Revue de presse et autres infos

samedi 31 mars 2018

Belgique en Région wallonne dans la province de Hainaut : deux retraités souffrent de l’effet stroboscopique des éoliennes

30/03/18 : Paulette et Gérard, deux retraités, souffrent de l’effet stroboscopique des éoliennes: «Ça me donne des vertiges»
http://www.sudinfo.be/id46425/article/2018-03-30/paulette-et-gerard-deux-retraites-souffrent-de-leffet-stroboscopique-des
Depuis novembre, les De Weireld habitent à 584 mètres d’une des éoliennes des Moulins Saint-Roch, le parc situé à cheval sur les villages de Thumaide et de Bury. Quatre mâts y ont été érigés… L’un d’eux provoque un «insupportable» effet stroboscopique dont souffre un couple de retraités.
La famille de Paulette et Gérard De Weireld a fait construire cette maison en 1951. C’était, à l’époque, le calme absolu de la campagne. Depuis, ils doivent composer avec l’autoroute, l’incinérateur, trois parcs éoliens dont celui (tout récent) du Moulin Saint-Roch qui comptera bientôt trois éoliennes supplémentaires, et bientôt, le zoning Polaris. Cela fait effectivement beaucoup…
Pourtant, c’est surtout l’effet stroboscopique de l’éolienne la plus proche de chez eux qui dérange les De Weireld.
►► «Cela me donne le vertige», explique Gérard.
►► «Un effet couramment dénoncé et désagréable», selon Damien Ernst (Université de Liège), notre expert.

30/03/18 : Thumaide : il souffre de l’effet stroboscopique des éoliennes
http://www.nordeclair.be/211859/article/2018-03-30/thumaide-il-souffre-de-leffet-stroboscopique-des-eoliennes
Depuis novembre, les De Weireld habitent à 584 mètres d’une des éoliennes des Moulins Saint-Roch, le parc situé à cheval sur les villages de Thumaide et de Bury. Quatre mâts y ont été érigés… L’un d’eux provoque un «insupportable» effet stroboscopique, des sortes d’éclairs qui se succèdent et donnent le vertige au couple de retraités.
La famille de Paulette et Gérard De Weireld a fait construire cette maison, dans la rue Octave Bataille à la limite entre Thumaide et Basècles en 1951. C’était, à l’époque, le calme absolu de la campagne....







Vidéos :

➻ Effet stroboscopique sur notre maison

➻ Effet stroboscopique nuisance éolienne Lot Beersel


➻ Eolienne de Flamierge 2 - effet stroboscopique


➻ Ombre Eolienne : EFFET STROBOSCOPIQUE à REDON

➻ Eoliennes : ombre et lumière


➻ Wind turbine Forest . Eolienne, forêt effet stroboscopique

➻ Éoliennes - effet stroboscopique / stroboscopic effect - Wind turbines


vendredi 30 mars 2018

Manifestation dans la Somme le 31 mars 2018



La France n’est pas à vendre : NON au saccage de nos territoires par l’éolien.


Somme :

MANIFESTATION CONTRE LES ÉOLIENNES SAMEDI A PERONNE 

Mobilisez vous .

de la part de Gristophe Grizard Administrateur de la FED

Président de l'association:
ASEN de nos villages en pays Hamois
Contact : asen.denosvillages@orange.fr

Cher(e)s ami(e)s,
Nous avons besoin de VOUS
Samedi aura lieu notre manifestation élargie des associations de la Somme.
505 éoliennes en production => Nous visons 500 personnes dans les rues.
Nous serons reçu par M. le sous préfet.
Nous serons soutenus à ce rendez-vous par la présence d'une représentante de notre département, de la vice-présidente de la région Haut de France en charge de la ruralité, et de notre député Stéphane DEMILLY.
Nous argumenterons fermement en faveur d'un moratoire.
Pour nous appuyer, renforcer notre discours, nous avons besoin, et les élus ont besoin d'une présence forte dans la rue.
Illustrer le ras le bol des riverains que nous allons exprimer au représentant de l'état.
Nous avons besoin de vous
Samedi 31 mars à Péronne
(1h30 de Paris en voiture. 35mns en train gare tgv Hte Picardie à 17 kms)
Rendez vous à 10h place du château
Dispersion prévue à midi
Amitiés
Christophe Grizard


Articles de presse

30/03/18 : Somme : Une manifestation anti-éoliennes prévue demain à Péronne
Le rendez-vous est fixé à 10 heures devant le château de Péronne et le cortège se dirigera ensuite vers le centre-ville.
L'Association pour la sauvegarde de l'espace naturel sera au premier rang. Le rendez-vous est fixé à 10 heures devant le château de Péronne et le cortège se dirigera ensuite vers le centre-ville et terminera devant les locaux de la sous-préfecture.



29/03/18 : Somme : Les anti-éoliennes appelés à défiler à Péronne samedi 31 mars
http://www.courrier-picard.fr/100225/article/2018-03-29/les-anti-eoliennes-appeles-defiler-peronne-samedi-31-mars#
Ils étaient environ 300 en 2017 et les organisateurs attendent cette fois pas moins de 500 manifestants, samedi 31 mars, pour s’opposer à la création de nouveaux parcs éoliens.
En tête de cortège, l’Asen (Association pour la sauvegarde de l’espace naturel), qui est notamment contre le projet de Matigny et Douilly. Ce dernier vient d’avoir le feu vert de la préfecture et doit constituer la première implantation dans un secteur de la Haute-Somme aujourd’hui préservé, dans le triangle Péronne, Ham et Saint-Quentin.
Le rendez-vous est fixé à 10 heures devant le château de Péronne. Puis le cortège empruntera les rues du centre-ville pour, symboliquement, rejoindre les locaux de la sous-préfecture.

jeudi 29 mars 2018

Vingt et une mauvaises choses sur l'énergie éolienne et trois raisons pour l'expliquer

https://www.masterresource.org/droz-john-awed/21-bad-things-wind-power-3-reasons-why/

Promouvoir le vent est un programme politique qui est séparé des faits réels et de la science.

https://wattsupwiththat.com/2018/03/25/twenty-one-bad-things-about-wind-energy-and-three-reasons-why/



Par John Droz, Jr. - 22 mars 2018


[Note de l'éditeur: Cet article met à jour la pièce la plus lue de l'histoire de MasterResource. Dernière mise à jour en 2012, le post a commencé dans les précédentes itérations étaient " Wind Spin: Misdirection et Fluff par une industrie contribuable ," qui était elle-même une mise à jour de " quinze mauvaises choses sur l'énergie éolienne, et trois raisons ."]


Essayer de cerner les arguments des promoteurs de vent, c'est un peu comme essayer d'attraper un ballon graissé. Juste quand vous pensez que vous avez une prise en main, il se transforme en une histoire différente et échappe à votre compréhension. Jetons un coup d'œil rapide sur l'évolution des choses avec l'énergie éolienne industrielle de merchandising.

1 - L'énergie éolienne a été abandonnée pour la plupart des applications commerciales et industrielles, il y a plus de cent ans. Même à la fin des années 1800, il était totalement incompatible avec nos besoins naissants et plus modernes en matière de pouvoir. Lorsque nous pressons l'interrupteur, nous nous attendons à ce que les lumières s'allument - 100% du temps . L'énergie éolienne, à elle seule, ne peut JAMAIS le faire, ce qui est l'une des principales raisons pour lesquelles elle a été reléguée à la collection d'archives de technologies obsolètes (ainsi que d'autres sources d'énergie inadéquates comme le cheval et les bœufs).

2 - Avance rapide jusqu'à il y a plusieurs années. Les politiciens étant convaincus que le réchauffement climatique anthropogénique (AGW) était une menace catastrophique imminente, les lobbyistes ont lancé des campagnes pour favoriser tout ce qui peut prétendument réduire le dioxyde de carbone. C'était l'opportunité de marketing dont le secteur de l'énergie éolienne avait besoin. L'énergie éolienne a été ressuscitée de la poubelle des sources d'énergie, car ses promoteurs ont insisté sur le fait que les éoliennes ne produisaient pas de CO2 tout en produisant de l'électricité. 

