Revue de presse et autres infos
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dimanche 31 décembre 2017
Yonne : Saligny : le conseil municipal dit non aux éoliennes
Lors de la dernière séance du conseil municipal de Saligny, les élus ont voté contre l'implantation des éoliennes au Bosquet-du-Lys, sur la commune de Villiers-Louis (huit voix contre, cinq pour et une abstention).
C'est un revirement de situation puisque ce même conseil municipal avait voté en faveur de cette implantation (treize pour deux contre) le 20 septembre 2015.
La présentation réalisée à l'aide d'un diaporama a probablement incité les conseillers à revoir leur copie. Le maire Johan Bloem a également mis en avant les nuisances qu'elles pourraient générer au niveau de la faune. [...]
samedi 30 décembre 2017
Moselle : Oudrenne : la municipalité dit non au projet éolien
http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2017/12/29/la-municipalite-dit-non-au-projet-l-eolien
Réuni sous la présidence d‘André Thiria, maire, le conseil municipal devait, en cette fin d’année, statuer sur les points suivants : autorisation de voirie, suppression de clause, projet éolien.
Les sociétés VSB Énergies nouvelles et "Les Vents Meuse sud" ont adressé à Oudrenne un dossier de préfaisabilité pour l’installation de cinq éoliennes sur le ban de la commune.
Le site du Reitholz avait été retenu en raison de sa distance des habitations (plus de 500 m), les services de l’État (aviation civile, armée…) avaient émis un avis favorable et de l’absence de contraintes environnementales (zone de protection, raccordement à moins de 8 km, impact paysager…) a été constatée. Le projet proposait en outre de possibles retombées économiques intéressantes pour les collectivités : 100 000 € pour la Communauté de communes (dont un retour estimé à 25 % à la commune), 41 000 € au Département et 18 000 € à la Région.
Concernant la commune, 22 500 € au titre de la convention d’occupation du domaine public pouvaient être espérés ainsi que 45 000 € pour l’installation de cinq éoliennes, sans oublier le traitement des chemins d’accès et la compensation réglementaire (sous forme de reboisement ou financière). Une manne non négligeable…
Cependant, les élus ont, par 9 voix contre et 3 voix pour, refusé l’installation de ces cinq éoliennes de 3MW sur le ban de la commune. [...]
Réuni sous la présidence d‘André Thiria, maire, le conseil municipal devait, en cette fin d’année, statuer sur les points suivants : autorisation de voirie, suppression de clause, projet éolien.
Les sociétés VSB Énergies nouvelles et "Les Vents Meuse sud" ont adressé à Oudrenne un dossier de préfaisabilité pour l’installation de cinq éoliennes sur le ban de la commune.
Le site du Reitholz avait été retenu en raison de sa distance des habitations (plus de 500 m), les services de l’État (aviation civile, armée…) avaient émis un avis favorable et de l’absence de contraintes environnementales (zone de protection, raccordement à moins de 8 km, impact paysager…) a été constatée. Le projet proposait en outre de possibles retombées économiques intéressantes pour les collectivités : 100 000 € pour la Communauté de communes (dont un retour estimé à 25 % à la commune), 41 000 € au Département et 18 000 € à la Région.
Concernant la commune, 22 500 € au titre de la convention d’occupation du domaine public pouvaient être espérés ainsi que 45 000 € pour l’installation de cinq éoliennes, sans oublier le traitement des chemins d’accès et la compensation réglementaire (sous forme de reboisement ou financière). Une manne non négligeable…
Cependant, les élus ont, par 9 voix contre et 3 voix pour, refusé l’installation de ces cinq éoliennes de 3MW sur le ban de la commune. [...]
L’éolien étend sa toile à l’est de la Somme
http://www.courrier-picard.fr/80440/article/2017-12-28/leolien-etend-sa-toile-lest-de-la-somme
Un énième parc éolien vient d’être autorisé, à l’ouest de Roye, sans qu’aucun recours n’ait été enregistré. L’occasion de faire le point sur le nombre de machines du secteur.
Un énième parc éolien vient d’être autorisé, à l’ouest de Roye, sans qu’aucun recours n’ait été enregistré. L’occasion de faire le point sur le nombre de machines du secteur.
Un nouveau parc éolien, de dix machines de 3 MGW chacune, émergera autour d’Armancourt d’ici 2020. La préfecture l’a autorisé le 6 juin 2017 et aucun recours n’est plus possible. D’ailleurs, il n’y a eu aucune saisie en justice, fait rare. « Quatre-vingts pour cent des projets sont attaqués au tribunal administratif », chiffre Émilie Thérouin, la responsable communication d’H2Air, le porteur de ce projet, baptisé Parc des tulipes.
Pendant ce temps, à Bouillancourt-la-Bataille, le collectif Vent libre de notre village continue de fourbir ses armes pour démonter un projet émergeant, qui annonce 14 mâts en lieu et place d’un bois, aux portes de cette commune proche de Montdidier.
Pendant ce temps, à Bouillancourt-la-Bataille, le collectif Vent libre de notre village continue de fourbir ses armes pour démonter un projet émergeant, qui annonce 14 mâts en lieu et place d’un bois, aux portes de cette commune proche de Montdidier.
Entre des intérêts financiers exacerbés par la baisse des ressources communales et une prolifération que d’aucuns jugent excessive, l’arrivée d’éoliennes laisse rarement indifférent. Mais ceux qui jadis plébiscitaient cette énergie tempèrent dorénavant leurs propos. Ainsi, lors de la dernière inauguration officielle près de Roye, au Plessier-Rozainvillers, Pierre Boulanger s’est fendu d’un : « C’est beau une éolienne, mais une petite jonquille au fond des bois c’est joli aussi. » Le promoteur éolien en vedette ce jour-là, Valorem, qui chiffrait à 500 le nombre d’éoliennes dans la Somme, reconnaissait que « la Somme a beaucoup donné » et promettait « d’aller vers des régions moins ventées ». En aparté, son représentant, Gérald Brun, disait : « On peut encore combler les dents creuses et quand je regarde par la fenêtre, il n’y a pas que des éoliennes », avant de se lancer dans une analogie entre la multiplication des éoliennes et celles des voitures au siècle dernier.
Que ce soit malgré lui ou pas, l’est de la Somme joue en tout cas un grand rôle dans le développement de cette énergie renouvelable. Dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres autour de Roye, elles sont actuellement 62 et, d’ici deux ans 41 de plus.
Que ce soit malgré lui ou pas, l’est de la Somme joue en tout cas un grand rôle dans le développement de cette énergie renouvelable. Dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres autour de Roye, elles sont actuellement 62 et, d’ici deux ans 41 de plus.
vendredi 29 décembre 2017
Pourquoi ils sont contre les futures éoliennes de Martigné-Ferchaud (35)
https://actu.fr/bretagne/martigne-ferchaud_35167/pourquoi-sont-contre-futures-eoliennes-martigne-ferchaud_14615474.html
Le projet de parc éolien au Bois-Guy, à Martigné-Ferchaud, a été soumis à une enquête publique. Les principales critiques ont été émises par des riverains de La Théaudière.
Infos pratiques : *Toutes les observations reçues durant l’enquête publique, qui s’est achevée lundi 18 décembre, sont consultables sur le site de la préfecture, à la rubrique Environnement, risques naturels et technologiques : http://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/.
« Une montée d’anti-éoliens »
Le président de la SAS Fééole, Daniel Bellanger, ne comprend pas les critiques émises sur son projet de parc éolien. « Actuellement, il y a une montée d’anti-éoliens, estime-t-il. Les riverains de La Théaudière ont été les premiers informés du projet, on a communiqué régulièrement avec eux. Pendant cinq ans, nous avons mené toutes les études nécessaires. Je ne comprends pas où ils veulent en venir… »
Confiant sur l’avis que rendra la commissaire enquêtrice d’ici un mois, le Martignolais compte voir sortir de terre les éoliennes en 2019. Un parc qui ne sera pas selon lui si imposant : « Avec 178,5 m, nous sommes dans les standards actuels. Il y a dix ans, elles étaient plus petites mais aujourd’hui il faut aller chercher le vent à une hauteur plus importante. Je rappelle que l’on utilisera une force qui appartient à tout le monde et qu’à l’issue de l’exploitation du parc éolien, nous laisserons le terrain propre. »
Le projet de parc éolien au Bois-Guy, à Martigné-Ferchaud, a été soumis à une enquête publique. Les principales critiques ont été émises par des riverains de La Théaudière.
Portée par l’association Énergie des fées, l’implantation de quatre éoliennes de 178,5 mètres au Bois-Guy, à Martigné-Ferchaud (Ille-et-Vilaine), ne convainc pas tout le monde. Pourtant plus citoyen et plus transparent que celui du Matz, en cours de construction à Coësmes, ce projet de parc est profondément rejeté par les riverains les plus proches, ceux du hameau de La Théaudière. Leurs ‘arguments’ en cinq phrases, récoltés durant l’enquête publique.*
Réactions
« Comment peut-on implanter ces éoliennes colossales de 180 mètres de hauteur à 500 mètres des habitations alors qu’un rapport de l’Académie de médecine préconise de ne pas implanter d’éoliennes modernes à moins de 1 500 mètres des habitations ? »
« Comment peut-on implanter ces éoliennes colossales de 180 mètres de hauteur à 500 mètres des habitations alors qu’un rapport de l’Académie de médecine préconise de ne pas implanter d’éoliennes modernes à moins de 1 500 mètres des habitations ? »
« Qu’y a-t-il donc à cacher et à occulter dans ce village ? À mes yeux, la réponse est simple : l’impact paysagé réel de ces monstres éoliens pour les riverains, habilement minimisé et dissimulé dans l’enquête publique. »
« Notre liberté a été de participer à des réunions. Des réunions lointaines, au même titre qu’un habitant de Retiers (7 km). Des réunions d’information et non de concertation sur le fait (entre autres) que la ciboulette sauvage a été longuement étudiée et ouf, non impactée. »
« Il y a quelques années, par curiosité, on cherchait les routes qui nous conduisaient près des éoliennes. Aujourd’hui, on cherche les routes pour ne plus en voir. »
« Mon sentiment en tant que riverain de ce type de projet est que Fééole a failli dans son rôle d’acceptation locale. Le summum vient d’un voisin chez qui a été installé un panneau d’enquête publique et qui n’a été prévenu que le soir par un coup de téléphone a posteriori : ‘Au fait, on a planté un panneau dans votre terrain, c’est pour les éoliennes !’ »
Infos pratiques : *Toutes les observations reçues durant l’enquête publique, qui s’est achevée lundi 18 décembre, sont consultables sur le site de la préfecture, à la rubrique Environnement, risques naturels et technologiques : http://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/.
« Une montée d’anti-éoliens »
Le président de la SAS Fééole, Daniel Bellanger, ne comprend pas les critiques émises sur son projet de parc éolien. « Actuellement, il y a une montée d’anti-éoliens, estime-t-il. Les riverains de La Théaudière ont été les premiers informés du projet, on a communiqué régulièrement avec eux. Pendant cinq ans, nous avons mené toutes les études nécessaires. Je ne comprends pas où ils veulent en venir… »
Confiant sur l’avis que rendra la commissaire enquêtrice d’ici un mois, le Martignolais compte voir sortir de terre les éoliennes en 2019. Un parc qui ne sera pas selon lui si imposant : « Avec 178,5 m, nous sommes dans les standards actuels. Il y a dix ans, elles étaient plus petites mais aujourd’hui il faut aller chercher le vent à une hauteur plus importante. Je rappelle que l’on utilisera une force qui appartient à tout le monde et qu’à l’issue de l’exploitation du parc éolien, nous laisserons le terrain propre. »
jeudi 28 décembre 2017
Indre : Argy : l'autorisation d'exploiter le parc éolien annulée
😊😊
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/argy-l-autorisation-d-exploiter-le-parc-eolien-annulee
Le tribunal administratif de Limoges a décidé, jeudi 28 décembre, d'annuler l'autorisation préfectorale d'exploiter le parc éolien nord Val de l'Indre. Le projet a du plomb dans l'aile.
"C’est une satisfaction pleine et entière." Maître Francis Monamy, qui plaidait la cause de seize riverains du projet de parc éolien, la commune de Pellevoisin et l'association Vivre au Boischaut-Nord, ne cachait pas sa satisfaction à l’annonce de la décision du tribunal administratif de Limoges.
Aujourd'hui, les juges ont décidé "l’annulation pure et simple" de l’autorisation d’exploiter le parc éolien nord Val de l’Indre, émise par le préfet. Si la société Neoen, qui porte ce projet, tient à faire ce parc éolien, elle devra recommencer ses démarches depuis le début.
