Revue de presse et autres infos

mercredi 5 avril 2017

En garde à vue pour des piquets de chantier !

Mise à jour du 18/04/2017 :
Béziers : Jean-Baptiste Libouban dénonce un abus d'autorité après sa garde à vue
Jean-Baptiste Libouban avait passé sept heures en garde à vue à la gendarmerie de Béziers pour le vol de piquets - qu'il conteste - sur un chantier éolien.
Une semaine après, il n'en revient toujours pas ! Convoqué avec deux de ses camarades à la gendarmerie de Béziers, Jean-Baptiste Libouban a passé 7 h en garde à vue pour des vols de piquets sur le chantier éolien de Bernagues à Joncels, en janvier 2014. Ce qu'il conteste fermement.
"Des piquets sur un site illégal"
"Ce jour-là, avec des opposants nous avons enlevés des piquets sur un site illégal pour les amener en sous-préfecture de Lodève et tenter d'avoir un rendez-vous avec la sous-préfète. Piquets qui ont été ensuite rendu au promoteur, la société ERL", raconte celui qui a été à l'origine du mouvement des Faucheurs volontaires avec qui il a mené de nombreux combats contre les champs d'OGM.
À 82 ans, Jean-Baptiste Libouban qui vit à la communauté de l'Arche au nord ouest de Lodève s'est engagé au côté du Collectif 34 pour dénoncer l'éolien industriel qui défigure les paysages de l'Escandorgue. Et de pointer une garde à vue disproportionnée selon lui par rapport aux faits. "Mobiliser trois gendarmes une journée, ça n'a pas de sens. C'est un abus d'autorité envers des lanceurs d'alerte qui ont mené un acte citoyen pacifique et à visage découvert".
Un militant adepte de la non-violence
Avant de s'interroger : "Qu'il y ait une vengeance du promoteur qui porte plainte je le comprends, mais une intimidation. Pour quelle raison ? Qu'est-ce qu'il y a derrière la décision de la juge d'instruction ?". Le militant, adepte de la non-violence attend maintenant de passer devant la justice pour l'affaire des piquets, et pour refus de donner son ADN lors de sa garde à vue. "Ca m'avait déjà valu un procès à l'époque des faucheurs et j'avais été relaxé en appel. Cette nouvelle affaire nous a fait une pub qui n'était pas prévue et j'ai beaucoup de sollicitations depuis. Un procès permettra de reparler de l'abus éolien industriel et des profits financiers des sociétés qui exploitent les parcs."


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http://www.midilibre.fr/2017/04/04/beziers-jean-baptiste-libouban-et-deux-anti-eoliens-places-en-garde-a-vue,1488709.php

05/04/2017, par 
JEAN-PIERRE AMARGER


➤ Béziers : Jean-Baptiste Libouban et deux anti-éoliens placés en garde à vue

Mardi 4 avril, Jean-Baptiste Libouban et deux autres personnes ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Béziers. En janvier 2014, au nord de Lodève, ils étaient intervenus sur un chantier d'un futur parc éolien.

Mardi 4 avril au matin, Jean-Baptiste Libouban et deux autres personnes ont été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Béziers. Ils sont convoqués sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de Montpellier pour avoir commis ou tenté de commettre l'infraction de vol de piquets de chantier sur un futur parc éolien.

"Ces faits remontent au mois de janvier 2014. Vingt personnes avaient pris un fagot de piquets et les avaient remis à la sous-préfecture de Lodève en signe de protestation contre l'établissement d'un parc éolien", explique une représentante du collectif 34 contre l'éolien industriel.

Le permis de construire des éoliennes annulé depuis

Depuis, le permis de construire de ces éoliennes a été annulé. A l'époque, une action judiciaire contre ce chantier était en cours. Il n'avait donc pas lieu d'être. "Histoire de continuer un peu plus cette farce, il ne manquerait plus qu'ils ne soient vraiment poursuivis pour vol. Ce serait un comble, alors que ce chantier n'aurait jamais dû débuter. En plus, le conseil d'état vient de confirmer l'annulation du permis jugé par la cours administrative d'appel de Marseille."

Il n'est pas à exclure que le trio porte plainte contre la sous-préfecture de Lodève pour recel de vol de piquets ! Ces piquets ont, en effet, été remis à un agent de l'Etat lors de cette manifestation de Lodève, le 14 janvier 2014. "S'en prendre à Jean-Baptiste Libouban, représentant en France de la lutte non violente, est un symbole. Ce n'est pas anodin dans le climat actuel de répression que nous vivons en France", insiste encore un représentant du collectif qui attendait ce mardi, devant la grille de la gendarmerie de Béziers.