3 - Bien sûr, cela n'aurait pas été une incitation significative, alors les lobbyistes d'origine de l'énergie éolienne ont fait la démonstration d'un bond en avant : en ajoutant des éoliennes au réseau, nous pourrions réduire considérablement le CO2 de ceux qui sont de « sales» sources électriques de combustibles fossiles (en particulier le charbon). Cet argument est devenu la base pour de nombreux États mettant en œuvre une norme sur les énergies renouvelables (RES) ou Renewable Portfolio Standard (RPS). Ces normes antidémocratiques exigeaient que les services publics de l'État utilisent (ou achètent) une quantité prescrite d'énergie éolienne («énergies renouvelables»), à une date fixée.

Pourquoi un mandat était-il nécessaire? Simplement parce que la réalité de l'intégration de l'énergie éolienne dans le monde réel en faisait une option très coûteuse . En tant que tel, aucune société de services publics ne le ferait normalement par ses propres moyens. Ils devaient être forcés de le faire. Pour en savoir plus sur le coût, s'il vous plaît continuez à lire.

4 - Il est intéressant de noter que même si le principal objectif de ces programmes RES / RPS était de réduire les émissions de CO2, aucun RES / RPS ne nécessite la vérification de la réduction de CO2 de tout projet éolien, que ce soit avant ou après. Les politiciens ont simplement cru la parole des gens de ventes que des économies conséquentes de CO2 seraient réalisées !

5 - Il ne fallut pas longtemps avant que les entreprises de services publics et les experts indépendants en énergie calculent que les économies de CO2 réelles étaient minuscules (le cas échéant). Cela était dû à la nature inhérente de l'énergie éolienne, et aux réalités de l'équilibre nécessairement continu du réseau, seconde par seconde, avec l'électricité produite par les combustibles fossiles (typiquement le gaz). L'étude Bentek fréquemment citée ( How Less More More ) est un exemple d'évaluation indépendante de cet aspect. Plus important encore, il n'y a eu aucune preuve empirique scientifique fournie par l'industrie éolienne pour étayer ses allégations de réduction conséquente du CO2.

Les études citées par l'industrie éolienne (sur les économies de CO2 de l'énergie éolienne) sont presque toujours des modèles informatiques. En tant que personne qui a écrit quelque 100 000 lignes de code, je peux vous assurer qu'il est facile de faire un modèle qui «prouve» que les cochons peuvent voler. Les modèles peuvent être appropriés en l'absence de données réelles. Comme il y a quelques centaines de milliers de turbines en fonctionnement dans le monde, il existe des données empiriques. Si le CO2 est réellement économisé, l'industrie éolienne devrait être capable de montrer des données réelles.

6 - Se doutant apparemment que la tromperie de CO2 serait bientôt exposée, les lobbyistes du vent ont pris des mesures préventives, et ont ajouté une autre raison pour soutenir leur cas : la diversité énergétique. Cependant, comme notre système électrique avait déjà une diversité considérable (et beaucoup demandaient «plus de diversité à quel prix?»), Ce battage médiatique n'a jamais eu beaucoup de succès. Retour à la planche à dessin….

7 - La prochaine justification avancée par les spécialistes du marketing éolien était l'indépendance énergétique . Cela a intelligemment joué sur la préoccupation de la plupart des gens à propos du pétrole et de l'instabilité au Moyen-Orient. De nombreuses publicités ont été diffusées faisant la promotion de l'énergie éolienne comme un bon moyen de réduire notre «dépendance au pétrole du Moyen-Orient».

Aucune de ces publicités ne mentionne que seulement environ 1% de notre électricité provient du pétrole. Ou que les États-Unis exportent plus de pétrole que nous utilisons pour l'électricité. Ou que notre principale source d'importation de pétrole est le Canada (pas le Moyen-Orient). Malgré les omissions importantes et les fausses déclarations, cette affirmation résonne encore avec beaucoup de gens, donc elle continue d'être poussée. Tout ce qui fonctionne.

8 - Sachant pertinemment que les assertions utilisées à ce jour étaient spécieuses, les promoteurs du vent ont encore fabriqué une autre revendication: les emplois verts . Cela a été soigneusement sélectionné pour coïncider avec des préoccupations d'emploi généralisées. Malheureusement, lorsque des parties indépendantes qualifiées ont examiné la situation de plus près, elles ont constaté que les revendications étaient excessivement exagérées. Grosse surprise !

En outre, en tant qu'avocat et expert en énergie, Chris Horner a déclaré avec tant d'éloquence:

"Il n'y a rien - pas de programme, pas de passe-temps, pas de vice, pas de crime - qui ne crée pas d'emplois. Les tsunamis, les virus informatiques et les vendeurs de dépannages tous créent des emplois. Donc, cette revendication manque le point. Puisqu'il s'applique à tous, c'est un argument en faveur d'aucun. Au lieu de faire une affaire sur le fond, c'est un aveu que l'on n'a pas de tels arguments. "

Voir une critique très détaillée de la situation des emplois à PTCFacts.Info . Enumérés il y a dix raisons majeures pour lesquelles l'utilisation d'un emploi comme argument n'est pas appropriée ou significative. De plus, il y a une liste de quelque 45 rapports rédigés par des experts indépendants, et ils sont tous d'accord que les demandes d'énergie renouvelable sont basées sur de nombreuses erreurs.

Enfin, c'est le nombre d'emplois par MWH produit qui devrait être examiné. Cette étude a conclu qu'il a fallu 7 ± emplois d'énergie éolienne pour produire la même quantité de MWH qu'un travailleur de l'énergie fossile le pourrait. Pourquoi est-ce une bonne chose ?

9 - Progressant sans relâche, les spécialistes du marketing éolien ont alors tenté de se concentrer sur le « développement économique ». Les spécialistes du marketing utilisaient généralement un programme informatique appelé JEDI pour faire des projections économiques audacieuses. Malheureusement, JEDI est un modèle totalement inadéquat pour arriver à de tels nombres, pour diverses raisons techniques. Les accusations de développement économique se sont également révélées inexactes, car elles ne prennent jamais en compte les pertes économiques résultant de la mise en œuvre de l'énergie éolienne - par exemple les pertes agricoles dues aux meurtres de chauves-souris et les pertes d'emplois autres employeurs.

De plus, comme pour les emplois, le développement économique en soi n'a rien à voir avec les avantages de l'énergie éolienne en tant que source d'énergie. Disons que nous constituons un RES de transport obligeant que 20% des véhicules d'un état soient remplacés par la puissance de cheval d'ici 2020 . Il y aurait BEAUCOUP de «développement économique» (faire des voitures à chevaux et des fouets à bogies, construire des écuries, faire pousser et expédier du foin) qui résulterait d'un tel édit. Mais cela indiquerait-il que c'est une politique intelligente et bénéfique?

10 - En cours de route, une autre revendication a commencé à circuler : l'énergie éolienne est peu coûteuse. Ceci est étonnamment audacieux, considérant que si cela était vrai, les mandats RES / RPS ne seraient pas nécessaires. Pour une raison quelconque, tous les calculs montrant que le vent est «bon marché» ignorent commodément les subventions exorbitantes, les coûts d'augmentation, les ajustements de puissance (voir l'article suivant), les coûts de transmission supplémentaires, et ainsi de suite. Des analyses indépendantes des coûts réels (par exemple ici ) ont conclu que (lorsque TOUS les coûts liés au vent sont calculés avec précision), l'énergie éolienne est BEAUCOUP plus chère que n'importe quelle autre source conventionnelle.

11 - Une différence subtile (mais significative) entre l'énergie éolienne et les autres sources conventionnelles d'électricité est la qualité du courant . Ce terme fait référence à des facteurs de performance techniques tels que les transitoires de tension, les variations de tension, la distorsion de forme d'onde (par exemple les harmoniques), les variations de fréquence, etc. La réalité est que l'énergie éolienne introduit beaucoup plus de ces problèmes que ne le fait une installation électrique conventionnelle. Des coûts supplémentaires sont nécessaires pour faire face à ces problèmes causés par le vent. Ceux-ci sont rarement identifiés dans les analyses économiques pro-éoliennes.

