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jeudi 23 mars 2017

Les paysages de Lozère sous la pression des éoliennes industrielles (Archives)


https://reporterre.net/Les-paysages-de-Lozere-sous-la-pression-des-eoliennes-industrielles

23 mai 2016  -  Aurélie Delmas (Reporterre)

Dans le département le moins peuplé de France, les projets d’implantation d’éoliennes industrielles se multiplient. Les opposants s’inquiètent des dégâts paysagers dans un territoire où le tourisme est une ressource essentielle, mais certaines communes, en mal de financement, se laissent tenter.

Lozère, reportage

Elles sont ici probablement les plus hautes constructions de la main de l’homme depuis la cathédrale gothique de Mende, qui culmine à 84 mètres. Elles, ce sont les éoliennes qui dominent les crêtes de la Lozère, jusqu’à 126 mètres de hauteur. Une vingtaine de mâts sont censés ouvrir la voie à de nombreux autres projets éoliens dans le département le moins peuplé de France, au grand dam de militants mobilisés depuis une dizaine d’années, et toujours vent debout contre une source d’énergie qui, selon eux, ne serait pas vertueuse.

Loin de ceux qu’il appelle les « écolos de salon », Michel Cogoluègnes est un historique de ce combat. Pourtant, il n’a pas été révolté par les premiers projets éoliens. « Quand j’ai entendu parler du projet Lou Paou pour la première fois [sept éoliennes sur les communes du Chastel-Nouvel, et de Rieutort-de-Randon mises en service en 2006], je me suis dit : “Pourquoi pas, c’est très bien.” Ça a été ma première réaction. » Dans l’absolu, les éoliennes, il n’a rien contre. Il a d’ailleurs le projet d’en installer une derrière sa maison, non loin du village de La Villedieu, où neuf éoliennes sont prévues. Sauf que, chez le porte-parole de l’association Les Robins de la Margeride, l’aérogénérateur ne dépassera pas la taille d’un arbre, soit une douzaine de mètres de haut.

Un élément de poids dans l’escarcelle des militants

L’action collective d’une dizaine d’associations réunies dans le collectif Patrimoine lozérien a permis qu’il n’y ait « pas eu de nouvelle éolienne en Lozère depuis trois ans », selon lui. « On fera tout pour qu’il n’y en ait pas une de plus », ajoute-t-il. Pourtant, les projets, plus ou moins avancés, ne manquent pas. Si tous aboutissent, 126 éoliennes parsèmeront le nord du département, une zone pourtant peu battue par les vents.

D’après EDF Energies Nouvelles, contacté par Reporterre au sujet des éoliennes installées en 2006 (Lou Paou), “le gisement de vent sur la zone de projet, significatif, permet l’implantation d’éoliennes”, et “les chiffres sur l’exploitation et la production (...) sont satisfaisants. Le parc permet de subvenir aux besoins en électricité de 14 000 habitants soit la population de la ville de Mende, située à 10 Km du parc”, nous a-t-on expliqué par courriel.

Gisement de vent ? La carte indique en fait que le département n’est pas vraiment une ressource éolienne.

Quant à l’électricité produite, elle repart dans le réseau national. Alain Bertrand, ex-maire de Mende et sénateur socialiste du département nous dit d’ailleurs regretter “qu’on ne puisse pas utiliser localement l’électricité produite”.

En ce mardi ensoleillé du mois de mars, Michel se réjouit de l’avis défavorable qui a conclu, la veille, la seconde enquête publique sur l’extension de Lou Paou avec cinq éoliennes supplémentaires. 418 observations, dont 295 défavorables, ont été déposées. C’est deux fois plus de réactions que pour la première enquête publique qui s’était, elle aussi, terminée par un avis défavorable. Dans son rapport, la commissaire enquêtrice s’interroge : « Pourquoi doit-on insister sur ce projet, alors qu’un cumul de raisons suffisantes peut nous amener à la conclusion que l’agrandissement du parc Lou Paou n’est pas adapté ? » Cet avis n’est que consultatif et la décision sera prise, en bout de course, par le préfet. Mais il constitue un élément de poids dans l’escarcelle des militants.


