L’enquête publique sur le projet de parc éolien entre les îles d’Yeu et de Noirmoutier est en cours. Le mail d’un des membres de la commission, transmis par erreur aux opposants, sème le trouble.
Voilà plusieurs jours, le 27 avril, une manifestation contre le projet avait réuni environ 500 personnes sur l’île de Noirmoutier. Le lendemain, des opposants du collectif « Touche pas à nos îles », se rend à l’une des permanences de la commission de l’enquête publique : des échanges houleux ont lieu, mais une rencontre est évoquée.
Le 1er mai, le président de la commission fait parvenir une invitation à Fabien Bouglé, porte-parole du collectif, pour une rencontre « dans un climat apaisé et plus serein dans le strict respect des personnes ». Dans un mail adressé aux opposants au projet et aux membres de la commission d’enquête.
Problème : deux de ces derniers y répondent sans s’apercevoir que les opposants sont destinataires de leurs réponses. « Aucune trêve pour le clan Bouglé qui continue à distiller médisance et accusations grossières […]. On est face à des personnes sans scrupules et au QI qui n’est pas celui du géranium [sic] », écrit ainsi un des commissaires enquêteurs moins d’une heure après. « Rien de nouveau à l’ouest !!! », répond une autre.
Pour le collectif d’opposants, ces échanges de mails internes démontrent une partialité de la commission : il demande la démission de la commission et a saisi le Tribunal administratif de Nantes. « La position du tribunal sera donnée cette semaine ou la semaine prochaine par le président du tribunal administratif », indique le chef du bureau des enquêtes publiques.
Autres articles :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/vendee-commissaire-enqueteur-anti-eolien-ont-qi-qui-n-est-pas-celui-du-geranium-1471725.html
À Noirmoutier, le collectif "Touche pas à Nos Îles !", opposé au projet de parc éolien au large de l'île, dénonce le contenu "hautement méprisant" d'un e-mail envoyé par erreur par un commissaire enquêteur. Ils demandent la suspension de l'enquête publique.
Communiqué de la FED
Le 1er mai, le président de la commission fait parvenir une invitation à Fabien Bouglé, porte-parole du collectif, pour une rencontre « dans un climat apaisé et plus serein dans le strict respect des personnes ». Dans un mail adressé aux opposants au projet et aux membres de la commission d’enquête.
Problème : deux de ces derniers y répondent sans s’apercevoir que les opposants sont destinataires de leurs réponses. « Aucune trêve pour le clan Bouglé qui continue à distiller médisance et accusations grossières […]. On est face à des personnes sans scrupules et au QI qui n’est pas celui du géranium [sic] », écrit ainsi un des commissaires enquêteurs moins d’une heure après. « Rien de nouveau à l’ouest !!! », répond une autre.
Pour le collectif d’opposants, ces échanges de mails internes démontrent une partialité de la commission : il demande la démission de la commission et a saisi le Tribunal administratif de Nantes. « La position du tribunal sera donnée cette semaine ou la semaine prochaine par le président du tribunal administratif », indique le chef du bureau des enquêtes publiques.
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07/05/18 : Vendée : À Noirmoutier, des antiéoliens taxés de «géraniums»
07/05/18 : Vendée : pour un commissaire enquêteur, des anti-éolien ont un “QI qui n'est pas celui du géranium”
Ils saisissent la justice après qu'un mail moquant leur faible QI leur a été adressé, par erreur, par un commissaire enquêteur du projet.
À Noirmoutier, la bataille des éoliennes vire au Clochemerle. La tension a atteint son comble entre le collectif «Touche pas à nos îles!» et les commissaires enquêteurs chargés de l'enquête publique sur le projet de construction d'une centrale de 62 éoliennes au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier, en Vendée.
«On est face à des personnes sans scrupule et au QI qui n'est pas celui du géranium»… Tel est le langage fleuri utilisé par le commissaire enquêteur Jacques Turpin, dans un mail adressé le 1er mai à ses confrères, pour qualifier ce groupe d'opposants au projet éolien, également désigné comme un «clan» distillant «médisance et accusations grossières». Une banale erreur de destinataires a fait atterrir ce message pour le moins narquois dans la boîte mail du collectif «Touche pas à nos îles!» Ce dernier devait rencontrer les commissaires enquêteurs après la manifestation de contestation qui a rassemblé 500 personnes à Noirmoutier le 27 avril.
