😠😡😠😡😠😡 |
L'État va réduire de 15 milliards d'euros le soutien public aux projets de parcs éoliens en mer, a annoncé mercredi Emmanuel Macron.
Les six premiers projets de parcs éolien en mer français vont pouvoir se poursuivre mais l'État va réduire de 15 milliards d'euros le soutien public dont ils vont bénéficier, a annoncé mercredi le président de la République Emmanuel Macron.
Le gouvernement avait décidé de renégocier les financements publics accordés à ces parcs, attribués lors d'appels d'offres en 2012 et 2014, estimant qu'ils étaient trop élevés. En cas d'échec de ces négociations, le gouvernement menaçait d'annuler les résultats de ces appels d'offres, une option qui inquiétait les industriels et les élus locaux.
L'accord trouvé va permettre à l'État d'"économiser sur la période 15 milliards d'euros d'argent public", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Plévenon, dans les Côtes-d'Armor, près de la zone où l'un des parcs doit être construit.
Six parcs qui doivent rentrer en service progressivement à partir de 2021.
Parmi les six parcs concernés, trois sont développés par EDF, au large de Fécamp, en Seine-Maritime, Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, et Courseulles-sur-Mer, dans le Calvados, deux par Engie au large du Tréport, en Seine-Maritime, et de l'île de Noirmoutier, en Loire-Atlantique, et un par l'espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor. Ils représentent chacun une puissance d'environ 500 mégawatts (MW) et doivent entrer en service progressivement à partir de 2021. "La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs (de rachat de l'électricité qui sera produite par ces parcs) de 30%", a détaillé le président de la République, devant des industriels et des élus.
Le coût de l'éolien en mer a baissé en Europe.
Les tarifs accordés en 2012 et 2014 étaient compris entre 180 et 230 euros par mégawattheure produit, mais ces dernières années le coût de l'éolien en mer a fortement baissé en Europe, s'approchant à plusieurs reprises des 100 euros/MWh.
"Soulagement pour la filière. Et une excellente nouvelle pour la France qui va pouvoir valoriser son potentiel exceptionnel et accentuer son leadership mondial dans la transition énergétique", a réagi sur twitter la directrice générale des énergies renouvelables en France d'Engie, Gwenaëlle Huet.
"Soulagement pour la filière. Et une excellente nouvelle pour la France qui va pouvoir valoriser son potentiel exceptionnel et accentuer son leadership mondial dans la transition énergétique", a réagi sur twitter la directrice générale des énergies renouvelables en France d'Engie, Gwenaëlle Huet.
Autres articles :
20/06/18 : ÉOLIENNES EN MER - Sébastien Jumel, député PCF de Dieppe, demande «des garanties pour la pêche, l’emploi et les territoires»
http://www.courrier-picard.fr/118343/article/2018-06-20/sebastien-jumel-depute-pcf-de-dieppe-demande-des-garanties-pour-la-peche-lemploi
Après la confirmation des six projets éoliens en mer par le président Emmanuel Macron, le député PCF de Dieppe demande que les engagements en matière d’emplois soient tenus, et réaffirme que les pêcheries artisanales vont être affaiblies en raison de la localisation du projet d’Engie au large des côtes picarde et normande.
La réaction de Sébastien Jumel : « Le Président de la République vient de faire savoir qu’un accord sur l’éolien offshore aurait été trouvé avec les industriels. Cette annonce intervient alors que le gouvernement était en négociation sur le prix d’achat de l’électricité avec les attributaires des six projets éoliens des côtes de la Manche et de l’Atlantique. Il envisageait d’ailleurs le dépôt d’un amendement en 2e lecture au projet de loi « pour un État au service d’une société de confiance », à l’Assemblée nationale, la semaine prochaine, pour faire pression sur les groupes énergétiques dans cette négociation et lui donner un cadre juridique, n’excluant pas, en cas d’échec, la possibilité de relancer d’autres marchés en procédure accélérée.
L’Elysée choisit de crier victoire alors même que le débat sur cet amendement n’a pas encore eu lieu en séance plénière, et n’aura peut-être pas lieu. Le passage au Parlement aura servi surtout de technique pour amener les industriels à revoir leurs prix à la baisse, à les faire fléchir, ce dont nous n’avons jamais été dupes. Sur la forme, cependant, cela en dit long sur la conception du rôle qu’a l’exécutif de la représentation nationale.