12 - Face à la réalité que l'énergie éolienne est considérablement plus chère que n'importe quelle source conventionnelle, une réplique commune est de s'opposer à cela en disant qu'une fois les «externalités» des sources conventionnelles prises en compte, le vent est moins cher que sources.

Pour sheeple crédule, cela pourrait avoir un sens. Mais considérons les deux points suivants.

Premièrement , les analyses d'externalité posées par les zélotes du vent ne prennent jamais en compte les véritables conséquences environnementales de l'énergie éolienne (effets des terres rares, effets sur la santé humaine, décès d'oiseaux et de chauves-souris). ).

Deuxièmement , les «externalités» pour des choses comme les combustibles fossiles ne sont toujours que la partie négative . Si ces défenseurs veulent un véritable calcul d'ensemble, ils doivent également ajouter des avantages à l'électricité à base de combustibles fossiles à faible coût. Considérant que les combustibles fossiles ont joué un rôle majeur dans notre succès économique et l'amélioration de la santé et du niveau de vie au cours du siècle dernier, un tel facteur serait énorme.

[Il existe des preuves que les externalités négatives (par exemple sur les allégations d'asthme liées aux combustibles fossiles) sont exagérées. Quelle surprise!]

13 - Bien qu'ils souhaitent l'éviter, les développeurs d'éoliennes doivent presque toujours faire face aux communautés locales. Leur point de vue universel à ces communautés «hôtes» est que le projet éolien proposé sera une aubaine financière. Leur plan est basé sur le fait que la plupart des citoyens (et leurs représentants) sont techniquement mis au défi, donc ils ne seront pas au courant des réalités de l'énergie éolienne et de leurs coûts réels. Comme la plupart des communautés rurales ciblées sont économiquement à court d'argent, les promoteurs comptent sur l'attirance d'un million de dollars par an pour suffire à faire tourner l'affaire.

Cependant, si les citoyens (et leurs représentants) enquêtent sur cette question de manière assez détaillée, ils constateront que de nombreux experts indépendants ont conclu que de multiples responsabilités économiques sont liées à ces projets. Pour simplifier cette recherche, nous avons identifié dix (10) questions différentes qui pourraient constituer un préjudice financier. Fait intéressant, lorsque les nombres des deux côtés de l'équation sont additionnés (par exemple ici ), le résultat net est presque toujours négatif.

14 - Un ingrédient clé de la grille pour toutes nos sources d'énergie électrique est la capacité ferme . (Une traduction profane est que c'est une indication de fiabilité: p. Ex. Pouvons-nous compter sur cette disponibilité lundi prochain à 15 heures?) Les sources conventionnelles (comme le nucléaire) ont une capacité ferme de près de 100%. Le vent a une capacité ferme d'environ 0%. Grande différence !

15 - Puisque cet énorme écart de Capacité Ferme est indiscutable, les apologistes de l'énergie éolienne ont alors décidé d'adopter la stratégie selon laquelle l'énergie éolienne n'est pas une «ressource de capacité» mais plutôt une «ressource énergétique». c'est vrai! Mais qu'est-ce que cela signifie vraiment?

La réalité est que dire «le vent est une source d'énergie» est une affirmation banale, au même titre que «les éoliennes sont blanches». La foudre est aussi une source d'énergie. Et alors? Le fait est que votre chat est aussi une source d'énergie. Dans cette réalité Alice au pays des merveilles, relier le chat à la grille (après l'avoir lourdement subventionné, bien sûr), a autant de sens que la puissance de la bouffée de connexion.

16 - Les spécialistes du marketing éolien ont alors adopté une nouvelle tactique: nous devrions utiliser le vent parce que c'est une ressource abondante . C'est une stratégie basée sur une part de vérité: que nous devrions utiliser des sources d'énergie abondantes, fiables et peu coûteuses. Cependant, il y a deux déficiences majeures dans cette réflexion.

Premièrement , les sources abondantes qui ne sont pas fiables et qui ne sont pas à faible coût (c.-à-d. L'énergie éolienne) sont un préjudice net pour notre économie. Deuxièmement , s'ils disent vraiment que l'abondance devrait être notre objectif principal, alors ils devraient promouvoir l'énergie nucléaire et l'énergie géothermique. Ces deux sources ont quelque chose comme un million de fois l'énergie disponible que le vent fait. De plus, ces deux ordres de grandeur sont plus fiables que le vent. De plus, les deux coûts sont moins élevés lorsqu'on compare le coût actualisé réel de l'énergie éolienne (p. Ex., Éolien et gaz).

17 - L'un des derniers mots à la mode est la durabilité . Il faut donner à ces marketeurs le mérite d'être persévérants et imaginatifs. La vérité sur la durabilité est:
a) Il est totalement hypocrite d'avoir des défenseurs du vent qui attaquent les carburants fossiles comme insoutenables, alors que l'industrie éolienne a une dépendance ÉNORME des carburants fossiles pour leur construction, leur livraison, leur maintenance et leur fonctionnement. Cet article enexplique une partie.
b) Rien n'est durable, comme cette pièce explique avec précision.
c) L'énergie éolienne est notre option la moins durable !

18 - Un argument connexe est que notre adoption de l'énergie éolienne nous aidera à briser «notre dépendance aux combustibles fossiles». Devinez quoi? La réalité est que le vent garantit réellement notre dépendance perpétuelle aux combustibles fossiles ! En plus de la dépendance des éoliennes aux combustibles fossiles pour la fabrication, la livraison et la maintenance, la seule façon dont l'énergie éolienne peut fonctionner sur le réseau est de l' augmenter continuellement grâce à une source d'énergie à réponse rapide. raisons est généralement le gaz.

Il est plutôt amusant que les mêmes organisations environnementales qui soutiennent l'énergie éolienne s'opposent également au gaz de schiste. C'est comme dire que vous aimez la cuisine italienne mais détestez la sauce tomate. Les deux sont jumelés comme Fred Astaire et Ginger Rogers.

Réalisant que leur meilleure défense est une bonne attaque, certains de ces colporteurs sont maintenant en train de se disputer l'inverse : ce vent augmente le gaz ! Donc, le vent qui génère de l'électricité de façon imprévisible 25 ±% du temps, c'est "augmenter" le gaz, ce qui supplée de façon fiable les 75 ±%! Cela me rappelle immédiatement le groupe de l'armée britannique qui joue "The World Turned Upside Down".

19 - L'affirmation selon laquelle l'énergie éolienne est «verte» ou «respectueuse de l'environnement» est une hilarante rire - à part le fait que la réalité n'est pas drôle du tout. Considérons seulement une partie d'une turbine, le générateur, qui utilise des éléments de terres raresconsidérables (2000 ± livres par MW).

L'extraction et le traitement de ces métaux ont des conséquences environnementales horribles qui ne sont pas reconnues et ignorées par l'industrie éolienne et ses substituts environnementaux. Par exemple, seules les terres rares d'un projet éolien typique de 100 MW généreraient environ:
1 - 20 000 mètres carrés de végétation détruite,
2 - 2 millions de livres de CO2,
3 - 6 millions de mètres cubes de pollution atmosphérique toxique,
4 - 29 millions de gallons d'eau empoisonnée,
5 - 600 millions de livres de sables bitumineux hautement contaminés, et
6 - 280 000 livres de déchets radioactifs . (Voir ceci , et ceci , et ceci .)

20 - La civilisation moderne est basée sur notre capacité à produire de l'énergie électrique. Notre sens moderne de la puissance est inextricablement lié à des attentes de performance contrôlées : lorsque nous tournons le bouton, nous nous attendons à ce que le poêle continue à 100% du temps - pas seulement dans ces occasions intermittentes où le vent souffle dans une certaine plage de vitesse .

Sous-jacents à de nombreuses revendications des lobbyistes du secteur éolien, il y a un message implicite et soigneusement élaboré selon lequel il existe une sorte d '«équivalence» de l'énergie éolienne avec les sources conventionnelles. Cette hypothèse est à la base de telles affirmations selon lesquelles le projet éolien XYZ alimentera 1 000 maisons. De telles revendications sont totalement fausses. Ils sont malhonnêtes de plusieurs points de vue: l'erreur la plus évidente étant que XYZ projet éolien ne sera jamais fournir de l' énergie à tous les 1000 maisons 24/7 . Il pourrait ne pas fournir de l'électricité même pour une maison 24/7/365 !

