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mercredi 28 février 2018
Compétence judiciaire pour ordonner la démolition d’une éolienne
par Rémi Grand
Le juge judiciaire peut ordonner la démolition d’une éolienne dont le permis de construire a été annulé par la juridiction administrative, quand bien même cette démolition fera obstacle à la poursuite de l’activité de cette installation classée pour la protection de l’environnement.
L’article L. 480-13 du code de l’urbanisme, dans sa rédaction issue de la loi portant engagement national pour le logement (ENL) du 13 juillet 2006 (et avant sa réécriture par la loi Macron, v. ci-dessous), prévoit que, dans l’hypothèse où une construction a été édifiée conformément à un permis de construire, le propriétaire ne pourra être condamné par le juge judiciaire à la démolir que si le permis de construire a été préalablement annulé pour excès de pouvoir par le juge administratif. Par ailleurs, le propriétaire ne pourra être condamné au paiement de dommages-intérêts que si le permis de construire a été annulé ou son illégalité constatée par le juge administratif. Par dérogation à la prescription de cinq ans de l’article 2224 du code civil, l’action en responsabilité civile de l’article L. 480-13 doit être engagée au plus tard deux ans après l’achèvement des travaux (cette date s’appréciant in concreto comme celle où la construction « est en état d’être affectée à l’usage auquel elle est destinée », v. not. Civ. 3e, 6 janv. 1999, n° 96-18.197, Constr.-Urb. 1999, n° 229).
Contrairement au Tribunal des conflits (T. confl., 16 mars 1994, Muller, n° 2911, Lebon 📃; D. 1994. 238 📃), la Cour de cassation a jugé que l’action en démolition de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme ne trouvait à s’appliquer qu’aux constructions soumises à la délivrance préalable d’un permis de construire, de sorte que le juge judiciaire était compétent pour ordonner la démolition d’une construction soumise au régime de la déclaration, sans que le juge administratif ait eu préalablement à se prononcer sur la légalité de cette autorisation (Civ. 3e, 2 oct. 1996, n° 92-13.724, D. 1996. 236 📃; AJDI 1997. 39 📃; ibid. 40, obs. H. Fabre-Luce 📃).
La démolition d’une installation classée pour la protection de l’environnement
Dans l’espèce ayant donné lieu à l’arrêt commenté, le préfet du Morbihan avait, par arrêté du 8 avril 2005, délivré à une société un permis de construire quatre éoliennes et un poste de livraison sur le territoire de la commune de Guern (sur la compétence de l’État pour la délivrance d’un tel permis de construire, v. C. urb., art. L. 422-2).
Et, depuis l’intervention de la loi « Grenelle II » du 12 juillet 2010 (v. C. envir., art. L. 553-1) et de son décret d’application n° 2011-984 du 23 août 2011, les éoliennes sont soumises à la législation sur les installations classées pour la protection de l’environnement. Conformément à ces nouvelles dispositions, l’exploitant avait été autorisé à poursuivre l’exploitation de ses éoliennes en sollicitant une autorisation dans l’année suivant la publication du décret précité.
Parallèlement, plusieurs requérants ont sollicité et obtenu du juge administratif l’annulation définitive de l’arrêté du préfet du Morbihan du 8 avril 2005 (v., pour le rejet du pourvoi contre l’arrêt de la CAA de Nantes, CE 28 sept. 2012, n° 340285).
Les requérants se sont alors tournés vers le juge judiciaire afin qu’il ordonne, sur le fondement des dispositions de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme, la démolition des éoliennes dont le permis de construire avait été définitivement annulé.
Une question délicate était toutefois soumise au juge judiciaire : si la non-conformité du projet de parc d’éoliennes aux règles d’urbanisme avait bien été sanctionnée par le juge administratif, cette exploitation demeurait légalement autorisée au titre de la police administrative spéciale des installations classées pour la protection de l’environnement. Or le Tribunal des conflits a été amené à juger que le juge judiciaire ne pouvait, dans l’exercice de ses compétences juridictionnelles, prendre des mesures susceptibles de contrarier « les prescriptions édictées par l’administration dans l’intérêt de la société et de la salubrité publique » (T. confl., 13 oct. 2014, n° 3964, Lebon 📃; AJDA 2014. 2398 📃). Le juge judiciaire peut ainsi condamner l’exploitant d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) à indemniser les troubles anormaux de voisinage (not., Civ. 1re, 15 mai 2001, n° 99-20.339, D. 2001. 2242 📃; RDI 2001. 360, obs. M. Bruschi 📃 ; ibid. 2002. 370, obs. Y. Jégouzo et F. G. Trébulle 📃) ou ordonner la suspension d’une installation régulièrement autorisée afin de supprimer les nuisances résultant de son exploitation, « dès lors qu’il n’est pas soutenu que cette mesure contrarierait les prescriptions de l’administration » (Civ. 1re, 13 juill. 2004, n° 02-15.176, AJDA 2005. 1235 📃, note M. Moliner-Dubost 📃; D. 2004. 2349 📃 ; AJDI 2004. 917 📃 ; RDI 2005. 40, obs. F. G. Trébulle 📃).
Contrairement au Tribunal des conflits (T. confl., 16 mars 1994, Muller, n° 2911, Lebon 📃; D. 1994. 238 📃), la Cour de cassation a jugé que l’action en démolition de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme ne trouvait à s’appliquer qu’aux constructions soumises à la délivrance préalable d’un permis de construire, de sorte que le juge judiciaire était compétent pour ordonner la démolition d’une construction soumise au régime de la déclaration, sans que le juge administratif ait eu préalablement à se prononcer sur la légalité de cette autorisation (Civ. 3e, 2 oct. 1996, n° 92-13.724, D. 1996. 236 📃; AJDI 1997. 39 📃; ibid. 40, obs. H. Fabre-Luce 📃).
La démolition d’une installation classée pour la protection de l’environnement
Dans l’espèce ayant donné lieu à l’arrêt commenté, le préfet du Morbihan avait, par arrêté du 8 avril 2005, délivré à une société un permis de construire quatre éoliennes et un poste de livraison sur le territoire de la commune de Guern (sur la compétence de l’État pour la délivrance d’un tel permis de construire, v. C. urb., art. L. 422-2).
Et, depuis l’intervention de la loi « Grenelle II » du 12 juillet 2010 (v. C. envir., art. L. 553-1) et de son décret d’application n° 2011-984 du 23 août 2011, les éoliennes sont soumises à la législation sur les installations classées pour la protection de l’environnement. Conformément à ces nouvelles dispositions, l’exploitant avait été autorisé à poursuivre l’exploitation de ses éoliennes en sollicitant une autorisation dans l’année suivant la publication du décret précité.
Parallèlement, plusieurs requérants ont sollicité et obtenu du juge administratif l’annulation définitive de l’arrêté du préfet du Morbihan du 8 avril 2005 (v., pour le rejet du pourvoi contre l’arrêt de la CAA de Nantes, CE 28 sept. 2012, n° 340285).
Les requérants se sont alors tournés vers le juge judiciaire afin qu’il ordonne, sur le fondement des dispositions de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme, la démolition des éoliennes dont le permis de construire avait été définitivement annulé.
Une question délicate était toutefois soumise au juge judiciaire : si la non-conformité du projet de parc d’éoliennes aux règles d’urbanisme avait bien été sanctionnée par le juge administratif, cette exploitation demeurait légalement autorisée au titre de la police administrative spéciale des installations classées pour la protection de l’environnement. Or le Tribunal des conflits a été amené à juger que le juge judiciaire ne pouvait, dans l’exercice de ses compétences juridictionnelles, prendre des mesures susceptibles de contrarier « les prescriptions édictées par l’administration dans l’intérêt de la société et de la salubrité publique » (T. confl., 13 oct. 2014, n° 3964, Lebon 📃; AJDA 2014. 2398 📃). Le juge judiciaire peut ainsi condamner l’exploitant d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) à indemniser les troubles anormaux de voisinage (not., Civ. 1re, 15 mai 2001, n° 99-20.339, D. 2001. 2242 📃; RDI 2001. 360, obs. M. Bruschi 📃 ; ibid. 2002. 370, obs. Y. Jégouzo et F. G. Trébulle 📃) ou ordonner la suspension d’une installation régulièrement autorisée afin de supprimer les nuisances résultant de son exploitation, « dès lors qu’il n’est pas soutenu que cette mesure contrarierait les prescriptions de l’administration » (Civ. 1re, 13 juill. 2004, n° 02-15.176, AJDA 2005. 1235 📃, note M. Moliner-Dubost 📃; D. 2004. 2349 📃 ; AJDI 2004. 917 📃 ; RDI 2005. 40, obs. F. G. Trébulle 📃).
Se fondant sur ces précédents, la cour d’appel de Rennes avait décliné sa compétence pour connaître de l’action en démolition des éoliennes au motif que, quand bien même le juge administratif a reconnu l’irrégularité de la construction au regard des règles d’urbanisme, le juge judiciaire ne peut en ordonner la démolition dès lors que celle-ci aurait pour effet de remettre en cause la poursuite de l’activité de ces installations, qui relèvent, pour leur exploitation, de la législation relative aux ICPE.
Ce raisonnement est censuré par la Cour de cassation, qui reproduit ici un raisonnement qu’elle avait précédemment retenu (Civ. 3e, 22 mai 1997, n° 93-20.957, D. 1998. 61 📃, obs. A. Robert 📃 ; AJDI 1998. 114 📃, obs. H. Fabre-Luce 📃) : le principe de la séparation des autorités administratives et judiciaires s’oppose seulement à ce que le juge judiciaire substitue sa propre appréciation à celle de l’autorité administrative titulaire des pouvoirs de police spéciale des ICPE. Et, s’il appartient au seul juge administratif de se prononcer sur la légalité des autorisations délivrées au titre de cette législation (par application des critères fixés par le code de l’environnement), en revanche, dès lors que le permis de construire autorisant la construction d’une telle ICPE a été annulé par la juridiction administrative, le juge judiciaire est compétent pour ordonner la démolition de l’éolienne érigée en méconnaissance des règles d’urbanisme.
La nouvelle action en démolition après la loi Macron
Il est à noter que la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron », a totalement réformé l’action en démolition de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme (sur l’entrée en vigueur de cette réforme, v. Civ. 3e, 23 mars 2017, n° 16-11.081, AJDA 2017. 653 📃 ; D. 2017. 762 📃 ; RSC 2017. 322, obs. J.-H. Robert 📃).
L’étude d’impact de ce projet de loi soulignait qu’eu égard notamment aux risques que faisait peser l’action en démolition sur la sécurité des projets de construction, « le groupe de travail dirigé par M. Labetoulle a proposé de recentrer l’action en démolition sur son objet premier, à savoir permettre la démolition des immeubles construits dans des zones protégées et dont le permis a été annulé, ce recentrage permettant également de remettre en valeur l’utilisation d’un outil spécifique privilégié par les requérants de bonne foi : le référé suspension qui permet de traiter le problème en amont et d’éviter la démolition ».
Cette réécriture de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme est toutefois loin de faire l’unanimité (v., sur ce sujet, not. RDI 2015. 560, obs. B. Busson 📃 ; H. Périnet-Marquet, Macron Démolition ! Non, au contraire…, Constr.-Urb. 2015. Repère 2).
Ce raisonnement est censuré par la Cour de cassation, qui reproduit ici un raisonnement qu’elle avait précédemment retenu (Civ. 3e, 22 mai 1997, n° 93-20.957, D. 1998. 61 📃, obs. A. Robert 📃 ; AJDI 1998. 114 📃, obs. H. Fabre-Luce 📃) : le principe de la séparation des autorités administratives et judiciaires s’oppose seulement à ce que le juge judiciaire substitue sa propre appréciation à celle de l’autorité administrative titulaire des pouvoirs de police spéciale des ICPE. Et, s’il appartient au seul juge administratif de se prononcer sur la légalité des autorisations délivrées au titre de cette législation (par application des critères fixés par le code de l’environnement), en revanche, dès lors que le permis de construire autorisant la construction d’une telle ICPE a été annulé par la juridiction administrative, le juge judiciaire est compétent pour ordonner la démolition de l’éolienne érigée en méconnaissance des règles d’urbanisme.
La nouvelle action en démolition après la loi Macron
Il est à noter que la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron », a totalement réformé l’action en démolition de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme (sur l’entrée en vigueur de cette réforme, v. Civ. 3e, 23 mars 2017, n° 16-11.081, AJDA 2017. 653 📃 ; D. 2017. 762 📃 ; RSC 2017. 322, obs. J.-H. Robert 📃).
L’étude d’impact de ce projet de loi soulignait qu’eu égard notamment aux risques que faisait peser l’action en démolition sur la sécurité des projets de construction, « le groupe de travail dirigé par M. Labetoulle a proposé de recentrer l’action en démolition sur son objet premier, à savoir permettre la démolition des immeubles construits dans des zones protégées et dont le permis a été annulé, ce recentrage permettant également de remettre en valeur l’utilisation d’un outil spécifique privilégié par les requérants de bonne foi : le référé suspension qui permet de traiter le problème en amont et d’éviter la démolition ».
Cette réécriture de l’article L. 480-13 du code de l’urbanisme est toutefois loin de faire l’unanimité (v., sur ce sujet, not. RDI 2015. 560, obs. B. Busson 📃 ; H. Périnet-Marquet, Macron Démolition ! Non, au contraire…, Constr.-Urb. 2015. Repère 2).
