Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

Allemagne (II) (du 13/02/2018 au 20/12/2018)

Allemagne



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Allemagne : les déplacés du charbon
20/12/18L'Allemagne pourra-t-elle se passer du charbon ?
Vincent de Féligonde vous propose sa chronique sur l'économie.
Une page se tourne en Allemagne avec la fermeture demain des deux dernières mines de houille du pays. Les mineurs se lanceront un ultime "Glückauf Kumpel !", "bonne chance camarade", selon l'expression consacrée avant la descente dans le puit. Avec ces fermetures, c'est une page de l'histoire de l'Allemagne et de l’Europe qui se tourne. Pendant 150 ans, le charbon a été la principale ressource énergétique et la plus importante matière première du pays, notamment dans l’industrie et la chimie.
Il a façonné les paysages, avec ses terrils et ses chevalements. Mais aussi la société. La fosse, son jargon, ses échanges francs et rugueux, sa passion pour le foot, avec le Borussia Dortmund ou encore Schalke 04, ses "Kneipe" (les bars ouvriers), ses choeurs, ses associations d'anciens et ses messes à Sainte-Barbe la patronne des mineurs ont soudé des générations d'habitants de la Ruhr.
Elle a aussi joué un rôle politique. Les vestiaires des mineurs ont accouché des grandes luttes sociales allemandes. Les grèves de 1889, 1905, ou encore 1912, menées par les très puissants syndicats de mineurs, ont posé les jalons des politiques sociales du pays, avec la sidérurgie. La Ruhr était un bastion du SPD, le très puissant parti social-démocrate. Et il ne faut pas oublier qu’au niveau européen, c'est autour du puissant charbon de la Ruhr qu'a débuté en 1951 l'intégration économique entre anciens pays ennemis, avec la Communauté européenne du charbon et de l'acier.
Depuis les années 1960, la houille de la Ruhr agonise, incapable de rivaliser avec le charbon de l'étranger. Extraite à 1200 mètres sous terre, une tonne de houille allemande revient à 250 euros, plus de trois, fois plus que le prix du marché. Le gouvernement a maintenu le secteur artificiellement en vie à coup de subventions colossales.
En 2007, Berlin s'est donné onze ans pour préparer en douceur la reconversion de son bassin minier. L'objectif était d’éviter un choc comparable à celui qu'a vécu l'Angleterre dans les années Thatcher.
La réduction d’activité n'a entraîné aucun conflit majeur. La quasi-totalité des mineurs est partie à la retraite anticipée, à moins de 50 ans. En 1968, la Ruhr comptait 72 mines de houille et 274 000 mineurs. Ils ne sont plus que 1500 aujourd'hui. Elle compte aujourd'hui une vingtaine d'écoles supérieures qui ont permis l'émergence d'un nouveau tissu d’entreprises. Le secteur tertiaire emploie 75% de la population.
Lancé dans une transition énergétique périlleuse avec une sortie rapide du nucléaire, l'Allemagne a besoin du charbon. Car la montée en puissance de l’éolien et du solaire pose des problèmes de transport et de stockage. Résultat, les centrales au charbon importé d'Australie ou de Chine turbinent à plein régime, y compris dans la Ruhr. A cela s’ajoute le lignite, un charbon brun extrait d’immenses mines à ciel ouvert. Problème, ce Braunkohle – littéralement « charbon brun » - est de mauvaise qualité et donc très polluant. Le gouvernement envisage leur fermeture et doit trancher d’ici février.
Mais ce n’est pas simple, car 37% de l’électricité allemande provient de la combustion du charbon, houille et lignite, contre… moins de 2% en France.
https://rcf.fr/la-matinale/l-allemagne-pourra-t-elle-se-passer-du-charbon


11/12/18Capacité de réseau trop faible : Les clients de l'électricité verte paient des millions pour rien
C'est aussi une sorte de gaspillage d'argent: des centaines de millions d'euros doivent payer les consommateurs allemands pour de l'électricité verte, qui n'est pas utilisée. Surtout avec des vents côtiers forts, la capacité du réseau n'est pas suffisante pour le transport de l'électricité.
Selon un article de presse, les consommateurs allemands devront payer cette année des centaines de millions d'euros pour de l'électricité verte inutilisée, qui n'a pas été injectée dans les réseaux électriques. "En 2018, des compensations des opérateurs des réseaux d'énergies renouvelables devraient être versées", a déclaré un porte-parole de l'agence fédérale des réseaux "Augsburger Allgemeine". En conséquence, les créances correspondantes des exploitants d’installations ont augmenté de plus de 60% au cours du premier trimestre de cette année seulement.
Par rapport à la même période de l’année précédente, les demandes d’indemnisation sont passées de 142 millions à 228 millions d’euros, selon l’agence fédérale des réseaux, car la capacité du réseau n’était pas suffisante pour transporter l’électricité verte produite, en particulier dans le cas de forts vents côtiers.
Les demandes d'indemnisation avaient déjà fortement augmenté ces dernières années, écrit le "Augsburger Allgemeine". Selon l'agence fédérale des réseaux, elle s'élevait à 610 millions d'euros en 2017 et à 373 millions d'euros en 2016.
Selon le rapport, le Bundesnetzagentur estime également qu'il y aura 144 millions d'EUR de demandes d'indemnisation pour l'année à venir, car les éoliennes ne sont pas encore connectées en mer - ou, inversement, les parcs éoliens offshore ne sont pas encore opérationnels.
Tant d'électricité jamais produite à partir d'énergies renouvelables
Néanmoins, la production d'électricité verte en Allemagne est en train de battre un nouveau record. Selon le fournisseur d'énergie Eon, les parcs éoliens, les panneaux solaires et d'autres sources d'énergie renouvelables auront produit plus d'électricité au cours de la semaine qu'au cours de l'année précédente. "D'ici la fin de l'année, nous prévoyons plus de 200 milliards de kilowattheures d'électricité produite et alimentée à partir d'énergies renouvelables - environ cinq milliards de plus qu'en 2017 et plus que jamais auparavant", a déclaré une porte-parole d'Eon Allemagne.
Ainsi, janvier a été le mois de la production d’électricité écologique la plus élevée, avec environ 20 milliards de kilowattheures. Parmi celles-ci, les éoliennes à terre et en mer ont représenté près des trois quarts de leur contribution. Raison: fortes rafales de vent et tempête Friederike au début de l’année. L'énergie éolienne représente environ la moitié de la production d'électricité verte au cours de l'année. Grâce au temps ensoleillé, les systèmes photovoltaïques ont été nettement plus rentables que l'année précédente, notamment d'avril à septembre. Avec plus de 6 milliards de kilowattheures en juillet, ils ont même dépassé les éoliennes en tant que forme de production la plus puissante parmi les énergies renouvelables.
La chef de file verte Annalena Baerbock a critiqué la situation: "L'électricité renouvelable ne doit pas être gaspillée, car un flux de charbon dommageable pour le climat a obstrué les réseaux", a-t-elle déclaré à "Augsburger Allgemeine". L'énergie éolienne ne devrait pas être facilement régulée par gros volumes: "Elle a besoin d'utilisations alternatives pour l'électricité verte." Selon Baerbock, il existe déjà suffisamment d'alternatives techniques, que ce soit pour le chauffage ou dans le secteur des transports.
https://www.n-tv.de/wirtschaft/Okostromkunden-zahlen-Millionen-fuer-nichts-article20766544.html?fbclid=IwAR176aCiSA0ypPXhp8j26p6GaTyFxqsSRk4zMQcLPx13K8-rWyuhldEs0j8

05/12/18En Allemagne, la fin du charbon n’est pas pour demain
Des milliers d’Allemands ont manifesté pour une sortie accélérée du charbon d’ici 2020. Un objectif sur lequel le gouvernement peine à avancer.
Alors que la conférence de l’ONU sur le climat s’est ouverte à Katowice, les citoyens sont descendus dans la rue pour encourager les politiques à aller de l’avant. En Allemagne, ils étaient 36 000 dans les rues de Berlin et Cologne, selon les organisateurs. La police, elle, a compté 15 000 personnes.
Les citoyens réclament que d’ici 2020, l’Allemagne diminue de moitié son industrie du charbon. À Bruxelles, une marche géante pour le climat a attiré 75 000 personnes selon les organisateurs, 65 000 selon la police.
L’Allemagne peine à verdir son parc énergétique
Le pays de Goethe, mondialement reconnu pour son engagement dans la transition énergétique, n’honore toutefois pas ses promesses en matière de lutte contre le réchauffement climatique. L’Allemagne risque de rater de 8 points l’objectif qu’elle s’était fixée de réduire ses émissions de CO2d’au moins 40 % d’ici 2020 par rapport à 1990.
« L’Allemagne est le 4e plus gros émetteur mondial », dénonce le président de l’Association allemande de l’énergie éolienne, Hermann Albers. « Peu de pays ont une aussi grande responsabilité dans les émissions, et autant intérêt à réduire leurs émissions au plus vite. De surcroît, nous sommes le seul pays disposant d’un tel capital, des connaissances et de l’expertise en énergie solaire et en bioénergie. Nous avons tout ce qu’il faut pour développer une industrie entièrement débarrassée du carbone. »
Le président de l’association souligne que le développement des énergies renouvelables à l’échelle européenne serait une aubaine pour l’économie allemande. L’engagement de l’UE d’utiliser au moins 32 % d’énergie renouvelable d’ici 2030, qui a été adopté en juin, constitue donc une étape importante. « L’Europe est lente, mais l’Europe apprend », conclut-il.
Pour le ministre fédéral de l’Économie Peter Altmaier (CDU) cependant, le développement des énergies renouvelables est une « priorité absolue ». Il prévoit d’ailleurs d’accélérer l’expansion du réseau par voie législative. En outre, le Bundestag (parlement allemand) a adopté vendredi dernier une nouvelle loi sur la collecte d’énergie, qui a fait l’objet d’un long débat, et entend doubler le volume d’appels d’offres pour les parcs éoliens. « C’est le signe que le gouvernement allemand a compris qu’il fallait se débarrasser au plus vite du charbon, source de CO2 », se rassure Hermann Albers.
Une commission au charbon pas très efficace
Selon les prévisions des experts, la commission allemande au charbon proposera 2037 comme date d’élimination progressive du charbon. « Pour nous, la sortie doit commencer rapidement. Nous voulons que l’Allemagne soit débarrassée de la majorité de ses centrales à charbon au début des années 2020 », explique le président de l’Association de l’énergie éolienne.
Hélas, la commission au charbon a reporté les négociations de sortie de l’Allemagne du charbon au mois de février. Pour Hermann Albers, un consensus aurait largement pu être trouvé avant cette date tardive.
La coalition au pouvoir (CDU-CSU/SPD) a probablement forcé le report des négociations en raison des pressions exercées par les Länder producteurs de charbon et de l’élection à venir de la présidence de la CDU. Cela a suscité de vives critiques, car l’Allemagne va maintenant participer à la COP24 sans plan de sortie du charbon.
Des régions traditionnellement charbonnières
« Le débat allemand sur le charbon fait écho au dialogue polonais sur l’avenir du mix énergétique. La Pologne et l’Allemagne sont deux pays miniers et charbonniers, et donc des pays clés pour la décarbonisation de l’UE », explique Joanna Maćkowiak-Pandera, présidente du groupe de réflexion polonais Forum Energii.
La Pologne, qui tire encore son énergie à 80 % du charbon, a récemment présenté son plan d’engagement pour l’accord de Paris, à commencer par la construction de centrales nucléaires, car elle n’en possède aucune.
À Berlin, les manifestants ont défilé sous la devise « Stop charbon – protégeons le climat maintenant ». Devant la Chancellerie, ils ont lancé un appel au gouvernement fédéral pour qu’il se dépêche de faire sa transition énergétique.
https://www.euractiv.fr/section/energie/news/anti-kohle-demos-uns-laeuft-die-zeit-davon/

29/11/18Éolienne brûlée
Dans une ferme éolienne du district de Wittmund, l’éolienne d’une éolienne a brûlé jeudi. Les pompiers ont laissé l'éolienne brûler de manière contrôlée.

Éolienne incendiée dans le district de Wittmund
Dans une ferme éolienne située dans la municipalité intégrée de Holtriem dans le district de Wittmund, une éolienne a brûlé jeudi. Les pompiers ont incendié l'usine de Westerholt de manière contrôlée, comme l'a rapporté NDR 1 Niedersachsen. Les ailes étaient tombées, a déclaré un porte-parole du service des incendies. Ils ont été largués sur le sol. La police a mis en garde contre une épaisse fumée et a conseillé aux résidents du parc éolien de Westerholt de garder les fenêtres et les portes fermées jusqu'à nouvel ordre. Pourquoi la plante a-t-elle pris feu? L'année dernière, une éolienne a déjà brûlé dans cette région.

https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/oldenburg_ostfriesland/Windkraftanlage-abgebrannt,windrad700.html?fbclid=IwAR3YMljVEmw4Tj8OQDvU0c9oRL71CpKidCUynuTiBgB-Yj5bV-p1mnTMsNM

27/11/18L'Allemagne émet-elle vraiment dix fois plus de gaz à effet de serre que la France ?
Ce mardi matin sur France Inter, Bruno Retailleau a affirmé que l'Allemagne émettait dix fois plus de CO2 par kilowatt-heure produit que la France. C'est vrai et cela s'explique par les choix énergétiques de l'Allemagne.
"Je suis favorable à ce que de plus en plus d'énergies renouvelables puissent prendre le relais ; en revanche je dis attention, car le nucléaire, (...) c'est beaucoup moins de gaz à effet de serre rejeté. L'Allemagne, pour le kilowatt-heure produit, c'est dix fois plus de gaz à effet de serre, c'est dix fois plus de particules" : ce mardi matin sur France Inter, le président du groupe Les Républicains au Sénat Bruno Retailleau s'est appuyé sur l'exemple de l'Allemagne pour proposer qu'on ne ferme pas de façon précipitée les centrales nucléaires.
En Allemagne, où la fermeture des centrales nucléaires a été accélérée (avec une fermeture totale à l'horizon 2022), les énergies renouvelables ont effectivement été largement poussées par les autorités. Aujourd'hui moins de 15% de l'électricité allemande vient du nucléaire quand près d'un tiers est le fruit de ces énergies, essentiellement l'éolien et le solaire. Cela a-t-il vraiment causé une telle explosion des émissions de gaz à effet de serre ?
Plus de charbon et de gaz en Allemagne
Le chiffre avancé par Bruno Retailleau est vrai : "Il y a effectivement un facteur 10 sur le taux d'émission de CO2 par KWh : la France est autour de 50 grammes, l'Allemagne entre 400 et 600 selon les années", explique Sylvain David, chercheur du CNRS à l'institut de physique nucléaire d'Orsay. "Mais ce n'est pas dû aux énergies renouvelables : c'est lié au fait que l'Allemagne continue à faire beaucoup de son électricité avec du charbon et du gaz", précise-t-il.
"L'Allemagne a fait le choix d'augmenter massivement les renouvelables, de façon assez impressionnante, pour compenser la fermeture de centrales nucléaires plutôt que de centrales au charbon et au gaz : de fait, les émissions de CO2 ne baissent pas très vite.
Les émissions "grises" ont peu d'influence
C'est donc la répartition des énergies plutôt que le passage au renouvelable qui explique cette différence énorme entre la France et l'Allemagne. Car à l'inverse, la France a accordé une place considérable (plus de 70% de l'énergie consommée) au nucléairequi, bien que dangereux et producteur de déchets nocifs, ne génère pas du tout de CO2 : "A la production, le nucléaire comme le photovoltaïque et l'éolien ne font pas d'émissions de CO2 : il n'y a aucune combustion de charbon, de gaz ou de pétrole pendant la production d'électricité", explique Sylvain David.

Quid de ce que l'on appelle les émissions "grises", c'est-à-dire celles qui sont associées non pas directement à la production d'électricité mais à la construction des équipements. "Pour le nucléaire et l'éolien elles sont très faibles, autour de 10g/KWh. Le photovoltaïque est plus élevé, de l'ordre de 80g/KWh - mais souvent, les panneaux photovoltaïques sont produits en Chine, pas en France ni en Allemagne. Tout cela reste malgré tout très loin du gaz et du charbon, qui produisent respectivement 500 et 1000g de CO2/KWh environ".
https://www.franceinter.fr/environnement/l-allemagne-emet-elle-vraiment-dix-fois-plus-de-gaz-a-effet-de-serre-que-la-france
27/11/18« En Europe, le pari d’une union franco-allemande du climat »
Dans une tribune au « Monde », les chercheurs Marc-Antoine Eyl-Mazzega et Carole Mathieu prônent l’abandon de la lignite par l’Allemagne et l’investissement de fonds européens dans la transition et la reconversion.
A l’approche de l’ouverture de la COP24, le 3 décembre, la gouvernance mondiale du climat est en péril et l’Union européenne (UE) porte sa part de responsabilité. Le monde s’inscrit dans une trajectoire de réchauffement supérieure à 3 degrés, et les émissions globales et européennes de gaz à effet de serre menacent d’augmenter à nouveau en 2018. Or, l’UE est divisée sur la nécessité de revoir à la hausse ses ambitions climatiques pour aller au-delà de la cible initiale des 40 % de baisse des émissions d’ici à 2030, et se donner ainsi les moyens d’atteindre zéro émission nette à l’horizon 2050. Si l’UE tergiverse, comment convaincre les autres grands pays émetteurs de se mobiliser pour gagner la bataille du climat ?
L’Allemagne a rejeté l’idée d’un objectif européen plus ambitieux pour 2030, considérant qu’il fallait en premier lieu se concentrer sur l’atteinte des objectifs actuels. En réalité, c’est la question de la sortie du charbon en Allemagne qui pose problème. La part des énergies renouvelables est passée d’environ 16 % en 2010 à plus du tiers de la production électrique allemande en 2017. Mais les 30 000 éoliennes installées et les 40 TWh d’électricité solaire produite en 2017 n’ont pas permis de réduire significativement l’intensité émissive du secteur électrique allemand, la part du charbon (lignite et houille) n’ayant que faiblement décliné et représentant 36,6 % de la production électrique totale en 2017, contre 20 % dans l’UE.