«Quelle faute professionnelle et quel mépris pour le peuple et la démocratie !»
Fabien Bouglé, porte-parole du collectif «Touche pas à nos îles !»
«Être qualifié de “QI de géraniums”, c'est inadmissible! On a passé un cap. C'est indigne, s'étrangle Fabien Bouglé, le bouillonnant porte-parole du collectif. Quelle faute professionnelle et quel mépris pour le peuple et la démocratie! Nous n'aurions pas le quotient intellectuel requis pour avoir le droit de nous battre pour préserver nos emplois, nos vies, nos îles et leur environnement… C'est très révélateur du double langage de cette commission d'enquête.» Aussitôt, le collectif s'est plaint au tribunal administratif de Nantes d'une «atteinte très grave au devoir de neutralité et d'impartialité des commissaires enquêteurs» et d'«insultes à la population». Il réclame à l'autorité administrative, qui a désigné les membres de la commission d'enquête publique, «de surseoir à cette enquête publique et d'accepter la démission de l'ensemble des commissaires enquêteurs concernés». «Il ne s'agit pas d'une procédure de recours», indique pour l'instant le premier vice-président du tribunal administratif de Nantes, qui examine la demande pour savoir si elle relève de ses compétences et comment y donner suite. Une réponse devrait tomber jeudi.
Le président de la commission d'enquête, Arnold Schwerdorffer, a pour sa part indiqué au Figaro qu'il n'avait «aucun commentaire à faire». Cette querelle s'inscrit dans une série de désaccords entre les commissaires enquêteurs et le collectif qui dénonce des irrégularités depuis le début de l'enquête publique, comme l'utilisation d'un matériel de communication utilisant les sigles du consortium EMYN, porteur du projet éolien. Collectif hétéroclite, «Touche pas à nos îles!» s'est constitué en avril 2017 pour dénoncer les «conséquences écologiques» et la technologie «déjà obsolète et peu productive» de ce projet de centrale éolienne. Il est notamment composé de 152 travailleurs de la mer, de l'Association des commerçants de Noirmoutier, de personnalités comme l'homme d'affaires Alain-Dominique Perrin (du groupe de luxe Richemont) ou le chef doublement étoilé Alexandre Couillon. Également membre, le patron de la conserverie Gendreau est pour sa part allé déposer un géranium à la permanence de la commission d'enquête en signe de protestation.
À Noirmoutier, la bataille des éoliennes vire au Clochemerle. La tension a atteint son comble entre le collectif «Touche pas à nos îles!» et les commissaires enquêteurs chargés de l'enquête publique sur le projet de construction d'une centrale de 62 éoliennes au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier, en Vendée.
«On est face à des personnes sans scrupule et au QI qui n'est pas celui du géranium»… Tel est le langage fleuri utilisé par le commissaire enquêteur Jacques Turpin, dans un mail adressé le 1er mai à ses confrères, pour qualifier ce groupe d'opposants au projet éolien, également désigné comme un «clan» distillant «médisance et accusations grossières». Une banale erreur de destinataires a fait atterrir ce message pour le moins narquois dans la boîte mail du collectif «Touche pas à nos îles!» Ce dernier devait rencontrer les commissaires enquêteurs après la manifestation de contestation qui a rassemblé 500 personnes à Noirmoutier le 27 avril.
«Quelle faute professionnelle et quel mépris pour le peuple et la démocratie !»
Fabien Bouglé, porte-parole du collectif «Touche pas à nos îles !»
«Être qualifié de “QI de géraniums”, c'est inadmissible! On a passé un cap. C'est indigne, s'étrangle Fabien Bouglé, le bouillonnant porte-parole du collectif. Quelle faute professionnelle et quel mépris pour le peuple et la démocratie! Nous n'aurions pas le quotient intellectuel requis pour avoir le droit de nous battre pour préserver nos emplois, nos vies, nos îles et leur environnement… C'est très révélateur du double langage de cette commission d'enquête.» Aussitôt, le collectif s'est plaint au tribunal administratif de Nantes d'une «atteinte très grave au devoir de neutralité et d'impartialité des commissaires enquêteurs» et d'«insultes à la population». Il réclame à l'autorité administrative, qui a désigné les membres de la commission d'enquête publique, «de surseoir à cette enquête publique et d'accepter la démission de l'ensemble des commissaires enquêteurs concernés». «Il ne s'agit pas d'une procédure de recours», indique pour l'instant le premier vice-président du tribunal administratif de Nantes, qui examine la demande pour savoir si elle relève de ses compétences et comment y donner suite. Une réponse devrait tomber jeudi.