Car, ici comme ailleurs, l’éolien est à la mode. À peine cinq jours plus tard, et malgré deux enquêtes publiques défavorables, le préfet a donné son feu vert pour l’implantation de cinq éoliennes à Champcate, sur les mêmes communes. Les opposants entendent déposer un recours. Mais la loi de transition énergétique et l’objectif des lois Grenelle de 19.000 mégawatts installés pour l’éolien terrestre en France en 2020 incitent les promoteurs à déployer de plus en plus d’éoliennes.

“La Lozère n’est ni un territoire propice, ni un territoire non-propice. Elle fait partie intégrante du territoire français, lequel doit aller vers le développement d’une énergie durable”, considère Alain Bertrand, qui aurait néanmoins souhaité que les projets répondent à un schéma départemental et non régional, afin de réduire les nuisances sur les paysages et d’évaluer le tribut de chaque département en matières d’énergies renouvelables”.

En 2012, la Direction départementale des territoires lozérienne a fixé à 120 mégawatts le « potentiel maximum » du département en termes d’énergie éolienne terrestre. À ce jour, la Lozère a une capacité de production installée de 34 mégawatts.


« On n’a pas le droit de sacrifier un paysage unique en France et peut-être en Europe »

La faiblesse des vents n’est pas rédhibitoire pour les promoteurs, qui bénéficient d’un prix d’achat de l’électricité par EDF garanti pendant 15 ans, à 82 euros le mégawattheure pendant, au moins, les dix premières années. Ce prix est plus de deux fois supérieur à celui de gros européen. En contrepartie, une contribution au service public d’électricité, ou CSPE, est prélevée sur les factures des clients EDF pour soutenir les énergies renouvelables. « Ils viennent chez nous parce qu’il y a peu de population, que la terre n’est pas chère, et qu’ils pensent qu’il y aura peu d’opposition », dit Pascale Debord, présidente de l’Association de protection des bassins du Bès et de la Truyère.

Les éoliennes déjà installées de Lou Paou
Sur place, les élus locaux se laissent souvent convaincre, alors qu’une grande majorité de petites communes fait face à des difficultés financières, car les éoliennes sont lucratives : taxes foncières, cotisations des entreprises, imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (Ifer)… Plus les éoliennes sont nombreuses et puissantes, plus ça rapporte.

Concernant l’extension du parc Lou Paou, EDF-EN précise que “la majorité des communes ont apporté leur soutien à ce projet de densification de l’éolien à l’issue de l’enquête publique (7 sur 10 communes ont répondu favorablement)”, et ajoute qu’”un loyer pour 3 éoliennes sera reversé à la commune d’implantation, la Contribution économique territoriale et l’Impôt forfaitaire sur les entreprises de réseaux reviendra à la Commune et à la Communauté de Communes, au département et à la Région”. Nos demandes d’explications concernant le “loyer” en question sont restées sans réponse.

« Cela revient à se couper un bras pour toucher une rente d’invalidité ! » raille Michel Cogoluègnes, persuadé que la seule motivation des élus « n’est pas le réchauffement climatique, c’est de toucher de l’argent ». Pourtant, les menaces sur l’emploi touristique ne seront probablement pas compensées par la dizaine de postes de maintenance envisagés. Pour les habitants proches des installations pèse aussi la crainte d’une dévaluation de leurs biens.

Alors, en Lozère, même si la population est partagée, les militants locaux sont convaincus : l’industrie éolienne n’a rien à faire dans ces paysages préservés. « On capitalise sur l’image, l’absence d’industrialisation. Si ce capital est bousillé par quelques maires capables de vendre le bien commun, cela rejaillira sur tout le monde », s’emporte Pascale Debord. Dans une délibération du 21 décembre 2012, le conseil général de la Lozère a d’ailleurs donné « un avis défavorable à tout développement de l’éolien sur le territoire de la Lozère au regard de ses espaces dont la forte identité paysagère et environnementale est incompatible avec ce type d’implantation ». « On n’a pas le droit de sacrifier un paysage unique en France et peut-être en Europe », enrage Catherine McLean, présidente de l’Association des riverains du Bès.





