Revue de presse et autres infos

vendredi 24 novembre 2017

Les premières assises de l’éolien en Morvan, organisées par "MorVent en colère", ont lieu dans quelques jours


Laure Brunet

Les premières assises de l’éolien en Morvan auront lieu, lundi 27 novembre, à la Maison du parc de Saint-Brisson (58). L’organisation en revient à MorVent en colère.
Christophe Normier est le président de l’association MorVent en colère. Une association qui s’élève contre les éoliennes dans le Morvan, en particulier contre le projet d’Abowind d’implanter des éoliennes à Saint-Léger-Vauban, dans l’Yonne… mais très visibles depuis Saint-Agnan, dans la Nièvre.

Mais, afin de ne pas être dans « l’opposition stérile », cette association a décidé d’organiser les premières assises de l’éolien en Morvan, lundi 27 novembre, à partir de 16 h, à la Maison du parc de Saint-Brisson.

Pourquoi organiser ces premières assises ?

Pour faire face à la somme de questions que l’on se pose dès que l’on évoque l’éolien. Sur les quatre départements bourguignons, il y a presque 80 associations. C’est peu de dire que le sujet intéresse. Pour cela, nous avons estimé qu’une seule conférence ne suffirait pas. D’où, des assises, avec plusieurs intervenants.

Qu’est ce qui vous heurte le plus dans les projets éoliens ?

Plusieurs choses. Tout d’abord, alors que les projets éoliens concernent beaucoup plus, de part leur visibilité, que les communes où elles sont implantées ; et aussi le fait que les habitants ne sont jamais au courant. Et apprennent l’existence de projet éolien, par hasard. Comme cela a été le cas pour le projet de Saint-Léger-Vauban. Personne n’avait entendu parler de ce projet alors qu’il datait déjà de dix-huit mois.

À qui s’adressent ces assises ?

À tout le monde. Nous avons invité tous les élus, des maires aux sénateurs. Il nous a semblés important d’inviter les élus pour qu’ils soient informés au maximum quand ils votent, au niveau des mairies ou plus haut, tout près de l’État.

Vous pensez que le public n’est pas assez informé ?

Non. Et les élus non plus, d’ailleurs. C’est un sujet tellement vaste… Il y a des enjeux énormes. Notamment financiers. L’électricité éolienne est payée par vous et moi. Par tous ceux qui payent leurs factures d’électricité. Et aujourd’hui, l’éolien fonctionne car il est subventionné. On est en train de creuser un trou économique énorme !

Comment avez-vous choisi les conférenciers ?

Au téléphone (rires). On les a contactés et on a tenté de les convaincre. Nous avons voulu qu’ils soient unis par une réflexion sur l’éolien. J’ai voulu qu’on sorte du débat local… Et nous espérons qu’il y aura de la contestation dans la salle. Il faut un vrai débat. 
Et que l’on sorte de l’affrontement éolien contre nucléaire… À la suite de ces assises, un résumé très large sera diffusé à 4.000 personnes environ. Nous voulons vraiment informer la population au maximum.

Quel message voulez-vous faire passer ?

Nous voudrions un arrêt sur image. Un moratoire. Que l’on fasse une pause et que l’on se donne du temps. L’électricité ne date que depuis 200 ans… Je pense qu’il vaut mieux financer la recherche plutôt que les finances individuelles.


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👀 Presse

➤ Saint-Brisson (58) : une table ronde autour de l’éolien sera organisée lundi (25/11/2017)
http://www.bienpublic.com/edition-haute-cote-d-or/2017/11/25/une-table-ronde-autour-de-l-eolien-sera-organisee-lundi
MorVent en colère, association de défense du patrimoine naturel du Morvan des grands lacs, s’interroge sur le bien-fondé de la mise en place de plusieurs parcs éoliens sur le territoire, et en particulier celui projeté à Saint-Léger-Vauban, dans l’Yonne. Soit six à huit éoliennes de 3,5 MW et de 200 m de hauteur qui seraient situées à quelques kilomètres de la Côte-d’Or et du lac de Saint-Agnan. Dans ce contexte, l’association organisera « les assises de l’éolien en Morvan », lundi, de 16 à 19 heures, à la Maison du parc de Saint-Brisson (Nièvre). Il s’agira d’une table ronde, qui sera ouverte au public. « Nous réunissons autour de la table des penseurs, des politiques, des scientifiques, connus par leurs travaux ou leur implication sur le sujet des énergies renouvelables. Nous invitons les responsables politiques et les institutions administratives de la région. Sont aussi conviés les acteurs du tourisme, de l’immobilier, et les associations locales constituées pour agir face aux différents projets éoliens », indique l’association, créée il y a cinq mois et qui revendique 150 adhérents.