- 29/12/17 : Parc éolien nord Val de l’Indre : l’autorisation d’exploiter annulée
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/parc-eolien-nord-val-de-l-indre-l-autorisation-d-exploiter-annulee
C’est une satisfaction pleine et entière. Me Francis Monamy ne cachait pas sa satisfaction à l’annonce de la décision du tribunal administratif de Limoges. « La victoire est complète », se félicite le conseil de seize riverains de la centrale éolienne, de la commune de Pellevoisin et de l’association Vivre au Boischaut-Nord. Hier, les juges ont décidé « l’annulation pure et simple » de l’autorisation d’exploiter le parc éolien nord Val de l’Indre.
Dans cette affaire, le tribunal reproche à l’État d’être juge et partie. Car le préfet s’est basé sur un rapport favorable rédigé par un organe de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), service de l’État, pour accorder le permis d’exploiter de ce parc éolien implanté dans les communes d’Argy et Sougé. Et le tribunal a estimé qu’il « n’y a pas lieu d’ordonner une régularisation de la procédure », rapporte l’avocat.
En clair, si la société Neoen qui porte le projet tient à faire ce parc éolien, il faudra recommencer les démarches depuis le début. « Ça va retarder considérablement le projet », estime Me Monamy.
Cette décision a le don « d’agacer » Dominique Perrot, maire de Sougé, commune qui devait accueillir quatre éoliennes : « Avant d’accepter ce projet, je me suis renseigné auprès de la commune de Saint-Genou, où les éoliennes ne posent pas de problème. Ça faisait une usine sur ma commune. Il peut y avoir des opposants, évidemment. Je suis contrarié quand même ».
« Le tribunal a prononcé l’annulation en se fondant exclusivement sur une irrégularité de procédure, concernant la composition de l’un des services de la préfecture consultés sur la demande d’autorisation, explique Me François Versini-Campinchi qui défendait l’entreprise porteuse du projet. Il ne s’agit pas d’une remise en cause du bien-fondé du projet. » « Cette annulation engendrera assurément un retard dans la réalisation de ce projet », poursuit l’avocat. Mais elle « ne fera sans doute pas fléchir ma cliente dans sa volonté de le réaliser ».
Voir sur ce blog article du 26/12/2017 : Indre : Argy-Sougé : le projet éolien menacé : https://ventsetterritoires.blogspot.fr/2017/12/indre-argy-souge-le-projet-eolien-menace.html
"C’est une satisfaction pleine et entière." Maître Francis Monamy, qui plaidait la cause de seize riverains du projet de parc éolien, la commune de Pellevoisin et l'association Vivre au Boischaut-Nord, ne cachait pas sa satisfaction à l’annonce de la décision du tribunal administratif de Limoges.
Aujourd'hui, les juges ont décidé "l’annulation pure et simple" de l’autorisation d’exploiter le parc éolien nord Val de l’Indre, émise par le préfet. Si la société Neoen, qui porte ce projet, tient à faire ce parc éolien, elle devra recommencer ses démarches depuis le début.
Autres articles sur le même sujet :
- 28/12/17 : Indre : l'autorisation d'exploitation d'un parc éolien annulé par le tribunal de Limoges
Jeudi 28 décembre, le tribunal administratif de Limoges a annulé l'autorisation préfectorale d'exploiter un parc de six éoliennes sur les communes d'Argy et Sougé dans l'Indre. Une décision qui satisfait pleinement les riverains qui avaient protesté contre cette installation.
Pas d'éoliennes à Argy et Sougé dans l'Indre
Le tribunal administratif de Limoges a décidé, jeudi 28 décembre, d'annuler l'autorisation préfectorale d'exploiter un parc de six éoliennes sur les communes d'Argy et Sougé dans l'Indre. La société Neoen, a l'initiative du projet depuis quatre ans, devra, si elle tient vraiment à exploiter ces éoliennes, repartir à zéro.
L'une des raisons de l'annulation pourrait être que l’autorisation d’exploiter signée par le préfet de l'Indre s'est basée sur un rapport favorable rédigé par le conseil environnemental qui dépend directement de la Dreal, un service préfectoral... Il pourrait s'agir d'un vice de procédure admininistrative.
Les seize riverains et l’association Vivre au Boischaut-Nord qui se sont insurgés contre la gène qu'auraient occasionné les éoliennes ont donc obtenu gain de cause.
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/parc-eolien-nord-val-de-l-indre-l-autorisation-d-exploiter-annulee
C’est une satisfaction pleine et entière. Me Francis Monamy ne cachait pas sa satisfaction à l’annonce de la décision du tribunal administratif de Limoges. « La victoire est complète », se félicite le conseil de seize riverains de la centrale éolienne, de la commune de Pellevoisin et de l’association Vivre au Boischaut-Nord. Hier, les juges ont décidé « l’annulation pure et simple » de l’autorisation d’exploiter le parc éolien nord Val de l’Indre.
Dans cette affaire, le tribunal reproche à l’État d’être juge et partie. Car le préfet s’est basé sur un rapport favorable rédigé par un organe de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), service de l’État, pour accorder le permis d’exploiter de ce parc éolien implanté dans les communes d’Argy et Sougé. Et le tribunal a estimé qu’il « n’y a pas lieu d’ordonner une régularisation de la procédure », rapporte l’avocat.
En clair, si la société Neoen qui porte le projet tient à faire ce parc éolien, il faudra recommencer les démarches depuis le début. « Ça va retarder considérablement le projet », estime Me Monamy.
Cette décision a le don « d’agacer » Dominique Perrot, maire de Sougé, commune qui devait accueillir quatre éoliennes : « Avant d’accepter ce projet, je me suis renseigné auprès de la commune de Saint-Genou, où les éoliennes ne posent pas de problème. Ça faisait une usine sur ma commune. Il peut y avoir des opposants, évidemment. Je suis contrarié quand même ».
« Le tribunal a prononcé l’annulation en se fondant exclusivement sur une irrégularité de procédure, concernant la composition de l’un des services de la préfecture consultés sur la demande d’autorisation, explique Me François Versini-Campinchi qui défendait l’entreprise porteuse du projet. Il ne s’agit pas d’une remise en cause du bien-fondé du projet. » « Cette annulation engendrera assurément un retard dans la réalisation de ce projet », poursuit l’avocat. Mais elle « ne fera sans doute pas fléchir ma cliente dans sa volonté de le réaliser ».
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Voir sur ce blog article du 26/12/2017 : Indre : Argy-Sougé : le projet éolien menacé : https://ventsetterritoires.blogspot.fr/2017/12/indre-argy-souge-le-projet-eolien-menace.html
Pas-de-Calais : Trois communes et une association contre les éoliennes : quelle stratégie en 2018 ?
http://www.lavoixdunord.fr/287075/article/2017-12-26/trois-communes-et-une-association-contre-les-eoliennes-quelle-strategie-en-2018
VERMELLES – AUCHY – HAISNES
Le dossier d’implantation de trois éoliennes sur la plaine entre Vermelles, Auchy-les-Mines et Haisnes par la société Innovent a ressurgi. Le tribunal administratif a cassé la décision du préfet de refuser le permis de construire. Les trois communes concernées et une association font bloc et surveillent ce dossier comme le lait sur le feu.
Dans le dossier de l’implantation de trois éoliennes sur la plaine agricole entre Vermelles, Haisnes et Auchy-les-Mines, les protagonistes sont entrés dans une lutte quasiment sans merci. Depuis 2012 et l’autorisation formulée par Vermelles et d’Auchy-les-Mines, le préfet a émis un avis négatif suite à l’enquête publique. Innovent a fait appel de la décision du préfet devant le tribunal administratif, qui a cassé il y a quelques jours le refus du préfet.
Les trois communes et l’association Défense de la nature, de l’environnement et de notre cadre de vie affûtent leurs armes. Parce que Grégory François, le président de DNECV, s’attend à être attaqué au pénal par Innovent. Et les trois villes ont exprimé leur refus de voir ces trois éoliennes pousser dans des champs. « Je n’ai rien contre le patron d’Innovent. Le souci, c’est là où il veut implanter les éoliennes, et la façon dont il veut nous les imposer », résume Grégory François, qui a pris acte de la décision du tribunal administratif. Pour l’association, les éoliennes défigurent le paysage, font perdre de la valeur aux maisons, et sont situées dans un secteur où « il n’y a pas de vent », s’appuyant sur le schéma régional éolien. Pour Alain De Carrion, le maire de Vermelles, « je ne suis pas anti-éolien. Mais j’estime qu’on ne peut pas implanter ce mode d’énergie n’importe où, n’importe comment. Nous sommes dans un territoire de mémoire de mine et de mémoire de guerre. Il y a encore beaucoup de souvenirs enterrés dans ces champs, desquels on voit les terrils de Loos classés à l’Unesco. »
« C’est une plaine de mémoire et un gruyère », renchérit Frédéric Wallet, le maire d’Haisnes, qui a déjà visité les galeries souterraines, et qui brandit le «principe de précaution» en termes de risques pour la santé. Et parfois, des sapes s’ouvrent, comme pourrait en témoigner un agriculteur alciaquois. À Auchy-les-Mines, d’ailleurs, on voit d’un mauvais œil les éoliennes, eu égard au travail de mémoire entrepris par la ville depuis 2015 sur le centenaire de la bataille d’Auchy. Le 8 décembre, le conseil municipal a adopté une motion contre ce projet. « C’est un cimetière géant entre nos communes, note Jean-Michel Legrand. Près d’Arras, l’Australie a fait pression et un projet éolien est tombé à l’eau. »
Les élus des communes concernées et l’association DNECV rêvent d’une issue similaire. Mais en attendant, ils ont fait entrer dans la bande un avocat au barreau de Lille. Car, tous s’y attendent : « les jours qui suivent vont être compliqués. »
«Les éoliennes sont sur un champ de bataille»
Philippe Clerbout habite Auchy-les-Mines et s’est pris de passion, il y a quatre ans, pour les recherches ayant trait au sort des soldats de la Première Guerre mondiale dans l’Artois. Tout a commencé quand on lui a transmis la plaque d’identification d’un soldat. Puis une autre, et encore une autre…
Philippe a commencé ses recherches ainsi, et s’est constitué un vaste réseau de connaissances un peu partout dans le monde, et surtout en Australie. Il s’est notamment largement documenté sur les tunneliers australiens, dont une compagnie a creusé les souterrains de la plaine d’Auchy-Vermelles et Haisnes.
D’autres événements ont remis Philippe Clerbout sur le chemin de l’histoire locale : la découverte de sapes, dans les champs. Il a alors orienté ses recherches sur la bataille de Loos, et notamment l’épisode du 13 octobre 2015, la Redoute Hohenzollern. Les pertes humaines s’élèvent à environ 3 800 soldats, et 24 obus par minute sont tirés de chaque canon de l’artillerie britannique.
De cette bataille, Philippe Clerbout a tiré un visage : celui d’Alfonso William Vince, tué à Auchy-les-Mines, lors de l’attaque d’une tranchée allemande. Il est aujourd’hui sans tombe connue. « Il est donc encore là, probablement, sous terre, dans la plaine », note Philippe Clerbout, pour qui « on trouve les éoliennes sur le champ de bataille ». Le passionné alciaquois a reçu un mot de Clive Mabbutt, le petit-neveu du soldat tué, qui s’offusque du projet d’éoliennes à cet endroit. Et de reprendre certains de ses propos : « Ne les oublions pas, ne les tuons pas une deuxième fois ». Avant de conclure sur une requête : que les champs de bataille soient classés au patrimoine de l’Unesco.
Archives : VERMELLES – AUCHY – HAISNES
Le dossier d’implantation de trois éoliennes sur la plaine entre Vermelles, Auchy-les-Mines et Haisnes par la société Innovent a ressurgi. Le tribunal administratif a cassé la décision du préfet de refuser le permis de construire. Les trois communes concernées et une association font bloc et surveillent ce dossier comme le lait sur le feu.
Dans le dossier de l’implantation de trois éoliennes sur la plaine agricole entre Vermelles, Haisnes et Auchy-les-Mines, les protagonistes sont entrés dans une lutte quasiment sans merci. Depuis 2012 et l’autorisation formulée par Vermelles et d’Auchy-les-Mines, le préfet a émis un avis négatif suite à l’enquête publique. Innovent a fait appel de la décision du préfet devant le tribunal administratif, qui a cassé il y a quelques jours le refus du préfet.
