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En l’espace de quelques années depuis l’ouverture du plus gros parc éolien offshore, les pales des turbines ont été gravement atteintes par l’érosion au point de nécessiter des réparations d’urgence.
140 éoliennes sur 175 vont ainsi devoir subir des travaux représentant des millions de livres, au point que ceux qui critiquent cette énergie dite durable demandent si elle est justifiable du point de vue économique. Les turbines étaient supposées fonctionner sans problème pendant 20 ans : c’était la promesse du fabricant Siemens.
Les dommages sont en tout cas apparus bien plus vite qu’attendu. On ne sait pas, par exemple, si c’est le type d’éoliennes qui est en cause ou si l’usure constatée est celle qui est « normale » pour les turbines implantées en pleine mer, où les conditions sont extrêmement dures. « Les conséquences économiques seraient sévères », note un spécialiste.
Au Danemark, où une érosion similaire a été constatée en mer, on a pris le parti de munir les bords des pales d’un revêtement en caoutchouc, ce qui passe par le démontage et la réinstallation de l’ensemble.
La société London Array qui gère le site a refusé de commenter. Du côté de Siemens, on évoque des « problèmes de démarrage » (les éoliennes « font leur dents », dit-on de manière plus pittoresque) : l’installation de nouvelles turbines avec des pales encore plus importantes que celles de 60 mètres actuellement dans le collimateur.
140 éoliennes sur 175 vont ainsi devoir subir des travaux représentant des millions de livres, au point que ceux qui critiquent cette énergie dite durable demandent si elle est justifiable du point de vue économique. Les turbines étaient supposées fonctionner sans problème pendant 20 ans : c’était la promesse du fabricant Siemens.
Les dommages sont en tout cas apparus bien plus vite qu’attendu. On ne sait pas, par exemple, si c’est le type d’éoliennes qui est en cause ou si l’usure constatée est celle qui est « normale » pour les turbines implantées en pleine mer, où les conditions sont extrêmement dures. « Les conséquences économiques seraient sévères », note un spécialiste.
Au Danemark, où une érosion similaire a été constatée en mer, on a pris le parti de munir les bords des pales d’un revêtement en caoutchouc, ce qui passe par le démontage et la réinstallation de l’ensemble.
La société London Array qui gère le site a refusé de commenter. Du côté de Siemens, on évoque des « problèmes de démarrage » (les éoliennes « font leur dents », dit-on de manière plus pittoresque) : l’installation de nouvelles turbines avec des pales encore plus importantes que celles de 60 mètres actuellement dans le collimateur.