Lire aussi La France doit clarifier sa politique énergétique
La « commission charbon » instituée par le gouvernement allemand en juin travaille sur un calendrier et des modalités de fermeture des mines et centrales à charbon, mais il lui faut ménager les industriels, limiter l’impact sur l’emploi, et éviter toute dégradation de la sécurité d’approvisionnement électrique. Une tâche ardue, mais pas impossible : le Royaume-Uni, par exemple, a vu la part de sa production électrique issue du charbon passer de 41 % en 2013 à 6,7 % en 2017, grâce à l’introduction d’un système de prix plancher du carbone venant s’ajouter au système européen d’échange de quotas d’émission (ETS). L’effort sera évidemment plus lourd en Allemagne : la production de houille devrait totalement cesser fin 2018, mais l’Allemagne reste le premier producteur de lignite du monde. D’importantes ressources devront être consacrées à la gestion des sites miniers, à l’accompagnement des près de 21 000 salariés de l’industrie du lignite et à la reconversion industrielle des trois régions charbonnières (Rhénanie-du-Nord, Lusace et Saxe). ...
https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/11/27/en-europe-le-pari-d-une-union-franco-allemande-du-climat_5389063_3232.html

23/11/18Bürger wollen gegen Windpark in Utgast klagen
Des citoyens veulent poursuivre en justice un parc éolien à Utgast
Les infrasons de 40 éoliennes devraient être responsables de problèmes de santé.
Utgast / WITTMUND
Les habitants du parc éolien d'Utgast n'abandonnent pas. Au contraire, ils préparent à nouveau un procès contre le fonctionnement des 40 grandes usines qui, selon leurs propres informations, leur volent non seulement leur sommeil, mais également leur santé. Insa Bock et Hermann Oldewurtel, qui vivent à environ 700 mètres des installations, cherchent de manière offensante le chemin du public. Ils attribuent le problème des graves problèmes de santé aux sons de basse fréquence (infrasons) émanant de l'équipement.
Le couple prépare actuellement un procès contre le fonctionnement des grandes usines (Enercon E 70) en consultation avec les voisins. Oldewurtel: "Quand il y avait des centrales encore plus petites, nous n'avions pas de plaintes majeures - elles ne sont intervenues qu'après le repowering." Par conséquent, le procès vise spécifiquement le fonctionnement des grandes éoliennes.
https://harlinger.de/Nachrichten/artikel/buerger-wollen-gegen-windpark-in-utgast-klagen?fbclid=IwAR1ht95D0kR9_LuGrNEdce84El3UTj5Jirg9e0zdEryN5mqJFn0aCQLpfRY

21/11/18Le rapport d'une ONG révèle que les centrales à charbon les plus polluantes d'Europe sont allemandes
Les citoyens en Europe souffrent de la pollution de l’air générée par les centrales à charbon, principalement situées dans une poignée de pays. L’ONG Sandbag a déterminé que les sociétés les plus polluantes exploitant le charbon étaient allemandes.
Une nouvelle recherche émanant de plusieurs ONG environnementales dont Sandbag et Greenpeace a déterminé la manière dont les 103 centrales à charbon européennes affectent la santé publique. Elle épinglé les dix entreprises responsables de deux tiers de ces dommages sanitaires. Quatre d’entre elles sont, à la surprise générale, allemandes, alors que l'Allemagne a fait de la protection de l’environnement un de ses chevaux de bataille.
L’Allemagne est régulièrement épinglée pour son exploitation massive du charbon, en compensation de l'abandon du nucléaire. Ainsi le pays d’Angela Merkel brûle davantage de charbon qu’aucun autre pays européen, via quatre des entreprises les plus polluantes d'Europe RWE, EPH, Uniper et Steag.
Un des analystes de l’ONG Sandbag, Dave Jones, a commenté cette surreprésentation parmi les plus gros pollueurs au charbon. «J’ai été surpris que les entreprises allemandes soient en position dominante», remarque-t-il sur Twitter.
Il précise que l’Allemagne brûle davantage de charbon que tout autre pays européen, le fait dans des régions densément peuplées et que le lignite, le charbon le plus sale, figure parmi les combustibles exploités. Il composait 25,4 % en 2014 du mix énergétique allemand en 2014, 22,6 % en 2017, contre 14,4 % pour le charbon en 2017.
Le rapport a déterminé que 46 millions d'Allemands vivaient à moins de 200 kilomètres des centrales de la compagne RWE, les plus sales du pays. Il note que l'Allemagne a fait très peu d'efforts pour réduire la pollution de l'air au cours de la dernière décennie.
Pour l'ONG, il n'est pas juste que ces entreprises néfastes pour l'environnement enregistrent des profits sans s'acquitter du coût sanitaire de la pollution qu'elles génèrent. Sandbag évolue ce coût à 48 euros pour chaque mégawatt d'électricité produit, ce qui porterait la facture à 2 800 millions d'euros en hypothèse basse.
L'Allemagne a annoncé son intention d'extraire 80% de son électricité à partir des énergies renouvelables d’ici à 2050 alors que sa performance dans le domaine se porte en 2017 à 33,1 %. Bien que la part des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire et biomasse) soit en augmentation chaque année, la consommation des énergies fossiles pèse encore pour 51% dans le mix énergétique du pays en 2017.
Lire aussi : Un village en enfer
https://francais.rt.com/international/55685-rapport-d-ong-revele-que-centrales-charbon-polluantes-europe-allemandes

21/11/18 : Une initiative citoyenne appelle à la mesure du bruit
Lors de sa dernière session, le conseiller Rosenberg a de nouveau été confronté au parc éolien Rosenberg-Süd. Plus précisément, il s'agissait de la plainte des habitants et de l'initiative citoyenne "L'énergie éolienne avec une raison" (BI), qui se plaignent d'une énorme pollution sonore causée par les deux centrales très controversées et qui souhaitent enfin une mesure indépendante du bruit.
Les représentants de l'initiative citoyenne "Windkraft mit Reason" ont été invités par le maire Tobias Schneiderprésenter leur point de vue lors de la session. Ils se sont plaints du fait qu’EnBW, l’opérateur des deux éoliennes, n’avait pas encore été en mesure de faire effectuer un test de validation du niveau de puissance acoustique effectué par un institut indépendant, alors que cela était obligatoire dans le permis de construire. Dans ce contexte, les représentants de BI ont également formulé des critiques claires du Landratsamt, qui ne remplit tout simplement pas sa fonction d'autorité de contrôle dans ce cas. Toutefois, cette "surveillance laxiste du parc éolien de Rosenberg-Süd" est donc "pleinement intégrée" dans le processus d’agrément chaotique du parc éolien, que les trois porte-parole de BI, Dr. Ing. Michael Hoffmann, Rudolf Knecht et Jens Greiner ont été flagellés lundi soir comme "quasi-légaux".
Dans le même temps, ils ont souligné que les deux installations de 230 mètres de haut qu'EnBW avait été autorisée à ériger à 780 mètres et à 810 mètres du complexe résidentiel ont gravement compromis la vie des résidents locaux . Parce que: «À notre porte, nous n’avons pas seulement les éoliennes les plus hautes de la région. Nous avons également le pire et le plus fort ", a déclaré Hoffmann. Cela serait également dû au fait qu'EnBW a délibérément renoncé aux mesures de protection contre le bruit, telles que les ailettes sur les pales du rotor - et accessoirement uniquement parce que BI s'est plaint du parc éolien.
Les résidents se plaignent d'insomnie et de pression auriculaire
Les conséquences: même si les deux usines ne fonctionnent actuellement qu'à un quart ou une demi-charge, les résidents devraient fermer leurs fenêtres pour dormir, a rapporté Hoffmann., Jens Greiner a ajouté que depuis la mise en service des éoliennes, il lui était impossible de lire un livre sur sa terrasse à Matzengehren. Le son continu à travers les éoliennes était "tout simplement insupportable". Les habitants de Hinterbrand et de Matzengehren se sont souvent plaints de troubles du sommeil, de maux de tête, de pression auriculaire et d’agitation. "Vous ne pouvez certainement pas tout faire tomber sur les éoliennes, mais les systèmes peuvent certainement aggraver les problèmes de santé", a déclaré Hoffmann avec assurance. Il appelle donc enfin avec ses collègues une mesure valide du bruit. Et que s'il vous plaît dans la nuit et surtout directement mesurée par les maisons touchées.
Le bureau de district n’avait jusqu’à présent effectué que des mesures dites d’orientation. Mais ils n’ont pas de sens, ont prévenu les représentants de la BI. En outre, les autorités avaient également raisonnablement suscité un nouvel avis sur des prévisions fiables. Ce rapport, qui a de nouveau abouti à une considération très bienveillante des deux usines, a été créé par l'opérateur EnBW.
Entre-temps, BI avait pris l'initiative face à l'inactivité des autorités, a précisé Hoffmann. Les propres mesures auraient produit un niveau sonore moyen de 46,56 dB (A) la nuit, ce qui est supérieur à la limite admissible de 45 dB (A). La capture: Les mesures du BI, acheté pour un appareil de haute qualité et coûteux, ne sont pas reconnues par les autorités. "Mais nos ressources financières sont limitées. En tant que BI, nous avons déjà investi 15 000 euros dans la lutte contre EnBW. Une mesure réalisée par un institut indépendant reconnu coûterait 2 500 à 3 000 euros supplémentaires ", a informé Jens Greiner au comité. De plus, les membres du BI seraient contents si la communauté pouvait soutenir leur cause.
Le maire de Rosenberg, Tobias Schneider, était assez ouvert lundi. Comme l'a souligné le président de la mairie, il était déjà actif et avait vérifié auprès du bureau de district pourquoi, à ce jour, aucune mesure d'acceptation n'avait encore été effectuée. En réponse à cette demande, il avait été informé que cette procédure aurait échoué "en raison des conditions météorologiques". Du point de vue de Schneider, une explication plutôt médiocre. "Il est difficile de comprendre qu'il n'y avait aucune possibilité au cours des 15 derniers mois pour une telle mesure."
La communauté voit le bureau de district dans le train
Néanmoins, le Landratsamt lui dit qu'il souhaitait lancer une mesure - et probablement de nuit. Selon Schneider, cette procédure officielle est requise de toute urgence. Sinon, de telles conditions dans la construction permettent "une épée émoussée, avec laquelle vous ne pouvez pas sérieusement entrer en guerre", a déclaré le maire de Rosenberg. La communauté n'a pas le pouvoir d'agir en la matière, explique Schneider. Mais vous pouvez au moins être "mal à l'aise". Le maire de Rosenberg n’a pas non plus exclu les demandes du conseil d’administration et des rangs de la BI selon lesquelles la communauté pourrait même initier une mesure indépendante. D'abord, mais vous siégez au bureau de district. C'est le tour maintenant.

https://www.schwaebische.de/landkreis/ostalbkreis/rosenberg_artikel,-b%C3%BCrgerinitiative-dr%C3%A4ngt-auf-l%C3%A4rmmessung-_arid,10967620.html?fbclid=IwAR1MJHiexXWl1BEMdtG4MjLKgoisFUv7g45LEIRZ9TJHEFOofZjtVrLAeeU

18/11/18Éolien en mer. Le souffle allemand
Avec 40 % d’électricité produite par les énergies renouvelables, l’Allemagne est en bonne voie pour atteindre son objectif de 80 % en 2050. Pour cela, le pays compte sur l’éolien en mer, en plein développement. Une situation à l’opposé de celle de la France qui peine encore à mettre en route ses premiers parcs offshore.
Sept. C’est le nombre d’années qu’il aura fallu à la société espagnole Iberdrola, premier groupe énergétique ibérique, pour mettre en service son premier parc éolien offshore en mer Baltique allemande, Wikinger. Onze ans, c’est ce qu’il faudra, au mieux, à Ailes Marines, détenue à 70 % par Iberdrola, pour rendre opérationnel le parc offshore de 62 éoliennes en baie de Saint-Brieuc.
« L’Allemagne est très favorable aux énergies renouvelables », reconnaissait, presque jaloux, Emmanuel Rollin, le directeur d’Ailes Marines, lundi 29 octobre, à l’occasion de l’inauguration officielle du parc Wikinger et de ses 70 éoliennes. « Quand Angela Merkel a annoncé, en 2011, qu’elle voulait sortir du nucléaire, tout le monde a suivi, notamment concernant l’éolien offshore. Résultat, ils font partie des pionniers dans ce domaine ».
À LIRE SUR LE SUJET Le parc offshore qui préfigure celui de Saint-Brieuc
« En Allemagne, on ne fait plus attention aux éoliennes »
Un premier parc éolien en mer du Nord inauguré en 2010. Dix-huit dans les eaux territoriales germaniques huit ans plus tard, pour un total de 1 169 éoliennes en mer. Pour la majorité des Allemands, et contrairement à la France, l’installation de ces moulins à vent géants à quelques dizaines de kilomètres des côtes ne fait presque plus débat depuis plusieurs années, à l’exception d’associations environnementalistes comme la Nabu.
À LIRE SUR LE SUJET Energies marines : quatre députés bretons les défendent
« Aujourd’hui, tout le monde en Allemagne a conscience qu’il faut accélérer la mutation vers les énergies renouvelables », assurait Boris Schucht, le directeur général de 50Hertz, gestionnaire de réseau de transport d’électricité en Allemagne, à l’occasion de l’inauguration de Wikinger.
Même l’aspect esthétique, élément important des oppositions aux futurs parcs offshore en France, ne freine pas les projets. « En Allemagne, on ne fait plus attention aux éoliennes terrestres depuis bien longtemps. C’est en train de devenir la même chose en mer », assure un cadre de 50Hertz. « Au début, les habitants voulaient que les éoliennes soient très loin des côtes. Maintenant, ils s’en moquent un peu ».
Quinze gigawatts produits en 2030
Avec une sortie du nucléaire prévue pour 2022, l’Allemagne semble obligée d’en passer par les énergies renouvelables. Il y a quelques années, l’État fédéral allemand s’était fixé comme objectif d’atteindre 80 % de son électricité issue des énergies renouvelables en 2050. Le pays en est actuellement à 40 % et reste fortement tributaire du charbon, une des manières les plus polluantes de produire de l’électricité. « Pour l’avenir de nos enfants, il faut poursuivre le tournant du renouvelable », soutenait le patron de 50Hertz, à l’occasion de l’inauguration de Wikinger.

Production brute d'électricité en Allemagne en 2017 (654,8 TWh)
Avec 33,3 % d'électricité produite en 2017, les énergies renouvelables occupent la deuxième position derrière les matières charbonneuses (lignite et charbon) qui produisent 36,6 % de l'électricité allemande.


La production brute d'électricité en France métropolitaine en 2017 (529,4 TWh)
En France, la part d'électricité issue des énergies renouvelables n'atteint que 16,7 % de la production brute d'électricité en 2017. Le nucléaire se taille la part du lion avec 71,6 %.



L’éolien en mer, qui ne compte que pour 2,7 % de la production d’électricité en 2017, pourrait permettre d’accentuer ce tournant. Outre-Rhin, l’ambition affichée est de voir, d’ici 2030, les parcs éoliens allemands en mer générer 15 gigawatts d’électricité. Soit l’équivalent, selon l’État allemand, de la production annuelle d’environ douze centrales nucléaires.
Avec des appels d’offres planifiés jusqu’en 2030, ce qui rassure les acteurs industriels, l’éolien offshore a donc le vent en poupe en Allemagne. Résultat : alors que les recours freinent son premier parc éolien en France (lire ci-dessous), Iberdrola s’est déjà lancé dans la mise en route de deux nouveaux parcs en mer Baltique allemande.
https://www.letelegramme.fr/monde/eolien-en-mer-le-souffle-allemand-18-11-2018-12136028.php?vptoken=0b787d9c5dd8f67909cf3b7e51b24faac1a16c09

16/11/18 : Enercon bestätigt Risse an 75 Windkraftanlagen
Enercon confirme les fissures dans 75 éoliennes
Après les suppressions d'emplois controversées chez les fournisseurs, le fabricant d'éoliennes Auricher, Enercon, a de nouveau fait la une des journaux. Selon les informations de NDR 1, des fissures inexpliquées dans les tours en béton ont été découvertes dans un total de 75 éoliennes presque neuves. 45 éoliennes sont situées dans le district de l'Emsland, les autres dans le Münsterland et dans le sud de l'Allemagne.
Dommages découverts lors des contrôles
A noté les dégâts lors des vérifications de routine effectuées par Enercon, a déclaré Felix Rehwald, porte-parole de l'entreprise. Des fissures se seraient formées dans les segments supérieurs des tours, à la transition de la partie en béton à la partie en acier. Sont concernés deux types d'installations spécifiques avec une hauteur de moyeu de 159 mètres. Ils ont été construits seulement dans les deux dernières années.
Selon Enercon, pas de risque d'effondrement
Enercon avait immédiatement sécurisé et inspecté tous les systèmes affectés, selon Rehwald. Même d'autres types d'équipement seraient maintenant observés de plus près. Le danger d'effondrement des tours, à aucun moment, a souligné le porte-parole. Les fissures ne toucheraient la vie que si elles n'étaient pas réparées. Selon les premières conclusions, les dommages n’auraient rien à voir avec la hauteur des tours. La cause exacte n'est toujours pas claire. Enercon souhaite réaménager les éoliennes concernées pour qu'elles puissent rester aussi longtemps que prévu. La société n'a pas voulu commenter les coûts.
https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/oldenburg_ostfriesland/Enercon-bestaetigt-Risse-an-75-Windkraftanlagen,enercon284.html?fbclid=IwAR0ESyqgErqACTK53R2MEBl3i0PAPVcG1L-5xmv4hqTZmlhcKhfdoC5IuM8
14/11/18L’Allemagne accorde de nouveaux volumes aux EnR, mais pas pour l’éolien en mer
L’annonce était attendue par le secteur allemand des énergies renouvelables depuis plusieurs semaines. Le gouvernement de coalition dirigé par Angela Merkel a confirmé que des appels d’offres, cumulant 4 000 MW répartis sur 3 ans, s’ajouteront à ceux déjà prévus. Une bonne nouvelle pour le secteur à l’exception de l’éolien offshore, qui ne s’est pas vu attribuer le moindre mégawatt.
Appels d’offres spécifiques et neutres
Dès l’année prochaine, deux appels d’offres additionnels de...
https://www.greenunivers.com/2018/11/lallemagne-accorde-de-nouveaux-volumes-aux-enr-mais-pas-pour-leolien-en-mer-191662/

11/11/18300 Menschen protestieren gegen Windräder im Wald
A Beelitz, 300 personnes protestent contre les éoliennes en forêt.
300 personnes ont manifesté contre le projet de construction d'éoliennes dans une forêt de Reesdorfer Heide. Evénement actuel: L’Agence nationale pour l’environnement a donné son feu vert à douze éoliennes.
Beelitz
Le maire de Spruce Forest, Tilo Köhn, s'est rendu à vélo à la démonstration. Il voyageait pendant une heure et n’a traversé que la forêt: «Nous avons toujours une zone forestière exceptionnellement vaste et fermée. Il ne peut pas être qu'il est abandonné et coupé pour un usage douteux ", at-il déclaré. Samedi, environ 300 personnes ont suivi l'appel de l'association "Waldkleeblatt" à manifester dans une forêt du Reesdorfer Heide contre la construction d'éoliennes dans la forêt. La cause actuelle de la manifestation était une décision du bureau de l’environnement de l’environnement qui, le 24 septembre, avait ordonné l’exécution immédiate de la construction de douze éoliennes dans le Reesdorfer Heide.
Werder soutient Beelitz
Les autorités avaient approuvé la construction d'éoliennes au sud de la voie ferrée jusqu'à Dessau en 2016, mais avaient opposé à la ville de Beelitz, à l'association "Forest Clover Leaf", aux particuliers et aux cliniques Recura de Beelitz-Heilstätten. Pour la démonstration qui s’est déroulée dans la forêt, où les éoliennes doivent être construites, Beelitz et l’association ont reçu le soutien des communautés voisines telles que Borkheide, Borkwalde et Werder et l’Union fédérale allemande pour la protection de l’environnement et de la nature (BUND).
La mairesse du Werder, Manuela Saß (CDU), s’était personnellement rendue dans la forêt pour s’engager à soutenir la ville des fleurs et à faire campagne pour "lutter ensemble pour la préservation de notre paysage culturel" et y faire entendre sa voix. "Notre manifestation n'est pas dirigée contre l'énergie éolienne, mais contre la destruction de notre nature", a-t-elle déclaré. Elle ne comprenait pas "que les arbres doivent être abattus pour des éoliennes". L'incompréhension selon laquelle, au nom de la protection du climat, la forêt, le meilleur accumulateur de dioxyde de carbone et l'allié le plus efficace dans la lutte contre le changement climatique, soient mis entre les mains de la forêt, était l'un des points forts de la manifestation.
"Les changements sont nécessaires, mais ils doivent avoir un sens"
Axel Kruschat, directeur général du Brandenburger BUND, a qualifié l'idée stupide de placer des éoliennes en forêt. "Je ne veux pas dire que la transition énergétique n'est pas nécessaire et je ne peux pas dire que tout peut rester tel quel", a déclaré Kruschat, ajoutant: "Des changements sont nécessaires, mais des changements doivent être apportés qui ont un sens: les éoliennes dans la forêt, n’en faites pas partie. "Winfried Ludwig, président du club forestier de la forêt, avait spontanément demandé au directeur de BUND de le porter au mégaphone, après l’avoir découvert dans la foule des manifestants.
Le sujet était aussi le danger d’incendies: "Une éolienne ne peut pas être éteinte. Il n'y a pas d'échelle là-haut ", a déclaré Marlies Zibulski, commandant de la réserve de Borkwald. Personne n'a rien appris des expériences de cette année d'incendies de forêt. Les risques d'incendie pour la forêt, par exemple, par l'autoroute "sont suffisants et maintenant, même les éoliennes sont là", a critiqué le chef des pompiers. Mario Wagner (CDU) vit dans la banlieue de Fichtenwalde et s’assied dans le grand feu de l’été sur des valises pleines à craquer, l’incendie n’étant qu’à 350 mètres de sa maison. "Les éoliennes dans la forêt contrecarrent les efforts pour améliorer la protection contre les incendies de forêt et créer un nouveau risque d'incendie", a-t-il déclaré en marge de la manifestation.
Pour le chef du club des trèfles forestiers Winfried Ludwig, les foires n’ont pas encore été chantées dans le projet de construction des douze éoliennes dans le Reesdorfer Heide malgré l’ordre de l’Agence nationale de l’environnement. La ville de Beelitz et le club "engageront très probablement des poursuites judiciaires contre elle". Dans cette affaire, les problèmes de protection de la santé et de protection de la nature n'avaient pas été pris en compte et le droit de passage n'avait pas été "clarifié juridiquement", a-t-il déclaré.
Classe de danger telle que l'Espagne et le Portugal
Le sud du Brandebourg présente le risque d'incendie de forêt le plus élevé en Allemagne et appartient à la classe de risque la plus élevée à l'échelle européenne, comme l'Espagne et le Portugal.
Cela est dû aux huiles essentielles des pins, aux faibles précipitations et aux sols sablonneux et secs.
Dans le contexte des incendies de forêt à Fichtenwalde et à Treuenbrietzen Waldkleeblatt, le président du club, Winfried Ludwig, demande une réévaluation de la protection contre l'incendie lors de la construction des éoliennes dans la région de Reesdorfer. L'avis du service central des incendies avait été rendu avant les incendies de forêt.
Ludwig avait invité à la manifestation tous les porte-parole des groupes parlementaires pour la politique énergétique. Il critique le fait qu'un seul est venu: Sven Schröder (AfD). Anja Schmollack, de la CDU, a présenté sa candidature à la législature de l'État en 2019.
http://www.maz-online.de/Lokales/Potsdam-Mittelmark/300-Menschen-protestieren-bei-Beelitz-gegen-Windraeder-im-Wald?fbclid=IwAR3ufgwPmGIeyUx3z4sdgCvYBN2fDPViY-V7OcXJWEGYu9av6mqcAv1ZWuY