Le président de la commission d'enquête, Arnold Schwerdorffer, a pour sa part indiqué au Figaro qu'il n'avait «aucun commentaire à faire». Cette querelle s'inscrit dans une série de désaccords entre les commissaires enquêteurs et le collectif qui dénonce des irrégularités depuis le début de l'enquête publique, comme l'utilisation d'un matériel de communication utilisant les sigles du consortium EMYN, porteur du projet éolien. Collectif hétéroclite, «Touche pas à nos îles!» s'est constitué en avril 2017 pour dénoncer les «conséquences écologiques» et la technologie «déjà obsolète et peu productive» de ce projet de centrale éolienne. Il est notamment composé de 152 travailleurs de la mer, de l'Association des commerçants de Noirmoutier, de personnalités comme l'homme d'affaires Alain-Dominique Perrin (du groupe de luxe Richemont) ou le chef doublement étoilé Alexandre Couillon. Également membre, le patron de la conserverie Gendreau est pour sa part allé déposer un géranium à la permanence de la commission d'enquête en signe de protestation.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/vendee-commissaire-enqueteur-anti-eolien-ont-qi-qui-n-est-pas-celui-du-geranium-1471725.html
À Noirmoutier, le collectif "Touche pas à Nos Îles !", opposé au projet de parc éolien au large de l'île, dénonce le contenu "hautement méprisant" d'un e-mail envoyé par erreur par un commissaire enquêteur. Ils demandent la suspension de l'enquête publique.
Le vendredi 4 mai, deux camions de gendarmes attendaient, au Perrier et à Saint-Hilaire-de-Riez, les habitants souhaitant participer à l'enquête publique sur le projet de parc éolien au large des côtes vendéennes. Il prévoit la construction de 62 éoliennes à une quinzaine de kilomètres au large, entre Noirmoutier et l'Île d'Yeu.
Le dispositif de sécurité est à la hauteur des préoccupations des commissaires enquêteurs : quelques jours plutôt, le 1er mai, un mail transmis par erreur au collectif Touche pas à Mon Île ! a provoqué la surprise - et la colère - des opposants.
Les relations étaient déjà tendues entre le collectif et les cinq commissaires enquêteurs. Les représentants de Touche pas à Mon Île ! dénoncent depuis le début de l'enquête publique, le 4 avril, des irrégularités dans la commission d'enquête. Une manifestation est organisée le 27 avril, à Noirmoutier, à la veille d'une permanence décrite depuis comme "houleuse" par les opposants, présentant une "certaine virulence" pour les membres de la commission d'enquête.
Le dispositif de sécurité est à la hauteur des préoccupations des commissaires enquêteurs : quelques jours plutôt, le 1er mai, un mail transmis par erreur au collectif Touche pas à Mon Île ! a provoqué la surprise - et la colère - des opposants.
Les relations étaient déjà tendues entre le collectif et les cinq commissaires enquêteurs. Les représentants de Touche pas à Mon Île ! dénoncent depuis le début de l'enquête publique, le 4 avril, des irrégularités dans la commission d'enquête. Une manifestation est organisée le 27 avril, à Noirmoutier, à la veille d'une permanence décrite depuis comme "houleuse" par les opposants, présentant une "certaine virulence" pour les membres de la commission d'enquête.
Les deux parties s'accordent alors pour se rencontrer, en dehors des créneaux de permanence, et de laisser le temps à Touche pas à Mon Île ! d'exposer ses arguments contre l'installation du projet d'éoliennes en mer. Les commissaires officialisent la réunion dans un courrier envoyé par e-mail à Fabien Bouglé, le porte-parole du collectif.