Ce que nous avons affirmé constamment depuis le début de ce jeu de Monopoly reste plus que jamais d’actualité : s’il est légitime de vouloir réduire la facture du contribuable, l’éolien en mer ne peut se faire au détriment des territoires avec des projets low-cost qui laisseraient de côté toutes les contreparties présentées depuis des années aux habitants de nos côtes pour leur faire accepter ces projets.
S’agissant du Tréport-Dieppe, des mesures d’accompagnement de la filière pêche ont été promises, 750 emplois industriels avec la structuration d’une filière éolienne ont été promis, des mesures fortes d’aménagement du territoire (base de maintenance, formation…) figurent dans les engagements pris par l’entreprise filiale d’Engie attributaire du marché éolien.
À l’heure où le président de la République fait cette annonce, on aimerait être sûrs que cet accord ne se fera pas au détriment de ces engagements. Si l’on en croit les premières informations de presse, la subvention publique diminuerait de 40 % et le prix de sortie de l’électricité aurait été renégocié à la baisse de 30 % ce qui permettrait à l’État d’économiser 15 milliards d’euros.
À cette heure on parle le langage de Bercy mais pas de ce que les territoires sont en droit d’attendre. Au vu de l’historique lourd de ce dossier, des humiliations déjà subies, des promesses qui se sont déjà dégonflées comme des ballons de baudruche, de l’absence totale de prise en compte depuis plus de 10 ans des besoins vitaux de la pêche artisanale, il convient plus que jamais de rester prudent.
Avec les maires de Dieppe, Nicolas Langlois et du Tréport, Laurent Jacques, nous n’accepterons pas que le territoire supporte les inconvénients d’un parc éolien sans en retirer aucun avantage. L’Etat, qui « s’y est très mal pris depuis le début dans cette affaire », de l’aveu même de Nicolas Hulot, ne peut pas faire le choix de l’éolien low-cost, qui renierait les promesses faites aux territoires pour faire passer la pilule de ces fermes éoliennes au large.
Nous ne voulons pas être les plumés d’une partie de poker menteur entre le gouvernement et les groupes éoliens.
Le site offshore retenu au nord de notre département correspond à la zone de pêche la plus riche de la Manche-Est, ce choix de localisation est contesté depuis plus de 10 ans pour de très bonnes raisons, car il va fragiliser nos pêcheries artisanales. Il ne saurait être question de supporter qu’à cela s’ajoute la punition d’une opération qui ne comporterait plus les contreparties pour le territoire sur lesquelles le porteur de projet Engie s’est engagé dans sa réponse de marché.
Le Président de la République, qui se félicite de faire économiser de l’argent à l’Etat, doit aussi être le garant d’un aménagement équilibré du territoire.
Il va parler pêche lors de son déplacement en Bretagne. Les pêcheurs de Dieppe, du Tréport et des Hauts de France, les élus et tous les habitants du territoire attendent de sa part des annonces concrètes sur la pêche et les contreparties en termes d’emploi et d’accompagnement. C’est à l’aune de la réalisation de ces promesses que l’exécutif pourra crier victoire. Avant c’est trop tôt. »
Ce que nous avons affirmé constamment depuis le début de ce jeu de Monopoly reste plus que jamais d’actualité : s’il est légitime de vouloir réduire la facture du contribuable, l’éolien en mer ne peut se faire au détriment des territoires avec des projets low-cost qui laisseraient de côté toutes les contreparties présentées depuis des années aux habitants de nos côtes pour leur faire accepter ces projets.
S’agissant du Tréport-Dieppe, des mesures d’accompagnement de la filière pêche ont été promises, 750 emplois industriels avec la structuration d’une filière éolienne ont été promis, des mesures fortes d’aménagement du territoire (base de maintenance, formation…) figurent dans les engagements pris par l’entreprise filiale d’Engie attributaire du marché éolien.
À l’heure où le président de la République fait cette annonce, on aimerait être sûrs que cet accord ne se fera pas au détriment de ces engagements. Si l’on en croit les premières informations de presse, la subvention publique diminuerait de 40 % et le prix de sortie de l’électricité aurait été renégocié à la baisse de 30 % ce qui permettrait à l’État d’économiser 15 milliards d’euros.