31/10/18Bundesregierung will Windkraft-Gegner mit schnellerem Ökostrom-Ausbau versöhnen
Le gouvernement fédéral veut réconcilier les opposants à l'énergie éolienne avec une expansion plus rapide de l'électricité verte
https://www.heise.de/newsticker/meldung/Bundesregierung-will-Windkraft-Gegner-mit-schnellerem-Oekostrom-Ausbau-versoehnen-4208286.html?fbclid=IwAR1i4YAxd7VOgQDumJPzAiaw0iRvudl0EovG1Y6_CkOCrSz-nUomjdbZZB8

19/10/18NRW initie des obstacles plus élevés pour l'énergie éolienne
Extrait : 
La population a des réserves sur les éoliennes
" Nous voulons que les parcs éoliens soient acceptés par la population ", a déclaré vendredi (19.10.2018) la ministre d'Etat d'Ina Scharrenbach (CDU) au Bundesrat. Une expansion massive rencontrée dans de nombreuses régions du pays dans les réserves, si elles sont prévues près de complexes résidentiels.
Les habitants ont critiqué le bruit, les ombres et l'apparence des installations, a déclaré le ministre. En Rhénanie du Nord-Westphalie, les éoliennes ne devraient donc pas s'approcher à moins de 1 500 mètres du prochain règlement. Jusqu'à présent, des distances de 600 à 800 mètres sont courantes. L'énergie éolienne devrait continuer à faire partie du bouquet énergétique.
https://www1.wdr.de/nachrichten/windraeder-mindestabstand-100.html?fbclid=IwAR2CIIV7eRabCM_KuHs2jhOh_EAbsNpMnc93Gh96iISnfrD-J48a2Y4PDt8

18/10/18Électricité : l’Allemagne renâcle à libérer les échanges avec ses voisins
Du fait d’un réseau peu adapté à l’essor des renouvelables, le pays a intérêt à limiter les échanges transfrontaliers. L’Allemagne aura certainement gain de cause en trilogue, au grand dam de ses voisins.
Eurodéputés et représentants des États se réunissent le 18 octobre à Bruxelles pour un troisième trilogue sur la réforme du marché de l’électricité. L’un des points les plus controversés du règlement concerne les échanges transfrontaliers d’électricité entre pays de l’UE.
L’électricité allemande fuit de partout
Les champs d’éoliennes sont nombreux dans le nord de l’Allemagne et en mer du Nord. Mais les entreprises les plus consommatrices d’électricité se situent au sud et…
https://www.contexte.com/article/energie/lallemagne-se-dresse-contre-lintegration-du-marche-europeen-de-lelectricite_92729.html

15/10/18Enercon enquête sur l'incendie de la nacelle
Enercon enquête à la suite d'un incendie de nacelle à turbine survenu le 12 octobre au parc éolien de 42 MW de Rhede en Basse-Saxe, en Allemagne.
Personne n'a été blessé par l'incident. L’éolienne concernée est une machine E-66 d’une puissance de 1,8 MW qui a été mise en ligne en 2001, d’après les informations fournies.
Selon l'exploitant du parc éolien, toutes les turbines du projet Rhede sont entretenues par Enercon.
«La cause de l'incendie est encore inconnue. Les enquêtes sont en cours », a déclaré un porte-parole du fabricant.

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12/10/18 : (Windkraftanlage in Rhede in Flammen) -   Éolienne à Rhede en flammes 
Dans la ville de Rhede en Emsland, une éolienne de 90 mètres de haut a pris feu au cours de la nuit de vendredi. Selon la police est également tombé dans une aile. Les gens n'étaient pas blessés. Étant donné que les pompiers ne peuvent pas éteindre un incendie à haute altitude - une échelle pivotante gère un maximum de 23 mètres - les services de secours ont laissé l’installation incendiée de manière contrôlée. La zone autour du moulin à vent a été bouclée, des parties en flammes du système tombant à plusieurs reprises au sol. Le diamètre du rotor du moulin à vent seul couvrait 66 mètres.
L'incendie s'est déclaré vers 3 heures du matin du vendredi matin ou dans la salle des éoliennes et s'est rapidement propagé. Lorsque le service d'incendie est arrivé, l'atterrissage était déjà complètement en feu, une des pales du rotor était déjà pliée. 19 pompiers des pompiers Rhede étaient avec trois voitures de pompiers en action. Pourquoi le feu a éclaté n'est pas encore clair. Vraisemblablement, il s'agit toutefois d'un défaut technique, a déclaré un porte-parole de la police, NDR 1 Niedersachsen. L’opérateur Enercon a retiré l’usine du réseau, il assume un million de pertes. Il y a quelques semaines, un cas similaire s'était produit dans l'Emsland. À cette époque, une éolienne avait brûlé à Haren .
"La plante" a 17 ans
Le TÜV critique l'absence de dates de test régulières pour ces systèmes plus anciens . Le parc éolien de Rhede, dans le nord-ouest d’Emsland, comprend 20 éoliennes d’une puissance totale de 43,2 mégawatts par an. Il alimente en électricité jusqu'à 28 000 ménages par an. L'éolienne incendiée vendredi a été construite il y a 17 ans, a déclaré le directeur général Alexander Jürgens.
https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/osnabrueck_emsland/Windkraftanlage-in-Rhede-in-Flammen,windrad694.html

03/10/18En Allemagne, la transition énergétique s’enlise
Le pays est tiraillé entre ses objectifs climatiques et son attachement au charbon. Symbole de ce trouble : la destruction de la forêt de Hambach au profit d’une mine de charbon. L’Allemagne affiche maintenant de mauvaises performances climatiques. Samedi 6 octobre, une grande manifestation aura lieu à Hambach.
Berlin (Allemagne), correspondance
Le temps presse. Le 3 décembre prochain, à l’ouverture de la COP24 qui se tient à Katowice, en Pologne, l’Allemagne doit présenter les mesures concrètes qu’elle va mettre en œuvre pour respecter ses engagements climatiques. Au sein de la classe politique — hormis à l’extrême droite —, une solution fait consensus : il faut mettre fin à l’extraction de charbon. Malgré le développement des énergies renouvelables, la production d’électricité reste encore dominée par la houille et le lignite, et est responsable de près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du pays.
Depuis l’Accord de Paris en 2015, la coalition des conservateurs et des socio-démocrates a déjà sorti du réseau une poignée de centrales à charbon, parmi les plus polluantes d’Europe. Mais cela reste largement insuffisant : l’objectif de 40 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990 ne sera pas atteint. « L’effet des mesures prises jusqu’ici a été surestimé », a reconnu en juin dernier la ministre de l’Environnement, Svenja Schulze. Elle l’assure cependant : désormais, l’Allemagne fera tout pour respecter l’objectif de 2030, qui prévoit cette fois une diminution de 65 % des émissions.
Le doute s’est installé sur la capacité de l’Allemagne à tenir ses engagements climatiques. Pour maintenir le réchauffement sous la barre des 2 °C, elle s’est engagée à ne pas dépasser son « budget carbone », c’est-à-dire un plafond d’émissions évalué à 6,6 milliards de tonnes de CO2 pour les prochaines décennies. Mais si rien n’est fait, elle les atteindra en seulement sept ans, prévient un rapport du SRU, le conseil d’experts en environnement du gouvernement.
Tous reconnaissent que la fin du charbon est inéluctable. Mais le lobby de l’industrie la retarde le plus possible
Les promesses gouvernementales de réduction drastique des émissions de CO2laissent les défenseurs de l’environnement d’autant plus sceptiques qu’un symbole de la lutte contre le charbon est justement en train d’être détruit. La forêt de Hambach, dans l’ouest de l’Allemagne, doit laisser place aux excavatrices de la compagnie RWE, propriétaire de la mine de charbon voisine. Seule la justice peut encore arrêter RWE : mi-octobre, elle doit statuer sur la demande de classement de la forêt en site Natura 2000 formulée par l’ONG Bund, ce qui rendrait son abattage illégal.
Pourtant, depuis bientôt trois semaines, la police évacue la Zad qui occupe les lieux, officiellement en raison de « risques élevés d’incendie ». Mardi 2 octobre, sous la protection des forces de l’ordre, des employés de RWE ont commencé à installer une clôture et à creuser un fossé pour empêcher toute nouvelle intrusion. L’opération de grande ampleur, durant laquelle un blogueur a perdu la vie, choque au-delà des cercles écologistes et alimente les soupçons de collusion entre le pouvoir politique et l’industrie du charbon.
Plus de 20.000 personnes sont attendues sur place samedi 6 octobre pour réclamer la sauvegarde de la forêt de Hambach. « Le gouvernement régional se fait le sbire de RWE et sape l’État de droit, de plus en plus de gens ont du mal à le comprendre »,affirme Dirk Jansen de l’ONG Bund. Selon un sondage, 75 % des Allemands interrogés s’opposent à la disparition de la forêt, et ils sont presque autant à souhaiter une sortie du charbon d’ici 2025 ou 2030.
L’affaire perturbe les travaux de la « commission pour la croissance, les changements structurels et l’emploi », chargée — comme son nom ne l’indique pas — d’élaborer le plan de sortie du charbon et de reconversion des régions concernées. Autour de la table, 31 représentants de syndicats miniers, d’associations environnementales, d’industriels et de responsables politiques doivent, en quelques semaines, trouver une issue à un débat qu’aucun gouvernement allemand n’a jamais réussi à trancher.
Tous s’accordent à dire que la fin du charbon est inéluctable. Mais le lobby de l’industrie cherche à la retarder le plus possible, agitant des menaces sur l’emploi et la sécurité de l’approvisionnement en électricité. À l’inverse, les associations environnementales demandent une sortie rapide.
La conciliation de positions si divergentes confine au casse-tête
Une proposition de compromis a récemment fuité dans le journal Der Spiegel : Ronald Pofalla, proche de la chancelière Angela Merkel et coprésident de la « commission charbon », suggère de fermer immédiatement sept centrales à charbon, puis de mettre définitivement fin à la production entre 2035 et 2038. « Inacceptable », pour le directeur de Greenpeace Allemagne, Martin Kaiser, qui refuse d’aller au-delà de 2030. « Inacceptable » aussi pour la compagnie RWE, qui, dans un communiqué, « espère que la commission parviendra à des décisions qui donneront la sécurité nécessaire aux entreprises, à leurs employés et aux habitants des régions touchées ». Le premier énergéticien allemand refuse d’arrêter ses centrales avant 2045.
La conciliation de positions si divergentes confine au casse-tête. Tandis qu’Angela Merkel se garde bien de s’immiscer dans le débat, son ministre de l’Économie, Peter Altmaier, appelait cet été à « ne pas foncer tête baissée dans la transition énergétique ». Autrement dit, à ne pas brusquer les acteurs du secteur, en particulier en Lusace, cette région d’ex-RDA où le charbon fait vivre des dizaines de milliers d’habitants et où le parti d’extrême droite AfD prospère.
Pourtant appelé à remplacer la houille et le lignite, l’éolien a vu son développement ralenti depuis 2017. À la faveur du passage du secteur aux appels d’offres, le gouvernement limite désormais l’installation d’éolien terrestre à 2.800 mégawatts par an, bien loin des 4.600 mégawatts qu’on enregistrait lorsque Berlin soutenait tous les projets, avec un prix fixe de rachat d’énergie. Résultat, selon le syndicat IG Metall, pas moins de 5.000 emplois ont déjà été détruits dans l’éolien, et 20.000 de plus sont menacés. « Les emplois dans le charbon sont considérés politiquement comme plus importants que ceux de l’éolien, alors qu’ils sont bien moins nombreux, observe Claudia Kemfert, de l’Institut allemand de recherche économique DIW. Le lobby du fossile trouve donc une oreille attentive auprès du gouvernement. »
Autrefois pionnière de la transition énergétique, l’Allemagne prend du retard. Dans un rapport cinglant publié la semaine dernière, la Cour fédérale des comptes juge l’Energiewende « mal coordonnée », « mal contrôlée », et pointe du doigt le risque d’une « perte de confiance » de la population. Alors que Berlin peine à atteindre ses objectifs d’énergies renouvelables, onze pays de l’Union européenne les remplissent déjà. L’Allemagne pointe seulement au 22e rang mondial de l’indice de performance climatique.
https://reporterre.net/En-Allemagne-la-transition-energetique-s-enlise


02/10/18 : Windkraft-Beschluss der Koalition kommt zu spät

02/10/18 : Koalition will schnelleren Ausbau von Ökostrom
La coalition souhaite une expansion plus rapide de l'électricité verte
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/erneuerbare-energien-koalition-will-schnelleren-ausbau-von-oekostrom-15817273.html?fbclid=IwAR3ubo4q8tHvtaxWtHazT_mMyLrgGdTEmBuOwU2xcv5QrqdBkLQMWjFCBps
29/09/18Der unhörbare Schall von Windspargeln
(Le son inaudible du vent des "asperges")
En ce qui concerne le niveau de bruit, le Wilstedter Windpark est considéré comme le plus étudié en Allemagne. Maintenant, les enquêtes doivent être poursuivies. C'est à propos du son.
Wilstedt. En effet, l’énergie éolienne est bénéfique pour la plupart des gens - tant que les grandes asperges ne se trouvent pas à leur porte. Mais pas seulement visuellement, de nombreuses personnes ont un problème avec les parcs éoliens: les habitants se plaignent également du bruit qui cause les rotors, surtout la nuit, lorsque le bruit de la circulation et d'autres sons sont plus faibles. En ce qui concerne le niveau de bruit, le Wilstedter Windpark est considéré comme le plus étudié en Allemagne. Dans une étude unique à l'échelle nationale, des scientifiques de l'Université de Halle-Wittenberg ont exploré entre 2012 et 2014 comment le bruit des éoliennes affectait le bien-être des résidents locaux. Résultat: Surtout la nuit, le bruit des rotors est gênant. Maintenant, les enquêtes doivent être poursuivies. Les experts veulent explorer l'interaction des vibrations acoustiques et sismiques des éoliennes. À cette fin, le Wilstedter sera informé lors d’une réunion du conseil municipal le jeudi 11 octobre.
Cette fois, il s'agit moins du bruit que de la formation et de la propagation du son. Wilstedt continue à servir de modèle, explique Johannes Pohl, psychologue diplômé à l'Institut de psychologie de l'Université Martin Luther à Halle-Wittenberg. L'enquête fait partie d'un vaste réseau de projets financé par le ministère fédéral de l'économie et de l'énergie, auquel participent neuf instituts et organisations. Les chercheurs veulent analyser les ondes sismiques pour détecter d'éventuelles transmissions au sol. Pour être précis, ils veulent aussi prendre des mesures dans les bâtiments.
Les mesures doivent porter, selon Wilstedts Mayor Traugott Riedesel devant l'Institut de géophysique et de l'Institut de mécanique des sols et mécanique des roches, tous deux de l'Institut de Technologie de Karlsruhe et l'Institut de Stuttgart pour l'énergie éolienne à l'Université de Stuttgart, et le WRD Wobben Recherche et développement GmbH. l'AG santé environnementale à l'Université de Bielefeld et de nouveau la AG étaient également impliqués la psychologie et la santé environnementale à l'Université de Halle-Wittenberg dans les enquêtes. WPD Windmanager GmbH & Co. KG est l'opérateur supportant le projet.
Vibrations sismiques
L'étude menée à Wilstedt fait partie du réseau de projets national "TremAc", qui vise à améliorer la planification, le développement et l'acceptation des éoliennes et à élaborer des critères objectifs pour leurs émissions. À cette fin, les experts étudient actuellement l’interaction des vibrations acoustiques et sismiques des éoliennes. L'objectif est de créer un modèle informatique qui cartographie les deux émissions. Le gouvernement fédéral sponsorise "TremAc" avec 1,85 million d'euros.
« Nous voulons recalcule la chaîne d'effet de la plante aux habitants de la région », a déclaré Theodoros Triantafyllidis, coordinateur du réseau de projet Tremac et directeur de l'Institut de mécanique des sols et mécanique des roches à Karlsruhe Institute of Technology (KIT). Dans le réseau de projet, une seule chaîne de modélisation doit combiner les modèles de calcul pour tous les composants de l’équipement oscillant et l’environnement. Ceux-ci comprennent des pales de rotor en rotation, le train d'entraînement, la nacelle de suspension et la structure de la tour, la fondation et de construction avec diverses formes de relief topographiques et de l'air pour les bâtiments résidentiels à proximité et les lieux de travail.
Les scientifiques veulent mesurer les vibrations qui se propagent dans l’atmosphère aussi bien acoustiques et souterraines que les ondes sismiques dans une seule centrale éolienne et dans un parc éolien et valider ainsi les modèles informatiques. Parallèlement, les résidents seront interrogés au moyen de questionnaires environnementaux et médicaux, et les plaintes subjectives seront corrélées à des mesures objectives dans les bâtiments. L'émission et la perception des bruits, d'une part, et les vibrations, d'autre part, ont jusqu'à présent été considérées isolément. Cependant, cela est trop court pour comprendre pourquoi les habitants se sont plaints de harcèlement par les éoliennes, même si les valeurs prescrites étaient respectées et que les gens ne devraient plus rien entendre physiologiquement, donc Triantafyllidis.
Par conséquent, dans le parc éolien de Wilstedter, les interactions entre les différents types de sons doivent être étudiées. Les modèles informatiques espérés devraient permettre de mieux estimer les facteurs de perturbation acoustique des éoliennes planifiées et de définir et de vérifier continuellement les limites réalistes en fonction des performances de l’usine, de la distance par rapport au développement résidentiel et de la topographie. De plus, les ingénieurs souhaitent examiner les interactions entre les différents composants de l'installation, explorer les causes des emplacements des émissions et développer des solutions techniques permettant de réduire le bruit.
À la pointe
Etude sur le parc éolien
Les chercheurs veulent expliquer l’ étude des oscillations acoustiques et sismiques et l’étude approfondie d’une assemblée publique. Ils invitent la communauté Wilstedt et l'équipe de projet pour le Jeudi 11 Octobre à 20 heures dans le bâtiment du club de MTV Wilstedt (1er étage) au 3 hippodrome, dans un Wilstedt.