Pourtant, nous voyons ce même message «d'équivalence» véhiculé encore plus subtilement sur les tableaux de l'EIE pour les coûts nivelés. Les sources éoliennes et conventionnelles ne devraient pasêtre sur la même table, mais elles ont été (défendu seulement par une petite note de bas de page). Une analogie utile consiste à prendre en compte le coût, la vitesse, la fiabilité et la capacité de charge d'un seul camion de dix-huit-roues pour effectuer des livraisons interétatiques quotidiennes de meubles, d'équipement lourd ou d'autres produits volumineux. Ce semi-camion est équivalent à une centrale nucléaire.

En termes de production d'énergie, l'équivalent d'une éolienne est de tenter de remplacer le chariot unique par des voiturettes de golf. Combien de voiturettes de golf faudrait-il pour égaler le coût, la vitesse, la fiabilité et la capacité de charge d'un seul dix-huit-roues en effectuant des livraisons quotidiennes inter-États? C'est une question piège, car la réponse est qu'il n'y a pas de nombre qui fonctionnerait: pas dix, pas cent, pas dix mille, pas un million. Exactement la même situation existe dans le secteur de l'électricité : aucun nombre de turbines n'égalera jamais le coût, la fiabilité et la production d'une centrale électrique conventionnelle.

21 - Un proche cousin de la prétention illégitime antérieure est que "le vent souffle toujours quelque part, donc l'expansion des projets éoliens entraînera une combinaison qui a une production fiable." Comme tout ce qui est faux dans l'industrie éolienne, ce chauve l'assertion a un anneau apaisant et rassurant. Cependant, cette affirmation marketing n'est appuyée par aucune preuve empirique et réelle. Par exemple, dans le sud-est de l'Australie, environ 20 projets éoliens sont répartis sur une seule grille de 1000 ± mille de long. Pourtant, le résultat combiné ne se rapproche même pas de la performance constante et fiable de nos sources conventionnelles primaires.

Encore une fois, notre société moderne est basée sur une énergieélectrique abondante, fiable et abordable . Toutes ces prétentions spécieuses pour l'énergie éolienne font simplement partie d'une longue liste de ventes d'huile de serpent - destinées à tromper le public et à permettre aux politiciens de justifier des intérêts particuliers en enrichissant divers demandeurs de rente (qui retourneront la faveur par campagne contributions et autres aides à la réélection).

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Ils s'en tirent avec cette escroquerie principalement pour trois raisons fondamentales.

1 - On ne demande pas aux promoteurs de vents de PROUVER indépendamment le bien-fondé de leurs revendications avant (ou après) que leur produit soit imposé au public.
2 - Il n'y a pas de pénalité pour faire de fausses affirmations ou des déclarations malhonnêtes sur les « avantages » de leur produit , de sorte que chaque affirmation successive est plus grandiose que la précédente.
3 - Promouvoir le vent est un agenda politique qui est séparé de la vraie science. Une véritable évaluation scientifique est une évaluation complète et objective avec des données réelles et transparentes - pas sur des modèles informatiques soigneusement massés et des campagnes de publicité astucieuses, qui sont le pilier des évangélistes anti-science promouvant des agendas politiques.

Donc, en fait, nous sommes arrivés en cercle complet. Il y a plus de cent ans, l'énergie éolienne était reconnue comme une source d'énergie archaïque, peu fiable et coûteuse - et maintenant, après des centaines de milliards de dollars d'impôts et de consommation gaspillés, nous constatons que (surprise!) Elle est désuète et peu fiable et source d'énergie chère. C'est ce qui arrive quand la science est reléguée au statut de bus-back.

Paraphraser le Dr Jon Boone:

Voyons les preuves du monde réel pour l' affaire de l' énergie éolienne des lobbyistes . Je suis fatigué de ces projections incessantes, non contaminées comme elles le sont par la réalité. En un mot, ce que ces profiteurs cherchent à faire, par le biais d'une manœuvre méthodologique, c'est de faire apparaître le vent comme ce qu'il n'est pas. C'est un complot arraché à Cendrillon et à ses belles-sœurs ou aux nouveaux vêtements de l'empereur. C'est vraiment une histoire d'aspirations de classe, mais bizarrement tordue: donner au vent une cure de jouvence pour lui donner l'air d'aller chercher et faire semblant quand en fait elle est vraiment une grenouille.

Lorsque vous entendez que l'opposition au vent est tout au sujet de NIMBYs, pensez aux points ci-dessus, puis réfléchissez sur ce que NIMBY signifie vraiment : The Next Idiot pourrait être vous .

Mais considérons les sources. Quand un grand fabricant de turbines appelle une défaillance catastrophique comme une lame qui tombe de la libération des composants , nous savons que nous sommes dans une aventure aventureuse dans un parc à thème séparé de la réalité.

Voir WiseEnergy.org et EnergyPresentation.Info pour des explications plus détaillées, y compris des graphiques, des photographies, des graphiques divertissants et de nombreuses références.

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John Droz, Jr., physicien et défenseur de l'environnement, peut être contacté à "aaprjohn@northnet dot org ".

Loire-Atlantique : Grève de la faim contre le projet éolien de Vritz

 - Archives -

22/03/14 : Loire-Atlantique - Ferme éolienne : Paul Boultareau entame une grève de la faim
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vritz-44540/ferme-eolienne-paul-boultareau-entame-une-greve-de-la-faim-2027848

Paul Boultareau. Riverain du projet de ferme éolienne prévu sur le site de la Grande-Lande, il estime ne pas disposer de toutes les informations concernant cette construction. Depuis lundi, il a cessé de s'alimenter.

Paul Boultareau, pourquoi cette grève de la faim ?
D'abord parce que c'est une action pacifique et pour attirer l'attention des pouvoirs publics afin de susciter un vrai débat contradictoire sur le bien fondé, ou pas, des éoliennes industrielles. Quelle est leur place par rapport aux autres sources d'énergies nouvelles ? Et leur impact sur l'environnement bocager de la commune, la santé et la faune ?


Quelles réponses souhaitez-vous obtenir ?
Je voudrais comprendre comment s'articule le montage financier. Quel sera, d'abord, le coût de l'installation de ces éoliennes puis son coût de fonctionnement et l'impact éventuel sur la création de nouveaux emplois en France ? Je voudrais aussi savoir combien de temps elles fonctionneront et ce qu'elles deviendront ensuite, après que les contrats de rachat d'électricité par EDF seront arrivés à terme, quelle est la production prévue ? Je voudrais aussi mettre en évidence le coût de ce rachat d'électricité sur les factures de tous les abonnés à l'électricité et enfin, quel est l'intérêt de ces machines pour le citoyen-consommateur.


Pratiquement, comment se déroulera l'opération ?
J'ai pris mon dernier repas dimanche soir et depuis, je n'ai absorbé que de l'eau pure. Jeudi, je m'installe, avec ma caravane pliante, dans le bourg de Vritz, devant la mairie. Je répondrai aux questions que me poseront ceux qui viendront me voir et j'espère que cela débouchera sur un vrai débat public, qui présentera objectivement tous les aspects du dossier.

