par le préfet, il y a la création d’une « zone de quiétude ». De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une zone définie à proximité du parc où les usages sont réglementés pour ne pas perturber les mammifères. es mesures peuvent concerner la vitesse des embarcations ou l’ancrage. La surveillance de cette zone n’est pas du ressort d’Ailes Marines mais des services de l’Etat.
https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-parc-eolien-en-baie-saint-brieuc.-les-dauphins-seront-scrutes-pendant-les-operations_une-3654758_actu.Htm


21/02/19 : Loire-Atlantique : « Les éoliennes ont détruit notre élevage» 
Didier, éleveur à Puceul (Loire-Atlantique)
«Depuis sept ans, notre vie est empoisonnée par des éoliennes. Tout a commencé en 2006, quand un promoteur nous a contactés. Au départ, ma femme et moi, producteurs de lait et de viande, étions plutôt pro-éolien. Nous avons accepté, et l’une des turbines a été construite sur nos terres. En 2012, les huit ouvrages, de 150 mètres de haut, ont été mis en route. Six se situent à moins...
http://www.lafranceagricole.fr/loisirs/les-eoliennes-ont-detruit-notre-elevage-1,6,1804834436.html

16/02/19 : Extinction massive d'abeilles par les éoliennes - malheureusement un problème peu thématisé
Par conséquent, il a été dit avec insolence que les pesticides utilisés en agriculture sont la principale cause de mortalité des abeilles.
Mais quand on a découvert que, par exemple, près de la mer du Nord ou de la côte de la mer Baltique - loin de toute contamination par des pesticides - des milliers de colonies d'abeilles entières sont mortes,qui avaient leur emplacement ("Habitat" néo-marxiste appelé - pour les humains et les animaux) dans un rayon de 20 km dans la zone d’influence des éoliennes, la théorie des pesticides de Monsanto est apparue comme la cause de la mortalité des abeilles.
"Comment se peut-il que les grands moulins à vent avec leurs pales tuent les abeilles?" Se demanderont beaucoup.
Ce ne sont pas les ailes du moulin à vent, mais l’ INFRASHALL émis par chaque éolienne qui détruit complètement la communication des abeilles et l’orientation des abeilles dans le champ, de sorte que les abeilles qui volent à la recherche de nourriture ne puissent pas retourner à la ruche.
Même la danse des abeilles, avec laquelle elles représentent le meilleur lieu d’alimentation, souvent situé à quelques mètres d’autres abeilles actives, est complètement détruite par les infrasons des éoliennes.
Des millions de ruches disparaissent donc partout en Europe, voire dans le monde entier.
Pour comprendre comment et pourquoi cela se produit, voici une courte explication:
au phénomène de la danse des cygnes des abeilles - pour toutes les personnes ayant le sens commun et POUR les plus intelligents parmi les ECO-DUMMIES:
Dès 1944/45, le scientifique et chercheur sur les abeilles Karl Ritter von Frisch , qui reçut ultérieurement le prix Nobel en 1973, réussit à prouver que les abeilles communiquaient géographiquement les meilleures zones d'alimentation avec les sources de nectar les plus riches à leurs conspécifiques dans la ruche avec une danse chancelante .
Pour ce faire, ils utilisent l’abdomen pour générer des informations contrôlées par les infrasons qui sont recueillies par les autres abeilles qui regardent la danse, de sorte que ces abeilles grouillantes trouvent ensuite les sources de nourriture directement - y compris le retour à la ruche.
Ce n’est que stupide que la gamme de fréquences de l’infrason ( 13-14 Hz ) générée par les abeilles soit complètement superposée et détruite par l’ énergie éolienne des millions de fois plus d’infrason produites dans la même gamme de fréquences d’environ 7 - 15 Hz.!
Plus à ce sujet: https://www.heise.de/tp/features/Die-Symbolische-Kommunikation-der-Bienen-3370588.html?seite=all ou sous: Champs électromagnétiques d'abeilles, infrasons et danse waggle: https: / /www.diagnose-funk.org/publikationen/artikel?tag=bienen
De plus, il y a les ondes électromagnétiques générées artificiellement par WKA (voir lien ci-dessus) qui non seulement tuent les abeilles de manière durable, mais permettent également à d'autres espèces telles que les oiseaux migrateurs, les pigeons voyageurs, les troupeaux d'oiseaux de s'écarter de leur trajectoire, de sorte qu'ils ont leurs milliers de Ne trouvant plus des aires de nidification et d'alimentation ancestrales, ni leur terre d'accueil pendant des années ...
Les éleveurs de pigeons voyageurs ne sont pas les seuls à connaître le problème des pigeons qui ne retrouvent plus le pigeonnier. Les roues à vent sont là-bas!
L'effet néfaste pour la santé des infrasons d'éoliennes sur la santé humaine a également été abondamment signalé. Ce sujet est déjà bien documenté - malheureusement très souvent sans le remède bien nécessaire, la démolition immédiate de toutes les éoliennes au détriment des entreprises de construction et des urbanistes et idéologues verts, ce qui provoque ce scénario d’horreur environnementale par leur fausse idéologie fausse DIRECLY SELF et à répondre pour.
De plus, la température moyenne au voisinage des éoliennes (à 2 à 5 km des éoliennes) est augmentée de 4 ° C en raison du frottement et de la chaleur d'agitation générés par la rotation des pales autour du moyeu - le tout sans "CO 2 " ....
le titre de l' idéologie de Schellnhuber à son écrit pour Merkel et le WBGU « Rapport central » de 2011: « Le monde en transition - la grande transformation » aurait donné l'introduit par la destruction dangereuse éco-fascistes de notre nature et le monde: « La fin du monde de Schellnhuber - la grande destruction mondiale de l'homme, des animaux et de l'environnement ! "(Lien voir ci-dessus)
En Bavière, il semble que ces relations entre les WKA (éoliennes) et l' extinction massive d' espèces responsables , vert-rouge, soient détectées.
Le référendum contre l’extinction d’espèces (par exemple, le déchiquetage de tueurs rouges causé par toutes les zones de réchauffement de la planète ou l’extinction des abeilles à miel et de milliers d’autres espèces d’animaux et d’insectes) a été couronné de succès.
Il reste à espérer que les hommes politiques bavarois se conformeront à la loi (y compris l'art. 19 (4) de la Loi fondamentale, § 20a GG ou "Kötungsrisiko" au sens de l'art. 44 Abs. 1 de la loi fédérale sur la protection de la nature, etc. - y compris le transfert de toutes les éoliennes tous les frais de démolition sont de la responsabilité directe de "Alliance 90 - les Verts" et des "concepteurs et exploitants d’éoliennes".
https://conservo.wordpress.com/2019/02/16/bienen-massensterben-durch-windkraftanlagen-ein-leider-wenig-thematisiertes-problem/?fbclid=IwAR0FA3X78N534ibdDVbUVeeMiCJQl0AlvVUSXUlR8pCcGhzLnojOubVsRUw