L’affaire des éoliennes du Tréport
Par Rémy Prud’homme, Professeur des Universités.
L’affaire du projet d’éoliennes industrielles au large du Tréport, en Normandie, est bien plus qu’une anecdote. Cette triple absurdité en dit long sur la façon dont la France est gérée.
De quoi s’agit-il ? En 2013, le gouvernement a lancé un appel d’offre pour la création d’un parc industriel de 60 éoliennes en mer au large du Tréport. Cet appel d’offre a été gagné par GDF-Suez, maintenant Engie, associé à Areva. Mauvaise pioche : Areva a depuis liquidé son activité dans les éoliennes ; Engie fait maintenant affaire avec la Caisse des Dépots et un grand groupe hispano-portugais. On s’est ensuite aperçu que le parc en question empiète sur le territoire d’un parc naturel marin (le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale), une zone environnementale fragile et protégée ; et qu’un avis conforme du conseil d’administration de ce parc naturel était indispensable. Fin 2017 ledit conseil a donné son avis : négatif, c’est-à-dire mis son veto à la réalisation du projet. Qu’à cela ne tienne, le ministère de la Transition Energétique avait pris la précaution de mettre les parcs naturels sous la tutelle d’une Agence Française pour la Biodiversité à sa main. Elle vient de donner son avis : positif[1]. C’est un veto au veto. Le parc industriel se fera.
Ce parc industriel est un scandale environnemental.
Ce sont les spécialistes du parc naturel, les élus locaux, les marins pêcheurs au gagne-pain menacé qui le disent. Ils invitent à considérer le choc des quelques 500.000 tonnes de béton des fondations des éoliennes sur les fragiles équilibres biologiques de la zone. A imaginer les paysages d’Eugène Boudin avec 60 mâts d’acier de 120 mètres de haut. A penser aux milliers d’oiseaux et de chauve-souris [2]hachés ou éclatés par les pales des turbines (en évoquent l’émotion suscitée par les oiseaux mazoutés des vieilles marées noires).
Ce parc industriel est un scandale économique.
Si ces dommages environnementaux étaient le prix à payer pour une électricité propre, pratique, et bon marché, on pourrait – peut-être – s’en accommoder. Mais il n’en est rien. Ce parc industriel produira peu d’électricité : 1 TWh par an, pendant 20 ans seulement, à comparer aux 12 TWh par an des centrales de Fessenheim que l’on va fermer sans raison. Il produira une électricité de bien moins bonne « qualité », en ce sens que le parc ne fonctionnera que lorsque le vent soufflera, 30% des heures de l’année[3], et pas forcément aux heures où on en a besoin. Et cette électricité sera chère et lourdement subventionnée : EDF sera par la loi obligé de l’acheter à un prix supérieur à 200 euros le MWh (le chiffre exact est un secret d’Etat), alors que le prix de gros, ainsi que le prix auquel EDF est obligé de vendre une partie de son électricité nucléaire, sont inférieurs à 50 euros. La différence (150 euros) est remboursée à EDF au moyen d’un impôt sur l’ensemble de la production électrique qui figure (sous le nom de CSPE) sur votre facture d’électricité, et qui augmente d’autant le prix de l’électricité que nous payons. Sur 20 ans, cette subvention représentera environ 7 milliards d’euros[4]. On ne peut même pas trouver une justification industrielle à ce gaspillage : les turbines seront toutes fabriquées en Allemagne ou au Danemark. Au cœur de l’Afrique, on baptise « éléphants blancs » les investissements de ce type.
Un scandale démocratique enfin.
Le propre site du ministère l’avoue : « le cahier des charges a reçu de bons échos de la part de la filière. Il avait d’ailleurs été établi en concertation avec l’ensemble des acteurs ». Traduction en bon français : les industriels en ont dicté les conditions. Les procédures légales prévoient pour tout investissement public de cette ampleur étude d’impact, analyse coûts-bénéfices, et débat public. Elles ont ici été ignorées ou court-circuitées. Le consortium sélectionné le dit sans vergogne sur son site : « [en ayant été désignée lauréate, notre société] a ainsi obtenu l’autorisation de développer puis, après l’obtention des permis nécessaires, de construire et d’exploiter le parc ». L’incise sur « l’obtention des permis » est clairement superfétatoire. On l’a vérifié lors de l’épisode de l’avis du Parc naturel. Par un accident inattendu, cet avis a été négatif. Le ministère a promptement fait monter au créneau son l’Agence Française pour la Biodiversité. Les intérêts privés se sont mobilisés. Dans la discrétion ? Même pas. Quelques jours avant la délibération de l’Agence, la Directrice Générale d’Engie a publiquement déclaré : « un avis défavorable serait un signal très négatif pour la filière éolienne en mer ». L’avis de l’Agence a évidemment été favorable. Un an plus tôt, la ministre concernée avait pris ses précautions, en remplaçant à la tête de l’Agence un directeur compétent (Polytechnicien, Ingénieur du Génie Rural et des Eaux et Forêts, spécialiste de la biodiversité) par un directeur militant (instituteur, puis apparatchik d’ONG), sans doute plus obéissant.
Deux petites touches, pour compléter ce tableau assez édifiant. Primo, les parcs éoliens en mer payent une redevance à l’Etat qui les subventionne (une sorte de rétro-commission en somme), dont 10% est affecté à l’Agence Française pour la Biodiversité qui autorise ces mêmes parcs. Dans la plupart des pays, on appelle cela un conflit d’intérêt. Secondo, le prix d’achat de l’électricité éolienne de notre parc (au moins 200 €/MWh) date de 2013. Depuis cette date, les coûts ont beaucoup baissé, comme les industriels ne cessent de le répéter dans leur propagande. Le bon sens et le sens de l’Etat suggèrent que, pour un investissement non encore engagé, une révision à la baisse du prix d’achat serait justifiée, pour ne pas dire nécessaire. Rien de tel n’est prévu. La baisse des coûts ne bénéficiera pas aux finances publiques ni au consommateur d’électricité : elle augmentera toute entière la rente du lauréat.
Cette histoire ne se passe pas dans la Pologne d’Ubu Roi, c’est-à-dire nulle part, comme dit Jarry, mais dans la France d’aujourd’hui. On y voit une mode, ou un vocable (transition énergétique), qui domine et bouscule tout, à commencer par le souci de l’environnement (le mot a d’ailleurs disparu du titre du ministère en charge). Transformée en « pompe à phynance », elle appauvrit le pays, et ses habitants, en particulier les plus pauvres. Elle sert les intérêts du « big business », même lorsqu’il n’est pas français. Et ce rouleau compresseur écrase au passage l’administration, la fonction publique, l’expertise, les élus locaux, et le droit des gens.
Deux petites touches, pour compléter ce tableau assez édifiant. Primo, les parcs éoliens en mer payent une redevance à l’Etat qui les subventionne (une sorte de rétro-commission en somme), dont 10% est affecté à l’Agence Française pour la Biodiversité qui autorise ces mêmes parcs. Dans la plupart des pays, on appelle cela un conflit d’intérêt. Secondo, le prix d’achat de l’électricité éolienne de notre parc (au moins 200 €/MWh) date de 2013. Depuis cette date, les coûts ont beaucoup baissé, comme les industriels ne cessent de le répéter dans leur propagande. Le bon sens et le sens de l’Etat suggèrent que, pour un investissement non encore engagé, une révision à la baisse du prix d’achat serait justifiée, pour ne pas dire nécessaire. Rien de tel n’est prévu. La baisse des coûts ne bénéficiera pas aux finances publiques ni au consommateur d’électricité : elle augmentera toute entière la rente du lauréat.
Cette histoire ne se passe pas dans la Pologne d’Ubu Roi, c’est-à-dire nulle part, comme dit Jarry, mais dans la France d’aujourd’hui. On y voit une mode, ou un vocable (transition énergétique), qui domine et bouscule tout, à commencer par le souci de l’environnement (le mot a d’ailleurs disparu du titre du ministère en charge). Transformée en « pompe à phynance », elle appauvrit le pays, et ses habitants, en particulier les plus pauvres. Elle sert les intérêts du « big business », même lorsqu’il n’est pas français. Et ce rouleau compresseur écrase au passage l’administration, la fonction publique, l’expertise, les élus locaux, et le droit des gens.
[1] L’accord a été donné avec réserves. Mais il ne faudrait pas confondre un accord avec réserves avec un accord sous conditions. Les conditions doivent être réunies pour que l’accord soit valide, les réserves n’affectent pas la validité de l’accord. L’une des “concessions” faites par le promoteur pour obtenir l’accord de l’Agence consiste à financer un “centre d’études scientifique” qui suivra le déroulement du projet. Rien ne garantit la scientificité dudit centre et l’on peut parier qu’il ne dira guère de mal de ses financeurs.
[2] Un rapport de l’ADEME, une institution pourtant très favorable à l’éolien et qui déplore vigoureusement la lenteur de son développement, évalue à 1,6 million le nombre des chauve-souris victimes des éoliennes en France sur la période 2002-2015, soit plus de 130 000 par an (ADEME. 2017. Etude sur la filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie – Rapport final. p. 167).
[3] Les éoliennes en mer au large des côtes du Royaume-Uni, exposés à bien plus de vent que les éoliennes du Tréport, fonctionnent 34% des heures de l’année.
[4] La très officielle et très sérieuse CRE (Commission de Régulation de l’Energie) évalue à 40,7 milliards la subvention publique de l’éolien en mer pour une puissance de 3 GW ; la puissance du parc du Tréport est de 0,5 GW ; la subvention dont elle bénéficie peut donc être évaluée à environ 6,8 milliards.
mardi 27 février 2018
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https://reporterre.net/Un-parc-eolien-en-mer-oppose-l-Agence-pour-la-biodiversite-et-le-Parc-naturel
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La transition énergétique vers les « technologies vertes » dépend de l’exploitation de matériaux indispensables au fonctionnement des éoliennes, panneaux solaires ou autres batteries électriques. Dans « La guerre des métaux rares », le journaliste Guillaume Pitron révèle l’envers de cette « révolution ».
➤ Énergies renouvelables : les citoyens débordent les pouvoirs publics (08/02/2018)
En plein essor, les coopératives d’énergies citoyennes inventent d’autres manières de gérer les ressources. Mais cette « gouvernance citoyenne » doit aussi jongler avec les pouvoirs publics. Le Syndicat des énergies renouvelables, qui se réunit ce jeudi 8 février en colloque, devrait se pencher sur cette question, afin d’accélérer la transition énergétique.
➤ L’éolien industriel, faussement écolo mais vraiment répressif (02/02/2018)
➤ En Aveyron, le blocage par l’Amassada d’un chantier d’éoliennes se poursuit (10/01/2018)
➤ L’éolien industriel, faussement écolo mais vraiment répressif (02/02/2018)
L’éolien industriel s’appuie sur un mensonge majeur, affirme l’auteur de cette tribune : il serait une énergie parfaitement « verte », « propre », « renouvelable ». Les mécanismes de ce discours écoblanchissant ont été analysés par les militants de l’Amassada, lieu emblématique de l’opposition à l’éolien industriel. Ils sont exposés à une vive répression.
➤ La répression se durcit contre les opposants à l’éolien industriel en Aveyron (29/01/2018)
https://reporterre.net/La-repression-se-durcit-contre-les-opposants-a-l-eolien-industriel-en-Aveyron
Une nouvelle procédure judiciaire est lancée contre des opposants à l’éolien industriel en Aveyron. Elle fait suite au blocage d’un chantier éolien en décembre dernier et à la lutte contre le projet de transformateur électrique de Saint-Victor-et-Melvieu, notamment prévu pour les éoliennes.
➤ Le gouvernement annonce des mesures pour lever les freins à l’éolien terrestre (19/01/2018)
Après plusieurs mois de consultations, le gouvernement a dévoilé jeudi 18 janvier des mesures pour accélérer le déploiement de l’éolien terrestre en France, alors que le pays est en retard sur ses objectifs d’après les industriels du secteur, globalement satisfaits de ces annonces. L’objectif est « de gagner du temps » et d’« apaiser les relations entre les porteurs de projets, les collectivités locales et les riverains », a défendu Nicolas Hulot, cité dans un communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire.
En Aveyron, une lutte continue contre la création d’un parc d’éoliennes à Crassous. Le chantier est bloqué depuis fin décembre.
➤ Une éolienne tue de 0,3 à 18 oiseaux par an, d’après la LPO (20/06/2017)
➤ Nicolas Hulot présente ses mesures pour développer les énergies renouvelables (09/01/2018)
https://reporterre.net/Nicolas-Hulot-presente-ses-mesures-pour-developper-les-energies-renouvelables
Lundi 8 janvier, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, a précisé les trois grands axes de son plan pour développer les énergies renouvelables : « simplification, développement de la production et innovation».
➤ Reporterre sur France inter : le réchauffement va affaiblir le vent (23/12/2017)
➤ Reporterre sur France inter : le réchauffement va affaiblir le vent (23/12/2017)
Le changement climatique devrait affecter le régime des vents sur la planète. Et affaiblir leur force dans l’hémisphère nord, enlevant de l’énergie aux éoliennes. Mais va l’augmenter au Brésil ou en Afrique.