23/03/14 : Loire-Atlantique : Paul Boultareau en grève de la faim pour un débat sur l'éolien
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cande-49440/paul-boultareau-en-greve-de-la-faim-pour-un-debat-sur-leolien-2031897
Depuis le 17 mars, Paul Boultareau, 57 ans, conducteur de bus et de tram, riverain du futur parc éolien de Vritz, a entamé une grève de la faim. Il a installé ce 20 mars sa caravane dans la cour de la mairie. Et compte alerter au-delà de la commune sur le combat qu'il mène, sur le manque de concertation qu'il ressent à propos du projet de parc à l'ouest de sa maison, et de façon de plus générale, sur le plan national.
L'avis du maire
L'avis du maire Michel Jeanneau diverge un peu en matière de concertation. Il cite plusieurs étapes. D'abord, en 2002, avec la démarche du promoteur sur le potentiel éolien de la commune. Curieux et parce qu'habitué à voyager en Allemagne, où il en a beaucoup vu, il se rend à une réunion d'information Ademe aux Sables d'Olonnes. « J'y retrouve Pierre Biche, originaire de Vritz, alors directeur de l'agence Pays de Loire », se souvient-il. Une réunion publique est organisée à Vritz. Le conseil est unanime sur la zone choisie. Un mât de mesure est installé, et le promoteur organise un car de 50 personnes pour aller s'en rendre compte à Bouin (85).
« La commune ne voulait pas dépenser un centime pour l'étude ZDE. » C'est la Communauté de communes du pays d'Ancenis (Compa) qui a monté le dossier avec le bureau Alizé. De 8 éoliennes on est retombé à 6« Les conseillers du mandat en cours étaient enchantés du projet. Les avis sont sans doute plus partagés aujourd'hui, à cause de la pollution visuelle » reconnaît le maire. Pour ajouter. « Si ça se fait, ça se fait, je ne me battrais pas pour ça ».
L'aspect financier
« On a négocié », avoue t-il. 25 000 € au début du parc, 25 000 € un an après, et 9 000 € par an pour l'entretien du parc qui sera fait par les employés communaux. Quant à la taxe foncière, il n'y a rien de définitif. « À Pouillé (44) le maire m'a parlé de 20 000 € par an pour 4 éoliennes », avance t-il. « Quant à la Compa elle toucherait 138 000 € par an », selon Paul Boultareau.


06/04/14 : Loire-Atlantique : Éoliennes : Paul Boultareau cesse sa grève de la faim
https://www.ouest-france.fr/eoliennes-paul-boultareau-cesse-sa-greve-de-la-faim-2101076
Après 18 jours de jeûne, Paul Boultareau a arrêté, hier à midi, la grève de la faim qu'il avait commencée pour attirer l'attention des médias et des pouvoirs publics sur « la pertinence, ou non, de la construction d'éoliennes dans les campagnes et sur les montages financiers ».
Malgré la visite du conseiller général, Jean-Yves Ploteau, et du député, Yves Daniel, « les soutiens sont restés frileux et très locaux, même si, grâce à la presse régionale lue à l'étranger, j'ai reçu des soutiens en dehors des frontières».

20/01/17 : Vritz (44) : le projet éolien annulé en justice 😊
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vritz-44540/vritz-le-projet-eolien-annule-en-justice-4748119
Faute de preuve de financement solide, le projet éolien censé s’implanter à Vritz n’est plus légal.
Le tribunal administratif de Nantes a annulé, jeudi, l’autorisation d’exploitation du préfet délivrée le 4 juin 2014. A la demande de riverains résidant à moins d’un kilomètre du lieu où la société Parc éolien les Grandes Landes SAS envisageait d’implanter six aérogénérateurs, le projet a avorté. Le tribunal administratif a suivi le point de vue du rapporteur public. La société requérante, filiale du groupe allemand Energiequelle, avait présenté un montage financier qui prévoyait un investissement à 20% en fonds propres et à 80% par un prêt bancaire. Mais le dossier de demande précisait que l’entreprise ne justifiait pas d’un engagement ferme de la part d’un établissement bancaire. Le tribunal a conclu qu’elle n’était pas en mesure de mener à bien ce genre de projet, qui nécessite des ressources consistantes. L’Etat devra verser aux riverains requérants 1500 €, en remboursement des frais de reprographie et de justice.

A Consulter
Tribunal administratif de Nantes, audience du 1er décembre 2016 - Lecture du 19 janvier 2017
https://www.ventdecolere.org/justice/ICPE-ann-capacite-fin-44-Vritz-TA-Nantes-19-01-2017.pdf
Vu la procédure suivante : 
Par une requête et un mémoire enregistrés les 11 décembre 2014 et 1 er octobre 2015, M. et Mme Paul Boultareau, M. et Mme Patrick Gasnier, Mme Geneviève Massonnet, M. et Mme Serge Chalumeau, M. et Mme Patrick Alenou, M. Philippe Lefrancois, Mme Béatrice Mayet, M. et Mme Pierre Besnard et Mme Anne-Marie Floch, représentés par Me de Bodinat, 
demandent au Tribunal : 
1°) d’annuler l’arrêté du 4 juin 2014 par lequel le préfet de la Loire-Atlantique a autorisé la société Parc Eolien les Grandes Landes SAS à exploiter une installation de production d’électricité et six aérogénérateurs sur le territoire de la commune de Vritz ; 
2°) de mettre à la charge de l’Etat et de la société Parc Eolien les Grandes Landes une somme de 7 000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. 
3°) de condamner l’Etat et la société Parc Eolien les Grandes Landes à leur verser une somme de 907,68 euros au titre des dépens. 
Ils soutiennent que : ­ 
- le signataire de l’arrêté attaqué était incompétent pour ce faire ; ­ 
- le signataire de l’autorisation donnée le 28 août 2013 sur le fondement de l’article R. 244-1 du code de l’aviation civile était incompétent pour ce faire ; ­ 
- il n’est pas suffisamment justifié des capacités financières de l’exploitant, en méconnaissance du 5° de l’article R. 512-3 du code de l’environnement ;
.......

Rapport d'enquête publique (janvier 2014)
http://www.loire-atlantique.gouv.fr/content/download/12334/74231/file/Rapport%20d'enqu%C3%AAte%20publique.pdf

Lettre au préfet par Le comité de soutien à Paul BOULTAREAU
http://parc-eolien-vritz.monsite-orange.fr/2emelettreamrleprefet/index.html
Monsieur le préfet,
Nous nous permettons de vous interpeller encore une fois au sujet du futur parc éolien de Vritz.
En effet, depuis le 17 mars, Paul Boultareau, un riverain qui voit sa maison se retrouver à 500 m d’une éolienne de 126 mètres de haut, a entamé une grève de la faim pour protester contre le manque de concertations et de débats sur les projets éoliens. Il est dommage d'en arriver à une telle action pour commencer à voir s'interroger certains élus.
Nous sommes inquiets de voir que la vie d’un homme passe après le bénéfice de quelques vendeurs de vent peu scrupuleux de l’environnement et de la santé des riverains. Les propriétaires de terrains appâtés par des loyers alléchants sont floués par des baux emphytéotiques. On achète le silence des riverains à coups de menus travaux de terrassement, de plantage de haies, voire même de compensations pécuniaires pour la perte de valeur immobilière.
De qui se moque-t-on ?
Devant le nombre grandissant d’opposants à ces parcs en France mais aussi dans le monde entier, il serait temps de se poser les bonnes questions ! De nombreux témoignages d'éminents ingénieurs tendent à prouver que l’éolien est une énergie dépassée face aux nouvelles technologies.
On s’empresse de toute part de nous planter ces machines avant que le rachat de l’électricité éolienne ne soit revu à la baisse. Les arrêtés de 2008 fixant ce tarif, qui n’ont d'ailleurs pas été notifiés à la Commission européenne, devraient être annulés dans les prochains mois par le Conseil d'État. Ces gâchis financiers ont été reconnus par le Président de la république lui-même lors de la conférence environnementale (Article p.6 « Tempête sur les éoliennes » de l'Economie rurale n°101 de février-mars 2014).
La Grande-Bretagne et l’Espagne ont arrêté la filière éolienne mais ici on continue à empoisonner nos campagnes et la vie de ses habitants.
Nous déplorons que Paul Boultareau se mette ainsi en danger mais nous sommes solidaires et nous soutenons son action. Nous réclamons l’annulation du projet de Vritz tant qu’un véritable débat national sur l’efficacité, la cohérence, la rentabilité, et la réelle utilité publique de l’éolien n’aura pas été instauré.
Monsieur le préfet, ne laissez pas notre beau pays devenir un cimetière d’éoliennes car, dans 15 ans, c’est ce qui risque de se passer. Vous savez très bien que ce n’est pas avec les hypothétiques 50 000 € de dépôt que l’on pourra démonter une éolienne.
Les consciences se réveillent, ne soyez pas le dernier !
Nous comptons sur votre sens des responsabilités et votre bienveillance.
Le comité de soutien à Paul BOULTAREAU