Les trois communes et l’association Défense de la nature, de l’environnement et de notre cadre de vie affûtent leurs armes. Parce que Grégory François, le président de DNECV, s’attend à être attaqué au pénal par Innovent. Et les trois villes ont exprimé leur refus de voir ces trois éoliennes pousser dans des champs. « Je n’ai rien contre le patron d’Innovent. Le souci, c’est là où il veut implanter les éoliennes, et la façon dont il veut nous les imposer », résume Grégory François, qui a pris acte de la décision du tribunal administratif. Pour l’association, les éoliennes défigurent le paysage, font perdre de la valeur aux maisons, et sont situées dans un secteur où « il n’y a pas de vent », s’appuyant sur le schéma régional éolien. Pour Alain De Carrion, le maire de Vermelles, « je ne suis pas anti-éolien. Mais j’estime qu’on ne peut pas implanter ce mode d’énergie n’importe où, n’importe comment. Nous sommes dans un territoire de mémoire de mine et de mémoire de guerre. Il y a encore beaucoup de souvenirs enterrés dans ces champs, desquels on voit les terrils de Loos classés à l’Unesco. »
« C’est une plaine de mémoire et un gruyère », renchérit Frédéric Wallet, le maire d’Haisnes, qui a déjà visité les galeries souterraines, et qui brandit le «principe de précaution» en termes de risques pour la santé. Et parfois, des sapes s’ouvrent, comme pourrait en témoigner un agriculteur alciaquois. À Auchy-les-Mines, d’ailleurs, on voit d’un mauvais œil les éoliennes, eu égard au travail de mémoire entrepris par la ville depuis 2015 sur le centenaire de la bataille d’Auchy. Le 8 décembre, le conseil municipal a adopté une motion contre ce projet. « C’est un cimetière géant entre nos communes, note Jean-Michel Legrand. Près d’Arras, l’Australie a fait pression et un projet éolien est tombé à l’eau. »
Les élus des communes concernées et l’association DNECV rêvent d’une issue similaire. Mais en attendant, ils ont fait entrer dans la bande un avocat au barreau de Lille. Car, tous s’y attendent : « les jours qui suivent vont être compliqués. »
«Les éoliennes sont sur un champ de bataille»
Philippe Clerbout habite Auchy-les-Mines et s’est pris de passion, il y a quatre ans, pour les recherches ayant trait au sort des soldats de la Première Guerre mondiale dans l’Artois. Tout a commencé quand on lui a transmis la plaque d’identification d’un soldat. Puis une autre, et encore une autre…
Philippe a commencé ses recherches ainsi, et s’est constitué un vaste réseau de connaissances un peu partout dans le monde, et surtout en Australie. Il s’est notamment largement documenté sur les tunneliers australiens, dont une compagnie a creusé les souterrains de la plaine d’Auchy-Vermelles et Haisnes.
D’autres événements ont remis Philippe Clerbout sur le chemin de l’histoire locale : la découverte de sapes, dans les champs. Il a alors orienté ses recherches sur la bataille de Loos, et notamment l’épisode du 13 octobre 2015, la Redoute Hohenzollern. Les pertes humaines s’élèvent à environ 3 800 soldats, et 24 obus par minute sont tirés de chaque canon de l’artillerie britannique.
De cette bataille, Philippe Clerbout a tiré un visage : celui d’Alfonso William Vince, tué à Auchy-les-Mines, lors de l’attaque d’une tranchée allemande. Il est aujourd’hui sans tombe connue. « Il est donc encore là, probablement, sous terre, dans la plaine », note Philippe Clerbout, pour qui « on trouve les éoliennes sur le champ de bataille ». Le passionné alciaquois a reçu un mot de Clive Mabbutt, le petit-neveu du soldat tué, qui s’offusque du projet d’éoliennes à cet endroit. Et de reprendre certains de ses propos : « Ne les oublions pas, ne les tuons pas une deuxième fois ». Avant de conclure sur une requête : que les champs de bataille soient classés au patrimoine de l’Unesco.
⇛ Pas-de-Calais : Des éoliennes parmi les plus hautes du monde à Auchy, Vermelles et Haisnes ? (01/12/2017)
http://www.horizonradio.fr/article-9095-des-eoliennes-parmi-les-plus-hautes-du-monde-a-auchy-vermelles-et-haisnes-.html
http://www.horizonradio.fr/article-9095-des-eoliennes-parmi-les-plus-hautes-du-monde-a-auchy-vermelles-et-haisnes-.html
La plupart des habitants s'opposent à l’implantation d’un projet éolien !
Des éoliennes vont-elles s’implanter à Haisnes, Vermelles et Auchy-les-Mines ? C’est la question que se pose les habitants. Depuis 2014, la société Innovent souhaite installer sur les terrains des 3 communes 11 éoliennes de 200 mètres de haut. Ce qui en feraient les plus hautes d'Europe. Si les maires ont accepté cette demande dans un premier temps, ils ont très vite fait machine arrière pour plusieurs raisons : le permis de construire et le permis d’exploiter ne seraient pas aux normes. Par conséquent, une enquête publique a été menée et le commissaire enquêteur a rendu un avis défavorable. En se basant sur ces données, l’ancienne préfète du Pas-de-Calais a contesté les 2 permis.
Le projet a refait surface !
Coup de théâtre dans ce dossier puisque l’association DNECV (Défense de la Nature de l’Environnement du Cadre de Vie d’Auchy-les-Mines et ses alentours) a appris récemment que la société Innovent a contacté le tribunal administratif qui pourrait donner raison au promoteur éolien et casser la décision de la préfète. Ceci conduirait à l’implantation de 3 éoliennes entre Vermelles, Haisnes et Auchy-les-Mines.
L'inquiétude des habitants
Philippe Riffard, secrétaire de l’association, dénonce cette situation : « Déjà, il y aura la nuisance sonore. Ensuite, l’arrivée des éoliennes provoquera une chute des prix de l’immobilier. Sans oublier que le lieu choisi pour l’implantation des machines est un ancien champ de bataille de la première guerre mondiale. Il y a encore des corps et des obus. En plus, le frère de la reine d’Angleterre est enterré à Auchy-les-Mines, on ne veut pas risquer un incident diplomatique. » Philippe Riffard s’inquiète également d’un éventuel déclassement des terrils du patrimoine mondial de l’UNESCO, dû à la présence d’éoliennes.
L’association a décidé d’alerter le préfet du Pas-de-Calais, Fabien Sudry, sur la situation. Une réunion avec le SIVOM de l’Artois, qui refuse l’installation de construction de plus de 12 mètres, est prévue la semaine prochaine. Enfin, les membres de DNECV tracteront le 22 décembre à Vermelles pour alerter les habitants.
Des éoliennes vont-elles s’implanter à Haisnes, Vermelles et Auchy-les-Mines ? C’est la question que se pose les habitants. Depuis 2014, la société Innovent souhaite installer sur les terrains des 3 communes 11 éoliennes de 200 mètres de haut. Ce qui en feraient les plus hautes d'Europe. Si les maires ont accepté cette demande dans un premier temps, ils ont très vite fait machine arrière pour plusieurs raisons : le permis de construire et le permis d’exploiter ne seraient pas aux normes. Par conséquent, une enquête publique a été menée et le commissaire enquêteur a rendu un avis défavorable. En se basant sur ces données, l’ancienne préfète du Pas-de-Calais a contesté les 2 permis.
Le projet a refait surface !
Coup de théâtre dans ce dossier puisque l’association DNECV (Défense de la Nature de l’Environnement du Cadre de Vie d’Auchy-les-Mines et ses alentours) a appris récemment que la société Innovent a contacté le tribunal administratif qui pourrait donner raison au promoteur éolien et casser la décision de la préfète. Ceci conduirait à l’implantation de 3 éoliennes entre Vermelles, Haisnes et Auchy-les-Mines.
L'inquiétude des habitants
Philippe Riffard, secrétaire de l’association, dénonce cette situation : « Déjà, il y aura la nuisance sonore. Ensuite, l’arrivée des éoliennes provoquera une chute des prix de l’immobilier. Sans oublier que le lieu choisi pour l’implantation des machines est un ancien champ de bataille de la première guerre mondiale. Il y a encore des corps et des obus. En plus, le frère de la reine d’Angleterre est enterré à Auchy-les-Mines, on ne veut pas risquer un incident diplomatique. » Philippe Riffard s’inquiète également d’un éventuel déclassement des terrils du patrimoine mondial de l’UNESCO, dû à la présence d’éoliennes.
L’association a décidé d’alerter le préfet du Pas-de-Calais, Fabien Sudry, sur la situation. Une réunion avec le SIVOM de l’Artois, qui refuse l’installation de construction de plus de 12 mètres, est prévue la semaine prochaine. Enfin, les membres de DNECV tracteront le 22 décembre à Vermelles pour alerter les habitants.
⇛ AUCHY-LES-MINES, VERMELLES, HAISNES (62) - Éoliennes: revirement devant le tribunal administratif (22/11/17)
http://www.lavoixdunord.fr/271112/article/2017-11-22/eoliennes-revirement-devant-le-tribunal-administratif#
Nouveau rebondissement concernant le projet de parc éolien. Le recours porté par la société InnoVent est passé devant le tribunal administratif, ce mardi. La décision est attendue d’ici quelques semaines mais le rapporteur a rendu des conclusions allant dans le sens d’InnoVent.
Juillet 2015. Le commissaire-enquêteur vient de rendre un avis défavorable au projet, qui sera suivi, quelques mois plus tard, d’un arrêté préfectoral interdisant la construction des éoliennes sur la plaine entre Auchy et Vermelles, touchant Haisnes. Frédéric Wallet ne cède pas au triomphalisme, anticipant l’écheveau d’une histoire qui promet d’être encore longue. « On sait qu’après, InnoVent ira au bout de la procédure, ils le font toujours. Ils iront au tribunal administratif. Franchement, je serai vraiment soulagé quand le projet sera définitivement enterré. En attendant, on reste prudent. »
Le passage devant le tribunal administratif, c’était ce mardi. Et les conclusions du rapporteur, conseillant d’abroger l’arrêté du préfet, ne vont pas dans le sens des élus, qui se sont mobilisés contre l’implantation des éoliennes, et une bonne partie de la population, qui ont suivi, depuis 2012, l’association pour la Défense de la Nature, de l’Environnement et du Cadre de vie (DNECV).
L’arrêté préfectoral abrogé ?
En 2015, le commissaire-enquêteur avait mis en avant la plaine agricole historique et les vestiges de la Grande Guerre, les éoliennes devant être implantées sur d’anciens champs de bataille, ainsi que la proximité des cimetières militaires, du classement à l’Unesco. Des arguments balayés, en début de semaine.
Devant le tribunal, InnoVent est venu avec moult photomontages démontrant que les trois éoliennes n’allaient en rien défigurer le paysage dans un secteur où les lignes électriques haute tension sont légions. Un paysage qui n’est d’ailleurs pas la raison du classement à l’Unesco. Cet avis vient aussi tordre le cou à cette disposition du PLU intercommunal qui interdisait la construction de mât de plus de 12 mètres de haut. Une interdiction d’éolienne – procédé qui, s’il est avéré, est illégal – qui ne porte pas son nom.
Après le fléchissement d’InnoVent dont le projet initial prévoyait onze éoliennes, le rejet en août 2014 du permis de construire, et l’arrêté préfectoral interdisant l’édifice des éoliennes, il s’agit d’un coup dur pour les opposants. Ces derniers doivent attendre quelques semaines avant de connaître la décision du tribunal administratif. Une juridiction qui suit, dans l’immense majorité des cas, l’avis du rapporteur…
http://www.lavoixdunord.fr/271112/article/2017-11-22/eoliennes-revirement-devant-le-tribunal-administratif#
Nouveau rebondissement concernant le projet de parc éolien. Le recours porté par la société InnoVent est passé devant le tribunal administratif, ce mardi. La décision est attendue d’ici quelques semaines mais le rapporteur a rendu des conclusions allant dans le sens d’InnoVent.
Juillet 2015. Le commissaire-enquêteur vient de rendre un avis défavorable au projet, qui sera suivi, quelques mois plus tard, d’un arrêté préfectoral interdisant la construction des éoliennes sur la plaine entre Auchy et Vermelles, touchant Haisnes. Frédéric Wallet ne cède pas au triomphalisme, anticipant l’écheveau d’une histoire qui promet d’être encore longue. « On sait qu’après, InnoVent ira au bout de la procédure, ils le font toujours. Ils iront au tribunal administratif. Franchement, je serai vraiment soulagé quand le projet sera définitivement enterré. En attendant, on reste prudent. »
Le passage devant le tribunal administratif, c’était ce mardi. Et les conclusions du rapporteur, conseillant d’abroger l’arrêté du préfet, ne vont pas dans le sens des élus, qui se sont mobilisés contre l’implantation des éoliennes, et une bonne partie de la population, qui ont suivi, depuis 2012, l’association pour la Défense de la Nature, de l’Environnement et du Cadre de vie (DNECV).