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➤ L’éolien en France : la grande enquête, en 5 volets (18/12/2017)
⓵ L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie (27/11/2017)
⓸ Quel est l’impact des éoliennes sur l’environnement ? Le vrai, le faux (30/11/2017)
Énergie renouvelable, l’éolien a, comme toute énergie, un impact sur l’environnement. Mortalité des oiseaux et des chauves-souris, besoin en matières premières, infrasons, bruit,... Reporterre fait le point sur ce qui pose problème ou pas.
Cet article est le quatrième d’une série en cinq volets.
volet 1 : « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie » ;
volet 2 : « Les éoliennes : pourquoi si hautes ? comment ça marche ? combien sont-elles ? ») ;
volet 3 : « L’économie de l’éolien, de plus en plus concentrée, n’est pas alternative ».
⓹ Les paysages de l’éolien : on ne peut plus faire sans les citoyens (01/12/2017)
Emblème de la transition énergétique ou avatar vert du capitalisme ? L’énergie éolienne divise les écologistes. Reporterre a mené une grande enquête, en cinq volets, pour examiner en détail les questions soulevées par le développement de cette industrie et les enjeux qui l’accompagnent.
⓶ Les éoliennes : pourquoi si hautes ? comment ça marche ? combien sont-elles ? (28/11/2017)
Vitesse du vent, puissance installée, stockage de l’énergie produite… les questions techniques liées aux éoliennes sont nombreuses. Reporterre se plonge dans la mécanique et le vent pour tout vous expliquer.
Cet article est le deuxième d’une série en cinq volets.
Cet article est le deuxième d’une série en cinq volets.
Il suit « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie ».
⓷ L’économie de l’éolien, de plus en plus concentrée, n’est pas alternative (29/11/2017)
https://reporterre.net/L-economie-de-l-eolien-de-plus-en-plus-concentree-n-est-pas-alternative
https://reporterre.net/L-economie-de-l-eolien-de-plus-en-plus-concentree-n-est-pas-alternative
Le secteur de l’énergie éolienne concerne de multiples acteurs aux rôles bien spécifiques, du « turbinier » à l’exploitant en passant par le développeur et l’« agrégateur ». Avec la dérégulation du marché de l’énergie, le secteur n’échappe pas non plus à la concentration et à la financiarisation.
Cet article est le troisième d’une série en cinq volets.
. volet 1 : « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie »
. volet 2 : « Les éoliennes : pourquoi si hautes ? comment ça marche ? combien sont-elles ? »
Cet article est le troisième d’une série en cinq volets.
. volet 1 : « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie »
. volet 2 : « Les éoliennes : pourquoi si hautes ? comment ça marche ? combien sont-elles ? »
Énergie renouvelable, l’éolien a, comme toute énergie, un impact sur l’environnement. Mortalité des oiseaux et des chauves-souris, besoin en matières premières, infrasons, bruit,... Reporterre fait le point sur ce qui pose problème ou pas.
Cet article est le quatrième d’une série en cinq volets.
volet 1 : « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie » ;
volet 2 : « Les éoliennes : pourquoi si hautes ? comment ça marche ? combien sont-elles ? ») ;
volet 3 : « L’économie de l’éolien, de plus en plus concentrée, n’est pas alternative ».
⓹ Les paysages de l’éolien : on ne peut plus faire sans les citoyens (01/12/2017)
https://reporterre.net/Les-paysages-de-l-eolien-on-ne-peut-plus-faire-sans-les-citoyens
L’impact paysager des éoliennes et l’industrialisation des campagnes qu’elles représentent soulèvent de nombreuses oppositions. La querelle pose une question politique : l’éolien peut-il être autre chose que la poursuite du monde industriel, fondé sur la croissance, la consommation et la marchandisation du bien commun ?
Cet article est le dernier d’une série en cinq volets.
volet 1 : « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie » ;
volet 2 : « Les éoliennes : pourquoi si hautes ? comment ça marche ? combien sont-elles ? ») ;
volet 3 : « L’économie de l’éolien, de plus en plus concentrée, n’est pas alternative » ;
volet 4 : « Quel est l’impact des éoliennes sur l’environnement ? Le vrai, le faux ».
➤ L’Allemagne peine à poursuivre sa transition énergétique (07/11/2017)
Hôte de la COP23, et souvent citée en modèle de transition énergétique, l’Allemagne risque pourtant de rater ses objectifs climatiques. La faute à sa dépendance au charbon et au manque d’ambition politique.L’impact paysager des éoliennes et l’industrialisation des campagnes qu’elles représentent soulèvent de nombreuses oppositions. La querelle pose une question politique : l’éolien peut-il être autre chose que la poursuite du monde industriel, fondé sur la croissance, la consommation et la marchandisation du bien commun ?
Cet article est le dernier d’une série en cinq volets.
volet 1 : « L’éolien signe la fracture entre deux visions de l’écologie » ;
volet 2 : « Les éoliennes : pourquoi si hautes ? comment ça marche ? combien sont-elles ? ») ;
volet 3 : « L’économie de l’éolien, de plus en plus concentrée, n’est pas alternative » ;
volet 4 : « Quel est l’impact des éoliennes sur l’environnement ? Le vrai, le faux ».
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➤ L’Allemagne peine à poursuivre sa transition énergétique (07/11/2017)
➤ VIDEO - L’abbaye Notre-Dame-des-Neiges s’oppose à un projet d’éoliennes en Lozère (23/10/2017)
En Lozère, l’opposition aux projets d’éoliennes se poursuit. Le père Hugues, supérieur de l’abbaye Notre-Dame-des-Neiges, a pris position contre le projet d’éoliennes des Taillades, en Lozère.
« L’éolien c’est plutot bon », déclare-t-il dans cette vidéo, « si c’est une énergie renouvelable qu’on produit à bon escient. Mais si on produit de l’électricité alors qu’on n’en a pas besoin, si on n’éduque pas les gens à utiliser moins d’électricité, et si en plus, on dénature le don qu’est la nature et la montagne qui est encore belle ici, alors tout le monde va en mettre n’importe où, on ne pourra plus vivre tranquille, ni dans des paysages de beauté qui participent à la construction de l’homme. »
➤ Eoliennes et infrasons : voilà les réponses pour s’entendre (19/10/2017)
Parmi les nombreux débats au sujet des nuisances supposées ou fondées des éoliennes figure celui sur les infrasons. L’auteur de cette tribune, s’appuyant sur les données scientifiques disponibles, fait le point sur les questions soulevées par cette caractéristique acoustique.
« L’éolien c’est plutot bon », déclare-t-il dans cette vidéo, « si c’est une énergie renouvelable qu’on produit à bon escient. Mais si on produit de l’électricité alors qu’on n’en a pas besoin, si on n’éduque pas les gens à utiliser moins d’électricité, et si en plus, on dénature le don qu’est la nature et la montagne qui est encore belle ici, alors tout le monde va en mettre n’importe où, on ne pourra plus vivre tranquille, ni dans des paysages de beauté qui participent à la construction de l’homme. »
➤ Eoliennes et infrasons : voilà les réponses pour s’entendre (19/10/2017)
➤ Pour fermer 25 réacteurs nucléaires, il faudra réduire la consommation d’électricité (15/09/2017)
Depuis 2014, l’État a admis la possibilité de fermer des réacteurs nucléaires, fermeture réaffirmée par le ministre Hulot, rappelle l’auteur de cette tribune. Un changement qui appelle une transformation profonde de la politique énergétique.
➤ Le développement des énergies renouvelables implique toujours plus d’activité minière, souligne la Banque mondiale (31/07/2017)
https://reporterre.net/Le-developpement-des-energies-renouvelables-implique-toujours-plus-d-activite
Les énergies renouvelables sont dangereuses pour l’environnement, c’est la Banque Mondiale qui le dit ! Son nouveau rapport, intitulé (en anglais) « Le rôle croissant des minéraux et des métaux pour un rapport sur le carbone », montre que les outils technologiques des énergies « propres », éolien, solaire, hydrogène et systèmes électriques, nécessitent beaucoup plus de ressources rares, que les systèmes d’alimentation en énergie traditionnelle.
➤ La justice annule le projet de parc éolien industriel de Lanouée, dans le Morbihan (12/07/2017)
En achetant la forêt de Lanouée en 2007, la multinationale Louis-Dreyfus est devenue le premier propriétaire forestier privé en Bretagne. Son but ? Un parc éolien industriel. Mais la justice a annulé l’autorisation.
➤ L’éolien industriel et les abeilles ne vont pas bien ensemble (28/06/2017)https://reporterre.net/L-eolien-industriel-et-les-abeilles-ne-vont-pas-bien-ensemble
L’éolien est une énergie renouvelable et écolo, pensaient les deux auteurs de cette tribune, apiculteurs biologiques dans l’Indre. Pourtant, quand ils ont pris conscience des conséquences pour le bocage de l’installation d’engins de 200 m de hauteur, ils ont changé d’avis.
➤ L’éolien industriel et les abeilles ne vont pas bien ensemble (28/06/2017)https://reporterre.net/L-eolien-industriel-et-les-abeilles-ne-vont-pas-bien-ensemble
L’éolien est une énergie renouvelable et écolo, pensaient les deux auteurs de cette tribune, apiculteurs biologiques dans l’Indre. Pourtant, quand ils ont pris conscience des conséquences pour le bocage de l’installation d’engins de 200 m de hauteur, ils ont changé d’avis.
https://reporterre.net/Les-energies-renouvelables-ne-font-que-continuer-la-civilisation-industrielle
Les énergies « renouvelables » semblent faire consensus. Voix dissonante dans ce concert enthousiaste, l’auteur de cette tribune réfute le caractère « renouvelable » desdites énergies et critique l’illusion progressiste qui préside à leur développement.
Les énergies « renouvelables » semblent faire consensus. Voix dissonante dans ce concert enthousiaste, l’auteur de cette tribune réfute le caractère « renouvelable » desdites énergies et critique l’illusion progressiste qui préside à leur développement.
Le 21 janvier dernier, une constellation d’associations a manifesté à Rodez, dans l’Aveyron, son opposition aux multiples projets d’éolien industriel prévus dans la Région.
En vendant ses parts de la société Adwen, spécialisée dans l’éolien offshore, Areva met un terme à ses investissements dans l’énergie éolienne en mer, une industrie largement subventionnée. Cette décision sonne aussi le glas de l’éolien français.
Dans le département le moins peuplé de France, les projets d’implantation d’éoliennes industrielles se multiplient. Les opposants s’inquiètent des dégâts paysagers dans un territoire où le tourisme est une ressource essentielle, mais certaines communes, en mal de financement, se laissent tenter.
La fédération France énergie éolienne (FEE) et l’association Amorce ont présenté, vendredi 2 octobre, une nouvelle charte concernant l’exploitation des parcs éoliens.
Les projets éoliens sont nombreux dans les zones rurales et forestières du Périgord, le plus souvent dans l’ignorance de populations qui n’en recueilleront qu’un avantage minime, selon les auteurs de cette tribune.
Alors que l’éolien, comme les autres énergies renouvelables, commence à prendre une place notable dans la production électrique, des voix s’élèvent dans les zones rurales du pays pour contester l’implantation de ces nouvelles industries. En Aveyron, un projet de transformateur électrique cristallise les débats.
➤ En Seine-Maritime, les éoliennes marines passent mal l’épreuve du débat public (30/07/2015)
https://reporterre.net/En-Seine-Maritime-les-eoliennes-marines-passent-mal-l-epreuve-du-debat-public
Le projet d’éoliennes marines en Seine-Maritime suscite une forte hostilité des pêcheurs et des riverains. Qui l’ont exprimée mardi 28 juillet lors du débat public. Une solution alternative existe, mais il faut reprendre toute la procédure à zéro.
L’Autorité environnementale a rendu son avis sur le projet de parc éolien offshore de Fécamp.
Il indique (p. 10) que le ballastage des fondations nécessitera au total 190 000 m3 de béton, 460 000 m3 de granulats, 140 000 m3 de roche anti-affouillement et 220 000 m3 de tout venant anti-affouillement.
➤ « La “croissance verte” est une mystification absolue » (16/06/2015)
Auteur de L’âge des Low Tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, l’ingénieur Philippe Bihouix alerte sur l’épuisement croissant des ressources de métaux. Et souligne que, en raison de leur besoin de métaux rares, les énergies nouvelles ne sont pas la panacée : une énergie illimitée et propre est un mythe, il faut... économiser, recycler, relocaliser. Un entretien énergisant.
➤ Le marché de l’éolien en France est susceptible de corruption (10/09/2014)
Les cas d’élus locaux impliqués dans des prises illégales d’intérêt durant les attributions de parcs éoliens se multiplient, constate le Service central de prévention de la corruption. La mafia pourrait aussi être impliquée dans le phénomène, comme c’est le cas dans d’autres pays européens.
➤ Dans le sud-ouest, les éoliennes, c’est le capitalisme (23/06/2014)
Loi sur la transtion énergétique ou pas, les éoliennes soulèvent l’opposition dans beaucoup d’endroits. Que se profile-t-il derrière le développement fulgurant de cette source d’énergie qui industrialise les paysages ? Enquête dans le Tarn, en Ariège et en Aveyron.