14/02/19 : Loire-Atlantique : Santé : l’inquiétant mystère des éoliennes de Nozay
Des animaux qui meurent, des hommes malades, deux agriculteurs au bord de l’asphyxie financière. Depuis l'implantation d'un parc éolien en 2012 à Nozay, entre Nantes et Rennes, les services de l’État semblent désemparés face à des effets secondaires aussi alarmants qu’inexpliqués. Une situation qui préoccupe jusqu’au ministère de la Transition écologique.
Dans un vrombissement régulier, les pales des éoliennes fendent l’air, une centaine de mètres en surplomb des pâturages. Le vent d’ouest souffle et le ciel s’anime en ce mercredi d’hiver, aux alentours de Nozay (Loire-Atlantique), en bordure de la N137 qui relie Nantes à Rennes. Au pied des huit turbines qui tournent à pleine vitesse, les arrêtés préfectoraux s’amoncellent, cloués sur des poteaux en bois. « C’est sûr que notre histoire, c’est une histoire de fous », soupire, en regardant droit dans les yeux, un agriculteur du coin. Du côté de la préfecture de la Loire-Atlantique, on concède, par la voix de son secrétaire général, Serge Boulanger, « [qu’]on est devant une situation atypique, pour laquelle on se doit de trouver des explications ».
Cette « histoire de fous » affecterait aujourd’hui des dizaines d’habitants de quatre communes voisines (Nozay, Abbaretz, Puceul, Saffré) et frappe surtout durement deux exploitations agricoles, installées autour des éoliennes. « On va crever dans tous les sens du terme, financièrement ou au niveau de notre santé », s’alarme l’éleveuse Céline Bouvet, 44 ans, aussi déterminée qu’épuisée par cinq années d’un combat kafkaïen mené au côté de son homologue Didier Potiron, 50 ans. Aucun des deux ne se décrit pourtant comme "anti-éolien". Ils ont même décliné toutes les offres de service de collectifs d'opposants
Tout débute fin 2009 quand l’entreprise toulousaine ABO Wind vend aux deux exploitants un projet (ancien) de champ éolien, exploité par KGAL, un énorme fond d’investissements allemand qui en possède une soixantaine. L’argumentaire est tentant : « Ça sera tout bénéfice pour vous ». La promesse ? Respectivement 2000 et 4000 euros annuels pour le fonctionnement d’une partie du parc éolien des Quatre seigneurs, mis en route en septembre 2012. Le début des ennuis pour ces deux exploitants du cru qui ont repris des fermes familiales.
« Le parc éolien le plus étudié de France »
« Chez nous, cela a commencé par des problèmes de mammites [inflammation de la mamelle des vaches, ndlr]. On est obligé de jeter le lait, car il est rempli de caille et de grumeaux. Après ça a été l’explosion, les vaches refusent parfois de monter dans les salles de traite où font demi-tour à l’approche des éoliennes, comme s’il y avait une barrière électrique invisible. Au niveau fécondité c’est aussi devenu une catastrophe », liste-t-elle, dans une étable, au milieu de sa trentaine de vaches laitières.
La synthèse de la dizaine d’expertises réalisées dans le cadre du GPSE (Groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole) confirme le tout, au printemps 2015. « La coïncidence chronologique avec les travaux de construction puis la mise en route de l’éolienne est suffisamment troublante pour justifier des investigations complémentaires (…) Elles sont absolument indispensables pour essayer de comprendre ce qui se passe dans ces élevages », y conclut son auteure, la professeure émérite Arlette Laval de l’Oniris (école vétérinaire de Nantes), pourtant sceptique au départ. Une alerte que l’on retrouve quasiment mot pour mot dans les longs rapports vétérinaires et médicaux concernant les deux exploitations, dont les équipements ont été définitivement mis hors de cause par les experts.
La préfecture veut « continuer à explorer »
Sur celle de Didier Potiron, où pâturent près de 75 bêtes, la perte financière a été évaluée par un cabinet indépendant : 93 000 euros sur une seule année, pour une entreprise agricole qui affiche 300 000 euros de chiffre d’affaires. En cause : la surmortalité des vaches, notamment les plus jeunes, avec une cinquantaine de décès par an. « Il faut une gestion extrêmement rigoureuse pour arriver à s’en sortir. On fait zéro investissement, on est toujours à la limite. C’est révoltant par ce que depuis le début on est transparents et au bout de six ans, on en est toujours au stade des expertises. Pour moi le dossier a été bâclé par les services de l’État », lance-t-il. Cette accumulation de problèmes a poussé les deux agriculteurs – et une dizaine de riverains, nous y reviendrons – à déposer plainte contre la ferme éolienne des Quatre seigneurs dès l’été 2014 puis, à nouveau, en 2017. Tout en privilégiant le dialogue et la collaboration, pour l’instant…
Selon notre décompte, pas moins de 20 études de tous ordres ont déjà été réalisées sur place. « Je crois que c’est le parc éolien qui a été le plus étudié en France », glisse Patrick Bessière, PDG d’Abo WIND, qui indique au passage que « la discussion avec les exploitants n’est pas toujours sereine ». Un même géobiologue, décontenancé, est venu des dizaines de fois. Un haut-fonctionnaire de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, qui chapeaute l’éolien) a lui eu beaucoup de mal à cacher son irritation devant ces problèmes inexpliqués. « Pour le moment, sur le plan scientifique, ces études n’ont pas permis de faire le lien entre le parc éolien et les symptômes constatés chez l’être humain et l’animal. Ça ne veut pas dire qu’il y en a pas, mais ça ne veut pas dire qu’il y en a un. On se doit de continuer à explorer les choses », note Serge Boulanger, le numéro 2 de la préfecture de Loire-Atlantique. La piste de la relocalisation des exploitations n’est néanmoins plus tabou. Dans un courrier que nous nous sommes procuré, la préfecture écrit qu’elle y travaille avec la Chambre d’agriculture du département.
Conséquence d’un arrêté préfectoral pris en urgence l’été dernier, une inédite campagne de tests a débuté mi-janvier, sous l’égide d’Oniris et de cabinets spécialisés : « On met l’ensemble du parc à l’arrêt, puis on va rebrancher les éoliennes une par une pour voir si cela a un impact sur le comportement animal et les êtres humains, détaille Serge Boulanger. Cela n’avait jamais été fait jusqu’ici ». La perte liée à l’arrêt du parc se fait sans compensation pour l’exploitant, KGAL, et les tests sont financés à hauteur de 25 000 euros par une enveloppe publique du ministère de l’Écologie, une première – jusqu’ici constructeur et exploitant privés réglaient la facture, alimentant des soupçons de partialité des études.
L’intervention de Nicolas Hulot
Car l’affaire a pris une tournure politique. « L’été dernier, une vache pisse le sang, morte au pied d’une éolienne. C’est le quatrième décès dans la journée », relate un agriculteur. Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique, est alerté, par le parlementaire LREM (ex PS) de la circonscription, Yves Daniel, lui-même issu du monde agricole. « Au nom de l’application du principe de précaution dans l’éolien pour lequel je me bats depuis des années » (il avait posé une question écrite sur le sujet dès l’automne 2014), explique ce dernier, qui souhaite néanmoins rester discret sur ce « dossier sensible ». Dans la foulée d’un entretien informel avec le parlementaire, le ministère de l’Écologie prend les choses en main depuis Paris. Il est vrai que localement les maires des communes concernées préfèrent ne pas évoquer l’affaire. La Communauté de Communes de la Région de Nozay compte deux parcs éoliens et d’autres projets attendent dans les cartons. Quant à celui des Quatre seigneurs, il rapporte à lui seul pas loin de 84 000 euros par an à la collectivité, dont les élus n’ont jamais donné suite à nos demandes d’interview.
Pourtant, le temps presse. Outre les animaux, les riverains se plaignent aussi de « troubles du sommeil importants », ce qui a conduit une dizaine d’entre eux à se joindre au combat des exploitants. À l’image de Renate, une retraitée franco-allemande venue s’installer ici il y a 30 ans : « C’est simple, je me réveille toutes les nuits à deux du matin sans pouvoir me rendormir. Quand je dors ailleurs par contre, tout va bien ». Un témoignage recoupé par de nombreux autres que nous avons recueillis.
Certaines pathologies sont encore plus préoccupantes : kyste qui ne se résorbe pas chez un adolescent, cancer qui s’accélère chez un riverain, crises d’épilepsies, inflammations musculaires, etc. La fatigue ou l’anxiété fragilisent-elles les corps ? Ou s’agit-il d’un effet nocebo (l’inverse de l’effet placebo) ? « Quand vous allez aux urgences, on vous dit que le problème c’est vous », soupire une habitante. En attendant, les boites de médicaments s’accumulent dans les cuisines et les placards des riverains des éoliennes, qui réclament depuis plusieurs années une étude d’impact sur la santé humaine. « Quelque chose se fera dans les mois à venir sous l’égide de l’Agence régionale de santé (ARS) », annonce-t-on du côté de la préfecture, sans plus de précisions sur un calendrier ou sur un périmètre.
Sols humides, câble en cuivre et bactéries
En attendant, les autorités butent sur la question que tout le monde se pose : d’où vient exactement le problème avec ces éoliennes ? Si le mouvement des pales fait l’objet d’un certain nombre de travaux – et aussi de fantasmes – c’est le champ électromagnétique généré par les câbles de 20 000 volts enterrés pour raccorder les huit éoliennes au réseau EDF qui concentre les investigations. Surtout que les sols humides des environs de Nozay sont drainés par des rivières souterraines : une importante quantité d’eau a été pompée pendant les travaux d’installation.
Cette hypothèse est défendue par Allain Lamy, 71 ans, ancien cadre d’EDF : « Des bactéries dites magnétotactiques s’en serviraient pour proliférer dans l’ensilage des fermes [l’alimentation des animaux, ndlr], dont la température est déjà montée 20 degrés au-dessus de la température ambiante. Pour en avoir le cœur net, il faudrait pousser de vraies investigations sur le sujet », ajoute ce Nantais qui soutient depuis trois ans les exploitants du parc éolien des Quatre Seigneurs.
Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique le reconnaît : « il y a une particularité dans ce parc éolien: chaque éolienne est reliée aux autres par un câble en cuivre. On appelle ça une liaison équipotentielle, pour une mise à la terre commune, alors que sur d’autres parcs on a une mise à la terre par éolienne. Mais il peut y avoir aussi, sans liens avec l’éolien, l’influence d’un faisceau radar aéronautique, la proximité d’une ligne à haute tension, etc. »
Si l’exploitant allemand KGAL, n’a jamais répondu à nos sollicitations et semble ralentir toutes les procédures, le fabriquant du parc, la société toulousaine Abo WIND, s’explique, elle, par courriel : « Nous avons toujours porté une attention particulière aux problèmes évoqués par les riverains. Ceci est toujours le cas durant la phase de développement, mais également durant la phase post-implantation. Ce n’est pas pour autant que le parc éolien n’est pas conforme aux normes et réglementations en vigueur… »
Une fin de non-recevoir qui ne satisfait évidemment personne. Tandis que les investigations se poursuivent, la FNSEA 44 et les Jeunes agriculteurs 44, qui suivent l’affaire de près, ont monté un groupe de travail pour recenser les problèmes inexpliqués et élaborer une charte d’implantation des éoliennes. En regardant leurs pales tourner, l’éleveuse Céline Bouvet ne peut retenir un soupir : « Si par bonheur on trouvait de quoi ça provient… Mais il y a tellement d’enjeux financiers… A côté, nous on est des merdes ».