L’arrêté préfectoral abrogé ?
En 2015, le commissaire-enquêteur avait mis en avant la plaine agricole historique et les vestiges de la Grande Guerre, les éoliennes devant être implantées sur d’anciens champs de bataille, ainsi que la proximité des cimetières militaires, du classement à l’Unesco. Des arguments balayés, en début de semaine.
Devant le tribunal, InnoVent est venu avec moult photomontages démontrant que les trois éoliennes n’allaient en rien défigurer le paysage dans un secteur où les lignes électriques haute tension sont légions. Un paysage qui n’est d’ailleurs pas la raison du classement à l’Unesco. Cet avis vient aussi tordre le cou à cette disposition du PLU intercommunal qui interdisait la construction de mât de plus de 12 mètres de haut. Une interdiction d’éolienne – procédé qui, s’il est avéré, est illégal – qui ne porte pas son nom.
Après le fléchissement d’InnoVent dont le projet initial prévoyait onze éoliennes, le rejet en août 2014 du permis de construire, et l’arrêté préfectoral interdisant l’édifice des éoliennes, il s’agit d’un coup dur pour les opposants. Ces derniers doivent attendre quelques semaines avant de connaître la décision du tribunal administratif. Une juridiction qui suit, dans l’immense majorité des cas, l’avis du rapporteur…
⇛ Un vent mauvais souffle sur les éoliennes entre Auchy et Vermelles (21/04/2015)
« Le dossier révèle de nombreuses aberrations, et nous allons vous le prouver », lance d’emblée Philippe Riffard, secrétaire de l’association pour la Défense de la nature, de l’environnement et du cadre de vie (DNECV). Brandissant un dossier de plusieurs kilos, le secrétaire s’exécute sans plus de cérémonie.Ils sont remontés comme un coucou, les membres du collectif qui s’est constitué en 2012 contre le projet d’installation de trois éoliennes de plus de 140 mètres de hauteur entre Auchy-les-Mines et Vermelles. « Si rien ne vient freiner les ambitions du promoteur, ce sont une dizaine d’éoliennes qui risquent d’apparaître dans le paysage. »
Les représentants de l’association ont ainsi manifesté leur différend avec InnoVent, l’entreprise chargée de porter le dossier, lors d’une réunion publique le vendredi 10 avril à la salle des fêtes de Vermelles. Ce rassemblement avait pour objectif d’attirer l’attention de la population.
mardi 26 décembre 2017
Indre : Argy-Sougé : le projet éolien menacé
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/argy-souge-le-projet-eolien-menace
Argy-Sougé-Pellevoisin. Coup de théâtre juridique dans l’exploitation du parc éolien nord Val de l’Indre.
Un tout récent arrêté de Conseil d’État a ouvert une faille qui rend possible l’annulation de l’autorisation d’exploiter six éoliennes sur les communes d’Argy et Sougé. Si l’arrêté du préfet était annulé, la société centrale éolienne du nord Val de l’Indre devrait recommencer toute la démarche initiée voilà quatre ans. La décision a été mise en délibéré au 28 décembre.
Le 14 décembre, le tribunal administratif de Limoges a examiné une requête en annulation de l’autorisation d’exploiter accordée par le préfet de l’Indre à la centrale éolienne du nord Val de l’Indre. Il s’agit d’une centrale d’énergie verte composée de six éoliennes d’environ 126 m, devant être installées sur les communes d’Argy et Sougé, le tout étant administrativement adossé à la société Neoen, opérateur connu et estimé sur le marché.
Projet enclenché en 2013
« Ils défendent leur qualité de vie », argue Me Monamy. « Comme souvent dans ce genre de projets, la commune qui accueille l’activité y est favorable tant que le parc est loin de ses yeux et de ses oreilles, et donc le relègue à ses confins : aux portes de chez mes clients », a observé le juriste lors d’une audience qu’il a traversée serein, convaincu de sa victoire.
Huit jours plus tôt, la partie était pourtant loin d’être gagnée pour ses clients. «Le rapporteur le dit parfaitement : aucun des points qu’ils soulèvent n’est recevable. Qu’il s’agisse les études d’impact, du financement ou même du calendrier des opérations, tout a été fait dans les règles », affirme Me Versini-Campinchi, avocat de Neoen.
Mais alors que tous les vents lui étaient favorables, l’arrêté n° 400559 du Conseil d’État a offert à son contradicteur la faille procédurale qui manquait au dossier. En effet, dans cet arrêté, la plus haute autorité juridique affirme qu’en aucune manière, l’État ne peut être juge d’une décision prise sur la base des arbitrages émis par ses propres services… Et c’est en ce sens qu’a conclu le rapporteur public.
De quoi conforter Me Monamy qui a longuement plaidé sur le fait qu’en l’occurrence, l’autorisation d’exploiter émise par le préfet l’avait été sur la base d’un rapport favorable rédigé par le conseil environnemental qui dépend directement de la Dreal (un service préfectoral), « de sorte que les deux documents sont signés “ M. le Préfet ” ». Pour lui, il est évident « que le processus est de fait entaché de suspicion, l’État ne peut pas être juge et partie ».
« Juge et juge ! » peste Me Versini-Campinchi qui estime que « c’est une sur-interprétatation du droit dans laquelle il est dangereux de s’engouffrer », car de nombreuses autorisations dispensées par les préfectures de France pourraient s’en trouver contestées dans les prochaines semaines. La décision de la justice administrative sera rendue publique le 28 décembre.
Argy-Sougé-Pellevoisin. Coup de théâtre juridique dans l’exploitation du parc éolien nord Val de l’Indre.
Tribunal administratif de Limoges
Un tout récent arrêté de Conseil d’État a ouvert une faille qui rend possible l’annulation de l’autorisation d’exploiter six éoliennes sur les communes d’Argy et Sougé. Si l’arrêté du préfet était annulé, la société centrale éolienne du nord Val de l’Indre devrait recommencer toute la démarche initiée voilà quatre ans. La décision a été mise en délibéré au 28 décembre.
Le 14 décembre, le tribunal administratif de Limoges a examiné une requête en annulation de l’autorisation d’exploiter accordée par le préfet de l’Indre à la centrale éolienne du nord Val de l’Indre. Il s’agit d’une centrale d’énergie verte composée de six éoliennes d’environ 126 m, devant être installées sur les communes d’Argy et Sougé, le tout étant administrativement adossé à la société Neoen, opérateur connu et estimé sur le marché.
Projet enclenché en 2013
Seize particuliers, riverains de la centrale, ainsi que l’association Vivre au Boischaut-Nord, le groupe Beaulieu international et la commune de Pellevoisin, s’opposent vigoureusement à ce projet enclenché fin 2013 et dont les premières études d’impact remontent à 2011 et 2012.
« Ils défendent leur qualité de vie », argue Me Monamy. « Comme souvent dans ce genre de projets, la commune qui accueille l’activité y est favorable tant que le parc est loin de ses yeux et de ses oreilles, et donc le relègue à ses confins : aux portes de chez mes clients », a observé le juriste lors d’une audience qu’il a traversée serein, convaincu de sa victoire.
Huit jours plus tôt, la partie était pourtant loin d’être gagnée pour ses clients. «Le rapporteur le dit parfaitement : aucun des points qu’ils soulèvent n’est recevable. Qu’il s’agisse les études d’impact, du financement ou même du calendrier des opérations, tout a été fait dans les règles », affirme Me Versini-Campinchi, avocat de Neoen.
Mais alors que tous les vents lui étaient favorables, l’arrêté n° 400559 du Conseil d’État a offert à son contradicteur la faille procédurale qui manquait au dossier. En effet, dans cet arrêté, la plus haute autorité juridique affirme qu’en aucune manière, l’État ne peut être juge d’une décision prise sur la base des arbitrages émis par ses propres services… Et c’est en ce sens qu’a conclu le rapporteur public.
De quoi conforter Me Monamy qui a longuement plaidé sur le fait qu’en l’occurrence, l’autorisation d’exploiter émise par le préfet l’avait été sur la base d’un rapport favorable rédigé par le conseil environnemental qui dépend directement de la Dreal (un service préfectoral), « de sorte que les deux documents sont signés “ M. le Préfet ” ». Pour lui, il est évident « que le processus est de fait entaché de suspicion, l’État ne peut pas être juge et partie ».
« Juge et juge ! » peste Me Versini-Campinchi qui estime que « c’est une sur-interprétatation du droit dans laquelle il est dangereux de s’engouffrer », car de nombreuses autorisations dispensées par les préfectures de France pourraient s’en trouver contestées dans les prochaines semaines. La décision de la justice administrative sera rendue publique le 28 décembre.
lundi 25 décembre 2017
« Subprime » et nouveau « capitalisme vert »
Par Michel Gay.
La perspective de revenus gigantesques et l’idéologie de ceux qui incarnent la vente du vent et du soleil aveuglent les États fascinés par un nouveau « capitalisme vert » pour le plus grand malheur de leurs administrés.
Y aurait-il un nouveau capitalisme « vert » miraculeux ?
Le montage financier (la bulle ?) en préparation autour des énergies renouvelables, notamment l’éolien et le photovoltaïque, récemment encouragé par le Président de la République, va appauvrir, voire ruiner de nombreux Français. Ce fut déjà le cas pour des Allemands qui avaient massivement investi dans des entreprises de fabrication de panneaux solaires et d’éoliennes.
Au bas de la construction, il y a des citoyens. Certains sont prêteurs (avec leurs économies, même sans le savoir), d’autres sont emprunteurs et assurent, ou non, le remboursement des prêts.
Au bas de la construction, il y a des citoyens. Certains sont prêteurs (avec leurs économies, même sans le savoir), d’autres sont emprunteurs et assurent, ou non, le remboursement des prêts.
LE RETOUR DES SUBPRIMES ?
Pour investir dans les énergies renouvelables, comme cela avait été échafaudé dans le cas des fameuses subprimes, les banques vont financiariser des produits dérivés. Ils sont ainsi nommés car leurs prix « dérivent » de la valeur d’autres actifs (actions, obligations, matières premières, éoliennes, fermes solaires,…), mais aussi de variables financières (taux de change, taux d’intérêt, indices boursiers,…) que l’on appelle le « sous-jacent ».
Ils ont pour ambition de fournir à tout agent économique une protection contre le risque d’une future opération commerciale (ou financière) à un prix qu’il ne maîtrise pas.
Si la construction s’écroule, les pouvoirs publics assureront avec l’argent de tous les citoyens le sauvetage des banques menacées.
En effet, en cas de faillite, elles ont obtenu de Bruxelles leur renflouement par ponctions des dépositaires individuels qui ne pourront « sauver » que 100 000 euros au maximum par compte. La loi Sapin a fait appliquer en France ces directives européennes.
Pendant ce temps, les plus avisés auront amassé des fortunes… comme ce fut le cas dans la retentissante affaire des subprimes.
Dans ce dernier cas, il s’agissait du désir légitime d’acquérir un logement pour l’habiter, ou pour y installer ses proches, ou même pour en tirer un revenu. Pour la majorité des citoyens, l’investissement (nécessitant le plus souvent un emprunt) répondait à un besoin naturel qui n’avait nullement besoin d’être stimulé par une publicité planétaire.
LES BANQUES RÉPONDENT AU BESOIN…
Poussées par le besoin de gagner de l’argent, les banques ont exploité ce besoin avec la complicité des États. Informés du drame social qui se nouait, ces derniers ont été incapables de l’anticiper et de le désamorcer.
En 2007 déjà, de nombreux spécialistes s’attendaient à l’explosion de la bombe financière qui a eu lieu l’année suivante aux États-Unis.
LE TAMBOUR INSTITUTIONNEL ET MÉDIATIQUE MET EN PLACE LE BAL DES DUPES !
Dans le cas des énergies renouvelables, l’investissement n’a rien de naturel ni de spontané chez investisseurs potentiels. Il est suscité ex-nihilo par une vaste opération internationale de propagande pour « sauver la planète ». Les banques facilitent le mouvement… Elles jouent leur rôle et elles en profitent !
Les industriels cherchant du développement d’activité, ou plus simplement à survivre, et donc avides de marchés juteux se sont rués sur les appétissants marchés verts étayés de subventions publiques !
L’État et ses émanations socio-économiques ne sont plus seulement les complices involontaires de montages sophistiqués douteux comme c’était le cas avec les subprimes, ils en sont devenus les acteurs.