➤ Le débarquement des éoliennes ne plait pas à tout le monde (06/06/2014)
https://reporterre.net/Le-debarquement-des-eoliennes-ne-plait-pas-a-tout-le-monde
https://reporterre.net/L-eolien-offshore-beneficie-aux
➤ Centrale éolienne en baie de Saint-Brieuc : l’enfumage continue (31/05/2014)
Quelles fondations ? Quelles machines ? A quel prix de rachat de l’électricité ? Le projet d’une centrale éolienne dans la baie de Saint-Brieuc, en Bretagne, est rempli d’incertitudes et d’approximations. Les associations dénoncent un projet destructeur et les nombreuses irrégularités qui l’accompagnent.
➤ « La “croissance verte” est une mystification absolue » (16/06/2015)
Les cas d’élus locaux impliqués dans des prises illégales d’intérêt durant les attributions de parcs éoliens se multiplient, constate le Service central de prévention de la corruption. La mafia pourrait aussi être impliquée dans le phénomène, comme c’est le cas dans d’autres pays européens.
Loi sur la transtion énergétique ou pas, les éoliennes soulèvent l’opposition dans beaucoup d’endroits. Que se profile-t-il derrière le développement fulgurant de cette source d’énergie qui industrialise les paysages ? Enquête dans le Tarn, en Ariège et en Aveyron.
➤ Le débarquement des éoliennes ne plait pas à tout le monde (06/06/2014)
Depuis les plages du débarquement on pourra bientôt observer des dizaines d’éoliennes en mer. Et ce, malgré les doutes techniques et financiers qui s’ajoutent aux impacts environnementaux et à l’absence de concertation, que dénonce l’association Robin des Bois.
➤ L’éolien offshore bénéficie aux industriels, pas à l’écologie (05/06/2014)https://reporterre.net/L-eolien-offshore-beneficie-aux
Sous les vivats de la presse et des politiques, deux nouveaux parcs éoliens en mer ont été attribués. Problème : ce secteur n’est pas rentable, il représente un surcoût important qui se répercutera sur la facture des consommateurs. Mais l’opération se fait au bénéfice des grands industriels.
Quelles fondations ? Quelles machines ? A quel prix de rachat de l’électricité ? Le projet d’une centrale éolienne dans la baie de Saint-Brieuc, en Bretagne, est rempli d’incertitudes et d’approximations. Les associations dénoncent un projet destructeur et les nombreuses irrégularités qui l’accompagnent.
Les énergies renouvelables : pour la croissance plus que pour l’écologie
https://reporterre.net/Les-energies-renouvelables-pour-la-croissance-plus-que-pour-l-ecologie
Maxime Lerolle
Que s’agit-il de sauver, la croissance ou le climat ? À entendre le colloque du Syndicat des énergies renouvelables, on comprenait que le chiffre d’affaires et le profit comptent bien plus que l’environnement. Quand le renouvelable sert simplement le capitalisme vert.
« Accélérons la croissance des énergies renouvelables » clamait haut et fort le 19e colloque annuel du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER), organisé à l’UNESCO jeudi 8 février. Pourtant, à entendre les dirigeants, les industriels et les élus réciter le credo libéral à la sauce énergies renouvelables, on se demande si un autre titre n’eût pas mieux convenu : « Accélérons la croissance, grâce aux énergies renouvelables ».
Une brève formule du PDG de Direct Énergie, Xavier Caïtucoli, suffit à résumer l’idéologie des invités de la journée : « La croissance, ça donne le sourire ». Car des spécificités des énergies renouvelables, finalement, on parle peu. Presque rien sur leur impact – positif et négatif - sur l’environnement. Ce qui importe, c’est le nouveau marché qu’elles représentent, et dans lequel investissent massivement les grandes entreprises les plus polluantes : EDF, Engie, Total, General Electric, Siemens…
Sur scène, le gratin des capitaines d’industrie européens fanfaronne. Invités à la deuxième table ronde de la journée, intitulée « Énergies renouvelables : une ambition industrielle et sociale pour l’Europe », les dirigeants de Total, Siemens, Dalkia ou encore Direct Énergie égrènent les chiffres d’affaires et le nombre d’emplois créés… Derrière eux, des photos en contre-plongée et grand format, présentent des gigantesques pales et réacteurs d’éoliennes que construit General Electric dans le Nord de la France.
Pour Philippe Rocher, fondateur et directeur du cabinet Metrol et animateur de la table ronde, les énergies renouvelables servent d’abord à « maximiser les retombées industrielles ». Autrement dit : on prend les mêmes acteurs que pour les énergies fossiles, et on recommence, en plus vert.
L’idéologie et le vocabulaire restent ceux des énergies fossiles. Le maître-mot demeure : « la compétitivité ». Et le deuxième : « la performance ». Ainsi, pour Filippo Cimitan, président de la branche française de Siemens Gamesa Renewable Energy, « il faut viser la création non pas d’un éléphant, mais d’un cheval de course pour répondre aux exigences du marché mondial ».
Dès lors, à quoi bon des pouvoirs publics dans un marché des énergies renouvelables soumis aux ambitions des industries privées ? La dernière table ronde de la journée, « Énergies renouvelables : les territoires, premiers acteurs de la transition », fournit les éléments de réponse. Les deux premiers invités, le député LREM Jean-Charles Colas-Roy et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, conçoivent l’action publique en matière d’énergies renouvelables comme strictement exécutive. Pécresse défend une intervention autoritaire, grâce à des « mini-ordonnances sur des projets, pour aller beaucoup plus vite ». Proposition saluée par force applaudissement de la salle. Colas-Roy louvoie plus, mais son propos demeure sensiblement identique : « La transition dans les territoires se fera entre les acteurs économiques et les pouvoirs publics », ces derniers se réduisant aux élus, qui eux-mêmes n’ont d’autre fonction que de « servir au dialogue avec le gouvernement et le Parlement ». Soit des courroies de transmission entre l’exécutif présidentiel et les réalités locales.
Quelle place pour les citoyens dans une conception aussi verticale de la politique des énergies renouvelables ? Jean-Charles Colas-Roy détaille le rôle qu’il leur dévolue : « Avec les habitants, il faut jouer la sensibilisation, pour pallier leur tendance à l’oubli des catastrophes écologiques, et la concertation.» Par « concertation », il faut entendre « simplification administrative pour accélérer la transition », un point que partage Valérie Pécresse.
Les trois invités qui suivent ne changent guère la donne. Maryse Etzol, maire de Grand-Bourg (île de Marie-Galante, Guadeloupe), Jean-Édouard Lemasson, maire de Jullié (Sarthe) et Patrick Sabin, maire d’Escource (Landes) portent tous trois des projets d’énergies renouvelables à l’échelle de communes peu peuplées. Ils intègrent pleinement les « acteurs endogènes », comme le dit Patrick Sabin, aux énergies renouvelables. À Jullié, la mairie a organisé un partenariat avec la coopérative agricole de Loué, principal actionnaire des éoliennes municipales. Et à Escource, les citoyens détiennent à 20 % le capital de la Société d’Économie Mixte qui s’occupe des énergies renouvelables. Mais les questions que leur pose Philippe Roger se désintéressent absolument de l’aspect démocratique de ces projets, pour privilégier exclusivement les « retombées locales », c’est-à-dire économiques.
Un débat un peu plus tôt dans l’après-midi entre Jean-François Carenco, président de la Commission de Régulation de l’Énergie, et François Brottes, président du Réseau de Transport d’Électricité (RTE), résumait on ne peut mieux la dépolitisation des énergies renouvelables par les agences d’État, se rangeant sans barguigner au service des grandes entreprises. La discussion s’enflamme au sujet de l’autoconsommation et des énergies citoyennes. Jean-François Carenco les accuse de briser l’homogénéité nationale du réseau électrique : «L’autoconsommation, c’est bien pour réduire l’empreinte écologique, pas pour se méfier du voisin. Il faut d’abord sauver le réseau». François Brottes va plus loin, en accusant indirectement les coopératives citoyennes d’élitisme : « Ceux qui n’ont pas les moyens de pratiquer l’autoconsommation ne doivent pas payer pour ceux qui la pratiquent ».
Dans une dernière pirouette rhétorique, Carenco renverse la donne, et condamne les énergies citoyennes – jamais directement mentionnées - …. d’être anti-démocratiques. « Attention au populisme et au communautarisme énergétiques ! s’emporte-t-il. Je me méfie des ‘auto’ ceci et cela… On ne peut pas être isolé dans la vie. On ne peut pas sauver la planète en défendant sonbackyard [jardin privé, NDLR] dans un monde interconnecté. Il nous faut convaincre les citoyens, dans leur Moi personnel, et surtout pas collectif, des vertus de la transition énergétique. » Gare à qui s’écarte de l’État – et de la croissance !
Une brève formule du PDG de Direct Énergie, Xavier Caïtucoli, suffit à résumer l’idéologie des invités de la journée : « La croissance, ça donne le sourire ». Car des spécificités des énergies renouvelables, finalement, on parle peu. Presque rien sur leur impact – positif et négatif - sur l’environnement. Ce qui importe, c’est le nouveau marché qu’elles représentent, et dans lequel investissent massivement les grandes entreprises les plus polluantes : EDF, Engie, Total, General Electric, Siemens…
Pour Philippe Rocher, fondateur et directeur du cabinet Metrol et animateur de la table ronde, les énergies renouvelables servent d’abord à « maximiser les retombées industrielles ». Autrement dit : on prend les mêmes acteurs que pour les énergies fossiles, et on recommence, en plus vert.
L’idéologie et le vocabulaire restent ceux des énergies fossiles. Le maître-mot demeure : « la compétitivité ». Et le deuxième : « la performance ». Ainsi, pour Filippo Cimitan, président de la branche française de Siemens Gamesa Renewable Energy, « il faut viser la création non pas d’un éléphant, mais d’un cheval de course pour répondre aux exigences du marché mondial ».
Dès lors, à quoi bon des pouvoirs publics dans un marché des énergies renouvelables soumis aux ambitions des industries privées ? La dernière table ronde de la journée, « Énergies renouvelables : les territoires, premiers acteurs de la transition », fournit les éléments de réponse. Les deux premiers invités, le député LREM Jean-Charles Colas-Roy et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, conçoivent l’action publique en matière d’énergies renouvelables comme strictement exécutive. Pécresse défend une intervention autoritaire, grâce à des « mini-ordonnances sur des projets, pour aller beaucoup plus vite ». Proposition saluée par force applaudissement de la salle. Colas-Roy louvoie plus, mais son propos demeure sensiblement identique : « La transition dans les territoires se fera entre les acteurs économiques et les pouvoirs publics », ces derniers se réduisant aux élus, qui eux-mêmes n’ont d’autre fonction que de « servir au dialogue avec le gouvernement et le Parlement ». Soit des courroies de transmission entre l’exécutif présidentiel et les réalités locales.
Quelle place pour les citoyens dans une conception aussi verticale de la politique des énergies renouvelables ? Jean-Charles Colas-Roy détaille le rôle qu’il leur dévolue : « Avec les habitants, il faut jouer la sensibilisation, pour pallier leur tendance à l’oubli des catastrophes écologiques, et la concertation.» Par « concertation », il faut entendre « simplification administrative pour accélérer la transition », un point que partage Valérie Pécresse.
Les trois invités qui suivent ne changent guère la donne. Maryse Etzol, maire de Grand-Bourg (île de Marie-Galante, Guadeloupe), Jean-Édouard Lemasson, maire de Jullié (Sarthe) et Patrick Sabin, maire d’Escource (Landes) portent tous trois des projets d’énergies renouvelables à l’échelle de communes peu peuplées. Ils intègrent pleinement les « acteurs endogènes », comme le dit Patrick Sabin, aux énergies renouvelables. À Jullié, la mairie a organisé un partenariat avec la coopérative agricole de Loué, principal actionnaire des éoliennes municipales. Et à Escource, les citoyens détiennent à 20 % le capital de la Société d’Économie Mixte qui s’occupe des énergies renouvelables. Mais les questions que leur pose Philippe Roger se désintéressent absolument de l’aspect démocratique de ces projets, pour privilégier exclusivement les « retombées locales », c’est-à-dire économiques.
Un débat un peu plus tôt dans l’après-midi entre Jean-François Carenco, président de la Commission de Régulation de l’Énergie, et François Brottes, président du Réseau de Transport d’Électricité (RTE), résumait on ne peut mieux la dépolitisation des énergies renouvelables par les agences d’État, se rangeant sans barguigner au service des grandes entreprises. La discussion s’enflamme au sujet de l’autoconsommation et des énergies citoyennes. Jean-François Carenco les accuse de briser l’homogénéité nationale du réseau électrique : «L’autoconsommation, c’est bien pour réduire l’empreinte écologique, pas pour se méfier du voisin. Il faut d’abord sauver le réseau». François Brottes va plus loin, en accusant indirectement les coopératives citoyennes d’élitisme : « Ceux qui n’ont pas les moyens de pratiquer l’autoconsommation ne doivent pas payer pour ceux qui la pratiquent ».
lundi 26 février 2018
Articles de Loïk Le Floch-Prigent
ancien dirigeant de Elf Aquitaine et Gaz de France, et spécialiste des questions d'énergie.
Ingénieur à l'Institut polytechnique de Grenoble, puis directeur de cabinet du ministre de l'Industrie Pierre Dreyfus (1981-1982), il devient successivement PDG de Rhône-Poulenc (1982-1986), de Elf Aquitaine (1989-1993), de Gaz de France (1993-1996), puis de la SNCF avant de se reconvertir en consultant international spécialisé dans les questions d'énergie (1997-2003).
