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jeudi 30 mars 2017

Parcs éoliens: mieux informer les riverains et contrôler le bruit (Anses)


Evaluation des effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens.

Avis de l’Anses - Rapport d’expertise collective
Mars 2017

https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2013SA0115Ra.pdf


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http://www.notretemps.com/sante/parcs-eoliens-mieux-informer-les,i137748

😠30 mars 2017😠

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) recommande de "renforcer l'information des riverains" lors de l'installation de parcs éoliens et de "systématiser les contrôles des émissions sonores", dans un avis rendu public jeudi.

Elle préconise de mettre en place "des systèmes de mesurage en continu du bruit autour des parcs éoliens, en s'appuyant par exemple sur l'expérience acquise dans le milieu aéroportuaire".

Dans cet avis consacré à l'évaluation des "effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens", l'Anses estime que les connaissances actuelles ne justifient ni de modifier les valeurs limites d'exposition au bruit existantes, ni d'introduire des limites spécifiques aux infrasons et basses fréquences sonores.

Les infrasons sont des bruits inférieurs à 20 Hz, les basses fréquences des bruits de 20 Hz à 200 Hz.

La réglementation impose que les éoliennes soient implantées à 500 mètres au minimum de toute habitation.

"Le développement des éoliennes comme source d'énergie renouvelable et des plaintes de riverains" avaient conduit le ministère de l'Environnement à saisir l'Anses sur les effets sanitaires potentiels des basses fréquences et des infrasons, a rappelé l'agence dans un communiqué.

Ces effets potentiels "n'ont fait l'objet que de peu d'études scientifiques" et "l'ensemble des données expérimentales et épidémiologiques aujourd'hui disponibles ne met pas en évidence d'effets sanitaires liés à l'exposition au bruit des éoliennes autres que la gêne liée au bruit audible", ajoute-t-elle.

L'Anses recommande de poursuivre les recherches sur les relations entre santé et exposition aux basses fréquences sonores et infrasons, au vu des connaissances récemment acquises chez l'animal. Elle préconise aussi d'étudier la faisabilité d'une étude épidémiologique visant à observer l'état de santé des riverains de parcs éoliens.


autres articles sur le même sujet

➽ L’Anses juge les infrasons émis par les éoliennes !
L'Anses vient de publier son avis sur les effets sanitaires des sons basses fréquences (20 Hz à 200 Hz) et des infrasons (inférieurs à 20 Hz) émis par les parcs éoliens. L'agence conclut à l'absence d'effets notables.
« La campagne de mesure réalisée par l’Anses ne montre aucun dépassement des seuils d’audibilité dans les domaines des infrasons et basses fréquences sonores (< 50 Hz) », affirme l’agence. Autrement dit, dans les habitations situées à 500 mètres minimum des éoliennes, conformément à la réglementation, les riverains ne peuvent pas entendre d’infrasons. Le bruit qui peut entraîner une gêne est audible, à des fréquences supérieures à 50 Hz.
Ce bruit est-il dangereux pour la santé des riverains? L’Anses a relevé des situations de réel mal-être chez certains riverains de parcs éoliens qui les attribuent aux infrasons. Mais ce lien n’est pas évident. Cet effet sur la santé ne peut pas être isolé du bruit audible, des lumières clignotantes, des vibrations, de l’effet visuel ou du champ électromagnétique.
Quels effets constatés chez les riverains ?
Les données expérimentales et épidémiologiques portant sur les effets potentiels sur la santé des éoliennes sont très faibles. L’agence relève seulement « la gêne liée au bruit audible et un effet nocebo ». Cet effet, opposé à l’effet placebo, engendre des effets et ressentis négatifs ches les riverains « pensant être exposés à des infrasons inaudibles alors qu’ils ne le sont pas forcément ». Cela peut expliquer l’existence de symptômes liés au stress chez ces communautés.
En revanche, des découvertes récentes chez l’animal montrent aussi l’existence d’effets biologiques induits par l’exposition à des niveaux élevés d’infrasons. Ces effets n’ont pour l’heure pas été décrits chez l’homme, encore moins pour des expositions à de faibles niveaux.
Mieux informer et mieux contrôler
Pour l’agence, les résultats de cette expertise ne justifient ni de modifier les valeurs limites d’exposition au bruit existantes, ni d’étendre les fréquences sonores actuellement considérées dans la réglementation aux infrasons et basses fréquences sonores.
L’avis recommande néanmoins de renforcer l’information des riverains lors de l’implantation de parcs éoliens. Et de systématiser les contrôles des émissions sonores des éoliennes avant et après leur mise en service. Ou encore de mesurer en continu du bruit autour des parcs éoliens, comme c’est déjà le cas pour les aéroports. L’agence recommande aussi de poursuivre les recherches, notamment en étudiant la faisabilité d’une étude épidémiologique. Celle-ci viserait à observer l’état de santé des riverains de parcs éoliens et à identifier une signature objective d’un effet physiologique.
L’Agence rappelle par ailleurs que la réglementation actuelle prévoit que la distance d’une éolienne à la première habitation soit évaluée au cas par cas, en tenant compte des spécificités des parcs. Le minimum de 500 mètres peut être étendu suite à l’étude d’impact, afin de respecter les valeurs limites d’exposition au bruit.
Pour arriver à ces résultats, l’Agence a compilé les données issues de la littérature scientique et a fait réaliser des campagnes de mesure sur trois parcs éoliens (la Motelle, Val de Noye et Énergie du Porcien). Entre 541 et 1.000 mesures de 10 minutes ont été exploitées pour chacun de ces parcs. Elles couvrent l’ensemble des classes de vent et 4 points de mesure simultanés : à proximité de l’éolienne, à la distance minimale d’éloignement réglementaire (500 m), ainsi qu’en façade et à l’intéreur d’une habitation située la plus proche de la source.
http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/lanses-juge-les-infrasons-emis-par-les-eoliennes-42059/