Le racolage à grande échelle pour investir dans les énergies renouvelables produira les prochaines victimes d’un capitalisme vert d’autant plus avide et redoutable qu’il est anonyme et… « éthique ».
Les racoleurs étatiques garantissent (avec l’argent des contribuables) un rendement extravagant dans la durée, grâce par exemple, à des placements « participatifs ».
Bien entendu les États, notamment les plus administrés d’entre eux, ne seront pour rien dans ce montage en cas de difficultés… Ce sera la faute du, ou des gouvernements précédents.
LA FAUTE À QUI ?
Or, c’est bien l’État qui est en cause dans cette affaire en suscitant cette dynamique morbide. La faute du financier « vert » est de faire miroiter aux investisseurs un objet de convoitise qui n’a rien de tangible, comme un service ou un produit dont on peut jouir, et qui, pire encore, est inutile et nuisible à la collectivité.
Il y aura destruction de richesses pour la plus grande joie des décroissants et autres « altermondialistes ».
La perspective de revenus gigantesques et l’idéologie de ceux qui incarnent la vente du vent et du soleil aveuglent les États fascinés par nouveau un «capitalisme vert» pour le plus grand malheur de leurs administrés.
Il y aura destruction de richesses pour la plus grande joie des décroissants et autres « altermondialistes ».
La perspective de revenus gigantesques et l’idéologie de ceux qui incarnent la vente du vent et du soleil aveuglent les États fascinés par nouveau un «capitalisme vert» pour le plus grand malheur de leurs administrés.
samedi 23 décembre 2017
Côte d'Or : Franxault : un projet de parc éolien divise les habitants
http://www.bienpublic.com/edition-la-plaine-la-saone/2017/12/23/franxault-un-projet-de-parc-eolien-divise-les-habitants
Jeudi soir, les habitants de Franxault ont pu avoir de plus amples informations sur le projet de parc éolien qui pourrait s’implanter sur le territoire et notamment dans la commune. Au cours de cette réunion publique, plusieurs habitants ont pu exprimer leur désaccord vis-à-vis de ce projet.
📄 Archives presse :
Jeudi soir, les habitants de Franxault ont pu avoir de plus amples informations sur le projet de parc éolien qui pourrait s’implanter sur le territoire et notamment dans la commune. Au cours de cette réunion publique, plusieurs habitants ont pu exprimer leur désaccord vis-à-vis de ce projet.
10/12/17 : CÔTE-D'OR - Franxault : le projet éolien avance, mais des habitants s’inquiètent
Le projet du parc éolien du Val de Saône avance. Prochainement, un mât de mesures doit être installé dans un bois de Grosbois-lès-Tichey afin de relever la puissance des vents du secteur. Cependant, des habitants de Franxault sont inquiets et ont remis, dernièrement, une pétition contre ce projet au maire.
http://www.bienpublic.com/edition-la-plaine-la-saone/2017/12/10/franxault-le-projet-eolien-avance-mais-des-habitants-s-inquietent
10/07/17 : Côte-d'Or - Franxault : des habitants vent debout contre les futures éoliennes
Le futur projet de parc éolien du Val de Saône attise la colère des habitants de Franxault. Une poignée d’entre eux s’inquiète des potentielles zones d’implantation dans la commune, trop proche des habitations.
http://www.bienpublic.com/edition-la-plaine-la-saone/2017/07/10/des-habitants-vent-debout-contre-les-futures-eoliennes
Le projet du parc éolien du Val de Saône avance. Prochainement, un mât de mesures doit être installé dans un bois de Grosbois-lès-Tichey afin de relever la puissance des vents du secteur. Cependant, des habitants de Franxault sont inquiets et ont remis, dernièrement, une pétition contre ce projet au maire.
http://www.bienpublic.com/edition-la-plaine-la-saone/2017/12/10/franxault-le-projet-eolien-avance-mais-des-habitants-s-inquietent
10/07/17 : Côte-d'Or - Franxault : des habitants vent debout contre les futures éoliennes
Le futur projet de parc éolien du Val de Saône attise la colère des habitants de Franxault. Une poignée d’entre eux s’inquiète des potentielles zones d’implantation dans la commune, trop proche des habitations.
http://www.bienpublic.com/edition-la-plaine-la-saone/2017/07/10/des-habitants-vent-debout-contre-les-futures-eoliennes
06/10/16 : Franxault (21) : le point sur le projet éolien
Une demi-douzaine de communes du Val de Saône sont concernées par un projet éolien. Entre huit et dix-sept éoliennes pourraient être installées.
Une demi-douzaine de communes du Val de Saône sont concernées par un projet éolien. Entre huit et dix-sept éoliennes pourraient être installées.
Verra-t-on un jour des éoliennes surplomber le sud du canton de Brazey-en-Plaine ? Pour le moment, l’heure est à la réflexion et les élus des communes concernées ne veulent pas se précipiter. Une réunion, animée par le Syndicat intercommunal d’énergies de Côte-d’Or (Siseco) et Nicolas Hernigou, de cohérence Énergie, s’est tenue à la mairie de Franxault en présence des maires et conseillers municipaux de communes du secteur.
Entre trois et sept éoliennes près de Franxault ?
Une analyse d’opportunité d’un projet éolien a été présentée, en même temps qu’une esquisse du projet. Ce dernier porterait sur une production de 50 mégawatts, soit 110 à 120 millions de kilowatts-heure pouvant impacter 44 000 ménages. Une évaluation des retombées économiques et une réflexion sur la vigilance du cadre de vie ont également été abordées.
« On est actuellement dans une phase de réflexion. Il pourrait y avoir entre trois et sept éoliennes, dans une zone située à Franxault et Montagny-lès-Seurre. Une autre zone, qui concerne les communes de Chamblanc, Grosbois-lès-Tichey, Bousselange ou encore Pagny-le-Château, pourrait accueillir entre cinq et dix machines. On a rencontré une demi-douzaine d’entreprises. On sait que les éoliennes présentent des contraintes sur plusieurs points. Si ce projet n’est pas bon pour la commune, on ne le fera pas. Les communes concernées sont dans le même état d’esprit que le nôtre. On décidera pendant l’hiver si on pousse la réflexion plus loin », indique Pierre-Étienne Contesse, maire de Franxault.
Pour les communes concernées par le projet éolien, l’intérêt est d’abord économique. Elles peuvent percevoir un loyer d’implantation si les éoliennes sont installées sur un terrain communal. Les retombées fiscales et l’ensemble des revenus liés à la production d’énergie sont régulièrement mis en avant par les sociétés qui portent les projets éoliens.
Il y a quelques jours, les élus du conseil municipal de Franxault ont voté en faveur d’une poursuite du projet de développement éolien.
« Dans l’état actuel des connaissances, d’après les études, il est possible de mettre des éoliennes dans le secteur. Nous sommes dans une zone où le vent est moyen, il est possible pour les investisseurs de trouver une rentabilité en matière de production d’énergie. »
Pour ce qui est des risques de nuisances sonores ainsi que l’impact des éoliennes sur la faune et la flore, des études devraient être menées dans les mois qui viennent, si l’ensemble des communes concernées votent en faveur de la poursuite du projet.
Entre trois et sept éoliennes près de Franxault ?
Une analyse d’opportunité d’un projet éolien a été présentée, en même temps qu’une esquisse du projet. Ce dernier porterait sur une production de 50 mégawatts, soit 110 à 120 millions de kilowatts-heure pouvant impacter 44 000 ménages. Une évaluation des retombées économiques et une réflexion sur la vigilance du cadre de vie ont également été abordées.
« On est actuellement dans une phase de réflexion. Il pourrait y avoir entre trois et sept éoliennes, dans une zone située à Franxault et Montagny-lès-Seurre. Une autre zone, qui concerne les communes de Chamblanc, Grosbois-lès-Tichey, Bousselange ou encore Pagny-le-Château, pourrait accueillir entre cinq et dix machines. On a rencontré une demi-douzaine d’entreprises. On sait que les éoliennes présentent des contraintes sur plusieurs points. Si ce projet n’est pas bon pour la commune, on ne le fera pas. Les communes concernées sont dans le même état d’esprit que le nôtre. On décidera pendant l’hiver si on pousse la réflexion plus loin », indique Pierre-Étienne Contesse, maire de Franxault.
Pour les communes concernées par le projet éolien, l’intérêt est d’abord économique. Elles peuvent percevoir un loyer d’implantation si les éoliennes sont installées sur un terrain communal. Les retombées fiscales et l’ensemble des revenus liés à la production d’énergie sont régulièrement mis en avant par les sociétés qui portent les projets éoliens.
Il y a quelques jours, les élus du conseil municipal de Franxault ont voté en faveur d’une poursuite du projet de développement éolien.
« Dans l’état actuel des connaissances, d’après les études, il est possible de mettre des éoliennes dans le secteur. Nous sommes dans une zone où le vent est moyen, il est possible pour les investisseurs de trouver une rentabilité en matière de production d’énergie. »
Pour ce qui est des risques de nuisances sonores ainsi que l’impact des éoliennes sur la faune et la flore, des études devraient être menées dans les mois qui viennent, si l’ensemble des communes concernées votent en faveur de la poursuite du projet.
http://www.bienpublic.com/edition-la-plaine-la-saone/2016/10/06/projet-eolien-ou-en-est-on
01/10/16 : FRANXAULT (21) - Un projet éolien en cours de réflexion
01/10/16 : FRANXAULT (21) - Un projet éolien en cours de réflexion
Une réunion, animée par Jean-Michel Jeannin du Siceco, et Nicolas Hernigou, de cohérence Énergie, s’est tenue à la mairie de Franxault en présence des maires et conseillers municipaux de Pagny-le-Château, Chamblanc, Grosbois-lès-Tichey, Bousselange, Montagny-lès-Seurre et Franxault. Thème de la soirée : présentation d’une analyse d’opportunité d’un projet éolien. Un rappel des principaux critères, esquisse du projet et différents paramètres du gisement éolien. Il a été également présenté une évaluation des retombées économiques et une réflexion sur la vigilance du cadre de vie. Pour l’heure, le projet en est au stade de la réflexion et les différents conseils municipaux devront se prononcer sur les suites à donner. D’autres réunions seront proposées, mais l’intérêt mis en jeu par les petites communes vise les retombées économiques : loyer d’implantation des pylônes, perception de différentes taxes et les revenus sur la production d’énergie. Le projet à l’étude porterait sur une production de 50 mégawatts, soit 110 à 120 millions de kilowatts- heure pouvant impacter 44 000 ménages. Le temps de la réflexion est en cours.
Doubs : Projet éolien : des vents contraires soufflent sur Abbenans et Fallon
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2017/12/23/projet-eolien-des-vents-contraires-soufflent-sur-abbenans-et-fallon
Contre le projet éolien, les villageois ont montré leur mécontentement face aux responsables de Recewable Energy Systems (RES).
Archives presse :
Contre le projet éolien, les villageois ont montré leur mécontentement face aux responsables de Recewable Energy Systems (RES).
Archives presse :
15/11/17 : Doubs et Haute-Saône : Faute d’être entendus, nous prenons notre destin en main avec détermination
Faute d’être entendus, nous prenons notre destin en main avec détermination. Luc Vermot-Desroches , président de l’association VDMGB.....
Faute d’être entendus, nous prenons notre destin en main avec détermination. Luc Vermot-Desroches , président de l’association VDMGB.....
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2017/11/15/faute-d-etre-entendus-nous-prenons-notre-destin-en-main-avec-determination
15/11/17 : Doubs et Haute-Saône : Abbenans : Les villageois regroupés en association contre les projets éoliens
Des réunions publiques sont annoncées, organisées soit par les promoteurs ou l’association VDMGB, « Vent debout pour monts et grands bois ».
15/11/17 : Doubs et Haute-Saône : Abbenans : Les villageois regroupés en association contre les projets éoliens
Des réunions publiques sont annoncées, organisées soit par les promoteurs ou l’association VDMGB, « Vent debout pour monts et grands bois ».
Alors que la Zone de développement éolien (ZDE) « Rougemont-Baume » arrive à sa capacité maximum de 93 mégawatts, les sociétés multinationales continuent leur prospection plus au nord en direction de la Haute-Saône. Les maires d’Abbenans et Fallon ont reçu les commerciaux de la société anglaise Renewable Energy Systems (RES). Suite au démarchage d’Abbenans, une association s’est aussitôt constituée sous l’intitulé « Vent debout pour monts et grands bois » (VDMGB).