Son nom est apparu dans l'affaire Elf en 2003. Il est l'auteur de La bataille de l'industrie aux éditions Jacques-Marie Laffont.
http://loikleflochprigent.com/
http://www.atlantico.fr/fiche/loik-floch-prigent-1500355
➽ Pénurie d’électricité : chronique d’une débâcle annoncée
➽ Sobriété, pénurie, délestage : où allons-nous avec notre secteur électrique ?
Publié le 5 décembre 2022
https://www.contrepoints.org/2022/12/05/445062-sobriete-penurie-delestage-ou-allons-nous-avec-notre-secteur-electriquePublié le 24 novembre 2022
Extrait : Lorsque le Président de la République annonce « la fin de l’abondance » et que le Gouvernement derrière lui annonce un « plan de sobriété », les Français, disciplinés, commencent à compter les minutes sous la douche et surveillent les publicités lumineuses. Les industries « énergétivores » sont montrées du doigt et l’on commence à détailler les arrêts, les délestages ou les « effacements » qui vont permettre à la population de passer l’hiver !https://atlantico.fr/article/decryptage/penurie-d-electricite-chronique-d-une-debacle-annoncee-plan-de-sobriete-fin-de-l-abondance-delestages-hiver-allemagne-energies-fossiles-energies-renouvelables-loik-le-floch-prigent
➽ L’Allemagne, ce traître énergétique
Après, dans une campagne électorale, chacun essaie de faire plaisir à son électorat, une partie de la gauche traditionnelle n’est pas antinucléaire.
➽ Les prix de l’énergie
C’est loin d’être le seul problème soulevé par ce projet, mais les refus systématiques des autorités sur ce point sont de plus en plus irritants d’autant qu’ils disent s’appuyer sur des avis définitifs positifs du monde de la science.
Les études d’impact demandées il y a dix ans par un grand nombre de citoyens ont été réalisées par un cabinet privé choisi par le promoteur et désormais l’angoisse étreint une majorité de la population....
➽ Loïk Le Floch-Prigent : « Le gouvernement et la région Bretagne continuent de réciter le catéchisme de l’éolien »
Publié le 25 juin 2020
Extrait : Le projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) conduit par le promoteur Ailes Marines, dont l’actionnaire unique est le groupe espagnol Iberdrola, doit permettre de fournir en énergie 832 000 personnes. Mais il suscite de nombreuses critiques, notamment parmi les élus locaux et les associations. Ancien président d’ELF et de la SNCF, Loïk Le Floch-Prigent fait partie des principaux opposants.
➽ Ces petits éléments sur les émissions de CO2 mondiales et sur la pollution de l’air pendant le confinement que devraient méditer Greta Thunberg et Anne Hidalgo
Publié le 30 avril 2020
Par Loïk Le Floch-Prigent et Philippe Charlez
Extrait : Face à la crise sanitaire du coronavirus, le trafic automobile et aérien sont pratiquement à l'arrêt. Les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l'air ne connaissent pourtant qu'une diminution extrêmement faible. Comment expliquer ce phénomène ?https://www.atlantico.fr/decryptage/3589216/ces-petits-elements-sur-les-emissions-de-co2-mondiales-et-sur-la-pollution-air-confinement-devraient-mediter-greta-thunberg-anne-hidalgo-gaz-a-effet-de-serre-comportements-philippe-charlez-loik-le-floch-prigent
➽ Objectifs énergie-climat : mais qui a bien pu avoir l’idée de signer des décrets comme si la crise du Covid-19 n’existait pas ?
➽ Quel avenir pour le pétrole tombé à des prix négatifs ?
➽ Une énergie écologique, c’est quoi ?
Publié le 19 novembre 2019
Extrait : Les éoliennes participent au mix énergétique électrique, elles sont une possibilité de compromis acceptable dans certains cas, mais elles ne sont ni vertes ni écologiques.
➽ « Notre projet de gazoduc via l’Ukraine est vital pour l’industrie »
.... c’est en prenant conscience des incohérences de l’écologie politique et en revenant à la véritable écologie, celle de la vie, des rapports de vie, de la défense de la nature et non de la défense d’une idéologie....
➽ General Electric : ce géant à la dérive qui fait plonger l’électromécanique française
➽ Ne confondez pas climat et pollution
Publié le 02 mai 2019
Extrait : Climat et pollution sont deux notions différentes. Hélas ! La confusion reste encore grande dans l’esprit du grand public. Et, pire, des décideurs.
➽ Économie verte et éléphants roses : les emplois « verts » ne sont qu’un rêve
➽ Vers une pénurie d’électricité cet hiver : les leçons d’une histoire belge
➽ Y-a-t-il un Ministre de l’Ecologie pour les coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc ?
➽ Pourquoi l’Europe de l’énergie est un fiasco
Publié le 13 Février 2018
Extrait : Parmi les grands fiascos qui ont marqué la politique européenne avec un savant mélange d’idéologie et de bureaucratie, on peut mettre l’énergie en bonne place. Et tandis que les grandes sociétés électriques se démènent avec leurs financiers pour cantonner leurs productions structurellement déficitaires, les chevaux-légers des renouvelables caracolent en tête engrangeant des bénéfices confortables sans risques avec l’argent des consommateurs. Dans le secteur électrique où régnait l’ordre des grandes reconstructions nationales, la libéralisation, « l’unbundling », le « découpage », couplée avec le poids des anti-nucléaires et des idéologues des « nouvelles énergies » ont mené à un désordre incroyable dont il parait désormais indispensable et difficile de sortir.
http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-europe-energie-est-fiasco-3306751.html
➽ Les énergies renouvelables sont-elles toujours propres ?
Publié le 26 Janvier 2018
Extrait : Pour les gens interrogés dans la rue par les tv-trottoirs il est clair désormais que les énergies renouvelables sont propres, vertes et représentent l’avenir de l’humanité. J’ai déjà parlé de la religion qui s’est installée, avec ce que toute idéologie recèle d’intolérance et d’anathèmes. On a peut-être encore la liberté de penser autrement, mais de moins en moins de l’exprimer. Ceux qui ont la « foi » commencent par essayer de convertir les autres, puis les vouent aux gémonies s’ils ne cèdent pas.
http://www.atlantico.fr/decryptage/energies-renouvelables-sont-elles-toujours-propres-3291227.html
➽ NDDL : un exemple à suivre pour Fessenheim et les éoliennes de mer en baie de Saint-Brieuc
Publié le 20 Janvier 2018
Extrait : Si la population des régions concernées par Notre-Dame-Des-Landes avait été unanimement enthousiaste pour la construction de l'aéroport, celle-ci aurait eu lieu et on n’aurait pas attendu plus de quarante ans pour fermer le projet. Une leçon à méditer.
http://www.atlantico.fr/decryptage/nddl-exemple-suivre-pour-fessenheim-et-eoliennes-mer-en-baie-saint-brieuc-loik-floch-prigent-3285636.html
➽ Vieille et nouvelle industrie : faut-il vraiment choisir ?
Publié le 10 Janvier 2018
➽ Avoir une "foi absolue dans les énergies renouvelables" suffit-il vraiment à définir une politique de l'énergie crédible ?
Publié le 24 Juillet 2017
Extrait : J’ai appris à la lecture du journal (16 Juillet 2017) que le nouveau Ministre en charge de l’écologie et de l’énergie avait « une foi absolue dans les énergies renouvelables », cela a enthousiasmé la presse mais m’a laissé perplexe. Qu’est-ce que la religion a à faire là-dedans ?
➽ QUAND LE CONTRIBUABLE FRANÇAIS FINANCE L’INDUSTRIE ÉTRANGÈRE
➽ "ÉNERGIE : LA VRAIE VÉRITÉ !" PAR LOÏK LE FLOCH-PRIGENT
Publié le 14 octobre 2022
Extrait : Pour Loïk Le Floch-Prigent, qui a dirigé tour à tour Rhône-Poulenc, Elf Aquitaine, Gaz de France et la SNCF, la crise énergétique menace comme jamais les entreprises françaises. Le gouvernement français n'a pas pris la mesure du péril économique, contrairement à l'Allemagne par exemple, qui a mis 200 milliards d'euros sur la table pour contenir les prix, et protéger ses PME.
➽ Vivons-nous la fin de l’abondance ou… la fin de l’impunité pour des politiques énergétiques absurdes ?
Publié le 25 août 2022
➽ Erreurs stratégiques : Environnement, énergie et industrie : la peur ou la plus mauvaise conseillère qui soit
Publié le 27 juin 2022
Extrait : La politique de la peur est un échec dont toute l’Europe pâtit. La France, qui a mené une politique sage de mix électrique, paie les erreurs de l’Allemagne avec une énergie chère.➽ Vallourec : il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
Publié le 24 mai 2022
Extrait : Au bout de dix ans d’erreurs on redécouvre que le nucléaire est indispensable à notre survie économique collective, on s’aperçoit que les énergies intermittentes solaire et éolienne dérèglent nos réseaux électriques et font l’objet d’une importation massive de matériels préjudiciables à notre balance commerciale, on remarque que celle-ci est gravement déficitaire, même sur l’alimentation et ceci pour la première fois de l’existence de notre pays !
https://www.contrepoints.org/2022/05/24/428122-vallourec-il-nest-de-pire-sourd-que-celui-qui-ne-veut-pas-entendre?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=ba8d4bf5e7-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-ba8d4bf5e7-113970649&mc_cid=ba8d4bf5e7&mc_eid=7562c94020Publié le 5 avril 2022
Extrait : L’aversion pour l’énergie nucléaire a conduit l’Allemagne et l’Union européenne à une dépendance déraisonnable vis-à-vis de l’énergie russe.https://www.lemondedelenergie.com/allemagne-energie/2022/04/05/
➽ « Dans les années qui viennent, c’est le nucléaire qui fera partie des solutions pour diminuer notre empreinte carbone »
Publié le 22 octobre 2021
Extrait : Les éoliennes nous coûtent trop cher, les riverains n’en veulent plus, elles dérèglent trop les réseaux et l’arrêt de Fessenheim et du projet Astrid ont désespéré toute une filière industrielle d’excellence qui regroupe plus de 200 000 travailleurs dans notre pays. Il faut donc revoir la copie et affronter un lobby antinucléaire qui se nourrit des peurs et des catastrophes, et c’est ce qui semble arriver aujourd’hui après dix ans d’hésitations : on ne peut pas disposer ces prochaines années d’une énergie abondante, bon marché et pauvre en émissions carbonées sans recours au nucléaire.Après, dans une campagne électorale, chacun essaie de faire plaisir à son électorat, une partie de la gauche traditionnelle n’est pas antinucléaire.
➽ Les prix de l’énergie
Publié le 19 octobre 2021
Extrait : Les prix de l’énergie subissent une hausse spectaculaire à l’approche de l’hiver. Les dirigeants tentent par tous les moyens de réguler et de contrôler ces dérapages, malgré les errements de leurs décisions sur le dossier de l’énergie.
Alors que l’hiver s’annonce les prix de l’énergie s’affolent et les politiciens de tous bords essaient de trouver des parades pour convaincre de leur avenir électoral : exercice difficile car ce sont les décisions contradictoires qu’ils ont tous soutenues qu’il faudrait discuter aujourd’hui.
Certes on ne pouvait pas anticiper une pandémie aussi forte combattue par une baisse de la production, mais on pouvait prévoir une reprise importante de l’économie et donc de la demande d’énergie abondante et bon marché dans des délais courts. Les sources fossiles (charbon, pétrole, gaz) représentant 80% de l’énergie consommée dans le monde, il était clair que la période que l’on allait vivre après le pic du covid devait connaitre une augmentation importante de la demande et donc une augmentation des prix si l’offre ne pouvait pas suivre . C’est bien ce qui est arrivé alors que l’ensemble des pays développés essayait de réduire la production d’hydrocarbures « pour sauver la planète ». On n’a rien sauvé du tout, la consommation de charbon a repris de plus belle, et celle de pétrole aussi, quant au gaz, désormais indissolublement associé aux énergies intermittentes (éolienne et solaire), il connait un engouement tel que certains en viennent à oublier que sa combustion dégage du CO2 ! On a donc voulu réduire l’offre, la demande s’est accrue et les prix flambent : il n’y a que les politiciens européens et leurs commentateurs attitrés pour pouvoir s’en étonner !
https://www.loikleflochprigent.fr/les-prix-de-lenergie/
Alors que l’hiver s’annonce les prix de l’énergie s’affolent et les politiciens de tous bords essaient de trouver des parades pour convaincre de leur avenir électoral : exercice difficile car ce sont les décisions contradictoires qu’ils ont tous soutenues qu’il faudrait discuter aujourd’hui.