11/02/19 : Coulongé, sud Sarthe : la nuit certains comptent les chauve-souris
C’est un mammifère souvent malmené par les légendes et les préjugés, la chauve-souris mérite pourtant toute notre attention. Ce week-end, dans la vallée du Loir en Sud Sarthe, des bénévoles ont recensé rhinolophes et murrins pour suivre l’évolution de ces espèces protégées.
Tels des explorateurs, ils pénètrent discrètement dans une ancienne champignonnière. Ces bénévoles sont venus compter des chauves-souris.
"C'est un grand rhinolophe, une espèce plutôt sensible, on va donc éviter de trop la déranger, trop l'éclairer. C'est une espèce emblématique de la vallée du Loir", explique Romain
Comme chaque année depuis 10 ans, ce recensement en période d'hibernation permet de suivre l'évolution de ces espèces protégées. Un exercice pas toujours évident .
"Il y en a qui vont être davantage dans les trous, d'autres suspendues au plafond. Celles qui sont suspendues au plafond sont plus faciles à voir du coup !", explique Lucie.
"Les chauves-souris sont des bons bio indicateurs, elle reflètent la qualité de leur habitat", explique Romain,"par exemple pour le grand rhinolophe si on détruit les haies ça va le déranger"
Bilan du week-end : 6 000 individus recensés. Une chiffre en hausse, significatif d'une bonne conservation.
Des rhinolophes aux murins, les demoiselles ont encore de belles nuits devant elles !
► Le reportage de notre rédaction : 
https://youtu.be/qK1m2dcTx0E
Les chauve-souris en France
Selon le Plan national d'actions chiroptères, les chauves-souris sont sur la liste rouge des espèces menacées en France. Ainsi,"sur les 34 espèces de chauves-souris présentes en France, 8 sont aujourd’hui menacées et 8 autres quasi menacées, contre 4 et 7 respectivement lors de la précédente évaluation".
En cause, la disparition des habitats qu'elles affectionnent pour cause de rénovation et isolation des bâtiments,mais aussi en raison de l'exploitation forestière qui réduit le nombre d'arbres disponibles.
Le secteur éolien serait également en cause dans la disparition des espèce migratrices, "victimes notamment de collisions avec les pales. Ainsi, parmi les chauves-souris dont la situation s’est dégradée en moins de dix ans, le Molosse de Cestoni est passé de “Préoccupation mineure” à “Quasi menacé” et la Noctule commune de “Quasi menacée” à “Vulnérable".
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/sarthe/le-mans/coulonge-sud-sarthe-nuit-certains-comptent-chauve-souris-1622273.html

06/02/19 : Etats-Unis : Kansas : Les chauves-souris sont menacées de mort par les éoliennes et les maladies
Les éoliennes sont considérées comme des sources d'énergie respectueuses de l'environnement, mais pour les chauves-souris, elles sont un piège mortel.
Amanda Adams, enseignante en biologie à la Fort Hays State University, a parlé lundi soir à un public nombreux de la situation critique des chauves-souris lors d'une présentation du FHSU Science Cafe intitulée "Bats: les stars du rock de la nuit".
Adams a déclaré que les chauves-souris sont tuées par millions, par les éoliennes.
Curieuses créatures, les chauves-souris sont attirées par les turbines, où elles sont soit frappées, soit tuées par un champ de basse pression entourant les turbines.
"Quand vous sortez et que vous conduisez et que vous pensez" Comme c'est majestueux ", dans ma tête, je pense:" C'est un nombre de morts ", a déclaré Adams. "C'est vraiment affreux."
Les chercheurs tentent de mettre au point des moyens de dissuasion qui éloigneront les chauves-souris des éoliennes. Ils ont étudié l'utilisation du son pour dissuader les créatures de s'approcher des turbines, mais cela n'a pas été efficace.
Un type de champignon trouvé dans les grottes tue également certaines espèces de chauves-souris par millions. Le syndrome du nez blanc est apparu pour la première fois dans les grottes américaines en 2006. Il a été prouvé que 99% des individus trouvaient la mort chez les chauves-souris dans les grottes où le champignon avait été découvert.
Bien que des recherches aient révélé que des produits chimiques pourraient tuer le champignon, les conversations s'inquiètent des effets que la pulvérisation aurait sur la qualité du sol, a déclaré Adams.
Bien que les chauves-souris soient souvent confondues avec les rongeurs, elles appartiennent à un groupe de mammifères complètement différent. Ils vivent aussi des vies très différentes. Les rongeurs ont une vie courte et se reproduisent rapidement. Cependant, les chauves-souris ne peuvent avoir qu'un seul jeune par an et peuvent vivre de six à vingt ans. La plus vieille chauve-souris enregistrée a vécu jusqu'à l'âge de 45 ans.
Parce que la reproduction des chauves-souris est plus lente que celle des rongeurs, le fait de tuer une chauve-souris a un impact beaucoup plus grand sur la population de chauves-souris. Ils sont également plus lents à se remettre des catastrophes environnementales, telles que la maladie du nez blanc.
Un quart de toutes les espèces de mammifères sont des chauves-souris avec 1 300 espèces. Ils vivent sur tous les continents sauf l'Antarctique. Seize espèces de chauves-souris se trouvent au Kansas - huit dans le comté d'Ellis.
«C'est la raison pour laquelle je suis amoureuse d'eux. L'incroyable diversité des chauves-souris rend leur étude et leur apprentissage très amusants, car ils font toujours quelque chose de bizarre et enfreignent les règles et vous ne pouvez jamais généraliser sur les chauves-souris », a déclaré Adams.
Les chauves-souris dans cette diversité ont des adaptations incroyables. Les chauves-souris tachetées de la Californie peuvent entendre les traces d'un cricket sur le sol. Les chauves-souris vampires communes ont des capteurs de chaleur spécialisés dans le nez qui leur permettent de localiser les zones riches en sang dans la peau de leurs proies.
Une espèce de chauve-souris qui vit sous les tropiques fabrique ses propres tentes à partir de feuilles de bananier puis se «câline» comme une main remplie de boules de coton.
Une espèce d'Amérique centrale a des ventouses aux poignets. Cela aide les chauves-souris à coller à l'intérieur des feuilles la nuit quand elles se reposent.
La plus grande chauve-souris au monde est le renard volant et a une envergure de 6 pieds. La plus petite chauve-souris s'appelle la chauve-souris bourdon, qui pèse moins d'un centime et peut tenir sur le bout de votre pouce. Les deux chauves-souris se chevauchent dans l'aire de répartition des Philippines.
Toutes les chauves-souris qui vivent en Amérique du Nord mangent des insectes. Selon les espèces, les chauves-souris s'attaquent aux insectes du sol et attrapent des insectes volants, tels que les papillons de nuit, en plein vol.
Certaines chauves-souris sont carnivores. Ils mangent des grenouilles, des poissons, des oiseaux, des reptiles et des rongeurs. Certaines espèces qui mangent des grenouilles ont une adaptation particulière pour leur faire savoir qu’elles ont été la proie d’une grenouille empoisonnée avant de la manger.
Les sanguivores ou les chauves-souris vampires ont toutes sortes d'incroyables adaptations pour consommer du sang, a déclaré Adams.
Les chauves-souris vampires communes peuvent courir sur le sol. Ils atterrissent sur le sol et escaladent leur proie, comme une vache ou une chèvre. Ils font une très petite incision dans la peau de l'animal. Un anticoagulant dans leur salive aide le sang de l'animal à couler pendant qu'il "coule doucement et délicatement" autour d'une cuillère à soupe de sang avec une langue bouclée, a expliqué Adams.
Le métabolisme de la chauve-souris est tellement spécialisé qu'il ne peut pas sauter une seule nuit de nourriture sinon il mourra.
Les chauves-souris sont essentielles à l'environnement dans lequel elles vivent. Les chauves-souris permettent aux agriculteurs des États-Unis d’économiser 23 milliards de dollars par an en coûts de pesticides et de réduire les dommages causés aux cultures. De nombreuses chauves-souris mangent leur poids en insectes chaque nuit.
Ils aident à régénérer les forêts tropicales humides d'Amérique latine. Près de 95% des «plantes pionnières» sur les terres défrichées proviennent de graines dispersées par les chauves-souris.
Si vous aimez la tequila, vous pouvez aussi remercier les chauves-souris. Les chauves-souris pollinisent plus de 500 espèces de plantes, y compris l'agave à partir de laquelle la tequila est produite.
Les réserves incitent les producteurs d’agaves à devenir plus attentifs aux chauves-souris. Généralement, l’agave est récolté pour la tequila avant sa floraison. Cela coupe une source de nourriture pour les chauves-souris et entraîne la consanguinité des plantes d'agave.
Certains producteurs laissent fleurir au moins une partie de leurs plantes d'agave pour aider les chauves-souris et promouvoir la biodiversité dans leurs cultures. Lorsque vous êtes au magasin d’alcool, recherchez des autocollants adaptés aux chauves-souris sur les bouteilles de tequila.
La recherche récente d'Adams s'est concentrée sur l'écholocation. Elle a mené des recherches dans le cadre desquelles elle a tenté de déterminer comment les chauves-souris se font l'écholocaliser en groupes. Cette ligne de recherche a indiqué que les chauves-souris évitent le brouillage. Quand ils sont en groupe, ils suppriment mutuellement leurs signaux, émettant moins de sons pour éviter les conflits avec d'autres chauves-souris.
Les chauves-souris décaleront également leur appel sur le spectre sonore pour différencier leurs signaux des chauves-souris qui les entourent.
Les sons utilisés par les chauves-souris pour l'écholocalisation sont beaucoup plus fréquents que ceux pouvant être entendus par les humains. Cependant, en plus d'utiliser le son pour trouver des objets et des proies par faible lumière, les chauves-souris utilisent également un son de basse fréquence, dont certains peuvent être en mesure d'entendre, comme appels sociaux.
Si vous trouvez une chauve-souris, n'y touchez pas. Si vous devez le déplacer, utilisez des gants ou une serviette. Adams a dit qu'elle ne vous sauvera pas des chauves-souris, mais qu'elle viendra vous sauver une chauve-souris. Appelez le 979-393-2062.