Si les paysages sont menacés — les éoliennes du projet Lou Paou II doivent atteindre 126 mètres de haut —, la biodiversité pourrait l’être aussi. Les vautours fauves et moines, les milans royaux, les buses, mais aussi les chauve-souris courent des risques de collision avec les grandes pales des éoliennes. Au sol, après le dessouchage des arbres et la construction des voies d’accès pour les engins, ce sont pas moins de 300 à 450 m3 de béton qui sont coulés pour le socle de chaque éolienne. « Ce n’est pas une mince affaire, les dégâts sur l’environnement sont considérables notamment sur le réseau hydrographique et les sources au sommet des montagnes », ajoute Pascale Debord.


Le sujet cristallise de fortes tensions

« Quand on voit les terrassements, le coût du fioul utilisé, le cuivre nécessaire, on se demande en quoi les éoliennes sont écolos », souligne Michel Cogoluègnes. « Nous avons le désir de conserver le capital environnemental intact pour les générations futures. Je considère que nous sommes les vrais écologistes », abonde Pascale Debord. Sans compter que « l’intermittence de la production conduit à l’utilisation d’autres formes d’énergie sans bénéfice écologique », comme le note Catherine McLean. D’ailleurs en 2012, le parti EELV, pourtant favorable au développement des énergies renouvelables sur le plan national, a pris position contre l’éolien en Lozère.

Le sujet est complexe et il cristallise de fortes tensions : « Des gens ne se parlent plus dans les villages, on en est là », regrette Michel Cogoluègnes, qui note que, pro ou anti, tous les habitants subiront les conséquences de l’implantation des éoliennes. Et selon lui, la situation n’est pas sur le point de s’améliorer car les promoteurs pratiquent la politique du pied dans la porte : les éoliennes installées servent d’argument pour agrandir les zones d’implantation, on parle alors d’« extension » du parc existant. La hantise des militants lozériens, c’est que le scénario aveyronnais se duplique. Dans ce grand département voisin, une centaine d’éoliennes ont été installées et les projets en cours prévoient l’arrivée de 250 aérogénérateurs.


Lire aussi
- Les éoliennes de Lozère, au mépris de paysages uniques
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17 décembre 2011 / Michel Cogoluègnes

« L’éolien industriel en Margeride va être le coup de grâce, l’aboutissement de la banalisation définitive de notre beau pays. C’est un véritable choix de société que nous devons faire maintenant, et non nous le laisser imposer par des promoteurs avec la complicité du lourd silence des politiques. »

Lorsque les éoliennes de la Boulène et du Can de la Roche sont apparues, j’ai pensé que c’était merveilleux, la ville de Mende serait alimentée par une énergie propre, et participerait ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique.

Puis j’ai appris que cette électricité n’alimentait pas Mende, mais « l’équivalent d’une ville comme Mende », et j’ai commencé à me poser des questions.

Aussi lorsque un vendredi de septembre 2008 j’ai reçu un questionnaire de la communauté de communes de Rieutort, « à remplir et à remettre au plus tard mardi », surpris et perplexe par cette précipitation, voici quelle fut ma réponse : « Dans le questionnaire vous nous demandez de « citer les lieux qui vous paraissent les plus remarquables du territoire ». Que vous posiez cette question confirme donc une nuisance visuelle certaine due à l’implantation d’éoliennes. L’ensemble de notre territoire étant magnifique et reconnu comme tel par les gens de l’extérieur, en conséquence je ne vois pas l’utilité de remplir l’ensemble du questionnaire. »

Les éoliennes sont-elles écologiques ?