Certes on ne pouvait pas anticiper une pandémie aussi forte combattue par une baisse de la production, mais on pouvait prévoir une reprise importante de l’économie et donc de la demande d’énergie abondante et bon marché dans des délais courts. Les sources fossiles (charbon, pétrole, gaz) représentant 80% de l’énergie consommée dans le monde, il était clair que la période que l’on allait vivre après le pic du covid devait connaitre une augmentation importante de la demande et donc une augmentation des prix si l’offre ne pouvait pas suivre . C’est bien ce qui est arrivé alors que l’ensemble des pays développés essayait de réduire la production d’hydrocarbures « pour sauver la planète ». On n’a rien sauvé du tout, la consommation de charbon a repris de plus belle, et celle de pétrole aussi, quant au gaz, désormais indissolublement associé aux énergies intermittentes (éolienne et solaire), il connait un engouement tel que certains en viennent à oublier que sa combustion dégage du CO2 ! On a donc voulu réduire l’offre, la demande s’est accrue et les prix flambent : il n’y a que les politiciens européens et leurs commentateurs attitrés pour pouvoir s’en étonner !
https://www.loikleflochprigent.fr/les-prix-de-lenergie/
➽ « Les ingénieurs bâtissent notre avenir, pas les bureaucrates. » Interview de Loïk Le Floch-Prigent
Publié le 13 juillet 2021
Extrait : Sur le plan de la transition énergétique, la commission semble s’appuyer sur le modèle allemand de l’Energiewende pensez-vous que cela soit une bonne chose ?
LLFP : L’Energiewende est un échec, dans le monde énergétique tous le savent. La Commission continue à fermer les yeux à cause de la présence des anti-nucléaires un peu partout dans tous les dispositifs. Cette politique anti-nucléaire est mortifère pour notre pays, elle l’est aussi pour l’Europe et même l’Allemagne. La multiplication des installations de parcs d’énergies électriques intermittentes est chère, mal adaptée à notre continent, et conduit à l’effet inverse de celui souhaité, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et le massacre de notre environnement et de la biodiversité. Ce constat est dur à avaler pour un grand nombre d’Européens , en particulier les Allemands. Pour ma part je souhaite que la France ne prenne pas cette voie et qu’elle maintienne et développe son parc nucléaire. Je suis loin d’être le seul sur cette position et nous espérons convaincre car si notre Continent peut espérer retrouver une position mondiale, elle ne pourra le faire que grâce à la disposition d’une énergie abondante et bon marché. Si, comme cela semble se préciser, on veut faire appel à plus d’énergie électrique, on ne pourra le faire en respectant les préconisations climatiques qu’avec l’utilisation de l’énergie nucléaire, il faut arrêter de mentir aux Européens.
https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/les-ingenieurs-batissent-notre-avenir-pas-les-bureaucrates-interview-de-loik-le-floch-prigent/LLFP : L’Energiewende est un échec, dans le monde énergétique tous le savent. La Commission continue à fermer les yeux à cause de la présence des anti-nucléaires un peu partout dans tous les dispositifs. Cette politique anti-nucléaire est mortifère pour notre pays, elle l’est aussi pour l’Europe et même l’Allemagne. La multiplication des installations de parcs d’énergies électriques intermittentes est chère, mal adaptée à notre continent, et conduit à l’effet inverse de celui souhaité, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et le massacre de notre environnement et de la biodiversité. Ce constat est dur à avaler pour un grand nombre d’Européens , en particulier les Allemands. Pour ma part je souhaite que la France ne prenne pas cette voie et qu’elle maintienne et développe son parc nucléaire. Je suis loin d’être le seul sur cette position et nous espérons convaincre car si notre Continent peut espérer retrouver une position mondiale, elle ne pourra le faire que grâce à la disposition d’une énergie abondante et bon marché. Si, comme cela semble se préciser, on veut faire appel à plus d’énergie électrique, on ne pourra le faire en respectant les préconisations climatiques qu’avec l’utilisation de l’énergie nucléaire, il faut arrêter de mentir aux Européens.
➽ Loïk Le Floch-Prigent : « Le gouvernement et la région Bretagne continuent de réciter le catéchisme de l’éolien »
Publié le 25 juin 2021
Extrait : Le projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) conduit par le promoteur Ailes Marines, dont l’actionnaire unique est le groupe espagnol Iberdrola, doit permettre de fournir en énergie 832 000 personnes. Mais il suscite de nombreuses critiques, notamment parmi les élus locaux et les associations. Ancien président d’ELF et de la SNCF, Loïk Le Floch-Prigent fait partie des principaux opposants.
➽ Voiture électrique : attention fiasco industriel français en vue
Publié le 3 avril 2021
Extrait : L'avenir de la voiture sera électrique. Cela semble scellé dans le marbre : la Commission européenne a fixé le cap en fixant des normes d'émissions maximales et les Etats ont décidé de subventionner ce mode de propulsion. Et tant pis si de nombreux constructeurs européens se retrouvent laissés sur le bord de la route.
https://atlantico.fr/article/decryptage/voiture-electrique---attention-fiasco-industriel-francais-en-vue-consommation-industrie-france-concurrence-volkswagen-tesla-loik-le-floch-prigent➽ La Bretagne de plus en plus divisée sur les éoliennes : une menace pour la faune et la flore ?
Publié le 25 janvier 2021
Extrait : Comme je l’écris désormais de manière régulière après en avoir averti les autorités administratives, je considère que les études d’impact concernant la défense de l’environnement et la biodiversité n’ont pas été réalisées convenablement en ce qui concerne les 62 engins envisagés au large du Cap Fréhel et du Cap d’Erquy.C’est loin d’être le seul problème soulevé par ce projet, mais les refus systématiques des autorités sur ce point sont de plus en plus irritants d’autant qu’ils disent s’appuyer sur des avis définitifs positifs du monde de la science.
➽ Procès contre l’inaction de l’Etat : l’affaire du siècle est aussi la pire imaginable pour... le climat lui-même
Publié le 15 janvier 2021
Extrait : En mars 2019, quatre ONG ont déposé un recours en justice, devant le tribunal administratif de Paris, contre l’Etat français. Les ONG dénonçaient le manque d’action de l'Etat au regard de ses engagements climatiques. L'instrumentalisation judiciaire d’un tel débat pourrait-elle être contre-productive dans l’action climatique ?
➽ Éoliennes en mer de la baie de Saint-Brieuc : délibérations troublantes au Conseil Régional de Bretagne
Publié le 15 janvier 2021
Extraits : A mesure que les premiers travaux se rapprochent, les oppositions se renforcent, celle des pêcheurs, celles des riverains et celles des défenseurs de l’environnement de plus en plus désespérés des conséquences réelles sur la faune, la flore et les paysages de cet investissement évolutif.Les études d’impact demandées il y a dix ans par un grand nombre de citoyens ont été réalisées par un cabinet privé choisi par le promoteur et désormais l’angoisse étreint une majorité de la population....
... A cet égard les délibérations de Décembre 2020 ne sont guère encourageantes, car elles montrent un déni de réalité flagrant de la majorité du Conseil de Bretagne, de son Président et de son Vice-Président chargé de l’environnement et de la biodiversité. Puisque le mot « lucidité » a souvent été employé dans un débat dont l’enregistrement est disponible officiellement, on peut dire que ce mot a été particulièrement galvaudé comme d’ailleurs celui de « biodiversité ».
➽ En route vers la catastrophe
Publié le 19 décembre 2020
Extrait : Comment un des grands succès français technique et économique des Trente Glorieuses, une entreprise fournissant à tout le pays une électricité abondante et bon marché, s’est transformé en désastre à force de lâchetés et de compromissions. Le bien commun représenté par EDF est en passe d’être dilapidé pour des raisons idéologiques et d’autres encore moins convenables.
➽ PARC ÉOLIEN : Massacre industriel et environnemental en Armorique
Publié le 10 décembre 2020
Extrait : Loïk Le Floch-Prigent décrypte les enjeux du projet d'implantation d'un parc d'éoliennes en mer et revient sur différents dossiers stratégiques d'industries en Armorique.
Extrait : Loïk Le Floch-Prigent décrypte les enjeux du projet d'implantation d'un parc d'éoliennes en mer et revient sur différents dossiers stratégiques d'industries en Armorique.
➽ Loïk Le Floch-Prigent remet en cause la stratégie pro-éolienne en Bretagne et dans tout le pays
Publié le 09 décembre 2020
Extrait : Il y a d’abord un projet inutile, désastreux et couteux qui traine depuis 8 ans et qui est déjà dépassé. Considérant que la Bretagne n’est pas suffisamment équipée en production d’énergie un parc d’éoliennes est décidé en 2012 et désormais à cause du temps passé les retours d’expérience de toutes les réalisations alentour nous montrent qu’il est impératif de ne pas le construire, pas là en Baie de Saint-Brieuc, en face du Cap Fréhel et du Cap d’Erquy.
Ce genre de mésaventure a déjà eu lieu en Bretagne, il était envisagé une nouvelle Centrale Nucléaire à Plogoff près de la Pointe du Raz : c’était un endroit sacré, et les Bretons ont dit pas là, pas ça ! Je n’arrive pas à comprendre comment politiciens, administrations et journalistes n’arrivent pas à comprendre que le lieu choisi est impropre et qu’il faut stopper au plus tôt cette ânerie ou ce scandale, à chacun son vocable.
➽ C’est la biodiversité du "beau" qu’il faut apprendre et transmettre et non la biodiversité du calcul, du chiffre, du nombre
Publié le 3 août 2020
Extrait : Ni "Green Deal" ni relance verte, les politiciens et leurs commentateurs sont loin, très loin de la France réelle qui est en train de retrouver ses champs, ses prairies, ses agriculteurs, ses vaches et ses moutons et qui aspire à faire respecter les écosystèmes qu’ils ont construits.
https://www.atlantico.fr/decryptage/3591509/c-est-la-biodiversite-du-beau-qu-il-faut-apprendre-et-transmettre-et-non-la-biodiversite-du-calcul-du-chiffre-du-nombre-ecosysteme-nature-papillons-classe-politique-decisions-paradigme-loik-le-floch-prigent
➽ Respecter l’environnement, c’est aussi ne pas massacrer les paysages
Publié le 13 juillet 2020
Extrait : Depuis huit ans les Espagnols d’Iberdrola envahissent les Côtes d’Armor avec un projet de ferme éolienne en mer au large du cap Fréhel.
https://www.contrepoints.org/2020/07/13/375975-respecter-environnement-cest-aussi-ne-pas-massacrer-les-paysages?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=5069ef3f4b-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-5069ef3f4b-113970649&mc_cid=5069ef3f4b&mc_eid=7562c94020
➽ EPR / éoliennes : le match des dépenses incontrôlées entre la filière nucléaire et les énergies renouvelables
➽ Parc éolien dans le Groenland, une double bonne idée pour l’énergie verte
Publié le 07 juillet 2020
Extrait : Les chercheurs de climatologie de Liège, sous la direction de Xavier Fetweiss, ont essayé de trouver la bonne méthode pour promouvoir l’énergie éolienne. Ils ont notamment étudié la situation du Groenland et la politique menée par le Danemark sur ces questions.
https://www.atlantico.fr/decryptage/3590955/parc-eolien-dans-le-groenland-une-double-bonne-idee-pour-l-energie-verte-danemark-eoliennes-environnement-industrie-loik-le-floch-prigent
➽ Respecter l’environnement, c’est aussi ne pas massacrer les paysages
Extrait : Il y a d’abord un projet inutile, désastreux et couteux qui traine depuis 8 ans et qui est déjà dépassé. Considérant que la Bretagne n’est pas suffisamment équipée en production d’énergie un parc d’éoliennes est décidé en 2012 et désormais à cause du temps passé les retours d’expérience de toutes les réalisations alentour nous montrent qu’il est impératif de ne pas le construire, pas là en Baie de Saint-Brieuc, en face du Cap Fréhel et du Cap d’Erquy.
Ce genre de mésaventure a déjà eu lieu en Bretagne, il était envisagé une nouvelle Centrale Nucléaire à Plogoff près de la Pointe du Raz : c’était un endroit sacré, et les Bretons ont dit pas là, pas ça ! Je n’arrive pas à comprendre comment politiciens, administrations et journalistes n’arrivent pas à comprendre que le lieu choisi est impropre et qu’il faut stopper au plus tôt cette ânerie ou ce scandale, à chacun son vocable.
➽ Les éoliennes en mer rentables ? Pour qui ?
Publié le 10 novembre 2020
Extrait : L'installation d'un parc d’éoliennes en mer dans la baie de Saint-Brieuc est l'un des sept projets offshore programmés au large des côtes françaises entre 2022 et 2027. Il suscite de nombreuses interrogations. A qui profite les éoliennes en mer ?Publié le 3 août 2020
Extrait : Ni "Green Deal" ni relance verte, les politiciens et leurs commentateurs sont loin, très loin de la France réelle qui est en train de retrouver ses champs, ses prairies, ses agriculteurs, ses vaches et ses moutons et qui aspire à faire respecter les écosystèmes qu’ils ont construits.
https://www.atlantico.fr/decryptage/3591509/c-est-la-biodiversite-du-beau-qu-il-faut-apprendre-et-transmettre-et-non-la-biodiversite-du-calcul-du-chiffre-du-nombre-ecosysteme-nature-papillons-classe-politique-decisions-paradigme-loik-le-floch-prigent
➽ Respecter l’environnement, c’est aussi ne pas massacrer les paysages
Publié le 13 juillet 2020
Extrait : Depuis huit ans les Espagnols d’Iberdrola envahissent les Côtes d’Armor avec un projet de ferme éolienne en mer au large du cap Fréhel.
https://www.contrepoints.org/2020/07/13/375975-respecter-environnement-cest-aussi-ne-pas-massacrer-les-paysages?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=5069ef3f4b-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-5069ef3f4b-113970649&mc_cid=5069ef3f4b&mc_eid=7562c94020
➽ EPR / éoliennes : le match des dépenses incontrôlées entre la filière nucléaire et les énergies renouvelables
Publié le 11 juillet 2020
Par Julien Aubert et Loïk Le Floch-Prigent
Extrait : La filière nucléaire est critiquée pour ses coûts importants, notamment sur le dossier de l’EPR de Flamanville. Est-ce que la filière nucléaire mobilise beaucoup plus de subventions que la filière éolienne ? Les éoliennes sont-elles réellement plus rentables du fait de leur source d’énergie renouvelable ?