➤ Quand des cigognes s'invitent à un débat sur les éoliennes (28/08/2017)
http://www.lejdc.fr/saint-brisson/insolite/environnement/2017/08/26/quand-des-cigognes-s-invitent-a-un-debat-sur-les-eoliennes_12527489.htmlSurprise vendredi, en début de soirée à Saint-Brisson. Alors qu’un débat à l’initiative de MorVent en colère se tenait dans une salle mise à disposition par la mairie, trente cigognes selon les témoins de la scène, ont fait étape sur les toits de la commune.
François Falconnet, président de MorVent en colère y a vu un signe (et non un cygne). Un tel spectacle est une première, de mémoire d’habitants. 
Sur sa page Facebook, l’association, qui se bat contre l’installation d’éolienne « au bout du lac de Saint-Agnan », a noté avec humour que ces cigognes avaient sans doute été déroutées « par les éoliennes qui ont fleuri un peu de partout en Bourgogne», pour passer « dans notre parc encore indemne d’éoliennes »

➤ CÔTE-D'OR - Polémique - Saint-Andeux : MorVent en colère s’oppose au projet éolien du lac de Saint-Agnan (07/08/2017)

➤ Le projet de huit éoliennes dans le nord du Morvan continue de faire débat (26/07/2017)
Mor’vent en colère se dresse contre le projet éolien de Saint-Léger-Vauban. Elle a invité récemment les différents protagonistes pour qu’ils s’expliquent.
Mor’vent en Colère a pour objet la défense de l'environnement dans tous ses aspects, notamment aux plans de l'urbanisme, de l'architecture et de la protection des paysages naturels. Son siège social est à Saint-Agnan, commune limitrophe du projet et son président un habitant, Christophe Normier.
Autant dire que, pour cette association, les huit éoliennes en projet feraient tâche dans le paysage protégé du Morvan.
Pour faire avancer le débat, Mor'vent en colère avait convié, à Saint-Léger-Vauban, les différents acteurs de ce projet. Devant une salle comble, le Parc du Morvan a pu préciser sa position sur le sujet et faire taire de nombreuses rumeurs.
Pas d'accord donné par le Parc pour le projet
Jean-Philippe Caumont, directeur de l'institution, est venu s'expliquer. « Tout d'abord, le Parc n'a pas donné son accord à ce projet, comme il a été dit », a-t-il précisé d'emblée. « Si le Parc souhaite bien développer les énergies renouvelables, notamment l'hydroélectricité, nous devons veiller à respecter notre label et veiller à maintenir l'excellence de ses paysages. Sur ce projet, prévu en milieu forestier, sur lequel nous sommes très vigilants, après examen en l'état des informations par nos conseils scientifiques, je peux dire que le clignotant est très orange. »
Thomas Glutron est chef de projet chez Abo Wind, société qui doit installer ce parc. Il s'est voulu rassurant sur la qualité du gisement éolien, donc du vent et la facilité de raccordement au réseau. La société compte une vingtaine de parcs en France, dont deux en Bourgogne.
Le maire de Saint-Léger-Vauban, Damien Brizard, a rappelé que son conseil municipal est favorable à une étude de faisabilité. Il a souligné la manne financière qu'apporterait ce parc, eu égard à la diminution de dotation de l'État. Le maire est également propriétaire d'une des parcelles concernées par l'implantation de ces éventuelles éoliennes, ce qui pourrait constituer un conflit d'intérêt, élément relevé par Mor'vent en colère.
Jean-Marie Virely, professeur chercheur et expert en cinétique éolienne, a exposé le fonctionnement de cette source d'énergie, expliquant que l'éolien est intermittent et dépend des conditions de vent, devant être compensé par d'autres formes d'énergies plus fiables, notamment les centrales thermiques (qui produisent du CO2).
Il a rappelé aussi que l'éolien est fortement subventionné, l'électricité produite est rachetée à un prix supérieur au marché. Cette subvention est payée par l'ensemble des contribuables, via la contribution au service public de l'électricité (CSPE).
Mor'vent en colère suggère qu'un moratoire soit mis sur l'éolien et que l'argent public soit investi dans la recherche scientifique utile à la transition énergétique.