https://www.weser-kurier.de/region/wuemme-zeitung_artikel,-der-unhoerbare-schall-von-windspargeln-_arid,1772044.html

28/09/18 : La défense d'une forêt en Allemagne vire au conflit climat-charbon
Dans le cadre d'un nouveau numéro de notre magazine Insiders, Hans von der Brelie s'est rendu dans la forêt d'Hambach en Allemagne où des militants écologistes tentent d'empêcher l'extension d'une mine de lignite, du charbon brun utilisé pour produire de l'électricité. Une activité en inadéquation avec les objectifs climatiques affichés par Berlin.
Dans le sud-ouest de l'Allemagne, une vaste opération policière se prépare au petit matin dans la forêt de Hambach en limite de la plus grande mine de lignite du pays. En tant que journalistes, nous sommes autorisés à accéder au périmètre de sécurité mis en place par les forces de l'ordre.
"Cette forêt aurait pu être le symbole de la sortie du charbon et elle est détruite sous nos yeux". Julia BrinnerMilitante écologiste allemande
Des centaines d'hommes dont des membres d'unités spéciales sont déployés pour évacuer des militants écologistes. Ils occupent illégalement le dernier pan de cette zone boisée menacée par l'extension de la mine à ciel ouvert à proximité. Leur objectif : stopper le projet et plus largement, agir pour la planète.
Les policiers mettent du temps à déloger ceux qui se sont attachés aux cabanes construites dans les arbres. On recense une soixantaine d'abris regroupés en "villages".
Dans l'un d'eux, une jeune femme dite Ghost ou fantôme s'est barricadée. "On vit au sommet des arbres, comme ça, ils ne peuvent pas nous attraper, ils ne peuvent pas abattre les arbres quand il y a plein de monde dedans," fait-elle remarquer, assise sur une plateforme en hauteur. "Là-bas," poursuit-elle, "il y a une immense mine à ciel ouvert qui grossit de plus en plus depuis une quarantaine d'années. Aujourd'hui,"dit-elle, "ils veulent détruire la seule zone boisée qui reste pour pouvoir extraire le lignite du sous-sol, mais, on n'a plus besoin du lignite, on est en pleine révolution énergétique. On est là au sommet des arbres, on veut rester là, mais on n'utilise pas la violence," affirme-t-elle.
"On est censé être les pionniers de la politique climatique !"
Nous demandons à la jeune femme si nous pouvons la rejoindre : elle refuse. Mais elle accepte de prendre avec elle, l'une de nos caméras pour nous montrer sa cabane. Ghost et une dizaine de ses amis sont là, prêts pour un long siège. Ils ont de l'eau et de la nourriture pour deux ou trois semaines.
Quelques minutes plus tard, des engins de déboisement font leur apparition près du village de cabanes. Des militants tentent de ralentir leur progression.
"Peut-être que c'est légal, ce qu'ils font, mais c'est absurde," lance Kai Neumann, étudiant, avant d'ajouter : "A Berlin, en ce moment, des responsables politiques discutent de la sortie du charbon : on le sait tous : le charbon, c'est bientôt fini !"
Sa camarade Julia Brinner renchérit : "Qu'une telle chose puisse se passer en Allemagne, c'est inimaginable ! On est censé être les pionniers de la politique climatique, cette forêt aurait pu être le symbole de la sortie du charbon ; mais là, elle est détruite sous nos yeux et c'est une absurdité, c'est impensable !" s'indigne-t-elle.
En quarante ans, la mine a grignoté 4000 hectares de forêt. Et ce n'est pas fini.
Deux mille policiers participent à cette évacuation d'une ampleur jamais vue dans ce Land allemand. La plupart des militants mènent des actions de désobéissance civile, mais une partie d'entre eux emploient la manière forte d'après le porte-parole d'une commune limitrophe de la mine Kerpen.
"Hier soir, quand on est parti de la forêt d'Hambach," témoigne Erhard Nimtz, "on était dans une voiture de police et deux individus cagoulés et masqués nous ont lancé des cocktails molotov qui ont explosé."
Désobéissance civile et violence
Le gouvernement du Land avait prévenu que la contestation pourrait devenir violente. Exemple d'incident : plusieurs personnes masquées ont jeté des pierres sur la police qui a réagi en tirant un coup de semonce.
"Des tranchées ont été creusées pour que les véhicules d'intervention ne puissent pas passer et un peu plus loin, on a installé des barricades, les occupants de la forêt se sont préparés," indique notre reporter Hans von der Brelie.
Nous arrivons au village baptisé "Cosy Town" ou ville douillette. Un nom peu approprié...
Après discussion, des militants nous autorisent à les filmer. Ils nous racontent vivre sur place depuis plusieurs années, à 25 mètres de hauteur, pour s’opposer à la société d'électricité RWE qui exploite la mine.
"Shiva" est arrivée il y a un an. Depuis, elle occupe cet abri qu'elle appelle "la maison de la lune". La jeune femme critique la démocratie : selon elle, les principes d’égalité en matière de partage du pouvoir, de représentation et de participation ne sont pas correctement appliqués.
Shiva ne veut pas nous dire si elle a participé à des actes de sabotage. Mais elle est prête à nous parler de violence et d'illégalité. "La société RWE est un grand groupe énergétique qui a beaucoup d'argent, ils ont du charbon et ils en veulent encore," affirme-t-elle avant d'ajouter : "C'est considéré comme illégal, ce qu'on fait ; on mène la lutte avec des méthodes qui ne sont pas acceptées par la loi. Le terrain qu'on occupe appartient à RWE : il aurait dû être labellisé comme réserve naturelle, mais RWE l'a acheté," dit-elle.
"Quand on fait des dégâts sur une pelle mécanique, on est condamné à la même peine que quand on s'attaque à un être humain, ce n'est pas normal, il faudrait faire la part des choses," assure-t-elle. "Vandaliser quelques-unes de ces satanées machines, ce n'est pas de la violence, mais je n'emploierai jamais la violence contre une créature vivante ou un être humain," insiste-t-elle.
La mine ? Un paysage "lunaire"
Alors que la police accélère l'évacuation non loin de là, Shiva nous invite à boire du thé. La jeune femme se souvient du moment où elle a décidé de rejoindre "Cosy Town".
Elle était alors en train de regarder le site de la mine. "C'est un terrain immense, mort, effrayant, comme sur la Lune et plus loin, à l'horizon, j'ai vu toutes ces centrales électriques au charbon et toute la fumée qui sortait des cheminées," se rappelle-t-elle avec émotion. "J'ai vu cette brume qui flottait dans l'air et ça m'a choqué, c'était comme si je sentais moi-même le manque d'air pur : ensuite," explique-t-elle, "je me suis retournée et j'ai vu cette forêt magnifique, pleine de petits bruits, de vie, de chants d'oiseaux, il y avait du vent qui faisait tout bouger et beaucoup d'harmonie, de couleurs... J'en ai encore la chair de poule rien que d'y penser... C'était simplement incroyable !" lance-t-elle.
https://fr.euronews.com/2018/09/28/la-defense-d-une-foret-en-allemagne-vire-au-conflit-climat-charbon
14/09/18 : L’installation des éoliennes du parc offshore Merkur est achevée
GE Renewables energy a annoncé, le vendredi 14 septembre, la fin du chantier d’installation de ses 66 éoliennes Haliade de 6 MW du parc offshore allemand Merkur. La pose, réalisée avec le navire jack-up Seafox 5, avait débuté en mars.

05/09/18 : Energie : le réveil de l’Allemagne
Peter Altmeier vient de jeter un pavé dans la mare, ce Ministre de l’Economie et de l’Energie du Gouvernement Merkel s’interroge sur la transition énergétique de son pays, enfin une bonne nouvelle pour ceux que préoccupent les effets des politiques suivies en Europe… et en France dans le domaine de l’énergie.
Rassembler dans un même portefeuille l’économie et l’énergie aurait mérité d’être médité de ce coté ci du Rhin, car nos économies sont effectivement dépendantes de nos politiques énergétiques.
Comme Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sureté Nucléaire en 2012/2013, Peter Altmaier a été l’artisan du retrait progressif de l’Allemagne de la production d’électricité nucléaire dans son pays qui est passé depuis de 22% à 12%.
C’est ainsi celui qui a déréglé de façon durable la convergence des politiques énergétiques européennes, les deux pays locomotives de l’Europe, Allemagne et France , interconnectés, devenant ainsi d’un coté anti-nucléaire et de l’autre nucléarisé à 75%.
C’est depuis cette date que le grand bazar s’est installé durablement en Europe avec des postures « énergies renouvelables « et des réalités charbon-lignite outre Rhin et cocktail à majorité nucléaire de l’autre.
Le « marché » très illusoire de l’électricité a fini par donner le tournis à tous les professionnels qui n’arrivent plus à expliquer aux consommateurs l’évolution de leurs factures mensuelles.
Notre pays, comme d’habitude, poursuit son déni de réalité, voulant résorber la dépendance au nucléaire en faisant la promotion d’énergies renouvelables intermittentes…qui ne règlent pas le problème de la demande.
Mais l’idéologie a encore bonne presse et l’on peut continuer à faire rêver les Français qui sauvent la planète tous les jours en « verdissant » leur comportement quotidien …en prenant l’avion ou la voiture pour aller en vacances… quand même !
Augmentation des émissions carbone
Je sais combien mon propos est insupportable pour beaucoup mais le point de départ du désengagement allemand du nucléaire a été que pour les « verts » de ce pays il était préférable de l’éradiquer en priorité au profit, pour un certain temps, du charbon et du lignite.
Le choix était clair, écrit, diffusé, et on a donc mis en service des centrales charbon-lignite tout en investissant lourdement dans les éoliennes, en particulier en mer. Le résultat a été un maintien ou une augmentation (n’argumentons pas là-dessus, c’est dérisoire) des émissions carbone et une augmentation notable des pollutions dont nous subissons en France les effets par vent d’Est, et donc à Paris par beau temps selon les saisons.
Nous sommes sept années après et le charbon reste la première source d’électricité en Allemagne, les mines vont fermer, mais le charbon, au tiers du prix allemand, vient d’ailleurs, en particulier d’Australie !
L’éolien et le solaire ne pourront pas remplacer les centrales lignite-charbon et nucléaires dans un délai court, l’Allemagne est dans l’impasse énergétique, impasse électrique, et si la France poursuivait sa politique d’abandon du nucléaire c’est toute l’Europe qui pourrait se trouver en panne.
Le Ministre Peter Altmaier demande donc, dans un premier temps, de ne pas fermer trop vite les centrales à charbon-lignite polluantes, il en va du salut de son pays !
Lors de l’hiver dernier ce sont nos centrales charbon et celles de l’Allemagne qui nous ont permis de passer nos pics de consommation, cette position du Ministre allemand nous concerne donc directement.
Revenir aux réalités
Je sais que nous avons d’autres préoccupations quotidiennes dont l’été nous a abreuvé au point que la plupart de mes amis ne voulaient plus ouvrir un journal ou regarder la télévision, mais il va bien falloir, comme notre ami allemand, revenir aux réalités, nos consommateurs individuels et collectifs, les jours qui raccourcissent, la température qui baisse, et l’outil industriel qui doit fonctionner, sans parler des bureaux !
Nos avions, nos bateaux et nos voitures n’ont pas changé de carburants, et ils nous sont toujours utiles malgré les vélos et les trottinettes électriques des bobos parisiens, on a encore besoin de tracteurs, de bitume, de plastiques…enfin la vie continue et nous ne sommes pas encore partis sur une autre planète !
Si le Ministre allemand prend en compte les réalités, il faut que nous fassions de même et que nous en discutions ensemble. Nous sommes interconnectés et notre avenir est commun, le drame du divorce énergétique de 2011 ne va pas être corrigé en quelques jours, mais si nous voulons sauver l’Europe nous devons remettre sur le tapis le grand écart décidé tout seuls par les Allemands en 2011.
Nos économies ne peuvent pas être liées à ce point et demeurer aussi contradictoires sur ce point essentiel. Les énergies renouvelables sans le nucléaire, c’est le charbon et ensuite le gaz, ce n’est pas une disposition politique, c’est technique, il faut pouvoir piloter la production d’énergie électrique et l’Allemagne a atteint, elle le sait, les limites de l’intermittence.
Les énergies renouvelables avec uniquement le nucléaire c’est un cout prohibitif pour les deux secteurs, c’est une économie bancale et illusoire, il faut, outre l’hydraulique, rajouter du charbon ou du gaz.
Avancer main dans la main
C’est une réalité technique, une fois de plus, et rien d’autre, sauf à admettre l’intermittence de la consommation comme dans certains pays en développement ou un cout insupportable du stockage supporté par le consommateur.
Mais aucun pays ne doit évoluer tout seul, nous sommes dépendants l’un de l’autre, certains peuvent le regretter, mais le couple franco-allemand existe en matière énergétique, et c’est ensemble que nous allons pouvoir avancer.
Pour cela il faut que les populations soient conscientes de notre interdépendance et qu’elles soient préparées à sortir des rêves .
C’est le rôle des femmes et des hommes politiques à la fois de faire rêver et de rappeler les réalités.
Dans ce domaine énergétique essentiel pour notre avenir commun, qu’ils fassent leur travail, Peter Altmaier a commencé le sien , à nous de l’accompagner dans ce travail de vérité des consommations, des productions et des coûts, il ne faut plus se tromper, et il est encore temps !
https://www.lemondedelenergie.com/energie-allemagne-charbon-nucleaire-renouvelables/2018/09/05/
31/08/18Extrait : En Allemagne, accueil et crainte des éoliennes
Dans un reportage, Arte Regards se penche sur les relations parfois houleuses entre les éoliennes et leurs voisins. Dans un village allemand, les habitants ne veulent pas entendre parler des 37 appareils érigés les uns après les autres près d'eux. Certains craignent de « finir par vivre dans un parc éolien ».
Au contraire, des communautés accueilleraient avec ferveur des projets éoliens « citoyens », qui privilégieraient le commerce en circuit court.
https://www.nextinpact.com/news/106979-replay-nettoyeurs-net-problemes-thyroide-et-eoliennes.htm

31/08/18 : Niedersachsen doit extraire plus de 1500 éoliennes
En particulier dans le nord de la Basse-Saxe, de nombreuses éoliennes seront démantelées dans les prochaines années. Elles sont techniquement obsolètes et il n'y a généralement pas d'approbation pour un nouvel équipement.
Hanovre : La Basse-Saxe devra prévoir, dans les années à venir, un démantèlement massif d’anciennes éoliennes. Principalement dans les comtés du nord, Aurich, Wittmund, Friesland et Wesermarsch, jusqu'à 25% des usines doivent être démantelées. Il est peu probable que de nouvelles installations puissent être construites sur les mêmes sites. Des informations plus concrètes sont attendues ce vendredi lorsque le ministre de l'environnement, Olaf Lies, présentera son rapport sur la transition énergétique à Hanovre.
À la fin de 2017, selon les chiffres officiels, il y avait 6277 éoliennes avec une production totale de 10 981 mégawatts à Niedersachsen - ce qui affecterait environ 1570 turbines. Beaucoup d'entre elles ont été construites dans les années 1990 et ont souvent des puissances faibles de 500 à 1 000 kilowatts. Aujourd'hui, les plus gros systèmes atteignent un peu moins de 3 000 kilowatts (3 mégawatts). De nouvelles autorisations sont nécessaires pour ces installations techniquement beaucoup plus sophistiquées, car la taille des usines a changé depuis lors.
En Allemagne, il y a 29 071 éoliennes
"Au fil des ans, la hauteur moyenne des moyeux en Basse-Saxe est passée de 50 à 70 mètres dans les années 1990 à 124 mètres en 2017, ce qui correspond aujourd'hui à une hauteur totale moyenne de 182 mètres", a déclaré le ministère de l'Environnement.
Plus la hauteur du moyeu est grande, plus la distance requise est grande. Au moins trois fois la hauteur totale du système est considérée comme une distance normale par rapport aux bâtiments résidentiels. Au total, il y a 29 071 éoliennes en République fédérale.
http://www.haz.de/Nachrichten/Der-Norden/Niedersachsen-Mehr-als-1500-Windkraftanlagen-werden-in-den-naechsten-Jahren-abgebaut
24/08/18La baisse des subventions menace l'emploi dans l'industrie éolienne outre-Rhin
Selon la fédération de la filière éolienne, l'installation de turbines sur le sol allemand a baissé d'un tiers sur un an.
Rien ne va plus dans l'éolien allemand. Confronté à une baisse des commandes, le premier constructeur d'éoliennes terrestres du pays, Enercon, a décidé de se concentrer sur l'international, entraînant la suppression de 835 postes chez ses sous-traitants. Ses principaux concurrents, Nordex, Senvion ou encore Siemens Gamesa, ont eux aussi réduit la voilure outre-Rhin. Des usines entières mettent même la clé sous la porte, comme les sites de Powerblades et Carbon Rotec près de Brême.
Selon le syndicat IG Metall, plus de 2.000 emplois ont déjà été détruits depuis 2017. Quelque 24.000 postes supplémentaires sont menacés. «Les conséquences pour les employés sont dramatiques, s'alarme Meinhard Geiken, directeur régional du syndicat IG Metall dans le nord de l'Allemagne, la région la plus touchée. Avec ces coupes franches dans les effectifs, la filière perd aussi un savoir-faire important.» Selon la fédération de la filière éolienne (BWE), l'installation de turbines sur le sol allemand a baissé ...
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/08/24/20002-20180824ARTFIG00273-la-baisse-des-subventions-menace-l-emploi-dans-l-industrie-eolienne-outre-rhin.php

22/08/18 : Environnement / Énergie : des forêts plutôt que du renouvelable ?
Le président du parti démocrate FDP se montre méfiant vis-à-vis de l’énergie renouvelable, notamment pour l’automobile électrique. Il préfère la reforestation, plus utile selon lui pour protéger le climat.
Christian Lindner, président du parti démocrate allemand FDP, a tenu un discours à contre-courant en matière de protection de l’environnement. À ses yeux, plutôt que d’investir en masse dans les énergies renouvelables, sans les rejeter, il faudrait consacrer une part importante de ces investissements dans la protection des zones forestières et la reforestation. Et pas seulement en Allemagne. Il précise d’emblée que ce n’est pas du « colonialisme » mais simplement de la « protection du climat ». Il explique que « les arbres favorisent le climat car ils stockent le dioxyde de carbone ». Il faudrait donc financer des projets de protection des forêts dans « d’autres parties du monde » plutôt que de dépenser des milliards pour installer des équipements de production d’électricité utilisant l’énergie renouvelable. Selon lui, cette stratégie du renouvelable « n’apporte rien au climat ». Une sortie en plein débat outre-Rhin sur la voiture électrique alors que - malgré sa position parmi les leaders en énergie solaire, éolienne et par biomasse - la production d’énergie est encore fortement liée au charbon, aux hydrocarbures et au nucléaire en Allemagne. Ce qui a un impact négatif sur ses émissions de gaz à effet de serre et donc sur les émissions globales des voitures électriques.
https://www.moniteurautomobile.be/actu-auto/environnement/energie-forets-plutot-que-renouvelable-electricite.html

