Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mardi 13 mars 2018

Le Collectif "TOUCHE PAS À NOS ÎLES" demande l'annulation du projet d'éoliennes

https://www.hitwest.com/news/le-collectif-touche-pas-a-nos-iles-demande-l-annulation-du-projet-d-eoliennes-29652

Le Collectif TPANI vient d'envoyer un communiqué pour demander l’annulation définitive de la centrale éolienne entre Noirmoutier et Yeu.
Le Collectif Touche Pas à Nos Iles se mobilise pour l’annulation définitive de la centrale éolienne entre Noirmoutier et Yeu, après l’annonce vendredi par le gouvernement du dépôt d’un amendement au Sénat visant à renégocier, voire à annuler purement et simplement les six centrales éoliennes, dont celles entre Yeu et Noirmoutier. Ce collectif demande aussi au Préfet de Vendée d’annuler l’enquête publique qui doit se tenir en avril et mai sur ce projet. Une manifestation est par ailleurs fixée au 27 avril à Noirmoutier.


Le communiqué complet


"Le Collectif TPANI se réjouit de l’annonce faite vendredi par le gouvernement du dépôt d’un amendement (PJ) au Sénat visant à renégocier ou à annuler purement et simplement les six centrales éoliennes, dont celle entre Yeu et Noirmoutier mais
reste particulièrement prudent quant aux décisions à venir.
Par ailleurs, il salue la lucidité de Nicolas Hulot dans le Figaro, le même jour : À la question « Faut-il poursuivre les projets d'éolien offshore attribués en 2011 et qui paraissent dépassés ? » Le Ministre répond : « J'hérite d'une équation complexe.

Disons-le, ces projets n'ont pas été bien "zonés", les résistances ont été peu prises en compte. Nous retournons le problème dans tous les sens, mais nous avons peu de marge de manœuvre pour faire évoluer les projets initiaux, très éloignés des niveaux de compétitivité actuels, sans les remettre en cause. »
Dès lors, le Collectif Touche pas à nos îles ! se félicite de cette prise de conscience du gouvernement concernant les risques majeurs que représentent ces centrales éoliennes et reste résolument attaché à une annulation définitive du projet.
En conséquence, le Collectif TPANI demande au Préfet de Vendée, l’annulation de l’Enquête publique prévue au mois d’avril et mai. Cette dernière n’a plus lieu d’être dans la mesure où le gouvernement envisage soit une modification substantielle de la centrale soit une annulation de celle-ci.

Maintenir cette procédure en l’état serait se moquer de la population à qui on demanderait de s’impliquer et de se prononcer sur un projet dont on ne connaît plus la teneur.
En outre, Le Collectif Touche pas à Nos Iles ! appelle tous les opposants à ce projet à venir manifester leur colère le 27 avril prochain à Noirmoutier. Les Vendéens viendront interpeller Nicolas Hulot et répéter que, NON, ils ne veulent en aucun cas de cette Centrale éolienne.
Le Collectif TPANI ! va continuer à se mobiliser massivement dans les prochaines semaines afin que ce projet aberrant ne voit jamais le jour."


https://www.energiesdelamer.eu/images/2_iles_offshore.jpg

Article de presse

12/03/18 : Éolien offshore : l'amendement du gouvernement qui inquiète les industriels
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/eolien-offshore-amendement-du-gouvernement-remet-cause-six-projets-parcs-1439191.html
Un amendement déposé par l'exécutif au Sénat ouvre la voie à une renégociation de six projets de parcs éoliens offshore, sur la façade atlantique et dans la Manche. L'annonce inquiète les industriels de la filière, déjà engagés dans le développement des parcs.
C'est au Sénat, le 8 mars dernier, que le gouvernement a fait déposer un amendement qui pourrait décider du futur de six projets de parcs éoliens offshore, depuis les côtes normandes jusqu'à la Vendée. Un amendement au projet de loi pour un "État au service d'une société de confiance" propose en effet la possibilité de renégocier les conditions d'attributions et le cahier des charges de six projets éoliens, à Courseulles-sur-Mer, Fécamp, au Tréport, à Saint-Brieuc, puis au large de Saint-Nazaire et entre l'Île d'Yeu et Noirmoutier.
"Dans certains cas, notamment lorsque le progrès technique permet d'envisager des baisses de coût substantielles, l'État pourrait souhaiter renégocier les conditions de l'offre retenue à l'issue de la procédure de mise en concurrence afin de l'améliorer, et en particulier de diminuer le montant du tarif retenu", explique l'amendement. La baisse progressive du coût de l'énergie éolienne, notamment dûe au progrès technologique rapide dans le secteur, encouragerait l'État à ne plus s'engager dans des projets dessinés il y a près de 10 ans.
"Si la renégociation des contrats n'était pas possible, une des options pourrait être de mettre fin ces projets et de relancer une nouvelle procédure dans les meilleurs délais afin de pleinement profiter des améliorations technologiques", appuie le texte. De quoi causer une incertitude chez les porteurs des différents projets, pour certains en pleine phase d'étude et de planification des premiers travaux.
"Mettre en mouvement" les projets 
Pour l'instant, ce n'est qu'un amendement déposé au Sénat, et en première lecture - qui est donc loin d'être promulgué, même à l'initiative du gouvernement. "Nous sommes très attentifs", explique Dominique Follut, vice-président de Neopolia, structure rassemblant plus de 80 entreprises dans le domaine maritime, avec un cluster dédié aux énergies marines renouvelables (EMR). "Nous pensons qu'il faut se mettre en mouvement, et lancer ces projets éoliens".
Et le représentant des professionnels de nuancer les arguments portés par le gouvernement : dans le calcul du coût de la technologie, par exemple, "il faut prendre en compte qu'en France, on veut mettre en place tout une filière", contrairement aux éoliennes en mer du nord, aujourd'hui moins coûteuses - l'ambition française est aussi de structurer sous-traitants et fournisseurs autour du marché national.
Quant au retard technologique possiblement accumulé, Dominique Follut y oppose "la nécessité d'avancer, et les premiers retours que vont nous permettre l'installation de ces parcs" dans l'installation technique comme dans les rapports avec les services de l'état (notamment la Dreal, chargée des contrôles de conformité) et dans "la position à adopter face aux recours", qui sont parfois nombreux sur ces projets.
À Noirmoutier, le collectif anti-éolien TPANI se réjouit de l'amendement, en soulignant avoir déjà mis en avant l'argument du surcout des projets actuels. Ses représentant demandent l'annulation de l'enquête publique prévue en avril pour le parc de l'Île d'Yeu.
Du côté d'EDF et d'Engie, l'heure est à la prudence et à l'attente des avancées législatives. Une renégociation des accords passés décalerait d'au moins 4 à 5 ans la réalisation de ces parcs éoliens.