La consommation d’électricité a triplé en France entre 1973 et 2008 et le chauffage représente à lui seul actuellement 30% de cette consommation (sous la poussée d’EDF afin de vendre l’excédent électronucléaire). Les aérogénérateurs fonctionnent avec un vent de 10 à 15 km/h jusqu’à 90 km/h. Au-delà, ils sont arrêtés parce que trop dangereux.

En 2009 le parc éolien français a fourni 7,8 TWh (terawattheures) à partir de 4.400 Mw de puissance installée. Sur 8.760 heures que compte une année, cela revient à 20% de sa puissance maximale. On appelle ce chiffre le facteur de capacité. Il ne veut rien dire en soi si on ne le compare pas aux autres modes de production. Le nucléaire tourne à 70%, l’hydroélectrique à 50%, l’éolien offshore à 40% et le photovoltaïque seulement à 8,6% (chiffres RTE, réseau de transport d’électricité). Ces chiffres restent à peu près les mêmes au cours des ans quel que soit le nombre de machines ou de panneaux solaires. On ne peut modifier ni le vent ni le soleil.

Si l’on prend la production électrique totale du pays, les éoliennes n’en représentent que 1,6% et, si la production d’énergie renouvelable augmente de 3% par an celle de l’électricité conventionnelle augmente plus encore. Ceci pour dire qu’au train où vont les choses nous n’aurons jamais assez d’éoliennes pour seulement compenser l’augmentation de la consommation.

Nous savons, grâce aux chiffres danois et allemands, que les émissions de C02 dans ces pays n’ont pas diminué avec les éoliennes, parce qu’il faut des centrales thermiques pour remplacer l’absence de production les jours sans vent, centrales qui, elles, produisent du CO2. Ceci a été confirmé dans un rapport du Sénat en juillet 2007 : « ...Le caractère intermittent et difficilement prévisible des productions éoliennes nécessite de disposer de moyens de production de substitution en l’absence de vent. Or, ces moyens ne peuvent être que des centrales thermiques puisque, par définition, elles n’ont vocation à fonctionner que de manière irrégulière et uniquement en période de pointe... ».

Après les chiffres parlons pollution proprement dite, sans parler des inconvénients sonores et visuels que nous avons vus dans le film Agir pour le Lévézou.

La fabrication des éléments constitutifs des éoliennes (56% fabriqués en Chine par la main d’œuvre que l’on sait) nécessite des matériaux et des traitements nocifs : polyester, vinyle, époxy, polyuréthane sous formes diverses - peinture, résine, colle - pour protéger les mâts et les pales. Dans le but d’alléger les aimants des générateurs, les constructeurs ont recours aux métaux du groupe des terres rares (dont la Chine possède le quasi monopole, les mafias chinoises devrait-on dire). Leur extraction réclame l’emploi de puissants acides qui polluent les rivières et détruisent les rizières et les exploitations piscicoles (Courrier International du 23 avril 2009). Par ailleurs une éolienne de 1,4 Mw contient plus de 4 tonnes de cuivre dont les gisements du Pérou et du Chili ont déjà chassé de leurs terres des villages entiers de paysans.

Pour remplacer tous les réacteurs nucléaires il faudrait installer 100 000 éoliennes de 2MW, soit une tous les 5 km2 (carré de 2,23 km de côté).
L’énergie éolienne n’a donc rien d’écologique.

Comment cela a-t-il commencé ?


Il est besoin de rappeler que le Grenelle de l’environnement avait pour but la réduction des gaz à effet de serre, et que les énergies renouvelables étaient un moyen pour y parvenir.

Or ce moyen est devenu un prétexte pour créer une industrie éolienne.
Gaz a effet de serre en France : « Les secteurs ayant contribué à la baisse entre 2007 et 2008 sont principalement les secteurs des transports et de l’industrie. En revanche, on constate une augmentation des émissions pour le secteur résidentiel/tertiaire et l’agriculture. » (Source M.I.E.S).