À cette heure on parle le langage de Bercy mais pas de ce que les territoires sont en droit d’attendre. Au vu de l’historique lourd de ce dossier, des humiliations déjà subies, des promesses qui se sont déjà dégonflées comme des ballons de baudruche, de l’absence totale de prise en compte depuis plus de 10 ans des besoins vitaux de la pêche artisanale, il convient plus que jamais de rester prudent.
Avec les maires de Dieppe, Nicolas Langlois et du Tréport, Laurent Jacques, nous n’accepterons pas que le territoire supporte les inconvénients d’un parc éolien sans en retirer aucun avantage. L’Etat, qui « s’y est très mal pris depuis le début dans cette affaire », de l’aveu même de Nicolas Hulot, ne peut pas faire le choix de l’éolien low-cost, qui renierait les promesses faites aux territoires pour faire passer la pilule de ces fermes éoliennes au large.
Nous ne voulons pas être les plumés d’une partie de poker menteur entre le gouvernement et les groupes éoliens.
Le site offshore retenu au nord de notre département correspond à la zone de pêche la plus riche de la Manche-Est, ce choix de localisation est contesté depuis plus de 10 ans pour de très bonnes raisons, car il va fragiliser nos pêcheries artisanales. Il ne saurait être question de supporter qu’à cela s’ajoute la punition d’une opération qui ne comporterait plus les contreparties pour le territoire sur lesquelles le porteur de projet Engie s’est engagé dans sa réponse de marché.
Le Président de la République, qui se félicite de faire économiser de l’argent à l’Etat, doit aussi être le garant d’un aménagement équilibré du territoire.
Il va parler pêche lors de son déplacement en Bretagne. Les pêcheurs de Dieppe, du Tréport et des Hauts de France, les élus et tous les habitants du territoire attendent de sa part des annonces concrètes sur la pêche et les contreparties en termes d’emploi et d’accompagnement. C’est à l’aune de la réalisation de ces promesses que l’exécutif pourra crier victoire. Avant c’est trop tôt. »
20/06/18 : Éoliennes : vents contraires en baie de Saint-Brieuc
Emmanuel Macron a confirmé mercredi 20 juin, à l'occasion de sa visite en Bretagne, six projets de parcs éoliens en mer. Dans la baie de Saint-Brieuc, la résistance s'organise (Côte-d'Armor).
La baie de Saint-Brieuc (Côte-d'Armor), un site naturel majestueux et classé. À 16 kilomètres de ses côtes, 62 éoliennes vont être installées. D'une hauteur de 216 mètres, elles alimenteront 830 000 habitants. Problème : pour ces pécheurs, le parc éolien est une catastrophe. Empêchés d'approcher le président ce 20 juin au matin, ils voulaient lui exposer leurs craintes : les zones de pêche rétrécies, les conséquences sur les coquilles Saint-Jacques, bulots, homards.Mise en service en 2023
"On ne veut pas de ce parc, explique Julien Tréhorel, de l'association de défense de la pêche artisanale. Tous les gens qui sont ici sont là parce qu'ils n'en veulent pas, ils savent très bien que si ce parc s'installe, on met la clé sous la porte". "Tous", reprennent en choeur les autres pécheurs. Menace aussi pour les paysages, le tourisme, et les écosystèmes selon les défenseurs de l'environnement, qui jugent ce projet démesuré. Le projet était en suspens, il coutait trop cher à l'État, qui a renégocié. Les subventions ont baissé, ainsi que le prix de rachat de l'électricité. Ailes Marines, le développeur, a accepté, car les conditions économiques ont changé. Ailes Marines annonce la mise en service du parc en 2023 mais les opposants aux éoliennes en mer n'ont pas dit leur dernier mot : ils ont déposé des recours pour faire annuler ce projet.
20/06/18 : Côtes-d'Armor : Erquy : le projet éolien inquiète les habitants
https://www.lci.fr/societe/erquy-le-projet-eolien-inquiete-les-habitants-2091072.html
Les habitants d'Erquy sont réticents au projet d'implantation des éoliennes en mer dans leur région.
