Revue de presse et autres infos

lundi 30 janvier 2023

Annulation du SRADDET de Bourgogne - Franche-Comté



En mars 2021, un collectif d'association et de personnes (Le CRECEP) a lancé un contentieux devant la justice administrative en visant tout particulièrement le développement éolien organisé par ce SRADDET.
Le Tribunal Administratif de Dijon a rendu son jugement le 12 janvier 2023 : le SRADDET est illégal dans un domaine majeur : la protection et la restauration de la biodiversité .... 

Annulation du SRADDET de Bourgogne - Franche-Comté

Intervention de Christophe Normier à l'Assemblée plénière
https://drive.google.com/file/d/1PqaKdN_FfP2J5rL5Y00NWALLOTGtbGYm/view

jeudi 19 janvier 2023

Mes vaches sont perturbées et l’Elysée le sait

 


Mon nom est Jean-François Maquigny. 

Dans ma famille on est agriculteur depuis 1850. Nous habitons à Moreuil, dans la Somme. Je possède une centaine de vaches laitières, et j’ai repris l’exploitation de mes parents dans les années 80.

Je me suis intéressé à l’éolien quand un premier permis de construire a été accordé en 2010 sur une zone rouge interdite à tout parc, avec un avis négatif de la DREAL pour atteinte à la biodiversité. Mes problèmes ont commencé lorsque celui-ci a été mis en fonctionnement à un kilomètre de chez moi. Je tiens à préciser que je suis aussi entouré de plusieurs antennes 4G. L’attitude de mes bêtes est devenue étrange et incontrôlable. Le troupeau, pris de panique, se jette régulièrement et sans raison sur les barrières. Quand ils sont au pâturage, les animaux sont victimes des mêmes troubles : lorsque nous voulons les rentrer pour la traite, les vaches refusent de s’approcher des bâtiments et sont même capables de passer au-dessus de quatre ou cinq hommes qui les poussent. Guider le troupeau est devenu vraiment dangereux. J’étais très inquiet, car, entre-temps, deux autres parcs à moins de 600 mètres de chez moi devaient voir le jour. Lorsque ceux-ci ont démarré, les problèmes se sont aggravés : sur une parcelle que je possède et qui se situe à moins de 300 mètres des aérogénérateurs, je constate malheureusement des avortements à la pelle, et le comportement de mes vaches ne s’est pas amélioré.

Dès le départ, j’ai tout fait pour en parler aux pouvoirs publics. Dans un premier temps, j’ai contacté Barbara Pompili qui, à l’époque, était secrétaire d’Etat. Je me suis ensuite rendu à Clermont-Ferrand, au sommet de l’élevage, et j’ai réussi à parler à Emmanuel Macron. Il m’a adressé à son conseiller environnement, monsieur Paul Delduc. Après quelques échanges téléphoniques, nous sommes convenus d’un rendez-vous à l’Elysée. Nous avons discuté du dossier pendant une bonne heure. Monsieur Delduc m’a dit qu’il avait connaissance des problèmes et il a décidé de faire intervenir à la fois la ministre de l’Écologie, Elisabeth Borne, et la préfète de région. Madame Borne a demandé une enquête au GPSE. (Groupement Pour la Sécurité Electrique). Le GPSE a constaté des troubles. J’étais donc satisfait d’avoir été entendu, jusqu’au moment où j’ai découvert que le rapport qui m’avait été remis était profondément différent de celui qui m’avait été rapporté par l’inspecteur : Je n’ai pas retrouvé les paroles de l’expert dans le dossier remis à l’Elysée. Les faits avaient été grandement atténués !

Entre temps, la préfecture et la DDPP (Direction Départementale Pour la Protection des Populations) ont débloqué des fonds afin de faire placer des caméras dans le bâtiment ainsi que dans les pâtures dans le but d’observer le bétail. Ils ont aussi nommé un vétérinaire en charge de constater les avortements et les pathologies de mes bêtes. Un géobiologue s’est aussi déplacé et il a pu déterminer précisément quelles étaient les éoliennes les plus impactantes.

En août 2022, j’ai été convoqué à la préfecture d’Amiens pour faire un bilan des observations caméras et vétérinaires. La préfecture a reconnu qu’il y avait bien des troubles, mais ils m’ont informé qu’ils avaient pris la décision de poursuivre l’enquête : j’ai donc « obtenu »… trois années d’études complémentaires. Et j’ai claqué la porte.

Le conseiller environnement de Monsieur Macron, Paul Delduc, m’a clairement fait comprendre que les lois pour promouvoir les énergies renouvelables étaient votées pour 20 ans, et qu’on ne pouvait absolument pas les modifier, plus rien faire pour les arrêter.

Dans 10 ans, il y aura encore plus d’éoliennes, mais des éleveurs, il n’en restera plus beaucoup.

 

Témoignage recueilli par Sioux Berger Janvier 2023



lundi 16 janvier 2023

SOS danger éolien : Compte-Rendu de réunion à la Préfecture de l’Aisne




saosdangereolien logo                                           Communiqué de Presse n° 5

5 janvier 2023

     EOLIEN : une faillite sanitaire et financière
pour l’Etat et les français

Compte-Rendu de réunion à la Préfecture de l’Aisne avec Monsieur Alain Ngouoto, secrétaire général.