Composée de 11 membres fondateurs et aujourd’hui d’une cinquantaine d’adhérents, elle a commencé sa lutte contre le projet annoncé sur la commune d’Abbenans et l’avant-projet, en cours, sur la commune de Fallon. Son président, Luc Vermot-Desroches, explique le but et les motivations de l’association :« L’État s’étant désengagé des projets initiaux éoliens livrant ainsi les maires à l’avidité des multinationales, le mitage de notre contrée, sa déforestation et le saccage de ses paysages par les aérogénérateurs va continuer inexorablement. Ce rouleau compresseur, nous l’arrêterons car nous n’autoriserons pas le sacrifice de notre cadre de vie sur l’autel de la finance et du dogmatisme aveugle de nos hommes et femmes politiques. Faute d’être entendus, nous prenons notre destin en main avec détermination. Nous luttons contre la désinformation qui fut le terreau des projets démesuré de la “ZDE Rougemont-Baume”. Les habitants sont désormais bien informés et sont en mesure de se faire une opinion sur les projets dévastateurs et inutiles annoncés ».
Composée de 11 membres fondateurs et aujourd’hui d’une cinquantaine d’adhérents, elle a commencé sa lutte contre le projet annoncé sur la commune d’Abbenans et l’avant-projet, en cours, sur la commune de Fallon. Son président, Luc Vermot-Desroches, explique le but et les motivations de l’association :« L’État s’étant désengagé des projets initiaux éoliens livrant ainsi les maires à l’avidité des multinationales, le mitage de notre contrée, sa déforestation et le saccage de ses paysages par les aérogénérateurs va continuer inexorablement. Ce rouleau compresseur, nous l’arrêterons car nous n’autoriserons pas le sacrifice de notre cadre de vie sur l’autel de la finance et du dogmatisme aveugle de nos hommes et femmes politiques. Faute d’être entendus, nous prenons notre destin en main avec détermination. Nous luttons contre la désinformation qui fut le terreau des projets démesuré de la “ZDE Rougemont-Baume”. Les habitants sont désormais bien informés et sont en mesure de se faire une opinion sur les projets dévastateurs et inutiles annoncés ».
Des consultations qui vont diviser
Le maire de Fallon a déjà organisé une réunion publique avec ses administrés et l’association VDMGB. Il a pu ainsi mesurer la réticence et la détermination des opposants au projet.
Des consultations référendaires sont également annoncées dans les deux villages, les élus se conformeraient à la décision des habitants. Le président de VDMGB a mis un avis mitigé sur ces décisions : « Il a été plus judicieux de rejeter d’emblée toute proposition et de voter, en conseil municipal, l’opposition à l’éolien sur ces territoires. Désormais, c’est la fracture sociale qui guette ces deux communautés, les consultations vont diviser mais cela et encore un moindre mal et nous laissent l’opportunité d’agir. De nombreux Français, victimes de l’éolien, n’ont même pas eu la chance d’avoir pu émettre un avis ».
Faute d’être entendus, nous prenons notre destin en main avec détermination
Le maire de Fallon a déjà organisé une réunion publique avec ses administrés et l’association VDMGB. Il a pu ainsi mesurer la réticence et la détermination des opposants au projet.
Des consultations référendaires sont également annoncées dans les deux villages, les élus se conformeraient à la décision des habitants. Le président de VDMGB a mis un avis mitigé sur ces décisions : « Il a été plus judicieux de rejeter d’emblée toute proposition et de voter, en conseil municipal, l’opposition à l’éolien sur ces territoires. Désormais, c’est la fracture sociale qui guette ces deux communautés, les consultations vont diviser mais cela et encore un moindre mal et nous laissent l’opportunité d’agir. De nombreux Français, victimes de l’éolien, n’ont même pas eu la chance d’avoir pu émettre un avis ».
Faute d’être entendus, nous prenons notre destin en main avec détermination
jeudi 21 décembre 2017
Pas-de-Calais : Le maire condamné à 50 000 euros d’amende dans l’affaire des éoliennes
Maire de Monchel depuis vingt-deux ans, Bertrand Cléret était mis en cause suite à la plainte des propriétaires du château de Flers. Au fil des ans, ceux-ci ont engagé plusieurs actions en justice pour dénoncer l’implantation de ces éoliennes et leurs nuisances visuelles, à 3,5 kilomètres de chez eux. Ce procès visait à déterminer si le maire était en mesure de voter des délibérations pour installer des éoliennes sur ses propres terres.« Ce n’est pas moi qui ai choisi l’implantation », avait-il expliqué lors du procès du 28 novembre. Son avocat avait ajouté que « c’est bien le préfet qui a signé les permis de construire. Et il savait que le propriétaire était le maire… »
Il avait aussi été rappelé lors de l’audience que les candidats n’étaient pas légion chez les agriculteurs pour accueillir des éoliennes sur leurs terres. Des témoins rapportent que le maire s’est « dévoué »… « Vous leur avez dit combien cela allait rapporter à la commune, mais pas aux propriétaires », avait nuancé la présidente, Élise Hibon. Pour l’installation de plusieurs éoliennes sur ses terres, le maire perçoit en effet environ 40 000 euros de loyers par an. Une partie de cette somme servira cette année à payer la lourde amende dont il a écopé.
Voir sur ce blog article du 02/12/2017 :
Pas-de-Calais : Le maire du village, le château, les éoliennes et le tribunal
https://ventsetterritoires.blogspot.fr/2017/12/pas-de-calais-le-maire-du-village-le.html
+ article du 19/11/2016 :
En 2013, la justice a ordonné la démolition de 10 éoliennes dans le Ternois. Oui mais en 2015, elles étaient toujours là......
http://ventsetterritoires.blogspot.fr/search?q=Flers
Transition énergétique : « une électricité plus chère, plus sale et moins fiable »
Archives
http://fr.friends-against-wind.org/realities/bravo-la-transition-energetique
« Bravo la transition énergétique ! Quand on a un atout [nucléaire], on le garde ! »
Le script
Thomas Sotto : Il fait froid, de plus en plus froid, nous dit Laurent Cabrol. Du coup, on va consommer, consommer de plus en plus d’électricité, et il y a, Axel de Tarlé, un risque de panne géante d’électricité cet hiver. C’est en tout cas le danger que pointe le cabinet Capgemini dans son dernier rapport sur la situation énergétique en Europe. Bon, est-ce que c’est vrai ou est-ce que c’est faux ? Est-ce qu’on va vraiment manquer d’électricité ?
Axel de Tarlé : Eh bien oui, on pourrait manquer d’électricité cet hiver et connaître une grande panne s’il fait froid. Pourquoi ? Eh bien, c’est malheureux à dire, mais c’est le résultat de la transition énergétique qui se révèle être un échec total ! Il suffit de regarder en Allemagne où on se retrouve, c’est assez incroyable, avec de l’électricité plus chère, de l’électricité plus polluante et moins d’électricité, d’où ce risque de blackout cet hiver en Europe qui nous viendrait d’Allemagne.
Thomas Sotto : C’est sûr que ce n’est pas une transition très réussie. Alors comment en est-on arrivé là ? Ça marche bien les éoliennes, quand même...
Axel de Tarlé : Alors écoutez, les événements se sont enchaînés avec une logique implacable. Premier point : les énergies vertes, le solaire, l’éolien, sont plus chères, on le savait, sauf que c’est vraiment plus cher. En Allemagne, le coût de l’électricité pour les ménages est maintenant quasiment deux fois plus élevé qu’en France. D’autant que ces énergies vertes sont prioritaires sur le réseau : quand il fait beau et que le vent souffle, les autres énergies bon marché, doivent s’incliner et cesser de tourner. Et au passage, les grandes victimes (on n’en parle pas), ce sont les centrales à gaz qui, du coup, tournent de moins en moins et ferment les unes après les autres en Europe.
Thomas Sotto : Oui, mais attendez, Axel, il faut savoir ce qu’on veut. Ces énergies vertes, elles sont aussi des énergies plus propres.
Axel de Tarlé : Alors non, même pas ! Et c’est ça le deuxième point et c’est ça le grand paradoxe. Comme ces énergies vertes sont intermittentes, il faut les doubler, il faut avoir des centrales de secours, pas chères et souples, qu’on puisse rapidement allumer. Et là, c’est le triomphe du charbon qui est l’énergie la moins chère du monde. Résultat : pour la deuxième année d’affilée, c’est un comble, les émissions de CO2 augmentent, oui, augmentent en Allemagne. Bravo la transition énergétique ! Et puis enfin, le troisième point, le risque de panne d’électricité. Pourquoi ? Eh bien parce que, on l’a dit, les centrales à gaz ferment les unes après les autres. De plus, les Allemands, sans concertation, ont décidé de fermer leurs centrales nucléaires. Et voilà comment on se retrouve avec ce triptyque surréaliste : une électricité plus chère, plus sale et moins fiable. Et ce fiasco est signé Angela Merkel. Oui, sur ce coup, les Allemands sont LE contre-exemple à ne pas suivre. Et d’ailleurs on le voit, en France, plus personne ne parle de sortir du nucléaire. Quand on a un atout, on le garde !
Thomas Sotto : Comment l’énergie verte risque de nous plonger dans le noir. Les détails avec Axel de Tarlé ce matin sur Europe 1. Merci beaucoup, Axel.
http://fr.friends-against-wind.org/realities/bravo-la-transition-energetique
Le script
Thomas Sotto : Il fait froid, de plus en plus froid, nous dit Laurent Cabrol. Du coup, on va consommer, consommer de plus en plus d’électricité, et il y a, Axel de Tarlé, un risque de panne géante d’électricité cet hiver. C’est en tout cas le danger que pointe le cabinet Capgemini dans son dernier rapport sur la situation énergétique en Europe. Bon, est-ce que c’est vrai ou est-ce que c’est faux ? Est-ce qu’on va vraiment manquer d’électricité ?
Axel de Tarlé : Eh bien oui, on pourrait manquer d’électricité cet hiver et connaître une grande panne s’il fait froid. Pourquoi ? Eh bien, c’est malheureux à dire, mais c’est le résultat de la transition énergétique qui se révèle être un échec total ! Il suffit de regarder en Allemagne où on se retrouve, c’est assez incroyable, avec de l’électricité plus chère, de l’électricité plus polluante et moins d’électricité, d’où ce risque de blackout cet hiver en Europe qui nous viendrait d’Allemagne.
Thomas Sotto : C’est sûr que ce n’est pas une transition très réussie. Alors comment en est-on arrivé là ? Ça marche bien les éoliennes, quand même...
Axel de Tarlé : Alors écoutez, les événements se sont enchaînés avec une logique implacable. Premier point : les énergies vertes, le solaire, l’éolien, sont plus chères, on le savait, sauf que c’est vraiment plus cher. En Allemagne, le coût de l’électricité pour les ménages est maintenant quasiment deux fois plus élevé qu’en France. D’autant que ces énergies vertes sont prioritaires sur le réseau : quand il fait beau et que le vent souffle, les autres énergies bon marché, doivent s’incliner et cesser de tourner. Et au passage, les grandes victimes (on n’en parle pas), ce sont les centrales à gaz qui, du coup, tournent de moins en moins et ferment les unes après les autres en Europe.
Thomas Sotto : Oui, mais attendez, Axel, il faut savoir ce qu’on veut. Ces énergies vertes, elles sont aussi des énergies plus propres.
Axel de Tarlé : Alors non, même pas ! Et c’est ça le deuxième point et c’est ça le grand paradoxe. Comme ces énergies vertes sont intermittentes, il faut les doubler, il faut avoir des centrales de secours, pas chères et souples, qu’on puisse rapidement allumer. Et là, c’est le triomphe du charbon qui est l’énergie la moins chère du monde. Résultat : pour la deuxième année d’affilée, c’est un comble, les émissions de CO2 augmentent, oui, augmentent en Allemagne. Bravo la transition énergétique ! Et puis enfin, le troisième point, le risque de panne d’électricité. Pourquoi ? Eh bien parce que, on l’a dit, les centrales à gaz ferment les unes après les autres. De plus, les Allemands, sans concertation, ont décidé de fermer leurs centrales nucléaires. Et voilà comment on se retrouve avec ce triptyque surréaliste : une électricité plus chère, plus sale et moins fiable. Et ce fiasco est signé Angela Merkel. Oui, sur ce coup, les Allemands sont LE contre-exemple à ne pas suivre. Et d’ailleurs on le voit, en France, plus personne ne parle de sortir du nucléaire. Quand on a un atout, on le garde !
Thomas Sotto : Comment l’énergie verte risque de nous plonger dans le noir. Les détails avec Axel de Tarlé ce matin sur Europe 1. Merci beaucoup, Axel.
mercredi 20 décembre 2017
Le mal-être de riverains d'éoliennes à Saint-Servant-sur-Oust (Morbihan)
"D'abord ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, après ils vous combattent et enfin, vous gagnez".