Lettre au préfet par Les riverains du projet du parc éolien de VRITZ
http://parc-eolien-vritz.monsite-orange.fr/
Monsieur le préfet :
Nous ne faisons partie ni d’un groupement politique, ni d’une quelconque association, nous ne sommes que de simples citoyens futurs riverains d’un parc éolien soucieux de notre environnement et de notre cadre de vie.
Aussi, nous nous indignons de la prolifération de ces parcs dans notre belle campagne, en effet, sous couvert d’une soi-disant recommandation européenne, on veut couvrir le territoire d’éoliennes aussi inefficaces que néfastes pour la santé et l’environnement . Qu’on ne vienne pas nous parler d’écologie, entre la fabrication, le transport (elles viennent d’Allemagne) le saccage des haies pour les engins de chantier, les tonnes de béton enfouies dans les sols et le démantèlement pour le peu de production électrique, on peut se poser la question.
 Mais, parlons du démantèlement, les promoteurs ont bloqué une somme de 50 000€ par éolienne pour les démonter, ont-ils simplement prévenu les propriétaires de terrains qu’au bout de 20 ans, ces engins seront leur propriété et qu’ils devront en assumer leur entretien, leur exploitation ou leur démontage, en sachant que les 50 000€ suffiront tout juste à faire venir la grue. La location de leur terre peut paraître attrayante mais ils risquent de se retrouver avec des épaves qui seront devenues dangereuses et des terrains invendables qui n’intéresseront plus personne, car avec le développement des nouvelles énergies plus rentables et surtout plus efficaces, l’éolien sera vite oublié.
 Mais cela vous le savez déjà puisque sur  la question du financement et de la rentabilité du projet la réponse est plus qu’évasive, je cite : « En fait il n’est pas totalement fixé. Le coût du projet est d’environ 21 millions d’euros (1.5 M€ par MW). L’investisseur apporte environ 20%, le reste est financé par des banques. A ce stade la rentabilité est difficile à appréhender. » Il est bien dommage de ne pas pouvoir « appréhender » la rentabilité avant d’investir de telles sommes, c’est ce que l’on appelle mettre la charrue avant les bœufs et c’est ce qui montre également que la rentabilité est tout à fait accessoire !
En attendant, les pays comme l’Allemagne, qui sont d’ailleurs de gros pollueurs avec leurs centrales à charbon, nous imposent leurs éoliennes pour avoir le droit de polluer encore un peu plus grâce à un système scandaleux qui consiste à acheter un droit de polluer en implantant des éoliennes dans n’importe quel pays de la communauté européenne ( certificats verts).
Les médias nous rabâchent à longueur de temps qu’une éolienne c’est beau, c’est écologique, c’est le futur, s’il vous plait, arrêtez de prendre les gens pour des idiots, à l’heure d’internet, tout le monde peut vérifier cette désinformation.
Les éoliennes ne rapportent qu’à ceux qui les installent et surtout pas aux citoyens qui voient leur facture EDF augmenter et leur patrimoine se dévaluer fortement lorsqu’ils sont proches d’un parc, car grâce à la suppression des zones d’implantation, personne n’est plus à l’abri de se retrouver un matin avec un monstre de plus de 110 mètres de haut devant ses fenêtres . Mais peut-être faut-il cela pour que les gens se sentent concernés.
Monsieur le préfet, nous en appelons à votre bon sens, serez-vous de ceux qui refusent cette imposture, ou céderez-vous à l’appât du gain ? Car en fait tout n’est qu’une question d’argent, la preuve en est que si l’on baisse le prix de rachat de l’électricité éolienne les investisseurs se feront beaucoup plus rares, voir inexistants !
Nous n’avons  pas voulu, dans cette lettre vous noyer de chiffres, tous plus éloquents les uns que les autres, chacun peut à son aise se renseigner sur le sujet. Nous voulons simplement vous faire part de notre désarroi et de notre écœurement de voir comment se réalisent ces projets, sans concertation et surtout sans réel débat publique sur l’efficacité et l’utilité de ces parcs.
A l’heure où l’on parle de l’amélioration du cadre de vie en essayant de cacher au mieux les fils électriques de nos communes et d’enfouir les lignes à haute tension, on vient nous planter des engins qui dépassent largement les 100m de haut sur tous nos horizons !! Cherchez l’erreur !!!
Bien-sûr  on peut toujours nous dire qu’il y a des  gens qui vivent près des centrales nucléaires ou des déchetteries à ciel ouvert et qui ne se plaignent pas, mais nous avons choisi de vivre à la campagne avec ses avantages et aussi ses inconvénients justement pour fuir tout ça  alors comprenez notre colère lorsqu’on vient nous imposer des éoliennes qui n’ont pour seul intérêt  que de faire faire de gros bénéfices aux promoteurs sur le dos et au mépris des habitants.
Ne dit-on pas que sa liberté s’arrête ou commence celle des autres, dans quel pays sommes nous ?
Monsieur le préfet, vous avez l’autorité pour faire que ce projet s’arrête ou pas, vous agirez en votre âme et conscience, nous vous demandons quand vous prendrez votre décision de penser à l’avenir et à ce que VOUS lèguerez à nos enfants !

Cordialement. Les riverains du projet  du parc éolien  de VRITZ

Lettre Ouverte (31 Mars 2014)
LETTRE OUVERTE: L’industrie éolienne s’installe en France sans débat
Monsieur le Préfet,
Je vous adresse cette lettre ouverte pour vous dire combien WCFN (le Conseil Mondial pour la Nature) partage les sentiments de M. Paul Boultareau, qui fait la grève de la faim à Vritz.
L'industrie éolienne s'installe en France sans débat préalable, arrosant avec l'argent des consommateurs captifs (le tarif d'achat imposé à EDF) toutes les difficultés encontrées. Elle corrompt nos institutions et nos hommes politiques. Elle tue des millions d'oiseaux et de chauves souris – http://savetheeaglesinternational.org/releases/spanish-wind-farms-kill-6-to-18-million-birds-bats-a-year.html – mais fait taire les ornithologistes en leur offrant des contrats alléchants. Les médecins sont également ciblés afin qu'ils nient les problèmes de santé qui affectent certains riverains des éoliennes. En Australie, l'association des médecins elle même a été corrompue, et cela fait scandale: http://waubrafoundation.org.au/resources/ama-statement-responses-concerned-professionals-citizens-impacted-residents/
Economiquement et socialement, c'est un désastre: en Allemagne, l'électricité coûte aux ménages 100% plus cher qu'en France, et le gouvernement d'Angela Merkel commence à faire marche arrière, construisant des centrales à charbon et réduisant les subventions à l'éolien et au solaire. Son industrie perd de sa compétitivité, et des entreprises menacent déjà d'aller s'installer aux USA, ou le gaz de schiste tire vers le bas le prix de l'électricité.
Mais le comble, c'est que l'éolien est une énergie intermittente et incontrôlable, donc sans intérêt car il n'y a pas de batteries assez grandes et bon marché pour emmagasiner l'électricité que les éoliennes produisent quand on n'en a pas besoin (elles produisent surtout la nuit). De plus, quand il n'y a pas de vent, il faut des centrales nucléaires, à charbon ou au gaz: double investissement donc, pour la même consommation d'électricité – un gaspillage monumental. Et au bout du compte, aucune économie de pétrole, gaz ou charbon, car ces centrales thermiques doivent travailler deux fois plus à cause des variations intempestives de la vitesse du vent, qu'elles doivent compenser par des variations de tous les instants dans leur production: http://www.iberica2000.org/Es/Articulo.asp?Id=4540
Voilà pourquoi M. Boultareau fait la grève, et WCFN pense que ses revendications sont justifiées. Il serait grand temps que l'utilité des éoliennes fasse l'objet d'un débat public ouvert, avant de continuer plus avant dans cette voie qui nous conduit droit au mur. Et je ne parle même pas des effets délétères de ces monstruosités sur l'environnement, les animaux de ferme, le tourisme et la qualité de vie.
Source: Mark Duchamp, Chairman, World Council for Nature