A Erquy, dans les Côtes-d'Armor, près de 90% de la population se sont prononcés contre le projet éolien. Notons que 62 éoliennes seront implantées en mer à 16 km au large de la région. Les pêcheurs sont les plus remontés contre ce projet qu'ils estiment catastrophique pour la filière pêche.
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13h du 20/06/2018 présenté par Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13h du 20 juin 2018 des reportages sur l’actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.
https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/13-heures-20-juin-2018.html (à 10mn40)
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13h du 20/06/2018 présenté par Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13h du 20 juin 2018 des reportages sur l’actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.
https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/13-heures-20-juin-2018.html (à 10mn40)
20/06/18 : EMMANUEL MAQUET : « LE PARC ÉOLIEN DE DIEPPE-LE TRÉPORT POSE ÉNORMÉMENT DE DIFFICULTÉS. EMMANUEL MACRON AURAIT DÛ ROUVRIR LE DÉBAT ! »
http://www.bvoltaire.fr/parc-eolien-de-dieppe-treport-pose-enormement-de-difficultes-emmanuel-macron-aurait-reouvrir-debat/
Emmanuel Maquet, député LR de la Somme, précise le sens de sa position sur les éoliennes, notamment l’éolien en mer, et dit sa préférence pour l’éolien flottant. Il souligne l’impact négatif du projet de Dieppe-Le Tréport sur la pêche et le parc naturel marin. Interview en ligne.
20/06/18 : EOLIEN EN MER : LES SIX PREMIERS PROJETS MAINTENUS MAIS AVEC MOINS D'AIDE PUBLIQUE
https://www.capital.fr/entreprises-marches/eolien-en-mer-les-six-premiers-projets-maintenus-mais-avec-moins-daide-publique-1294089
Soulagement pour la filière éolienne et de nombreux élus des territoires concernés: le gouvernement a confirmé mercredi les six premiers projets de parcs éoliens qu'il menaçait d'annuler, mais en réduisant considérablement l'aide financière de l'Etat.
En déplacement près de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) où l'un de ces parcs doit être construit, Emmanuel Macron a annoncé la "bonne nouvelle", fruit de plusieurs mois de négociation avec les industriels.
Les parcs "sont confirmés" et la négociation "a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs (de rachat de l'électricité qui sera produite par ces parcs) de 30%, ce qui veut dire qu'on va économiser sur la période 15 milliards d'euros d'argent public pour les mêmes projets, la même ambition", a déclaré le président.
Le gouvernement avait décidé de renégocier les financements publics accordés à ces parcs, attribués lors d'appels d'offres en 2012 et 2014, estimant que les tarifs prévus à l'époque, compris entre 180 et 230 euros par mégawattheure durant 20 ans, étaient devenus excessifs étant donnée la baisse du coût de l'éolien en mer ces dernières années.
En cas d'échec de ces négociations, il menaçait d'annuler les résultats de ces appels d'offres, un amendement ouvrant cette possibilité étant actuellement en discussion au Parlement.
Cette éventualité inquiétait les industriels et certains élus locaux en Bretagne, Normandie et Loire-Atlantique, les trois régions d'implantation des futures éoliennes. Les élus craignaient une remise en cause de plusieurs projets d'usine de fabrication d'éoliennes et leurs centaines d'emplois à la clé, par exemple à Cherbourg ou au Havre.
- "Soulagement" -
Parmi les six parcs concernés, trois sont développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux par Engie au large du Tréport (Seine-Maritime) et des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée), et un par l'espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Ils représentent chacun une puissance d'environ 500 mégawatts (MW).
"Soulagement pour la filière", a réagi sur Twitter la directrice générale des énergies renouvelables en France d'Engie, Gwenaëlle Huet, tandis que Bruno Bensasson, nouveau directeur exécutif d'EDF en charge des énergies renouvelables s'est dit "heureux" de cette décision.
General Electric, qui construit les éoliennes des futurs parcs d'EDF a aussi fait part à l'AFP de sa "satisfaction".
Cette annonce est "un signal fort" et "positif" pour une énergie qui "a un potentiel important, qui est extrêmement fiable et permet de développer d'importantes capacités de production d'électricité", a expliqué la responsable d'Engie à l'AFP.