➤ Un débat sur les éoliennes très suivi (11/07/2017)
http://www.lyonne.fr/saint-leger-vauban/2017/07/11/un-debat-sur-les-eoliennes-tres-suivi_12480454.html
L'ambiance était tendue et la salle archi-comble, vendredi soir, lors de la réunion publique organisée par l'association MorVent en colère. L'objectif était de « mieux comprendre » le projet d'installation de six à huit éoliennes dans les hameaux du Bon Rupt et de la Provenchère (l'YR du 17 février 2017).
La population a pu exprimer ses craintes, notamment concernant « la dégradation de l'environnement et des paysages qu'occasionnerait le projet », comme l'a confié le président de l'association, Christophe Normier. 

Les éoliennes seraient implantées dans la forêt
Thomas Glutron, d'Abo Wind, la société chargée de mener à bien ce projet, a expliqué les spécificités de l'implantation à Saint-Léger-Vauban, en pleine forêt. Il a voulu rassurer la population sur le bon gisement éolien et la bonne capacité de raccordement au réseau.
Quant au maire Damien Brizard, il a rappelé « l'engagement de la commune dans les énergies vertes » (centrales hydroélectriques déjà présentes). Et a mis en avant « la manne financière que constitueraient les taxes », dans un contexte de perte de dotations de l'État.
« Le Parc n'a pas donné son accord à ce projet comme cela a pu être dit », a précisé Jean-Philippe Caumont, directeur du PNR du Morvan. « Si le Parc souhaite bien développer les énergies renouvelables, notamment l'hydroélectricité, nous devons veiller à respecter notre label et maintenir l'excellence de nos paysages. Concernant ce projet, sur lequel nous sommes très vigilants, je peux dire que le clignotant est très orange. Nous souhaitons être associés aux prochaines étapes des études. »

➤ Des opposants au projet éolien dans le parc naturel (29/06/2017)
La colère gronde dans le village. Des opposants à l’éolien se sont réunis dernièrement. En effet, un projet est à l’étude dans le village voisin de Saint-Léger-Vauban.
Guy Sarado, maire, est en colère. Il a appris l'existence de ce projet récemment : « Comment peut-on installer des éoliennes dans un parc naturel avec des sites protégés et un paysage remarquable ? », s'interroge-t-il. Aussitôt, une association a vu le jour : Mort Vent en Colère a été créée le matin même de cette première réunion publique.
Étude de préfaisabilité
Christophe Normier et le maire ont présenté le projet. Il s'agit d'installer cinq éoliennes sur la colline qui surplombe le lac et le village, mais sur la commune voisine et le département voisin. Des simulations de vue ont été montrées aux participants et les débats se sont engagés, vifs et virulents. Chacun tente de proposer une solution pour enrayer cette démarche et faire annuler la décision du conseil municipal de Saint-Léger-Vauban.
Tout a été noté par la secrétaire pour être étudié et définir un plan d'action. C'est la société ABO Wind qui est l'origine de ce projet, il n'en est qu'à l'étape de préfaisabilité. Il semblerait qu'un mat ait été installé pour enregistrer la vitesse du vent. Reste les études environnementales, paysagères, patrimoniales, techniques et enquêtes publiques de l'État. La route reste encore longue, pour le grand bonheur des opposants. « Des pistes sont à l'étude et notamment un conflit d'intérêt », explique Christophe Normier. « Et puis, que dit le Parc sur ce sujet ? ».
Michel De Broissia est président du collectif d'opposant de Bourgogne-Franche-Comté qui regroupe près d'une soixantaine d'associations. Il est venu leur apporter des précisions et son expérience d'opposant. Michel De Broissia a réaffirmé que « l'éolien est peu rentable, coûteux et source de pollution sonore audible, inaudible avec les infrasons ». Il a rappelé que la région est l'une des moins ventée de France. Il a invité Mort Vent en colère à rejoindre le collectif.