https://www.hayspost.com/2019/02/06/bats-facing-killoffs-from-wind-turbines-disease/?fbclid=IwAR2mmgKMAxYZ_TFbNr_Nr-ytwXUKkvEGGvo9WoWPQHlSjWxAkgrZTUv0_y8

25/01/19 : Somme/Seine-Maritime : Villes Soeurs : Éoliennes en mer: jusqu’au 4 février, donnez votre avis sur la dérogation à la protection des espèces animales protégées
La société porteuse du projet a demandé une dérogation à la protection des espèces qui seront affectées par les 62 éoliennes.
Une consultation du public est ouverte depuis le 21 janvier et jusqu’au 4 février 2019, à propos de la demande de dérogation à la protection stricte des espèces protégées, dans le cadre du projet de parc éolien en mer de Dieppe – Le Tréport.
On a découvert cette nouvelle consultation en cherchant les rapports de la commission d’enquête publique, qui devraient être publiés ce vendredi, sur le site internet de la préfecture de Seine-Maritime. À l’heure où nous écrivons ces lignes, sauf erreur, les rapports ne sont pas encore en ligne.

La préfecture de Seine-Maritime a révélé, jeudi, que les commissaires enquêteurs avaient donné un avis favorable au projet éolien, assorti de deux réserves pas encore connues.
Chacun, donc, peut donner son avis sur cette demande de dérogation, via le site de la DREAL de Normandie (direction régionale de l’Environnement).
92 goélands argentés par an en collision avec les éoliennes
Il faudra, auparavant, lire, entre autres, la demande de dérogation déposée par le maître d’ouvrage, la société Éoliennes en mer – Dieppe Le Tréport (EMDT, filiale d’Engie).
Cette demande est téléchargeable sous la forme d’un dossier de 831 pages (sic) qui détaille quasiment tout du projet et de ses conséquences sur les espèces. Par exemple, dans ce document, on estime que 92 goélands argentés entreront probablement en collision, chaque année, avec l’une des 62 éoliennes en mer. Une estimation haute, précise l’étude. Pour les goélands marins et les goélands bruns, l’estimation est de 17 collisions par an pour chaque espèce.
Le projet éolien aura un impact sur 11 espèces d’oiseaux, 1 espèce de chiroptères et 4 espèces de mammifères marins.
Des mesures de compensation sont prévues par le maître d’ouvrage, qui sont listées dans ce document.
La consultation du public se fait en ligne, via un questionnaire, ou par voie postale.