En échange de cette baisse des aides, les industriels ont obtenu la prise en charge des coûts de raccordement de leurs parcs.
- Toujours des recours -
"Sans le lancement confirmé de ces premières capacités, associées à des plans industriels déjà engagés, la filière française et ses nouveaux emplois locaux n'auraient très probablement pas pu voir le jour", a commenté Olivier Pérot, président de France énergie éolienne (FEE), qui regroupe les entreprises du secteur.
Cette décision enlève une épine du pied des industriels, également critiqués sur leurs projets. Des associations de défense de l'environnement et des pêcheurs ont déposé des recours pour s'opposer à l'installation des éoliennes (environ 60 par parc), dénonçant une atteinte au paysage, à la biodiversité marine et un conflit d'usage avec la pêche.
Les projets, encore suspendus pour certains au traitement de ces recours, ont déjà pris beaucoup de retard. Les premiers ne verront pas le jour avant 2021.
Malgré les discours volontaristes des gouvernements successifs, la filière française de l'éolien en mer peine à décoller. Fin 2017, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait reconnu "le retard" de la France par rapport au Royaume-Uni, à l'Allemagne ou aux Pays-Bas, et la nécessité de "souquer très ferme" pour le rattraper.
Aucune éolienne posée n'est encore installée en mer et le cahier des charges du troisième appel d'offres pour des installations au large de Dunkerque se fait toujours attendre, tout comme le lancement d'appels d'offres pour l'éolien flottant, autre technologie émergente.
20/06/18 : Macron remet du vent dans les pales de l'éolien en mer😠
http://www.liberation.fr/france/2018/06/20/macron-remet-du-vent-dans-les-pales-de-l-eolien-en-mer_1660710
En visite à Saint-Brieuc, le chef de l'Etat a «confirmé» les six projets de parcs éoliens offshore qui étaient menacés faute d'accord tarifaire. En baissant le prix de rachat de l'électricité, l'Etat va économiser 15 milliards d'euros sur vingt ans.
Les tarifs de rachat de l’électricité éolienne offshore avaient été initialement fixés dans une fourchette comprise entre 180 et 230 euros le mégawattheure (MWh) pour les deux prochaines décennies. Mais compte tenu de la chute des coûts observés dans le secteur ces cinq dernières années, ils devraient tomber «de 200 à environ 150 euros», a précisé le ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot, qui était du déplacement et a tweeté les détails de la renégociation :
A ce prix-là, l’éolien offshore n’est pas encore compétitif avec les autres grands modes de production d’électricité renouvelable (entre 15 et 20 euros le MWh pour l’hydraulique et 80 à 90 euros pour l’éolien terrestre), mais il se rapproche de l’énergie solaire photovoltaïque (140 euros le MWh) voire des nouveaux réacteurs nucléaires (109 euros le MWh pour les deux EPR construits par EDF à Hinkley Point au Royaume-Uni). Devenues le principal levier de développement des énergies décarbonées, mais encore inexistantes en France, les éoliennes en mer vont donc pouvoir fleurir sur les façades maritimes de l’Hexagone, dans le sillage des immenses parcs déjà déployés en Allemagne, au Danemark, au Royaume-Uni ou en Espagne.
L’équivalent de deux EPR
Six parcs développant chacun 500 mégawatts de puissance électrique (la moitié de la puissance d’un réacteur nucléaire standard) sont au programme : trois développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados) ; deux par Engie non loin du Tréport (Seine-Maritime) et des Iles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée) ; et un par l’espagnol Iberdrola au cap Fréhel (Côtes-d’Armor). Au total l’ensemble de ces projets devraient totaliser 400 éoliennes et une puissance cumulée de près de 3 000 mégawatts, soit l’équivalent de deux réacteurs EPR du type de celui difficilement construit par EDF à Flamanville, dans la Manche.
Les premières éoliennes en mer, des machines pour certaines hautes de 100 mètres et développant une puissance unitaire de 6 MW, devraient tourner à partir de 2022. Les turbines éoliennes d’EDF seront construites par l’américain GE, qui a racheté la branche énergie d’Alstom et celles d’Engie par Siemens-Gamesa, qui a repris l’ancienne activité éolienne d’Areva (Orano). Aucun industriel français ne profitera donc de cet appel d’air. En revanche, plusieurs centaines d’emplois devraient être confirmés à Saint-Nazaire et Cherbourg par GE, et Siemens-Gamesa a annoncé la création de 750 emplois au Havre.
