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mardi 9 janvier 2018

Maine-et-Loire et Mayenne : les deux préfets ont dit NON aux six éoliennes de POUANCÉ/SENONNES

http://www.hautanjou.com/actualite-11443-les-deux-prefets-ont-dit-non-aux-six-eoliennes-pouancesenonnes.html

Le projet d’implanter six éoliennes dans la zone des Halleries a été rejeté par les deux préfectures de Maine-et-Loire et de Mayenne. Ce projet était décrié par le voisinage, dont le Cergo, le Centre d’entraînement régional de galop de l’Ouest, qui n’aurait pu s’étendre.

La nouvelle est tombée par arrêté interpréfectoral le 6 décembre. Les deux représentants de l’état ont dit non aux éoliennes. Ce dossier a débuté il y a plus de dix ans. La société P&T technologie de Vern-sur-Seiches souhaitait implanter six éoliennes aux Halleries, sur les communes de Pouancé (cinq éoliennes) et Senonnes (une éolienne). Problème : certaines auraient été situées à moins d’un kilomètre des pistes du Cergo.

Mettre en péril le Cergo

à Senonnes, Bruno Poirier, adjoint, et M. Joly avaient tiré la sonnette d’alarme il y a un an. Ils craignaient comme beaucoup d’habitants que si les éoliennes se dressaient, les entraîneurs quitteraient le secteur, et avec eux, les salariés. Alain Couétil, entraîneur du Cergo, avait lui-même expliqué que les entraîneurs « n’auraient aucun scrupule a quitté le territoire ». Ces derniers craignant l’impact des éoliennes sur leurs chevaux.

élus, habitants et professionnels opposés

Outre les professionnels du cheval opposés au projet, bien d’autres l’étaient aussi. Les communes de Senonnes et Pouancé avaient voté contre ce projet. Le président du Pays de Craon, Patrick Gaultier, favorable pourtant aux éoliennes, avait lui même publiquement expliqué qu’il était contre ce projet à Senonnes et Pouancé car «on ne peut pas en implanter n’importe où, et n’importe comment.»

Les préfets ont également pris en compte les avis des Architectes des Bâtiments de France de Maine-et-Loire et de Mayenne. Celui de Maine-et-Loire avait émis un «avis réservé» en raison de «l’impact du projet sur le patrimoine de la commune de Pouancé, notamment sur le château, le pigeonnier et l’église». Celui de la Mayenne avait émis un avis défavorable.

Quelle suite pour le projet ?

Pour le maire délégué de Pouancé, cet arrêté interpréfectoral «est un bon signe car l’état suit les avis des élus des communes concernées et environnantes.» Mais il reste prudent. «On peut imaginer que le porteur de projet n’en reste pas là et qu’il peut engager un recours. On ne peut pas encore tout à fait dire que le projet est définitivement enterré.»

«P & T peut faire des recours, mais cela parait difficile qu’ils arrivent à leur fins vu l’opposition générale à ce projet», estime, confiant, Daniel Théard, le président du Cergo.

Le porteur de projet n'a pas répondu à nos sollicitations.




Autre article :

09/01/18 : Maine-et-Loire et Mayenne : Pouancé et Senonnes. Les deux préfets refusent le projet éolien
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateau-gontier-53200/pouance-et-senonnes-les-deux-prefets-refusent-le-projet-eolien-5490101
Les Préfets de la Mayenne et du Maine-et-Loire ont dit non à l’implantation de six éoliennes à Pouancé et Senonnes.
Le 6 décembre dernier, par arrêté préfectoral, Frédéric Veaux et Bernard Gonzalez, respectivement préfets de la Mayenne et du Maine-et-Loire, ont rejeté le projet d’implantation du parc éolien sur les communes de Pouancé et Senonnes. Considérant, entre autres, « l’impact que ce projet est susceptible d’avoir sur l’activité agricole du Centre d’entraînement régional du galop de l’ouest (Cergo) en raison de sa proximité », mais aussi tenant compte de « l’avis réservé de l’architecte des Bâtiments de France du Maine-et-Loire sur l’impact du projet sur le château (monument historique classé) et le pigeonnier (monument historique inscrit) et l’église de Pouancé ».
Pour les élus de Senonnes, « c’est une satisfaction. C’est notre cheval de bataille depuis longtemps. On a mobilisé tout le monde »,explique Bruno Poirier, adjoint au maire.
Pour rappel, le projet est porté par la société P & T technologie, basée à Vern-sur-Seiche (35). Il prévoyait l’installation d’éoliennes d’une hauteur de 150 mètres, dans trois zones, réparties, pour cinq d’entre elles, au nord de Pouancé, sur les hauteurs des Halleries (Maine-et-Loire).
Mais surtout, la dernière était prévue à 1,2 km de Senonnes, près du Centre d’entraînement régional du galop de l’ouest (Cergo), installé à cheval sur les deux communes, et qui génère une importante activité économique et sociale.


Mise à jour du 20/01/18

Maine-et-Loire et Mayenne : EOLIENNES DES HALLERIES : «UNE DÉCISION PRISE SOUS PRESSION», SELON LE PORTEUR DE PROJET
http://www.hautanjou.com/actualite-11527-eoliennes-des-halleries-une-decision-prise-sous-pression-selon-porteur-projet.html
Le porteur de projet du parc éoliens des Halleries (cinq éoliennes sur les territoires de Pouancé et de Senonnes) réagit après le refus du projet donné par les préfets de Mayenne et de Maine-et-Loire.
La société P&T Technologie, basée en Ille-et-Vilaine «déplore» la décision prise par les préfets de Mayenne et de Maine-et-Loire. Dans un arrêté datant du 6 décembre 2017, les deux représentants de l’état ont décidé de ne pas autoriser l’exploitation du parc éolien des Halleries. Ce projet de six éoliennes situées sur les communes de Senonnes et de Pouancé, vieux de plus de dix ans, est porté par l’entreprise bretonne.
Un recours ou un abandon du projet ?
Le porteur de projet a deux mois à compter de la promulgation de l’arrêté interpréfectoral pour porter un recours devant le tribunal administratif. C’est à dire avant le 6 février. «La décision n’a toujours pas été prise», confiait Lenaïg Candalh, en charge du projet de ce parc.
Cette dernière dénonce une décision «prise sous la pression». «Les problématiques soulevées par les entraîneurs ont été prises en compte très en amont avec des réunions, des études spécifiques, etc. On est convaincu que le Cergo de Senonnes ne justifie pas d’incompatibilité.»
Selon elle «l’arrêté oublie de citer l’autorisation de permis de construire (délivrée uniquement par la préfecture du 49 NDLR) ainsi que les avis favorables du commissaire enquêteur et de la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Ce sont des éléments qui ne sont pas anodins dans une instruction.»