À la demande de l’association SOS Danger Éolien, Madame Bernardeau a été reçue par Monsieur le secrétaire général à la préfecture de l’Aisne pour s’entretenir sur la situation à venir de l’éolien terrestre dans le département de l’Aisne, en prévision d’un doublement des éoliennes

Deux volets de la situation ont fait l’objet de la réunion, la situation sanitaire, et le volet financier des exploitants de parcs éoliens.

1 – La situation sanitaire est résumée dans l’étude de 359 plaignants 

ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement), et décrite dans le communiqué de presse n°4. Elle fait apparaître 9 villages dont le taux de malades égale, ou dépasse 5% de la population parmi les plaignants déclarés, mais qui, compte tenu du taux d’échantillonnage, permet de penser que le nombre de malades peut dépasser 20 % de la population dans certaines conditions défavorables.

SOS Danger Éolien a donc demandé d’appliquer les principes de précaution européens  et français, faisant arrêter les parcs éoliens voisins des 9 villages les plus impactés, représentant 1800 habitants, suspendre les autorisations de parcs éoliens nouveaux, en attendant  un inventaire des malades de ces 9 villages par l’ARS, et une étude  préliminaire sur les symptômes reconnus pour leurs origines éoliennes, directes ou indirectes, en incluant les personnes décédées depuis 10 ans.

2 – La situation fiscale des exploitants de parcs éoliens de l’AISNE a fait l’objet d’une étude complète en 2020, qui a été communiquée à la Préfecture la même année, et à la cour des comptes en 2022.

Elle fait apparaître des abus financiers généralisés de type Mac Kinsey, et des situations peuvent se révéler pénales, telles que l’absence de provisions pour démantèlement, pourtant obligatoires dans le code des impôts.

(CGI article 39 ter), par le mélange dans les déclarations fiscales entre les ventes d’électricité, et les subventions qui leur correspondent, fonctionnement quasi systématique, avec des capitaux propres négatifs etc... etc...

SI VOTRE BOULANGER FAISAIT ÇA, IL SERAIT INTERDIT DE GESTION À VIE.

SOS Danger Éolien demande en conséquence d’écarter des enquêtes publiques préalables tout groupe présentant des irrégularités financières, comptables et fiscales dans l’une ou l’autre de ses composantes .

SOS Danger Éolien demande à Mr le préfet de l’AISNE de saisir le procureur de la république de ces mêmes situations.

3 – SOS Danger Éolien a remarqué qu’entre les questions sanitaires, et financières, l’exploitation des parcs éoliens posaient 8 autres problèmes non insérés dans les informations à donner dans les enquêtes publiques.

  1. Une enquête sanitaire préalable de la population du parc, et son effet prévisible sur celle -ci (art R 122-5II du code de l’environnement)
  2. La publication des promesses de baux emphytéotiques
  3. Un certificat d’adhésion du groupe, candidat à l’enquête publique aux obligations de la loi sapin II
  4. Un certificat d’adhésion à l’article R 1332 du code de la Défense en raison du fait que l’éolien est le maillon faible de l’intégrité du réseau électrique français
  5. Une déclaration préliminaire de garantie de provisionnement annuel pour le démantèlement du parc en fin de vie (après 10 ou 15 ans) indépendamment de la prévision ou non d’un repowering.
  6. Les risques hydrologiques se révèlent avec la construction et l’exploitation des parcs éoliens. Ils ont pour effet de fragiliser le sous-sol avec les vibrations, et par voie de conséquences, de dériver les voies d’eau souterraines. Ils ont aussi pour effet, lors de la construction d’interconnecter les nappes phréatiques superficielles, avec les nappes profondes, ce qui est strictement interdit.

Il en résulte de ces risques, la perte de captages, la pollution des eaux potables, et donc, la perte des capacités d’alimentation en eaux des villages, pour lesquelles les exploitants de parcs déclarent que ce sont des accidents imprévisibles.

SOS Danger Éolien demande que soient appliquées, par des garanties les directives de l’arrêté ministériel de l’environnement du 11 mars 2003, relatif à la nomenclature 110 des sondages, forages, puits et ouvrages souterrains, ainsi que celles de l’article R.512-69 du code de l’environnement.

  1. SOS Danger Éolien demande que les documents relatifs au point n° 2 ci- dessus soient présentés en enquête publique avec le Kbis complet du candidat accompagné de ses annexes.

  2. SOS Danger Éolien demande que la préfecture rejette les dossiers d’autorisation présentant les irrégularités financières, fiscales et comptables, explicitées dans ce même point n°2.

Contact : Valérie Bernardeau , Présidente de SOS Danger Éolien

Valerie.bernardeau@yahoo.fr

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👀Éolien: dans l’Aisne, la santé des riverains en question

Extrait : Alertée par une étude menée dans 54 villages particulièrement exposés aux éoliennes, l’agence régionale de santé des Hauts-de-France a pris ces signalements très au sérieux.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/eolien-dans-l-aisne-la-sante-des-riverains-en-question-20230106#:~:text=Certains%20riverains%20se%20plaignent%20d,article%20est%20r%C3%A9serv%C3%A9%20aux%20abonn%C3%A9s.