10% de l’électricité en 2030 ?
Elus locaux et industriels concernés sonnaient le tocsin ces derniers mois, jugeant l’avenir de l’éolien offshore français grandement menacé par l’intransigeance de l’Etat. Aussi ce mercredi, toute la filière faisait état sur Twitter de son «soulagement» voire de sa joie, à l’image de Gwenaëlle Huet, la patronne des énergies renouvelables d’Engie, et de Bruno Bensasson, son homologue de chez EDF. Pour Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), «grâce à cette décision, la France va pouvoir jouer son rôle dans la dynamique mondiale des énergies marines renouvelables». Et de prévoir que l’éolien offshore pourrait représenter «près de 10% de notre électricité en 2030». Enfin si cette belle dynamique retrouvée n’est pas encore freinée par les nombreux recours administratifs, déposés par les opposants qui considèrent que l’éolien en mer gâche leur ligne d’horizon ou menace la pêche.
L’équivalent de deux EPR
Six parcs développant chacun 500 mégawatts de puissance électrique (la moitié de la puissance d’un réacteur nucléaire standard) sont au programme : trois développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados) ; deux par Engie non loin du Tréport (Seine-Maritime) et des Iles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée) ; et un par l’espagnol Iberdrola au cap Fréhel (Côtes-d’Armor). Au total l’ensemble de ces projets devraient totaliser 400 éoliennes et une puissance cumulée de près de 3 000 mégawatts, soit l’équivalent de deux réacteurs EPR du type de celui difficilement construit par EDF à Flamanville, dans la Manche.
Les premières éoliennes en mer, des machines pour certaines hautes de 100 mètres et développant une puissance unitaire de 6 MW, devraient tourner à partir de 2022. Les turbines éoliennes d’EDF seront construites par l’américain GE, qui a racheté la branche énergie d’Alstom et celles d’Engie par Siemens-Gamesa, qui a repris l’ancienne activité éolienne d’Areva (Orano). Aucun industriel français ne profitera donc de cet appel d’air. En revanche, plusieurs centaines d’emplois devraient être confirmés à Saint-Nazaire et Cherbourg par GE, et Siemens-Gamesa a annoncé la création de 750 emplois au Havre.
10% de l’électricité en 2030 ?
Elus locaux et industriels concernés sonnaient le tocsin ces derniers mois, jugeant l’avenir de l’éolien offshore français grandement menacé par l’intransigeance de l’Etat. Aussi ce mercredi, toute la filière faisait état sur Twitter de son «soulagement» voire de sa joie, à l’image de Gwenaëlle Huet, la patronne des énergies renouvelables d’Engie, et de Bruno Bensasson, son homologue de chez EDF. Pour Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), «grâce à cette décision, la France va pouvoir jouer son rôle dans la dynamique mondiale des énergies marines renouvelables». Et de prévoir que l’éolien offshore pourrait représenter «près de 10% de notre électricité en 2030». Enfin si cette belle dynamique retrouvée n’est pas encore freinée par les nombreux recours administratifs, déposés par les opposants qui considèrent que l’éolien en mer gâche leur ligne d’horizon ou menace la pêche.
20/06/18 : Eolien offshore : les six parcs se feront, 40% moins chers
https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-offshore-tarif-achat-parcs-negociation-31519.php4
Lors de son déplacement au cap Fréhel (Côtes-d'Armor), le Président de la République a confirmé que les six parcs éoliens en mer seront réalisés, puisque l'Etat est parvenu à un accord financier avec l'ensemble des opérateurs. "La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs de 30%", a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant : "Ce qui veut dire qu'on va économiser, sur la période, 15 milliards d'euros d'argent public pour les mêmes projets, la même ambition, les mêmes tailles de projets".
Les tarifs d'achat passent de 200€ à 150€/MWh environ, précise Nicolas Hulot sur Twitter. Le coût du soutien public pour les six projets était estimé à 40 milliards d'euros. La négociation a permis de baisser ce coût à 25 milliards d'euros. Le Président a indiqué que cet accord permettrait de lancer rapidement une deuxième génération de projets.