22/01/19 : Sous l'océan, trop de boucan
La vie sous-marine connaît une cacophonie insoupçonnée. L'homme prend conscience des impacts de cette pollution sonore, émise par les navires, les sonars ou les chantiers en mer.
Imaginez-vous posé sur l'Antarctique. Au milieu de la banquise, le paysage majestueux inspire le sentiment paisible de s'évader du tumulte des activités humaines. "Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté", écrirait le poète. Pourtant, en dessous, à quelques lieues sous les mers, le célèbre "monde du silence" cher au commandant Cousteau est en réalité le lieu d'un vacarme assourdissant. "La banquise, agitée par la houle, émet sous la surface un bruit permanent", raconte Laurent Chauvaud, chercheur au laboratoire franco-québécois BeBest (CNRS/université de Bretagne occidentale). "Ce son étonnant ressemble à une sirène de pompiers avec une multitude de craquements", poursuit l'écologiste marin. Et, derrière cette rumeur, un autre bruit d'origine biologique : le chant des baleines aux vocalises envoûtantes.
Les lois de la physique expliquent pourquoi une telle "musique" peut régner sous tous les océans : quel que soit l'environnement où il voyage, un son déplace les particules qui l'entourent, vibrant sous la forme d'ondes. Sur terre, nos oreilles ont l'habitude de les entendre lorsqu'elles traversent l'air, mais l'eau est un milieu radicalement différent, presque mille fois plus dense. "Les bruits s'y propagent cinq fois plus vite et ils vont aussi beaucoup plus loin. Les mélodies émises à basse fréquence par les baleines bleues s'entendent, par exemple, à des centaines de kilomètres", détaille Delphine Mathias, experte en acoustique sous-marine au bureau d'études Somme. Et le peuple de la mer a parfaitement su tirer parti de ces principes physiques.
Premier mode de communication
"Puisque la lumière ne pénètre qu'à quelques mètres de distance, le son représente le principal mode de communication, résume le bioacousticien Michel André (LAB/université polytechnique de Catalogne). Autrement dit, le bruit des océans est synonyme de vie." Et ses nombreux usages ne se limitent pas aux échanges entre animaux. Certains chassent également à l'ouïe. Ainsi, les cétacés émettent des "clics" rapides qui se réfléchissent sur leur proie. L'écho reçu en retour, à l'instar d'un radar, leur permet de la localiser avant de l'attaquer. Plus surprenant, des animaux privés d'organes auditifs ressentent malgré tout les vibrations. Ils les utilisent de manière passive, comme les larves de corail, qui s'orientent et retrouvent leur récif à l'aide du "paysage acoustique", c'est-à-dire le bruit ambiant habituel.
Depuis un siècle, cette symphonie du monde marin est toutefois brouillée par des fausses notes : les bruits introduits par l'homme. Des sons très variables en intensités et en fréquences, portant vraiment loin dans l'eau. Les sources les plus courantes s'entendent en continu, à l'image du trafic maritime. "Les passages des navires à l'entrée de la Manche, sur le rail d'Ouessant, résonnent jusque dans la rade de Brest, à 50 kilomètres de là", note Delphine Mathias. 
D'autres bruits sont impulsifs et extrêmement forts, comme la prospection pétrolière offshore, qui emploie des canons à air comprimé afin de sonder le plancher océanique. Les spécialistes de l'analyse des signaux sonores les reconnaissent aisément et sur de longues distances. "Au milieu de l'océan Atlantique, on enregistre l'activité de prospection au large du Brésil, situé à des milliers de kilomètres plus à l'ouest", décrit Julien Bonnel de la Woods Hole Oceanographic Institution (Ensta Bretagne). Autres bruits des plus intenses, ceux provenant des chantiers marins, dont l'installation d'éoliennes off-shore, en raison d'une technique de fixation - appelée battage de pieux - qui revient à planter un clou de plusieurs dizaines de mètres sous les coups d'un marteau géant.
Menace sur la faune marine
Tout ce tapage humain devient, hélas, omniprésent dans les océans. Au large de la Californie, la marine américaine a étudié le bruit à 100 mètres de profondeur durant plusieurs années. Les résultats montrent que le trafic maritime recouvre 89 % des enregistrements, contre seulement 31 % un demi-siècle plus tôt. Une pollution invisible et surtout quasi inaudible... pour l'homme. "Notre oreille n'est pas faite pour entendre sous l'eau, où elle ne capte qu'une partie des intensités et des fréquences, explique Michel André. Voilà pourquoi on a longtemps pensé, à tort, qu'elle ne présentait pas de menace sur la faune marine, pourtant soumise à une exposition qui atteint tous les recoins des mers."
Un accident a révélé au grand public l'un des impacts biologiques de cette pollution. Le 12 mai 1996, douze baleines à bec s'échouent soudainement sur les côtes grecques. Les scientifiques identifient formellement le coupable : un exercice des marines de l'Otan avec un puissant sonar, mené la veille en Méditerranée. Cet échouage a alors focalisé la recherche sur les cétacés, soit quelque 80 espèces.
Mais, depuis une dizaine d'années, tout a changé : des effets ont aussi été découverts sur les invertébrés, présents par milliers dans la biodiversité marine, de la crevette au poulpe en passant par les méduses. Bien que privés du sens de l'ouïe, ils maintiennent leur équilibre avec des organes sensibles à la pression de l'eau. "Or, en les exposant en laboratoire à des sons impulsifs, ils ne se déplacent plus et meurent en quelques jours", regrette Michel André. Tout autant que pour les cétacés ou les poissons, l'impact est donc potentiellement mortel. Les vrombissements des navires impliquent d'autres conséquences : ils masquent les communications des animaux, comme le brouhaha un dialogue dans une boîte de nuit. "Les homards font des bruits avec leurs antennes pour éviter le combat avec un semblable, indique Laurent Chauvaud. Si cet échange est gêné dans une zone bruyante, alors c'est l'affrontement quotidien."
Cartographier les bruits des océans
Pour les scientifiques, l'un des défis consiste maintenant à établir un état de santé exhaustif de la faune sous-marine exposée à ce type de pollution. Le laboratoire de Laurent Chauvaud y travaille en établissant les cartes d'identité sonores des espèces afin d'établir un diagnostic. "Une coquille Saint-Jacques fait un bruit quand elle se referme régulièrement, détaille-t-il. Si vous faites varier les pollutions, ce comportement normal va-t-il changer ? C'est la même idée qu'ausculter un patient au stéthoscope."
Au-delà de ces recherches, écouter l'océan reste la meilleure façon d'y voir quelque chose. Les suivis acoustiques exigés par l'Etat français deviennent la spécialité d'entreprises comme Quiet-Oceans. "Nous suivons plusieurs chantiers sensibles où, chaque matin, nous autorisons les travaux seulement s'il n'y a aucun mammifère marin à proximité", assure son PDG, Thomas Folegot. La société bretonne a mis au point une cartographie de prévision du bruit et de ses effets, ainsi qu'une bouée acoustique intelligente capable de détecter et d'identifier en temps réel certaines espèces. Conçu avec Michel André, l'instrument peut aussi prévenir les navires pour qu'ils changent de cap et évitent une collision avec un animal. 
En parallèle de cette écoute, il existe des solutions pour limiter nos émissions sonores ; par exemple, en les étouffant. "Autour d'un chantier sont parfois installés des rideaux de bulles, inspirés des bulleurs d'aquarium : lorsqu'un son les traverse, il s'atténue", explique Julien Bonnel. A bord des navires, des techniques réduisent déjà le tapage aquatique. "La plupart de nos bateaux militaires étant discrets en mer, on a un coup d'avance sur ce nouvel enjeu pour les civils", sourit Christian Audoly, à la tête d'une équipe de 30 personnes à Naval Group, le constructeur des sous-marins français. 
La recherche vise d'abord à travailler sur la vibration des moteurs en la diminuant avec de simples systèmes d'isolation. Ensuite, sur les hélices, dont la rotation dans l'eau génère des bulles (phénomène dit de cavitation), qui représentent la principale pollution sonore provoquée par les navires de commerce. Ici, le design des pales est déterminant, arbitré par un compromis entre la discrétion et l'efficacité. Enfin, de nombreux travaux hydrodynamiques portent sur l'écoulement de l'eau sur la coque afin de limiter les turbulences.
Améliorer la réglementation
"Tout se joue cependant à la conception du navire, prévient Christian Audoly. S'il n'a pas été conçu à partir de ces trois points, c'est très difficile et coûteux à intégrer a posteriori." D'autant que les cargos ou tankers (80 % du commerce maritime mondial) n'ont actuellement aucune contrainte légale en matière d'émission de bruits. Du moins, pour l'instant. L'Europe a bien mis en place une directive inédite pour le milieu marin, reconnaissant onze indicateurs de son état de santé écologique, dont les sources sonores, mais il n'existe pas de texte contraignant au niveau mondial. "Tous les pays n'appliquent pas les mêmes règles, toutefois, nous assistons à un renforcement évident des législations", conclut avec optimisme Thomas Folegot. Face à la pollution sonore, plus question de noyer le poisson.
L'adaptation aux sons marins 
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Preuve de leur intelligence parfois insoupçonnée, certains mammifères se sont adaptés à la pollution sonore marine. Mieux, ils ont appris à en tirer bénéfice : "En Alaska, les cachalots savent reconnaître le bruit exact d'un bateau de pêche mettant à l'eau une ligne, sur laquelle ils viennent se servir", souligne l'acousticienne Delphine Mathias. Pour les éloigner, les pêcheurs ont mis au point des répulsifs sonores, sortes d'épouvantails marins. Sauf que, pour l'heure, ils aggravent la pollution sonore et offrent le signal encore plus évident d'un repas imminent !
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sous-l-ocean-trop-de-boucan-l-inquietante-pollution-sonore_2057695.html

10/01/19 : Massacré silencieusement? Les rares chauves-souris d'Europe en collision avec des parcs éoliens offshore"
..... il est fort probable qu'un grand nombre de chauves-souris soient abattues par des turbines au large des côtes mais personne ne peut récupérer les corps morts en mer ...."
C'est un fait peu connu que l'on peut trouver des chauves-souris au large de la mer . Bien que leurs aventures maritimes soient peu connues, nous savons que certaines espèces migrent à travers de vastes étendues d'océan, tandis que d'autres passent du temps en mer pour trouver de la nourriture, puis revenir se poser à terre.
Pourtant, peu de recherches ont été menées sur l'impact du développement de l'éolien offshore sur ces créatures rares.
Etude: "... les chauves-souris ont été attirées par les éoliennes ..."
Une étude suédoise publiée en 2007 avait révélé que " les éoliennes en fonctionnement n'étaient pas évité en passant des chauves-souris. Au contraire, nous avons rapidement découvert que certaines turbines attiraient les chauves-souris . "L'étude, qui a révélé pas moins de douze espèces de chauves-souris dans les zones côtières ou au large des côtes, a souligné que si des chauves-souris se heurtaient à des collisions avec des turbines en mer ) " C'est déplorable et c'est grave si cette mortalité réduit la densité ou efface les populations locales ."