21/08/18 : "Promouvoir le renouvelable ne sert à rien" affirme un dirigeant politique allemand
Christian Lindner, président du parti politique démocrate allemand FDP, vient de faire une sortie remarquée sur les énergies renouvelables, tellement en vogue dans le Nord de l'Europe. Pour lui, en Allemagne tout particulièrement, il vaudrait mieux investir les milliards à créer et sauver des forêts entières sur la planète plutôt qu'à les dépenser dans la promotion du renouvelable.
Toute la problématique de la mobilité électrique est la production d'énergie. Nucléaire ou à partir de produits pétroliers, elle est souvent polluante, d'une manière ou d'une autre. Sauf s'il s'agit d'une source renouvelable, mais pour le patron du parti politique allemand FDP, l'Allemagne met un peu trop l'accent sur l'électricité d'origine renouvelable, et pas assez sur ce qui pourrait "sauver" la planète à court terme et plus durablement
"Nous dépensons environ 28 milliards d'euros pour la promotion des énergies renouvelables dans ce pays, qui n'apporte rien au climat. Pour une fraction, vous pouvez acheter beaucoup de forêt. Il s’agit de la protection du climat, cela n’a rien à voir avec le colonialisme. Les arbres favorisent le climat car ils stockent le dioxyde de carbone nuisible au climat. Ce n’est qu’avec des investissements dans d’autres parties du monde que le climat peut être efficacement protégé", a commenté Christian Lindner qui s'en prend directement aux financements gigantesques pour promouvoir l'électricité renouvelable en Allemagne.
Il est vrai que ces milliards (qui sont des financements publics, rappelons-le, et souvent à destination des entreprises privées), ou en tout cas une partie, pourraient effectivement servir à la sauvegarde et à la création d'immenses zones forestières dans des pays touchés par la déforestation. L'effet serait également bien plus rapide pour le climat que la promotion sur le long terme d'un moyen de production d'électricité qui reste sujet, encore aujourd'hui, à débat vis-à-vis de la pertinence de ses installations (énergie, transport et matériauex nécessaires à leur fabrication et implantation souvent nettement plus élevée que ce qu'elles peuvent fournir par la suite).
https://www.caradisiac.com/promouvoir-le-renouvelable-ne-sert-a-rien-affirme-un-dirigeant-politique-allemand-170395.htm

21/08/18En Allemagne, les prix de l’éolien continuent à grimper
L’agence fédérale allemande des réseaux (Bundesnetzagentur) a officialisé les résultats du troisième appel d’offres éolien de l’année. Avec un prix moyen de 61,60 €/MWh, l’inflation se poursuit outre-Rhin. Un quatrième appel d’offres sera organisé en octobre prochain.
670 MW attribués
Cette 3ème compétition a attribué ...
https://www.greenunivers.com/2018/08/en-allemagne-les-prix-de-leolien-continuent-a-grimper-186599/

12/08/18L’industrie éolienne allemande pourrait imploser
Maintenant que l’énergie solaire allemande s’est effondrée et carbonisée, il semblerait que l’industrie éolienne soit en bonne place pour être la suivante, selon le Handelsblatt.
Il y a environ une semaine, nous relations comment l’ancien « Temple du soleil » s’est pris en pleine figure la réalité et s’est transformé en Vallée de la mort. En effet, la grande majorité des fabricants de panneaux solaires ont fait faillite et ont laissé plusieurs dizaines de milliers de travailleurs sans emploi.
Et les médias, politiciens, militants de se demander pourquoi l’AfD se développe aussi rapidement. Peut-être que les gens en ont marre de toutes les promesses bidon qu’on leur fait tous les jours.
L’INDUSTRIE ÉOLIENNE EMPORTÉE PAR LA TEMPÊTE
Maintenant que l’énergie solaire allemande s’est effondrée et carbonisée, il semblerait que l’industrie éolienne soit en bonne place pour être la suivante, selon le Handelsblatt.
Le journal nous raconte que l’industrie allemande des éoliennes fait actuellement face à une sérieuse crise et où de nombreux postes sont menacés.
Pour un pays qui prétend être déterminé et dévoué à remplir les objectifs de l’Accord de Paris, il est assez surprenant qu’un des secteurs industriels, répondant aux enjeux de l’accord, soit en train de s’effondrer.
LES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ ÉOLIENNE SE SONT EFFONDRÉS
Une des raisons que cite Handelsblatt est la baisse des prix de l’électricité éolienne. Le journal ajoute : « L’état d’esprit dans le secteur est à son plus bas » et maintenant « le marché de l’éolien est menacé d’exploser ».
DES LICENCIEMENTS MASSIFS SE METTENT EN PLACE
Le quotidien expose que des entreprises réputées comme Enercon réduisent massivement les emplois. Enercon prévoit de licencier 835 travailleurs en Allemagne. Beaucoup d’autres entreprises ont fait des annonces de licenciements similaires.
Le journal blâme le manque de commandes du marché intérieur, en raison d’une chute dramatique des prix de l’électricité éolienne. Il est clair que sans les subventions massives, l’énergie éolienne se flétrit presque instantanément.
Le Handelsblatt explique également comment les mesures prises par le gouvernement pour réformer les règles de rachat de l’énergie éolienne ont eu l’effet inverse : « L’objectif du gouvernement fédéral était d’accélérer l’expansion. Au lieu de cela, il l’a ralenti. »
Des milliers de travailleurs vont perdre leur emploi et cela risque de renforcer la défiance vis-à-vis des principaux partis politiques. Actuellement, les partis phare de l’Allemagne, la CDU et le SPD, se situent à des creux historiques dans les sondages d’opinion.
143 000 EMPLOIS À RISQUE
La situation est inquiétante, le quotidien ajoute que les conséquences « pourraient être fatales pour la branche éolienne » qui fournit quelque 143 000 emplois dans toute l’Allemagne.
Le Handelsblatt explique comment les fournisseurs seront également durement touchés par la perte de milliers d’emplois et la fermeture d’usines. Un grand nombre de sociétés éoliennes est situé dans le nord de l’Allemagne, une région économiquement fragile. La situation est sur le point d’exploser.
LA TEMPÉRATURE MONTE CHEZ LES TRAVAILLEURS
Les syndicalistes sont furieux et exigent des plans sociaux et des formations pour aider à la reconversion dans de nouveaux emplois. Ils reprochent au gouvernement de ne pas en faire assez.
Hans-Dieter Kettwig, directeur d’Enercon, insiste pour que l’Allemagne respecte ses engagements envers l’Accord de Paris et ainsi maintenir l’industrie éolienne à flots.
Cependant, les investisseurs fuient l’éolien ; 600 collectifs citoyens répartis sur toute l’Allemagne ont envoyé un message clair et précis : « nous ne voulons pas de la pollution visuelle des affreuses et illusoires éoliennes« .
PAS DE MARCHÉ POUR L’ÉNERGIE ÉOLIENNE INTERMITTENTE
Le Handelsblatt conclut que même si le gouvernement intervenait et redynamisait l’industrie éolienne en faillite, cela ne serait pas suffisant pour atteindre les objectifs environnementaux qu’il s’est fixé pour 2030.
L’Allemagne est prise entre deux feux. Si elle ne fait rien, des dizaines de milliers d’emplois disparaîtront et viendront s’ajouter à ceux de la Vallée de la mort, l’ancien Eldorado de l’énergie solaire. L’Allemagne pourra alors enterrer tout espoir d’atteindre ses objectifs de l’Accord de Paris. Mais si le gouvernement relance les subventions pour redonner vie à l’industrie éolienne, l’infrastructure du réseau électrique n’est pas calibrée pour connecter de nouveaux parcs éoliens.
UN QUART DES PARCS ÉOLIENS RISQUE D’ÊTRE DÉCONNECTÉS
Le Handelsblatt précise également que d’ici 2020, de nombreux parcs éoliens vont voir leur durée de vie expirer, ainsi jusqu’à un quart de la capacité éolienne allemande (14 GW) risque d’être mis hors ligne. L’équation pour le respect des Accords de Paris s’en trouve complexifiée.
L’INDUSTRIE AUTOMOBILE EN A ÉGALEMENT ASSEZ
Non seulement la branche éolienne est confrontée à la tourmente, mais aussi la puissante industrie automobile.
La Global Warming Policy Foundation (GWPF), basée à Londres, rapporte que le puissant ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, est sur le point de mettre un terme à l’élévation des normes d’émission de CO2 pour les voitures. (Ndt : la ministre de l’environnement Svenja Schulze désirait réduire de 50% les émissions de CO2 du parc automobile allemand d’ici 2030 en mettant en place au niveau européen des normes plus strictes, mais suite au lobbying de l’industrie automobile et de l’infaisabilité technique, Olaf Scholz a pour le moment réussi à écarter ce projet).
LES TRAVAILLEURS SONT FATIGUÉS DES CONTRAINTES ÉCOLO-SOCIALISTES
Le SPD de Scholtz est tombé à des plus bas historiques – aux alentours de 18% – une chute énorme par rapport à son niveau de 40% qu’il avait atteint lors des élections de 1998 et l’élection de Gerhard Schroder. Scholz et le SPD sont peut-être en train de trouver leur place au regard de leurs idées politiques hors d’âge.
Traduction par Contrepoints.

06/08/18Eolien : suppressions d'emplois en vue en Allemagne
En raison d'un recul de ses commandes, le constructeur d'éoliennes Enercon veut réduire la voilure outre-Rhin. Plus de 800 emplois devraient être supprimés chez ses sous-traitants.
Plus d'un an et demi après la mise en oeuvre de la réforme du système de subventions des énergies vertes en Allemagne, la filière de l'éolien s'inquiète pour ses emplois. Le premier constructeur allemand d'éoliennes terrestres, Enercon, vient ainsi d'annoncer sa décision de se concentrer davantage sur l'international. La réduction de ses contrats avec ses sous-traitants locaux devrait entraîner la suppression de 835 emplois en Allemagne. Cette décision, justifiée par une forte baisse des commandes du fabricant outre-Rhin, est un « signal d'alarme » pour le secteur, selon le quotidien « Handelsblatt ».
Le fabricant Nordex, basé à Hambourg, a déjà annoncé en 2017 la suppression de 450 emplois. La coentreprise Gamesa Siemens a annoncé la même année la suppression de 6.000 emplois dans le monde , tandis que le numéro un mondial, le danois Vestas, a vu ses marges s'effriter.
Réforme
La fédération allemande de la filière éolienne (BWE) explique les difficultés du secteur par la réforme qui a mis un terme au système de rachat d'énergie à prix fixe instauré en 2000 pour doper les énergies renouvelables.
Pour réduire la facture, Berlin ne subventionne désormais que les projets les plus compétitifs dans le cadre d'appels d'offres. Cela a accru la pression sur les coûts et la concurrence, tout en réduisant les volumes d'énergie soutenue financièrement. Ce système a aussi été adopté en France, pour les parcs d'une certaine taille (plus de six éoliennes).
Un emploi sur sept menacé
Une très grande majorité des appels d'offres ont par ailleurs été remportés en 2017 par des projets « citoyens », dont la réalisation reste aujourd'hui très incertaine, explique la fédération. La fédération, pour qui environ 15 % des 160.000 emplois de la branche sont en danger, plaide pour la mise en place rapide des « appels d'offres exceptionnels » promis par le gouvernement.
Ces derniers, qui portent sur une capacité supplémentaire de 4.000 MW (soit environ 1.500 éoliennes) sur deux ans dans l'éolien terrestre, ont bien été prévus dans le contrat de coalition conclu en février, mais n'ont pas encore été lancés.
« Le pire ne pourra être évité que si la politique contre-braque, relève nettement le volume des appels d'offres et met en oeuvre sans attendre les appels d'offres exceptionnels », estime Claudia Kemfert, experte à l'Institut économique DIW à Berlin.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0302081079409-eolien-suppressions-demplois-en-vue-en-allemagne-2196533.php

28/07/18CDU appellent à l'expansion de l'énergie éolienne
Plusieurs députés du CDU de Brandebourg demandent un arrêt de l'énergie éolienne. La raison: le manque d'acceptation. Dans l'industrie de l'énergie éolienne, vous venez de le secouer avec votre tête.

Potsdam : Dans la CDU du Brandebourg, les voix pour un moratoire sur l'énergie éolienne augmentent. «L'expansion trop rapide d'énormes éoliennes a trop souvent été poussée contre la volonté des communautés villageoises et des usines trop proches des colonies», a déclaré le député du CDU Sebastian Steineke de Neuruppin (Ostprignitz-Ruppin).
Les députés Uckermarker Jens Koeppen, qui est également rapporteur de son groupe pour la loi sur les énergies renouvelables au Parlement, a critiqué le gouvernement de l'État SPD-Parti de gauche qu'ils, comme il était à ce moment-là toujours légalement possible d'avoir renoncé à un contrôle de distance des lotissements. "Avec la progression de l'expansion de l'énergie éolienne et l'augmentation de la hauteur des installations, il devient clair que c'était une erreur", a déclaré Koeppen.
Le gouvernement fédéral devrait changer la loi de construction
Uwe Feiler, député CDU d'Oberhavel-Havelland, a appelé à un large dialogue civil, sinon l'acceptation de l'énergie éolienne continuerait à être perdue. En outre, le privilège des éoliennes doit être résilié en vertu du droit de la construction. Pour cela, cependant, les députés devraient contacter le gouvernement fédéral dirigé par la CDU, car cela est réglementé dans le Code fédéral du bâtiment.
Ce que les réglementations de distance strictes peuvent entraîner est actuellement évident en Bavière. Là, depuis 2014, la réglementation 10H s'applique, selon laquelle la distance entre l'éolienne et le tassement doit être au moins dix fois plus grande que l'éolienne est haute. L'expansion s'est plus ou moins arrêtée. Pour les partisans de l'énergie éolienne, une réglementation à distance équivaudrait à un moratoire par la porte arrière.
"Le train est parti"
Dans l'industrie, le discours de la CDU prévoit un coup de tête. "Un arrêt d'expansion pour l'énergie éolienne est une chose du passé. Le train est parti ", a déclaré Jan Teut, développeur d'énergie éolienne de Lindow (Ostprignitz-Ruppin). "Cela ne fera pas avancer la transition énergétique et ne pourra pas gagner la lutte contre le changement climatique".
Il a rappelé que la CDU s'était également engagée dans l'Accord de Paris sur le climat. L'argument récurrent selon lequel les réseaux ne pourraient absorber plus d'électricité provenant de sources renouvelables n'était pas suffisant. "La solution ici ne peut être que: les sources d'énergie fossiles doivent être déconnectées du réseau pour que les lignes soient libres."
À la fin de 2015, le parlement de l'État a voté sur une demande de l'AfD pour un moratoire sur l'énergie éolienne. La motion a été rejetée à une majorité claire. Tous les députés actuels de la CDU ont voté contre.
Dimanche, un incroyable convoi exceptionnel a circulé sur les routes de Sarre. A 11h, le camion a pris la direction du parc éolien Lebach Nord escorté par la police. Le convoi transportait une gigantesque pale d'éolienne. Il aura fallu 2 heures et demi pour parcourir 6km. Le camion ne pouvait pas rouler à plus de 6km/h. Ce convoi exceptionnel a entraîné des fermetures de routes et de gros bouchons. D'autres transports de ce genre sont prévus dans les prochains jours. 
http://www.radiomelodie.com/actu/10021-gigantesque-convoi-exceptionnel-en-sarre.html

22/07/18POURQUOI DIABLE ?
"Des dizaines de milliards de subventions fiscales n'ont pas réussi à faire de l'énergie" verte " la source stable de pouvoir promise. Et maintenant, par exemple, les subventions de l'Allemagne pour l'énergie éolienne arrivent à leur terme, de sorte que 20% des éoliennes allemandes devront être démantelées chaque année et ne disposer nulle part des bases en béton de 30 mètres ou des énormes aubes de turbine ".................
https://mothersagainstturbines.com/2018/07/22/why-on-earth/

26/06/18Windrad in Dithmarschen brennt ab
L'éolienne de Dithmarschen brûle
D'épais nuages ​​de fumée se sont répandus ce matin dans le ciel de Dithmarschen: Selon le département des incendies qui a brûlé dans Wrohm une éolienne, une pale de rotor aurait pris feu. Le problème pour les services d'urgence: Les éoliennes ont plus de 90 mètres de haut, de sorte que vous ne pouvez pas les supprimer. Les pompiers ont sécurisé l'éolienne et l'ont laissé brûler de manière contrôlée.
Temps de refroidissement d'une semaine et demie
À 4 h 40, des résidents des communautés environnantes ont alerté le centre de contrôle. Le service d'incendie soupçonne un défaut technique, le montant des dommages n'est pas encore déterminé. Selon les informations de l'opérateur, il faudra encore une semaine et demie pour que la nacelle de l'éolienne se refroidisse afin que les spécialistes puissent l'inspecter. Vous devez ensuite décider si vous pouvez le ramener en toute sécurité. Ensuite, il convient également de vérifier si l'ensemble du système doit être remplacé ou si une pièce peut être conservée.

https://www.ndr.de/nachrichten/schleswig-holstein/Windrad-in-Dithmarschen-brennt-ab,feuer3878.html

22/06/18Les parcs éoliens allemands bombardent le temps, un «danger significatif» pour l'environnement !
Alors que la flotte allemande de près de 30 000 éoliennes approche de 20 ans ou plus, la liste des effondrements catastrophiques augmente plus rapidement. Les turbines sont maintenant considérées par les experts techniques comme des "bombes à retardement".
Selon un commentaire de Daniel Wetzel du quotidien allemand en ligne «Die Welt», les éoliennes bancales et vieillissantes sont mal inspectées et entretenues, ce qui représente un risque énorme.
Au cours des derniers mois seulement, il y a eu une avalanche de reportages sur les éoliennes qui ont échoué de façon catastrophique et qui se sont effondrées au sol, par exemple, voir ici , ici et ici .
Au fur et à mesure que les vieilles éoliennes vieillissent, leurs composants et systèmes de contrôle électroniques s'usent et commencent à mal fonctionner gravement. Et selon Wetzel, ces turbines ne sont même pas soumises à un contrôle technique strict de la part du TÜV (Technical Inspection Association) allemand, qui fournit des services d'inspection et de certification des produits.
En Allemagne, les systèmes industriels doivent régulièrement faire l'objet d'inspections et d'approbations techniques afin de garantir leur fonctionnement en toute sécurité.
Cependant, les éoliennes sont exemptées de cette exigence stricte, et de nombreux exploitants de parcs éoliens négligent d'inspecter, d'entretenir et de réparer correctement les systèmes.
Et il n'est donc pas surprenant que les turbines vieillissantes commencent à échouer de façon catastrophique.
En conséquence, le TÜV demande que les turbines soient traitées comme n'importe quel autre système industriel et soit soumis à des inspections rigoureuses, écrit Wetzel.
En 2016, à proximité de Paderborn, une turbine de 100 tonnes et ses rotors ont plongé vers la Terre . La turbine avait presque 20 ans.
Des "fragments pointus comme des rasoirs" menacent les animaux au pâturage
Dans un autre cas, plus tôt cette année, près de Bochner, rapporte Wetzel, une turbine impassible de 115 mètres de haut tourna follement hors de contrôle avant que "deux des lames de 56 mètres" déchiquetées dans un nuage de verre, de plastique et de matériau de remplissage '. "
"Des éclats de fibre de verre tranchants comme des rasoirs ont volé à 800 mètres", a rapporté le Westfalen Blatt.
Les débris de l'explosion de la turbine représentent maintenant une menace pour l'environnement. Les morceaux pointus de fibre de verre blessent des animaux de pâturage, dit l'école de médecine vétérinaire de Hanover. "Pour le bétail, ils peuvent même perforer l'estomac."
Danger pour les eaux souterraines
Un autre danger vient des centaines de litres d'huile de transmission des turbines qui s'infiltrent dans les eaux souterraines. De plus, les énormes fondations en béton armé requièrent énormément d'énergie pour leur fabrication et pénètrent profondément dans le sol, ce qui nuit aux sols et aux eaux souterraines.
Liste croissante des catastrophes
Le nombre de sinistres éoliens augmente, rapporte Wetzel. Le groupe d'opposition à l'énergie éolienne Vernunftkraft tient une liste qui a pris beaucoup de temps. Mais l'Association allemande de l'énergie éolienne ( Bundesverband Windenergie ) minimise les incidents, les qualifiant de "cas isolés".
Faire face aux "bombes à retardement"
Pourtant, la situation est devenue si grave que le TÜV demande instamment des inspections et des réglementations rigoureuses afin d'assurer la sécurité opérationnelle. L'expert du TÜV Dieter Roas dit que nous avons affaire à "des bombes à retardement".
Wetzel écrit que de nombreuses éoliennes approchent maintenant de leur durée de vie de 20 à 25 ans et que la prolongation de leur durée d'exploitation devrait nécessiter une approbation technique.
L'intégrité technique et structurelle des turbines est dans la plupart des cas totalement inconnue.
L'expert du TÜV, Roas, prévient: "Nous sommes confrontés à des dangers importants".
https://climatechangedispatch.com/germanys-wind-farms-are-ticking-time-bombs-a-significant-danger-to-environment/