Les six projets, de 500 MW chacun, sont prévus à Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le Tréport (Seine-Maritime) et Yeu/Noirmoutier (Vendée). Ils ont été attribués par appel d'offres en 2012 et 2014.
"Les projets du premier appel d'offre sont quasiment purgés de tout recours contentieux, source principale de retard de leur mise en service, les décisions finales d'investissement pourront être prises rapidement, probablement dès cette année, pour une mise en service probable en 2021", indique Olivier Perot, président de France énergie éolienne (FEE), qui se félicite de cette annonce.
Lors de son déplacement au cap Fréhel (Côtes-d'Armor), le Président de la République a confirmé que les six parcs éoliens en mer seront réalisés, puisque l'Etat est parvenu à un accord financier avec l'ensemble des opérateurs. "La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs de 30%", a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant : "Ce qui veut dire qu'on va économiser, sur la période, 15 milliards d'euros d'argent public pour les mêmes projets, la même ambition, les mêmes tailles de projets".
Les tarifs d'achat passent de 200€ à 150€/MWh environ, précise Nicolas Hulot sur Twitter. Le coût du soutien public pour les six projets était estimé à 40 milliards d'euros. La négociation a permis de baisser ce coût à 25 milliards d'euros. Le Président a indiqué que cet accord permettrait de lancer rapidement une deuxième génération de projets.
Les six projets, de 500 MW chacun, sont prévus à Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le Tréport (Seine-Maritime) et Yeu/Noirmoutier (Vendée). Ils ont été attribués par appel d'offres en 2012 et 2014.
"Les projets du premier appel d'offre sont quasiment purgés de tout recours contentieux, source principale de retard de leur mise en service, les décisions finales d'investissement pourront être prises rapidement, probablement dès cette année, pour une mise en service probable en 2021", indique Olivier Perot, président de France énergie éolienne (FEE), qui se félicite de cette annonce.
20/06/18 : Macron confirme le lancement de six parcs éoliens en mer😡
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/macron-confirme-le-lancement-de-six-parcs-eoliens-en-mer-b59e1749e7011b5e377e7a89c860273e
Emmanuel Macron a confirmé mercredi lors d'un déplacement en Bretagne le lancement de six parcs d'éoliennes en mer "grâce à la renégociation des tarifs", a annoncé sur Twitter le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.
Les tarifs passent de 200 euros par mégawattheure à environ 150 euros, a précisé le ministre.
Le député de Vendée (La République en Marche) Stéphane Buchou s'est pour sa part dit "satisfait des annonces faites par Emmanuel Macron au Cap Fréhel".
"L'accord trouvé entre l'Etat et les industriels confirme la réalisation des six parcs éoliens en mer, dont celui au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier", a-t-il réagi sur Twitter. "Grâce à cet accord, la subvention publique diminue de 40 % et le prix de rachat de l'électricité a été négocié à la baisse de 30 %".
"Cela va permettre à l'Etat d'économiser 15 milliards d'euros sur 20 ans tout en développant les énergies renouvelables dans notre mix énergétique", poursuit-il.
La France a attribué au total six parcs en mer en 2012 et 2014 représentant plus de 400 éoliennes et une puissance cumulée de 2.916 mégawatts (MW), avec des tarifs de rachat garantis sur 20 ans.
EDF a été retenu en 2012 pour construire les trois parcs de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) (1.400 MW au total).
Engie a de son côté remporté en 2014 deux parcs, au large du Tréport (Seine-Maritime), de l'île-d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée), pour un total proche de 1.000 MW, et le sixième projet a été attribué à l'espagnol Iberdrola.
L'exécutif avait exprimé le souhait ces derniers mois de réduire le soutien public à ces projets, une décision qui avait suscité une levée de bouclier chez les industriels.
"L'accord trouvé entre l'Etat et les industriels confirme la réalisation des six parcs éoliens en mer, dont celui au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier", a-t-il réagi sur Twitter. "Grâce à cet accord, la subvention publique diminue de 40 % et le prix de rachat de l'électricité a été négocié à la baisse de 30 %".
"Cela va permettre à l'Etat d'économiser 15 milliards d'euros sur 20 ans tout en développant les énergies renouvelables dans notre mix énergétique", poursuit-il.
