Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

lundi 10 juin 2019

Eoliennes : quand les pigeons voyageurs deviennent fous


Témoignages recueillis par Sioux Berger

Témoignage de Mr Diot, colombophile. 

Je m’appelle Mr Diot. Ma passion, ce sont les pigeons voyageurs. J’en élève une trentaine depuis de nombreuses années. J’habite à Chaourse, dans l’Aisne. Dans cette région, il y a de nombreux passionnés, en Belgique également ! Avant l’arrivée des éoliennes, mes pigeons revenaient en ligne droite au pigeonnier. Le parc éolien le plus proche est sur la route de Marle, à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau. Aux alentours, on ne compte plus les aérogénérateurs. Aux dernières nouvelles il y en avait environ 200, mais il s’en construit de nouveaux tous les jours. Aujourd’hui, mes pigeons ne savent plus retrouver leur pigeonnier. Ils font des tours et des détours au-dessus de Montcornet, Lislet…, et ils ne reviennent pas toujours. 
Mais ce n’est pas tout. Dans ma région, il y a également des pigeons ramiers migrateurs. Comme je suis un passionné, je les observe attentivement. Enfin, je les observais, car depuis les éoliennes, c’est bien simple, il n’en passe plus un seul. Alors, je ne sais pas où est le développement durable dans ces machines infernales. 

Témoignage de Mr Choquet, colombophile

Je m’appelle Mr Choquet, et je vis à Cuiry les Ibiers, à 10 km de Rosoy sur Serres. Autrefois j’étais ouvrier agricole, et je suis à présent à la retraite. Ma passion depuis 40 ans : les pigeons voyageurs. Je les entraine, je les bichonne, et le week-end nous partons à 30 km des pigeonniers, ou parfois même à 200 ou 300 km pour certains concours ! C’est toujours un bonheur de les voir s’envoler, et retrouver sans se tromper leur nid. Je possède 10 pigeonniers de 15 pigeons chacun. J’ai donc en moyenne 150 pigeons. Je joins une photo de l’un de mes pigeonniers à mon témoignage. Autrefois, lorsque les parcs éoliens n’avaient pas encore envahi notre belle région, je perdais parfois 7 à 8 pigeons par an. L’année dernière, j’en ai perdu 50…. Ils ne reviennent pas. Ils sont complètement déboussolés par les parcs qui prolifèrent. Ils essaient de passer, font des détours considérables, et ils « perdent le nord ». Nos amis belges font le même constat. Mr Marlo, également, qui est un ami colombophile, fait le même terrible constat. Il habite Rosoy Sur Serre. Du côté de Verdun c’est la même remarque de la part de Mr Jean Pierre Bernard, également spécialiste. Mr Diot à Chaourse a fait le même triste constat. 
Avec les aérogénérateurs, il n’y a plus de place pour les oiseaux, les éoliennes les déboussolent, les découpent, les infrasons les éloignent de leurs lieux d’habitation. 
Quels sont ces engins de malheurs ? C’est ça le développement durable ?