21/06/18Le Graph du Jour : en 2023, l'Allemagne ne produira plus assez d'électricité
L'Etat français a-t-il une chance de voir ses participations dans EDF et Engie reprendre de la valeur ? Probablement, si l'on se fie à une étude publiée par Oddo BHF, qui estime qu'après des années de marasme, le retournement du cycle est confirmé dans l'énergie.
Le scénario imaginé fin 2017 par le bureau d'étude français pour les prix de l'énergie s'est concrétisé, avec une hausse de 10 à 15% en moyenne. Tout ne s'est pas exactement passé comme prévu mais les conséquences sont à peu près identiques. Dans le tableau ci-dessous, on retrouve les nouvelles anticipations ajustées d'Oddo. On constate globalement qu'après un plateau cette année, les prix sont attendus en hausse progressive à partir de 2019, non seulement en France mais aussi sur les autres marchés européens. Dans l'hexagone, le bureau d'études estime que l'ARENH va progresser régulièrement à partir de 2021.
Les prévisions de prix mises à jour par Oddo BHF
Moins de capacités de production en Allemagne
Nous allons nous intéresser plus précisément à un facteur majeur de la hausse des prix anticipée par Oddo BHF : la réduction de la base installée de production européenne, en particulier en Allemagne. Les modélisations des analystes de la maison de recherche française montrent que la réduction nette de capacités conventionnelles outre-Rhin atteindra 13,1 GW sur la période 2018-2023. Les fermetures portent sur les réacteurs nucléaires et sur plusieurs centrales à lignite et charbon. Elles sont atténuées par des ouvertures de capacités gaz, hydro et charbon.
Les renouvelables à la peine lors des pics de consommation
Dans le même temps, l'Allemagne doit mettre en service 26,2 GW d'énergies renouvelables, soit le double des capacités conventionnelles nettes mises hors ligne. Où est le problème alors ? Les technologies dites "intermittentes" (éolien terrestre, éolien offshore, solaire) n'ont pas le même rendement, du moins tant que l'on ne saura pas stocker l'électricité.
Oddo assigne par conséquent des coefficients à ces sources de production. Un "facteur de disponibilité" de 2% a été retenu, qui correspond "au point bas de production enregistré pendant les périodes d’hiver en Allemagne". Durant ces périodes, la production effective des capacités photovoltaïques et éoliennes terrestres est régulièrement inférieure à 5 GWh, pour 90 GW de capacités installées. Un niveau de 10% est assigné aux éoliennes offshore, car les vents marins sont plus réguliers.
En appliquant des coefficients à chaque source de production, Oddo estime que la capacité disponible effective en Allemagne en 2023 sera de 91,9 GW, contre 104 GW en 2018. Car si les capacités conventionnelles allemandes ne représenteront plus, dans six ans, que 40% de la capacité installée, elles constitueront encore 92% de la capacité disponible effective. Compte tenu de la trajectoire de consommation, l'Allemagne passerait d'une marge de sécurité de 12,5% en 2017 à -1,3% en 2023 (et même –3,6% sur la base d'un scénario de hausse plus forte de la consommation liée à l'accélération des nouveaux usages : véhicules électriques, big data…). Autrement dit, lors des pics de consommation, l'autosuffisance n'est plus assurée.
Mécaniquement, les prix de l'énergie devraient en profiter… et les producteurs aussi. Oddo recommande d'acheter Electricité de France (objectif relevé de 12,50 à 13 EUR) et Engie (objectif relevé de 15,50 à 16 EUR), même si son dossier favori est Verbund (objectif relevé de 30 à 32 EUR).


https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-Graph-du-Jour-en-2023-l-Allemagne-ne-produira-plus-assez-d-electricite--26802058/


15/06/18
Green Energy Fail: Germany’s Impossible Dream For Renewables
Échec De L'énergie Verte: Le Rêve Impossible De L'Allemagne Pour Les Énergies Renouvelables
Les bureaucrates et les technocrates européens ont fixé des objectifs irréalisables en matière d'énergie renouvelable et ont imposé aux contribuables des taxes suffocantes. Les gens en ont marre quand ils se rendent compte que la guerre entre les combustibles fossiles et les énergies renouvelables est juste une autre arnaque. ⁃ TN Editor
Le ministre allemand de l'Energie, Peter Altmaier, a rejeté les appels d'un groupe d'autres pays de l'UE à augmenter la part des énergies renouvelables dans 33 à 35% des cas. mélange énergétique d'ici 2030.
M. Altmaier a fait ces commentaires lors d'un échange officieux entre les 28 ministres de l'énergie de l'UE, réunis aujourd'hui à Luxembourg (11 juin) pour une réunion du Conseil de l'énergie.
Les ministres de l'énergie devraient adopter une position commune sur trois lois sur l'énergie propre actuellement négociées dans les institutions européennes - la directive sur les énergies renouvelables, la directive sur l'efficacité énergétique et un règlement sur la gouvernance de l'Union de l'énergie.
«L'Allemagne soutient des objectifs responsables mais réalisables», a déclaré M. Altmaier dès le départ, soulignant les efforts de Berlin pour augmenter la part des énergies renouvelables à 15% du mix énergétique global du pays.
Mais il a déclaré que ces efforts ont également un coût pour le contribuable allemand, qu'il a estimé à 25 milliards d'euros par an. "Et si nous fixons des objectifs qui dépassent nettement les 30%, cela signifie qu'en une décennie, notre part doit plus que doubler - clairement plus que doublé", a souligné M. Altmaier.
"Nous n'allons pas gérer cela", a déclaré M. Altmaier en se référant à l'objectif de mettre 1 million de véhicules électriques sur la route d'ici 2020 en Allemagne. "Nulle part en Europe ne va gérer cela", a-t-il affirmé. "Et même si nous parvenions à avoir assez de voitures électriques, nous n'aurions pas assez d'électricité renouvelable pour les garder sur la route", a-t-il souligné.
Ce qu'il faut, a-t-il dit, c'est "un compromis qui nous empêche d'avoir une cible irréalisable" au niveau européen. "Les citoyens à travers l'Europe perdent la foi dans la politique. Quand ils voient que nous nous fixons des objectifs très ambitieux et que nous reportons cela quelques années plus tard, nous sommes loin de leurs attentes. "
La déclaration d'Altmaier a été qualifiée de "pathétique" par Claude Turmes, le négociateur principal du Parlement sur la régulation de la gouvernance, qui deviendra ministre de l'Energie du Luxembourg à la fin du mois.
Pourtant, les déclarations de l'Allemagne ont refroidi les attentes des autres pays de l'UE, qui ont appelé à une plus grande ambition sur le «paquet énergie propre» de l'UE de la législation.
Le Luxembourg et l'Espagne, qui ont pris la parole devant l'Allemagne lors de la réunion du Conseil, ont tous deux soutenu l'appel du Parlement européen pour des objectifs plus élevés sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, soutenant un objectif de 35% pour les deux. Les Pays-Bas, la France, le Danemark, la Suède, l'Italie et le Portugal figuraient également parmi ceux qui plaident pour des objectifs plus élevés en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique que ceux qui sont actuellement sur la table.
Lire l'histoire complète ici ...


15/06/18Deutschland hat die höchsten Strompreise
L'Allemagne a les prix de l'électricité les plus élevés
- Le prix abordable pour les ménages privés a été atteint
- Les consommateurs paient la facture pour l'échec de la politique énergétique
- La raison au lieu de l'idéologie exigée
WIESBADEN - Le Président du Groupe et porte-parole de politique énergétique du FDP dans la Hesse Landtag, René ROCK a fortement critiqué les prix élevés de l'électricité en Allemagne, « pouvoir dans ce pays pour les clients de plus en plus privés à un luxe.Si un ménage en Allemagne avec une consommation annuelle de 1000 à 2500 heures de kilowatts payé 33,6 cents le kilowattheure, un ménage comparable en France, mais seulement 18,9 cents et un aux Pays-Bas, même seulement 10,6 cents, le prix abordable est atteint. Il est inacceptable que les consommateurs en Allemagne paient la facture d'une politique énergétique fondée sur l'idéologie qui a perdu toute mesure. "
Rock sur:
"L'Allemagne est le leader européen des coûts de l'énergie, elle construit des éoliennes à des éoliennes - et pourtant elle ne parvient pas à réduire de manière significative les émissions de dioxyde de carbone, bien au contraire. Toute la politique énergétique - y compris celle du gouvernement de l'Etat de Hesse - ne peut être dépassée dans l'absurdité. Les chiffres de l'office statistique Eurostat, qui a maintenant déterminé les prix de l'électricité dans les différents pays, montrent une fois de plus que le redressement de l'énergie en Allemagne ne fonctionne pas. L'électricité devient plus chère, mais l'environnement n'en a pas. "
Rocher demande au gouvernement de l'Etat noir-vert de mettre enfin fin à sa politique énergétique antisociale et de se rendre fort dans le gouvernement fédéral, que l'électricité redevienne abordable.
"Il ne peut pas être le cas que les revenus de petite et moyenne taille souffrent le plus de la facture d'électricité qui monte en flèche. La politique énergétique actuelle affecte également l'économie, dont les coûts d'électricité ont explosé ces dernières années.Quiconque met en danger la situation économique de l'Allemagne et la compétitivité des entreprises hessoises avec l'idéologie éolienne agit de manière irresponsable.Dans la politique énergétique doit enfin trouver la raison à nouveau ", a déclaré Rock.
https://rene-rock.fdp-hessen.de/meldung/deutschland-hat-die-hoechsten-strompreise/


12/06/18 : Wälder schützen - Rodung für die Windkraft stoppen
Deutsche Wildtier Stiftung begrüßt den Antrag der FDP-Bundestagsfraktion
Protéger les forêts - arrêter le défrichement pour l'énergie éolienne
Deutsche Wildtier Stiftung se félicite de la demande du groupe parlementaire FDP
https://www.presseportal.de/pm/37587/3968184


11/06/18Conseil européen de l’énergie : l’étrange silence allemand sur les objectifs 2030 d’efficacité énergétiqueLes ministres européens de l'Energie se réunissent ce lundi pour finaliser les trois lois qui détermineront la politique énergétique de l'Union européenne jusqu'en 2030. Une seule inconnue : la position allemande.
Atlantico : Les ministres européens de l'Energie vont se réunir et devraient adopter la nouvelle directive efficacité énergétique et finaliser les trois lois qui détermineront la politique énergétique et climatique de l'Europe jusqu'en 2030. Après avoir surmonté les difficultés avec la Bulgarie, il ne reste que l'Allemagne qui "n'est toujours pas sortie de sa cachette en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique" a expliqué Roland Joebstl (responsable du Bureau européen de l'environnement).
Comment peut-on expliquer cette absence de signe de la part de l'Allemagne selon vous ?
Gregory Lamotte : Aujourd'hui l'Allemagne a arrêté le nucléaire et le prochain grand projet est la sortie du charbon. L'Allemagne a lancé une concertation et les conclusions de ce rapport sont attendus fin 2018 et une date de sortie du charbon sera annoncée.
Il y a donc de grandes négociations en cours en Allemagne avec des enjeux sur l'emploi. Rien que sur le charbon on peut compter 30 000 emplois dans le pays. Il y a donc des enjeux au niveau des landers allemands. Ces décisions rentrent dans le champ de compétence des lands et la sortie du charbon conditionne de manière immédiate le taux d'énergie renouvelable que les Allemands vont avoir dans les années qui viennent.
L'indépendance des lands en la matière pourra gêner l'Etat central et Angela Merkel car en fonction de la position allemande qui sera connue demain cela risque d'énerver les Lands et vu le contexte de fragilisation actuel qui marque la chancellerie il pourrait y avoir des conséquences sur le plan de la politique intérieure. C'est la première explication, politique, que l'on peut donner.

Cette hésitation reste quand même difficilement compréhensible au vu des progrès considérables réalisés en matière d'énergies renouvelables qu'a fait le pays sur ces 30 dernières années. Les objectifs européens à l'horizon 2030 restent assez facile à atteindre. L'explication politique ne serait peut-être pas suffisante.
L'explication pourrait-elle être également économique ?
Même si la part belle est faite aux énergies renouvelables, les engagements de sortie du nucléaire à l'horizon 2022 contraignent l'Allemagne temporairement à se tourner vers le charbon pour ajuster la demande en temps réel en fonction des besoins. Ils ont toujours besoin de ces moyens de production complémentaires car ils n'ont pas mis en place ce système de smartmeter comme en France avec Linky. Comme les Allemands n'ont pas d'intelligence au niveau du compteur ils ont toujours besoin de ces centrales à gaz et à charbon.
Au-delà de cela le contexte mondial de baisse du prix du pétrole. L'industrie automobile allemande est en retard sur les voitures électriques. Ils craignent les taxes sur le pétrole et si l'on met des taxes trop fortes il pourra y avoir aussi des conséquences. Il y a une dépendance au pétrole et aux énergies fossiles qui est réelle.
Prenons simplement l'exemple de l'eau chaude. En Allemagne, celle-ci est produite grâce au gaz au contraire de la France qui compte 15 millions de cumulus électriques. En France entre alimenter les cumulus avec de l'électricité produite grâce au nucléaire ou grâce aux éoliennes, cela ne fait pas une grande différence. Mais en Allemagne si la transition énergétique s'accélère, le coût des travaux pour passer d'un modèle alimenté au gaz au profit d'un modèle électrique, les travaux vont être énormes.
Il n'y a donc pas uniquement la question de la production de l'énergie mais aussi de la cohérence du réseau de distribution.
Les Allemands ont mis la charrue avant les bœufs en investissant énormément dans les énergies renouvelables sans penser forcément aux problèmes d'équilibrage et à l'intégration dans le réseau. Il y a peut-être là une carte à jouer pour la France.
Est-ce que les Allemands ont bien intérêt à s'opposer in fine aux objectifs européens en la matière au vu de l'image dégradée de Berlin sur la scène européenne ces derniers mois ?
Ils n'ont pas vraiment le choix. Ils sont partis en premier sur les énergies renouvelables et l'Allemagne est le pays qui a le plus investi en la matière alors un blocage demain de l'Allemagne paraît hautement improbable. Ce serait renier un héritage de 20 ans. Ils sont aujourd'hui coincés dans le planning et soit ils fâchent l'Europe, soit ils fâchent les lands. Réponse dans la journée.
http://www.atlantico.fr/decryptage/conseil-europeen-energie-etrange-silence-allemand-objectifs-2030-efficacite-energetique-gregory-lamotte-3419918.html

27/05/18
Les éoliennes deviennent des "bombes à retardement"
De nombreuses éoliennes ont maintenant 20 ou même 25 ans. Cela augmente le risque d'accidents graves, les premiers cas existaient déjà. TÜV exige donc l'introduction d'une inspection obligatoire.
Début janvier dans le quartier de Schaumburg: Dans une éolienne , l'électronique de contrôle est défaillante, le rotor ne peut plus s'aligner avec le vent. « Après la première a cassé certaines parties d'une pale de rotor, la tour d'environ 70 mètres turbine haute vent bouclée autour de 13,30, et l'ensemble des installations est tombé au sol » , dit le rapport de la station de police Nienburg. "La distance appropriée à l'habitation humaine n'a jamais été de mettre en danger la vie et la santé des résidents à proximité."
Deux semaines plus tard à Bad Driburg: Deux pales de rotor se détachent sur une éolienne, l'une se trouve à une centaine de mètres dans la forêt. "Une pipe épaisse a foré comme une flèche dans le sol", rapporte le "Neue Westfälische": "Dans le brouillard dense, le paysage autour du moulin à vent détruit ressemble à un théâtre de guerre."
Huit semaines plus tard, à Borchen en Westphalie, la technologie de freinage n'est pas installée sur un système de 115 mètres de haut. Le rotor tourne de plus en plus vite jusqu'à ce que deux des ailes de 56 mètres de long «déchiquètent un nuage de verre, de plastique et de matériau de remplissage», écrit le «Westfalen-Blatt». Des «éclats de fibre de verre tranchants comme des rasoirs» volent à 800 mètres.
«Lorsque les animaux ramassent les parties au pâturage, ils peuvent même se blesser dans la cavité buccale», prévient l'Université de médecine vétérinaire de Hanovre. Chez les bovins, la perforation de l'estomac est possible. Une soixantaine de paysans ne peuvent plus cultiver leurs champs et leurs pâturages pour le moment. "Une telle contamination à grande échelle par un accident d'éolienne, il n'a, pour autant que je sache, pas encore été donnée en Allemagne", a cité un expert de la Chambre d'agriculture de Rhénanie du Nord -Westphalie.
Les examinateurs exigent le traitement des éoliennes en tant qu'installations industrielles
Des rapports comme ceux-ci sont recueillis par l'association «force rationnelle», essentielle à l'énergie éolienne. Pendant ce temps, la liste des accidents d'éoliennes comprend plusieurs pages DIN A4. Les gens n'ont pas été lésés jusqu'à présent, la Federal Wind Energy Association parle de «cas individuels».
Mais les organismes d'essais indépendants plaident en faveur des turbines à vent à traiter à l'avenir que ce qu'ils sont: les installations industrielles qui sont normalement soumis à un contrôle technique très strict. « Nous détenons un examen complet pour les éoliennes basées sur l'ordonnance sur la sécurité industrielle est nécessaire de toute urgence » , explique Joachim Bühler, membre du conseil exécutif de l'Association du TÜV.
«En dépit des dangers considérables et de nombreux accidents que les pièces individuelles sont testées en fonction des cibles réglementées complètement différents jusqu'à présent » Il ne peut pas être, dit le chef de l'association TUV: « Le gouvernement doit mettre en place un troisième statutaire, indépendant test du système. » Après tout, se en Allemagne déjà environ 30 000 éoliennes.
Condition de nombreuses plantes inconnues
L'expert du TÜV Dieter Roas, qui dirige un groupe de travail de tous les organismes de contrôle autorisés, parle d'une "bombe à retardement". De nombreuses éoliennes ont approché une durée d'exploitation de 20 ou même 25 ans. Fondamentalement, les systèmes sont conçus pour une période de 20 ans, des tests supplémentaires sont nécessaires pour une extension de la licence d'exploitation.
"Mais en ce qui concerne la résistance structurelle et la fatigue matérielle, nous ne savons pas où nous sommes", prévient Roas. Du côté des opérateurs, il se souhaitait une "prise de conscience des risques plus prononcée". Cela pourrait aussi éveiller l'état avec un audit obligatoire.
https://www.welt.de/wirtschaft/article176699938/Windkraft-TUEV-sieht-in-den-Anlagen-tickende-Zeitbomben.html