La France a attribué au total six parcs en mer en 2012 et 2014 représentant plus de 400 éoliennes et une puissance cumulée de 2.916 mégawatts (MW), avec des tarifs de rachat garantis sur 20 ans.
EDF a été retenu en 2012 pour construire les trois parcs de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) (1.400 MW au total).
Engie a de son côté remporté en 2014 deux parcs, au large du Tréport (Seine-Maritime), de l'île-d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée), pour un total proche de 1.000 MW, et le sixième projet a été attribué à l'espagnol Iberdrola.
L'exécutif avait exprimé le souhait ces derniers mois de réduire le soutien public à ces projets, une décision qui avait suscité une levée de bouclier chez les industriels.
20/06/18 : ÉOLIENNES EN MER - Emmanuel Macron confirme que le projet au large de Dieppe – Le Tréport se fera bien😡
http://www.courrier-picard.fr/118328/article/2018-06-20/emmanuel-macron-confirme-que-le-projet-eolien-au-large-de-dieppe-le-treport-se
Depuis plusieurs mois, le gouvernement veut baisser le tarif de rachat de l’électricité produite par les futures éoliennes en mer, ce qui fait peser, selon les industriels du secteur, des menaces sur les six projets éoliens en cours, dont celui au large de Dieppe - Le Tréport et des côtes picarde et normande, mené par Engie (ex-GDF-Suez), et sur l’ensemble de la filière.
En visite ce mercredi à Plévenon (Côtes-d’Armor), le président de la République Emmanuel Macron vient d’annoncer que les six projets éoliens en mer vont pouvoir se poursuivre. Cependant, l’État va réduire de 15 milliards d’euros le soutien public dont ils vont bénéficier.Le gouvernement avait décidé de renégocier les financements publics accordés à ces parcs, attribués lors d’appels d’offres en 2012 et 2014, estimant qu’ils étaient trop élevés. L’accord trouvé va permettre à l’État d’« économiser sur la période 15 milliards d’euros d’argent public », a déclaré Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Plévenon (Côtes-d’Armor), près de la zone où l’un des parcs doit être construit (source AFP).
20/06/18 : Emmanuel Macron annonce un accord qui permet de sauver 6 projets de parcs éoliens en mer😠
Industriels et élus locaux peuvent souffler un ouf de soulagement. En déplacement en Bretagne où il s'est fait présenter le projet de parc éolien maritime de la baie de Saint-Brieuc, Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi qu'un accord avait été trouvé sur la renégociation des tarifs de l'électricité offshore, accord qui permettra de sauver les six projets de parcs éoliens programmés dans la Manche et en Atlantique.
"Je suis en mesure de vous confirmer la finalisation et l'accord qui a été obtenu pour ce projet, pour les six projets en cours d'éolien offshore", a déclaré le président de la République, vivement applaudi par les industriels et élus locaux présents à Plévenon (Côtes-d'Armor), près de la zone où l'un des parcs doit être construit."La négociation a permis de diminuer de 40% la subvention publique et d'avoir un ajustement des tarifs de 30%. Ce qui veut dire que l'on va économiser sur la période 15 milliards d'euros d'argent public pour les mêmes projets, la même ambition", a-t-il salué.
Moins de 150 euros le megawattheure
Ces six parcs éoliens avaient été attribués au français EDF, à l'espagnol Iberdrola et à un consortium mené par Engie, à la suite de deux appels d'offres en 2012 et en 2014. A l'époque, l'Etat avait accepté de racheter l'électricité de ces futurs parcs à un tarif situé autour de 200 euros le mégawattheure. Mais en début d'année, le ministère de la Transition énergétique avait jugé ces prix de rachat trop élevés, évaluant la moyenne actuelle aux alentours de 80 euros le mégawattheure, et exigeant un effort de la part des entreprises.
"Ces projets avaient été négociés il y a plusieurs années, donc avec des conditions tarifaires et de subventions totalement déconnectées des réalités du marché. C'est la faute à tout le monde ou la faute à personne", a expliqué Emmanuel Macron en saluant l'action de son ministre Nicolas Hulot et de Matignon lors des discussions avec les industriels des énergies renouvelables.
....