➽ L'Anses recommande de systématiser les contrôles des émissions sonores des éoliennes.
L'agence de santé environnementale n'identifie pas de lien entre les infrasons émis par les éoliennes et le mal-être de certains riverains. Elle recommande de mieux les informer et de systématiser les contrôles des émissions sonores des éoliennes.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire et environnementale vient de rendre public un rapport très attendu sur l'impact sanitaire du bruit émis par les éoliennes. En 2008, elle avait déjà publié un avis concluant que ces émissions sonores n'avaient pas de conséquences sanitaires directes. Mais plusieurs plaintes de riverains ont poussé la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) et la Direction générale de la santé (DGS) à la saisir de nouveau en juillet 2013 pour évaluer plus...

https://www.actu-environnement.com/ae/news/bruit-eoliennes-nuisances-anses-risques-sante-28748.php4

➽ Éoliennes : contrôler les nuisances sonores et mieux informer les riverains
Les éoliennes, sources de pollution sonore, sont-elles préjudiciable à la santé ? 
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) vient de publier un rapport dans lequel elle recommande de systématiser les contrôles des émissions sonores et de renforcer l'information des riverains lors du déploiement des parcs éoliens.
Y a-t-il des conséquences sanitaires liées aux émissions, par les éoliennes, de sons à basses fréquences et d'infrasons ? Le ministère de l'environnement avait chargé l'Anses de répondre à cette question suite au "développement des éoliennes comme source d'énergie renouvelable et [aux] plaintes de riverains".
Conclusion de l'Agence : "il est très difficile d'isoler, à l'heure actuelle, les effets sur la santé des infrasons et basses fréquences sonores de ceux du bruit audible ou d'autres causes potentielles qui pourraient être dues aux éoliennes."
Les éoliennes sont en effet des sources d’infrasons (moins de 20 Hz) et de basses fréquences sonores (de 20 à 200 Hz), d'après les résultats de mesures effectuées par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema). Cet organisme, mandaté par l'Anses, a pour cela mené des campagnes de mesures à proximité de trois parcs éoliens.
Il indique cependant qu'aucun dépassement des seuils d’audibilité (le volume sonore minimal perceptible par l’oreille humaine) dans les domaines des infrasons et basses fréquences (jusqu’à 50 Hz) n’a été relevé. La réglementation actuelle indique que la distance minimale entre une éolienne et les habitations est de 500 m, une distance qui peut d'ailleurs être étendue au cas par cas afin de respecter les valeurs limites d’exposition au bruit.
Les limites actuelles suffisantes… si elles sont respectées
Dans son rapport, l’Anses indique par conséquent "que les résultats de cette expertise ne justifient ni de modifier les valeurs limites d’exposition au bruit existantes, ni d’étendre les fréquences sonores actuellement considérées dans la réglementation aux infrasons et basses fréquences sonores".
L'Agence préconise toutefois trois mesures principales : "renforcer l'information des riverains lors de l’implantation de parcs éoliens", systématiser "les contrôles des émissions sonores des éoliennes avant et après leur mise en service" et "poursuivre les recherches sur les relations entre santé et exposition aux infrasons et basses fréquences sonores", notamment via "une étude épidémiologique visant à observer l’état de santé des riverains de parcs éoliens".
De nouvelles recherches sont en effet nécessaires, les effets potentiels des basses fréquences et infrasons n'ayant "fait l'objet que de peu d'études scientifiques" et "l'ensemble des données expérimentales et épidémiologiques aujourd'hui disponibles ne [mettant] pas en évidence d'effets sanitaires liés à l'exposition au bruit des éoliennes autres que la gêne liée au bruit audible".