15/05/18 : Le quart de l’éolien terrestre menacé de démantèlement en Allemagne
La fin du soutien financier allemand aux parcs éoliens datant de plus de 20 ans signifie que ceux-ci seront sans doute démantelés à partir de 2020. Or, ces éoliennes âgées sont nombreuses et leur mise hors service pourrait être plus rapide que l’installation d’équipements neufs. De plus, les coûts de démantèlement sont élevés, certaines parties ne sont pas recyclables et la démolition des imposants socles en béton pose un sérieux casse-tête financier.
L’éolien terrestre joue un rôle important dans le mix énergétique allemand, puisque les 29 000 éoliennes du pays ont couvert près de 16 % de la production électrique en 2017. Depuis l’adoption de la loi sur les énergies renouvelables, en 2000, les exploitants d’éoliennes profitent d’un soutien leur assurant vingt ans de revenus garantis. Les équipements les plus anciens, représentant 4500 MW de puissance installée, perdront cette aide en 2020. Par la suite, de 2000 à 3000 MW d’équipements perdront chaque année l’appui financier de l’État, pour un total de près de 14 000 MW d’ici 2023.
L’électricité des éoliennes ayant perdu le soutien financier de l’État devra alors être vendue au prix du marché spot. La proportion exacte d’équipements à démanteler dépendra du prix de vente pratiqué en 2020, mais on sait que ces éoliennes anciennes sont moins efficaces et qu’elles nécessitent plus d’entretien. On prévoit donc que la plupart ne seront plus rentables et qu’elles devront être mises hors service. Si le prix du marché reste au niveau actuel, le nombre de retraits pourrait dépasser le nombre de nouvelles installations, donnant un coup de frein à cette industrie.
Enjeux financiers et techniques du démantèlement
Le démantèlement de la partie aérienne d’une éolienne coûte environ 30 000 euros par MW de puissance installée, soit 60 000 euros pour une éolienne de 2 MW. Comment financer cette dépense? La plupart des exploitants, notamment les municipalités, seraient mal préparés à cette éventualité.
Une solution serait de vendre ces équipements à l’étranger pour récupérer le coût des travaux. Certains pays, notamment la Russie et diverses nations d’Europe de l’Est et du Maghreb, rachètent de vieilles éoliennes pour leurs propres besoins. Mais le marché demeure limité et l’afflux de matériel allemand pourrait largement dépasser la demande.
Même si le financement du démantèlement peut être assuré, que faire de tous les matériaux récupérés? Les parties métalliques, en acier ou en cuivre, se recyclent aisément. Mais il n’en va pas de même des pales, habituellement composées d’un mélange de fibre de verre et de fibre de carbone, liées à l’aide de résine de polyester. On ne sait pas séparer et recycler ces matières, qui pourraient s’accumuler au rythme de 16 000 tonnes par année à partir de 2021. Même leur combustion est à exclure, car les résidus obstruent les filtres des incinérateurs.
Mais ce sont peut-être les socles de béton qui sont les plus problématiques. Dans le cas d’une grande éolienne, ils peuvent faire jusqu’à 20 mètres de profondeur et représenter 3 000 tonnes de béton armé. Leur présence est un enjeu environnemental, parce que l’obstacle permet souvent à plusieurs niveaux de la nappe phréatique, normalement séparés, de se mélanger.
Le code allemand du bâtiment prévoit leur démolition complète. Mais cela serait rarement le cas en réalité, en raison des coûts de centaines de milliers d’euros reliés à cette mesure. Une pratique plus courante, et officiellement tolérée, serait de les démanteler sur les deux ou trois premiers mètres, voire sur un seul, puis de les recouvrir de terre. Mais cela n’aide pas les aquifères.
En somme, les éoliennes vieillissantes sont un problème nouveau, qui pose des problèmes de gestion du mix électrique, de finances et d’utilisation des matériaux récupérés. Il faudra peut-être songer à forcer les exploitants à mieux provisionner cette étape du cycle de vie de leur produit.
Source :
Abbruchstimmung in Deutschland

14/05/18Windenergie: Rückbauwelle rollt auf Deutschland zu
Énergie éolienne: la vague de déclassement se dirige vers l'Allemagne
Environ 28 000 éoliennes tournent sous le ciel allemand - en grande partie depuis la fin des années nonante. Actuellement , l'industrie éolienne fait face à des défis majeurs: Avec la fin du droit du transporteur en vertu de la loi sur les énergies renouvelables ( EEG ) après 20 ans, l'opérateur doit décider si ces vieilles usines ont fermé, démantelés, renouvelés ou peuvent être utilisés dans les précédents niveau. Selon l'état actuel, cela affectera environ quatre gigawatts de production d'usine à l'échelle nationale, estime l'Institut pour la production intégrée de Hanovre (IPH). À l'avenir, 2,4 gigawatts supplémentaires de financement EEG tomberont en moyenne par an .
L'opération continue n'est pas toujours possible
Il n'est pas toujours possible pour les opérateurs de remplacer les systèmes existants par des systèmes plus modernes et efficaces ( repowering ). Souvent, le droit de la construction le contredit et le rapport coût-efficacité doit être réexaminé dans chaque projet.
Si les exploitants décident de fermer les usines, la question se pose de savoir comment les composants de l'installation peuvent être recyclés. L'accent est mis sur les questions de la façon dont les normes de recyclage compatibles avec l' environnement devraient chercher des éoliennes, ce matériau doit adopter le taux de recyclage moderne de recyclage des composites et des procédés de recyclage des composants du système peut être utilisé pour couvrir les coûts. « Il est important d'explorer des stratégies efficaces Nachnutzungs- et de recyclage pour la turbine éolienne et de ses composantes, parce que la vague de démolition roulant vers nous, avec un maximum de 4500 plantes relevant de la seule en 2020 de la promotion EEG et doivent être démantelées pour des raisons économiques » DitMartin Westbomke, ingénieur de projet chez IPH .

Projet de recherche pour le recyclage
L'IPH fait des recherches dans le projet " DemoNetXXL - Réseaux de démontage pour produits XXL " et développe des recommandations concrètes pour le processus de démantèlement . Entre autres choses, les chercheurs étudient dans quelle mesure les éoliennes doivent déjà être démontées dans leurs parties individuelles sur le site et quelles mesures peuvent être prises au centre de démantèlement. Ici, les chercheurs recherchent le moyen or.
Le recyclage des éoliennes pourrait donc être une contribution importante à la récupération de ressources précieuses et donc à l'utilisation efficace des ressources - non seulement en Allemagne mais également au niveau européen. "Les législateurs devront également réagir à la vague de repowering et de démantèlement, de sorte que de meilleurs instruments de contrôle et de surveillance puissent être utilisés au lieu d'une pure optimisation des coûts". Markus Binding, directeur général de Veolia Environmental Services dans la région Ouest, ajoute: "Avec un recyclage constant, nous pouvons rendre la transition énergétique encore plus écologique en Allemagne".
https://www.topagrar.com/news/Energie-Energienews-Windenergie-Rueckbauwelle-rollt-auf-Deutschland-zu-9180295.html

10/05/18 : Des millions de pales d'éoliennes toxiques destinées aux décharges africaines
Green’ Energy’s Poisonous Legacy: Millions of Toxic Turbine Blades Destined for African Landfills

Les écologistes affectueusement surnommés « les amis de la nature » (plutôt que les adorateurs des éoliennes) commencent à réaliser que l'industrie éolienne est tout sauf la source d’une énergie «propre et verte» comme le prétendent ses partisans.

Les vrais militants écologistes ne peuvent plus passer sous silence certains faits de l'industrie éolienne, ils sont même vraiment furieux du fait que celle-ci enterre des millions de tonnes de déchets toxiques, parmi la liste de ses autres péchés environnementaux.

Les éoliennes ne fonctionnent pas avec du vent, elles fonctionnent avec des subventions : couper les subventions, elles s’arrêteront inévitablement et elles ne seront jamais remplacées.

Avec une durée de vie économique de 10 à 12 ans (plutôt que les 25 exagérées des promoteurs du vent ), des pays comme l'Allemagne se retrouveront dans la prochaine décennie avec des centaines de milliers de «objets à problèmes sans solution» pesant de 200 à 300 tonnes chacun qui joncheront le paysage. 

Avec des centaines d'éoliennes déjà à l'arrêt, les Allemands sont sur le point de subir la dure et toxique réalité conséquence de l'obsession dite «verte» de leur gouvernement.

Le gachis du programme éolien allemand : à mesure que les subventions se terminent, des milliers de d’aérogénérateurs  s'arrêtent ... 

Un vrai cauchemar environnemental !
Pierre Gosselin
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Le quotidien national suisse Baseler Zeitung a récemment rapporté comment l'industrie éolienne allemande est potentiellement confrontée à un "abandon".

Les permis sont de plus en plus difficiles à obtenir. 

C'est encore un coup dur pour l'Energiewende allemande (transition vers les énergies vertes). Il y a quelques jours, je rapportais comment l'industrie solaire allemande avait vu son travail monumental et ses investissements réduits à une infime fraction de ce qu'ils étaient autrefois "une véritable hémorragie".

Au fil des années, l'Allemagne a rendu plus difficiles les autorisations des nouveaux parcs éoliens alors que le pays est confronté à un réseau électrique instable et à des protestations de plus en plus nombreuses contre les paysages dégradés et les risques pour la santé.

Maintenant que le boom de l'énergie éolienne a pris fin, le journal "Baseler Zeitung" a annoncé que «la fermeture de nombreuses éoliennes pourrait bientôt entraîner une baisse de production électrique éolienne allemande après avoir connu des années de croissance vertigineuse.

En effet, les subventions pour les anciennes éoliennes se terminent.

Aujourd'hui, un grand nombre des 29 000 turbines que compte en totalité l'Allemagne approchent de l'âge de 20 ans et, pour la plupart, elles sont obsolètes.

Pire : les subventions généreuses accordées au moment de leur installation vont bientôt expirer et les rendront alors non rentables. 

Après 2020, chaque année, des milliers de ces éoliennes perdront leurs subventions, ce qui signifie qu'elles seront mises hors ligne et mises hors service.

Le "Baseler Zeitung" écrit:

"Dans de nombreux cas, les bénéfices ne seront pas en mesure de couvrir les coûts d'exploitation des turbines. Après 20 ans de fonctionnement, les turbines nécessiteront plus de frais de maintenance et obligeront à faire des réparations coûteuses."

Le "Baseler Zeitung" ajoute que près de 5700 turbines correspondant à une capacité installée de 45 Megawatts verront leurs subventions expirer d'ici à 2020.

Le quotidien suisse rapporte aussi : 

"L'association fédérale allemande "Windenergie" estime qu'environ 14 000 mégawatts de capacité installée vont perdre leurs subventions d'ici 2023, ce qui représente plus d'un quart de la capacité éolienne allemande."

Ainsi, malgré la mise en service de nouvelles éoliennes, il est tout à fait possible que la production totale d'électricité éolienne allemande diminue dans les années à venir, ce qui rend le pays encore moins crédible en matière de protection du climat.

Décharges des éoliennes en Afrique?

Alors qu'arrive-t-il aux vieilles éoliennes qui seront mises hors ligne? 

Les propriétaires de parcs éoliens espèrent envoyer leurs débris d'éoliennes abandonnées à des acheteurs du tiers monde, l'Afrique par exemple. 

Mais si ces acheteurs optent plutôt pour de nouveaux systèmes énergétiques, les exploitants de parcs éoliens allemands seront obligés de les démanteler et de les recycler - une entreprise coûteuse, rapporte le quotidien allemand.

Impossible de recycler les matériaux composites.

Le problème ici sont les grandes lames, qui sont faites de matériaux composites de fibre de verre et dont les composants ne peuvent pas être séparés les uns des autres. La combustion des lames est extrêmement difficile, toxique et énergivore. 

Donc, naturellement, les exploitants de parcs éoliens allemands sont très motivés à decharger les vielles machines dans les pays du tiers monde et à les laisser traiter plus tard les ordures.

Balayer les déchets et les mettre sous le tapis

Ensuite, le "Baseler Zeitung" montre la mise au rebut de l'énorme base de turbine en béton armé de 3000 tonnes selon la loi allemande, doit être retirée.

Certaines de ces bases en béton atteignent des profondeurs de 20 mètres et pénètrent dans de multiples couches du sol, rapporte le "Baseler Zeitung", ajoutant:

"L'élimination complète de la base en béton peut rapidement atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros. De nombreux exploitants de parcs éoliens n'ont pas pris les dispositions correspondantes pour faire face à ces coûts. "

Déjà les exploitants de parcs éoliens contournent cette énorme dépense en ne retirant que les deux premiers mètres de la base en béton et en acier, puis en cachant le reste avec une couche de terre, écrit le Baseler.

En fin de compte, la plus grande partie de la base de béton restera enfouie dans le sol qui servira de poubelle.

La partie aérienne de l'éolienne sera alors probablement expédiée vers les pays du tiers monde.

Voici la vérité sur "l'Energiewende" de l'Allemagne et sa contribution à la protection de l'environnement et du climat !

25/04/18 : Massiver Schaden im Windpark - Ursache unklar
Dommages massifs dans le parc éolien - cause peu claire
Les dégâts dans le parc éolien offshore « Alpha Ventus » quelque 45 kilomètres au large de Borkum est beaucoup plus grave qu'initialement connu: au début de Avril non seulement un revêtement en plastique s'est écrasé à 90 mètres de profondeur, mais également la moitié de la télécabine est écrasé. Maintenant, les experts étudient s'il s'agit d'un seul ou peut-être un dommage de série. En raison de ce type, plus de 120 pièces sont installées en mer du Nord.
Vous ne pouvez plus parler de "problèmes de jeunesse"
Au moins la moitié de l'éolienne "AV07" est manquante. Un tel dégât massif n'a jamais été sur la mer du Nord et la mer Baltique. Jusqu'à présent, l'opérateur EWE s'est toujours certifié comme pionnier avec le premier parc offshore allemand "Alpha Ventus". Bien que les premiers problèmes avec les systèmes soient apparus peu de temps après la mise en service en 2010, comme le reconnaît Christian Bartsch, porte-parole d'EWE: «Ce sont des modèles très anciens dans lesquels nous avons dû échanger ces dernières années. À cette époque, les gens aimaient parler de «troubles de la croissance». Cette fois, le cas est complètement différent, il n'y a rien à cacher. Le directeur de l'association WAB, Andreas Wellbrock, n'est pas seulement préoccupé par l'image de l'éco-énergie. "C'est certainement un revers"
Les autres parcs éoliens doivent-ils être fermés?
La nacelle d'une éolienne offshore est aussi grande qu'une maison familiale, avec beaucoup d'espace pour la boîte de vitesses, générateur et autre technologie. En face de lui se trouve la soi-disant étoile du rotor. Pour protéger les équipements sensibles de la corrosion, le fabricant Adwen, basé à Bremerhaven, s'appuie sur un système spécial. Cela crée une légère surpression dans la nacelle pour empêcher l'air ambiant salin de pénétrer. Il est possible qu'un cadre de support en acier, qui porte le couvercle en plastique de la nacelle, soit encore rouillé. Immédiatement après le crash du carénage, l'accès aux installations a été bloqué. Jusqu'à ce que la cause ne soit pas clarifiée, les techniciens de service ne sont pas autorisés à monter. Cela vaut non seulement pour le "AV07" défectueux dans le parc "Alpha Ventus", mais pour tous les modèles identiques. Plus de 120 d'entre eux sont installés dans deux autres parcs éoliens offshore en mer du Nord: « Global Tech 1 » et « Trianel Borkum ». Ceux-ci sont actuellement encore sur le net, "Alpha Ventus" pas plus. Plus le blocage dure longtemps, plus le risque est grand que les deux autres parcs ne puissent plus produire d'électricité. Si l'entretien de routine et les réparations mineures ne peuvent plus être effectués, l'équipement doit éventuellement être arrêté.
"Aucune preuve de vulnérabilités spécifiques"
Un accident complet de gondole a semblé tellement peu probable. Ainsi, l'expert de l'Agence fédérale maritime et hydrographique (BSH) a besoin d'explications. Son autorité est responsable de l'approbation et de la sécurité des parcs éoliens offshore. Jusqu'à présent, un tel accident mortel n'a pas été calculé. Les questions correspondantes Manfred Zeiler du BSH n'a apparemment pas envie de répondre. Il préfère parler d'examens et de certificats. "Dans le cas d'Alpha Ventus, nous avons reçu des rapports d'essais correspondants chaque année, il n'y avait aucune indication de points faibles particuliers, aucun cas particulier, l'usine avait été inspectée il y a deux ans, il n'y avait aucune anomalie pouvant donner une indication ". Apparemment, l'autorité doit changer les critères de test.
Les fabricants échangent généralement des gondoles plutôt discrètement
Le fournisseur d'énergie Oldenbourg EWE, qui exploite «Alpha Ventus», voit le fabricant Adwen en devoir. Il existe un contrat d'entretien et de réparation. Adwen produit à Bremerhaven, était autrefois Multibrid, puis Areva, a été vendu à nouveau et renommé et appartient maintenant à Siemens et à la Gamesa espagnole. Le site de Bremerhaven n'est plus qu'une entreprise de maintenance et de réparation. Lorsque des gondoles complètes doivent être échangées, cela arrive à Adwen aussi discrètement que possible. Avec le logo du fabricant masqué, les colosses sont amenés à terre. L'énergie éolienne offshore est une entreprise d'un milliard de dollars. Si quelque chose ne va pas là-bas, alors sans aucune attention et publicité. Cela n'a pas fonctionné cette fois. Aussi Andreas Wellbrock de la WAB a déclaré: "C'est déjà un dommage capital."
Les initiés conseillent de remplacer le système
La cause est maintenant recherchée plus loin. Le porte-parole d'EWE Bartsch suppose que le système endommagé est réparé de nouveau, ainsi réparé. Les initiés pensent que c'est hors de question. Ils conseillent d'échanger.
https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/oldenburg_ostfriesland/Massiver-Schaden-im-Windpark-Ursache-unklar,borkum486.html
09/03/18Allemagne : le parc éolien Merkur accueille sa 1ere éolienne
GE Renewable Energy a envoyé les éléments de sa première éolienne offshore GE Haliade 150 (6MW), transportée à bord du navire d’installation SeaFox 5, pour le parc éolien Merkur, situé à 35 km au nord de l’île de Borkum, en mer du Nord.
Le navire vogue vers le nord de l’Allemagne avec à son bord les pales, les mâts, les nacelles et les autres composants nécessaires au lancement de l’installation du premier lot d’éoliennes de ce parc de 396 MW. L’installation des 66 éoliennes devrait prendre fin vers septembre 2018, laissant place à la mise en service qui courra jusqu’à la fin de l’année. Dans le même temps, les nacelles, pales et sections de mâts continueront d’être expédiés vers la base logistique d’Eemshaven d’ici au milieu de l’été 2018, où les équipes locales procéderont aux opérations de pré-assemblage.
Une fois en service, le parc éolien de Merkur sera l’un des plus grands d’Allemagne, capable de générer près de 1 750 MWh par an, de quoi alimenter 500 000 foyers.
https://www.constructioncayola.com/environnement/article/2018/03/09/118127/allemagne-parc-eolien-merkur-accueille-1ere-eolienne.php

09/03/18Catastrophe de l'éolienne: nouvelle éolienne de 200 m à Borchen complètement déchiquetéeUne nouvelle éolienne ENERCON à Borchen-Etteln s'est envolée hier - 500m de rayon contaminés par des particules de fibre de verre!
Hier après-midi, les rotors d'une toute nouvelle éolienne ENERCON ont été complètement détruits - selon des témoignages et des photos, les pièces ont volé sur 450m.
L'opérateur Westfalenwind n'a pas informé le public ou la police après l'incident - c'est seulement après que les citoyens d'Ettelner ont informé la police que la zone autour de l'éolienne endommagée a été coupée. Les barrières du site de l'accident ont atteint presque Etteln.