"... un avertissement clair que nous ne faisons pas tout ce que nous devrions ..."
Douze ans plus tard, honteusement, L'industrie éolienne ignore encore la question. Nous avons assisté à une augmentation considérable du développement de l'énergie éolienne en mer, mais aucune évaluation approfondie du nombre de chauves-souris tuées par ces énormes bancs d'éoliennes n'a encore été réalisée.
L'année dernière, Baker Consultants , une société britannique de conseil en écologie , a indiqué qu'il y avait un manque choquant de connaissances sur les effets du développement de l'éolien offshore sur les chauves-souris. " D'après notre expérience ...", ont-ils déclaré , "il est très rare qu'on nous demande de prendre en compte les chauves-souris dans notre approche des enquêtes de pré-construction ou des études d'impact ".
La société, qui a participé à une conférence sur l’énergie éolienne et les impacts sur la faune , a souligné le manque de recherche dans ce domaine. Ils ont dit que c'était " un avertissement clair que nous ne faisons pas tout ce que nous devrions pour considérer les impacts potentiels de ces installations sur les chauves-souris ".
Nous ne pouvons que deviner le nombre de chauves-souris mortes ...
Avec pratiquement aucune donnée sur les décès de chauves-souris causés par les parcs éoliens offshore, nous ne pouvons que deviner les chiffres. Et d'après les estimations horribles que nous avons concernant le nombre de décès de chauves-souris dans des installations à terre, nous pouvons nous attendre à ce que la situation en mer soit tout aussi inquiétante.
Pour les entreprises irresponsables d'énergie éolienne, il est peut-être hors de vue, car s'il est fort probable qu'un grand nombre de chauves-souris soient abattues par des turbines au large des côtes, personne ne peut récupérer les corps en mer.
Il est étonnant que la croissance massive des parcs éoliens offshore autour des côtes de la Grande-Bretagne et de l'Europe ait été autorisée sans que l'on comprenne les effets que cette industrialisation de nos mers pourrait avoir sur les chauves-souris, dont beaucoup sont des espèces rares et menacées.
Et bien que le développement effréné des vents offshore se poursuive sans relâche autour de nos côtes, nous pouvons probablement ajouter au moins douze espèces de chauve-souris à la liste croissante d'animaux sauvages en voie de disparition qui sont abattus par les pales tourbillonnantes de cette industrie méchante et sous-réglementée.
http://jasonendfield.weebly.com/home/silently-slaughtered-europes-rare-bats-on-collision-course-with-offshore-wind-farms

10/01/19
 : Biodiversité menacée: "Chaque année, on bétonne l'équivalent de 6 fois la surface de Paris en France"

Selon les derniers chiffres de l’Observatoire National de la Biodiversité, plus d’un quart des espèces présentes sur le territoire métropolitain et ultramarin sont menacées de disparition. Yann Wehrling, ambassadeur pour l’environnement et la biodiversité, était l'invité de RMC.
C'est un rapport inquiétant que viennent de publier le ministère de la transition écologique et l'agence française pour la biodiversité: un quart des espèces en France sont menacées de disparition.
Les espèces les plus menacées sont les amphibiens, les oiseaux nicheurs, les reptiles. Ainsi le vison d'Europe, la grenouille des champs, la tortue d'Hermann ou encore le putois d'Europe sont décimées. Pire: la population des chauves souris a baissé de 38% en 10 ans.
"Quand on va à la campagne, on entend moins les oiseaux": invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, Yann Wehrling, ambassadeur pour l’environnement et la biodiversité, a appelé à "une mobilisation générale à tous les niveaux".
En cause: la destruction de leurs habitats, la pollution lumineuse, la baisse du nombre d'insectes, le développement des éoliennes... Et dans tous les cas, le principal responsable, c'est l'homme.
"La pollution, le changement climatique et la bétonisation sont responsables: chaque année, on bétonne l'équivalent de six fois la surface de Paris en France".
Et de préciser, non sans bon sens, que "Quand une espèce disparaît, on ne peut pas la recréer".
https://rmc.bfmtv.com/emission/biodiversite-menacee-chaque-annee-on-betonne-l-equivalent-de-6-fois-la-surface-de-paris-en-france-1608966.html

09/01/19 : Le patrimoine naturel de la France dépérit
Plus du quart des 5.000 espèces évaluées par les scientifiques risquent d'être rayées de la carte de l'Hexagone et de ses outre-mer, alerte une étude du ministère de la Transition écologique publiée ce mercredi. Pour 3 % d'entre elles, le mal est déjà fait.
La France a le privilège d'héberger 10 % de la biodiversité mondiale, mais elle n'en prend guère soin. Plus du quart (26 %) des 5.073 espèces vivantes suivies par le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), « présentent un risque de disparition », selon l' édition 2018 des « chiffres clefs de la biodiversité » , que vient de publier le Commissariat général au développement durable (CGDD), un organisme dépendant du ministère de la Transition écologique.
La menace est très claire dans les outre-mer où l'extinction guette 40 % de l'échantillon analysé contre 22 % en métropole. En tout état de cause, 3 % des espèces sont devenues introuvables en France, 4 % ne sont pas loin de les rejoindre aux oubliettes et 6 % sont en danger. Les amphibiens, les oiseaux nicheurs, les mammifères et les reptiles sont les plus touchés avec un risque de disparition en hausse de 15,2 % entre la dernière période d'évaluation (2015-2017) et la précédente (2008-2009). Rares sont les espèces, comme les rapaces, à avoir repris du poil de la bête.
Les chauves-souris, malheureuses sentinelles
Un cas résume à lui seul l'état de dépérissement du patrimoine naturel sauvage de la France : celui des chauves-souris. Leurs effectifs ont fondu de 38 % entre 2006 et 2016 sous la pression d'une multiplicité de facteurs auxquels ces animaux sont très sensibles : perte de leurs habitats, pollution lumineuse, éoliennes, pénurie de ressource alimentaire... Cette dégradation des milieux affecte également des espèces d'oiseaux : ceux vivant dans les espaces agricoles, dont les populations ont reculé de 33 % entre 1989 et 2017, ainsi que ceux vivant dans les milieux bâtis (-30 %).
L'hémorragie risque de durer car seulement un cinquième des habitats se trouve dans un état favorable. Cette dégradation affecte particulièrement les territoires qui bordent l'Atlantique, où seulement 7 % des milieux permettent encore à la faune de s'épanouir. Les zones de haute montagne (Alpes, Pyrénées) sont mieux conservées (42 % des habitats naturels dans un état favorable).
S'agissant des milieux aquatiques, le diagnostic du CGDD est très mitigé. Un peu plus de 44 % des eaux de surface sont jugés en bon ou en très bon état. Mais les choses vont très mal dans les eaux littorales d'outre-mer. Le recouvrement en corail vivant y a diminué de 29 %. Une quasi-catastrophe, quand on sait que la France, à la tête du deuxième domaine maritime mondial (11 millions de km2), abrite 10 % des récifs coralliens du globe.
L'impact du réchauffement
La liste des facteurs nocifs pour la biodiversité est longue. Le territoire ne cesse de s'artificialiser. Aujourd'hui, 9,4 % des sols sont devenus stériles, notamment par le fait de leur bétonnage ou bitumage. La consommation de produits phytosanitaires, en hausse constante depuis 2010, détruit le « garde-manger » des hirondelles. Les espèces exotiques envahissantes, comme le frelon asiatique, font des ravages dans les écosystèmes. « En moyenne, un département a été colonisé par six espèces exotiques envahissantes, tous les dix ans, depuis 1979 », signale le CGDD.
La fragmentation des cours d'eau, par des barrages et autres ouvrages, corsète la nature. Pour 100 km de rivière ou de fleuve, pas moins de 16 obstacles ont été comptabilisés en 2018.
Enfin, le changement climatique se fait sentir. « Le nombre de jours de gel a diminué de 2,5 jours en moyenne par décennie sur la période 1961-2010 », pointent les experts du ministère de la Transition écologique. Ce recul des périodes de grand froid « agit sur le phénomène de dormance de nombreuses espèces végétales, indispensable à leur bonne reproduction ».