➽ Parcs éoliens : Pas de nuisances sonores problématiques 😠
Face au développement de l’éolien et à des plaintes de riverains invoquant des troubles de santé, les ministères de la Santé et de l’Environnement ont chargé l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) d’une évaluation des risques. L’avis qu’elle vient de publier ne va pas plaire aux anti-éoliens !
L’Anses avait pour mission d’évaluer « les effets sanitaires liés aux basses fréquences sonores et aux infrasons émis par les parcs éoliens ». Si l’Agence a expertisé toutes les études et données disponibles concernant leurs effets potentiels sur la santé, elle a également fait réaliser des mesures de bruit incluant les basses fréquences et les infrasons à proximité de plusieurs parcs éoliens.
Le protocole a été établi de façon à caractériser les émissions sonores le plus précisément possible. L’un des parcs est constitué de grandes éoliennes puissantes, c’est a priori le plus émissif ; les deux autres sont de configuration classique, mais l’un fait l’objet de plaintes et l’autre pas.
Les mesures ont été réalisées avec des vitesses et des directions du vent différentes, simultanément en quatre lieux situés à la distance minimale réglementaire de 500 mètres des premières habitations. Elles ont été complétées par des mesures effectuées en façade d’une maison implantée au plus près de chaque parc (elles étaient situées à 900 mètres).
Si ces mesures confirment que « la part des infrasons et des basses fréquences sonores prédomine dans le spectre d’émission sonore des éoliennes », elles ne montrent en revanche « aucun dépassement des seuils d’audibilité dans les domaines des infrasons et des basses fréquences ».
MEILLEURE INFORMATION DES RIVERAINS ET MESURE EN CONTINU DU BRUIT
Les connaissances actuelles « ne justifient ni de modifier les valeurs d’exposition au bruit existantes, ni d’introduire des limites spécifiques aux infrasons et basses fréquences sonores », conclut l’Anses. En revanche, face au mal-être de certains riverains et au fait que « l’état de santé de la population dépend en partie de son degré d’information et de participation » quand les projets d’aménagement sont proches, l’Agence recommande une meilleure information des riverains lors de l’implantation des parcs éoliens et une mesure en continu du bruit autour de ces parcs, et propose de poursuivre les recherches sur les relations entre santé et exposition aux infrasons et basses fréquences sonores.
En l’état actuel des connaissances, si les éoliennes semblent hors de cause, il existe bien des symptômes liés au stress de riverains… qui pourraient notamment provenir des multiples arguments d’opposition qui circulent, véhiculés en particulier par Internet et susceptibles de contribuer à la création d’une situation anxiogène, notent les experts. Les anti-éoliens sont prévenus !
https://www.quechoisir.org/actualite-parcs-eoliens-pas-de-nuisances-sonores-problematiques-n25968/

➽ Bruit: l’Anses dédouane les éoliennes (pour le moment)
Les connaissances sur les effets sanitaires d’une exposition quotidienne aux infrasons et aux basses fréquences des turbines restent lacunaires.
Extrait : A la fin du siècle dernier, les anti-éoliens étaient catégoriques: les éoliennes du littoral attiraient les requins. Aucune étude n’a jamais montré le moindre lien entre la présence d’un aérogénérateur et d’un...
http://www.journaldelenvironnement.net/article/bruit-l-anses-dedouane-les-eoliennes-pour-le-moment,81081