Selon des témoins, la grue nécessaire à l'installation de la nouvelle éolienne a été démantelée avant-hier. Westfalenwind tente de minimiser l'incident - il a apparemment déjà été affirmé que les rotors étaient simplement "cassés" et s'écrasaient directement sur le sol - comment cela peut-il être que les pièces volent près de 500m? C'est une heureuse coïncidence que personne n'ait été blessé dans cet accident spectaculaire d'une toute nouvelle centrale éolienne à Borchen-Etteln.
Pour visiter le moulin à vent déchiré en lambeaux entre Dörenhagen et Etteln, exactement où seulement les sept éoliennes seront installées, qui sont la seule raison construit parce que la CDU et les Verts avaient empêché une action en justice avec succès prouvé la communauté contre ces éoliennes l'an dernier à Borchen ,
Les parties des rotors déchiquetés sont éparpillées sur une surface énorme et souvent très petite (voir photos) - un nettoyage sera presque impossible. Une telle catastrophe est une véritable catastrophe environnementale car tout l'environnement a été pollué par des particules de fibre de verre. Comment Westfalenwind veut-il s'assurer que tous ces déchets sont à nouveau collectés?
Ces particules de fibres de verre sont particulièrement dangereuses lorsque les animaux les ramassent, car elles sont très tranchantes. Toute la zone est contaminée, il faut probablement la débarrasser de la terre. La prochaine récolte de foin dans toute la région est en danger- de même que les pâturages pour les vaches peuvent mettre leur vie en danger, alors les particules traînent encore partout.
Et dans quelle mesure allons-nous vivre ici? Avec tant d'éoliennes vont exploser encore et encore - une catastrophe contamine une vaste zone seule et les conséquences sont prévisibles.
 

05/03/18Énergie éolienne - Brouilleurs pour le cœur : des chercheurs de Mayence étudient les conséquences des infrasons
MAINZ - L'euphorie de l'énergie éolienne se poursuit dans la politique et l'industrie, mais les habitants locaux trouvent cette génération d'énergie hautement controversée. L'aménagement paysager est un aspect, mais aussi la nocivité des infrasons inaudibles. Et ici, il y a de plus en plus de soutien de la recherche. Sun a fait un groupe de travail du Département de chirurgie vasculaire et cardio-thoracique au Unimedizin au Congrès de la Société pour l'attention avec ses recherches sur la détérioration du muscle cardiaque par infrasons. Nous avons parlé avec l'initiateur du travail, le directeur de HTG, le professeur Christian-Friedrich Vahl.
Professeur Vahl, comment êtes-vous arrivé à ce sujet ?
Un de mes amis, l'artiste Cyrus Overbeck, avait une maison à Ostfriesland près d'un grand parc éolien. Et il se plaignait de plus en plus de difficultés à se concentrer et à dormir - des symptômes qui sont décrits partout dans le monde à proximité des éoliennes.
Et le lien entre le son et les maladies cardiaques ?
L'impact du son audible est en effet étudié par le groupe de travail autour du professeur Münzel d'une manière exemplaire. J'ai moi-même examiné les effets des vibrations à haute fréquence sur le développement de la force musculaire en physiologie à Hambourg. L'hypothèse selon laquelle même un son inaudible, c'est-à-dire un infrason, a des effets sur les vaisseaux n'est pas non plus nouvelle.
De quel genre sont ces effets ?
Lorsque la valve aortique, qui régule l'écoulement du sang du cœur vers le corps, est calcifiée et resserrée, le flux sanguin et donc le bruit de flux change. Par exemple, on discute si ce son altéré est impliqué dans la formation d'affaissement dangereux après constriction.
Qu'est-ce que l'infrason et comment ça marche ?
Le son audible varie de 20 à 20 000 hertz, en dessous de 20 Hz, il n'est plus audible, mais il est physiquement perceptible à haute pression acoustique - avec éventuellement les conséquences correspondantes. Les éoliennes convertissent 40% en énergie et 60% en infrasons.
Mais il existe une protection contre le bruit ...
Les infrasons ont une longue portée et ne sont pas amortis par les fenêtres ou la maçonnerie. Il faudrait des murs de 30 mètres de haut et de 8 mètres d'épaisseur pour se protéger contre les fréquences infrasonores habituelles. Et avec des éoliennes de plus en plus puissantes atteignant 200 mètres avec une puissance croissante, naturellement, la charge infrasonore sera plus élevée.
Quelle question vous êtes-vous posé sur les infrasons ?
Nous voulions simplement savoir qualitativement si l'application directe de l'infrason sur le tissu musculaire cardiaque avait un effet sur le développement de la force.
Et comment cela a-t-il été mesuré ?
Pour tester si l'infrason a un effet direct sur le développement de la force, nous avons connecté un locuteur à un morceau de muscle cardiaque. Le haut-parleur est un vibrateur industriel spécial qui transmet les plus petites vibrations de la monophosphère dans la gamme des infrasons à l'échantillon. Mais aussi la préparation elle-même a été préparée.
De quelle façon ?
Nous avons utilisé une technique établie mais compliquée pour éliminer tous les processus liés à la membrane et les mesurer uniquement sur l'appareil contractile isolé. Cela assure la contraction du muscle cardiaque.
Quelle taille pouvez-vous imaginer la préparation ?
Il mesure environ trois millimètres de long, 0,2 millimètres de large et est fixé entre le haut-parleur et le dynamomètre. La préparation a été activée, puis le haut-parleur a été allumé.
Et quel effet a eu l'infrason ?
Au moment donné, il est sûr de dire que l'infrason dans les conditions de mesure réduit la force développée par le muscle cardiaque isolé, dans certaines conditions jusqu'à 20 pour cent est perdu. La question fondamentale de savoir si les infrasons peuvent affecter le muscle cardiaque est répondue.
Quelle est la prochaine étape ?
La prochaine étape, bien sûr, sont des mesures sur le spécimen vivant.
Quelle conclusion tirez-vous des résultats précédents ?
Nous en sommes au tout début, mais nous pouvons imaginer que les dommages permanents causés par les infrasons causent des problèmes de santé. Le bruit silencieux des infrasons agit comme un brouilleur pour le cœur.

http://www.allgemeine-zeitung.de/lokales/mainz/nachrichten-mainz/stoersender-fuers-herz-muskel-verliert-an-kraft-forscher-der-mainzer-herzchirurgie-untersuchen-folgen-des-infraschalls-durch-windkraftanlagen_18566513.htm

05/03/18 : L’Allemagne abandonne un projet de loi plus ambitieux pour l’éolien offshore
Le Bundesrat, chambre haute du Parlement allemand, a abandonné le 2 mars une mesure accélérant le développement de l’éolien offshore. Cette proposition aurait renforcé l’objectif 2030 du pays, fixé à 15 GW de capacité offshore installée à l’heure actuelle. Cinq Länder avaient proposé de réhausser cet objectif à 20 GW, et d’introduire une nouvelle cible : 30 GW en 2035.
L’accord de la grande coalition
La nouvelle coalition entre la CDU/CSU (parti de la chancelière Angela Merkel) et le SPD (socialistes), enfin officialisée le 4 mars après le vote positif des adhérents du SPD, a néanmoins ...
https://www.greenunivers.com/2018/03/lallemagne-abandonne-projet-de-loi-plus-ambitieux-leolien-offshore-177537/

27/02/18Discours de Sandra Weeser sur la transition énergétique



Cher et honoré Monsieur le Président, Chers et honorés Collègues,
Revenons encore une fois sur le thème. Ce que vous réclamez comme changement dans la production électrique a déjà lieu depuis bien longtemps.
La part des énergies renouvelables a encore augmenté l'année dernière de plus de 4% pour atteindre un total de 36%.
Mais l'objectif climatique initialement associé à cela, n'a pas cependant été réalisé, cela consistait en fait à réduire les émissions de CO2.
La production d'électricité dépend en permanence, de la météo, et elle n'est pratiquement jamais adaptée aux besoins, soit que nous en ayons trop, soit pas assez.
Ceci est une menace pour notre sécurité d'approvisionnement.
En 2017, les coûts d'intervention d'urgence sur le réseau électrique auront atteint un record.
Ils s'élevaient à près d’1 milliard d'euros. Lors des seules fêtes de noël et nouvel an 2017, les citoyens ont payé près de 30 millions d'euros pour l'élimination de l'électricité superflue.
De plus il semble que soit complètement négligé dans votre demande, voire escamoté, tout d'abord, l'acceptation dans la société.
Allez donc pour commencer dans les régions où entretemps, le paysage est très impacté par les constructions éoliennes. Les populations locales ont atteint depuis longtemps la limite de ce qu'elles peuvent supporter et la réponse à cela ne peut pas être « De grâce continuez comme ça, et encore plus vite ».
Nous devrions plutôt prendre au sérieux et écouter ces gens. Il est intéressant de constater, que ce sont souvent sur place des partisans écologistes sur place, qui ne veulent pas que le paysage soit obstrué toujours plus par ces installations.
Ces gens constatent au quotidien, que ce qui leur est vendu comme "électricité verte", n'a plus rien à voir du tout avec l’écologie.
Ils refusent l'ajout de nouveaux sites industriels dans les forêts.
Je me demande comment un parti écologiste, face à tel saccage de la nature, peut simplement détourner la tête et regarder ailleurs
Nous, les Démocrates Libres, voulons que les espaces naturels soient préservés pour les gens. Le deuxième point, qui manque c’est une vision technologique globale.
Dans la transition énergétique, les revendications et la réalité se situent à des kilomètres les uns des autres.
Le gros problème est aussi que l'expansion de l'énergie éolienne a lieu actuellement sans aucun rapport avec les infrastructures. Mais même un réseau électrique qui serait parfait ne pourrait pas résoudre le problème de base du courant aléatoire: il manque aux énergies renouvelables, la sécurité d'une production minimale.
Les centrales électriques conventionnelles sont encore toujours nécessaires comme sécurité. Quand il n'y a pas de vent, les installations sont à l’arrêt
Chers collègues, tant que nous ne pourrons pas mieux stocker l'électricité, la poursuite du développement de l’énergie éolienne n'est pas soutenable. Nous demandons comme priorité absolue pour l'expansion des réseaux et du stockage
Le troisième point que vous cachez est la tarification sur le marché de l'énergie.
Vous dites que l'énergie éolienne serait la source d'électricité la moins chère.
Et si vraiment le courant éolien était si bon marché, pourquoi devrions-nous encore le, le promouvoir et le subventionner ?
Comment se fait-il donc, que depuis des années plus de 20 milliards d'euros ont été payés pour financer la transition ?
Je me demandais par quelle coïncidence aussi, les dernières exigences du lobby de l'énergie éolienne, ressemblaient aux vôtres, presque mot pour mot ?
Chers collègues du Parti Écologiste: De qui défendez-vous au juste les intérêts, aujourd'hui en ce lieu ?
Mais vous négligez également encore un quatrième point, peut-être le plus important: L'expansion accélérée de l'énergie éolienne ne profite en rien à la protection du climat.
Le Conseil des Experts, la Commission du Monopole, la Commission d'Experts du Parlement Fédéral et aussi la Commission de Suivi, ont tous déclaré à plusieurs reprises: « la politique que vous proposez, ne conduit pas à une meilleure protection du climat.
Elle rend simplement celle-ci déraisonnablement chère. Mesdames et Messieurs, les Démocrates Libres nous souscrivons aux objectifs climatiques mais nous voulons surmonter notre nationalisme climatique. »
Nous devons résoudre ce problème au niveau international. Le CO2 doit se voir attribuer un prix. A l'avenir, qui fabriquera du CO2, devra payer.
Pour fournir des solutions efficaces, ayons enfin une concurrence équitable.
La politique doit créer un cadre raisonnable. Laissons donc la technologie aux ingénieurs.
Chers et honorés Collègues, nous devons assurer la sécurité de l'approvisionnement et en même temps, veiller à ce que les prix de l'électricité restent abordables.
Je me réjouis des discussions futures au sein du comité.
Il y a certainement beaucoup à faire.
Merci 
http://epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n685

16/02/18Réchauffement climatique et particules fines : l’Allemagne dans l’impasse
En croyant diminuer ses émissions de CO2 par le développement des énergies renouvelables issues du vent et du soleil et la réduction du nucléaire, l’Allemagne s’est engagée dans une dispendieuse impasse énergétique.
Alors que les émissions de CO2 (un gaz à effet de serre) de la production d’électricité à partir de combustibles fossiles diminuent régulièrement depuis 10 ans en Europe, celles de l’Allemagne ne baissent quasiment pas.
Elles sont mêmes identiques en 2009 et en 2016 comme l’indique la ligne horizontale (en bas du graphique ci-dessous), alors que la ligne oblique du haut témoigne de cette baisse importante en Europe.
Comparaison de l’évolution des émissions de CO2 en millions de tonnes (MtCO2) de la production électrique en Europe
(Source Ministère de la Transition écologique et solidaire)
LE CAS DE LA BIOMASSE
La production d’électricité à partir de la biomasse est particulièrement émettrice de CO2 au niveau de la planète lorsque les déforestations ne s’accompagnent pas de replantations.
Ces émissions de gaz à effet de serre sont bien réelles ainsi que les particules fines et autres polluants atmosphériques.
LE GRAPHIQUE ÉLOQUENT
Le graphique ci-dessous a été obtenu à partir des données brutes fournies par l’Allemagne en lui appliquant les émissions de CO2 par combustible retenues par le Réseau de transport d’électricité en France (RTE), à savoir (en tonne de CO2 par mégawattheure (t/MWh) :
. 0,96 t/MWh pour le charbon,
. 0,67 t/MWh pour le fioul,
. 0,46 t/MWh pour le gaz,
. 0,98 t/MWh pour les bioénergies
La valeur de 1,1 t/MWh a été ajoutée pour le lignite allemand (qui est un charbon « sale »)
Il montre clairement que l’Allemagne s’est fourvoyée dans sa politique énergétique qui visait à réduire ses émissions de CO2 en développant les énergies renouvelables et en diminuant sa production nucléaire.

Il rend compte de l’évolution brute des émissions de CO2 de toutes les productions polluantes (charbon, gaz,…) du parc électrique allemand depuis les années 1990, et particulièrement depuis le « virage énergétique » de l’Allemagne vers l’éolien et le photovoltaïque dans les années 2000.
Bon an mal an, ses émissions totales de CO2 pour la production d’électricité (incluant la biomasse et les déchets) sont stables autour de 350 MtCO2. L’évolution de son mix énergétique ne correspond à aucune réduction de celles-ci depuis … 1990 malgré des centaines de milliards d’euros investis dans l’éolien (en partie danois) et le photovoltaïque (chinois).
Nota : la consommation d’électricité en Allemagne a été identique en 2003 et en 2017.

(Infographie Jean-Pierre Riou d’après les données d’AG Energiebilanze)
Dans les faits, le « virage énergétique » en Allemagne (Energiewende) a renforcé la nécessité d’avoir recours au gaz et au charbon / lignite pour la production d’électricité.
En croyant diminuer ses émissions de CO2 par le développement des énergies renouvelables issues du vent et du soleil et la réduction du nucléaire, l’Allemagne s’est engagée dans une dispendieuse impasse énergétique.


14/02/18Massacre à la tronçonneuse, ou comment écarter les obstacles aux éoliennes
http://www.spiegel.de/spiegel/energiewende-fuer-den-bau-von-windraedern-werden-voegel-getoetet-a-1193051.html
Le magazine allemand “Der Spiegel” dévoile dans sa dernière édition le “massacre à la tronçonneuse” perpétré au bénéfice de promoteurs éoliens allemands. Dans plus de 60 cas connus, des inconnus ont abattu des arbres qui abritaient des lieux de reproduction et de nidification, ou ont directement détruit les nids. Les nids se situent tous dans des lieux prévus pour abriter des parcs éoliens. Les experts redoutent qu’il ne s’agisse là que de la pointe de l’iceberg.
Selon la dernière édition du magazine allemande “Der Spiegel”, la destruction systématique de lieux de nidification dans les périmètres de projets éoliens en Allemagne augmente. Les ornithologues de la Fédération allemande de la protection de la nature (NABU) y voient un lien avec la protection légale de la faune ailée. Un projet éolien est bloqué si des lieux de reproduction et de nidification d’espèces protégées y sont observés.
60 cas sont connus à l’heure actuelle à l’échelle du pays, et les auteurs des actes n’ont pas pu être identifiés. Les lieux de reproduction et de nidification de Milans royaux sont tout particulièrement touchés. Certains nids ont été systématiquement détruits en abattant l’arbre qui les abritait. La NABU rapporte qu’une loi du silence de type mafieux règne dans certains Länder.
En Allemagne, la réglementation impose une interdiction temporaire de construction d’une installation éolienne durant les trois années qui suivent la disparition d’un lieu de reproduction et de nidification. Etant donné la durée de la procédure d’autorisation, la destruction de nids est une activité hautement lucrative.
Paysage Libre Suisse appelle les autorités à tirer les conclusions qui s’imposent des pratiques inadmissibles observées en Allemagne. Pour garantir une protection suffisante de notre faune ailée et de notre biodiversité, les dispositions légales suisses et l’élaboration des études d’impact sur l’environnement doivent empêcher tout acte de destruction comparable à ce qui se fait outre-Rhin. En effet, les subventions dont bénéficient les promoteurs éoliens – environ 1 million de francs par machine et par an – sont extrêmement lucratives et plusieurs projets éoliens entrent en conflit avec des zones de protection de la faune ailée.
http://www.paysage-libre.ch/?p=1124

13/02/18Green energy opposition now a formidable force in Germany’s parliament
ALLEMAGNE - LES OPPOSANTS À "L'ÉNERGIE VERTE" REPRÉSENTENT AUJOURD'HUI UNE VÉRITABLE FORCE AU SEIN DU PARLEMENT ALLEMAND.
https://climatechangedispatch.com/green-energy-opposition-now-a-formidable-force-in-germanys-parliament/

13/02/18 : L’Allemagne tire la croissance de l’éolien en Europe
L’Allemagne comptabilise à elle seule 42 % des nouvelles capacités éoliennes de l’UE en 2017, année record pour le secteur.
Les nouvelles statistiques de l’association WindEurope pour 2017 révèlent que 15,7 GW de capacités éoliennes ont été créés dans l’UE, soit 55 % de toutes les nouvelles capacités.
Cela représente une augmentation de 20 % par rapport à 2016. Et c’est l’Allemagne qui ouvre la voie, avec 6,6 GW de capacités installées en 2017, soit 42 % du total de l’Union. Le pays a également enregistré la plus grande augmentation annuelle de la demande d’électricité éolienne, passant de 16 à 20 %.
Le pays reste donc en tête de l’UE, suivie de l’Espagne, du Royaume-Uni et de la France. Si c’est en Allemagne que la croissance est la plus forte, le pays comptant le plus sur l’énergie éolienne reste le Danemark, où 44 % de l’électricité est générée par le vent.
Dans l’ensemble, les énergies renouvelables, principalement le solaire et l’éolien, représentent la grande majorité (85 %) des nouvelles capacités électriques européennes. L’éolien compte à présent pour 18 % des nouvelles capacités installées.
La part d’électricité dérivée du pétrole et du charbon a pour sa part décliné, puisque plus de capacités ont été supprimées qu’installées. L’électricité au gaz reste quant à elle stable.
Ralentissement de l’investissement
Giles Dickson, PDG de WindEurope, assure que les statistiques de 2017 prouvent que l’éolien entre aujourd’hui réellement dans les mœurs, notamment grâce à sa pertinence économique. Il prévient cependant que cette année record a été possible car de nombreux projets ont été accélérés pour bénéficier d’avantages économiques avant la suppression de ceux-ci.
Les investissements ne suivent en effet pas la courbe ascendante de la création de capacités, puisqu’ils ont diminué de 19 % depuis 2016, pour un total de 22,3 milliards d’euros l’an dernier.
« Malgré les chiffres élevés, l’avenir à long et moyen terme de l’énergie éolienne est incertain. Le passage au système actuel a été moins facile que nous espérions. Ensuite, les gouvernements ne sont pas assez clairs en ce qui concerne leurs projets pour l’après 2020 », a souligné Giles Dickson, qui appelle à l’adoption d’un objectif de 35 % de renouvelables d’ici 2030.
« Un objectif de 35 % n’est pas seulement possible, c’est économiquement logique », assure-t-il. « Le secteur de l’éolien a prouvé qu’il est fiable, c’est à présent aux décideurs politiques de faire leur part. »