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0600482162304-biodiversite-le-patrimoine-naturel-de-la-france-deperit-2234906.php

09/01/19 : Mal connue, la biodiversité française reste menacée
L’Observatoire national de la biodiversité (ONB) dresse un état inquiétant de la biodiversité française, tant en Outre-mer qu’en métropole.
C’est un trésor mal connu, dont la richesse se réduit comme peau de chagrin. La France métropolitaine et des Outre-mer abrite un nombre incroyable d’espèces d’animaux et de végétaux. Sans compter les écosystèmes remarquables. Comme en témoigne une étude publiée fin décembre par le Commissariat général au développement durable, les scientifiques recensent 19.424 espèces endémiques sur les territoires tricolores (à 80% Outre-mer). Et plus de 80% des écosystèmes européens sont présents en métropole.
132 HABITATS D’INTÉRÊT COMMUNAUTAIRE
Malgré la protection de la loi et un intérêt grandissant du public pour cette problématique, la biodiversité reste menacée. Et ce à tous les niveaux. Notre pays, rappelle le document rédigé par l’ONB, compte 132 habitats d’intérêt communautaire (prairies de fauche, marais, falaises, grottes, dunes, chênaies), dont seuls 22% sont dans un état jugé favorable. Les régions les plus préservées étant les Pyrénées et les Alpes, faiblement peuplées. Ce qui explique que 42% des espaces remarquables des régions montagneuses sont dans un bon état, contre 7% de ceux de la côte Atlantique.
LA PRESSION PARTOUT
Les pressions anthropiques se font sentir partout. Développement de l’agriculture intensive, des infrastructures et de l’urbanisation grignotent les grandes prairies «toujours enherbées». Importants pour la flore, la faune (notamment les insectes), voire pour le stockage du carbone, ces espaces ont perdu 8% de leur surface entre 2000 et 2010.
Les eaux terrestres ne se portent guère mieux. En 2010, la directive-cadre sur l’eau fixait à 64% le pourcentage des eaux de surface qui devaient être de bonne qualité écologique en 2015. Cette année-là, seules 44% des eaux françaises étaient considérés en bon ou très bon état.
10% DES RÉCIFS CORALLIENS
Dans d’autres eaux, la France abrite 10% des récifs coralliens de la planète, sur environ 55.000 kilomètres carrés. Un tiers d’entre eux sont en diminution et 10% progressent. Le gros du lot (60%) restent stable. Ce recensement ne prend néanmoins pas en cause les dégâts occasionnés par les cyclones de 2017.
Retour sur terre, avec la proportion d’espèces menacées. En l’état actuel des connaissances, 26% des espèces présentent un risque de disparition et 8% sont «quasi menacées». Problème, rappellent les chercheurs, seules 5.073 espèces ont fait l’objet d’une évaluation, soit moins de 3% des espèces connues en France. Et le problème ne fait que croître: en moyenne, les scientifiques découvrent deux espèces chaque jour. «Le déficit de connaissance concerne en particulier de nombreux invertébrés, champignons et espèces marines, et d’une manière générale les espèces présentes dans les Outre-mer», précisent les auteurs.
SPÉCIALISTES VS GÉNÉRALISTES
Et l’alarme doit être sonnée pour certains groupes d’espèces. A commencer par les oiseaux «spécialistes». Inféodés à un habitat particulier, ces oiseaux sont les premières victimes de la disparition ou de la dégradation de leur biotope, comme les espèces des milieux agricoles (-33% entre 1898 et 2017) ou celles nichant dans les milieux bâtis (-30% durant la même période). Les oiseaux forestiers se maintiennent. Et les «généralistes» se développent remarquablement: +19%.
Même diversité chez les chauves-souris. Ces petits mammifères volants sont souvent victimes de la destruction de leur habitat, de la pollution lumineuse, de la diminution de leur nourriture et du développement des éoliennes. Certaines espèces, comme la Pipistrelle pygmée (+15% entre 2006 et 2016) s’adaptent; d’autres, comme la Noctule commune (-51%), reculent fortement.
66.000 HECTARES BÉTONNÉS PAR AN
Ces grandes tendances ne semblent pas prêtes de s’inverser. Les Français consomment en effet de plus en plus de territoires naturels. Entre 2006 et 2015, 66.000 hectares, en moyenne, ont été artificialisés. Un chiffre qui progresse, toujours en moyenne, de 1,4% par an: un rythme trois fois supérieur à celui de l’accroissement de la population française.
En régression, les espaces agricoles subissent une pollution toujours plus forte. La vente de produits phytosanitaires a augmenté de 12% en 2014-2016 par rapport à la période de référence 2009-2011.
LA MÉTROPOLE N’EST PAS À L’ABRI
Il y a aussi les effets indirects des activités anthropiques, comme l’introduction (volontaire ou non) d’espèces envahissantes, qui entrent en compétition avec les espèces indigènes. Ce phénomène est particulièrement inquiétant dans les Outre-mer, où 60% des espèces les plus envahissantes de la planète sont d’ores et déjà actives, souvent sur de petits territoires insulaires. Le frelon asiatique l’a montré: la métropole n’est pas à l’abri. Six nouvelles espèces exotiques envahissantes s’installent dans chaque département en moyenne tous les 10 ans depuis 1979.
En bouleversant le climat, l’homme a aussi adouci la rigueur de l’hiver. Chaque décennie, nos hivers métropolitains perdent environ 2,5 jours de gel. Ce qui favorise les ravageurs sensibles au froid et accélère les cycles végétatifs, comme ceux de la vigne.
Finalement, faisons-nous assez d’efforts pour protéger ce trésor national et universel qu’est la biodiversité? On peut en douter. Votée en 2010, la loi Grenelle II impose de protéger, en 2019, 2% du territoire. L’an passé, 1,37% de la métropole et des départements et collectivités ultra-marins étaient ainsi protégés: un taux à peu près constant depuis 2015.
DES OCÉANS PRÉSERVÉS?
Sur le papier, la situation est meilleure dans les océans. En 2018, 1,6 million de km2 d’eaux marines françaises étaient classées en aires marines protégées (AMP), dotées d’un document de gestion validé. L’objectif 11 d’Aïchi est donc atteint. Du moins en théorie. «Si la rédaction d’un tel document est effectivement une condition sine qua non pour la bonne gestion d’une AMP, le simple fait qu’il existe ne garantit pas pour autant la bonne mise en œuvre des mesures préconisées, et donc l’efficacité de l’aire protégée», rappelle l’ONB.
Etonnament, l’indicateur budgétaire est l’un des rares à être au vert. Entre 2000 et 2015, la France a presque doublé ses dépenses en faveur de la protection de la biodiversité (2,1 milliards d’euros, en 2015). Les trois quarts de ce budget sont affectés à la gestion des espaces et des espèces. Seul 0,6% est dédié à la recherche.


09/01/19 : Selon un récent rapport, la biodiversité continue de s'effondrer en France

Disparition des oiseaux des champs, effondrement des populations d'insectes, menaces sérieuses sur la biodiversité d'outre-Mer… Le rapport sur l'année 2018 des " Chiffres clés de la biodiversité " prévoit un avenir bien sombre pour la biodiversité Française…
Déclin 
La prochaine génération saura-t-elle ce qu'est un anax empereur, un lézard ocellé ou un grand hamster d'Alsace ? Si l'on en croit le dernier rapport sur l'année 2018 des " Chiffres clés de la biodiversité ", on peut légitimement penser que non.
Plus d'un quart des espèces évaluées risquent de disparaître du territoire national, si l'on en croit cet effrayant rapport publié conjointement par trois agences : le Commissariat général au développement durable, l'Agence française pour la biodiversité et l'Observatoire national de la biodiversité.
Alerte rouge 
"En l'état actuel des connaissances, 26 % des espèces évaluées présentent aujourd'hui un risque de disparition au niveau français. Ce risque est nettement plus élevé dans les outre-mer (40 %) par rapport à la métropole (22 %)", explique le rapport.
3% des espèces sont d'ores et déjà éteintes, 4% en danger critique d'extinction et 6% en danger d'extinction.
Chez les chauve-souris, ce déclin se mesure à hauteur de 38% en l'espace de dix ans. Cette espèce, en particulier, se montre sensible à divers facteurs clés comme la destruction de leurs habitats, la pollution lumineuse, la raréfaction de leur régime alimentaire, le développement des éoliennes, le dérangement des colonies et des sites d'hibernation...
Campagnes silencieuses
L'évolution des risques se révèle particulièrement alarmante aussi pour les oiseaux nicheurs, les amphibiens, les mammifères et les reptiles : leurs risques d'extinction ont augmenté de 15.2% entre 2008 et 2018.
Ces chiffres ont été publiés à l'initiative du ministère de la Transition écologique et de l'Agence française pour la biodiversité (AFB), et mettent l'accent sur plusieurs indicateurs suivis de près par l'Observatoire national de la biodiversité (ONB). 
Autre chiffre préoccupant : celui du déclin des oiseaux et en particulier, des populations spécialistes c'est à dire inféodées à des milieux bien précis, à l'instar des plaines agricoles.
Alouette, où es-tu ? 
Dans le cas de ces dernières, on peut parler d'hécatombe : les oiseaux ont diminué en moyenne de 22 % entre 1989 et 2017, avec une baisse de 33 % pour les oiseaux inféodés aux milieux agricoles, 30 % pour ceux vivant dans les milieux bâtis et 3 % pour ceux des domaines forestiers.
Seul point positif que l'on peut relever dans ce rapport : l'évolution de l'implantation (et non des populations) de grands mammifères dans l'Hexagone. Ces mammifères sont le loup gris, l'ours brun et le lynx boréal.
Loup, y es-tu ?
Canis lupus était présent sur 3,7 % de la France en 2017, contre 0,9 % en 2003. Ce qui représente l'une des plus grandes expansions spatiales, pour toutes les espèces confondues.
On a néanmoins une idée de la croissance de la population grâce aux chiffres de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Début décembre, celui-ci confirmait l'expansion démographique avec pas moins de 85 zones de présence permanente, tout en révélant que l'effectif de l'espèce en sortie d'hiver 2017/2018 devrait dépasser les 500 individus.
Un objectif que le gouvernement s'était fixé pour fin 2023 à l'issue de l'actuel plan loup.
Fiabilité de l'ONCFS ? 
On s'interrogera cependant légitimement sur la propension de l'ONCFS à voir du loup gris un peu partout en France, à soupçonner un peu hâtivement la présence de l'animal dans diverses régions et peut-être d'aller un peu vite en besogne quant à la constitution des populations.
Pourquoi ? On vous laisse à vos propres suppositions, en relisant attentivement le nom complet de l'Office.
La question du lynx
Enfin, l'emprise spatiale du lynx boréal est également en expansion, passant de 0.1% en 1989 à 1.5% en 2017. Toutefois, comme le souligne à juste titre l'association Centre Athénas, spécialisée dans les soins à la faune sauvage dans l'est de la France, les populations du grand félin sont sous une pression constante du fait du braconnage et des collisions avec les voitures.
L'année 2018 fut une année noire pour le lynx boréal, avec 23 sollicitations du centre pour la prise en charge du grand prédateur.
Sachant que la population de l'animal dans l'est de la France tourne autour d'une maigre centaine d'individus, on peut légitimement se poser de sérieuses questions sur la pérennité de l'espèce en France; sans parler du fait que les associations de protection de la faune sauvage voient monter, lentement mais sûrement, une grande intolérance envers l'espèce de la part des auto-proclamés " premiers écologistes de France ", plus communément appelés chasseurs.
https://www.ohmymag.com/best-friends/selon-un-recent-rapport-la-biodiversite-continue-de-s-effondrer-en-france_art123766.html