Publié le 07 juillet 2020
Extrait : Les chercheurs de climatologie de Liège, sous la direction de Xavier Fetweiss, ont essayé de trouver la bonne méthode pour promouvoir l’énergie éolienne. Ils ont notamment étudié la situation du Groenland et la politique menée par le Danemark sur ces questions.
https://www.atlantico.fr/decryptage/3590955/parc-eolien-dans-le-groenland-une-double-bonne-idee-pour-l-energie-verte-danemark-eoliennes-environnement-industrie-loik-le-floch-prigent
➽ Respecter l’environnement, c’est aussi ne pas massacrer les paysages
Publié le 1er juillet 2020
Extrait : La défense de l’environnement, c’est aussi la défense du sacré. Du cap Sizun au cap Fréhel et au cap d’Erquy, il faut savoir abandonner les programmes d’investissements.
Extrait : La défense de l’environnement, c’est aussi la défense du sacré. Du cap Sizun au cap Fréhel et au cap d’Erquy, il faut savoir abandonner les programmes d’investissements.
➽ Loïk Le Floch-Prigent : « Le gouvernement et la région Bretagne continuent de réciter le catéchisme de l’éolien »
Publié le 25 juin 2020
Extrait : Le projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) conduit par le promoteur Ailes Marines, dont l’actionnaire unique est le groupe espagnol Iberdrola, doit permettre de fournir en énergie 832 000 personnes. Mais il suscite de nombreuses critiques, notamment parmi les élus locaux et les associations. Ancien président d’ELF et de la SNCF, Loïk Le Floch-Prigent fait partie des principaux opposants.
https://www.entreprendre.fr/saint-brieuc-loik-le-floch-prigent-gouvernement-region-bretagne-reciter-catechisme-eolien/
➽ Énergie électrique : peut-on continuer longtemps à dire des âneries ?
➽ Énergie électrique : peut-on continuer longtemps à dire des âneries ?
Publié le 16 juin 2020
Extrait : Quand va-t-on arrêter de prendre 65 millions de Français pour des enfants attardés à qui on peut asséner n’importe quoi ? Les masques ne vous ont-ils pas suffi ?
Extrait : Quand va-t-on arrêter de prendre 65 millions de Français pour des enfants attardés à qui on peut asséner n’importe quoi ? Les masques ne vous ont-ils pas suffi ?
➽ Ces petits éléments sur les émissions de CO2 mondiales et sur la pollution de l’air pendant le confinement que devraient méditer Greta Thunberg et Anne Hidalgo
Publié le 30 avril 2020
Par Loïk Le Floch-Prigent et Philippe Charlez
Extrait : Face à la crise sanitaire du coronavirus, le trafic automobile et aérien sont pratiquement à l'arrêt. Les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l'air ne connaissent pourtant qu'une diminution extrêmement faible. Comment expliquer ce phénomène ?https://www.atlantico.fr/decryptage/3589216/ces-petits-elements-sur-les-emissions-de-co2-mondiales-et-sur-la-pollution-air-confinement-devraient-mediter-greta-thunberg-anne-hidalgo-gaz-a-effet-de-serre-comportements-philippe-charlez-loik-le-floch-prigent
➽ Objectifs énergie-climat : mais qui a bien pu avoir l’idée de signer des décrets comme si la crise du Covid-19 n’existait pas ?
Publié le 28 avril 2020
Extrait : Toutes les réformes sont abandonnées ou connaissent un moratoire, sauf une, celle qui concerne l’énergie, réforme cependant dénoncée par tous les professionnels du secteur comme par tous les industriels.➽ Quel avenir pour le pétrole tombé à des prix négatifs ?
Publié le 26 avril 2020
Extrait : Avec un prix du pétrole au plus bas, ce qui est arrivé cette semaine pourrait être pour les peuples européens, sinon pour leurs dirigeants, un rappel aux réalités.
https://www.contrepoints.org/2020/04/26/370075-quel-avenir-pour-le-petrole-tombe-a-des-prix-negatifs
Sortir du manichéisme vert
Publié le 30 janvier 2020
https://www.causeur.fr/ecologie-climat-nicolas-hulot-nucleaire-171865
➽ Energie : arrêtons les folies
Extrait : Avec un prix du pétrole au plus bas, ce qui est arrivé cette semaine pourrait être pour les peuples européens, sinon pour leurs dirigeants, un rappel aux réalités.
https://www.contrepoints.org/2020/04/26/370075-quel-avenir-pour-le-petrole-tombe-a-des-prix-negatifs
➽ Du Coronavirus au nucléaire, le principe de précaution à géométrie variable
Publié le 1er mars 2020
Extrait : Pour moi le scandale le plus évident est de poursuivre la construction des fermes éoliennes alors que l’on sait qu’elles n’ont aucun intérêt économique et industriel, qu’elles renchérissent le coût pour le contribuable et que leur intermittence perturbe l’ensemble des réseaux électriques nationaux et européens. La démonstration en est faite en Allemagne et conduit à un ralentissement international de cet engouement pour la gratuité du vent. Mais plus grave encore pour moi, les écosystèmes marins des premiers kilomètres sur les côtes sont considérablement affectés par les ancrages de ces engins de plus en plus hauts, détruisant la faune et la flore marines de façon irrémédiable : les coraux ne sont pas seulement dans les zones exotiques, on en a aussi en Bretagne et sur les côtes françaises. Il est ahurissant de voir des supposés défenseurs de la nature, avides de mettre en avant à tout bout de champ le principe de précaution piétiner l’environnement et les associations de défense de la nature comme les rassemblements des artisans-pêcheurs en demandant que l’on arrête de regarder les recours de la population. Dans le concert actuel les fermes éoliennes en mer, ancrées dans les premiers kilomètres le long des cotes est certainement le plus grand scandale écologique de notre pays, la négation de la protection de la nature et le mépris de la population existante comme de l’avenir de nos enfants. Quand, en plus, elles sont placées sur le chemin des oiseaux migrateurs comme celles envisagée au Cap Fréhel, qu’elles vont défigurer un des plus beaux sites de la Bretagne, on passe de l’indignation à la révolte : l’écologie doit rester la défense des écosystèmes et de l’environnement, la précaution n’est pas l’absence des risques, mais leur appréciation, être écologiste ce n’est pas être anti-science et anti-industrie, pas plus qu’anti-nucléaire, ce n’est pas défendre des labels, ce n’est pas appartenir à une religion nouvelle, ce n’est pas rêver d’une dictature universelle célébrant le « bien » c’est au contraire croire en l’homme et à sa capacité à comprendre et agir.
➽ Parlons énergie : arrêtons les foliesPublié le 1er mars 2020
Extrait : Pour moi le scandale le plus évident est de poursuivre la construction des fermes éoliennes alors que l’on sait qu’elles n’ont aucun intérêt économique et industriel, qu’elles renchérissent le coût pour le contribuable et que leur intermittence perturbe l’ensemble des réseaux électriques nationaux et européens. La démonstration en est faite en Allemagne et conduit à un ralentissement international de cet engouement pour la gratuité du vent. Mais plus grave encore pour moi, les écosystèmes marins des premiers kilomètres sur les côtes sont considérablement affectés par les ancrages de ces engins de plus en plus hauts, détruisant la faune et la flore marines de façon irrémédiable : les coraux ne sont pas seulement dans les zones exotiques, on en a aussi en Bretagne et sur les côtes françaises. Il est ahurissant de voir des supposés défenseurs de la nature, avides de mettre en avant à tout bout de champ le principe de précaution piétiner l’environnement et les associations de défense de la nature comme les rassemblements des artisans-pêcheurs en demandant que l’on arrête de regarder les recours de la population. Dans le concert actuel les fermes éoliennes en mer, ancrées dans les premiers kilomètres le long des cotes est certainement le plus grand scandale écologique de notre pays, la négation de la protection de la nature et le mépris de la population existante comme de l’avenir de nos enfants. Quand, en plus, elles sont placées sur le chemin des oiseaux migrateurs comme celles envisagée au Cap Fréhel, qu’elles vont défigurer un des plus beaux sites de la Bretagne, on passe de l’indignation à la révolte : l’écologie doit rester la défense des écosystèmes et de l’environnement, la précaution n’est pas l’absence des risques, mais leur appréciation, être écologiste ce n’est pas être anti-science et anti-industrie, pas plus qu’anti-nucléaire, ce n’est pas défendre des labels, ce n’est pas appartenir à une religion nouvelle, ce n’est pas rêver d’une dictature universelle célébrant le « bien » c’est au contraire croire en l’homme et à sa capacité à comprendre et agir.
Sortir du manichéisme vert
Publié le 30 janvier 2020
https://www.causeur.fr/ecologie-climat-nicolas-hulot-nucleaire-171865
➽ Energie : arrêtons les folies
Publié le 27 janvier 2020
➽ Une énergie écologique, c’est quoi ?
Publié le 19 novembre 2019
Extrait : Les éoliennes participent au mix énergétique électrique, elles sont une possibilité de compromis acceptable dans certains cas, mais elles ne sont ni vertes ni écologiques.
➽ « Notre projet de gazoduc via l’Ukraine est vital pour l’industrie »
Publié le 09 septembre 2019
https://www.entreprendre.fr/loik-le-floch-prigent-notre-projet-de-gazoduc-via-ukraine-est-vital-industrie/
➽ On a du pétrole mais on n’a plus d’idées
Publié le 23 juillet 2019
Extrait : Notre compétence s’effrite donc et nos industriels essaient désespérément de trouver des remèdes pour conserver aptitudes et emplois chez nous.
➽ On a du pétrole mais on n’a plus d’idées
Publié le 23 juillet 2019
Extrait : Notre compétence s’effrite donc et nos industriels essaient désespérément de trouver des remèdes pour conserver aptitudes et emplois chez nous.
➽ En vedette cet été : le homard breton
Publié le 16 juillet 2019
Extrait : Il est bon que le président de l’Assemblée nationale fasse la promotion du homard breton, mais alors il faut aussi qu’il abandonne les forages en mer pour ses éoliennes. ...
Non, le scandale n’est pas le homard du président, c’est l’incohérence entre le mangeur de homard et celui qui prolonge à l’excès le programme absurde d’éoliennes en mer et de leurs centaines de forages sans examen des conséquences sur la faune et la flore marines. ........ c’est en prenant conscience des incohérences de l’écologie politique et en revenant à la véritable écologie, celle de la vie, des rapports de vie, de la défense de la nature et non de la défense d’une idéologie....
➽ General Electric : ce géant à la dérive qui fait plonger l’électromécanique française
Publié le 04 juin 2019
Extrait : General Electric était malade en 2014. Personne n’a voulu le voir, surtout pas le gouvernement français voulant éradiquer les énergies fossiles et maltraitant le gaz naturel.
Extrait : General Electric était malade en 2014. Personne n’a voulu le voir, surtout pas le gouvernement français voulant éradiquer les énergies fossiles et maltraitant le gaz naturel.
➽ Ne confondez pas climat et pollution
Publié le 02 mai 2019
Extrait : Climat et pollution sont deux notions différentes. Hélas ! La confusion reste encore grande dans l’esprit du grand public. Et, pire, des décideurs.
https://www.contrepoints.org/2019/05/02/343114-ne-confondez-pas-climat-et-pollution
➽ Automobile à moteur diesel, suis-je coupable de vouloir la conserver ?
Publié le 06 mars 2019
➽ Automobile à moteur diesel, suis-je coupable de vouloir la conserver ?
Publié le 06 mars 2019
Extrait : Les constructeurs automobiles ont effectué des travaux sur les filtres pour améliorer les performances du diesel, elles sont désormais comparables à celles du moteur à essence.
➽ Économie verte et éléphants roses : les emplois « verts » ne sont qu’un rêve
Publié le 26 février 2019
Extrait : La politique énergétique actuelle fait disparaître des emplois qui se créent ailleurs, elle n’est donc pas adaptée à un pays en pleine crise sociale....
Extrait : La politique énergétique actuelle fait disparaître des emplois qui se créent ailleurs, elle n’est donc pas adaptée à un pays en pleine crise sociale....
https://www.contrepoints.org/2019/02/26/337831-economie-verte-et-elephants-roses-les-emplois-verts-ne-sont-quun-reve
➽ De Fessenheim aux éoliennes, ces gaspillages massifs dont l’Etat se rend responsable
Publié le 11 décembre 2018
➽ De Fessenheim aux éoliennes, ces gaspillages massifs dont l’Etat se rend responsable
Publié le 11 décembre 2018
Extrait : Une question reste sans réponse : qui va payer la facture de la fermeture de Fessenheim ; et, question subsidiaire : qui paiera les prochaines fermetures ?