Courage à eux, courage à tous ! Faisons-nous voir, faisons-nous entendre ! Continuons à manifester notre mécontentement !
Saint-Servant-sur-Oust (Morbihan) : Ils repartent en croisade contre les éoliennes
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-servant-56120/ils-repartent-en-croisade-contre-les-eoliennes-5181090
08/08/17
Après un long bras de fer, Annick et Didier Noury ont appris à vivre avec les éoliennes près de chez eux. Depuis mi-juin, le couple ne dort plus, certain qu'elles fonctionnent plus vite la nuit.
Saint-Servant-sur-Oust (Morbihan) : Ils repartent en croisade contre les éoliennes
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-servant-56120/ils-repartent-en-croisade-contre-les-eoliennes-5181090
08/08/17
Après un long bras de fer, Annick et Didier Noury ont appris à vivre avec les éoliennes près de chez eux. Depuis mi-juin, le couple ne dort plus, certain qu'elles fonctionnent plus vite la nuit.
La polémique
Trop, c'est trop pour Annick et Didier Noury. Depuis mi-juin, le couple de sexagénaires, installé au lieu-dit Les Ponceriaux, ne voit plus que des éoliennes. Un kilomètre les sépare de l'installation la plus proche. Depuis mi-juin, la nuit, les éoliennes semblent fonctionner davantage et les empêchent de dormir.
C'est un énième rebondissement dans le bras de fer qui les oppose à l'exploitant du parc Futures énergies investissements (filiale de GDF-Suez, anciennement Eole génération) (Ouest-France du 29 septembre 2010 et du 24 février 2011).
« Nous avons été en justice, nous avons vu un conciliateur, il y a également eu des études acoustiques depuis la construction en 2009 », détaille Didier. En 2010, ils avaient obtenu gain de cause, le ralentissement des éoliennes la nuit.
« C'était devenu supportable, admet le couple. De 22 h à 7 h, on pouvait dormir. Mais depuis un mois et demi, c'est de nouveau infernal. »
C'est un énième rebondissement dans le bras de fer qui les oppose à l'exploitant du parc Futures énergies investissements (filiale de GDF-Suez, anciennement Eole génération) (Ouest-France du 29 septembre 2010 et du 24 février 2011).
« Nous avons été en justice, nous avons vu un conciliateur, il y a également eu des études acoustiques depuis la construction en 2009 », détaille Didier. En 2010, ils avaient obtenu gain de cause, le ralentissement des éoliennes la nuit.
« C'était devenu supportable, admet le couple. De 22 h à 7 h, on pouvait dormir. Mais depuis un mois et demi, c'est de nouveau infernal. »
Un dérangement aux effets néfastes sur la santé
Ils ont reçu un courrier du préfet Raymond Le Deun. De nouvelles mesures acoustiques ont été effectuées, après la pose de peignes sur les pales pour atténuer les bruits. L'étude était « destinée à juger de l'efficacité des travaux de mise à niveau acoustique entrepris durant l'été 2016 », indique la lettre.
Pas pour le couple Noury. Ils assurent, documents à l'appui, que la puissance des éoliennes a été, de fait, augmentée la nuit. « Les deux éoliennes les plus proches de chez nous fonctionnent à 800 kW quand les autres sont à 300 kW. »
Avec de graves conséquences sur leur santé. « Le bruit des pales est intrusif. Il pénètre tout, même les murs de la maison malgré les renforts d'isolation. Ça démarre par des maux de tête et j'ai les oreilles qui brûlent », explique Didier. Avec sa femme, ils souffrent également d'acouphènes.
« On ne peut plus partir »
Didier et Annick se lancent dans une nouvelle procédure. « Ces deux éoliennes doivent être baissées à 300 kW comme les autres, réclament-ils, sans illusion. L'exploitant ne nous répond même plus. »
Ces deux retraités ont bien envisagé de déménager. « En 2011, Eole Génération nous a proposé une autre maison à Silfiac (Ouest-France du 21 juillet 2011), au pied d'un autre parc éolien. »
L'affaire avait fait grand bruit à l'époque... « Aujourd'hui, on ne peut plus partir. On a mis plusieurs fois la maison en vente, sans succès. Et puis, tout notre argent pour la rénover est passé dedans. »
Pétition correspondante :
https://www.petitions24.net/didier_noury
Archives :
➤ Éoliennes. Le projet provoque des inquiétudes (09/12/13)
Face au projet non concerté d'implantation de quatre éoliennes sur le site dit du Rocher Breton (Le Télégramme du 5 décembre) à Larré, l'association Adeva (Association de défense de l'environnement de la vallée de l'Arz), organisait une réunion jeudi 5 décembre, salle du Pont Gohlen, pour exprimer son désarroi et son inquiétude. Didier et Annick Noury, habitants de Saint-Vincent-sur-Oust, sont venus exposer à l'assistance les nuisances quotidiennes dont ils sont victimes à cause de la proximité d'éoliennes.
Un couple en grève de la faim
En septembre 2010, ce couple vivant à plus d'un kilomètre du parc éolien dénonçaient le bruit « insupportable » des machines mises en service quelque mois auparavant. Il se plaignait des maux de tête et de troubles de sommeil. Le couple a décidé d'engager une grève de la faim durant dix jours. Il remet notamment en cause de récentes études réalisées par un cabinet acousticien privé : les non-conformités à la loi sur l'émergence sonore seraient sous-estimées. L'association Adeva appelle les habitants de Larré à la rejoindre et à manifester « avec détermination leur opposition à ce projet industriel inadapté ». Elle développe cinq arguments : la vallée de l'Arz est un bassin de population à forte densité ; les responsables politiques locaux et nationaux favorisent des groupes industriels puissants ; l'argument écologique (flore et faune) ; la qualité de vie des riverains et enfin, la valeur patrimoniale des terrains proches s'en trouvera amoindrie... Une pétition est en ligne.
➤ Saint-Servent-sur-Oust (56). Eoliennes : un riverain témoigne de nuisances (16/11/13)
https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/saint-servent-sur-oust-56-eoliennes-un-riverain-temoigne-de-nuisances-VID0000001n5BS.html
« On se sent sans arrêt agressé, même dans notre maison fermée, dit Didier Noury, 57 ans. Ca me serre dans la poitrine. C'est un bruit intrusif qui nous rend fous. On a de violents maux de tête avec ma femme. La dernière fois, je me suis enfermé dans le hangar tellement je ne le supportais plus, c'était à en pleurer. »
Lorsqu'ils ont acheté cette longère en 2008, ces retraités ne savaient pas que six éoliennes allaient être mises en route à la fin de l'année suivante. À un kilomètre de chez eux, au lieu-dit le Poncerioux. Depuis, une dizaine de plaintes sont tombées, venant notamment du lieu-dit d'à côté, le Temple et des hameaux alentours.
Problème vibratoire
Une situation jugée inadmissible par la Fédération bretonne pour l'environnement (FBE), regroupant une quarantaine d'associations. Elle exige le moratoire immédiat de ces éoliennes, ainsi que dans d'autres communes gérant d'autres parcs (Saint-Malo-des-Trois-Fontaines...), puis étendu à toute la Bretagne.
« La sécurité des gens est en cause dans cette histoire, avance Christian Faury, président et ingénieur à la retraite. Il y a manifestement des dysfonctionnements à Saint-Servant : on entend les éoliennes à Poncerioux comme si elles étaient à 500 mètres. Il y a un problème de réglages. »
« Nous respectons le règlement en matière de bruit, répond le directeur général d'Eole génération, constructeur et exploitant du parc éolien. Mais il existe un problème vibratoire à un endroit, relevant des basses fréquences. Nous cherchons d'où vient le problème et nous sommes conscients des inquiétudes des riverains. »
« Le bruit est gravé dans nos têtes »
Deux cabinets acoustiques privés mènent l'enquête. Elle fait suite à d'autres études de réglementations menées l'an dernier. L'expertise avait notamment conclu à une conformité du bruit le jour, mais pas la nuit. « Depuis, l'exploitant a eu la présence d'esprit d'arrêter les éoliennes de 22 h à 7 h du matin, explique Didier Noury, ancien ouvrier à Saint-Nazaire. On peut dormir, mais le bruit reste gravé dans nos têtes, un cauchemar. »
Un cauchemar, qui a poussé le couple à faire une grève de la faim, pendant une huitaine de jours. Ils l'ont arrêté en raison du diabète de Didier, il y a moins d'une semaine.
« On continue de se battre », poursuit Annick. Ils peuvent compter sur le soutien du maire de la commune, Alain Commandoux. « J'ai pu constater que le bruit était insupportable, comme des avions à réaction. J'ai averti l'Agence régionale de la santé, qui a fait remonter le dossier à la préfecture », précise le maire.
En attendant, Didier et Annick n'ont pas choisi de traiter avec le conciliateur du tribunal d'instance de Vannes, par lequel est passé l'exploitant pour régler les litiges... A la place, ils ont planté des sapins au fond de leur jardin.
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Un couple en grève de la faim
En septembre 2010, ce couple vivant à plus d'un kilomètre du parc éolien dénonçaient le bruit « insupportable » des machines mises en service quelque mois auparavant. Il se plaignait des maux de tête et de troubles de sommeil. Le couple a décidé d'engager une grève de la faim durant dix jours. Il remet notamment en cause de récentes études réalisées par un cabinet acousticien privé : les non-conformités à la loi sur l'émergence sonore seraient sous-estimées. L'association Adeva appelle les habitants de Larré à la rejoindre et à manifester « avec détermination leur opposition à ce projet industriel inadapté ». Elle développe cinq arguments : la vallée de l'Arz est un bassin de population à forte densité ; les responsables politiques locaux et nationaux favorisent des groupes industriels puissants ; l'argument écologique (flore et faune) ; la qualité de vie des riverains et enfin, la valeur patrimoniale des terrains proches s'en trouvera amoindrie... Une pétition est en ligne.
Didier et Annick Noury ont acheté, en 2008, une longère à Saint-Servant-sur-Oust. En 2009, un parc de six éoliennes a été installé à 1.000 m de leur propriété. Il aurait des répercussions sur leur santé. Témoignage. Les époux Noury bataillent depuis l'hiver 2009 contre les nuisances liées à la mise en fonction du parc éolien de Saint-Servant-sur-Oust/Lizio. Les six éoliennes ont beau être à 1.000 m de leur propriété, elles leur « pourrissent la vie ».
Acouphènes et hyperacousie
« Ce sont des bruits sourds et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas quand les vents sont forts que le bruit est le plus pénible mais plus quand ils sont faibles. Un bruit qui passe par les oreilles et à travers tout le corps », décrit Didier Noury qui parle également « de cognements dans la maison. Ces machines-là nous tuent ». « Les bruits pénètrent partout. Nous avons renforcé l'isolation de la maison mais, par exemple, ils passent par le tuyau du poêle, à tel point qu'il faut monter le son de la télé », ajoute Annick Noury. Depuis maintenant près de cinq ans, le couple subit des troubles auditifs, comme des acouphènes ou une hyperacousie, des maux de tête et de l'anxiété. À force de persuasion et suite à des mesures acoustiques réalisées par l'exploitant, les éoliennes ont été bridées et tournent moins vite, en particulier la nuit. « Mais ce qui se passe, c'est que lorsqu'on a subi les bruits durant toute la journée, particulièrement par vent dominant de sud-ouest, la nuit, on se réveille en ayant encore l'impression d'entendre les sons ». Durant plusieurs semaines, à chaque fois que les bruits étaient insupportables, Didier Noury envoyait un mail à l'Agence régionale de santé à qui il avait fait connaître son problème.
Conclusions médicales
En juillet dernier, l'ARS a finalement invité le couple à se rendre en consultation au « centre de pathologies professionnelles et environnementales » du CHU de Rennes. Le médecin indique dans son bilan qu'il existe dans la littérature scientifique un nombre important de constats du même type chez des patients vivants à proximité de parc éolien. Médecin qui note, également, que pour « se donner les meilleures chances de guérison de ces acouphènes particulièrement invalidants », il faut envisager un changement de domicile. La conciliation avec l'exploitant du parc éolien n'ayant pas abouti, le couple Noury a entamé une procédure judiciaire dans le cadre de laquelle une expertise médicale, réalisée en juillet 2012, fait également le lien entre les maux dont souffrent Didier et Annick Noury et la présence du parc éolien.