😡😠😡😠 Suisse : Le parc éolien du MOLLENDRUZ accepté ! 😡😠😡😠


29/03/18 : Le parc du Mollendruz finalement accepté 😡😠😡😠
https://www.lacote.ch/articles/regions/vaud/le-parc-du-mollendruz-finalement-accepte-746800
Le Conseil général de La Praz, dans le canton de Vaud, a adopté par 47 voix contre 38 le plan d’affectation nécessaire au parc éolien du Mollendruz, a indiqué mardi soir à l’ats François Leresche de Paysage-Libre Vaud qui s’est opposé au projet.
L’ensemble des opposants, les organisations comme Pro Natura, Helvetia Nostra et les particuliers, déposera un recours auprès du Tribunal cantonal, a précisé M. Leresche. La Municipalité devra défendre le projet devant la justice.
Mardi soir, 46 habitants ont été assermentés. Ce qui porte le Conseil général à 88 membres, pour 160 habitants.
Mal informés
Pour rappel, le 18 janvier dernier, l’organe délibérant avait refusé ce projet par 20 voix contre 11 alors que les communes de Mont-la-Ville et de Juriens l’avaient approuvé. Une dizaine de personnes s’étaient fait assermenter à la dernière minute pour pouvoir voter sur le sujet.
De l’avis de la Municipalité, ces citoyens n’avaient pas pu prendre connaissance du dossier. Elle avait alors organisé une séance d’information et un nouveau scrutin sur le même objet.
Une dernière décision qui avait provoqué l’ire d’opposants qui ont tenté d’obtenir l’effet suspensif. Sans succès. Le Conseil d’Etat a refusé le recours, arguant «qu’aucune disposition constitutionnelle ou légale ne prévoit qu’un Conseil général ou un Conseil communal ne puisse pas se prononcer plusieurs fois sur le même objet».
Douze hélices
Elaboré depuis 2009, le projet du parc éolien du Mollendruz prévoit l’installation de douze hélices, d’une capacité de production de 90 GWh par an, soit environ un dixième de l’objectif vaudois. Il est mené par Energie Naturelle Mollendruz SA, soit les communes de Juriens, Mont-la-Ville, La Praz, Vaulion et Yverdon-les-Bains, ainsi que les services d’électricité de la ville de Zurich.


28/03/18 : La commune vaudoise de La Praz accepte le parc éolien du Mollendruz😡😠😡😠
https://www.rts.ch/info/regions/vaud/9445035-la-commune-vaudoise-de-la-praz-accepte-le-parc-eolien-du-mollendruz.html
Le Conseil général de la Praz (VD) a accepté mardi soir par 47 voix contre 38 le projet de parc éolien du Mollendruz. C'est la deuxième fois que le législatif se prononçait sur cet objet.
Le plan d'affectation nécessaire au parc éolien a été adopté, mais l'ensemble des opposants déposera un recours auprès du Tribunal cantonal, a précisé François Leresche de Paysage-Libre Vaud. La municipalité devra donc défendre le projet devant la justice.
Mardi soir, 46 habitants de La Praz ont été assermentés, portant le Conseil général à 88 membres pour 160 habitants.
Recours
Le 18 janvier dernier, l'organe délibérant avait refusé le projet par 20 voix contre 11 alors que les communes de Mont-la-Ville et de Juriens l'avaient approuvé. La Municipalité a alors organisé une séance d'information et un nouveau scrutin sur le même objet, estimant que les citoyens n'avaient pas pu prendre connaissance du dossier.
Les opposants ont tenté d'obtenir l'effet suspensif, mais le Conseil d'Etat a refusé le recours arguant "qu'aucune disposition constitutionnelle ou légale ne prévoit qu'un Conseil général ou un Conseil communal ne peut pas se prononcer plusieurs fois sur le même objet".

Douze hélices prévues
Elaboré depuis 2009, le projet du parc éolien du Mollendruz prévoit l'installation de douze hélices. Il est mené par Energie Naturelle Mollendruz SA, soit les communes de Juriens, Mont-la-Ville, La Praz, Vaulion et Yverdon-les-Bains, ainsi que les services d'électricité de la ville de Zurich.

28/03/18 : La Praz sauve les éoliennes du Mollendruz 😡😠😡😠
https://www.24heures.ch/vaud-regions/nord-vaudois-broye/La-Praz-sauve-les-eoliennes-du-Mollendruz/story/16749974
Energie - C'est oui! Après un premier refus le 18 janvier dernier, le Conseil de La Praz, à nouveau convoqué, a accepté à quelques voix, mardi soir le parc éolien du Mollendruz. Sans le village, l'avenir du projet était incertain.
La deuxième fois, c’est la bonne. Le Conseil général de La Praz a accepté mardi soir le plan d’affectation du parc éolien du Mollendruz. Par 47 oui contre 38 non et 1 nul. Le même Conseil avait refusé le même projet le 18 janvier dernier, alors que les deux villages voisins, eux, l’acceptaient. Un coup de tonnerre sans précédents dans la transition énergétique.
S’il s’agit désormais d’une étape majeure dans le programme éolien vaudois, la décision de mardi restera aussi et sans doute pour des lustres le débat le plus épique qui ait divisé ce village de 160 habitants. Pour preuve. Alors que le petit Conseil général comptait une vingtaine d’élus auparavant, il a soudain gagné neuf nouveaux conseillers en janvier, puis 46 de plus mardi soir. Des nouveaux venus, rameutés par les deux camps, qui ont ainsi fait pencher le résultat du vote.
«Au moins cette fois, on est certains que tous ceux qui voulaient sont venus! On n’aura pas besoin de voter une 3e fois»
«Au moins cette fois, on est certains que tous ceux qui voulaient sont venus! On n’aura pas besoin de voter une 3e fois», ironisait un habitant à la sortie de l’assemblée.
Ce second scrutin avait été convoqué par la Municipalité, invoquant le manque d’information des élus lors du premier vote, ainsi que la volonté affichée des communes voisines de poursuivre le projet éolien, l’un des plus grands en terres vaudoises. Une manière de procéder qui a soulevé nombre de réactions. À commencer par celles des opposants au projet, qui ont fait recours au Conseil d’État. En vain, puisque celui-ci a, dans l’un des rares cas où il se prononce en tant qu’autorité judiciaire, rejeté leur recours et suivi l’argumentation des autorités locales et des promoteurs.
Conseils généraux remis en cause
Plus largement, l’affaire a mis en lumière la problématique des Conseils généraux, ces assemblées de communes où tout intéressé peut se faire assermenter le temps d’un soir. Une réforme en a été demandée au Grand Conseil.
À noter que si le vote de ce soir valide le plan partiel d’affectation, il ne fait pas disparaître les encoubles qui restent sur le chemin de ces 12 hélices. Un recours contre la décision du Conseil général est possible et même assuré auprès de la Cour constitutionnelle. Puis du Tribunal cantonal. Puis du Tribunal fédéral.