➽ Parcs éoliens: mieux informer les riverains et contrôler le bruit
Des éoliennes entourent le clocher du village d'Avignonet de Lauragais, le 25 janvier 2006 près de Toulouse-AFP/Archives/GEORGES GOBET
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) recommande de "renforcer l'information des riverains" lors de l'installation de parcs éoliens et de "systématiser les contrôles des émissions sonores", dans un avis rendu public jeudi.
Elle préconise de mettre en place "des systèmes de mesurage en continu du bruit autour des parcs éoliens, en s'appuyant par exemple sur l'expérience acquise dans le milieu aéroportuaire".
Dans cet avis consacré à l'évaluation des "effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens", l'Anses estime que les connaissances actuelles ne justifient ni de modifier les valeurs limites d'exposition au bruit existantes, ni d'introduire des limites spécifiques aux infrasons et basses fréquences sonores.
Les infrasons sont des bruits inférieurs à 20 Hz, les basses fréquences des bruits de 20 Hz à 200 Hz.
La réglementation impose que les éoliennes soient implantées à 500 mètres au minimum de toute habitation.
"Le développement des éoliennes comme source d'énergie renouvelable et des plaintes de riverains" avaient conduit le ministère de l'Environnement à saisir l'Anses sur les effets sanitaires potentiels des basses fréquences et des infrasons, a rappelé l'agence dans un communiqué.
Ces effets potentiels "n'ont fait l'objet que de peu d'études scientifiques" et "l'ensemble des données expérimentales et épidémiologiques aujourd'hui disponibles ne met pas en évidence d'effets sanitaires liés à l'exposition au bruit des éoliennes autres que la gêne liée au bruit audible", ajoute-t-elle.
L'Anses recommande de poursuivre les recherches sur les relations entre santé et exposition aux basses fréquences sonores et infrasons, au vu des connaissances récemment acquises chez l'animal. Elle préconise aussi d'étudier la faisabilité d'une étude épidémiologique visant à observer l'état de santé des riverains de parcs éoliens.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/parcs-eoliens-mieux-informer-les-riverains-et-controler-le-bruit_111795

➽ Les bruits des éoliennes n'ont pas d'impact sanitaire

Les basses fréquences sonores et infrasons émis par les parcs éoliens ne justifient aucune modification des valeurs limites d'exposition ou augmentation des distances aux habitations. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande simplement de renforcer l'information des riverains lors de l'implantation de turbines et de compléter les connaissances relatives aux expositions.
C'est une nouvelle qui pourrait faire du bruit : les sons générés par les éoliennes aux basses fréquences (entre 20 et 200 Hertz) et les infrasons (en dessous de 20 Hz) n'ont aucun effet sur la santé, selon l'Anses. Dans les conclusions de ses travaux, elle souligne que les résultats des expertises "ne justifient ni de modifier les valeurs limites d'exposition aux bruits existantes, ni d'étendre les fréquences sonores actuellement considérées dans la réglementation aux infrasons et basses fréquences sonores". La réglementation française impose, pour l'heure, une distance d'implantation minimale de 500 mètres avec les premières habitations ainsi qu'un classement ICPE (installation classée pour la protection de l'environnement) des parcs éoliens. Les sons basses et très basses fréquences ne sont pas spécifiquement pris en compte, même si les turbines en émettent, mais un dépassement des valeurs limites d'exposition au bruit audible peut entraîner une extension de la distance minimale.
Une distance de 500 mètres, non remise en cause
En février 2015, dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la Transition énergétique, feu le sénateur d'Indre-et-Loire, Jean Germain (PS), avait proposé de la porter à 1.000 mètres. Il expliquait alors : "Pour des raisons médicales, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont fixé une distance minimale de 1,5 km. Les Etats-Unis, qui ne sont guère connus pour appliquer le principe de précaution, 2 km". L'élu avait soumis un amendement, finalement écarté, pour repousser les turbines vers des zones reculées. Un texte qui aurait eu comme conséquence de geler la quasi-totalité des projets éoliens sur le territoire, compte tenu de l'habitat diffus rencontré dans les zones rurales.
L'Agence recommande tout d'abord de "renforcer l'information aux riverains" lors de l'implantation des machines, en transmettant des éléments relatifs avant même l'enquête publique, mais surtout de "poursuivre les recherches sur les relations entre santé et exposition aux infrasons et basses fréquences sonores". Les campagnes de mesure ont été réalisées sur trois parcs éoliens par le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema). Aucun dépassement des seuils d'audibilité dans les domaines scrutés (jusqu'à 50 Hz) n'a été constaté. Et les effets potentiels de ces longueurs d'ondes sur la santé ne sont pas prouvés : "l'ensemble des données expérimentales et épidémiologiques aujourd'hui disponibles ne met pas en évidence d'effets sanitaires liés à l'exposition au bruit des éoliennes, autre que la gêne liée au bruit audible". Toutefois, chez l'animal, auraient été observés des effets biologiques induits par des expositions à des niveaux élevés d'infrasons, non retrouvés chez l'Homme.
Mieux appréhender l'état de santé des riverains