On chiffre généralement le coût de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, prématurée et injustifiée techniquement, à 4 milliards d’Euro. Compte -t-on là-dedans les souffrances des salariés et de l’ensemble de la cité ? On peut en douter, mais retenons néanmoins cet ordre de grandeur . Ce chiffre de 4 milliards on le retrouve aussi dans les hausses de taxes, sur la baisse de l’ISF…c’est devenu une unité de compte......
https://www.atlantico.fr/decryptage/3560994/de-fessenheim-aux-eoliennes-ces-gaspillages-massifs-dont-l-etat-se-rend-responsable-loik-le-floch-prigent
➽ Énergie et écologie, pourquoi mentir ?
https://www.atlantico.fr/decryptage/3560994/de-fessenheim-aux-eoliennes-ces-gaspillages-massifs-dont-l-etat-se-rend-responsable-loik-le-floch-prigent
➽ Écologie-Énergie : un dossier mal traité à revoir entièrement
Publié le 10 décembre 2018
Extrait : Peu importe « la faute à qui » , les résultats sont là, le dossier écologie-énergie initié par le Grenelle de l’Environnement (2007) débouche sur une impasse, il n’y a plus d’autre solution que de revoir totalement la copie....
https://www.lemondedelenergie.com/ecologie-energie-planete-tribune/2018/12/10/
Publié le 10 décembre 2018
Extrait : Peu importe « la faute à qui » , les résultats sont là, le dossier écologie-énergie initié par le Grenelle de l’Environnement (2007) débouche sur une impasse, il n’y a plus d’autre solution que de revoir totalement la copie....
https://www.lemondedelenergie.com/ecologie-energie-planete-tribune/2018/12/10/
➽ Énergie et écologie, pourquoi mentir ?
Publié le 27 novembre 2018
Extrait : Tandis que la grogne persiste dans tout le pays, un grand nombre de nouveaux notables essaient d’éteindre le feu, mais pourquoi escamoter systématiquement la vérité ? Bêtise ou incompétence ?...
➽ Le salaire de la peur (Tribune)
Publié le 16 octobre 2018➽ Vers une pénurie d’électricité cet hiver : les leçons d’une histoire belge
Publié le 29 septembre 2018
http://www.atlantico.fr/decryptage/vers-penurie-electricite-cet-hiver-lecons-histoire-belge-loik-floch-prigent-3518544.html
➽ Loïk Le Floch-Prigent : "L’écologie, c’est le respect du vivant, pas une doctrine avec des gourous"
➽ Loïk Le Floch-Prigent : "L’écologie, c’est le respect du vivant, pas une doctrine avec des gourous"
Publié le 21 juillet 2018
Extrait : Dans son nouveau livre, ""Il ne faut pas se tromper : Pour en finir avec les idées reçues sur l'énergie et l'industrie", Loïk Le Floch-Prigent plaide pour que les enjeux industriels liés à l'énergie soient remis dans les mains des ingénieurs, pas des économistes ou des responsables politiques.
http://www.atlantico.fr/decryptage/loik-floch-prigent-ecologie-c-est-respect-vivant-pas-doctrine-avec-gourous-3458965.html?yahoo=1
➽ Eoliennes en mer : l’écologie peut-elle ignorer le vivant ?
Publié le 23 juin 2018
➽ Eoliennes en mer : l’écologie peut-elle ignorer le vivant ?
Publié le 23 juin 2018
Extrait : Un parc éolien prévu en baie de Saint-Brieuc risque de nuire gravement à la biodiversité marine de cette zone exceptionnelle.
http://www.atlantico.fr/decryptage/eoliennes-en-mer-ecologie-peut-elle-ignorer-vivant-loik-floch-prigent-3432475.html
➽ Energie : ce déni de réalité désarmant dans lequel s’enferme la France
Publié le 14 mars 2018
Extrait : A vouloir professer une certaine idéologie écologiste, le débat sur l’énergie se retrouve depuis quelques années dans un déni de réalité désarmant.
http://www.atlantico.fr/decryptage/energie-deni-realite-desarmant-dans-lequel-enferme-france-3333636.html
http://www.atlantico.fr/decryptage/eoliennes-en-mer-ecologie-peut-elle-ignorer-vivant-loik-floch-prigent-3432475.html
➽ Energie : ce déni de réalité désarmant dans lequel s’enferme la France
Publié le 14 mars 2018
Extrait : A vouloir professer une certaine idéologie écologiste, le débat sur l’énergie se retrouve depuis quelques années dans un déni de réalité désarmant.
http://www.atlantico.fr/decryptage/energie-deni-realite-desarmant-dans-lequel-enferme-france-3333636.html
➽ Y-a-t-il un Ministre de l’Ecologie pour les coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc ?
Publié le 06 mars 2018
Extrait : On sait qu’il existe un ministre de l’Ecologie en France, mais il s’occupe des éoliennes, pas des coquilles Saint-Jacques !
http://www.atlantico.fr/decryptage/t-ministre-ecologie-pour-coquilles-saint-jacques-baie-saint-brieuc-3325474.html
➽ ENERGIE ELECTRIQUE : LE MONDE NOUVEAU, CELUI DE LA VÉRITÉ ET DU RÉALISME
➽ ENERGIE ELECTRIQUE : LE MONDE NOUVEAU, CELUI DE LA VÉRITÉ ET DU RÉALISME
Publié le 05 mars 2018
Extrait : Tandis que le froid a mis à mal le 28 février 2018 notre système électrique et obligé notre pays à importer de l’ordre de 10% de notre consommation, le monde ancien continue à nous servir ses rengaines sur la sortie du nucléaire, des énergies fossiles et le potentiel des énergies renouvelables.
Des communiqués lénifiants et souvent louangeurs veulent cacher la vérité des chiffres, nous sommes passés tout près d’un délestage ravageur et il est de la responsabilité des autorités et des commentateurs de présenter dans la plus grande clarté la matinée du 28 et la soirée à la population française.
Extrait : Tandis que le froid a mis à mal le 28 février 2018 notre système électrique et obligé notre pays à importer de l’ordre de 10% de notre consommation, le monde ancien continue à nous servir ses rengaines sur la sortie du nucléaire, des énergies fossiles et le potentiel des énergies renouvelables.
Des communiqués lénifiants et souvent louangeurs veulent cacher la vérité des chiffres, nous sommes passés tout près d’un délestage ravageur et il est de la responsabilité des autorités et des commentateurs de présenter dans la plus grande clarté la matinée du 28 et la soirée à la population française.
➽ Pourquoi l’Europe de l’énergie est un fiasco
Publié le 13 Février 2018
Extrait : Parmi les grands fiascos qui ont marqué la politique européenne avec un savant mélange d’idéologie et de bureaucratie, on peut mettre l’énergie en bonne place. Et tandis que les grandes sociétés électriques se démènent avec leurs financiers pour cantonner leurs productions structurellement déficitaires, les chevaux-légers des renouvelables caracolent en tête engrangeant des bénéfices confortables sans risques avec l’argent des consommateurs. Dans le secteur électrique où régnait l’ordre des grandes reconstructions nationales, la libéralisation, « l’unbundling », le « découpage », couplée avec le poids des anti-nucléaires et des idéologues des « nouvelles énergies » ont mené à un désordre incroyable dont il parait désormais indispensable et difficile de sortir.
http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-europe-energie-est-fiasco-3306751.html
➽ Les énergies renouvelables sont-elles toujours propres ?
Publié le 26 Janvier 2018
Extrait : Pour les gens interrogés dans la rue par les tv-trottoirs il est clair désormais que les énergies renouvelables sont propres, vertes et représentent l’avenir de l’humanité. J’ai déjà parlé de la religion qui s’est installée, avec ce que toute idéologie recèle d’intolérance et d’anathèmes. On a peut-être encore la liberté de penser autrement, mais de moins en moins de l’exprimer. Ceux qui ont la « foi » commencent par essayer de convertir les autres, puis les vouent aux gémonies s’ils ne cèdent pas.
http://www.atlantico.fr/decryptage/energies-renouvelables-sont-elles-toujours-propres-3291227.html
➽ NDDL : un exemple à suivre pour Fessenheim et les éoliennes de mer en baie de Saint-Brieuc
Publié le 20 Janvier 2018
Extrait : Si la population des régions concernées par Notre-Dame-Des-Landes avait été unanimement enthousiaste pour la construction de l'aéroport, celle-ci aurait eu lieu et on n’aurait pas attendu plus de quarante ans pour fermer le projet. Une leçon à méditer.
http://www.atlantico.fr/decryptage/nddl-exemple-suivre-pour-fessenheim-et-eoliennes-mer-en-baie-saint-brieuc-loik-floch-prigent-3285636.html
➽ Vieille et nouvelle industrie : faut-il vraiment choisir ?
Publié le 10 Janvier 2018
Extrait : Depuis que les commentateurs ont (enfin !) compris qu’il se passait quelque chose avec les nouvelles technologies, je vois apparaitre des jugements définitifs sur des entreprises qui sentent le « vieux » tandis que les start-ups sont déifiées.
http://www.atlantico.fr/decryptage/vieille-et-nouvelle-industrie-faut-vraiment-choisir-3275511.html
➽ Y-a-t-il vraiment une rationalité à interdire la recherche et l’exploitation des hydrocarbures en France en 2040 ?
➽ Y-a-t-il vraiment une rationalité à interdire la recherche et l’exploitation des hydrocarbures en France en 2040 ?
Publié le 7 Janvier 2018
Extrait : La loi sur la fin de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures en France en 2040. Quelle utilité ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/t-vraiment-rationalite-interdire-recherche-et-exploitation-hydrocarbures-en-france-en-2040-loik-floch-prigent-3272661.html
➽ L’ÉNERGIE DU VENT :IL NE FAUT PAS SE TROMPER
http://www.atlantico.fr/decryptage/t-vraiment-rationalite-interdire-recherche-et-exploitation-hydrocarbures-en-france-en-2040-loik-floch-prigent-3272661.html
➽ L’ÉNERGIE DU VENT :IL NE FAUT PAS SE TROMPER
Publié le 26 Décembre 2017
Extrait : Lors de chacun de mes déplacements -conférences, après plus d’une heure passée à expliquer comment notre industrie va se sauver du marasme dans laquelle l’ont plongée quelques dirigeants incompétents et des politiciens irresponsables, la première question qui m’est posée porte sur les éoliennes ! Les sondages ont beau dire que les Français adorent leurs éoliennes, moi je constate l’inverse, et ma réponse à la question qui tient compte des localités dans lesquelles j’interviens déclenche beaucoup d’applaudissements auxquels je ne m’attendais pas toujours.
http://loikleflochprigent.com/?p=612
➽ Energies marines renouvelables : attention aux pièges dans lesquels l’idéologie peut si facilement nous jeter
➽ Energies marines renouvelables : attention aux pièges dans lesquels l’idéologie peut si facilement nous jeter
Publié le 23 Décembre 2017
Extrait : Science et politique ne font pas bon ménage : le développement des énergies marines en France en sont une nouvelle illustration.
Extrait : Science et politique ne font pas bon ménage : le développement des énergies marines en France en sont une nouvelle illustration.
http://www.atlantico.fr/decryptage/energies-marines-renouvelables-attention-aux-pieges-dans-lesquels-ideologie-peut-facilement-jeter-3262196.html
➽ Futur climatique : l’absurde criminalisation des énergies fossiles
➽ Futur climatique : l’absurde criminalisation des énergies fossiles
Publié le 19 Décembre 2017
Extrait : Depuis « One Planet Summit » on voit les annonces d’initiatives se multiplier dégoulinant de bons sentiments , on s’y laisserait volontiers prendre si nous n’avions pas en tête l’adage « l’enfer est pavé de bonnes intentions »
Extrait : Depuis « One Planet Summit » on voit les annonces d’initiatives se multiplier dégoulinant de bons sentiments , on s’y laisserait volontiers prendre si nous n’avions pas en tête l’adage « l’enfer est pavé de bonnes intentions »
http://www.atlantico.fr/decryptage/futur-climatique-absurde-criminalisation-energies-fossiles-3258428.html
➽ Pourquoi la transition énergétique ne se doit pas se faire au détriment des filières classiques de l’industrie française
Publié le 28 Novembre 2017
Extrait : Au nom des énergies renouvelables on ne devrait pas pouvoir faire n’importe quoi !
➽ Pourquoi la transition énergétique ne se doit pas se faire au détriment des filières classiques de l’industrie française
Publié le 28 Novembre 2017
Extrait : Au nom des énergies renouvelables on ne devrait pas pouvoir faire n’importe quoi !
Publié le 24 Juillet 2017
Extrait : J’ai appris à la lecture du journal (16 Juillet 2017) que le nouveau Ministre en charge de l’écologie et de l’énergie avait « une foi absolue dans les énergies renouvelables », cela a enthousiasmé la presse mais m’a laissé perplexe. Qu’est-ce que la religion a à faire là-dedans ?
➽ QUAND LE CONTRIBUABLE FRANÇAIS FINANCE L’INDUSTRIE ÉTRANGÈRE
Publié en septembre 2016
Extrait : La grandiose performance de notre « Etat stratège » conduira le contribuable français à subventionner General Electric et Siemens pour fabriquer des éoliennes, dont, par ailleurs, il n’existe aucune certitude sur la faisabilité …
Extrait : La grandiose performance de notre « Etat stratège » conduira le contribuable français à subventionner General Electric et Siemens pour fabriquer des éoliennes, dont, par ailleurs, il n’existe aucune certitude sur la faisabilité …