28/03/18 : Comment La Praz a tourné pour les éoliennes
https://www.24heures.ch/vaud-regions/nord-vaudois-broye/praz-tourne-eoliennes/story/31299078
Energie - Il a suffi d'une poignée de voix pour maintenir le plus important projet éolien vaudois à ce jour, celui du Mollendruz, mis à mal puis validé par le Conseil général de La Praz.
D’abord rejeté pour 20 voix contre 11 en janvier par le Conseil général de La Praz, le plan du parc du Mollendruz est repassé mardi devant la même instance, dans une salle chauffée à bloc, sur convocation de la Commune. «La première fois, beaucoup ne sont pas venus, explique la syndique Anni Sordet. On voulait que tout le monde puisse s’exprimer.»
Résultat? Le plus grand projet éolien vaudois du moment – 12 hélices de 150 mètres au moyeu, 50 à 90 GWh annuels (soit 5 à 15% des objectifs vaudois), dix ans d’études et 85 millions de francs sur le devis – a été accepté par 47 oui, 38 non et un nul. Soit avec trois voix de plus que la majorité, fixée à 44. En latin, on dit que la fortune sourit aux audacieux. En Vaudois, on dira que c’est passé par les poils.
Un «franc succès» au dire des édiles locaux. Ce revirement, majeur pour la transition énergétique du Canton, s’explique. Voici comment.
La mobilisation
Faire voter à nouveau le Conseil général était un risque calculé. D’abord politique – une réforme des assemblées de village est désormais lancée – mais surtout mathématique. «Les opposants ont détourné les outils démocratiques, ils ont simplement fait venir des leurs en janvier pour se faire assermenter. On l’a réparé en rassemblant tout le monde», glissait, à la fin du vote, un partisan du parc. Ce qui n’a pas manqué. Mardi, 46 villageois se sont fait assermenter, remplissant la petite salle de 83 personnes (sur les 160 du village). Certains découvraient leurs riverains visiblement pour la première fois. Le fruit d’un intense travail des deux camps. Le porte-à-porte, un encart dans «24 heures», une séance d’information, les tous-ménages et autres ont joué en faveur des éoliennes.
Le plan B
L’argument qui a le plus convaincu les Pratoux? Les communes voisines, Juriens et Mont-la-Ville ayant, elles, accepté le parc. Les deux villages ont rapidement affiché leur volonté de poursuivre. Et ça a marché: «On aura des éoliennes à 300 mètres sans pouvoir participer à leur choix», a résumé la commission. De la «solidarité», a renchéri un élu.
Pareille stratégie avait déjà opéré pour le projet de Sur Grati, soumis à référendum à Vallorbe. Là, c’est Vaulion et Premier qui avaient assuré vouloir poursuivre, même sans la participation de Vallorbe. En réalité, l’affaire aurait été un défi au Mollendruz. La société du parc aurait dû trouver une stratégie d’implantation qui n’ait pas besoin de relancer un nouveau plan d’affectation, et ce sans que le promoteur EWZ reconsidère sa participation actuelle. Un montage qui profite d’ailleurs aux communes participantes.
Les sous
«Ce qui est important, c’est notre participation à la transition énergétique, pas l’argent», assurait mardi, à l’heure des verres de blanc, la syndique de La Praz. À deux pas, une figure du village nuançait. «Un peu quand même. On a besoin de cet argent, ce soir c’est la raison qui a gagné.» Le projet du Mollendruz est l’un des parcs vaudois à avoir été loin dans la communication des retombées financières aux communes: ne serait-ce que l’imposition et l’actionnariat. Pour La Praz, qui doit refaire son réseau d’eau, c’est jusqu’à 160'000 francs par an.
Le discours
Ce n’est pas un hasard si la ministre des Énergies Jacqueline de Quattro a évoqué des «procédures d’urgences» pour les projets d’énergies renouvelables d’importance nationale. C’était dans «24 heures» et entre les deux votes. Selon des sources proches du dossier, on voit aujourd’hui les effets de ce discours pragmatique. Et ce n’est sans doute que le début. (24 heures)

La suite
L’avenir se jouera en justice, à commencer à la Cour constitutionnelle qui pourrait se prononcer sur le second vote. De quoi «réveiller les tensions», craignent les habitants de La Praz qui veulent tourner la page: «Ça finira par se tasser autour d’un verre», espère un jeune du village. «On a montré qu’on était presque une moitié et pas une poignée d’illuminés. Ça aidera à avancer ensemble», ajoutait une opposante. «Si on n’y arrive pas, c’est la fin de la vie villageoise», concluait un partisan.

28/03/18 : La justice attend les parcs éoliens approuvés par le peuple
https://www.letemps.ch/suisse/justice-attend-parcs-eoliens-approuves-peuple
Dans le Jura vaudois, La Praz a renversé un vote négatif sur l’implantation d’éoliennes. Comme dans d’autres cas, le dossier part au tribunal
Les parcs éoliens continuent de faire souffler le chaud et le froid sur la chaîne jurassienne. Leurs promoteurs savourent la victoire obtenue mardi soir devant le Conseil général de La Praz. Cette commune du Jura vaudois était la seule des trois concernées par l’implantation de 12 hélices au Mollendruz à avoir dit non. C’était en janvier. Alors que Mont-la-Ville et Juriens approuvaient ce projet, les citoyens de La Praz, par 20 voix contre 11, le refusaient. Ce vote avait déclenché une tempête, car 11 habitants s’étaient fait assermenter juste avant cette décision politique. Mardi soir, La Praz a voté une seconde fois. Et cette fois, c’est oui, par 47 voix contre 38.
Présidente de Suisse Eole, la conseillère nationale Isabelle Chevalley (PVL/VD) salue ce revirement. «Je suis très satisfaite. En janvier, des opposants se sont fait assermenter en dernière minute. Cette fois-ci, la commune a organisé une nouvelle séance d’information à l’intention des habitants, qui ont pu accepter en toute connaissance de cause la nouvelle affectation du terrain prévu au Mollendruz», commente-t-elle.
Jurisprudence du Tribunal fédéral
Les adversaires des pales livrent une analyse très différente. Paysage-Libre Vaud critique le fait que, lors de cette seconde consultation, «une cinquantaine de nouveaux conseillers» se soient fait assermenter et laissé séduire par la perspective de voir la commune recevoir une manne annuelle de 160 000 francs. L’organisation estime que ce second scrutin «fait fi de l’esprit de la démocratie directe». «Cela ne pose pas plus de problèmes que l’attitude des opposants, qui font fi de ce verdict démocratique en annonçant qu’ils vont contester le parc éolien au tribunal», réplique Isabelle Chevalley. Des recours sont effectivement annoncés.
Lire aussi: Les éoliennes, une histoire d’amour-haine


27/03/18 : LA PRAZ (VD) ACCEPTE LE PARC ÉOLIEN DU MOLLENDRUZ😡😠😡😠 
https://www.lematin.ch/suisse/La-Praz-VD-accepte-le-parc-eolien-du-Mollendruz/story/15338837
Le Conseil général de la Praz (VD) a accepté mardi soir le projet de parc éolien du Mollendruz. C'est la deuxième fois que le législatif se prononçait sur cet objet.
Le Conseil général a adopté par 47 voix contre 38 le plan d'affectation nécessaire au parc éolien, a indiqué mardi soir François Leresche de Paysage-Libre Vaud qui s'est opposé au projet.
L'ensemble des opposants, les organisations comme Pro Natura, Helvetia Nostra et les particuliers, déposera un recours auprès du Tribunal cantonal, a précisé François Leresche. La municipalité devra défendre le projet devant la justice.
Mardi soir, 46 habitants ont été assermentés. Ce qui porte le Conseil général à 88 membres, pour 160 habitants.
Le 18 janvier dernier, l'organe délibérant avait refusé ce projet par 20 voix contre 11 alors que les communes de Mont-la-Ville et de Juriens l'avaient approuvé. Une dizaine de personnes s'étaient fait assermenter à la dernière minute pour pouvoir voter sur le sujet.
Mal informés
De l'avis de la Municipalité, ces citoyens n'avaient pas pu prendre connaissance du dossier. Elle avait alors organisé une séance d'information et un nouveau scrutin sur le même objet.
Une dernière décision qui a provoqué l'ire d'opposants qui ont tenté d'obtenir l'effet suspensif. Sans succès. Le Conseil d'Etat a refusé le recours arguant «qu'aucune disposition constitutionnelle ou légale ne prévoit qu'un Conseil général ou un Conseil communal ne peut pas se prononcer plusieurs fois sur le même objet».
Douze hélices
Elaboré depuis 2009, le projet du parc éolien du Mollendruz prévoit l'installation de douze hélices. Il est mené par Energie Naturelle Mollendruz SA, soit les communes de Juriens, Mont-la-Ville, La Praz, Vaulion et Yverdon-les-Bains, ainsi que les services d'électricité de la ville de Zurich.

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Lire :
⇒ Suisse : A La Praz, là où le vent a tourné contre les éoliennes (31/01/18)
⇒ SUISSE : Après un premier veto, la commune de La Praz (VD) revotera sur les éoliennes (23/02/18)
⇒ Suisse : Le Conseil d'État autorise le deuxième vote éolien de La Praz (22/03/18)