Dans un but d'amélioration des connaissances, l'Anses propose d'augmenter la surveillance de l'exposition aux bruits, "en systématisant les contrôles (…) avant et après les mises en service" et "en mettant en place des systèmes de mesurage en continu" autour des parcs, à l'image de ce qui se fait dans le domaine aéroportuaire. Pour les aspects sanitaires, là aussi, l'Agence souhaite que les recherches se poursuivent, notamment par le biais d'une étude épidémiologique sur des riverains de parcs éoliens. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) déclare prendre acte "des recommandations de l'Anses en matière d'études et de recherches pour améliorer la lisibilité des connaissances relatives aux basses fréquences sonores et aux infrasons et de garantir un niveau élevé de protection des riverains". Il prend également note de propositions "qui vont dans le sens d'une amélioration de la qualité des projets" dont l'information du public et la surveillance des niveaux de bruits.
En avril 2015, un sondage CSA démontrait que les personnes habitant près des champs d'éoliennes avaient, globalement, une image positive de ces installations, qu'il s'agisse de préservation de l'environnement, d'intégration dans le paysage ou de revenus pour la collectivité. Vis-à-vis des nuisances sonores, les sondés déclaraient, à une large majorité (76 %) ne jamais entendre les machines, tandis qu'ils n'étaient que 7 % à se dire incommodés par leur bruit. Le phénomène de gêne pourrait donc être du même ordre que celui des hypersensibles aux rayonnements, finalement peu nombreux dans la population générale
http://www.batiactu.com/edito/bruits-eoliennes-n-ont-pas-impact-sanitaire-48572.php

➽ Parcs éoliens: mieux informer les riverains et contrôler le bruit 
Paris (AFP) – L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de « renforcer l’information des riverains » lors de l’installation de parcs éoliens et de « systématiser les contrôles des émissions sonores », dans un avis rendu public jeudi.
Elle préconise de mettre en place « des systèmes de mesurage en continu du bruit autour des parcs éoliens, en s’appuyant par exemple sur l’expérience acquise dans le milieu aéroportuaire ».
Dans cet avis consacré à l’évaluation des « effets sanitaires des basses fréquences sonores et infrasons dus aux parcs éoliens », l’Anses estime que les connaissances actuelles ne justifient ni de modifier les valeurs limites d’exposition au bruit existantes, ni d’introduire des limites spécifiques aux infrasons et basses fréquences sonores.
Les infrasons sont des bruits inférieurs à 20 Hz, les basses fréquences des bruits de 20 Hz à 200 Hz.
La réglementation impose que les éoliennes soient implantées à 500 mètres au minimum de toute habitation.
« Le développement des éoliennes comme source d’énergie renouvelable et des plaintes de riverains » avaient conduit le ministère de l’Environnement à saisir l’Anses sur les effets sanitaires potentiels des basses fréquences et des infrasons, a rappelé l’agence dans un communiqué.
Ces effets potentiels « n’ont fait l’objet que de peu d’études scientifiques » et « l’ensemble des données expérimentales et épidémiologiques aujourd’hui disponibles ne met pas en évidence d’effets sanitaires liés à l’exposition au bruit des éoliennes autres que la gêne liée au bruit audible », ajoute-t-elle.
L’Anses recommande de poursuivre les recherches sur les relations entre santé et exposition aux basses fréquences sonores et infrasons, au vu des connaissances récemment acquises chez l’animal. Elle préconise aussi d’étudier la faisabilité d’une étude épidémiologique visant à observer l’état de santé des riverains de parcs éoliens.

https://www.goodplanet.info/actualite/2017/03/30/parcs-eoliens-mieux-informer-riverains-controler-bruit/

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➤ Informations récentes sur l'éolien, surtout ne pas faire de bruit

Il a fallu attendre plusieurs années pour enfin avoir une réaction de l'agence sanitaire de sécurité sanitaire ( ANSES) sur la problématique des effets de l'éolien industriel sur la santé de la population riveraineL'ANSES vient de publier son rapport ; ce dernier est très prudent, il ne faut surtout ne pas faire de bruit, il ne faut pas inquiéter la population, et surtout ne pas susciter des motifs d'opposition à cette filière qui aujourd'hui se croit tout permis. Nous le voyons en Lozère où les promoteurs veulent coloniser la Margeride et les rebords de l'Aubrac, avec la bénédiction de certains élus, et même dans certains cas des suspicions de prise illégale d'intérêt comme le projet de La Chaze de Peyre et de Sainte Colombe de Peyre, où les éoliennes sont toutes programmées sur des terrains des élus.
Nous vous proposons un résumé de ce texte établi par E.F. de TNE : 
http://collectifterredepeyre.blogspot.fr/2017/04/informations-recentes-sur-leolien.html