Plan d’action de la France en matière d’efficacité énergétique de juin 2011. Par ce plan, il est intéressant de constater la volonté de l’Etat d’aller dans la bonne direction, celle des économies d’énergie, sachant que l’on pourrait aller encore au-delà, et qu’il faut rester vigilant quant à son application.

En effet suite au Décret no 2011-831 du 12 juillet 2011 relatif à la prévention et à la limitation des nuisances lumineuses, même si cela est très récent, combien de mesures d’application ont été prises en Lozère ? Si l’on circule la nuit, sur les crêtes de la Margeride, du Col des Bouviers en direction de Grandrieu, on voit des églises illuminées dans une campagne déserte. Il n’y a pas encore de réelle prise de conscience de la nécessité de faire des économies d’énergie.

L’énergie en Lozère

Potentiel de production [en énergie renouvelable] : 210 MW (mégawatts) dont 175 MW hydraulique, 23 MW éolien, autres 12 MW. Consommation totale : 85 MW

Objectif 2020 : 23 % renouvelables soit 20 MW pour la Lozère , alors que nous sommes à 210 MW soit, rapporté à la consommation, 247 % !!!
Le surplus de production part vers le Nord Est et alimente principalement Le Puy en Velay, puis St- Etienne.

« La solidarité énergétique »

Doit-on créer en Lozère une filière industrielle éolienne pour être solidaire des régions PACA ou RHONES ALPES qui ne veulent pas détruire leurs paysages et leur potentiel touristique, ou doit-on être solidaire des paysans d’Amérique Latine que l’on expulse de leur village afin d’ouvrir des carrières de cuivre pour la construction de nos éoliennes destinées à assouvir notre cupidité de surconsommateur ?

(...)

« Sortir du nucléaire » ?

Le document présenté par l’UMP lors sa Convention sur le développement durable le 17 novembre invite à "développer le nucléaire". Quant à l’accord PS EELV il prévoit une réduction d’ici 2025 de 75% à 50%, en arrêtant progressivement 24 réacteurs, qui devront de toute façon être arrêtés en raison de leur vétusté, mais en continuant la construction de l’EPR de Flamanville !

Les politiques veulent le nucléaire, l’éolien, le photovoltaïque, et le consommateur lui, ne veut surtout rien changer à son mode de vie.

(...)

Pendant 45 ans nous nous sommes seulement gargarisés avec des slogans tels que « Lozère terre d’exception »... et tant d’autres.

Qu’en sera-t-il de la Margeride et de l’Aubrac, derniers territoires vierges et sauvages que nous envient les citadins, si nous laissons planter les 250 aérogénératrices actuellement en projet, parc éolien qui couvrirait la totalité de cet espace.

L’éolien industriel en Margeride va être le coup de grâce, l’aboutissement de la banalisation définitive de notre beau pays.

C’est un véritable choix de société que nous devons faire maintenant, et non nous le laisser imposer par des promoteurs avec la complicité du lourd silence des politiques.

Que devons nous penser, nous simples citoyens, de voir l’Etat qui ne respecte pas ses propres lois, qui fait fi du rapport de la Cour des comptes de février 2011 ?

Que devons nous penser, nous simples citoyens, de voir l’Etat qui ne nous protège pas contre une industrie qui s’accapare notre territoire et dont les promoteurs vivront sous des soleils plus radieux ?

Que devons nous penser, nous simples citoyens, de voir la grande majorité de nos élus locaux manipulés, passifs ou collaborateurs ?

Nous n’accepterons pas l’implantation d’une seule éolienne supplémentaire en Lozère, et « le coup de gueule » du Président de la Fédération départementale des chasseurs qui rejoint notre position nous conforte dans notre détermination.

Maintenant que la zone propice est en voie d’être supprimée, nous devons continuer ce combat pour obtenir la classification de la totalité de la Lozère en enjeux très fort, ce qui nous libérera définitivement de la menace éolienne.


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- Association pour la Protection des Bassins du Bès et de la Truyère
L'Aubrac n'est pas à v€ndr€

https://gorgesdubes.org/