Des actions non-violentes

Jean-Baptiste Libouban, 82 ans, a participé à de nombreuses actions non-violentes contre la fabrication de la première bombe atomique française, contre l'extension militaire du plateau du Larzac... Il a connu la prison durant son service militaire car il refusait de porter une arme. Il est également un des initiateurs du mouvement des Faucheurs volontaires dont il a appelé à la création lors du rassemblement du Larzac en 2003. Il a participé à de nombreux fauchages de parcelles de céréales OGM et a été condamné pour cela avec d'autres manifestants.

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05/04/2017, par Nicolas Bonzom



➤ Béziers: Trois personnes en garde à vue pour des «vols de piquets» sur un chantier éolien

Depuis, le projet a été annulé par la justice. Les soutiens des mis en cause parlent de «farce»…


Trois personnes, dont l’une est âgée de 82 ans, ont été placées en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Béziers, mardi. Elles sont soupçonnées d’être intervenues sans autorisation sur le chantier d’un futur parc éolien, rapporte Midi Libre.



Selon le quotidien régional, en janvier 2014, ces trois personnes auraient commis ou tenté de commettre des vols de « piquets ».

Une « farce »

Un représentant du collectif héraultais contre l’éolien industriel signale qu’à l’époque, 20 personnes avaient en effet récupéré ce matériel pour les remettre à la sous-préfecture de Lodève en signe de protestation contre la construction de ce parc, dont le permis de construction a été depuis annulé.


Un comble, pour les soutiens du trio placé en garde à vue, qui parle de « farce » : que ces personnes soient accusées de vol alors que ce chantier a été annulé par la justice.


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05/04/2017, par Gaëlle Schüller


➤ Trois anti-éoliens en garde à vue toute une journée à la gendarmerie de Béziers

Les anti-éoliens à leur sortie de garde à vue © Radio France - Gaëlle Schüller
Jean-Baptiste, Alain et Pascal ont été placés en garde à vue ce mardi 4 avril, dans le cadre d'une commission rogatoire pour "avoir commis ou tenté de commettre l'infraction de vol".

Les faits remontent à plus de trois ans. En janvier 2014, une vingtaine d'opposants à la construction de sept éoliennes à l'entrée du Parc de Bernagues, sur la commune de Lunas, enlève une cinquantaine de piquets plantés par la société ERL, dans le cadre de l'installation de sept machines à vent industrielles.
Piquets remis le lendemain à la sous-préfecture de Lodève pour attirer l'attention sur le positionnement de ces éoliennes sur le couloir de flux migratoires d'oiseaux et le lieu de nidification d'aigles royaux, une espèce protégée.

Depuis, le permis de construire a été retoqué deux fois par le Conseil d' Etat... La dernière fois remonte à deux mois à peine.
Relation de cause à effet ? Les trois gardés à vue se posent la question. Jean-Baptiste, 82 ans, à la sortie de la gendarmerie s'insurge.

"C'est une méthode d'intimidation."
Même sentiment pour Pascal De Becker qui a, lui aussi, passé la journée à la gendarmerie de Béziers :

"Cette garde à vue est disproportionnée."

La juge va-t-elle poursuivre les trois manifestants? En attendant, à Lunas, les sept éoliennes continuent de tourner... sans permis de construire !

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04/04/2017, par Joane Mériot


➤ Béziers : Un homme de 80 ans en garde à vue pour s'être attaqué à un chantier d'éoliennes

Un homme âgé de 80 ans se retrouve en garde à vue pour avoir enlever des piquets d’un chantier dans un parc éolien en 2014.

Trois hommes se retrouvent en garde à vue à la gendarmerie de Béziers suite à une tentative de vol sur un chantier de parc éolien en 2014.

Convoqués ce matin à la gendarmerie de Béziers, trois hommes ont été placés en garde à vue. Suspectés d’avoir volé des piquets sur un chantier de parc éolien industriel du côté de Lodève, en 2014. Le plus âgé d’entre eux est un homme de 80 ans.

Inquiet pour la santé de l'octogénaire, le collectif 34 contre les éoliennes s’est réuni devant la gendarmerie de Béziers pour demander des ses nouvelles. Les trois hommes iraient bien.

Le comité de soutien assure qu’il restera devant la gendarmerie jusqu’à temps que les trois hommes soient libérés.