07/01/19 : Biodiversité : en France, un quart des espèces évaluées sont éteintes ou menacées
Plus d'un quart des espèces évaluées risquent de disparaître du territoire national, révèle la dernière édition des chiffres clés de la biodiversité. Quelques espèces comme les oiseaux généralistes ou les grands prédateurs résistent.
On sait que les indicateurs de la biodiversité sont dans le rouge. Plusieurs rapports internationaux en ont fait l'écho cette année. L'édition 2018 des chiffres clés de la biodiversité viennent le confirmer pour la France. "En l'état actuel des connaissances, 26 % des espèces évaluées présentent aujourd'hui un risque de disparition au niveau français. Ce risque est nettement plus élevé dans les outre-mer (40 %) par rapport à la métropole (22 %)", révèle le rapport. Trois pour cent des espèces sont d'ores et déjà éteintes, 4% sont en danger critique et 6 % en danger.
L'évolution du risque se révèle particulièrement préoccupante pour les amphibiens, les oiseaux nicheurs, les mammifères et les reptiles. Le risque d'extinction de ces quatre groupes en métropole a augmenté de 15,2 % entre les deux évaluations menées en 2008-2009 et 2015-2017. Certaines espèces s'en tirent mieux que d'autres. Tel est le cas des oiseaux généralistes et des grands prédateurs.
38 % des chauves-souris ont disparu
La publication de ces chiffres, à l'initiative du ministère de la Transition écologique et de l'Agence française pour la biodiversité (AFB), met l'accent sur certains indicateurs suivis par l'Observatoire national de la biodiversité (ONB). Parmi ceux-ci figurent les chauves-souris, dont un déclin moyen de 38 % des effectifs est constaté entre 2006 et 2016. De fortes disparités sont toutefois à relever entre les différentes espèces, voire entre les populations d'une même espèce. D'autre part, 15 espèces sur les 34 vivant en métropole ne sont pas encore suivies.
En tout état de cause, "l'évolution des effectifs de chauves-souris est (...) un bon indicateur du niveau de pression exercé par les activités humaines sur la biodiversité", indiquent les auteurs du rapport. Ces espèces, expliquent-ils, sont en effet sensibles à plusieurs facteurs : destruction de leurs habitats, pollution lumineuse, raréfaction de leur régime alimentaire, développement des éoliennes, dérangement des colonies et des sites d'hibernation...
Effondrement des populations d'oiseaux agricoles
Autre indicateur mis en avant par le service de la donnée et des études statistiques du ministère de la Transition écologique : l'état des populations d'oiseaux communs dits "spécialistes", c'est-à-dire liés à un habitat particulier. Ces populations ont diminué en moyenne de 22 % entre 1989 et 2017, avec une baisse de 33 % pour les oiseaux inféodés aux milieux agricoles, 30 % pour ceux vivant dans les milieux bâtis et 3 % pour ceux des espaces forestiers.
"Les causes de leur déclin sont multiples", indique le rapport, qui cite toutefois en tête la dégradation des habitats et l'effondrement des populations d'insectes. Cette dégradation n'est pas connue par les espèces dites "généralistes" qui augmentent de 19 %. Ce qui traduit une "homogénéisation des communautés d'oiseaux dont la composition évolue vers des espèces peu spécialisées, présentes dans tous les milieux".
L'implantation des grands prédateurs progresse
Un troisième indicateur montre des chiffres favorables à certains mammifères. C'est celui de la présence des trois grands prédateurs que sont le loup, le lynx et l'ours. Cet indicateur ne porte pas sur la population de ces espèces mais sur l'évolution de leur implantation.
Le loup était présent sur 3,7 % du territoire en 2017, contre 0,9 % en 2003. Ce qui représente l'une des plus fortes expansions spatiales, toutes espèces confondues. On a toutefois une idée de la croissance de la population grâce à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Début décembre, celui-ci confirmait l'expansion démographique avec 85 zones de présence permanente et révélait que l'effectif de l'espèce en sortie d'hiver devrait dépasser les 500 individus. Objectif que le gouvernement s'était fixé pour fin 2023 à l'issue de l'actuel plan loup.
L'emprise spatiale du lynx est également en augmentation, passant de 0,1 % en 1989 à 1,5 % en 2017. Ce n'est en revanche pas le cas de l'ours dont la présence reste limitée à deux zones pyrénéennes, même si le nombre d'individus est également en augmentation.
"Cette tendance générale est, entre autres, le fruit des divers plans nationaux d'actions, des programmes de réintroduction pour l'ours et le lynx et de la mise en place d'aires protégées, permettant de concilier l'expansion de ces grands prédateurs avec les activités humaines", expliquent les auteurs du rapport.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Biodiversite-france-especes-evaluees-eteintes-menacees-32659.php4

02/01/19 : Écologie : les éoliennes font fuir les prédateurs et bouleversent la chaîne alimentaire
Aigles, faucons et autres martins-chasseurs ont trouvé plus fort qu'eux dans les cieux : les éoliennes.
"Ils ne meurent pas sous le coup des pales, mais préfèrent s'en tenir loin" , rassure d'emblée l'écologue Maria Thaker, de l'Institut des sciences de Bangalore (Inde). Un éloignement qui n'est pas indolore pour l'écosystème : "En chassant ces prédateurs naturels, les éoliennes agissent comme des superprédateurs", poursuit-elle. Pour mesurer leurs effets en cascade sur la chaîne alimentaire, Maria Thaker a comparé 6 zones d'un demi-kilomètre carré chacune, situées sur un plateau de roches rouges de la chaîne des Ghats occidentaux (Inde). Résultat : sur les 3 zones hérissées d'éoliennes, l'abondance des oiseaux a été divisée par 4. Quant à la vie terrestre, elle a été bouleversée. Notamment pour ses principaux habitants : les splendides lézards Sarada superba. "Leur densité a triplé, affirme l'écologue, provoquant des changements de comportement et de morphologie. " Ils ont maigri et la beauté de leurs ornements sexuels a fané. En cause : leur surpopulation qui réduit la nourriture disponible et la nécessité de se démarquer. "Plusieurs études montrent que les parcs éoliens modifient en profondeur les écosystèmes, rappelle Maria Thaker. D'où l'importance du choix de leur lieu d'implantation et de leur nombre. "
https://www.science-et-vie.com/nature-et-enviro/ecologie-les-eoliennes-font-fuir-les-predateurs-et-bouleversent-la-chaine-alimen-47215