C'est dans une réponse à ce mail que Jacques Turpin, l'un des commissaires, omet d'enlever de la liste des destinataires l'adresse des opposants. Pensant écrire aux autres commissaires, il rédige : "On est face à des personnes sans scrupules et au QI qui n'est pas celui du géranium. De quoi alimenter notre rencontre avec ce clan si la rencontre a lieu". Il fait également référence au "clan BOUGLE" - les opposants rassemblés autour de Fabien Bouglé, qui continueraient à "distiller médisance et accusation grossières".
"Une mauvaise manip"
"Une mauvaise manip" pour le président de la commission, l'ancien général de division de l'armée de terre Arnold Schwerdorffer. Contacté par téléphone, il explique "ne rien avoir à dire" sur cette affaire. "Je laisse aux auteurs du document l'entière responsabilité de leurs propos".
Pour Fabien Bouglé, l'incident "est dingue. Ce sont tous les citoyens qui sont insultés derrière cette expression." Le conseiller municipal de Versailles, soutien de François Fillon lors de la campagne présidentielle et ancien membre de l'opposition au mariage pour tous en région parisienne, passe environ un tiers de l'année à Noirmoutier. Il dénonce "l'absence d'impartialité de la commission d'enquête".
Au-delà des propos de Jacques Turpin, la présence du logo et de certains supports publicitaires du promoteur du parc Éoliennes en Mer Îles d'Yeu et Noirmoutier (EMYN) pendant les permanences d'enquête publique est soulignée par le collectif d'opposants. Ceux-ci ont listé leurs griefs dans un procès verbal, déposé au registre de l'enquête.
Le collectif a adressé un courrier au Tribunal Administratif de Nantes, pour demander "de surseoir à cette enquête publique et d’accepter la démission de l’ensemble des commissaires enquêteurs concernés".
"Il n'existe pas, réglementairement, de procédure de recours de ce type à une enquête publique", explique-t-on du côté du Tribunal. "Mais le président a bien reçu le courrier, et devrait y apporter une réponse dans la semaine".
Lundi, en début d'après-midi, la préfecture de Vendée n'avait pas encore communiqué sur ce sujet. La prochaine permanence doit se tenir le vendredi 11 mai, à la mairie de l'Île d'Yeu. Fabien Bouglé espère de son côté que "cette affaire sera réglée d'ici là".
C'est dans une réponse à ce mail que Jacques Turpin, l'un des commissaires, omet d'enlever de la liste des destinataires l'adresse des opposants. Pensant écrire aux autres commissaires, il rédige : "On est face à des personnes sans scrupules et au QI qui n'est pas celui du géranium. De quoi alimenter notre rencontre avec ce clan si la rencontre a lieu". Il fait également référence au "clan BOUGLE" - les opposants rassemblés autour de Fabien Bouglé, qui continueraient à "distiller médisance et accusation grossières".
"Une mauvaise manip"
"Une mauvaise manip" pour le président de la commission, l'ancien général de division de l'armée de terre Arnold Schwerdorffer. Contacté par téléphone, il explique "ne rien avoir à dire" sur cette affaire. "Je laisse aux auteurs du document l'entière responsabilité de leurs propos".
Pour Fabien Bouglé, l'incident "est dingue. Ce sont tous les citoyens qui sont insultés derrière cette expression." Le conseiller municipal de Versailles, soutien de François Fillon lors de la campagne présidentielle et ancien membre de l'opposition au mariage pour tous en région parisienne, passe environ un tiers de l'année à Noirmoutier. Il dénonce "l'absence d'impartialité de la commission d'enquête".
Au-delà des propos de Jacques Turpin, la présence du logo et de certains supports publicitaires du promoteur du parc Éoliennes en Mer Îles d'Yeu et Noirmoutier (EMYN) pendant les permanences d'enquête publique est soulignée par le collectif d'opposants. Ceux-ci ont listé leurs griefs dans un procès verbal, déposé au registre de l'enquête.
Le collectif a adressé un courrier au Tribunal Administratif de Nantes, pour demander "de surseoir à cette enquête publique et d’accepter la démission de l’ensemble des commissaires enquêteurs concernés".
"Il n'existe pas, réglementairement, de procédure de recours de ce type à une enquête publique", explique-t-on du côté du Tribunal. "Mais le président a bien reçu le courrier, et devrait y apporter une réponse dans la semaine".