« Ce sont des bruits sourds et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas quand les vents sont forts que le bruit est le plus pénible mais plus quand ils sont faibles. Un bruit qui passe par les oreilles et à travers tout le corps », décrit Didier Noury qui parle également « de cognements dans la maison. Ces machines-là nous tuent ». « Les bruits pénètrent partout. Nous avons renforcé l'isolation de la maison mais, par exemple, ils passent par le tuyau du poêle, à tel point qu'il faut monter le son de la télé », ajoute Annick Noury. Depuis maintenant près de cinq ans, le couple subit des troubles auditifs, comme des acouphènes ou une hyperacousie, des maux de tête et de l'anxiété. À force de persuasion et suite à des mesures acoustiques réalisées par l'exploitant, les éoliennes ont été bridées et tournent moins vite, en particulier la nuit. « Mais ce qui se passe, c'est que lorsqu'on a subi les bruits durant toute la journée, particulièrement par vent dominant de sud-ouest, la nuit, on se réveille en ayant encore l'impression d'entendre les sons ». Durant plusieurs semaines, à chaque fois que les bruits étaient insupportables, Didier Noury envoyait un mail à l'Agence régionale de santé à qui il avait fait connaître son problème.
Conclusions médicales
En juillet dernier, l'ARS a finalement invité le couple à se rendre en consultation au « centre de pathologies professionnelles et environnementales » du CHU de Rennes. Le médecin indique dans son bilan qu'il existe dans la littérature scientifique un nombre important de constats du même type chez des patients vivants à proximité de parc éolien. Médecin qui note, également, que pour « se donner les meilleures chances de guérison de ces acouphènes particulièrement invalidants », il faut envisager un changement de domicile. La conciliation avec l'exploitant du parc éolien n'ayant pas abouti, le couple Noury a entamé une procédure judiciaire dans le cadre de laquelle une expertise médicale, réalisée en juillet 2012, fait également le lien entre les maux dont souffrent Didier et Annick Noury et la présence du parc éolien.
➤ Saint-Servent-sur-Oust (56). Eoliennes : un riverain témoigne de nuisances (16/11/13)
https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/saint-servent-sur-oust-56-eoliennes-un-riverain-temoigne-de-nuisances-VID0000001n5BS.html
➤ Ils ne supportent plus le bruit des éoliennes (26/09/13)
Didier et Annick Noury, dans leur jardin.
Les six éoliennes du parc de Saint-Servant-sur-Oust Lizio
ne sont qu'à un kilomètre de leur habitation. |
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Lorsqu'ils ont acheté cette longère en 2008, ces retraités ne savaient pas que six éoliennes allaient être mises en route à la fin de l'année suivante. À un kilomètre de chez eux, au lieu-dit le Poncerioux. Depuis, une dizaine de plaintes sont tombées, venant notamment du lieu-dit d'à côté, le Temple et des hameaux alentours.
Problème vibratoire
Une situation jugée inadmissible par la Fédération bretonne pour l'environnement (FBE), regroupant une quarantaine d'associations. Elle exige le moratoire immédiat de ces éoliennes, ainsi que dans d'autres communes gérant d'autres parcs (Saint-Malo-des-Trois-Fontaines...), puis étendu à toute la Bretagne.
« La sécurité des gens est en cause dans cette histoire, avance Christian Faury, président et ingénieur à la retraite. Il y a manifestement des dysfonctionnements à Saint-Servant : on entend les éoliennes à Poncerioux comme si elles étaient à 500 mètres. Il y a un problème de réglages. »
« Nous respectons le règlement en matière de bruit, répond le directeur général d'Eole génération, constructeur et exploitant du parc éolien. Mais il existe un problème vibratoire à un endroit, relevant des basses fréquences. Nous cherchons d'où vient le problème et nous sommes conscients des inquiétudes des riverains. »
« Le bruit est gravé dans nos têtes »
Deux cabinets acoustiques privés mènent l'enquête. Elle fait suite à d'autres études de réglementations menées l'an dernier. L'expertise avait notamment conclu à une conformité du bruit le jour, mais pas la nuit. « Depuis, l'exploitant a eu la présence d'esprit d'arrêter les éoliennes de 22 h à 7 h du matin, explique Didier Noury, ancien ouvrier à Saint-Nazaire. On peut dormir, mais le bruit reste gravé dans nos têtes, un cauchemar. »
Un cauchemar, qui a poussé le couple à faire une grève de la faim, pendant une huitaine de jours. Ils l'ont arrêté en raison du diabète de Didier, il y a moins d'une semaine.
« On continue de se battre », poursuit Annick. Ils peuvent compter sur le soutien du maire de la commune, Alain Commandoux. « J'ai pu constater que le bruit était insupportable, comme des avions à réaction. J'ai averti l'Agence régionale de la santé, qui a fait remonter le dossier à la préfecture », précise le maire.
En attendant, Didier et Annick n'ont pas choisi de traiter avec le conciliateur du tribunal d'instance de Vannes, par lequel est passé l'exploitant pour régler les litiges... A la place, ils ont planté des sapins au fond de leur jardin.
➤ Je vis à côté d’une éolienne (12/07/12)
En 2008, les Noury s'installent dans un ancien corps de ferme du Morbihan pour couler une retraite tranquille. Un an après leur arrivée, six éoliennes sortent de terre à un kilomètre de chez eux. Depuis, ils se plaignent du bruit.
A droite de la route qui mène chez Didier et Annick, le regard bute sur le pied d’une éolienne. Il suffit de lever la tête pour en apercevoir toute une rangée, qui tournent, le nez au vent, à 80 mètres de hauteur.
Le couple vit à leurs côtés, sans l’avoir choisi. En 2008, ils s’installent dans un ancien corps de ferme pour couler tranquillement leur retraite, à Saint-Servant-sur-Oust, dans le Morbihan. Ils rénovent tout de leurs propres mains. Alors qu’ils s’affairent à leurs travaux, ils découvrent l’existence d’un autre chantier un kilomètre plus loin. Six éoliennes sont en train de sortir de terre. Quatre ans plus tard, ils décrivent l’apparition des premiers symptômes IMG/mp3/son1A_noury.mp3
Grève de la faim
A droite de la route qui mène chez Didier et Annick, le regard bute sur le pied d’une éolienne. Il suffit de lever la tête pour en apercevoir toute une rangée, qui tournent, le nez au vent, à 80 mètres de hauteur.
Le couple vit à leurs côtés, sans l’avoir choisi. En 2008, ils s’installent dans un ancien corps de ferme pour couler tranquillement leur retraite, à Saint-Servant-sur-Oust, dans le Morbihan. Ils rénovent tout de leurs propres mains. Alors qu’ils s’affairent à leurs travaux, ils découvrent l’existence d’un autre chantier un kilomètre plus loin. Six éoliennes sont en train de sortir de terre. Quatre ans plus tard, ils décrivent l’apparition des premiers symptômes IMG/mp3/son1A_noury.mp3
Grève de la faim
Leurs voisines les éoliennes émettent un son persistant qui les accompagne désormais partout, soulignent les deux retraités. A tel point qu’en 2011, ils entament une grève de la faim, qui durera une semaine. « On était à bout, au bord de la dépression. Faire ça, ça n’a rien changé, on était seuls », précise Didier, qui n’en dira guère plus. Dans la mémoire de cet ancien chaudronnier, un brin bourru, l’épisode est resté douloureux.
Pour tenter de trouver une solution, les Noury sollicitent l’opérateur Eole Génération, filiale de GDF-Suez. L’entreprise mène des tests acoustiques à deux reprises, mais le bruit persiste, précise Didier. IMG/mp3/son2_noury.mp3
Les choses s’améliorent néanmoins puisque les moulins de vent sont désormais arrêtés la nuit. Fini d’entendre à travers la campagne endormie le ronronnement des pales. Ce changement est-il un aveu ? La reconnaissance que les éoliennes ont bel et bien un impact sur la santé et la qualité de vie des riverains ? Certains rapports publiés sur la question disent tout autre chose. « Les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes », conclut en 2008 le ministère du Développement durable. Un rapport canadien de 2009 abonde dans le même sens : « Les preuves scientifiques restent encore à établir. » A l’inverse, Nina Pierpont, une pédiatre américaine, développe en 2009 la notion de syndrome éolien, soit un état résultant d’un certain nombre de symptômes (privation de sommeil, étourdissements, nausées, maux de tête, acouphènes…) dans un livre controversé.
Le débat n’étant pas tranché, l’Académie de médecine française préconise certaines précautions, comme de respecter une distance de 1 500 mètres entre une grosse éolienne (plus de 1,5 mégawatt), et une habitation. La France a – en partie – intégré ces recommandations à sa législation. Le Grenelle 2 impose une distance de 500 mètres entre maison et éolienne mais aussi l’intégration des parcs éoliens aux schémas régionaux. Car les parcs vont se multiplier, comme le veut la politique du Grenelle. Aujourd’hui, il existe 650 parcs éoliens en France. Ils produisaient près de 7 gigawatt fin 2011. L’objectif est de produire 19 gigawatt, d’ici 2020.
Pas de déménagement en vue
Pour tenter de trouver une solution, les Noury sollicitent l’opérateur Eole Génération, filiale de GDF-Suez. L’entreprise mène des tests acoustiques à deux reprises, mais le bruit persiste, précise Didier. IMG/mp3/son2_noury.mp3
Les choses s’améliorent néanmoins puisque les moulins de vent sont désormais arrêtés la nuit. Fini d’entendre à travers la campagne endormie le ronronnement des pales. Ce changement est-il un aveu ? La reconnaissance que les éoliennes ont bel et bien un impact sur la santé et la qualité de vie des riverains ? Certains rapports publiés sur la question disent tout autre chose. « Les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes », conclut en 2008 le ministère du Développement durable. Un rapport canadien de 2009 abonde dans le même sens : « Les preuves scientifiques restent encore à établir. » A l’inverse, Nina Pierpont, une pédiatre américaine, développe en 2009 la notion de syndrome éolien, soit un état résultant d’un certain nombre de symptômes (privation de sommeil, étourdissements, nausées, maux de tête, acouphènes…) dans un livre controversé.
Le débat n’étant pas tranché, l’Académie de médecine française préconise certaines précautions, comme de respecter une distance de 1 500 mètres entre une grosse éolienne (plus de 1,5 mégawatt), et une habitation. La France a – en partie – intégré ces recommandations à sa législation. Le Grenelle 2 impose une distance de 500 mètres entre maison et éolienne mais aussi l’intégration des parcs éoliens aux schémas régionaux. Car les parcs vont se multiplier, comme le veut la politique du Grenelle. Aujourd’hui, il existe 650 parcs éoliens en France. Ils produisaient près de 7 gigawatt fin 2011. L’objectif est de produire 19 gigawatt, d’ici 2020.
Pas de déménagement en vue
La maison des Noury se situe déjà à 1 kilomètre du parc éolien. Pas suffisant pour Didier qui évoque la zone vallonnée autour de son logis. Ce jour-là pourtant, le vent est faible. Ce n’est qu’en tendant l’oreille que l’on distingue au loin, le bruit des pales qui tournent. Mais lorsqu’il est assez puissant, des bourrasques s’engouffrent dans le creux du terrain et filent vers la maison, assure-t-il.
Didier a lu les rapports rassurants sur le sujet et n’en est pas sorti convaincu. Il y a un an, le couple a fini par déposer plainte contre l’exploitant. Ils réclament une étude qui analyserait le lien entre leurs symptômes et les éoliennes. Reste que pour améliorer leur qualité de vie à court terme, les Noury se disent impuissants. Ils n’envisagent pas pour autant de déménager. Il faut dire que toutes leurs économies ont été englouties dans l’achat et la rénovation du corps de ferme. Pis, avec l’arrivée des éoliennes, la maison a perdu de sa valeur. Ils ne peuvent pas partir, et même ne le veulent pas. « Partir, ce serait renoncer » , estime Didier.
Didier a lu les rapports rassurants sur le sujet et n’en est pas sorti convaincu. Il y a un an, le couple a fini par déposer plainte contre l’exploitant. Ils réclament une étude qui analyserait le lien entre leurs symptômes et les éoliennes. Reste que pour améliorer leur qualité de vie à court terme, les Noury se disent impuissants. Ils n’envisagent pas pour autant de déménager. Il faut dire que toutes leurs économies ont été englouties dans l’achat et la rénovation du corps de ferme. Pis, avec l’arrivée des éoliennes, la maison a perdu de sa valeur. Ils ne peuvent pas partir, et même ne le veulent pas. « Partir, ce serait renoncer » , estime Didier.
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COUR ADMINISTRATIVE D'APPEL
DE NANTES : Audience du 31 mars 2017
TRIBUNAL ADMINISTRATIF
DE RENNES : Audience du 25 septembre 2015
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