Lundi, en début d'après-midi, la préfecture de Vendée n'avait pas encore communiqué sur ce sujet. La prochaine permanence doit se tenir le vendredi 11 mai, à la mairie de l'Île d'Yeu. Fabien Bouglé espère de son côté que "cette affaire sera réglée d'ici là".
Communiqué de la FED
La démocratie encore une fois bafouée ?
Vouloir imposer de force des éoliennes terrestres ou offshore à des citoyens qui n'en veulent pas conduit à des situation scandaleuses qui discrédite les autorités de l'état .
Le Fédération Environnement Durable ne saurait accepter que des associations qui luttent pacifiquement soient insultées par ceux qui officiellement sont en charge de faire respecter la loi et qui doivent rester impartiaux dans un pays de droit.
Cordialement
JL Butré
Président de la Fédération Environnement Durable
Le Fédération Environnement Durable ne saurait accepter que des associations qui luttent pacifiquement soient insultées par ceux qui officiellement sont en charge de faire respecter la loi et qui doivent rester impartiaux dans un pays de droit.
Cordialement
JL Butré
Président de la Fédération Environnement Durable
Il croyait l’adresser à tous ses collègues - et seulement à eux. Dans ce mail, ce dernier qualifie les opposants de « clan » et de
« personnes sans scrupules et au QI qui n’est pas celui du Géranium ». (SIC)
Selon lui, oser s’opposer au projet et à ceux qui le défendent, serait être « sans scrupules » et nous ne posséderions pas le Quotient Intellectuel requis pour avoir le droit de nous battre pour préserver nos emplois, nos vies, nos îles et leur environnement ?
Quelle incroyable négation de la population, de sa parole et de la démocratie !
La Présidente de la Compagnie Nationale des Commissaires Enquêteurs (pour la France entière), Brigitte Chalopin, également membre de la commission sur le projet de Noirmoutier et Yeu, lui répondra (et à nous aussi, encore par erreur !) quelques minutes plus tard sans même relever ses insultes, ni lui rappeler ses devoirs à l’égard des citoyens.
Cette affaire très grave fait suite à de très nombreuses irrégularités de l'enquête publique constatées par de nombreux citoyens.
Nous rappelons solennellement que les Commissaires Enquêteurs sont des auxiliaires de l’Etat. Ils adhèrent à un « Code d’Ethique et de Déontologie » strict (CNCE) et que leur « adhésion vaut engagement à respecter intégralement » ce code. Il les contraint à un comportement irréprochable vis à vis de la population (équité, loyauté, intégrité, dignité et impartialité) et à une neutralité face au projet.
https://www.cnce.fr/commissaires-enqueteurs/ethique
Compte tenu des propos dégradants et méprisants tenus à l’égards des citoyens, fussent-ils d’un avis qui dérange la Commission, et au nom de tous les opposants au projet :
- les 152 travailleurs de la mer,
- l’Association des commerçants de Noirmoutier,
- la conserverie Gendreau et ses employés,
- les 16 personnalités signataires de la lettre ouverte aux gouvernants,
- les 8200 signataires de la pétition dématérialisée et les 800 signataires de la pétition papier,
- les 1 000 membres du groupe Facebook
- et les 500 à 800 personnes qui sont venues manifester le 27 avril dernier,
nous demandons : LEUR DÉMISSION IMMÉDIATE !
Nous avons saisi en urgence le Président du Tribunal administratif qui a accusé réception de notre plainte et va nous répondre dans la semaine.
QUOI QU'IL ARRIVE continuez à vous mobiliser et à mobiliser vos proches par courrier ou courriel sur
https://www.registre-dematerialise.fr/633/observation
pour l'Enquête publique. Identifiez-vous, les remarques anonymes ont peu de valeur.
Il est temps de dire votre indignation face à ce projet !
Fabien BOUGLÉ
Collectif Touche pas à Nos Iles !
Pour toute information sur l’enquête publique : consultez
www.tpani-no-yeu.com
touchepasnosiles@gmail.com
Code d'éthique et de déontologie des membres de la CNCE (Compagnie Nationale des Commissaires-Enquêteurs)
https://www.cnce.fr/commissaires-enqueteurs/ethique